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| Posté le 13-10-2009 à 23:02:02
| lettre du syndicat CGT St.Gobain SEVA à Bernard Thibault SYNDICAT CGT St.Gobain SEVA - Fédération de la Métallurgie 43 rue du Pont de fer 71100 Chalon sur Saône Tél : 03 85 47 24 10 et 06 88 40 36 34 Le 21 septembre 2009 Lettre à Bernard Thibault Secrétaire général de la CGT Cher camarade, Concernant les licenciements et la « reprise » chez Molex, nous avons appris ta participation au rassemblement du 9 septembre devant l’usine Molex à Villemur sur Tarn en Haute-Garonne. Selon la presse, ce 9 septembre tu as présenté l’usine Molex comme « un cas d’école », tu as informé qu’ « une réunion à Bercy, qui comprendrait les représentants syndicaux, le repreneur potentiel, et les clients actuels de l’usine » allait être demandé et tu as déclaré « Je peux vous annoncer que les négociations ont repris depuis hier entre le gouvernement et la direction de Molex pour le maintien d’une partie de l’activité ». Premièrement, nous avons été pour le moins surpris par ta déclaration : la CGT peut-elle cautionner, de quelque manière que ce soit, « le maintien d’une partie » seulement « de l’activité » chez Molex ? Donc le maintien d’ « une partie » des emplois ! Et les autres ? Donc, dans les faits, on se situe sur le terrain du plan de licenciements des actionnaires. Deuxièmement, dans ce cadre - qui est, répétons le, celui des objectifs et du plan des actionnaires, où mène « les négociations » entre gouvernement, direction, syndicats ? On le voit aujourd’hui à Molex la « reprise » de Molex, c’est 15 emplois « sauvés » sur 283 ! Et les actionnaires américains licencient les 283 salariés un mois avant la date imposée par la justice française ! S’en remettre à Sarkozy, au gouvernement et aux « repreneurs », on voit ce que ça donne chez Molex comme partout : 15 emplois « sauvés » sur 283 ! Et il y a des centaines de Molex dans notre pays… Alors, peut-on s’en remettre aux « Etats généraux de l’industrie », ou attendre quoi que ce soit de positif des « Etats généraux » de Sarkozy, le représentant direct des actionnaires qui exigent licenciements et délocalisations pour préserver et accroître leurs dividendes et leurs profits ? Que proposera Sarkozy dans ces « Etats généraux » sinon aux syndicats de « négocier » les revendications du gouvernement qui sont celles du Medef ! Est-ce que ce gouvernement va proposer autre chose que de rendre plus « compétitive » l’industrie au nom des lois du marché et du profit, autrement dit de sacrifier usines et emplois ! Serait-ce à nous CGT, de décider en commun avec les représentants des actionnaires de quel secteur de l’industrie doit rester ou disparaître, de quelle usine doit vivre ou fermer, de quels travailleurs doit survivre ou sombrer dans le chômage et la misère ! Nous travailleurs ne sommes pas en concurrence ente nous. Chacune de nos usines, chacun de nos emplois, chacun des savoirs faire ont leurs raisons d’être sur la surface du globe. Nous considérons qu’à l’heure la lutte entre les classes s’exacerbe, à l’heure où la hausse du cours de l’action est (à nouveau) proportionnelle à la destruction des emplois et des moyens de production, c’est bien sur le rôle de la CGT de défendre tous les emplois, toutes les usines, tous les savoir faire, tous les droits et acquis sociaux ! Et on constate une fois de plus, que les travailleurs de Molex, tout comme nos camarades de Manitowoc dans notre département, seuls et isolés dans leur usine n’ont pu faire reculer la multinationale et le gouvernement. Seuls et isolés dans leur usine, les syndicats cgt après des semaines et des mois de lutte avec les travailleurs se voient contraints d’accompagner les plans de licenciement, de fermeture, pour arracher la meilleure prime de départ possible, les formations ou les reclassements bidons qui ne peuvent déboucher que sur le chômage et la misère. Il y a plus qu’urgence à rompre l’isolement usine par usine, tout comme à rompre avec les journées d’actions sans lendemain … Notre entreprise (filiale de St Gobain), pour la première fois, sera en déficit en 2009. Si la direction, annonce un plan de suppressions d’emploi, que faudrait-il faire ? « Négocier » des formations et des reclassements ? Où, d’ailleurs ? Dans notre département, partout, c’est les baisses d’activités, le chômage partiel, ou les licenciements ! Ce n’est pas là le rôle de la CGT ! Notre syndicat a déclaré dans un tract aux salariés : « Déficit ou pas, nous n’accepterons et ne négocierons aucun plan de suppressions d’emplois ! Ces 20 dernières années, nous avons à la Seva produit environ 20 millions d’euros de résultat net, de profit, dont 75 % à 100 % selon les années ont été versés à l’actionnaire c'est-à-dire à St Gobain. Si la Seva, filiale de St Gobain, est en difficulté en 2009, c’est à l’actionnaire St Gobain de soutenir financièrement sa filiale ! Les résultats de St Gobain en 2009 le permettront. Mais en supposant que ce ne soit pas le cas : Faudrait-il accepter que l’Etat verse 428 milliards d’euros aux actionnaires des banques pour relancer la spéculation et que l’Etat n’aide pas au maintien de l’emploi à Seva, de tous les emplois partout, que l’Etat n’aide pas au maintien de toutes les usines et du savoir faire partout ? Non !… » Mais, comme à Molex et ailleurs, nous n’imposerons pas cela tout seul. N’est il pas urgent de rompre l’isolement usine par usine, secteur par secteur, et d’unifier les luttes ?! N’est ce pas le rôle de la confédé d’unifier, de centraliser les luttes sur la revendication commune partout : arrêt des licenciements et des fermetures, plus une seule suppression d’emploi ! Aujourd’hui, notre direction d’entreprise, s’appuyant sur les décrets issus de la loi de financement de la Sécurité sociale, veut nous contraindre à négocier « l’emploi des seniors » dans l’entreprise. Est-il pensable que notre syndicat négocie le rallongement de la durée du travail et de l’age de départ à la retraite et voue par là même les jeunes au chômage. Non ! Et ce serait la destruction du syndicat… Il est une autre voie que celle de cautionner les « Etats généraux de l’industrie» de M.Sarkozy, c’est celle de la préparation de la mobilisation nationale unitaire pour bloquer les licenciements, suppressions d’emplois, fermetures, et pour l’augmentation générale des salaires… C’est ce que nous te demandons de faire. Et nous considérons que cette question doit être au centre du 49ème Congrès confédéral. Reçois, cher camarade, nos fraternelles salutations.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-10-2009 à 20:38:08
| L'émission d'hier de Mermet 'la bas si j'y suis" était consacrée à la contestation dans la CGT (il y a même une intervention d'un militant de VP). A écouter sur le site de Daniel Mermet : Le jeudi 17 septembre se déroulait une manifestation, devant la Bourse à Paris, des ouvriers de la filière automobile : Goodyear, Continental, Ford, Renault... Dans le cortège, de nombreux CGTistes s’interrogent : la direction de leur syndicat pousse-t-elle ou freine-t-elle le mouvement ? Des réponses avec Daniel Sanchez, qui siège au bureau de la CGT, et des chercheurs sur l’histoire du syndicalisme. Un reportage de François Ruffin
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| Posté le 29-10-2009 à 22:45:47
| Le Front syndical de classe et le blog ouvalacgt annoncent la candidature de Jean-Pierre Delannoy contre celle de Bernard Thibault au 49e congrès de la CGT : "Et l'annonce de la candidature symbolique de Jean-Pierre Delannoy, secrétaire de la Métallurgie du Nord Pas de Calais, contre Bernard Thibault au poste de secrétaire général. Bien sûr, chacun sait que le secrétaire général est élu par la CEC, mais il y a le symbole que cela représente au regard des contradictions dans la confédération. Il y a eu débat dans la réunion sur l'opportunité de cette candidature. Certains jugeaient que les débats étaient encore insuffisants dans la CGT et qu'il fallait se contenter d'un porte parole. La majorité a jugé que l'heure était venue d'aller à l'affrontement, qu'il y avait besoin de matérialiser une orientation dans une personne, que c'était aussi quelque part un moyen de protéger le camarade, car on le sait, l'ambiance est tout sauf fraternelle dans la CGT... Pour contacter le camarade :" jeanpierredelannoy.regioncgtmetallurgienordpasdecalais@orange.fr J. Tourtaux publie également ici sa biographie. Ci-dessous la pétition de soutien à Delannoy : A lire également l'article de la Voix du Nord sur la candidature de Delannoy.
