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|  Posté le 14-06-2025 à 18:43:32   
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L’envoyé chinois à l’AIEA condamne l’attaque d’Israël contre les installations nucléaires iraniennes, Israël prétend se protéger et son action a ouvert la boite de Pandore…
admin531914 juin 2025Civilisation
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L’envoyé chinois à l’AIEA condamne l’attaque d’Israël contre les installations nucléaires iraniennes. Cette prise de position de la Chine insiste sur une des conséquences prévisbles de l’action israélienne selon de nombreux analystes occidentaux, l’une des réponses les plus redoutées et désormais plausibles serait une accélération du programme nucléaire militaire iranien. « Israël a ouvert une boîte de Pandore : la pire réponse iranienne pourrait être aussi la plus probable, une décision de se retirer de ses engagements en matière de contrôle des armements et de construire des armes nucléaires pour de bon », analyse Kenneth Pollack, vice-président chargé de la politique à l’Institut du Moyen-Orient à Washington. Israël tente d’appuyer son agression sur le dernier rapport de l’AIEA, qui dit que l’Iran dispose de 408,6 kg d’uranium enrichi à 60%, un niveau proche du seuil requis pour un usage militaire (90%). Des responsables israéliens cités par le Times of Israel estiment que la République islamique détient assez de matière fissile pour fabriquer jusqu’à neuf ogives nucléaires. L’agence estime les stocks totaux à plus de 9 200 kg, tout en précisant qu’elle ne peut plus en vérifier l’exactitude depuis 2021. D’après une étude de l’Institut pour la science et la sécurité internationale, il serait « tout à fait possible » pour l’Iran de produire une bombe nucléaire à partir d’uranium enrichi à 60%. Pour Kenneth Pollack, la réponse nucléaire iranienne pourrait impliquer le retrait de Téhéran du traité de non-prolifération (TNP) et de l’accord de Vienne de 2015. Il plaide pour une « poursuite agressive » des négociations, bien qu’il reconnaisse que les conditions politiques ne sont pas réunies à l’heure actuelle, l’action d’Israël les a rendues plus difficiles que jamais. Au delà de la guerre et de l’embrasement de la région il y a l’hypothèse d’une apocalypse nucléaire avec des risques encore plus grands que ceux de l’affrontement en Ukraine ou ceux de la zone Pacifique.
La Chine condamne l’action militaire d’Israël contre l’Iran et s’oppose aux attaques armées contre les installations nucléaires pacifiques, a déclaré vendredi un envoyé chinois lors d’une réunion de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA sur l’attaque d’Israël contre les installations nucléaires iraniennes, Li Song, représentant permanent de la Chine auprès de l’AIEA, a déclaré que la Chine s’était toujours engagée à promouvoir une solution pacifique à la question nucléaire iranienne par des moyens politiques et diplomatiques, et s’opposait au recours à la force et aux sanctions unilatérales illégales. Le pays maintiendra une communication étroite avec toutes les parties et traitera conjointement de l’urgence actuelle au Conseil des gouverneurs de l’AIEA, a déclaré M. Li.
Notant que la Chine était gravement préoccupée par l’impact négatif des conditions actuelles sur les perspectives de négociations diplomatiques, M. Li a exhorté les pays concernés à éviter toute action susceptible d’aggraver la situation et à soutenir la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.
Il a déclaré que la Chine continuerait à soutenir les efforts politiques et diplomatiques autour de la question nucléaire iranienne de manière hautement responsable, objective et équitable, à protéger fermement le mécanisme international de non-prolifération nucléaire et à défendre la paix et la stabilité au Moyen-Orient.
Au cours de la réunion, des dizaines d’États membres de l’AIEA ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant aux conditions pertinentes, et de nombreux pays en développement ont fermement condamné l’attaque d’Israël contre les installations nucléaires de l’Iran.
Citant un certain nombre de résolutions adoptées par la Conférence générale de l’AIEA, les parties ont indiqué que les attaques ou les menaces d’attaques contre des installations nucléaires pacifiques violent les principes de la Charte des Nations Unies, du droit international et du Statut de l’AIEA, constituant une grave menace pour la sûreté nucléaire, la sécurité nucléaire, la paix et la sécurité régionales et internationales. Les parties ont souligné que les approches politiques et diplomatiques constituaient la bonne option pour résoudre la question nucléaire iranienne, et ont appelé la communauté internationale à poursuivre ses efforts inlassables à cette fin.
