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|  Posté le 19-06-2025 à 16:40:08   
| | Xi Jinping affirme que le cessez-le-feu est une priorité urgente pour régler le conflit au Moyen-Orient
Par Xinhua
Publié le 19 juin 2025 à 19h38
https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336521.shtml
Le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi que le cessez-le-feu était une priorité absolue pour régler le conflit au Moyen-Orient, et que le recours à la force n'était pas la solution appropriée aux différends internationaux.
Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine au sujet de la situation au Moyen-Orient, il a exhorté les parties en conflit, en particulier Israël, à cesser le feu au plus vite.
Le président chinois a déclaré que la protection des civils était la priorité absolue dans le contexte des tensions irano-israéliennes, appelant les parties en conflit à respecter strictement le droit international et à éviter résolument de nuire aux civils innocents.
Le dialogue et la négociation sont la solution fondamentale, a-t-il affirmé, appelant la communauté internationale, en particulier les grands pays qui ont une influence particulière sur les parties au conflit, à s'efforcer d'apaiser la situation.
La Chine est prête à continuer de renforcer la communication et la coordination avec toutes les parties, à unir leurs efforts et à défendre la justice, afin de jouer un rôle constructif dans le rétablissement de la paix au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.
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| Posté le 19-06-2025 à 20:21:13
| Sur global times : quel est le principal responsable dans le conflit ?
https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336550.shtml
Xi et Poutine discutent de la situation au Moyen-Orient au téléphone
ParLiu Xinet Li Yawei
Publié le 19 juin 2025 à 22h31
Un policier israélien se tient au milieu des débris près de voitures endommagées sur le site d'une frappe de missile iranienne dans un quartier résidentiel de Ramat Gan, dans le centre d'Israël, le 19 juin 2025. Photo : VCG
Le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi que le cessez-le-feu était une priorité urgente pour régler le conflit au Moyen-Orient, et que le recours à la force n'était pas la bonne solution aux différends internationaux, selon l'agence de presse Xinhua.
Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, au sujet de la situation au Moyen-Orient, Xi Jinping a exhorté les parties en conflit, en particulier Israël, à cesser le feu dès que possible.
Le président chinois a déclaré que la protection de la sécurité des civils était la priorité absolue dans le contexte des tensions irano-israéliennes, appelant les parties en conflit à respecter strictement le droit international et à éviter résolument de nuire aux civils innocents.
Le dialogue et la négociation sont les solutions fondamentales, a déclaré Xi Jinping, ajoutant que la communication et le dialogue sont les bons moyens de parvenir à une paix durable.
Les efforts de paix de la communauté internationale sont indispensables, a déclaré Xi Jinping, ajoutant que sans stabilité au Moyen-Orient, il ne peut guère y avoir de paix dans le monde.
Le conflit entre Israël et l'Iran a entraîné une escalade soudaine des tensions au Moyen-Orient et a gravement affecté la sécurité mondiale, a noté Xi Jinping.
Poutine, pour sa part, a exposé le point de vue de la Russie sur la situation actuelle au Moyen-Orient, affirmant que l'attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes était extrêmement dangereuse. L'escalade du conflit n'est dans l'intérêt de personne, a-t-il déclaré, soulignant que la question du nucléaire iranien devait être résolue par le dialogue et la négociation.
Il a également déclaré que les deux parties au conflit devaient garantir la sécurité des citoyens des pays tiers, ajoutant qu'avec l'évolution rapide de la situation, la Russie était prête à maintenir une communication étroite avec la Chine et à déployer des efforts conjoints pour apaiser la situation, afin de préserver la paix et la stabilité régionales.
L'entretien téléphonique entre Xi et Poutine intervient alors que le conflit irano-israélien atteint un tournant critique. Leur communication directe souligne un effort conjoint en faveur de la désescalade, faisant écho aux préoccupations communes de la communauté internationale, a déclaré jeudi au Global Times Liu Zhongmin, professeur à l'Institut d'études du Moyen-Orient de l'Université d'études internationales de Shanghai.
Bien que le conflit dépende en fin de compte des actions des États-Unis, d'Israël et de l'Iran, la Chine et la Russie – bien que n'étant pas parties au conflit – œuvrent à la désescalade. La Chine et la Russie ont toutes deux exprimé leur engagement commun à apaiser les tensions au Moyen-Orient, même si des progrès significatifs nécessiteront des efforts internationaux plus larges, a déclaré Liu.
L'expert a noté que les appels au dialogue se multiplient. « En fin de compte, les négociations pourraient rester la voie la plus viable », a déclaré Liu.
Face à la montée des tensions, de nombreux pays ont œuvré au retrait de leurs citoyens d'Israël et d'Iran, selon plusieurs médias.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a déclaré jeudi que jusqu'à présent, le ministère chinois des Affaires étrangères et les ambassades et consulats chinois en Iran, en Israël et dans d'autres pays voisins ont organisé et coordonné l'évacuation de plus de 1 600 ressortissants chinois d'Iran vers des lieux sûrs, et de plusieurs centaines de ressortissants chinois d'Israël.
Situation urgente
Les frappes de représailles entre Israël et l'Iran se sont poursuivies jeudi. Au moins un des 20 missiles balistiques lancés par l'Iran sur Israël jeudi contenait une « ogive de bombe à fragmentation », rapporte le Times of Israel, citant le commandement du front intérieur de l'armée israélienne.
Pendant ce temps, l'armée israélienne a déclaré que ses avions de chasse ont attaqué des dizaines de sites à travers l'Iran pendant la nuit, y compris le réacteur nucléaire à eau lourde d'Arak.
L'intervention des amis américains d'Israël et leurs propos témoignent de la faiblesse et de l'incapacité d'Israël, a déclaré le guide suprême iranien, Ali Khamenei, dans un message publié sur X.
« Je voudrais dire à notre chère nation que si l'ennemi sent que vous le craignez, il ne vous lâchera pas. Continuez à vous comporter comme vous l'avez fait jusqu'à présent ; continuez à le faire avec force », a écrit Khamenei.
Le ministre israélien de la Défense a déclaré aujourd'hui que « l'élimination » de l'ayatollah Ali Khamenei était l'un des objectifs de sa guerre contre l'Iran, a rapporté Al Jazeera.
Ces deux derniers jours, l'étude de l'implication du président américain Donald Trump dans le conflit israélo-iranien a largement retenu l'attention des médias. Un article de Bloomberg publié jeudi affirmait que de hauts responsables américains se préparaient à une éventuelle frappe contre l'Iran dans les prochains jours. La situation évolue encore et pourrait changer. Certains ont évoqué la possibilité d'une frappe ce week-end.
Trump a déclaré mercredi aux journalistes à la Maison Blanche qu'il avait des « idées sur la marche à suivre » et qu'il préférait prendre la « décision finale une seconde avant la date prévue », car la situation au Moyen-Orient est instable.
Niu Xinchun, directeur exécutif de l'Institut de recherche sino-arabe de l'Université du Ningxia, a déclaré au Global Times que ces derniers jours, les États-Unis ont déployé d'importantes forces au Moyen-Orient : porte-avions, bombardiers et avions ravitailleurs sont désormais en place. « Si Washington qualifie cette action de défensive en réponse aux menaces iraniennes contre les bases américaines, le passage de la défense à l'offensive pourrait facilement se produire », a déclaré Niu.
Cependant, toute frappe américaine déclencherait presque certainement des représailles iraniennes contre les bases américaines ou le détroit d'Ormuz – un scénario que Washington espère éviter. Pour l'instant, les États-Unis évaluent la réponse de l'Iran et les conséquences potentielles d'une éventuelle action, a ajouté Niu.
Il est incertain que les États-Unis restent en dehors de la guerre. Bien que Washington affirme ne pas être impliqué, son soutien militaire, ses interceptions de missiles et son assistance en matière de renseignement à Israël l'ont déjà entraîné en partie dans le conflit. La pleine implication des États-Unis dépendra de l'évolution de la situation et de leurs intérêts stratégiques, a déclaré au Global Times Tian Wenlin, chercheur aux Instituts chinois des relations internationales contemporaines.
Les messages contradictoires de Trump sur le conflit Iran-Israël ont également suscité des inquiétudes aux États-Unis. D'éminents sénateurs démocrates américains exigent que Trump présente une stratégie pour traiter avec l'Iran, affirmant que l'administration a laissé le Congrès dans l'ignorance alors qu'il envisage une implication militaire directe des États-Unis dans la campagne israélienne contre Téhéran, selon Politico. Ce rapport souligne également que l'escalade du conflit pourrait dégénérer en guerre régionale et mettre en danger des milliers de soldats américains au Moyen-Orient.
Les États-Unis et Israël opèrent en formation coordonnée de front et d'arrière-garde : Israël mène une action militaire directe en première ligne, tandis que les États-Unis offrent soutien et conseils stratégiques en coulisses. Cette répartition claire des rôles permet à Washington de poursuivre ses objectifs au Moyen-Orient sans exposition directe. « Cependant, cette approche exacerbe les tensions régionales et complique encore davantage les perspectives de résolution du conflit », a déclaré Tian.
L'expert a ajouté que le soutien américain a encouragé les actions militaires d'Israël, tout en augmentant la pression sur l'Iran. Ce déséquilibre des forces fragilise encore davantage la dynamique du conflit et aggrave l'instabilité régionale.
Edité le 19-06-2025 à 21:20:44 par Xuan
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| Posté le 19-06-2025 à 22:22:37
| ...si tu t'en bats le cocotier ce n'est pas la peine de poster sur ce conflit. Xuan
Edité le 19-06-2025 à 23:03:39 par Xuan
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| Posté le 19-06-2025 à 22:58:29
| | Parti Tudeh d’Iran — Parti communiste d’Israël : Arrêtez les massacres ! Arrêtez la guerre maintenant !
19 juin 2025
https://histoireetsociete.com/2025/06/19/parti-tudeh-diran-parti-communiste-disrael-arretez-les-massacres-arretez-la-guerre-maintenant/
Nous relayons cette déclaration commune des deux partis communistes d’Iran et d’Israël. Elle dit bien ce que représente d’humanisme véritable le communisme alors même que les communistes n’ont jamais craint les luttes les plus dures contre les exploiteurs et les fauteurs de guerre qui appartiennent à la même catégorie, celle de l’impérialisme et ses vassaux à l’œuvre aujourd’hui. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Communiqué commun du Parti communiste d’Israël et du Parti Tudeh d’Iran.
Traduction Nico Maury
Le Parti Tudeh d’Iran et le Parti communiste d’Israël condamnent fermement l’agression israélienne permanente dans la région, ainsi que sa dernière attaque contre l’Iran, qui constitue une violation directe du droit international. Nous exigeons l’arrêt immédiat de toute action militaire, causant de lourdes pertes civiles des deux côtés.
Les crimes commis par le gouvernement réactionnaire de droite de Benyamin Nétanyahou à Gaza et en Cisjordanie, avec le soutien de l’impérialisme américain, du Royaume-Uni et de ses alliés au sein de l’UE, ont non seulement causé la mort de plus de 55.000 Palestiniens et la mort de plus de 18.000 enfants, mais ont également donné le feu vert au gouvernement israélien pour de nouvelles agressions contre les pays de la région, dans le but de redessiner la carte du Moyen-Orient conformément aux objectifs stratégiques de l’impérialisme américain.
