| | | | | | Posté le 30-09-2010 à 21:06:15
| Bon c'est pas tout ça, mais c'est la dernière ligne droite, il faut conclure en beauté. Rappel des prochaines représentations: - 2 octobre: journée de manif -12 octobre: journée de grèves (ne pas confondre les 2) Après comme on dit, il faut savoir terminer une grève, et se remettre au travail, si on veut que la France retrouve la place qui lui incombe (et lui décombe) dans le Monde. En tout cas je sais pas vous mais en ce qui me concerne toutes ces victoires en à peine plus d'un mois ça m'a redonné la pêche, je me sens prêt à bosser jusqu'à 67 piges au moins |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18580 messages postés |
| Posté le 30-09-2010 à 22:46:38
| 01/05 = 02/10 CQFD
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 02-10-2010 à 10:06:30
| La dernière de François fils de… Jacques Les journées de manifestations du samedi c’est pour permettre à ceux qui ne peuvent pas perdre une journée de venir exprimer leur mécontentement… Logique imparable ! le problème c’est que l’on est des millions à ne pas pouvoir perdre une journée, mais encore moins « un week-end de détente » loin des rhétoriques des dames patronnesses du syndicalisme français. Un chose est sur! c’est que ces protestataires du samedi, (grévistes du dimanche comme ont dit chez les ouvriers) la bourgeoisie et sa représentation politique, vont certainement les regardé défiler une larme à l’œil en souhaitant d’en voir passer encore beaucoup. Petit rappel à François fils de… Jacques - La grève ça fait perdre du salaire mais proportionnellement plus en profit quand c’est la classe des producteurs qui passent à l’action… mais encore que pour cela il faille qu'elle s’y reconnaisse dans son contenu revendicatif ; - La grève c’est l’anti-thèse de l’idée qui veut que ça soit les repus qui la pratique ; - La grève c’est toujours ceux qui en ont le moins les moyens, et parce que justement ils en ont pas les moyens qui y ont recours ; - La grève ce n’est pas l’arme ultime du travailleurs mais l’aiguisoir de sa conscience d’appartenance de classe, comme le recours au black-out fut un temps celle du bourgeois défendant sa propriété fruit de l’exploitation de l’homme par l’homme. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Etc. Alors François fils de… Jacques, et autres Jean-Marc Thibaud ! Faudrait pas prendre les travailleurs pour des enfants de cœur ; Vos procession de week-end automnal en guise de protestation, cela vous sert juste à les promener dans tout les sens du terme et vos tracts d’explications des feuilles mortes qui aujourd’hui vont se ramasser à la pelle. Musique au programme pour défiler : ici
Edité le 02-10-2010 à 20:25:03 par gorki |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18580 messages postés |
| Posté le 22-06-2011 à 19:47:02
| La ligne de collaboration de classe ne passe pas Ci-dessous une déclaration du Front Syndicale de Classe très instructive. J'ai moi-même observé que les permanents révisionnistes sont de plus en plus en butte aux critiques, se donnent des airs de lutteurs et se défendent de pratiquer la collaboration de classe, en ajoutant "en plus avec ce qui se passe au PC ..." Déclaration FSC La situation économique et sociale est explosive en France et en Europe. La classe ouvrière et l’ensemble des travailleurs sont profondément frappés et écœurés par la politique menée par le pouvoir du capital (UE, FMI, gouvernements…), aggravant chaque jour la situation des classes populaires. Dans tous les pays européens, c’est la chasse ouverte contre tous les acquis, ce sont des reculs permanents sur les salaires, les retraites et la protection sociale, l’emploi, les prix, les impôts, ce sont la pauvreté et la précarité qui explosent…. C’est désormais aussi la constitutionnalisation pure et simple des politiques anti-sociales qui est à l’ordre du jour à travers le pacte « euro + », suite logique de l’Euro et du traité de Lisbonne. Face à cette situation, les peuples accentuent leurs mobilisations, souvent de manière spontanée, faute d’organisations syndicales ou politiques les représentant. Au niveau syndical, la Confédération Européenne des Syndicats, organisée et financée par l’UE, n’a en effet eu de cesse depuis sa naissance d’accompagner les mesures anti-populaires au cœur de la construction européenne, d’en appeler à un « dialogue social entre partenaires sociaux », de rabattre toutes les revendications des travailleurs sur des mots d’ordre conformes aux intérêts du grand patronat (« Europe sociale », Flexisécurité, salaires décents, gouvernance économique européenne…) et d’en rester à formuler ses vœux pieux sans jamais soutenir et encore moins créer le rapport de forces. En France, toutes les directions syndicales adhèrent à la CES et à ses pratiques et elles ont mené toutes les mobilisations populaires à l’échec depuis des années. Elles ont sombré lors du dernier conflit de l’automne 2010 sur les retraites. Mais les directions des organisations les plus combatives poursuivent leur œuvre de « recentrage ». La direction de la FSU a ainsi obtenu d’adhérer à la CES au prix d’incroyables manœuvres antidémocratiques. En ce qui concerne la CGT, il est intéressant de noter que le 49ème congrès de la CGT, qui n'a pas été le plus démocratique de son histoire, a pris au pas de charge la décision d'aligner les structures de l'organisation sur celles de la CFDT et du syndicalisme anglo-saxon où la démocratie syndicale est supplantée par le centralisme bureaucratique qui enlève tout pouvoir de