Lors de la réunion, le Directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a souligné que les installations nucléaires ne devaient jamais être attaquées, quel que soit le contexte ou les circonstances, car elles pourraient nuire à la fois aux personnes et à l’environnement. « De telles attaques ont de graves implications pour la sûreté nucléaire, la sécurité et les garanties, ainsi que pour la paix et la sécurité régionales et internationales », a déclaré M. Grossi.
Edité le 14-06-2025 à 18:46:03 par Xuan
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| Posté le 14-06-2025 à 18:43:42
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BBC / Trump s’embrouille dans ses propos sur l’Iran alors que les républicains divergent sur l’estimation de l’attaque
admin531914 juin 2025Poètes vos papiers
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Ce reportage de la BBC, alors que les Britanniques sont aussi mouillés dans l’affaire que les Etats-Unis, plus peut-être encore, témoigne de l’incohérence totale de la politique des USA, qui incapable de faire autre chose malgré ses affirmations de paix que de suivre ses guerriers par procuration, voire de tenter de les utiliser selon la stratégie du fou pour argumenter dans les négociations, est confronté de surcroit à toutes les divisions qu’il ne sait qu’exacerber comme la seule stratégie de survie de sa puissance limitée à sa personne et ses « fidèles » dont la loyauté est exigée jusqu’à l’absurde. Au delà de la folie autour de ses seuls intérêts d’un Netanyahou, c’est bien tout le fonctionnement de la « démocratie » dictature du capital qui apparait tragiquement ubuesque… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Anthony Zurcher
Correspondant Amérique du Nord
Le président Donald Trump s’exprime alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu salue et sourit après une réunion à la Maison Blanche, à Washington, en avril.
Les deux hommes portent des costumes bleus et des cravates rouges.
Alors que l’ampleur et la portée massives des attaques nocturnes d’Israël contre l’Iran sont devenues visibles vendredi, Donald Trump est confronté à une nouvelle crise majeure de politique étrangère – ainsi qu’à un dilemme diplomatique.
Comment le président américain qui a promis d’être un artisan de la paix gère-t-il une escalade militaire dramatique au Moyen-Orient ?
Dans les heures qui ont suivi la frappe, Trump semble avoir du mal à trouver un message cohérent face à un coup dur porté à ses efforts diplomatiques.
Hier soir, les diplomates américains ont réagi froidement aux premières informations faisant état des frappes israéliennes. S’il était clair que les forces américaines avaient été prévenues à l’avance de ce qui allait arriver, une déclaration du secrétaire d’État Marco Rubio a souligné que les États-Unis n’étaient pas impliqués dans la logistique ou la planification de l’attaque.
Vendredi matin, le président lui-même commentait son compte Truth Social, avec un message sombre adressé aux dirigeants iraniens – plus « Je vous l’avais bien dit » qu’un plan clair pour arrêter la guerre.
« Certains extrémistes iraniens ont parlé courageusement, mais ils ne savaient pas ce qui allait se passer », a écrit Trump. « Ils sont tous morts maintenant, et cela ne fera qu’empirer ! »
Il a poursuivi avec un billet plus court, notant que le délai de 60 jours qu’il avait donné aux Iraniens pour un accord avait expiré – mais en gardant espoir. « Maintenant, ils ont, peut-être, une seconde chance ! », a-t-il écrit.
Dans les commentaires aux médias américains, cependant, le message de Trump était plus confus.
Il a déclaré à CNN que les États-Unis soutenaient « bien sûr » Israël « et l’ont soutenu comme personne ne l’a jamais soutenu ».
« Je pense que c’est excellent », a-t-il déclaré à propos des frappes d’Israël dans une interview à ABC. Il a ajouté que les États-Unis avaient donné une chance à l’Iran, mais que les dirigeants iraniens ne l’avaient pas saisie. « Ils ont été frappés à peu près aussi fort que vous allez être touché. Et ce n’est pas tout ce qui est à venir, beaucoup plus.
Dans un autre rebondissement, au Wall Street Journal, il a déclaré que les États-Unis avaient reçu plus qu’un simple avertissement d’Israël : « Nous savons ce qui se passe. » Il a également qualifié la décision d’Israël d’«attaque très réussie, c’est le moins qu’on puisse dire ».