Ce gouvernement a été accusé à juste titre de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale.
Alors que nous assistons à la guerre et à la destruction en Iran et en Israël, nous mettons aussi en garde contre l’exploitation de la situation pour intensifier et perpétuer les souffrances inhumaines et l’oppression du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie occupée. Nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour éviter de nouvelles catastrophes pour le peuple palestinien et les peuples de la région.
Reconnaissons un État palestinien maintenant ! Mettons fin au génocide à Gaza. Seuls l’impérialisme, ses forces alliées, les réactionnaires et la dictature au pouvoir tirent profit des tensions et de la guerre.
Israël et les États-Unis – après l’Irak, la Libye et la Syrie – sont désormais déterminés à saper la souveraineté iranienne et ne s’arrêteront pas tant que tous les régimes de la région ne seront pas contraints par le même projet d’impérialisme et d’hégémonie au Moyen-Orient, qui vise à soumettre la volonté des peuples et leur droit à l’autodétermination.
Nous exprimons notre opposition fondamentale à tout programme d’armement nucléaire au Moyen-Orient et dans le monde. La voie pour mettre fin à la course au nucléaire au Moyen-Orient ne passe pas par une guerre d’agression contre l’Iran, mais par la démilitarisation de toute la région en matière d’armes nucléaires et l’adhésion de tous ses pays, y compris Israël, au traité de non-prolifération des armes nucléaires.
Nous appelons toutes les forces progressistes et éprises de liberté en Israël, en Iran et dans le monde à s’unir pour condamner cette violation flagrante et brutale du droit international et à concentrer tous leurs efforts sur la prévention d’un conflit militaire destructeur et de grande ampleur, ainsi que sur l’instauration de la paix au Moyen-Orient.
L’opinion publique mondiale doit dépasser la simple inquiétude exprimée par le Secrétaire général de l’ONU face à l’attaque israélienne contre l’Iran. Tous les mécanismes internationaux disponibles, par l’intermédiaire des Nations Unies et de son Conseil de sécurité, doivent être utilisés pour empêcher la région de sombrer dans une guerre catastrophique et de grande ampleur.
STOP à la guerre et à l’escalade militaire au Moyen-Orient dès maintenant !
Mettez fin à la guerre contre Gaza, reconnaissez un État palestinien !
Parti communiste d’Israël
Parti Tudeh d’Iran
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| Posté le 20-06-2025 à 08:16:53
| BEIJING, 14 juin (Xinhua) -- Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a eu une conversation téléphonique avec son homologue iranien Seyed Abbas Araghchi samedi.
M. Araghchi a informé M. Wang des derniers développements régionaux et a exprimé son espoir que la communauté internationale parle d'une seule voix pour exhorter Israël à mettre fin à ses opérations militaires.
Il a remercié la Chine pour sa compréhension et son soutien constants à la position de l'Iran et s'est dit convaincu que la Chine jouera un rôle encore plus important dans la promotion de la paix et de la stabilité régionales.
Pour sa part, M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a dit que la Chine condamne la violation par Israël de la souveraineté, de la sécurité et de l'intégrité territoriale de l'Iran, et s'oppose résolument aux attaques téméraires visant des responsables iraniens et faisant des victimes civiles.
La Chine soutient l'Iran dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale, la défense de ses droits et intérêts légitimes et la garantie de la sécurité de son peuple.
Les actions d'Israël, a ajouté M. Wang, violent gravement les principes de la charte des Nations Unies et les normes fondamentales régissant les relations internationales. En particulier, les attaques israéliennes à l'encontre des installations nucléaires iraniennes ont créé un dangereux précédent aux conséquences potentiellement catastrophiques.
M. Wang a dit que la Chine est disposée à maintenir la communication avec l'Iran et les autres parties concernées afin de continuer à jouer un rôle constructif dans la désescalade de la situation. Fin
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| Posté le 20-06-2025 à 16:01:04
| | Appel des sympathisants du Parti Tudeh d’Iran – France à participer au rassemblement pour la paix – contre la guerre et l’agression Jeudi 19 juin à 18h30 – Place du Panthéon, Paris
Jeudi 19 juin 2025, par Leila Moussavian-huppe
Une déclaration sans ambiguïté du Parti Toudeh pour la Paix !
Appel des sympathisants du Parti Tudeh d’Iran – France à participer au rassemblement pour la paix – contre la guerre et l’agression
Jeudi 19 juin à 18h30 – Place du Panthéon, Paris
Les sympathisants du Parti Tudeh d’Iran appellent toutes les forces progressistes, démocrates et pacifistes à se mobiliser pour dire non à la guerre, non à l’agression militaire de Netanyahou contre l’Iran, et oui à la paix, à la solidarité et à la souveraineté des peuples.
Le déclenchement de la guerre par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, à travers des attaques militaires sur le sol iranien, constitue une violation flagrante du droit international et un acte d’agression illégitime, mettant en danger la vie de millions de civils et risquant d’embraser toute la région. Cette guerre injustifiable est, dans les faits, dirigée contre le peuple iranien, un peuple déjà épuisé par la répression et la dictature qui règnent en Iran.
Nous affirmons clairement :
Ali Khamenei est un dictateur, responsable de crimes contre son propre peuple, de la répression sanglante des mouvements populaires et de l’instauration d’un régime théocratique liberticide.
Benyamin Netanyahou est un criminel de guerre dont les politiques expansionnistes et bellicistes menacent la paix régionale et mondiale.
Nous condamnons fermement et sans ambiguïté l’agression militaire du régime sioniste israélien ainsi que toute autre forme d’ingérence étrangère. Ces interventions ne font qu’aggraver la guerre, intensifier les souffrances du peuple et bloquer toute solution pacifique.
Notre position est claire :
Contre la guerre impérialiste déclenchée par Israël
Contre toute ingérence étrangère en soutien au régime sioniste
Contre la dictature de la République islamique et ses crimes contre le peuple iranien
Pour un cessez-le-feu immédiat
Pour la paix, la justice et le droit du peuple iranien à vivre libre, en sécurité et à l’abri de l’oppression
Soyons la voix des Iraniens épris de liberté, opposés à la fois à la guerre de Netanyahou et à la dictature imposée par Khamenei. Le peuple iranien mérite un avenir sans répression ni agression – un avenir fondé sur la paix, la dignité humaine et la liberté.
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| Posté le 20-06-2025 à 21:24:22
| comaguer
bulletin 615
20.06.2025
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CHINE ET IRAN
Face à la soudaine et brutale agression de l’Iran par Israël de nombreux observateurs attendaient une réaction voire une riposte de la République Populaire et certains se sont même inquiétés de la lenteur de cette réaction.
Un évènement de première grandeur ne peut évidemment pas laisser ce pays indifférent ou neutre. Mais pour mesurer l’ampleur et la maitrise de cette réaction il faut voir quels outils à sa disposition il a ou n’a pas utilisé.
La Chine membre fondateur des BRICS n’a pas utilisé cet outil qui rassemble des économies émergentes mais qui n’est ni une organisation internationale ni encore moins une alliance militaire et n’a pas vocation à le devenir et est encore moins une alliance «anti-impérialiste ». Elle a ainsi fait comprendre à tous les progressistes qu’ils ne doivent pas tout attendre de ce club dont il est facile de sortir voir le cas de l’Argentine, ou de rester sur le pas de la porte cas de l’Arabie Saoudite ou rester à l’intérieur en ayant la tête ailleurs cas du brésil où Bolsonaro politiquement totalement aligné avec les Etats-Unis a décidé de rester dans les BRICS car les grands capitalistes brésiliens en particulier dans le secteur minier et dans l’agro-business y trouvaient leur intérêt et où le fils de Bolsonaro candidat à la prochaine présidentielle fait campagne pour sortir des BRICS,
Mais elle a utilisé de nombreux autres canaux
La voie diplomatique classique : le Ministère des Affaires étrangères condamnant formellement et sévèrement l’attaque de l’Iran par Israël.
Elle a ensuite saisi l’Organisation de coopération de Shanghai OCS une organisation qui depuis 25 ans réunit de nombreux pays au cœur de l’Eurasie et qui a comme centre de son activité le maintien de la stabilité des gouvernements et des frontières à l’intérieur de ce vaste espace. Rassemblant au début Russie, Kazakhstan, Turkménistan, Ouzbékistan, Kirghizstan et Tadjikistan. Elle s’est élargie en 2017 et le même jour à l’inde et au Pakistan et a accueilli l’Iran en 2023. La stabilité de l’Iran gravement menacée l’OCS était en première ligne pour critiquer très durement l’agresseur. Ce qu’elle fit. Cette prise de position logique a mis l’Inde dans une position délicate. En effet l’Inde gouvernée pas un parti le BJP qui a de très bonnes relations économiques et militaires (via des achats abondants d’armement en Israël) le tout sur un fond politique antimusulman partagé par les deux gouvernements. Mais le Pakistan qui a une frontière commune avec l’Iran était effectivement très opposé à l’agression israélienne. L’OCS a trouvé un accommodement diplomatique avec l’Inde qui simplement n’a pas participé à la réunion de tous les autres les membres de l’OCS qui ont ensemble sévèrement condamné l’attaque d’Israël dans des termes analogues à ceux utilisée quelques jours plus tôt par le Ministère chinois de affaires étrangères.
La presse occidentale officielle voit dans cette prise de distance de l’Inde avec l’OCS une belle occasion pour compliquer les rapports de la Chine avec l’Inde probablement à tort. Ce qui est en jeu c’est l’autonomie stratégique de l’Inde pas son alignement sur Washington
***
Communiqué officiel de l'Organisation de Shanghai
14 juin 2025
Les États membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) expriment leur vive préoccupation face à l'escalade des tensions au Moyen-Orient et condamnent fermement les frappes militaires menées par Israël sur le territoire de la République islamique d'Iran le 13 juin 2025.
De telles actions agressives contre des cibles civiles, y compris des infrastructures d'énergie et de transport, qui ont fait des victimes civiles, constituent une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies. Elles constituent une atteinte à la souveraineté de l'Iran, causent des dommages à la sécurité régionale et internationale et posent de graves risques pour la paix et la stabilité mondiales.
Les États membres de l'OCS plaident fermement en faveur de la résolution de la situation entourant le programme nucléaire iranien exclusivement par des moyens pacifiques, politiques et diplomatiques.
Les États membres de l'OCS adressent leurs sincères condoléances au peuple et au gouvernement de la République islamique d'Iran.
Les États membres de l'OCS, adhérant strictement aux principes et normes de la Charte des Nations Unies et de la Charte de l'OCS, considèrent que toute action illégale dirigée contre les États membres de l'OCS est inacceptable et réaffirment leur engagement indéfectible à renforcer la paix et la sécurité internationales.
Le sommet Chine Asie centrale nouvelle structure qui se réunissait pour la deuxième fois à Astana au Kazakhstan et a réuni autour du Président chinois en visite d’Etat officielle tous les chefs d’Etat de la région soit Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizstan et Tadjikistan et Turkménistan ce dernier pays ayant 1100 kilomètres de frontière commune avec l’Iran .Dans son discours le Président chinois sans mentionner expressément l’Iran a rappelé que la lutte contre l’hégémonisme était un des cadres de l’action commune. Au terme de la réunion les états participants ont signé un « traité éternel de bon voisinage entre eux »
Ce bref résumé montre qu’entre le 13 et le 20 juin la Chine a organisé dans son environnement géographique un bloc politique de soutien à l’Iran face à l’agression israélienne.