décision aux structures de base. Or, un an et demi après le congrès, ça ne se passe pas comme prévu : les résultats électoraux décevants dans de nombreux secteurs comme à EDF ou à la SNCF, les adhésions loin de suffire à compenser les départs, les claques prises par les listes dites confédérées ou par les fractions mises en place par la Conf’ elle-même pour tenter d'éliminer les listes des syndicats (à Renault-Douai, à l’UDEVE….), tout ceci amène depuis quelques mois une présence plus discrète dans les médias du camarade Bernard Thibault qui ne parle d’ailleurs plus guère de syndicalisme rassemblé. Si l’on ajoute une résistance à la base qui s’exprime de plus en plus massivement dans les syndicats ou lors des congrès comme ce fut le cas très récemment lors du congrès de l’UD du Pas-de-calais ou de celui de la Fédé commerce et services, il apparaît que l’alignement des structures CGT sur la funeste CES a bien du mal à passer et qu’il y a un monde entre les votes dans les congrès cadenassés et la réalisation sur le terrain. Nos échanges avec un nombre de plus en plus important de structures de différentes corporations nous montrent que la situation évolue et que les résistances à la base de la CGT vont encore se développer en même temps que progressent les luttes pour l’augmentation des salaires (et avec quelque succès, Carrefour en est le meilleur exemple) : nous nous en félicitons. Dans la recherche de l’unité la plus grande, le Front Syndical de Classe continue plus que jamais son travail entamé il y a deux ans pour que la CGT redevienne le syndicat qui a pour analyse que les intérêts des salariés et de ceux qui les exploitent sont inconciliables, pour que la CGT redevienne cette « grande dame » qu’on aime ou qu’on n’aime pas, comme disait Benoît Frachon, mais qu’on respecte. Il en va de l’avenir du syndicalisme et des luttes populaires qui ne pourront gagner qu’en s’appuyant sur des organisations syndicales démocratiques et fortes de leur fidélité aux intérêts de la classe ouvrière et des travailleurs. FSC, 22 juin 2011
Edité le 22-06-2011 à 19:48:35 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18580 messages postés |
| Posté le 09-12-2011 à 21:25:09
| Un article de Cyril Lazaro repris par le blog où va la CGT, le vendredi 2 décembre 2011 Rien n'est réglé à la CGT Commerce Nous publions ci-dessous une analyse détaillée du déroulement du Congrès qui a fait couler des fleuves d'encre à l'occasion de sa tenue au printemps dernier (lire "UD et Fédés, les congrès de la CGT... et ce qu'on peut en dire", puis "Suite du feuilleton à la CGT commerce" sur ce blog). Ce compte rendu est signé de 63 responsables de la fédération (ce qui n'est pas rien !) de toute la France, et non pas seulement de la CGT Commerce Paris comme on l'a prétendu et fait croire. Peu à peu les choses s'éclaircissent, et si les enjeux sont confus, on comprend que les directions syndicales en place font absolument tout pour préserver leurs positions, et très probablement leurs fauteuils de négociateurs bureaucrates privilégiés à l'heure où les contradictions de classe s'accentuent et où certains secteurs militants veulent en découdre. Comme le notent les camarades, sur les nouveaux membres de la CEF deux sont lourdement mis en cause en ce sens. On peut imaginer que c'est en particulier le cas dans un secteur comme le commerce, où l'exploitation est particulièrement sauvage et barbare, et où le syndicalisme ne peut se développer que sur une base de combat solide et endurci. La lecture de ce rapport fait frémir mais nous rappelle quand même un fonctionnement bien connu par chez nous, rappelé dans le premier des articles en lien ci-dessus. La tendance générale dans les structures de la confédération est depuis des années l'abandon de la lutte des classes, la soumission à la compétitivité et au marché capitaliste; cela on le sait. Dans de nombreux secteurs syndicaux, il y a de la grogne, mais très souvent une main de fer pour garder le contrôle, quitte à saboter l'activité syndicale elle-même. Nous avons par exemple connaissance (dans le sud-est) de l'abandon pur et simple de la dotation des heures de détachement dans la fonction publique, plutôt que de céder un soupçon de pouvoir à la tête des structures départementales (CSD). Gravissime... De son côté, l'opposition syndicale dans la CGT est aujourd'hui dans le creux de la vague. Depuis la candidature de JP Delannoy au 49ème congrès de 2009, les opposants sont rentrés dans le rang, silence radio autour des sans-papiers ou du mouvement sur les retraites. L'heure est à l'attentisme, au repli local sur les petits secteurs où l'on est présent. Bien entendu, ce repli ne peut pas être séparé de la confusion politique ambiante (opposants compris), des échéances de 2012 et, par voie de conséquences, du manque de perspectives claires sur le terrain syndical. Les militants de Voie Prolétarienne qui animent ce blog sont au clair sur la question : "Si tu ne veux pas t'occuper de politique, la politique s'occupera de toi !" . Et pour tracer une orientation syndicale de classe, alternative à la collaboration de classe, au mépris démocratique, à la bureaucratie des directions actuelles, il faut être un minimum clairs ! Sinon, notre avenir est tout tracé, les camarades du Commerce en font le rapport détaillé (ci-dessous, en cliquant sur l'image). Merci à Cyril Lazarro et à son blog sur lequel nous avons repris le document [texte intégral ici] :
Edité le 09-12-2011 à 21:28:10 par Xuan
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