1:07Israël frappe des cibles à travers l’Iran alors que ses dirigeants jurent de se battre
Selon Daniel Byman, de la School of Foreign Service de l’Université de Georgetown, la décision d’Israël représente une nouvelle volonté d’aller à l’encontre des préférences américaines dans la région. Pour une administration américaine plus traditionnelle, une telle défiance ouverte serait un affront important.
Mais pour Trump, sa série de commentaires après l’attaque d’Israël illustre comment des règles différentes s’appliquent – et que si Israël opère clairement selon son propre calendrier et son propre agenda, cela pourrait ne pas conduire à une rupture claire entre les deux alliés de longue date.
« Il ne se sent lié par aucune de ses déclarations passées », a déclaré Byman.
Alors que l’Iran évalue les dégâts – y compris plus de 90 morts, des explosions dans sa capitale Téhéran et ce que l’armée israélienne a décrit comme des dommages importants à l’installation nucléaire de Natanz – Israël active des dizaines de milliers de ses soldats et poursuit ce que ses responsables disent être une campagne militaire de deux semaines. Les perspectives de paix semblent s’assombrir d’heure en heure.
La stratégie de Trump, à l’heure actuelle, semble être d’espérer que l’action militaire poussera l’Iran à faire de nouvelles concessions – une danse délicate consistant à distancier les États-Unis des actions d’Israël tout en essayant de les utiliser pour obtenir un avantage à la table des négociations.
De son propre aveu, cependant, des dirigeants iraniens clés ont été tués dans les frappes – et l’Iran concentre actuellement ses efforts diplomatiques sur des appels au Conseil de sécurité des Nations unies, où il a qualifié l’action d’Israël d’« acte de guerre ».
« Je pense que Netanyahu a simplement torpillé les pourparlers nucléaires pour le moment », a déclaré Sina Azodi, professeur adjoint de politique au Moyen-Orient à l’École des affaires internationales de l’Université George Washington. « Vous ne pouvez pas tabasser un gars et lui dire ensuite de venir négocier avec moi. »
Les États-Unis prévoient toujours de tenir des pourparlers prévus avec des responsables iraniens à Oman dimanche. Will Todman, chercheur principal au programme Moyen-Orient du Center for Strategic & International Studies, a déclaré qu’un accord américano-iranien, s’il devait se produire, aurait un « impact dramatique » sur la stratégie d’Israël à l’avenir.
« Israël serait beaucoup plus limité dans l’approche qu’il peut adopter pour ses efforts visant à réduire le programme nucléaire de l’Iran, mais aussi ses capacités militaires », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était peu probable qu’un accord se produise à ce stade.
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1:46Hugo Bachega de la BBC explique pourquoi Israël a choisi de frapper maintenant
Cela pourrait convenir à certains membres clés du Parti républicain – exposant ce qui pourrait être un fossé croissant entre les faucons conservateurs pro-israéliens de la politique étrangère au Congrès et les sympathies isolationnistes de l’Amérique d’abord de nombreux membres de l’administration Trump.
« Comment la doctrine de politique étrangère et l’agenda de politique étrangère de l’Amérique d’abord… Rester cohérent avec ça maintenant ? Charlie Kirk, un militant conservateur et fervent partisan de Trump, a demandé lors d’une diffusion en direct sur Internet qui était diffusée alors que les frappes israéliennes commençaient jeudi soir, a rapporté Politico.
À peu près au même moment, des républicains plus belliqueux célébraient les attaques sur les médias sociaux.
Le sénateur Lindsey Graham de Caroline du Sud a pris la parole pour X pour poster : « Jouez. Priez pour Israël ».
« Israël a raison – et a le droit – de se défendre ! » Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a écrit.
Au sein de la Maison Blanche, bon nombre des défenseurs les plus virulents d’une action militaire contre l’Iran ont été mis à l’écart ces derniers mois, y compris l’ancien conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, qui aurait consulté Israël sur les plans d’attaque de l’Iran avant que Trump ne demande sa démission au début du mois de mai.
Les conseillers les plus importants du président, y compris le vice-président JD Vance, se sont montrés réticents à l’idée de laisser l’Amérique être entraînée dans de nouveaux conflits – ou de s’impliquer excessivement dans des préoccupations de politique étrangère qu’ils considèrent comme éloignées des intérêts fondamentaux des États-Unis.