A partir de ce socle politique dont fait partie la Russie via l’OCS peut s’organiser la solidarité avec l’Iran face à l’Occident tueur prosioniste . Les mesures concrètes d’aide à l’Iran y trouveront leur place et les torrents d’ultimatums de Trump n’y changeront rien.
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| Posté le 20-06-2025 à 21:30:33
| Je suis désolé, mais le régime des mollahs élimine sa minorité kurde.
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| Posté le 20-06-2025 à 21:36:18
| Le ministre chinois des Affaires étrangères répond à une question sur le médiateur privilégié dans le conflit Iran-Israël et réaffirme sa volonté de jouer un « rôle constructif »
Par Global Times
Publié le 20 juin 2025 à 16h06
Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères
https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336600.shtml
Français En réponse à une demande des médias concernant la personne que la Chine espère voir diriger les efforts de médiation et si la Chine proposera ses propres initiatives, suite à la confirmation par le président russe Vladimir Poutine de la volonté de la Russie de servir de médiateur dans le dialogue entre l'Iran et Israël, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a déclaré vendredi qu'après le lancement par Israël d'actions militaires contre l'Iran, la Chine s'est activement engagée dans des efforts diplomatiques, maintenant la communication avec toutes les parties concernées, y compris l'Iran et Israël, pour aider à apaiser les tensions et empêcher la région de sombrer dans de plus grandes turbulences.
Guo a déclaré que le président chinois Xi Jinping a présenté une proposition en quatre points concernant la situation au Moyen-Orient et a exposé la position de la Chine à ce sujet lors de ses entretiens téléphoniques avec le président russe Vladimir Poutine jeudi. Le recours à la force n'est pas la bonne façon de résoudre les différends internationaux, et une nouvelle escalade ne sert pas les intérêts communs de la communauté internationale. La priorité urgente est de travailler ensemble pour promouvoir un cessez-le-feu et mettre fin aux combats. La Chine est prête à continuer de collaborer avec les pays de la région et la communauté internationale, et à jouer un rôle constructif dans le rétablissement de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient dans les meilleurs délais, a déclaré
M. Guo
Edité le 20-06-2025 à 21:43:07 par Xuan
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| Posté le 20-06-2025 à 21:46:25
| marquetalia a écrit :
Je suis désolé, mais le régime des mollahs élimine sa minorité kurde. |
Ça n'a aucun rapport avec le bombardement de l'Iran et de sa population minorités comprises.
Ou bien tu trouves normal qu'elles soient punies par des bombardements ?
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| Posté le 20-06-2025 à 22:47:01
| Xuan a écrit :
[citation=marquetalia]Je suis désolé, mais le régime des mollahs élimine sa minorité kurde. |
Ça n'a aucun rapport avec le bombardement de l'Iran et de sa population minorités comprises.
Ou bien tu trouves normal qu'elles soient punies par des bombardements ?[/citation]non, je ne cautionne pas les frappes sionistes sur l Iran.par contre,je ne soutiens pas Téhéran inconditionnelement,ce pays fait mourir sa minorité kurde,c est un fait établi.pendant la guerre entre Bagdad et Téhéran,l Irak soutenait les Kurdes d Iran,et l Iran les Kurdes d Irak.un peuple piégé.
Edité le 20-06-2025 à 23:06:27 par marquetalia
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| Posté le 20-06-2025 à 23:20:45
| Relis plus haut l'appel à manifester des sympathisants du parti Toudeh et tu verras qu'on peut très bien s'opposer à la "dictature de la République islamique" et soutenir l'Iran contre la guerre menée par Israël.
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| Posté le 21-06-2025 à 08:13:40
| https://histoireetsociete.com/2025/06/20/afonine-sur-la-chaine-russie-1-la-veritable-raison-de-lagression-contre-liran-cest-sa-politique-etrangere-independante-et-ses-grandes-reserves-de-ressources-naturelles/
Afonine sur la chaîne « Russie-1 » : La véritable raison de l’agression contre l’Iran, c’est sa politique étrangère indépendante et ses grandes réserves de ressources naturelles.
admin531920 juin 2025
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Cette analyse du vice président du KPRF a le mérite de resituer la position commune de la Chine et de la Russie en train d’œuvrer ensemble à une solution diplomatique vers des négociations et un cessez le feu dans le contexte de « la contradiction principale » qui n’oppose pas seulement l’Iran et Israël mais surtout à l’hégémon de l’US et de ses alliés. Le référence à la manière dont la Corée du nord a du protéger son peuple par le choix du nucléaire renverse la plupart des consensus atlantistes auxquels on nous a habitués. Pourtant les faits sont têtus, ce qui est visé est la Russie, la Chine et à travers eux l’alternative à l’impérialisme. Si qu’il s’agisse de Zelensky ou de Netanyahou la volonté d’apocalypse y compris pour leur propre peuple divise jusqu’au G7, le cas d’Israël et du cynisme de ses dirigeants, le mépris total du droit international, les motifs invoqués, tout cela selon le dirigeant communiste russe montre à quel point il faut se préparer à un affrontement direct et à une mobilisation des peuples à un niveau supérieur. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/235431.html
L’un des sujets abordés a été le sommet du G7 qui s’est tenu au Canada. Youri Afonine a souligné qu’à l’issue de ce forum, on pouvait constater que le mécanisme politique anti-russe du « G7 », qui fonctionnait avec une précision d’horloge depuis trois ans, avait sérieusement déraillé. Alors qu’auparavant, chaque sommet donnait lieu à une déclaration sur « l’agression russe » et la nécessité d’un soutien sans faille à l’Ukraine, cette fois-ci, il n’a pas été possible de s’accorder sur une position commune concernant l’Ukraine. Trump a quitté le sommet avant la fin. Zelensky n’a pas réussi à le rencontrer, sa mission a été un échec total.
L’attention de Trump s’est tournée vers une nouvelle escalade au Moyen-Orient. Maintenant, sans même être entré en guerre, il exige la capitulation de l’Iran et menace de tuer l’ayatollah Khamenei.
Les États-Unis soutiennent l’agression d’Israël contre l’Iran, ce qui fait également partie de la confrontation mondiale. La coordination entre les services secrets – le Mossad, la CIA et le MI6 – est évidente. L’attaque contre notre allié est également une tentative d’affaiblir la Russie sur les plans économique et militaro-stratégique.
En outre, il est clair que la véritable raison de l’agression actuelle contre l’Iran est que ce pays ose mener une politique étrangère véritablement indépendante, tout en possédant certaines des plus grandes réserves mondiales de pétrole, d’uranium et d’autres ressources, a déclaré Youri Afonine. Il s’agit donc d’un morceau extrêmement appétissant pour le capital occidental. Pour y parvenir, l’Occident doit renverser le régime actuel des ayatollahs, comme il a renversé les dirigeants rebelles d’Irak, de Libye et de Syrie.
Mais, bien sûr, cela n’est pas dit ouvertement, Israël et les États-Unis se contentant de déclarations hypocrites sur le danger que représente le programme nucléaire iranien. En ce qui concerne ce programme nucléaire, l’Occident applique ouvertement deux poids, deux mesures : pour une raison quelconque, ce qui est interdit à l’Iran est autorisé à Israël. Israël n’a pas signé le Traité de non-prolifération des armes nucléaires, alors qu’il en possède depuis la fin des années 1960. Plus encore : le programme nucléaire israélien a été mis en place avec l’aide scientifique et technologique des États-Unis et de la France. Israël garde ses armes secrètes, refuse l’accès à ses installations aux inspecteurs de l’AIEA, mais cela ne semble pas déranger l’Occident, contrairement au programme iranien.
Depuis de nombreuses années, Israël répète un discours mensonger : si un pays islamique possède la bombe atomique, il frappera immédiatement Israël. Or, le Pakistan possède l’arme nucléaire depuis 27 ans et il ne bombarde pas Israël. Tout le monde comprend que toute frappe nucléaire entraînerait une catastrophe mondiale. Et les autorités iraniennes ne déclencheront pas une guerre nucléaire au risque de transformer leur pays de 90 millions d’habitants en cendres radioactives.
Pour mieux comprendre la situation autour de l’Iran, il faut regarder la RPDC, a déclaré le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie. Que de cris lorsqu’on a appris que la Corée du Nord avait mis au point une arme nucléaire ! Mais que se serait-il passé si la Corée du Nord ne l’avait pas fait ?
Tant que l’Union soviétique existait, la sécurité de la Corée du Nord était assurée. Mais lorsque l’URSS a disparu, la menace qui pesait sur la Corée du Nord est devenue extrêmement grave. Ni les États-Unis ni leur allié, la Corée du Sud, n’ont oublié leur défaite dans la guerre de Corée des années 1950 et ont élaboré des plans ouvertement revanchards.
Si la RPDC ne s’était pas dotée de l’arme nucléaire, une grande guerre avec des millions de victimes aurait presque inévitablement éclaté dans la péninsule coréenne. Au cours de cette guerre, la RPDC aurait très probablement été détruite et la Corée du Sud aurait atteint les frontières de la région russe du Primorié. Aujourd’hui, la situation serait complètement différente, tant en Extrême-Orient que dans l’ensemble du pays.
N’oublions pas l’aide que la RPDC nous a apportée au cours de l’année écoulée. Rien de tout cela ne serait arrivé si la RPDC n’avait pas fabriqué sa bombe atomique. Cela fait déjà près de 20 ans que la RPDC a procédé à son premier essai nucléaire, et aucune guerre n’a éclaté dans la péninsule coréenne depuis lors. Il faut donc reconnaître honnêtement que l’arme nucléaire de la RPDC est devenue une garantie de paix dans la région et a sauvé cet État de la destruction, a souligné Youri Vyacheslavovitch.
Les Iraniens auront-ils peur d’une grande guerre, l’ayatollah Khamenei aura-t-il peur des menaces de Trump ? Probablement pas. Les Iraniens sont un peuple courageux. Khomeini a vécu une vie bien remplie, et la mort ne lui fait pas peur. Les dirigeants iraniens ont déjà montré qu’ils méprisaient la mort. Pour l’indépendance de leur pays, ils sont prêts à aller jusqu’au bout.
En réalité, une grande opération militaire contre l’Iran, a fortiori une opération terrestre, pourrait plonger le monde entier dans le chaos. Les prix du pétrole sont déjà en hausse, et si le conflit au Moyen-Orient se poursuit, ils pourraient atteindre 200, voire 300 dollars le baril. Et dans ce contexte, les eurocrates ridicules discutent de la manière de réduire le plafond des prix du pétrole russe ! Vous ne pouvez pas tout faire, Messieurs Macron et Merkel.
Les prix élevés du pétrole nous sont bien sûr profitables, mais nous voulons tout de même espérer que les États-Unis feront preuve de bon sens et n’entreront pas en guerre ouverte avec l’Iran, ce qui ferait exploser tout le monde islamique et pourrait mettre l’humanité au bord d’une catastrophe nucléaire, a conclu Youri Afonine.