Edité le 29-10-2009 à 22:55:42 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 30-10-2009 à 20:33:38
| Ci-dessous la lettre de soutien de J. Tourtaux à la candidature de Jean-Pierre Delannoy : Jeudi 29 octobre 2009 JE SOUTIENS DE TOUTES MES FORCES LA CANDIDATURE DE MON CAMARADE JEAN-PIERRE DELANNOY Dans une déclaration datée du 27 octobre 2009, l'Union Départementale des syndicats CGT du Nord et la Fédération CGT des Travailleurs de la Métallurgie se félicitent de l'énorme succès de la manifestation nationale en s'attribuant les mérites de ceux qu'elles nomment les "minoritaires" car si succès il y a eu, c'est aux syndicats et militants de base qu'il est dû et non aux dirigeants confédéraux, déconnectés de la base, qui considèrent, entre autres, que "le grand soir", c'est dans les livres ou que la CGT n'a pas vocation à bloquer le pays. Cette déclaration fait état d'un large relais par les médias, de la candidature de notre camarade du tas, Jean-Pierre Delannoy au poste de Secrétaire Général de la CGT. Les deux organisations tiennent à préciser que le Secrétaire Général de la CGT sera élu à Nantes selon le processus défini par les statuts de la CGT. Je trouve judicieuse la candidature de notre camarade Jean-Pierre Delannoy parce qu'elle est l'aboutissement d'années de militantisme de terrain, de combat contre nos ennemis de classe. Il est évident que l'annonce de la candidature de notre camarade Jean-Pierre Delannoy, un authentique prolétaire, a fait l'effet d'une bombe dans les hautes sphères de la CGT, notre CGT, ma CGT. Il suffit de lire cette déclaration pour s'en rendre compte. Il est fait état qu'une liste de 103 candidats a été validée par le Comité Confédéral National des 25 et 26 août 2009 qui a été publiée dans le journal "Le Peuple" du 2 septembre 2009 afin qu'elle soit portée à la connaissance de tous les syndicats trois mois avant le congrès. Bien entendu, Jean-Pierre Delannoy ne fait pas partie de cette liste. Alors moi qui suit un "vieux" militant CGT de base, de terrain qui sait de quoi il parle en matière de combat de classe, je voudrais qu'on m'explique, qu'on nous explique comment ont été désignés les 103 candidats qui, pour être validés par le CCN sont forcément dans le moule, je dirai dans la mouvance confédérale. Une interrogation partagée par de nombreux camarades syndiqués me titille : si ce sont les UD, les Fédérations ou des dirigeants confédéraux qui ont présenté les 103 candidats à la Commission Exécutive, qui les a désignés dans les syndicats? Exemple : A l'UD CGT du Nord, ce qui se passe à l'encontre des camarades de l'Union Locale CGT Historique de Douai est absolument scandaleux. Le Secrétaire Général de cette UL, notre camarade Jacques Leclercq "fut abattu à son poste syndical par une campagne de harcèlement moral indigne venus des rangs mêmes de son organisation", écrit Georges Hage dans sa préface du remarquable livre rendant hommage au Syndicat CGT Renault Douai "40 ANS DE COMBAT DE CLASSE... TOUJOURS DEBOUT!" Apportant tout naturellement mon soutien au camarade Jacques Leclercq, à mon tour, j'ai subi les harcèlements et insultes par mails d'un dirigeant de l'UD du Nord. Ainsi, les candidats mandatés pour la Commission Exécutive seraient donc désignés par copinage ! Dans ma région Champagne-Ardenne, rien ne filtre, personne ne sait qui fait quoi et bien, au risque de me répéter, je vais redire vite fait bien fait des vérités qui me restent en travers de la gorge : Patrick Tassin, représentant CGT a été élu Président du Conseil Economique et Social Régional qui compte 80 membres, avec plus de 40 voix alors que le collège salarié ne compte que 25 représentants. Par ailleurs, les deux représentants de FO se sont abstenus. Qui a donc pu voter pour un président CGT ? Je ne puis également passer sous silence les comportements agités du secrétaire régional CGT qui a tenté de me mettre "sa main sur la gueule" comme il a dit, lors d'une manif, également membre du CESR. La paix sociale est garantie dans la région. Nous avons d'ailleurs pu voir la défense de fer que ces militants de salons ont organisé pour tenter de sauver la VMC de notre regretté camarade Pierre Maître, lâchement assassiné sur le piquet de grève en 1977. Je reviens sur la déclaration qui évoque les désaccords de notre camarade Jean-Pierre Delannoy avec son UD59 et la Fédération de la métallurgie. On nous parle de transparence, c'est quoi ce délire? Le syndicat CGT Forclum Rhône-Alpes qui compte plus de 100 syndiqués exclu ! En Côte d'Or, ce sont 13 délégués des salariés qui se font séchement évincer de leur mission, un sacerdoce, alors qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes depuis des décennies ! Dans le Val de Marne, la secrétaire d'UD décide de tout sans même consulter les camarades ! Là aussi, de bons camarades sont écartés. Ici ou là, ce sont des camarades, des syndicats qui écrivent à Bernard Thibault pour lui signifier leurs désaccords ! Il faudrait donc que la grande dame et sa glorieuse histoire qui a fait et fait encore l'honneur de notre CGT, abandonne ce que nos aînés ont acquis au prix de leurs vies pour nombre d'entre eux, en 36, 45 et Mai 68 ? Nous voulons également une CGT qui soit solidaire des luttes menées par nos camarades des TOM qui bataillent à la fois contre le capitalisme et pour se libérer du joug colonialiste. Lorsque qu'en novembre 2007 lors de la grève reconductible des cheminots et des traminots parisiens, Bernard Thibault a volé au secours de Sarkozy, en trahissant la lutte des travailleurs, il a permis à notre ennemi de classe de porter un coup de poignard terrible à la classe ouvrière toute entière, et bien non, mesdames et messieurs qui êtes à la tête de notre CGT, nous n'acceptons pas votre despotisme; nous n'acceptons pas de voir notre CGT vautrée dans la collaboration de classes; nous refusons de voir notre CGT accompagner les coups assénés par le MEDEF et ses godillots du gouvernement. C'est pourquoi personnellement, je soutiens la candidature de notre camarade Jean-Pierre Delannoy et lui souhaite plein succès dans le combat qu'il mène pour plus de justice sociale, pour que le soleil luise pour tous les humbles de ce pays. Jacques Tourtaux Cheminot retraité CGT Ancien Secrétaire Général de l'Union Locale CGT de Rethel
Edité le 30-10-2009 à 20:35:10 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 15-11-2009 à 23:44:07
| Ci-dessous une contribution des syndicats et militants de Marseille [communiqué par le Front Syndical de Classe] :
49ème Congrès CGT : contribution de syndicats et de militants CGT de Marseille Marseille le 13 Novembre 2009 Les signataires de la présente contribution l’inscrivent dans le cadre de la réflexion du 49ème congrès de la CGT. Nous tenons à réaffirmer le fait que nous voulons d’une CGT de lutte de classe et de masse. C’est pourquoi nous sommes pour l’abolition du salariat, pour la solidarité des exploités et leur émancipation. Nous ne partageons pas non plus une grande partie des orientations proposées par le document préparatoire qui laisse une trop grande place à la négociation et ne met pas au cœur de la construction d’un rapport de force la question des luttes. Nous en avons vu l’exemple avec les quelques journées d’actions éparses et démobilisatrices du 1er semestre 2009. Le document laisse à penser que cette stratégie a permis de nombreuses avancées et d’infléchir la politique du gouvernement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne partageons pas ces observations. A titre d’exemple, nous sommes passés à Marseille de 300 000 manifestants en avril à 3000 en juin. Quelle est la responsabilité de la stratégie dans cette démobilisation ? En effet, l’explication de la crise montre une analyse de la société qui n’est pas la nôtre. La crise est la conséquence du système capitaliste lui-même. Ce n’est en aucun cas une dérive comme laisse à penser le document. La conséquence de cette analyse est une orientation de cogestion. La proposition d’intervenir dans les Conseils d’Administration est symptomatique. Notre présence dans ces instances ne peut être utile que pour la prise d’information et