« Auparavant, il semblait que ceux qui prônaient la retenue étaient ascendants dans l’administration, mais je pense qu’en fin de compte, cela ne dépend que du président Trump », a déclaré Todman. « Les déclarations que nous avons vues de sa part ce matin semblent indiquer qu’il est ouvert à fournir plus de soutien à Israël, en fonction de la façon dont les prochains jours se déroulent. »
Avec des forces américaines basées à travers le Moyen-Orient, l’implication pourrait être inévitable. À peine cinq mois après le début de son deuxième mandat, le président pacificateur pourrait avoir une nouvelle guerre entre les mains.
Reportage supplémentaire de Brandon Drenon
Edité le 14-06-2025 à 18:45:14 par Xuan
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| Posté le 14-06-2025 à 18:44:06
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Téhéran manifeste contre les attaques israéliennes et riposte, la question est celle de la durée de la riposte …
admin531914 juin 2025Actualité
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Les attaques israéliennes théoriquement ciblées ont fait 78 morts et 329 blessés…Cette action du régime israélien qui viole le droit international n’a pas pu être accompli sans l’assentiment de ses complices occidentaux, les USA mais aussi les Britanniques et la France… qui cherchent à la fois à justifier le crime au plan international et tentent de garder la main au plan diplomatique en se présentant comme des « arbitres »en faveur d’une solution « négociée » qu’ils ont rendue impossible du moins sous leur égide … Voyons brièvement les enjeux et la « riposte » potentielle iranienne sur le court terme mais aussi sur le long terme et la manière dont elle peut contribuer comme l’analysent les Chinois à affaiblir encore l’hégémon occidental (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
A Téhéran, les manifestations, dont l’épicentre était la place Azadi, se sont étendues à d’autres villes du pays, dans une atmosphère marquée par des slogans contre Israël et les États-Unis.
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La télévision d’État iranienne et plusieurs chefs religieux ont qualifié les meurtres de « déclaration de guerre ouverte » Photo : EFE
13 juin 2025 Heure : 12:28
Le peuple iranien saisi par l’ampleur de l’attaque…
La population iranienne est descendue dans les rues de Téhéran dans une marche spontanée de deuil, de fureur et de résistance, après la confirmation de la mort de deux figures clés de la structure militaire iranienne : le chef d’état-major des forces armées, Mohammad Bagheri, et le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), Hossein Salami.
Tous deux ont été tués lors de bombardements israéliens aux premières heures du 13 juin, dans le cadre de l’opération autoproclamée « Ascendant Lion », annoncée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Lors des manifestations, des milliers d’Iraniens portaient des portraits de Salami et du scientifique nucléaire Mohammad Mehdi Tehranchi, également tué dans l’attaque, un symbole de la résistance scientifique et technologique face aux sanctions et menaces occidentales. Les manifestations, dont l’épicentre était la place Azadi, se sont étendues à d’autres villes du pays, dans une atmosphère marquée par des slogans contre Israël et les États-Unis.
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Photos : EFE
La télévision d’État iranienne et plusieurs chefs religieux ont qualifié les meurtres de « déclaration de guerre ouverte » et ont juré que « le sang de nos martyrs ne sera ni échangé ni oublié ».
Depuis Tel Aviv, Netanyahu a justifié l’offensive en affirmant que le programme nucléaire iranien représentait « une menace existentielle pour la survie d’Israël », malgré le fait qu’il n’ait pas présenté de preuves aux organisations internationales ou qu’il n’ait pas de mandat aux Nations unies.
Dans le même temps, le parlement iranien a appelé à suspendre toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à rompre complètement les relations diplomatiques avec Israël et ses alliés.
La Riposte de Téhéran à court terme
Téhéran a lancé ce vendredi soir une attaque contre Israël en représailles à des frappes israéliennes menées plus tôt dans la journée sur son territoire, notamment sur des sites nucléaires, des usines et rampes de missiles balistiques, tuant des commandants militaires et des scientifiques. L’Iran « mène une ferme et précise riposte contre des dizaines de cibles, de bases et d’infrastructures militaires du régime sioniste », ont indiqué dans un communiqué les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran. Cette réponse limitée marque le refus de poursuivre les négociations entamées et il faut donc l’analyser dans ses effets immédiats relativement limités mais aussi sur le long terme et sur la manière dont au-delà d’Israël, il peut ou non affaiblir les États-Unis et le camp occidental.