Edité le 21-06-2025 à 10:46:58 par Xuan
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| Posté le 21-06-2025 à 13:11:12
| Commentaire Franck Marsal :
19 juin 2025
Après avoir agité le spectre d’une attaque US sur l’Iran, Donald Trump se donne désormais deux semaines de réflexion. Ce n’est évidemment pas étranger à l’évolution de la situation internationale, et en particulier aux réactions très fermes de la Russie et de la Chine. Les déclarations de Vladimir Poutine sont reprises ci-dessus et elles ont été faites après échange téléphonique avec Xi Jinping.
Il est, par ailleurs, annoncé par plusieurs commentateurs la présence de deux navires militaires chinois, dont au moins un navire de surveillance électronique dans le Golfe Persique. Dans le même temps, les USA ont été contraintes d’évacuer leurs bases aériennes et navales au Qatar et à Bahrein, car trop proches et donc trop exposées aux tirs iraniens.
Pendant ce temps, l’Iran continue à mener des tirs de missiles réguliers sur Israël. En principe, on considère qu’il faut tirer en même temps un grand nombre de missiles pour saturer les défenses anti-missiles et arriver à frapper des cibles. Or, ce n’est pas ce qui se passe en Israël. L’Iran tire désormais des salves limitées, ce qui, semble-t-il, vise à limiter les capacités israéliennes de détection et de destruction des lanceurs de missiles. Mais même avec des salves limitées, l’Iran parvient à détruire des cibles à Tel Aviv, Haïfa ou Jérusalem. Cela pourrait iindiquer que les capacités anti-missiles d’Israël doivent être rationnées.
Il faut prendre tout cela avec prudence mais il semble que les commentaires triomphalistes des soutiens habituels d’Israël sur les plateaux TV soit à relativiser sérieusement.
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Franck Marsal
20 juin
Il y a un autre aspect, plus stratégique.
Les guerres récentes confirment que l’évolution technologique n’a pas changé le fait que les guerres se gagnent sur le terrain, par l’infanterie. C’est encore plus vrai d’un grand pays comme l’Iran. Les bombardements peuvent faire des dégâts et affaiblir la société, mais le territoire est vaste, les infrastructures nombreuses.
Or, Israël et l’Iran n’ont pas de frontières communes. L’attaque de l’Iran par Israël ou les USA est particulièrement malaisée.Il faut passer par soit depuis Israël par la Syrie ou la Jordanie puis l’Irak, mais la route est longue, soit il faut (pour les USA) attaquer par la mer, c’est à dire par l’Océan Indien puisque les USA ont dû évacuer (au moins partiellement) leurs bases à Bahrein et au Qatar (il reste peut-être les bases du Koweit ?). Dans tous les cas, cela indique que les USA ne sont pas certains de pouvoir sécuriser ces bases. Elles ne peuvent donc pas être des bases d’opération logistiques pour une vaste conquête. Or, la dernière option, l’accès jusqu’à Téhéran depuis l’Océan Indien est très difficile. Depuis le Baloutchistan, c’est 1800 km de route difficile et montagneuse pour aller à Téhéran, sachant que le voisin immédiat de ce côté là, c’est le Pakistan, qui a apporté son soutien à l’Iran.
En revanche, par ses alliés, le Hezbollah, le Hamas et les groupes de Gaza, l’Iran dispose de moyens d’infanterie substantiels aux portes d’Israël et, quoiqu’en disent les propagandistes d’Israël, rien n’indique sérieusement que ces organisations ne soient plus en état de combattre. D’abord, si c’était le cas, on ne voit pas pourquoi Israël se serait abaissé à signer des cessez-le-feu. Ensuite, s’agissant de Gaza, chaque jour, l’armée israélienne publie des pertes dues à des embuscades à Gaza. Ce ne sont pas des pertes importantes, de un à quelques soldats, mais cela ne diminue pas, indiquant une situation de guerilla qui se prolonge.
Dans ces conditions, la position d’Israël est très précaire. Il doit se battre sur 3 fronts, sur un territoire étroit et sans avoir ce qu’on appelle la profondeur stratégique, c’est à dire sans qu’aucune partie de son territoire et de son infrastructure puisse être protégée des combats.
C’est une situation extrêmement difficile, dans laquelle les exemples historiques de succès sont rares.
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| Posté le 21-06-2025 à 13:15:12
| | Missiles ou « aide humanitaire » : l’Iran attend une aide de la Russie. Que lui donnerons-nous ?
21 juin 2025
https://histoireetsociete.com/2025/06/21/missiles-ou-aide-humanitaire-liran-attend-une-aide-de-la-russie-que-lui-donnerons-nous/
Voici un article qui dit le cadre accru récemment du partenariat entre la Russie et la Chine. Notons qu’il n’implique aucune contrainte militaire mais qu’il place aussi la Russie dans une position de médiateur, bon flic qui peut avec la Chine qui est singulièrement absente de cette mise en évidence, tenir plus ou moins en respect les Etats-Unis et Trump jouant le « bon flic » mais reconnaissant néanmoins à la Russie ce rôle de médiateur qui renforce le sien. Avec le fait que la Russie peut toujours et avec elle la Chine, la Corée du nord intervenir si les USA et l’Europe vont trop loin. N’oublions pas le rôle parallèle des pays arabes et plus généralement des pays du sud qui ont en général sous la pression des peuples choisi leur camp. Cela donne le foutoir du dernier G7. Nous sommes en fait dans une partie où chacun a intérêt à ce que l’adversaire (l’occident et les USA) se retrouve pris dans un conflit de haute intensité comme les USA se trouveront au Moyen Orient, et dans le même temps doit éviter la troisième guerre mondiale. Ce qui est déjà le cas pour l’Ukraine : un abcès de fixation pour la Russie créé de toutes pièces par Biden et les démocrates, une prise en otage des peuples frères russes et ukrainiens et de toute l’Europe. Israël qui ne peut exister sous sa forme terroriste qu’avec les USA, est-il en train d’entraîner les USA qui l’ont voulu tel, vers leur Afghanistan ? Y a-t-il un pilote dans l’avion capable de gérer cette situation ? Toutes les négociations qui se multiplient doivent tenir compte de ces paramètres. Le facteur décisif est la mobilisation des peuples pour la paix… (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://svpressa.ru/politic/article/468923
Quelles obligations le traité de partenariat stratégique avec Téhéran impose-t-il à Moscou ?
Texte : Dmitri Rodionov
Le traité de partenariat stratégique global avec la Russie, approuvé par le Parlement iranien, a été transmis au président du pays, Masoud Pezeshkian.
Auparavant, le Conseil des gardiens de la Constitution iranienne (organe spécial chargé de contrôler la conformité des projets de loi avec la Constitution et le droit islamique) avait définitivement approuvé l’accord après sa ratification par le Parlement iranien.
Il est intéressant de noter que l’accord a été signé par les présidents des deux pays au début de l’année. Pourquoi avoir tant tardé à le ratifier ? Pourquoi cela se produit-il maintenant, alors qu’une guerre totale oppose l’Iran et Israël ? Et quelles obligations cela pourrait-il nous imposer ?
— Selon les dispositions de cet accord, les parties ne sont pas tenues d’entrer en guerre aux côtés de leur partenaire si celui-ci est attaqué, rappelle le professeur du département de sciences politiques de l’Université financière du gouvernement russe, Vladimir Blinov.
« Il s’agit d’une mesure qui a simplement été retardée en raison de certaines circonstances en Iran. Et aujourd’hui, l’aide de la Russie est extrêmement importante pour les Perses. La Russie pourrait bien sûr fournir des missiles, des S-300 et d’autres moyens de défense qui sont essentiels pour eux.
La Russie le fera très probablement, car l’Iran est vraiment un allié stratégique. L’Iran et la Corée du Nord sont des pays qui n’hésitent pas à apporter leur aide dans les circonstances actuelles.
Une autre question est que Poutine et Trump sont en train de nouer des contacts. Et Trump, bien sûr, fait tout son possible pour empêcher notre président de fournir des armes à l’Iran. Mais l’Iran attend notre aide.
La Russie peut aider en fournissant des armes qui protégeront les Perses contre les attaques aériennes d’Israël et, le cas échéant, contre l’aviation de l’OTAN. Mais les tentatives de Donald Trump pourraient bien conduire la Russie à s’abstenir de livrer ces armes, en échange de quoi on lui promettra de suspendre les livraisons à l’Ukraine.
« L’accord de partenariat stratégique global entre la Russie et l’Iran est plus de deux fois plus volumineux que l’accord sur les bases des relations et les principes de coopération entre ces mêmes pays, signé en mars 2001 », note Mikhail Neizhmakov, directeur des projets analytiques de l’Agence de communication politique et économique.
— On peut noter que le document précédent comptait 21 articles, contre 47 dans le nouveau. En outre, le nouvel accord doit souligner le passage des relations entre Moscou et Téhéran à un niveau supérieur.
Cependant, ce document est avant tout un document-cadre. En d’autres termes, il définit davantage les axes de coopération qu’il ne lie les parties par des engagements fermes.
Cela dit, il existe tout de même des engagements sur un certain nombre de questions, par exemple que les parties « s’interdisent d’utiliser leur territoire pour soutenir des mouvements séparatistes ». Mais, comme le montre l’expérience mondiale, ces dispositions peuvent facilement être ignorées si on le souhaite.
« SP » : L’accord a été signé en janvier, mais il n’a été approuvé que maintenant, alors que la guerre fait rage ? Une coïncidence ?
— Si elle le souhaitait, Téhéran pourrait justifier cette pause par sa volonté de faire coïncider la ratification de l’accord avec une éventuelle visite de Vladimir Poutine dans le pays. Certains médias avaient évoqué la possibilité d’une telle visite en juin, avant l’escalade actuelle entre l’Iran et Israël.
Néanmoins, Moscou a en substance tenu à rappeler qu’il ne fallait pas tarder à ratifier l’accord. Par exemple, fin mai 2025, le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Sergueï Choïgou (qui, alors qu’il était encore ministre de la Défense, entretenait des relations actives avec Téhéran), a déclaré que la Russie « comptait sur une ratification rapide du traité par l’Iran ».
Bien qu’une certaine pause dans la ratification du traité par les parties signataires ne soit pas si rare, il est probable que l’Iran ait été influencé par d’autres facteurs que techniques. Par exemple, Téhéran pouvait juger objectivement avantageux de prendre ses distances avec Moscou dans un contexte où son propre dialogue avec les États-Unis pouvait s’intensifier.
« SP » : À la lumière des événements actuels, quel pourrait être l’impact de l’entrée en vigueur de ce traité ?
— L’entrée en vigueur de ce document n’a pratiquement aucune incidence sur la tactique ou les engagements de la Russie dans le contexte du conflit israélo-iranien. Le paragraphe 3 de l’article 3 de cet accord stipule que « si l’une des parties contractantes est victime d’une agression, l’autre… ne doit fournir aucune aide militaire ou autre à l’agresseur… et contribuera à ce que les différends soient réglés sur la base de la Charte des Nations unies et des autres normes applicables du droit international ».
Mais il est clair que dans les conditions actuelles, la Russie n’aurait pas fourni d’aide militaire ou technico-militaire à Israël, même sans cela, et qu’elle aurait cherché à jouer le rôle de médiateur.
« SP » : D’un point de vue purement théorique, quelle aide pourrions-nous apporter à l’Iran ?
— En matière de sécurité, l’Iran a actuellement besoin, par exemple, de moyens de défense aérienne. Mais il est évident que la Russie a elle-même besoin de ce type d’équipement dans le contexte du conflit avec Kiev. L’article 4 du nouvel accord russo-iranien mentionne l’échange d’informations entre « les services de renseignement et de sécurité des parties contractantes ».