pour porter la parole des salariés. En aucun cas nous n’avons à négocier les licenciements et autres plans sociaux. De même, la proposition d’un Nouveau Statut du Travail Salarié ne nous convient pas. Il faut rejeter l’illusion d’une régulation par un NSTS qui serait, de fait, un abandon de toute forme de lutte collective contre les licenciements (individualisation des situations et des droits). La notion de développement humain durable est caractéristique d’une volonté d’aménagement du système en place (le capitalisme) qui passerait par de « profondes transformations sociales, économiques et environnementales ». Il ne s’agit pas, dans le document d’orientation, de combattre le système en place mais simplement de l’améliorer. Au contraire, nous pensons qu’il existe des contradictions insurmontables dans ce système. De ce fait, la solution n’est pas de le réformer mais de le dépasser. Nous regrettons l’absence dans le document d’une dénonciation de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) en tant que privatisation des missions de l’État. Il nous semble impossible de construire une convergence des luttes pour la défense de l’ensemble des services publics sans prendre en compte cette attaque globale et cohérente que représente la RGPP. C’est un texte de renoncement et de recul alors que la situation objective porte les travailleurs à la radicalité. Pour finir, nous rappelons des revendications qui, sans être une liste exhaustive, nous semblent être une base minimum sur laquelle nous devons créer le rapport de force par des luttes à la base que les structures de la CGT doivent impulser et coordonner dans une optique de convergence. - Retraite à 55 ans et 50 ans pour les travaux pénibles. - Réduction du temps de travail. - Arrêt de tous les licenciements. - Lutte contre tous les contrats précaires. - Régularisation de tous les sans-papiers. - Revenu minimum de 2000€ brut pour tous. - Un service public sorti et maintenu hors du marché et étendu à l’ensemble des besoins de la population. - Pour une Sécurité Sociale selon les principes d’unicité, d’uniformité et d’universalité, que chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoive selon ses besoins. Nous invitons les camarades de toutes les structures à discuter de cette contribution et à en devenir signataires si ils en partagent l’orientation. CGT Hôpital Nord Marseille - CGT Saint Louis Sucre Marseille - CGT PMA - CGT SFR Marseille - des militants du comité chômeur et précaire des quartiers nord de Marseille - des militants de la CGT action sociale Marseille - des militants de la CGT Hôpital La Timone
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 01-12-2009 à 00:28:49
| ci-dessous un article du "Sous-sol lorrain" , organe de la CGT des Mineurs de Lorraine, qu'on pourra lire dans le blog oùvalacgt. Licenciements — Étranglement financier des hôpitaux et de la Sécurité Sociale. Destruction du Régime Minier. Pouvoir d’achat en chute libre... Les travailleurs ne l’acceptent pas.
CE N’EST PAS LA VOLONTÉ D’AGIR ET DE COMBATTRE DES TRAVAILLEURS QUI FAIT DÉFAUT...!!
Pourquoi SARKOZY peut se permettre sa politique? Nous ne cessons de nous interroger sur les orientations de notre organisation syndicale ; nous l’avons fait à la veille du 48ème Congrès, et nous poursuivons notre démarche critique face à toutes les « évolutions » de la CGT ; présentement au niveau du 49ème Congrès. Cela fait partie du débat ! L’histoire nous a appris qu’il ne nous était pas possible « de faire un chèque en blanc » à qui que ce soit, ou de « déléguer notre pouvoir » sans exercer notre contrôle. A la veille du 48ème Congrès, notre Commission Administrative a été conduite à voter « une motion de défiance » à l’encontre du Bureau Confédéral ! La CGT a quitté la conception de lutte de classes comme l’atteste une déclaration commune PCF-CGT (rencontre de juillet 2001), parue dans le journal Le Peuple de la même année. C’est ce qui explique les « évolutions » que nous observons, L’extrait que nous reproduisons ci-après nous démontre par contre où mènent les orientations de la CGT et plus particulièrement celles du 49ème Congrès. Une Union locale CGT a signé avec le Medef du Roannais, dans la Loire, « une charte partenariale » pour expliquer sa signature, voici ce que nous dit la CGT concernée qui se prévaut "de faire valoir la primauté du dialogue sur l’affrontement " ( !?) "Nous avons convenu avec le Medef que face à la crise, il n’y avait rien à y gagner à se bagarrer. S’il n’y a pas d’industrie, il n’y a pas de salariés, pas de salaires. S’il n ‘y a pas de salariés, il n ‘y a pas d’industrie et pas de chiffre d’affaires. " Étonnante considération ! Une telle charte n’a pu être passée sans l’aval de notre Confédération ; c’est notre conviction, Rajoutons que ce n’est pas le « premier accord » de cette nature que nous connaissons. Au niveau national, nous sommes restés dubitatifs lorsqu’à la suite d’une récente rencontre avec Sarkozy, notre Secrétaire Général lui ayant proposé de tenir des "états généraux de l’industrie", le président l’a accepté comme "une bonne idée". Étonnant de constater que les "choses" soient si simples, alors qu’en la personne de Sarkozy, nous avons en face de nous "le 1er licencieur de France". Le discours du ministre de l’industrie (Ch. Estrosi — 15/10/09) nous précise les intentions de cette démarche consistant à aboutir à "un nouveau pacte social" "en modernisant "la conception industrielle (1) où les organisations syndicales seraient en fait intégrées dans la gestion du capitalisme. Comment ne pas s’étonner également que Bernard Thibault, dans un article paru dans « l’Est Républicain » (29/10/09) crédibilise les intentions du chef de l’État, alors que nous sommes bien placés en Lorraine, après Gandrange (pour le fait le plus récent) pour savoir ce que valent « ses intentions ». Nous avons souvent fois posé la question "Où va la CGT ?" ou encore "La CGT n’est-elle pas en danger?". Elle l’est ! Cette nouvelle conception nous la retrouvons encore dans la récente situation locale qui aboutit à la fermeture de la Cokerie de Carling ! Où la CGT à contribué à étouffer l’action Nous pourrions citer d’autres faits, mais nous y reviendrons! Hier la gauche (depuis la « trahison » de 1981) a servi à l’application non pas de politiques alternatives, mais d’alternance, donc une politique de droite. Aujourd’hui va-t-on assister au même scénario, cette fois au niveau syndical ? Faudra-t-il qualifier cette démarche d’intégration de la même façon ? En ce qui nous concerne, nous sommes bien placés pour mesurer les dégâts de cette intégration syndicale : la destruction du Régime Minier est appliquée par les organisations syndicales ayant donné auparavant leur accord à la politique du pouvoir, en signant une convention de destruction ! Nous avons depuis les pires difficultés pour protéger notre droit d’être soignés, compte tenu de cette division, de cette honteuse complicité. Une évolution identique est en cours dans le Régime Général de Moselle, au travers de la fusion des 3 Caisses locales (CPAM) où nous retrouvons des complicités analogues, mais cette fois avec la participation de la CGT qui déclare officiellement "être contre", mais affirme qu’elle ne fera rien pour s’y opposer. Lorsque nous connaissons les intentions du pouvoir. c’est une étonnante position. Nous comprenons mieux aujourd’hui pourquoi Sarkozy peut se permettre d’appliquer les mesures de destruction que nous connaissons Les partis politiques qui se réclament de la classe ouvrière doivent rapidement “ retrouver” leur esprit. Quant aux organisations syndicales, dont la nôtre, c’est à un retour à la conception de lutte de classes qu’elle doit s’engager, l’unité des organisations est un impératif urgent pour une mobilisation générale et plus radicale pourquoi par exemple ne pas rassembler sur l’interdiction des licenciements ? Ensemble ? Oui ! Mais pour aller où ? Unité ? Oui mais unité de qui et sur quelles bases ? MARKUN Jean (1) Modernisation ? Nous savons de quoi il s’agit ! Le patronat a modernisé les Mines de Fer et la Sidérurgie… !!Maintenant on modernise l’Etat… !!