Les Israéliens invités à se mettre à l’abri
Téhéran. L’Iran a riposté vendredi par des tirs de missiles sur des « dizaines de cibles » en Israël qui ont directement touché certaines cibles à Tel Aviv et dans la région de Gush Dan. Les représailles iraniennes ont immédiatement fait un mort et au moins 41 blessés.
L’armée israélienne a annoncé que l’Iran avait tiré des dizaines de missiles dans sa direction et ordonné à sa population de se réfugier ; « Téhéran a la capacité de causer des dommages importants », a-t-il déclaré.
À Jérusalem, les sirènes ont retenti et des explosions ont été entendues peu de temps après. De la fumée s’est élevée à Tel Aviv, la principale ville du centre d’Israël, après que l’armée a levé l’ordre de rester dans des abris, bien qu’elle ait appelé la population à ne pas s’éloigner de ces espaces protégés.
Israël a déclaré que l’Iran avait franchi une « ligne rouge » en ciblant des civils.
Les sirènes ont retenti partout dans l’État hébreu en fin de journée, où des explosions ont notamment été entendues à Tel-Aviv et Jérusalem. Les Israéliens ont été invités par l’armée à s’abriter dans des abris et des espaces protégés, et à y rester jusqu’à nouvel ordre. « Vous êtes priés de continuer à suivre les consignes du Commandement du front intérieur et les instructions qui vous sont transmises, a annoncé le porte-parole de Tsahal confirmant l’envoi de nouvelles salves de missiles sur Israël. Les explosions que vous entendez proviennent d’interceptions ou de chutes d’objets. Le système de défense aérienne identifie et intercepte les menaces en permanence ».
L’Iran a tiré environ 100 missiles vers Israël, dont la plupart ont été interceptés, a annoncé l’armée israélienne en début de soirée. La ville de Tel-Aviv a été visée par des « dizaines de missiles balistiques ». Mais les images montrent des scènes apocalyptiques, avec des missiles tombant du ciel sur les centres-villes, des bâtiments détruits ou en feu.
Les États-Unis appuient la défense israélienne
Selon deux dirigeants américains ayant témoigné sous couvert d’anonymat, l’armée américaine aiderait à abattre des missiles iraniens lancés vers Israël. La Maison blanche a indiqué de son côté que Donald Trump s’était entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est également entretenu avec le président américain pour discuter du conflit en cours. Tous deux ont convenu de l’importance du dialogue et de la diplomatie, a fait savoir Downing Street. Comme nous l’analysons par ailleurs si les Etats-Unis et les dirigeants occidentaux ont appuyé « le droit d’Israêl à se défendre », cette action accroît sur le long terme la fragilité de ce camp.
L’ayatollah Ali Khamenei menace Israël d’une plus longue riposte
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L’usine iranienne qui produisait de l’uranium enrichi à 60 % a été détruite, a déclaré le chef de l’AIEA Rafael Grossi au conseil de sécurité des Nations unies. « Les autorités iraniennes nous informent actuellement d’attaques contre deux autres installations, à savoir l’usine d’enrichissement de combustible de Fordow et celle d’Ispahan », a-t-il ajouté. mais comme nous l’analysons par ailleurs cela ne signifie pas au contraire que la possibilité d’accéder à l’arme nucléaire soit interdite à l’Iran, c’est même le contraire.
De son côté, l’Iran aurait abattu deux avions militaires israéliens survolant son territoire, d’après l’agence de presse officielle Irna. L’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a assuré que la riposte se poursuivrait. « Le régime sioniste a commis une grave erreur ? une énorme erreur de calcul, une faute flagrante ? et, par la grâce de Dieu, ses conséquences le mèneront à la ruine », a-t-il déclaré. « (Les Israéliens) ne doivent pas s’imaginer qu’ils ont frappé et que c’est fini. Non. Ils ont commencé, ils ont lancé une guerre. Nous ne leur permettrons pas de sortir indemnes du crime majeur qu’ils ont commis. Nous devons agir avec force ? et si Dieu le veut, nous agirons avec force. Il n’y aura pas de compromis.
Le prix du pétrole bondit
Outre l’instabilité générale de tout le Moyen orient qui peut s’embraser , il y a également deux conséquences majeures mondiales : la première est économique et porte sur le prix du pétrole.