Mais là encore, comme le montre l’expérience internationale, même les États dont les intérêts se recoupent largement n’échangent pas toutes les informations dont ils disposent en matière de renseignement.
De plus, compte tenu de l’infiltration manifestement active des réseaux des services spéciaux israéliens sur le territoire iranien, le risque est assez grand que les informations transmises à Téhéran soient rapidement portées à la connaissance de la partie israélienne.
En théorie, la Russie pourrait aider à surmonter cette crise sur son territoire en accueillant des personnes importantes pour la sécurité de l’Iran qui pourraient être la cible des services secrets israéliens (par exemple, des scientifiques nucléaires). Mais la grande question est de savoir si l’Iran lui-même acceptera une telle mesure, étant donné que ces spécialistes et leurs familles font généralement l’objet d’une surveillance étroite de la part des services secrets de leur propre pays.
Il est donc plus probable que l’aide apportée par la Russie à l’Iran se limitera à des questions humanitaires et à une volonté de jouer le rôle de médiateur.
« SP » : La Russie a toujours cherché à entretenir de bonnes relations avec Israël. Et Poutine personnellement avec Netanyahou. Malgré toutes les contradictions au Moyen-Orient et le soutien de Tel-Aviv à l’Ukraine. Qu’est-ce que cela nous apporte ?
— La Russie peut maintenir des contacts avec Israël afin de conserver une marge de manœuvre dans le cadre de sa politique au Proche-Orient. En outre, dans certains cas, les intérêts de la Russie et d’Israël en matière de limitation de l’influence d’autres acteurs peuvent se recouper.
Par exemple, des rumeurs ont circulé dans les médias, y compris américains, selon lesquelles Israël aurait soutenu, dans le cadre de négociations secrètes avec les États-Unis, le maintien des bases militaires russes en Syrie afin de contrebalancer l’influence de la Turquie dans la région. Il est fort probable que ces rumeurs aient eu un fond de vérité.
Une autre nuance concerne les perspectives d’avenir de la coopération militaro-technique entre Israël et l’Ukraine.
Comme on le sait, il n’y a pas si longtemps, l’ambassadeur d’Israël à Kiev, Michael Brodsky, a déclaré que son pays avait transféré des systèmes de défense aérienne Patriot à l’Ukraine.
Cependant, Volodymyr Zelensky a ensuite précisé que « nous n’avons pas encore vu ce système sur le territoire ukrainien ». Mais Moscou peut partir du principe que, dans le contexte du maintien des contacts entre la Russie et Tel-Aviv, il est possible d’obtenir, au minimum, un ralentissement des rythmes réels de la coopération israélo-ukrainienne dans ce domaine.
« SP » : Dans quelle mesure la situation peut-elle évoluer ? Pouvons-nous nous retrouver face à un choix : l’Iran ou Israël ?
— Personne ne s’attend à une intervention militaire de la Russie dans ce conflit. Et comme nous l’avons déjà mentionné, les possibilités de livraisons d’armes à l’Iran sont de toute façon limitées, car l’armée russe a actuellement besoin de matériel militaire.
Par conséquent, Moscou restera en réalité largement en retrait de ce conflit.
« SP » : Pouvons-nous jouer le rôle de médiateur ?
— Comme on le sait, la partie russe a indiqué à plusieurs reprises qu’elle était disposée à jouer ce rôle, et Donald Trump a également clairement indiqué que la question de l’Iran était abordée lors de ses conversations téléphoniques avec Vladimir Poutine.
Mais la question est de savoir dans quelle mesure les États-Unis eux-mêmes sont réellement favorables à une médiation russe. Objectivement, il est important pour les États-Unis d’affaiblir l’Iran, ce qui signifie qu’en réalité, il n’est pas encore dans l’intérêt de Washington de forcer l’arrêt des échanges de frappes entre Téhéran et Tel-Aviv et de passer à des négociations.
En ce sens, les déclarations de Trump selon lesquelles « cette guerre entre Israël et l’Iran doit prendre fin » ne reflètent pas tant ses intentions réelles que son désir de jouer le rôle du « bon flic ».
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| Posté le 22-06-2025 à 07:54:36
| L'affirmation des États-Unis selon laquelle l'attaque contre trois sites nucléaires iraniens a été «très réussie» reste à vérifier, selon un expert - Global Times
https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336688.shtml
Cette image satellite, fournie par Maxar Technologies, montre l'usine d'enrichissement nucléaire d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, le 14 juin 2025, après avoir été touchée par des frappes israéliennes. Photo : VCG
Le président américain Donald Trump a déclaré samedi que l'armée américaine avait mené une attaque « très réussie » contre trois sites nucléaires en Iran. Des experts ont déclaré au Global Times dimanche que l'efficacité réelle de l'opération restait incertaine et que les frappes pourraient ne pas avoir été suffisantes pour détruire complètement les installations nucléaires souterraines iraniennes.
Trump a publié sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social que les États-Unis avaient mené des frappes sur trois sites nucléaires iraniens situés à Fordow, Natanz et Ispahan. Selon un article de Reuters, un responsable américain a déclaré que des bombardiers B-2 étaient impliqués dans les frappes contre les sites nucléaires iraniens. Li
Zixin, chercheur adjoint à l'Institut chinois d'études internationales, a déclaré au Global Times que l'installation nucléaire de Fordow se trouve à près de 100 mètres sous terre, ce qui rend sa destruction complète extrêmement difficile en une ou deux frappes seulement, même avec des bombes anti-bunker.
Zhang Junshe, expert en affaires militaires, partageait un avis similaire. Il a déclaré que la première vague de frappes américaines pourrait ne pas avoir été suffisante pour détruire les installations nucléaires souterraines iraniennes. Par exemple, le site de Fordow se trouve à 90 mètres sous la roche, ce qui le rend très résistant. Bien qu'Israël le considère comme une cible clé, il ne dispose pas des moyens de le frapper efficacement.
Les États-Unis utilisent des bombardiers B-2 armés de bombes anti-bunker GBU-57 de 13 600 kg, dont la pénétration ne serait que d'environ 65 mètres. En théorie, deux bombes utilisées successivement pourraient être nécessaires, mais cette tactique n'a jamais été testée publiquement ; le succès de la frappe initiale reste donc incertain, a noté l'expert.
Un responsable de la télévision d'État iranienne a également déclaré en direct que l'Iran avait évacué ces trois sites nucléaires « il y a quelque temps ». Intervenant à la télévision d'État, il a déclaré que l'Iran « n'avait pas subi de coup majeur car les matières avaient déjà été retirées », a rapporté la BBC.
« Cela démontre une fois de plus la difficulté pour l'armée américaine de détruire complètement les matières nucléaires iraniennes », a ajouté M. Zhang. Il a expliqué que, que l'installation de Fordow ait été entièrement détruite ou non lors de la première vague de frappes, il est clair que les frappes aériennes américaines ont infligé des dommages considérables à l'infrastructure nucléaire iranienne.
« Les bombardiers stratégiques B-2, équipés d'armes anti-bunker, sont bien plus puissants que les bombes et les missiles des avions de chasse israéliens F-15, F-16 et F-35. Par conséquent, les dommages infligés par les États-Unis sont sans aucun doute bien plus importants que ce qu'Israël pourrait faire. Dans ce contexte, la préservation des installations nucléaires iraniennes reste incertaine », a déclaré M. Zhang.
Selon Li, cela suggère que les frappes américaines contre l'Iran pourraient ne pas être une opération ponctuelle. « Dans les prochains jours, les États-Unis pourraient intensifier leurs attaques contre des installations iraniennes clés », a-t-il déclaré. Parallèlement, le spécialiste des affaires internationales a souligné qu'aucune des deux parties ne souhaite que la situation devienne incontrôlable. Par conséquent, les frappes américaines devraient rester limitées, se concentrant principalement sur des sites nucléaires spécifiques plutôt que de lancer des attaques de grande envergure contre les autres infrastructures iraniennes.
Edité le 22-06-2025 à 13:34:05 par Xuan
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| Posté le 22-06-2025 à 13:16:13
| | Un tournant
Trump se vante d'avoir vaincu « L'Iran, le caïd du Moyen-Orient".
L'article précédent nous dit que le résultat militaire n'est pas définitif et l'envoi de nouveaux missiles iraniens démontre que l'Iran n'est pas vaincu.
Ce qui est définitif c'est que Trump a révisé sa ligne électorale non interventionniste et qu'il a engagé ouvertement les USA dans la guerre au Moyen Orient.
D'autre part les USA s'affichent comme le caïd du Moyen Orient, de sorte qu'Israël est relégué à sa place de sous traitant comme l'Ukraine en Europe.
L'intervention des USA nous dit que Netanyahu est remplacé par Trump parce qu'il est incapable d'aller plus loin.
A noter sur topwar.ru :
"Le tir d'un missile iranien a causé d'importants dégâts à l'Institut des sciences Weizmann, dans la ville israélienne de Rehovot. Plusieurs bâtiments de l'institut ont été endommagés et l'un des principaux complexes de laboratoires a été complètement détruit.
Selon la publication iranienne Mehr, l'Institut Weizmann menait des recherches dans les domaines des sciences naturelles, de l'intelligence artificielle et de la biologie moléculaire. Ces domaines sont largement utilisés par Tel-Aviv pour développer des armes. En outre, l'institut abrite un département de physique nucléaire, qui est considéré à juste titre comme la base scientifique des travaux du centre nucléaire de Dimona.
L'Institut Weizmann, que les médias israéliens ont qualifié de "cerveau scientifique et militaire d'Israël", a joué un rôle clé dans la recherche et le développement de technologies permettant de coordonner des frappes aériennes et de mener des guerres à l'aide de drones.
L'un des laboratoires détruits était dirigé par le professeur israélien Eldad Tzachor, qui menait des recherches dans le domaine de la biologie cellulaire moléculaire. En outre, un laboratoire d'intelligence artificielle a été frappé. Il était dirigé par le professeur israélien Eran Segal. Le laboratoire de Segal développe notamment des systèmes de prise de décision sur le champ de bataille et de surveillance en temps réel".
Egalement le 19 juin :
L'Iran a publié une nouvelle vidéo suggérant son intention de lancer une frappe aérienne massive de missiles sur le centre nucléaire israélien de Dimona. Parallèlement, le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Amir Mousavi, a déclaré que les événements survenus jusqu'à présent n'étaient qu'un avertissement et que de nouvelles frappes seraient menées contre des installations israéliennes prochainement.
La vidéo montre des dizaines de missiles et de roquettes lancés par des drones , qui ont finalement touché un site très similaire au centre de recherche nucléaire israélien de Dimona, dans le désert du Néguev.
Parallèlement, malgré de nombreux reportages dans les médias israéliens selon lesquels l'Iran serait à court de missiles, Téhéran a démontré sa capacité à maintenir le rythme, en lançant environ 500 missiles balistiques sur Israël en quelques jours, dont des salves provenant de plusieurs directions. Cela signifie que la République islamique dispose d'importantes réserves d'armes et que, selon toute vraisemblance, Téhéran n'a pas encore utilisé ses réserves stratégiques. Le maintien du potentiel de missiles et du contrôle organisé des lancements après des frappes de grande envergure sur des infrastructures indique que le CGRI maintient un contrôle et une gestion centralisés.