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 04-12-2009 à 22:43:09
| Congrès confédéral CGT : motion du Syndicat départemental CGT FAPT de la Somme Le syndicat CGT FAPT de la Somme , dans le cadre de la réflexion du 49è congrès, tient à réaffirmer le fait que les membres de sa commission exécutive veulent une CGT de lutte de classe et de masse. Sur le document d'orientation, les résolutions 5 et 6 nous interpellent: allons nous vers la suppression des UL et UD au profit de "champs professionnel" ? ne serait ce pas un plan social faisant suite à l' adhésion de la CGT à la CES et à son rapprochement avec le syndicat réformiste CFDT dans le cadre de la Loi du 20 août 2008 ? Le rapport d' activité confirme les orientations de la CGT vers un syndicalisme de négociation sans rapport de lutte de classe, en plein recentrage vers la collaboration de classe, masquée sous un discours de lutte. Il confirme son accouplement avec la CFDT, souvent citée, oubliant que c'est à cause de cette OS que les luttes contre la réforme des retraites, pourtant bien engagées, se sont effondrées suite à sa signature! Ce rapport confirme aussi la soumission de la CGT envers la CES et le CSI qui demandent qu'il n' y ait que huit fédérations par pays…D'où les orientations sur les structures et les fédérations engagées par la CGT. Quant au rapport financier, comment donner quitus à un trésorier qui ne fournit que les recettes, avec de nombreuses estimations, et ne fournit pas le bilan des dépenses ? C'est un aberration comptable ! Ou serait ce une volonté délibérée de masquer les comptes ?Tout de même, à l' heure où la confédération impose Cogitiel et Cogétise aux syndicats, afin de les museler et dans un souci de transparence? Cette même confédération ne doit elle pas rendre des comptes complets et clairs ? C'est pourquoi, la CGT FAPT de la Somme, réunie en commission exécutive le 20 novembre , a demandé à son mandaté de ne pas approuver à l' unanimité moins une abstention le rapport d' activité, de voter contre le document d'orientation et le rapport financier à l'unanimité. Le syndicat CGT FAPT de la Somme se positionne pour une CGT œuvrant non pas pour une intersyndicale au cul de Chérèque et de sa politique pro gouvernement, pro capitaliste mais pour un véritable front uni de classe pour affronter le gouvernement et le MEDEF.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 04-12-2009 à 22:45:41
| 49ème CONGRES DE LA CGT : DECLARATION DU SYNDICAT CGT DU CONSEIL GENERAL DU NORD : SYNDICAT DE TERRITOIRE = SYNDICAT DE PERMANENTS Publié dans : cgt59 - Syndicat de territoire = syndicat de permanents En avril dernier, le syndicat Cgt du CG 59 a envoyé une déclaration au Secrétaire Général et aux membres du CCN. Nous y dénoncions l'abandon des luttes, l'étouffement de la colère du mouvement social et la dérive droitière de notre Confédération. Les faits n'ont pas cessé de nous donner raison. Les 400 000 suppressions d'emplois pratiquées par les entreprises nationales ou non dans notre pays, prouvent que le patronat sait retourner ses dysfonctionnements à son avantage. Les actionnaires de Molex, Conti, Goodyear, Philips, Electrolux, Nexan ne connaîtront pas l'angoisse du lendemain. A défaut d'avoir rédigé une motion sur le texte préparatoire du 49ème congrès, texte que nous avons lu sans problème de décodage et déchiré aussitôt avant de retourner sur le terrain, le bureau de notre syndicat réuni le 3 décembre a décidé de publier notre déclaration d'avril qui rend bien compte de notre façon d'analyser cette triste année 2009. déclaration en pdf ici "Syndicat CGT Avril 2009 des Personnels du Département du Nord Au Secrétaire Général Aux Membres du Comité Confédéral National Cher(e)s Camarades, Nous vous adressons sous forme de déclaration, la position de notre syndicat sur l'organisation des luttes par notre Confédération depuis le début de la crise financière puis économique de novembre 2008. En désaccord avec les positions prises «à la tête», les membres de notre Commission Exécutive réunie le 24 mars dernier ont tenu à rendre public leur désaveu et à faire connaître leurs positions. DECLARATION Au lendemain de la victoire contre le CPE, nous pensions que la poursuite du mouvement en faveur de la suppression du CNE aurait été victorieuse. A l'automne 2007, nous étions convaincus que la convergence des luttes autour de la défense des régimes spéciaux de retraite – et par voie de conséquence des régimes de retraite en général - aurait pu aboutir à un nouveau décembre 95. Les volontés et les forces en présence étaient suffisantes. Un appel téléphonique d'un seul homme, notre Secrétaire Général, au Président de la République le plus haï par les militants, a mis prématurément terme à un mouvement prometteur. L'histoire balbutie et se répète et depuis décembre 2008, nous en sommes au vaudeville de bas étage, avec portes qui claquent, déclarations de matamores et grévistes cocufiés. Pourtant, depuis novembre 2008, nous assistons à une des crises cycliques mais majeures du capitalisme sous sa (ré)forme libérale : le système financier virtuel mondial implose, les gouvernements distribuent de la monnaie de singe aux banques et aux assureurs - les gens du commun paieront quand même l'addition, les législations du travail et les protections sont largement détruites, l'exploitation et l'insécurité sociale progressent. Profitant de la crise, les patrons et les actionnaires restructurent leurs entreprises et licencient pour augmenter leurs profits. La réalité du système capitaliste est mise à nu dans toute sa crudité, dans toute sa cruauté malgré le divertissement généralisé organisé par les grands monopoles de décervelage : le capitalisme, c'est bel et bien l'exploitation ouverte et directe. Et ce système n'est pas réformable. Tout cela vous le savez, vous êtes nos représentants, nos têtes pensantes, nous vous avons mandaté(e)s pour organiser la lutte contre ce système d'exploitation et de prédation...et nous sommes déçus Militants de terrain, salariés en activité, nous avons pris la mesure du rapport de forces existant, du souhait d'émancipation exprimé au quotidien par les gens de la base c'est à dire par ceux qui se heurtent frontalement à la réalité du système. Ces espoirs, ces projets de société, ces colères, ces peurs, ces solidarités, vos choix stratégiques les étouffent et les découragent à un point tel que nous nous demandons publiquement si vos objectifs sont avouables. Votre stratégie d'un jour de grève tous les deux mois au nom d'un syndicalisme pragmatique et responsable c'est l'union au sommet sans les revendications de la base, ce sont les partenaires sociaux sans les militants, c'est la mobilisation des troupes sans la colère et la révolte. Nous pensons que les choix et les déclarations des représentants des organisations syndicales, les vôtres y compris, font écran aux réalités des luttes de terrain et aux aspirations de leurs bases. Relayés par les officines de propagande capitaliste, ces prises de positions «responsables» rassurent les dominants peu effrayés par la perspective d'un 1er mai unitaire dont la plateforme revendicative édulcorée constitue un nouvel «évangile social». Le catéchisme syndical en lieu et place de paravent social. Que vous reprochons-nous clairement ? De cogérer la crise ? Oui ! De frilosité politique ? Oui ! De tenter de concilier les antagonismes de classe ? De vouloir réformer ce système sans changer les rapports de production ? Oui et oui ! De refuser d'admettre que «tout mouvement d'émancipation s'appuie contre l'ordre social et politique existant» ? Oui ! De refuser que «toute lutte de classes soit politique» Oui ! De considérer que les «éléments