Malgré une certaine ostentation, peut-être excessive, des vidéos du ministère iranien de la Défense, il est évident que Téhéran est toujours capable d’infliger des dégâts importants aux installations militaires israéliennes clés, ainsi que d’attaquer de manière démonstrative des infrastructures stratégiques, y compris le centre nucléaire de Dimona.
Mais elle nous dit aussi que les USA sont au bout de l'ambiguïté stratégique.
L'hégémonisme US joue sa survie sur le terrain militaire et monétaire, alors que sa suprématie économique n'existe plus, et sur le terrain politique il rappelle à tous les peuples et toutes les nations qu'il est leur ennemi commun.
Edité le 22-06-2025 à 13:47:49 par Xuan
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| Posté le 22-06-2025 à 13:18:28
| | Les échanges de frappes entre l'Iran et Israël se poursuivent après l'attaque américaine contre les installations nucléaires iraniennes
Par Global Times
Publié le 22 juin 2025 à 17h44
Cette image satellite, fournie par Maxar Technologies, montre l'usine d'enrichissement nucléaire d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, le 14 juin 2025, après avoir été touchée par des frappes israéliennes. Photo : VCG
Suite à l'annonce américaine d'attaques contre des installations nucléaires en Iran, l'armée israélienne a déclaré que l'Iran avait tiré une nouvelle vague de missiles vers le pays, selon un communiqué des Forces de défense israéliennes, rapporté par CNN.
« Des systèmes de défense sont opérationnels pour intercepter la menace », a-t-elle indiqué, ajoutant que le public avait reçu « pour instruction de pénétrer dans un espace protégé et d'y rester jusqu'à nouvel ordre ». Cette nouvelle vague de missiles est la première lancée par l'Iran depuis que les États-Unis ont annoncé avoir attaqué les installations nucléaires iraniennes, a rapporté CNN.
Les Gardiens de la révolution iraniens ont déclaré avoir lancé 40 missiles, dont le missile Khorramshahr-4, lors de l'attaque contre Israël dimanche matin, a rapporté AP News.
La télévision d'État iranienne a diffusé ce qui semble être des images d'un précédent tir d'essai du missile Khorramshahr-4, avec une légende à l'écran indiquant qu'il a été utilisé dimanche lors d'un tir de barrage sur Israël, a rapporté AP News. Le Khorramshahr-4 possède la plus lourde charge utile de la flotte de missiles balistiques iraniens. Selon les analystes, cette charge pourrait être conçue pour maintenir la portée de l'arme en dessous de la limite de 2 000 kilomètres imposée par le guide suprême du pays, selon le rapport.
Israël a également lancé de nouvelles frappes aériennes sur l'ouest de l'Iran, les premières depuis l'attaque américaine contre les installations nucléaires iraniennes, selon CNN.
L'armée de défense israélienne a déclaré dans un communiqué que l'armée de l'air israélienne « a lancé une série de frappes contre des cibles militaires dans l'ouest de l'Iran ».
« De plus, ce matin, l'armée de l'air a frappé des lanceurs de missiles prêts à être lancés vers le territoire israélien, des soldats des forces armées iraniennes, et a rapidement neutralisé les lanceurs qui avaient lancé des missiles vers le territoire israélien il y a peu », précise le communiqué.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abbas Araghchi, avait déclaré dimanche que les frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes étaient « scandaleuses » et « auraient des conséquences durables ». Il a ajouté que, conformément à la Charte des Nations Unies et à ses dispositions sur la légitime défense, l'Iran se réserve toutes les options pour protéger sa souveraineté, ses intérêts et son peuple.
Un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères publié dimanche « condamne également avec la plus grande fermeté l'agression militaire brutale des États-Unis contre les installations nucléaires pacifiques de l'Iran ».
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit profondément préoccupé par le recours à la force par les États-Unis contre l'Iran samedi. Il s'agit d'une dangereuse escalade dans une région déjà au bord du gouffre – et d'une menace directe pour la paix et la sécurité internationales, selon un communiqué de l'ONU.
L'Arabie saoudite a publié dimanche un communiqué exprimant sa « profonde préoccupation » face à l'évolution de la situation en Iran. Le royaume souligne la nécessité de tout mettre en œuvre pour faire preuve de retenue, désamorcer la situation et éviter une escalade, selon le communiqué.
Le Venezuela condamne l'agression militaire américaine contre l'Iran et exige la cessation immédiate des hostilités. La République bolivarienne du Venezuela condamne fermement et catégoriquement les bombardements menés par l'armée américaine, à la demande de l'État d'Israël, contre les installations nucléaires de la République islamique d'Iran, notamment les complexes de Fordow, Natanz et Ispahan, a déclaré le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, sur Telegram, selon Reuters.
Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a également écrit sur X : « Nous condamnons fermement les bombardements américains contre les installations nucléaires iraniennes, qui constituent une dangereuse escalade du conflit au Moyen-Orient. Cette agression viole gravement la Charte des Nations Unies et le droit international et plonge l'humanité dans une crise aux conséquences irréversibles. »
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| Posté le 22-06-2025 à 13:26:31
| | « Ce sera la première étape » : l'Iran promet de « détruire Israël » en réponse aux frappes américaines sur des sites nucléaires
https://en.topwar.ru/266772-jeto-budet-pervyj-shag-iran-obeschaet-unichtozhit-izrail-v-otvet-na-amerikanskie-udary-po-jadernym-obektam.html
L'Iran ripostera aux frappes américaines sur ses installations nucléaires, et la première mesure sera la destruction d'Israël, a déclaré Mehdi Mohammadi, conseiller principal du président du Parlement iranien.
L'Iran promet de riposter aux frappes américaines, mais pour l'instant, toutes les mesures de représailles se limitent à des déclarations et des frappes contre Israël. Il est fort probable que Téhéran n'attaquera pas les bases militaires américaines, se concentrant sur Israël. C'est pourquoi le conseiller du président du Parlement iranien déclare que la première mesure de représailles sera « la destruction d'Israël ».
Pour couper la main de l’Amérique, il faut couper la gorge de Netanyahu.
— a déclaré Mehdi Mohammadi.
Selon certains experts occidentaux, l'Iran n'a tout simplement aucune réponse aux frappes américaines, et Téhéran prend les menaces de Trump très au sérieux. L'Iran pourrait utiliser ses intermédiaires, mais ces derniers temps, ni le Hezbollah ni le Hamas n'ont eu la même force et ne peuvent apporter aucune aide. À ce jour, seuls les Houthis yéménites ont soutenu Téhéran, annonçant le lancement d'opérations militaires contre des navires américains en mer Rouge.
Tout se limitera donc à des déclarations et des accusations dont Trump se fiche éperdument. Mais la question de savoir si l'Iran négociera pour mettre fin au conflit reste incertaine. Le sentiment anti-américain est très fort dans le pays.
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Bombes anti-bunker et missiles de croisière : les premiers détails de la frappe américaine sur les sites nucléaires iraniens émergent
https://en.topwar.ru/266757-protivobunkernye-bomby-i-krylatye-rakety-pojavilis-pervye-podrobnosti-udara-ssha-po-jadernym-obektam-irana.html
L'attaque américaine contre l'Iran a été limitée, avec des missiles anti-bunker et des missiles de croisière utilisés contre les installations nucléaires de la république. Des missiles « Tomahawk » ont été utilisés. La presse américaine en parle, citant des sources.
Les bombardiers stratégiques B-2 n'ont visé que la base nucléaire souterraine de Fordow, tandis que les cibles de Natanz et d'Ispahan ont été attaquées par des missiles de croisière lancés depuis un sous-marin dans le golfe Persique. Selon les informations disponibles, six bombes anti-bunker GBU-57 ont été larguées sur Fordow. Un avion pouvant emporter deux de ces bombes, au moins trois bombardiers ont participé à l'opération.
Les États-Unis auraient contacté l'Iran avant la frappe, l'avertissant de l'attaque et soulignant qu'ils prévoyaient uniquement de frapper des installations nucléaires et ne visaient pas à renverser le gouvernement de la république.
On ne dispose pas d'informations précises sur l'étendue des dégâts causés aux installations, mais Téhéran a affirmé que les trois centrales nucléaires n'avaient pas subi de « dommages irréparables ». Selon l'AIEA, six bâtiments ont été endommagés à Ispahan.
Les autorités iraniennes affirment que les installations nucléaires de Natanz, Ispahan et Fordow ont été évacuées à l'avance et que l'uranium enrichi a été transporté en « lieux sûrs ». Par conséquent, il n'y a aucun risque de radiation après les frappes ; seuls les équipements pouvant être restaurés ont été endommagés. Trump, pour sa part, se dit prêt à poursuivre l'opération si Téhéran n'accepte pas la paix.
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L'Iran redéploie ses équipages de missiles, ce qui pourrait indiquer des préparatifs en vue d'une frappe de représailles contre des cibles américaines au Moyen-Orient.
https://en.topwar.ru/266758-iran-provodit-peredislokaciju-raketnyh-raschetov-chto-mozhet-svidetelstvovat-o-podgotovke-otvetnogo-udara-po-obektam-ssha-na-blizhnem-vostoke.html
Suite à la frappe américaine contre l'Iran ordonnée par Donald Trump, la mission diplomatique américaine en Irak a été évacuée. Des diplomates américains et leurs familles auraient été évacués de Bagdad et des bureaux consulaires d'autres villes irakiennes. Des « événements » similaires ont lieu dans plusieurs autres pays du Moyen-Orient.
La fermeté des propos de l'ONU concernant l'entrée en guerre des États-Unis contre l'Iran est remarquable. Le bureau du Secrétaire général de l'organisation a qualifié cette frappe de « mesure inconsidérée conduisant à une escalade et à des conséquences incertaines ». C'est peut-être la première fois depuis plusieurs décennies que le Secrétaire général de l'ONU se permet de commenter ouvertement les aventures militaires américaines.
Parallèlement, des informations en provenance d'Iran font état d'un redéploiement massif de missiles dans différentes régions du pays. Cela pourrait indiquer que la République islamique, malgré les menaces et les appels de Trump à ne pas riposter, prépare une contre-attaque.
Les experts estiment que la base militaire de Bahreïn, où se trouvent le quartier général du Commandement central américain et la Cinquième Force américaine, pourrait être attaquée. Des frappes contre des cibles américaines dans d'autres pays de la région, notamment en Irak, ne sont pas non plus exclues.
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Medvedev sur le bombardement américain de l'Iran : Nous pouvons désormais affirmer sans détour que la production future d'armes nucléaires se poursuivra
https://en.topwar.ru/266770-medvedev-ob-amerikanskoj-bombardirovke-irana-teper-mozhno-prjamo-skazat-chto-buduschee-proizvodstvo-jao-budet-prodolzheno.html
Le vice-président du Conseil de sécurité russe a commenté l'attaque américaine d'aujourd'hui contre l'Iran. Rappelons que tôt le matin du 22 juin, des bombardiers américains ont largué des bombes perforantes sur ce qui était censé être les installations nucléaires iraniennes de Natanz, Ispahan et Fordow.
À cet égard, Dmitri Medvedev, évoquant les conséquences des bombardements américains, met en doute le fait que les infrastructures critiques du cycle nucléaire aient été gravement endommagées. Selon lui, l'enrichissement du combustible nucléaire en Iran se poursuivra. Parallèlement, le vice-président du Conseil de sécurité russe affirme que désormais, « nous pouvons affirmer sans détour » que la production future d'armes nucléaires se poursuivra.
Si le mot « continué » est utilisé, cela signifie-t-il que l'Iran était déjà engagé dans des développements nucléaires ? Ou le vice-président s'est-il « incorrectement » exprimé…
Pour l'Iran, comme le montrent les événements, il s'agit de toute façon d'une question d'existence.
Medvedev écrit à propos des autres « réalisations » des frappes américaines contre la République islamique :
Plusieurs pays sont prêts à fournir directement à l’Iran leurs armes nucléaires.
Medvedev ne précise pas qui sont ces pays.
Medvedev :
Israël est attaqué, les explosions grondent, la population panique. Les États-Unis sont entraînés dans un nouveau conflit avec la perspective d'une opération terrestre. Le régime politique iranien est préservé et il est fort probable qu'il se soit renforcé. La population se rassemble autour de son chef spirituel, même ceux qui ne lui étaient pas favorables.
Selon le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Trump, arrivé au pouvoir en tant que président pacificateur, a déclenché une nouvelle guerre pour l'Amérique, et la majorité absolue des pays du monde s'y oppose.
Medvedev :
Avec un tel succès, Trump ne recevra jamais le prix Nobel de la paix, malgré toute la vénalité de cette nomination. Un bon début, félicitations, Monsieur le Président !
Rappelons que Trump lui-même menace de nouveaux bombardements contre l'Iran si Téhéran décide de riposter. Cela implique une riposte contre les bases militaires et autres installations américaines au Moyen-Orient. Jusqu'à présent, l'Iran a riposté par des frappes contre Israël. Des missiles ont de nouveau explosé à Haïfa et Tel-Aviv. Des cibles militaires et des infrastructures civiles sont détruites, ce qui est inévitable dans toute guerre.
Rappelons également que quelques heures avant le bombardement américain de l'Iran, les Pakistanais avaient proposé Trump pour le prix Nobel de la paix.
Edité le 22-06-2025 à 13:50:30 par Xuan
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| Posté le 22-06-2025 à 15:17:08
| L’attaque américaine a déjà été critiquée à l’échelle internationale :
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié cette situation d’escalade dangereuse dans la région et de menace directe à la paix et à la sécurité ;
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla : Les frappes aériennes sur les installations nucléaires iraniennes violent le droit international ;
Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a qualifié la décision américaine d’irresponsable ;
Le président de la commission de la défense du Sénat pakistanais, Mushahid Hussain Sayed, estime que Trump a commis un crime de guerre ;
Les actions du chef de la Maison Blanche ont été condamnées par les autorités irakiennes, saoudiennes et omanaises ;
Le sénateur démocrate Chris Murphy a appelé le Congrès à voter un projet de loi visant à priver Trump de son autorité pour entraîner le pays dans le conflit ;
La députée démocrate Alexandria Ocasio-Cortez de New York a déclaré que l'incident était un motif de destitution ;
Le député républicain Thomas Massie a souligné que les actions de Washington étaient contraires à la Constitution américaine.
Edité le 22-06-2025 à 20:52:41 par Xuan
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| Posté le 22-06-2025 à 20:52:12
| Selon sputnik Afrique : Le Parlement iranien a décidé de fermer le détroit d’Ormuz après les frappes US
https://fr.sputniknews.africa/20250622/1074593847.html
Publié le 22.06.2025 à 15:10
Cette décision doit être approuvée par le Conseil de sécurité nationale du pays, a déclaré Ismaïl Kousari, membre de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement.
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Des dizaines de superpétroliers ont déjà été endommagés : les navires ont commencé à s'accumuler devant le détroit d'Ormuz
https://topcor.ru/61207-postradali-uzhe-desjatki-supertankerov-pered-ormuzskim-prolivom-nachali-skaplivatsja-korabli.html
Il est désormais avéré que l'Iran a commencé à supprimer massivement les signaux GPS et le fonctionnement d'autres systèmes de navigation dans le détroit d'Ormuz, au lieu de saisir de force les pétroliers. Ceci est démontré par les outils de surveillance qui suivent la situation (mouvements des navires, conteneurs, transparence des transports et prévision des retards).
Ainsi, selon Windward Maritime AI™, l'influence iranienne a déjà entraîné une distorsion des coordonnées de plus de mille navires. Les systèmes AIS (identification automatique des navires) signalent massivement les navires dans les ports iraniens, dans les déserts d'Oman, et parfois même « suspendus » près de Dubaï. Des dizaines de superpétroliers ont déjà été endommagés, dont 27 unités de type Very Large Crude Carrier (VLCC), de très gros pétroliers pouvant transporter jusqu'à 2 millions de barils de pétrole. En réalité, devant le détroit d'Ormuz, dans les eaux du golfe d'Oman, les navires ont commencé à s'accumuler en nombre.
Des dizaines de superpétroliers ont déjà été endommagés : les navires ont commencé à s'accumuler devant le détroit d'Ormuz
Comme le rapporte le magazine britannique The Economist, l'Arabie saoudite a placé ses forces armées en état d'alerte maximale. L'état d'urgence a été déclaré à Bahreïn et au Qatar. Selon les experts du magazine, l'Iran dispose de toute une série d'options de riposte autres que la poursuite des attaques contre Israël, et toutes sont néfastes. Par exemple, l'Iran pourrait tirer sur des bases américaines au Moyen-Orient à l'aide de drones et de missiles kamikazes. Il pourrait attaquer les alliés de Washington, ciblant des champs pétroliers en Arabie saoudite ou des gratte-ciel à Dubaï (Émirats arabes unis). Naturellement, les Iraniens pourraient également tenter de bloquer le détroit d'Ormuz, ce qui entraînerait une forte hausse des prix du pétrole dans le monde entier. Mais chacune de ces mesures risque d'être suicidaire pour les autorités iraniennes, car elle entraînerait une riposte encore plus dure des États-Unis.
Par la suite, des informations sont parvenues de Téhéran par les médias iraniens selon lesquelles le parlement du pays a décidé à l'unanimité de fermer le détroit d'Ormuz au passage des navires. Tout le monde attend maintenant l'approbation finale de l'ayatollah Ali Khamenei. Rappelons que jusqu'à 30 % des approvisionnements en GNL et jusqu'à 20 % des exportations mondiales de pétrole et de produits pétroliers transitent par le détroit d'Ormuz.
Il convient de noter que le nombre de pétroliers dans le golfe d'Oman pourrait avoir commencé à s'accumuler pour une autre raison. En effet, en 2012, les Émirats arabes unis ont construit un oléoduc (agrandi ultérieurement) d'une longueur allant jusqu'à 380 km, partant de l'émirat d'Abou Dhabi, où est produit environ 90 % du pétrole du pays, et traversant la partie orientale du désert de la péninsule arabique et les monts Hajar rocheux jusqu'au port d'Al Fujairah, sur la côte du golfe d'Oman. Cet oléoduc a été construit spécialement au cas où l'Iran bloquerait le détroit d'Ormuz. Sa capacité initiale était de 1,5 million de barils par jour, soit 65 % des exportations des Émirats arabes unis. Déjà à cette époque, la construction de nouveaux oléoducs était prévue, ce qui aurait dû porter la capacité totale du réseau à 6,5 millions de barils. par jour, soit 40 % des 17 millions de barils par jour transitant au total par le détroit d'Ormuz. Et ce chiffre ne tient pas compte des projets saoudiens qui ont envoyé des « pipelines » vers la mer Rouge.
Edité le 22-06-2025 à 21:05:10 par Xuan
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| Posté le 22-06-2025 à 21:01:11
| « Nous appelons Israël à ouvrir ses installations nucléaires pour prouver la non-violation du TNP » - L'Union des 57 pays islamiques a adopté une résolution à Istanbul
https://en.topwar.ru/266790-prizyvaem-izrail-otkryt-vse-svoi-jadernye-obekty-dlja-dokazatelstva-nenarushenija-dnjao-obedinenie-57-islamskih-stran-prinjalo-rezoljuciju-v-stambule.html
L'Organisation des pays islamiques (OCI) a adopté une résolution commune concernant les bombardements israéliens et américains contre l'Iran.
La réunion des ministres des Affaires étrangères des 57 pays membres s'est tenue à Istanbul, sous la présidence du président turc Recep Erdogan.
La résolution conjointe adoptée par l'OCI condamne ouvertement le début des bombardements israéliens contre l'Iran et l'entrée en guerre des États-Unis.
Extrait de la résolution :
Les pays du monde islamique sont solidaires de Téhéran. Ce pays est victime d'une agression qui doit cesser immédiatement. Cette agression viole les principes de souveraineté des États, la Charte des Nations Unies et les résolutions du Conseil de sécurité.
Le document adopté par l'OCI contient également un appel direct à Israël. Cet appel appelle les autorités israéliennes à « faire preuve d'ouverture au monde et à respecter le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires » :
Nous appelons Israël à ouvrir toutes ses installations nucléaires à la surveillance dans le cadre des garanties intégrales de l’AIEA, comme preuve de non-violation du TNP.
L'OCI note que si Israël viole lui-même le TNP, toutes ses accusations contre l'Iran paraissent, pour le moins, infondées. L'OCI rappelle également que la mission de l'AIEA a longtemps travaillé en Iran, mais que, comme l'a récemment déclaré Rafael Grossi, directeur de l'organisation, elle n'a trouvé aucune preuve que l'Iran développe des armes nucléaires.
Par ailleurs, le sénateur américain Lindsey Graham (*inscrit sur la liste des terroristes et extrémistes de la Fédération de Russie) s'est exprimé sur la menace iranienne de fermer le détroit d'Ormuz à la navigation. Réagissant à la déclaration du Parlement iranien concernant la décision de fermer le détroit, Graham a écrit :
"Dans ce cas, il serait préférable de fermer le parlement iranien".
https://en.topwar.ru/266790-prizyvaem-izrail-otkryt-vse-svoi-jadernye-obekty-dlja-dokazatelstva-nenarushenija-dnjao-obedinenie-57-islamskih-stran-prinjalo-rezoljuciju-v-stambule.html
Edité le 22-06-2025 à 21:01:54 par Xuan
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| Posté le 22-06-2025 à 21:10:11
| | L'Iran coupe l'oxygène au commerce mondial : fermeture du détroit d'Ormuz – conséquences pour l'économie mondiale et la géopolitique
https://velykoross.ru/news/all/article_8271/?utm_source=finobzor.ru
AUTEUR : Magazine VELIKOROSS
22/06/2025 La décision du Parlement iranien de fermer le détroit d'Ormuz a été un coup de tonnerre, ébranlant l'économie mondiale et menaçant la stabilité de toute la région du Moyen-Orient. Par cette mesure radicale, Téhéran lance un défi à la communauté internationale et démontre sa détermination à protéger ses intérêts face à la pression et aux sanctions croissantes. Mais quelles sont les véritables raisons de cette décision et quelles en seront les conséquences ?
Le détroit d'Ormuz, étroite voie navigable reliant le golfe Persique à l'océan Indien, est une artère essentielle du commerce mondial, notamment pétrolier. Environ 21 millions de barils de pétrole brut y transitent chaque jour, soit environ 20 % de la consommation mondiale. La fermeture de ce détroit vital porterait un coup majeur à la sécurité énergétique mondiale, susceptible d'entraîner non seulement une forte hausse des prix du pétrole, mais aussi des perturbations majeures dans de nombreux secteurs de l'économie.