d'une société nouvelle sont en train de se former» et de les entraver » ? Oui. Dans le numéro du mois d'avril du bulletin confédéral «ensemble» on peut lire Jean-Christophe Le Duigou qui déclare : «qu'une entreprise fasse des bénéfices n'est nullement condamnable. Reste la manière de les générer (engendrer) et l'usage qui en est fait». Nous voici à moraliser le capitalisme comme Sarkozy feint de vouloir le faire. La morale n'est plus en vigueur dans le système capitaliste, où l'argent est le référent universel – devant lui rien ne vaut plus que le prix auquel on achète ou on vend. Alors envisager une éthique du capitalisme par la profession de foi syndicale ! Le 1er mai, comme tous les ans, nous serons dans la rue avec nos camarades des autres syndicats car l'union c'est quotidiennement que nous la construisons. Nous manifesterons mais pas pour vous, pas pour le «renforcement durable» de la CGT comme l'écrit Bernard Thibaut dans son édito du journal déjà cité. Non camarade Secrétaire Général, la crise n'est pas «une opportunité pour travailler au renforcement de l'organisation». La crise n'est pas non plus une opportunité pour manipuler la colère et composer des unions artificielles jusqu'aux élections européennes. Nous, «nous avons un monde à gagner», nous y allons - sans vous s'il le faut. "Céder un peu sur le concept d'émancipation, c'est capituler beaucoup devant les puissances de l'argent et des armes» - Jacques Derrida Adopté à l'unanimité des présents lors de la CE du 16 avril 2009 Copie : Membres du CCN Union Départementale du Nord Unions Locales du Nord Fédération des Services Publics Sgpen CGT Nord-Pas de Calais SNPTRI -
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| Posté le 05-12-2009 à 15:23:31
| Lu sur http://www.cgt.fr/spip.php?article36692 Confédération Européenne des Syndicats Joël Decaillon élu secrétaire général adjoint de la CES mardi 1er décembre 2009 Bruxelles, le 1er décembre 2009 Le comité exécutif de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) réuni les 1er et 2 décembre à Bruxelles, a élu Joël Decaillon, secrétaire général adjoint de l’organisation. Il sera en charge, entre autres, du dialogue social au niveau européen. Cette élection fait suite au départ de Maria Helena André, nommée récemment Ministre du Travail et de la Protection sociale au Portugal. ---- Lu sur http://www.sitecommunistes.org/ch126deca.htm Decaillon, dirigeant CGT, Secrétaire Général adjoint de la CES Dans le numéro de son « NewsLetter, 41, 2009 », la Confédération Européenne des Syndicats (CES) se félicite chaleureusement de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne : « Suite à la ratification par la République Tchèque, la CES attend avec impatience l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne ». Il est difficile d’être plus enthousiaste. Pourtant le fameux traité n’est autre que le traité constitutionnel rejeté par les Français, les Irlandais et les Hollandais qui furent les seuls en Europe avec les Luxembourgeois à être consultés par référendum. Rappelons, que ce traité est si négatif pour les salariés que la CGT appela à voter NON. Pour être précis, si la direction confédérale a appelé à voter NON, ce fut sous la pression de la base qui a amené le comité consultatif confédéral à cette position. Pendant ce temps des dirigeants de la CGT, Decaillon en tête, appelèrent à voter oui. Cela vaut à ce dernier une promotion puisqu’il vient d’être élu secrétaire général adjoint de la CES. Que pense la CGT de cet enthousiaste communiqué de la CES, la question mérite d’être posée au congrès.
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-09-2010 à 13:17:14
| Je publie ici la lettre que m'a communiquée Jacques Tourtaux, comme un témoignage de la colère que suscitent les directions syndicales et un juste réflexe de classe contre le cynisme de la bourgeoisie : Mercredi 8 septembre 2010 3 08 /09 /2010 09:37 POUR LA DEFENSE DE NOS RETRAITES, MON POINT DE VUE DE MILITANT CGT APRES LA FORMIDABLE DEFERLANTE POPULAIRE D'HIER. QUE FAIRE POUR PESER SUR NOS INSTANCES DIRIGEANTES ? Les militants de lutte de classes de la CGT disent NON à toute tentative de trahison de la direction confédérale ! La base qui est souveraine doit pouvoir décider sereinement de son avenir! Les dirigeants confédéraux de la CGT doivent appliquer les décisions que vont prendre les travailleurs lors de leurs assemblées générales, c'est cela la démocratie syndicale ! . La solution passe par un tous ensemble A LA BASE, car les CHEREQUE, THIBAULT et MAILLY qui sont dans le même moule que celui de la CES qui veut sauver le capitalisme, sont à cent lieues de nos préoccupations. Je suis un militant de lutte de classes, un PUR produit de la CGT et je n'accepte pas l'attentisme, le réformisme des dirigeants confédéraux, fédéraux et des UD de notre CGT. De mon modeste point de vue, les travailleurs grévistes, dont mes camarades cheminots doivent, réunir les AG, sans attendre les consignes venant de la fédération qui a déjà vendue son âme au nom de certains petits conforts personnels comme ce fut déjà le cas lors de la grève dure des cheminots de novembre 2007. Toujours selon mon point de vue militant, je pense qu'il faut de suite bloquer tous les axes névralgiques du pays, qui doit au plus tard être complètement paralysé d'ici la fin de la semaine. Comme je l'ai écrit à un camarade cette nuit, il est des moments où dans l'histoire sociale de notre pays, les militants PROPRES de notre CGT doivent entrer en RESISTANCE. Nous sommes des Résistants et l'heure est venue de se comporter comme tels. La journée va être décisive pour l'avenir de nos retraites, si de nombreuses AG se tiennent et reconduisent la grève, ce sera positif pour entraîner les syndicats et les camarades désorientés par les prises de position peu combatives de nos dirigeants de la CGT. Les syndicats CGT, fers de lance dans les luttes ne peuvent attendre la venue d'un messie providentiel. La défense de nos retraites et de l'ensemble de nos acquis sociaux, la conquête d'autres acquis, ne peuvent attendre. "Forte du succès de la mobilisation interprofessionnelle de ce jour, la CGT proposera "demain à l’intersyndicale un programme d’initiatives pour les prochaines semaines contribuant à ancrer et à élargir la mobilisation dès les prochains jours. La CGT appelle les salariés de l’ensemble des professions à rester mobilisés et unis, à prendre des initiatives dans leurs entreprises, services et administrations et à renforcer le syndicat CGT." Les travailleurs et l'ensemble des masses laborieuses, ne peuvent se rallier à ce discours très modéré qui ne ressemble pas à celui que devrait être celui de la CGT. Ce discours pue la trahison à plein nez. C'est d'ailleurs pour ces raisons que j'ai mis en exergue, l'un après l'autre les communiqués de la fédération des cheminots et de la confédération pour que les choses soient évidentes pour les lecteurs qui auraient encore des doutes quant à la "pureté" extra syndicale des dirigeants syndicaux. Je suis de ceux qui n'abdiquent jamais et je pense qu'il faut se ressaisir. Nous savons depuis longtemps que les dirigeants syndicaux qui sont tous des permanents, ne se battent pas sur des positions de classe mais pour leurs propres intérêts. Nous sommes aussi très mal lotis dans le Nord et dans la Marne où nous avons des UD réformistes. Ce qui tue le syndicalisme, ce sont les permanents qui s'accrochent à leurs places comme la vérole sur le bas clergé. De nombreuses AG vont se tenir. Nos retraites vont se jouer lors de ses AG. Je pense qu'il est dans notre intérêt à tous d'immédiatement bloquer tous les axes névralgiques du pays afin de le paralyser. C'est le seul moyen que nous, peuple de France, avons pour stopper ce gouvernement au service unique du MEDEF et des nantis de ce pays. Bien que nous sachions que la grève reconductible ne se décrète pas, il est évident que les déclarations des dirigeants de la confédération CGT et pas seulement à ce niveau, ne visent pas à développer le niveau des luttes que nécessitent pourtant les enjeux que sont nos acquis sociaux, et nos libertés remises en cause par ce gouvernement pétainiste. Nous savons également que la confédération CGT ne peut pas ne pas tenir compte de la massive expression populaire émise hier dans les rues du pays. Nous ne pouvons pas laisser nos responsables syndicaux de la CGT s'engager sur le chemin tortueux de la trahison car leurs hésitations, leur "langue de bois", laissent entrevoir la pire des félonies. Jacques Tourtaux Militant retraité cheminot CGT
Edité le 09-09-2010 à 13:21:20 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| | Posté le 09-09-2010 à 14:31:45
| J'ai rien contre ce petit vieux qui m'a l'air très sympathique, mais à un moment donné faut sortir du petit monde merveilleux du syndicalisme de classe et revenir dans la vraie vie. La position des Thibault, Chereque, Coupé etc... n'est que l'expression de la majorité dans ces syndicats. Que cette majorité soit réformiste consciemment ou qu'elle ait le cerveau bouffé par le JT, les journaux, ou le discours des buros ne change rien au fait que ce que réclament nombre de syndicalistes de classe est déjà à l'oeuvre dans leurs syndicats: la position du BN est majoritaire au sein de la base, et Thibault respecte la démocratie syndicale en poursuivant la démarche unitaire des journées isolées. Certains s'enflamment dans des AG où le syndicalisme de lutte (lutte "de classe" en revanche faut pas exagérer non plus) l'emporte face au réformisme, mais pour 1 de ces AG, combien d'AG (notamment dans la fonction publique) où 90% est en accord avec la direction, et où tout position contradictoire est considérée comme provocatrice, gauchiste etc... ? Et si les syndicalistes de classe sont si nombreux, pourquoi ne se regroupent-ils pas, au moins localement, non pas pour recréer un nouveau syndicat, mais pour lancer une dynamique en montant des comités? |
| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 09-09-2010 à 15:38:29
| Parce que sous le sigle "syndicalisme de classe" se regroupe des tendances aussi diverses et variées que des groupes trotskystes, des syndicalistes révolutionnaires, des anciens révisos. Leur syndicalisme de classe n'est que la copie du réformisme ancien, plus "radicale". Les SR ne sont qu'une très palle copie de ce qu'ont été leurs prédécesseurs au début de ce siècle. Syndicalisme de lutte de classe veut dire aujourd'hui syndicalisme d'opposition contrôlé par une partie de la petite aristocratie ouvrière, celle des délégués d'entreprises déjà bien mandatés un peu partout en commissions paritaires et sans garde fou politique de ces formes de représentations n'émanant pas systématiquement de la base. C'est aussi la représentation radicalisé de la petite bourgeoisie salariale noyauté par les trotskystes, la sociale démocratie etc. D'ailleurs tout ce petit monde n'arrive pas à s'entendre, l'histoire de feu le forum syndicalisme de classe en est la preuve. Qu'il s'y trouve de bonne volontés, c'est sur, mais volontaire jusqu'où ? Combien rendront leur mandat si l'histoire l'imposait ? Seul la base peut secouer l'arbre institutionnel, pour réveiller les uns et faire tomber les autres ... et découvrir de nouveaux délégués ouvriers sans attaches légalistes où prêt à les abandonner, parés pour en découdre sur le lieu de travail et dans la rue. J'ai déjà posé la question en réunion syndicale et les copains m'ont répondu "faut pas exagéré, notre présence à la cram, aux prud'hommes, à la sécu ... est importante, ca nous donne des infos sur certains patrons pourris, de faire fermer des chantiers dangereux ..." Le réformisme ordinaire a pénétré profondément l'esprit de bons camarades formés par l'action syndicale moderne que les permanents nous offre quant on entre en syndicalisme ...
Edité le 09-09-2010 à 15:39:34 par sti |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 09-09-2010 à 17:18:57
| « Ce petit vieux bien sympathique » comme disait le camarade Oppong Et bien il est membre fondateur du regroupement des ultra chauvins du syndicalisme dit de lutte de classe ( Front syndical de classe) hé oui ! si jeune et déjà idéologiquement plus que compromis voir article de l’OC ici Organisation qui comble de l’ironie n’offre pas d’autre perspective dans le dossier des retraites que d’en demander le retrait pur est simple. comme FO * Alors dans un autre poste quelque part Le camarade Oppong demandait combien de temps allait durer cette arnaque (comme dirait l’illustre comique a propos du temps que met le fut d’un canon pour refroidir) encore un certain temps. Les AG pourraient encore accouchées de superbes motions demandant une radicalisation du mouvement que ça ne changerait pas grand-chose et là-dessus je suis d’accord avec le « petit vieux sympathique » la grève reconductible cela ne se décrète pas, en m’empressant de rajouter d’autant moins que les véritables aspirations de notre classe qui feraient qu’elle n’aie pas l’impression de lutter pour les autres sont absente de tout débat, etc. etc. ect. Le CA de l'association "Front Syndical de Classe", élu à l'unanimité le 27 juin, est composé de : Bendris Ali, CGT-E Dalkia , 75 Collet Marcel, CGT, 53 Cukierman Maurice, FSU, 75 Di Mino Giovanni, FSU, 13 Djament Aurélien, CGT, 44 Flament Vincent, FSU, 59 Foucambert Benoit, FSU, 81 Gautier Danielle, CGT, 63 Guduk Sylvie, FSU, 81 Lacroix-Riz Annie, FSU, 75 Nalewajek Philippe, CGT 59 Omer Jacky, CGT, 92 Parquet Bernard, CGT, 94 Pottiez Guy, CGT 59 Rodriguez Gilbert, CGT, 92 Silvain Roger, CGT, 92 Six Gérard, CGT renault Douai, 59 Tourtaux Jacques, CGT, 51 Vuylstecker Joël, FSU 59 * voir sur leur site leur communiqué du 4 septembre…
Edité le 09-09-2010 à 17:52:25 par gorki |
| | Posté le 09-09-2010 à 17:51:03
| Pas d'inquiétude les gars ça ne m'avait pas échappé à l'époque D'ailleurs ce n'est pas le seul nom connu de la liste... Rappelons par ailleurs que le FSC est sur la même ligne que PAME, le syndicat du KKE, principal moteur de la FSM. Mes derniers posts étaient teintés d'ironie, parce qu'à force d'entendre et de lire systématiquement les mêmes litanies non suivies d'actions concrètes, on peut être amené à se poser quelques questions assez basiques... J'en ai d'ailleurs remis une couche sur le même thème sur le blog d'ouvalacgt, suite à un commentaire sur le communiqué de la cgt goodyear. |
| Komintern | C'est la lutte finale | Grand classique (ou très bavard) | | 501 messages postés |
| Posté le 09-09-2010 à 17:52:37
| Tiens dans les "permanents" de ce front je retrouve une vieille connaissance... "Le CA de l'association "Front Syndical de Classe", élu à l'unanimité le 27 juin, est composé de : Bendris Ali, CGT-E Dalkia , 75 Collet Marcel, CGT, 53 Cukierman Maurice, FSU, 75 Di Mino Giovanni, FSU, 13 Djament Aurélien, CGT, 44 Flament Vincent, FSU, 59 Foucambert Benoit, FSU, 81 Gautier Danielle, CGT, 63 Guduk Sylvie, FSU, 81 Lacroix-Riz Annie, FSU, 75 Nalewajek Philippe, CGT 59 Omer Jacky, CGT, 92 Parquet Bernard, CGT, 94 Pottiez Guy, CGT 59 Rodriguez Gilbert, CGT, 92 Silvain Roger, CGT, 92 Six Gérard, CGT renault Douai, 59 Tourtaux Jacques, CGT, 51 Vuylstecker Joël, FSU 59 Celui là ancien administratif de la fac de nanterre est un réviso conscient grand pourfendeur de gauchiste et grand manipulateur des luttes de sans papiers... Une belle ordure... Front syndical de classe vous dites? D'accord mais de laquelle?