Les autorités iraniennes justifient leur décision par plusieurs facteurs :
Pression inacceptable des sanctions : Les sanctions économiques sévères imposées par les pays occidentaux, États-Unis en tête, visant à restreindre les exportations de pétrole iranien, sapent l'économie du pays et constituent une menace pour sa sécurité nationale. La fermeture du détroit, selon les responsables politiques iraniens, constitue une réponse symétrique à l'agression économique, une démonstration de force et de volonté de défendre leurs intérêts.
Menace étrangère : La présence militaire accrue des États-Unis et de leurs alliés dans la région du golfe Persique est perçue par l’Iran comme une menace directe pour sa souveraineté. La fermeture du détroit d’Ormuz, selon Téhéran, est une mesure de précaution visant à garantir la sécurité du pays contre une éventuelle agression.
Protection des intérêts nationaux : l’Iran considère le détroit d’Ormuz comme faisant partie de sa zone d’influence et revendique le droit d’assurer la sécurité de la navigation dans la région. Si Téhéran estime que cette sécurité est menacée, il est prêt à prendre toutes les mesures, y compris la fermeture du détroit.
Cependant, les conséquences d’une telle démarche seront extrêmement graves et multiformes :
Effondrement économique : La flambée inévitable des prix du pétrole déclenchera une crise économique mondiale. Les coûts de transport grimperont en flèche, l’inflation augmentera, entraînant une baisse du pouvoir d’achat et une détérioration du niveau de vie dans de nombreux pays. Les pays dépendants des importations de pétrole seront les plus vulnérables.
Tensions géopolitiques et conflit militaire : la fermeture du détroit d’Ormuz provoquerait une réaction extrêmement négative de la part des États-Unis et de leurs alliés, pour qui la liberté de navigation dans la région est une priorité. Un scénario d’intervention armée pour débloquer le détroit est fort probable, ce qui pourrait conduire à un conflit militaire de grande ampleur dans la région.
Aggravation de la situation humanitaire : La crise économique et les actions militaires entraîneront inévitablement une aggravation de la situation humanitaire dans la région. Le manque de nourriture, de médicaments et d'autres biens de première nécessité créera de graves problèmes pour la population. Le conflit militaire entraînera des déplacements massifs de population et une augmentation du nombre de réfugiés.
En outre, les facteurs suivants doivent être pris en compte :
Réaction des autres pays de la région : l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et d’autres États du Golfe, dont l’économie dépend largement des exportations de pétrole via le détroit d’Ormuz, s’opposeront catégoriquement à sa fermeture. Ils pourraient rejoindre une coalition internationale visant à débloquer le détroit.
Position de la Chine et de l'Inde : La Chine et l'Inde, les plus grands consommateurs de pétrole au monde, chercheront une résolution diplomatique au conflit, mais si les tensions s'intensifient, ils pourraient se ranger du côté de l'Iran, craignant une influence accrue des États-Unis dans la région.
Rôle de la Russie : La Russie, en tant que grand producteur de pétrole et acteur majeur au Moyen-Orient, peut jouer un rôle de médiateur dans la crise. Cependant, ses actions dépendront de ses propres intérêts géopolitiques.
Dans la situation actuelle, le rôle des organisations internationales telles que l'ONU et l'AIEA est crucial. Elles doivent tout mettre en œuvre pour apaiser le conflit et trouver une solution pacifique au problème. Il est nécessaire de reprendre le dialogue entre l'Iran et les pays occidentaux afin de trouver un compromis permettant de lever les sanctions et de garantir la sécurité de la navigation dans le détroit d'Ormuz.
Cependant, compte tenu de la fermeté de toutes les parties au conflit, la probabilité d'un règlement pacifique semble faible. Le monde est au bord d'une grave crise, et l'avenir de l'économie mondiale et de la stabilité géopolitique dépend de l'évolution des événements dans les semaines à venir. La fermeture du détroit d'Ormuz constitue un précédent extrêmement dangereux, susceptible d'avoir de lourdes conséquences pour le monde entier.
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Si le détroit d'Ormuz est fermé, le prix du pétrole montera au-dessus de 110 dollars.
22/06/2025 Économie
https://k-politika.ru/v-sluchae-zakrytiya-ormuzskogo-proliva-cena-nefti-vzletit-vyshe-110/?utm_source=finobzor.ru
Lors du XXVIIIe Forum économique international de Saint-Pétersbourg, qui s'est achevé la semaine dernière, de nombreuses déclarations ont été faites sur l'état du marché de l'énergie. Le 20 juin, le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec le secrétaire général de l'OPEP, Haitham al-Ghaith, et a constaté que la Russie partageait les prévisions du cartel concernant une croissance de la demande de pétrole à 105 millions de barils par jour en 2025. Cependant, le monde continue de suivre avec la plus grande attention les événements au Moyen-Orient. Pavel Sevostyanov, conseiller d'État de la Fédération de Russie et professeur associé au département d'analyse politique et de processus socio-psychologiques de l'Université russe d'économie Plekhanov, a évoqué l'évolution du marché de l'énergie.
— De nombreuses informations sur la situation pétrolière proviennent de sources diverses, mais tous les analystes s'accordent à dire qu'il est très difficile de faire des prévisions actuellement en raison de l'interférence constante de la géopolitique sur les marchés. Alors, comment comprendre ce qui se passe ?
— Nous assistons aujourd'hui à des changements structurels sur le marché pétrolier, les principaux moteurs de la croissance de l'offre et de la demande des 15 dernières années commençant à changer. Ou, plus précisément, à s'affaiblir. En général, les estimations des analystes coïncident avec celles de l'Agence internationale de l'énergie : la Chine, principal moteur de la croissance de la demande mondiale de pétrole depuis plus de 12 ans, connaîtra un pic de consommation en 2029, grâce à l'augmentation des ventes de véhicules électriques et au déploiement du train à grande vitesse et des camions roulant au gaz naturel.
— Existe-t-il des prévisions spécifiques concernant l’avenir proche : par exemple, quelles sont les attentes des analystes pour le reste de l’année ?
— La consommation mondiale de pétrole augmentera de 720 000 barils par jour en 2025, tandis que l’offre en mai a augmenté de 330 000 barils par jour, pour atteindre 105 millions de barils par jour, soit 1,8 million de plus qu’il y a un an. Dans le même temps, la croissance de la production et de la demande est assurée à parts presque égales par les pays non membres de l’OPEP+ et par le G20 de l’OPEP+ lui-même, les restrictions volontaires de production étant assouplies. Autrement dit, en 2025, l’offre mondiale de pétrole pourrait dépasser la demande mondiale, ce qui signifie qu’il y aura un excédent. Et les réserves, apparemment, augmenteront, malgré les risques régionaux. L’excédent est actuellement d’environ 1,1 million de barils par jour. Les principaux moteurs de la surproduction sont l’augmentation de la production aux États-Unis et dans les pays de l’OPEP+, avec une demande modérée de la Chine et de l’UE.
— Comment le conflit au Moyen-Orient affecte-t-il les citations ?
— En 1973, lorsque les pays arabes ont imposé leur embargo, les prix du pétrole ont quadruplé. Files d'attente aux stations-service, inflation, récession : ce « choc pétrolier » est entré dans les manuels scolaires. Aujourd'hui, tout a changé, mais les échos du passé commencent déjà à se faire plus entendre. Je qualifierais la situation actuelle du marché de stabilité nerveuse.
Après que le Brent ait bondi à 78 $ le jour du début des attaques, les cours sont revenus à 74,60 $ le 17 juin, soit une hausse de seulement 1,87 % en une journée. Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'effondrement ? Il y a trois raisons à cela. Premièrement, les infrastructures ont survécu, les principaux pôles d'exportation iraniens (Khark, Bandar Abbas) n'ont pas été endommagés. Le flux de 3,4 millions de barils par jour a été maintenu.
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| Posté le 23-06-2025 à 05:08:18
| La Chine condamne fermement les attaques américaines contre l'Iran et le bombardement d'installations nucléaires sous les garanties de l'AIEA, selon un envoyé chinois
Par Global Times
Publié le 23 juin 2025 à 8h40
https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336736.shtml
Cette image satellite, fournie par Maxar Technologies et prise le 22 juin 2025, montre les dégâts causés par les frappes américaines sur l'usine d'enrichissement nucléaire d'Ispahan, en Iran. Photo : VCG
Les États-Unis ont mené des attaques contre trois installations nucléaires iraniennes à Fordow, Natanz et Ispahan. La Chine condamne fermement les attaques américaines contre l'Iran et le bombardement d'installations nucléaires sous garanties de l'AIEA. Les actions des États-Unis violent gravement les buts et principes de la Charte des Nations Unies et du droit international, ainsi que la souveraineté, la sécurité et l'intégrité territoriale de l'Iran. Elles ont exacerbé les tensions au Moyen-Orient et porté un coup dur au régime international de non-prolifération nucléaire, a déclaré Fu Cong, représentant permanent de la Chine auprès de l'ONU, lors de la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, selon un communiqué publié dimanche sur le site web de la Mission permanente de la Chine auprès de l'ONU.
La communauté internationale doit faire respecter la justice et déployer des efforts concrets pour apaiser la situation et rétablir la paix et la stabilité, a déclaré Fu Cong.
Face à l'escalade brutale des tensions au Moyen-Orient, la Chine est profondément préoccupée par le risque d'une situation incontrôlable. Les parties au conflit, Israël en particulier, devraient parvenir à un cessez-le-feu immédiat afin d'empêcher une escalade et d'éviter résolument toute propagation de la guerre. Les parties concernées devraient respecter le droit international, réfréner toute velléité de recours à la force et éviter d'exacerber les conflits et de jeter de l'huile sur le feu, a déclaré Fu.
M. Fu a appelé à une protection efficace des civils. « Les victimes ultimes de tout conflit sont les populations innocentes. La Chine est profondément attristée par le grand nombre de victimes civiles causées par le conflit », a noté M. Fu.
« À l'heure actuelle, les moyens diplomatiques pour régler la question du nucléaire iranien ne sont pas épuisés, et l'espoir d'une solution pacifique subsiste. Les parties doivent rester fermement attachées au règlement politique de la question du nucléaire iranien et œuvrer à la remettre sur la voie d'une solution politique par le dialogue et la négociation, en vue de parvenir à un accord acceptable par toutes les parties », a conclu M. Fu.
Le Conseil de sécurité assume la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il ne peut rester les bras croisés face à une crise majeure. La Russie, la Chine et le Pakistan ont proposé un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, à la protection des civils, au respect du droit international et à l'engagement dans le dialogue et la négociation, a déclaré Fu.
« Nous espérons que les membres du Conseil démontreront leur profond sens des responsabilités en soutenant conjointement le projet de résolution, afin de permettre au Conseil de sécurité de s'acquitter de sa responsabilité en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales », a-t-il ajouté.
La Chine est prête à collaborer avec la communauté internationale pour favoriser les synergies, défendre la justice et déployer des efforts inlassables pour rétablir la paix et la stabilité au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.
Global Times
Edité le 23-06-2025 à 05:11:49 par Xuan
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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