-------------------- Vive le drapeau victorieux de Marx, Engels, Lénine et Staline. Vive le communisme |
| | Posté le 09-09-2010 à 18:13:34
| Je crois qu'on pourrait tous les passer en revue... Le PCMLM avait déjà habillé pour l'hiver Roger Silvain, on y trouve aussi Cukierman, dirigeant réviso de l'URCF... C'est un peu l'équivalent syndical de la Coordination Communiste des années 90. |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 10-09-2010 à 11:08:46
| oppong a écrit :
Je crois qu'on pourrait tous les passer en revue... Le PCMLM avait déjà habillé pour l'hiver Roger Silvain, on y trouve aussi Cukierman, dirigeant réviso de l'URCF... C'est un peu l'équivalent syndical de la Coordination Communiste des années 90. |
Aussi la petite bourgeoisie a les icônes de la lutte de classe massue qu'elle peut ! « personne ne peut lui denier » le droit d’agir à l’avènement de ses nouvelles Jérusalem… c’est quant elle prétend nous imposer ses nouveaux prédicateurs que ça devient pénible, après tu es bons pour un moment à participer à tout les schismes et autres conclaves de réconciliation suivi de grandes processions de 24 h Justement a propos de « saintes écritures » ! Souvent ici dans nos discussions, la nécessité de tirer les bilans pour y voir clair à été soulevé. Il est vrai, comme Sti le soulignait à propos du front syndical, que tous les protagonistes qui s’échinent dans des nouvelles expériences de rassemblement sur les bases de plus de radicalité dans les luttes ne se bousculent pas au portillon pour la petite causerie finale habituelle. Qu’importe les échecs, tant que l’on est pas obligé d'aller s'en expliquer devant ce public que l’on voulait éclairer, mais demeurant toujours absent. Il n’y à pas si longtemps encore « toute » l’extrême gauche, s’est prise de passion pour un événement qui devait éclairer d’un jour nouveau toutes les vicissitudes du « combat contre le réformisme ». Pas une tête ne devait dépasser, comme le petit cheval blanc de la chanson, tous derrière et lui devant pour aller vers de rouges pâturages… je veux parler de la candidature de J-P Delannoy contre celle de Thibaut à la tête de la « conf » comme disent les intimes. Malgré tout, quelques questions n’ont pas manquées de fuser, comme celle par exemple : de quelle avenir à donner a cette démarche qualifier de lutte de classe, * mais au final la question centrale qui revenait le plus était : « devait on resté rassemblé en une opposition de lutte de classe et de masse au sein de la CGT ou alors construire une nouvelle organisation ? » Depuis, un étrange silence révélateur est retombé, chacun s’en est allé se perdre dans les méandres de la lutte des classes, (heu pardon ! de la compréhension du concept de lutte des classes) dans l’espoir d’un nouveau moment où il apercevront la chaleureuse lumière d’un nouveau messie ; celle de l’ancien entre-temps s’étant quelque peu ternie aux regards différends de ses différents adorateurs. Alors, à tout hasard, si quelqu’un avait des nouvelles de la cour des miracles, où une opinion sur le sujet, je suis preneur. * antagonique pour les uns non antagonique pour les autres, les spécialistes de la juste résolution des contradictions au sien du peuple ayant certainement aussi leur avis à donner là-dessus.
Edité le 10-09-2010 à 17:28:23 par gorki
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| | Posté le 12-09-2010 à 05:34:51
| Oyez oyez Le front syndical de classe, participant à l'Arc républicain de Progrès à titre d'observateur (NDLR: moi aussi j'observe, mais de plus loin, de beaucoup plus loin même...) a le plaisir de vous annoncer la sortie du 1er numéro de votre nouveau périodique gaulliste "Le Patriote républicain" http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/32/46/53/LE-PATRIOTE-REPUBLICAIN-1.pdf Disponible au stand PRCF de la Fête de l'Huma |
| Komintern | C'est la lutte finale | Grand classique (ou très bavard) | | 501 messages postés |
| Posté le 12-09-2010 à 11:25:01
| Ils ont touché le fond et ils creusent encore... En fait c'est pas front syndical, c'est front national... Oser sortir ça et se dire communiste c'est à
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| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 12-09-2010 à 18:42:44
| La vraie question camarades ! C'est, avaient-ils un autre destin que ce glissement aux origines idéologiquement programmées ? Je rappel ici que nous avons été les premiers avec le PCMLM à démontrer le caractère chauvin de tous ces regroupements alors que tant d'autres marquaient la collusion de pensée avec eux et ce principalement pendant la campagne pour le oui ou le non à la nouvelle la constitution Européenne de 2005. Toute cette chienlit d'ultra-chauvins et autres rabatteurs nationalistes déguisés en lutteurs de classe, sont les ennemis des travailleurs , quant bien même elle réussirait à entraîner derrière elle d’authentiques prolétaires. Juste un dernier petit mot si vous me l’accordez ! Pour revenir à la position de la CGT Goodyear L’article d’où va la CGT * titrait : « Pour les retraites comme avec les sans-papiers, les syndicalistes de classe doivent gagner leur indépendance ! » Aussi comble du paradoxe quant des syndicalistes ouvriers montrent la voie à suivre, même si ce n’est que sur la forme des luttes, il leur est reproché de suite de ne pas proposer d’alternative :
ou va la CGT a écrit :
En ce sens, l'essentiel n'est pas tant de savoir si on "participe ou pas" aux journées d'action, c'est de savoir ce qu'on y fait. Quand les camarades de Goodyear refusent de participer à la journée du 7 au prétexte du caractère bidon des journées à répétition, ils ont raison dans l'analyse immédiate, mais sont réduits à l'impuissance faute d'alternative, et donc à laisser le champ libre aux réformistes qu'ils dénoncent justement ! |
Chacun aura remarqué toute la subtilité que renferme la formule : « l'essentiel n'est pas tant de savoir si on "participe ou pas" aux journées d'action, c'est de savoir ce qu'on y fait. » genre, c’est pas par ce que je n’ai pas de selle que je n’enfourcherai pas cette monture… Alors sans prétention, éclairons « nos lutteurs de classe et masse ». - Premièrement cette réponse il la partage avec les dirigeants réformistes qui la formule autrement en affirmant leurs organisations démocratiques où tout ceux qui le désirs peuvent participer aux actions entreprises dans la sensibilité des opinions. - Deuxièmement les organisations syndicales ont toujours su s’accommoder de leurs oppositions internes, jouant les mouches du coche, tant que celles-ci font œuvre utile de faire recoller « les brebis égarées aux troupeaux ». - Et que leur semblant d’initiative celle de la participation en différence, ce n’est déjà plus une alternative mais une attitude qui a déjà une histoire et qui a fait choux blanc, conduisant simplement à redorer le blason de la CGT et contribuer au défaitisme ambiant. * « A ma grande surprise » Ou va la CGT a publié mon commentaire sur cette article. Faut dire aussi qu’après l’intervention d’un membre de l’OCI. « ça devenait compliqué de faire autrement » voir ici
Edité le 12-09-2010 à 20:05:52 par gorki
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| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 13-09-2010 à 13:37:19
| xuan a écrit :
« Quand les camarades de Goodyear refusent de participer à la journée du 7 au prétexte du caractère bidon des journées à répétition, ils ont raison dans l'analyse immédiate, mais sont réduits à l'impuissance faute d'alternative"...Ils ne sont pas seuls à être réduits à l'impuissance. Malheureusement, tous les manifestants du 7 sont réduits à l'impuissance par des dirigeants syndicaux qui font semblant d’être unis comme ils font semblant de défendre les revendications de la classe ouvrière. » |
Ou va la CGT a écrit :
« Mais du coup, pour le 23, les camarades de Goodyear appellent cette fois à faire grève et à bloquer, non plus la ZI Amiens Nord (comme auparavant), mais leur seule entreprise... C'est à dire qu'ils font machine arrière, et encore plus en arrière puisqu'ils se replient sur l'entreprise. C'est bien dommage, et c'est (nous le sommes d'accord) le fruit de la politique réformiste dont il faut se débarrasser ! Pour revenir à l'impuissance et à l'initiative, c'est bien (comme le dit oppong d'ailleurs), dans les AG interpro qu'il faut intervenir. Le problème étant qu'il n'y en a pour l'instant pas des masses et que ce sont surtout des enseignants. » |
Comme vous pouvez l’observer avec les deux commentaires ci-dessus (le premier du CD Xuan, le second du Web master du site) le débat sur la conduite à tenir à propos des journées d’action continue sur le blog d’où-va la CGT. Y étant longtemps considéré persona non grata, j’ai pu néanmoins hier y déposer un commentaire sans subir la censure. J’en ai par ailleurs déposé un autre aujourd’hui j’attends de voir si il va être retenu. * Mais dans ce débat, il y a quelque chose « qui me dépasse » en quoi est condamnable l’attitude du syndicat CGT Goodyear d’Amiens ??? car enfin, par delà toutes les meilleurs raisons qui voudraient que l’on s’interroge, même de façon critique sur leur démarche ; quelqu’un peut-il me répondre ! Qu’est-ce qui reste le plus efficace du point de vue des luttes, (et cela même si leur mouvement n’est pas accompagné d’une volonté de reconduite) les promenades sur parcours balisés, de tout point de vue, ou l’organisation de la grève directement sur le tas, bloquant la production… ??? je suggère de penser que ce n’est pas trop de ce coté là qu’il faut aller chercher la réponse… Je vous donne un indice... Il est certain qu’une classe ouvrière qui agi de façon autonome, nécessairement, prends à contre pied toutes les stratégies de conquêtes des positions à l’intérieur des syndicats, s’agissant ici de la CGT… * « Les camarades de Goodyear réduit à l’impuissance ? Ce n’est pas du tout mon avis ! Poussés à des replis tactiques et de plus en plus vers leur lieu d’exploitation ce n’est que logique ils y sont chez eux loin de toutes les sollicitations qui voudrait les voir servir de marche pied aux ambitions politiques,syndicales « les plus nobles » comme les moins avouables. Ce repli sur la classe à l’endroit de ses souffrances et une bonne et non une mauvaise chose, « quelque qu’en soit le contenu » .Contrairement à ce qui a été dis ici, il faudrait au contraire que cette attitude se multiplie pour passer ensuite à l’étape de se fédérer en un mouvement impétueux de toute la classe sur la base des intérêts qui lui sont propres, et ne plus être placée à la remorque des autres couches du salariat et de leurs revendications spécifiques. C’est par exemple la revendication du maintien de la retraite à 60 ans avec les 37 ½ annuités de cotisation ; revendication qui pourrais tout au plus concerner dans notre classe qu’une très infime minorité de personne ayant pu avoir une carrière longue. »
Edité le 14-09-2010 à 07:51:07 par gorki |
| Komintern | C'est la lutte finale | Grand classique (ou très bavard) | | 501 messages postés |
| Posté le 15-09-2010 à 12:21:46
| Je viens de lire l'article "on fait quoi maintenant" sur le blog "ou va la cgt". lien:http://ouvalacgt.over-blog.com/article-retraites-alors-on-fait-quoi-maintenant-56970960-comments.html#anchorComment Sans rentrer dans le fond, l'honneteté intellectuelle oblige quand même à rectifier le point sur les propositions de mots d'ordre de VP. Comme il a déjà été dit nous ne sommes pas amnésiques et les mots d'ordre de VP en 2007 c'était bien 37,5 et 60 ans pour tous... Et à l'époque Avant Garde était bien seule à mettre en avant les revendications réellement unificatrice de notre classe et des masses laborieuses! Et il ne faudrait pas oublier quand même que les revendications économiques même sur des bases de classe claires restent des revendications réformistes par essence, la radicalité économique et les appels à la grève générale ne font pas la pratique et la politique révolutionnaire sauf à avoir des conceptions anarcho-syndicalistes...
-------------------- Vive le drapeau victorieux de Marx, Engels, Lénine et Staline. Vive le communisme |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 16-09-2010 à 12:46:17
| Qui a dit que « l’histoire ne se répétait pas », en janvier 2009 dans une « quasi situation analogue » AG publiait ceci… ici En droite ligne de ce qui se produisait déjà avant cette époque, malgré les leçons qui auraient du être tirées, de façon collective ou individuelle, c’est toujours les mêmes scénarios de lutte qui se mettent en place, les mêmes discours attachés à la volonté de faire bouger les choses que l’on entend, les « mêmes » troupes qui se mettent en branle formant des cortèges funèbres pour les enterrements des « acquis sociaux ». Ainsi, sur ce chemin pavé des meilleures intentions nous ne rencontrons plus que des cruelles désillusions et autres désenchantements liées aux tentatives des uns et des autres affichant leur volonté d’agir pour qu’il en soit autrement dans des postures plus où moins en différence. Résultat des courses, comme il le semblerait, impossible donc d’échapper à ce funeste destin où le tendeur de banderole, le porteur de drapeau, en fin de manif, repli tout son matériel avec la fierté du devoir accompli mais aussi l’esprit encombré de l’embarras de savoir si cela a servi à grand-chose. Constat facile à dresser se diront certain. Mais pas si sur, sinon ne se présenterait pas les raisons de le dresser ! Constat partisan diront d’autres, et là ils ne seraient pas loin d’atteindre la vérité, et à cela deux raisons essentielles. La première, qui veut que l’appartenance à telle ou telle classe implique immanquablement de vivre ses ressentiments de façon différentes, entraînant la production d’analyses liées aux conditions concrètes du vécu de la lutte. On ne combat pas de la même manière ni forcément pour des objectifs identiques quant on est ouvrier d’une petite ou d’une grande entreprise, ou un employé, un cadres de la fonction public et autres catégories du salariat échappant au processus directe de la production ; cela quant bien même, si certains s’échinent à nous vendre le contraire en une "moyenne", sur le papier, d'un ensemble de conditions de vie et de travail tout cela dans le but de nous conditionner à l’idée de l’existence d'une classe unique de salariés défendant les mêmes intérêts. La seconde, c’est qu’il n’aura échappé à « personne » * que l’ensemble des troupes participants aux mascarades des « ripostes » syndicales, face à la volonté du pouvoir de spolier encore plus les travailleurs, se constituent principalement des couches sociales en moindres souffrances et de quelques fractions de la classe ouvrière, (ces dernières souvent venues dans les cortèges exprimer des choses différentes). Complémentairement, il nous faut bien admettre aussi que la pensée générale ambiante qui domine l’ensemble des expressions écrites et scandées de leur légitimes colères, demeure celle du réformisme en quasi état de monopole aujourd’hui, et plus difficile à cerner quant elles sont portées par des regroupements affichant un anti-capitalisme de façade. Quels sont les enseignements essentiels à tirer de cette situation ? Bien le premier, c’est que dans ces conditions d’encerclement organisationnel et idéologique, la pensée ouvrière d’avant-garde à nécessairement du mal à trouvé son chemin, mais surtout que les éléments qui en sont porteur peine à se rassembler – Que souvent l’erreur commise par ceux influencés de la pensée réformiste, les faisant sombrer dans le défaitisme (parmi eux nombre de militants syndicaux ouvriers sincèrement attachés à servir la classe) c’est de ne pas saisir que dans ces conditions de domination sans partage de l’idéologie du réformisme dans le salariat, seule une poignée d’ouvrier parviennent à se projeter plus en avant dans la compréhension efficace d’un certain nombre de phénomène sociaux et ce malgré l’adversité d’avoir face à eux ceux qui pensent très majoritairement, en se condamnant à l’immobilisme, qu’être placé à l’avant-garde c’est se faire les porte-voix du point de vue moyen des masses. Voila le débat qui doit alimenter la réflexion des ouvriers politiquement avertis en recherche d’émancipation des tutelles de toutes sortes et décidés à s’unir. * et pas même à la clique de politicien bourgeois au pouvoir qui du coup s’autorise d’agir à sa guise se riant des pantomimes habituelles d’une opposition parlementaire jouant les outragée, (ce qui s’est produit encore hier dans les débats au parlement).
Edité le 16-09-2010 à 13:07:49 par gorki |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 16-09-2010 à 19:29:14
| « l’ensemble des troupes participants aux mascarades des « ripostes » syndicales, face à la volonté du pouvoir de spolier encore plus les travailleurs, se constituent principalement des couches sociales en moindres souffrances » C’est malheureusement exact, et l’allure inoffensive de ces cortèges en est la conséquence la plus visible, avec des sonos assourdissantes débitant des fadaises et un folklore davantage destiné à rassurer le bourgeois et amuser les badauds qu’à exprimer une quelconque détermination. Il est certain que les plus exploités n’y trouvent plus leur place alors qu’ils devraient marcher en tête des manifestations et manifester leur colère. La priorité devrait être de mettre en avant leurs propres revendications, qui n’ont rien de corporatiste, mais représentent les intérêts du plus grand nombre. Par exemple la revendication des augmentations de salaire uniformes ou au pourcentage a été une pomme de discorde pendant des années. Les augmentations au pourcentage – défendues mordicus par le parti révisionniste - favorisaient l’aristocratie ouvrière et plus encore l’encadrement, c’est-à-dire les non grévistes. Cela dit les plus exploités sont aussi les plus précaires et la précarité est un frein à l’organisation.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 16-09-2010 à 22:44:26
| En parlant des revendications, il me revient la 5e proposition de la CGT : " 5. Au bout du compte, les salariés pourraient consentir une hausse de leurs cotisations pour permettre l’équilibre des régimes et sécuriser le droit à la retraite pour tous". On comprends que le malaise soit grand et qu'on puise lire ici ou là : Le N° 1072 du Travailleur du Pas-de-Calais...annonce une perte des effectifs de la CGT de l'ordre de 2 000 membres sur le Pas-de-Calais et de 504 rien que sur la ville de Calais
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