Les prix du pétrole ont bondi vendredi et se sont établis à 7 % plus haut alors qu’Israël et l’Iran ont échangé des frappes aériennes, alimentant les inquiétudes des investisseurs qui craignent que le combat ne perturbe largement les exportations de pétrole du Moyen-Orient. Une des réponses possibles de l’Iran serait de bloquer le détroit d’Ormuz par lequel transitent 20% des approvisionnements énergétiques mondiaux.
Cette question du prix du pétrole est aussi un enjeu boomerang pour l’hégémonie occidentale . Aujourd’hui, l’économie mondiale est confrontée à des temps plus difficiles, et les producteurs de pétrole, de l’Arabie saoudite au Brésil, ont la capacité d’augmenter l’offre de pétrole, ce qui contribuerait à faire baisser les prix.L’ampleur de toute hausse des prix de l’énergie, et l’impact plus large, dépendront de l’ampleur de ce qui se passera ensuite dans le conflit entre Israël et l’Iran. Mais le fait est qu’il faut comprendre que ce prix du pétrole a le potentiel d’être « un mauvais choc pour l’économie mondiale à un mauvais moment » pour tout le monde mais en particulier pour l’hégémon occidental.
« Quelle que soit la façon dont vous le regardez, c’est négatif à court terme, c’est négatif à long terme.« C’est un autre choc pour la stabilité de l’ordre économique mondial dirigé par les États-Unis à un moment où il y avait déjà beaucoup de questions. »
Capital Economics calcule que si les prix du pétrole revenaient à plus de 100 dollars le baril, cela pourrait ajouter 1 % à l’inflation dans les économies avancées, ce qui rendrait la vie difficile aux banques centrales qui espèrent faire baisser les taux d’intérêt.
Le brut Brent, principale référence internationale, a augmenté de plus de 10 % avant de retomber autour de 75 dollars le baril.
Le prix du pétrole augmente et descend tout le temps en réponse aux grands événements géopolitiques et à l’état de l’économie mondiale, il n’est donc pas surprenant de voir les prix du pétrole réagir aux attaques. Cependant, le prix du brut Brent est encore inférieur d’environ 10 % à celui de l’année précédente.Il est également bien en dessous des sommets observés en 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, lorsqu’il a atteint près de 130 dollars. Lorsque le prix de gros du pétrole augmente, beaucoup de gens le remarquent en premier lorsque cela entraîne une hausse des prix de l’essence.
Mais l’énergie plus chère se traduit également par une hausse des prix pour presque tout, de l’agriculture à l’industrie manufacturière.
En ce qui concerne les aliments, des coûts énergétiques plus élevés peuvent entraîner une hausse des prix en rayon à bien des égards. Cela peut rendre plus coûteux l’utilisation de la machinerie agricole, le transport des produits et la transformation et l’emballage des aliments.
Cependant, cela ne se produira que si les prix de l’énergie restent élevés pendant une période prolongée.
Même avec l’essence et le diesel, la hausse des prix du brut n’a qu’un impact limité.« Une règle empirique approximative est qu’une hausse de 10 $ du prix du pétrole ajouterait environ 7 pence au prix à la pompe », explique David Oxley de Capital Economics.
Cependant, il ne s’agit pas seulement d’une histoire de pétrole, prévient-il.
Beaucoup se souviendront du choc des prix qui a suivi le début du conflit en Ukraine. C’était en grande partie une réponse à la hausse des prix de l’essence, dit M. Oxley.Beaucoup d’entre nous chauffent nos maisons au gaz, et au Royaume-Uni, les prix de l’électricité sont également fixés par rapport au prix du gaz.Les prix de l’essence ont également augmenté après les attaques de jeudi soir. Mais l’impact ne se répercutera que lentement sur les ménages, voire pas du tout, dit M. Oxley, compte tenu de la façon dont le marché fonctionne, y compris le rôle du régulateur, dans le plafonnement des prix.
Les principales questions sont de savoir combien de temps Israël et l’Iran resteront enfermés dans ce conflit, si d’autres pays de la région seront entraînés et si les États-Unis interviendront pour désamorcer la situation.Cela dépend surtout de la question de savoir si nous assistons à des perturbations réelles de la navigation dans le détroit d’Ormuz, la voie navigable au large de la côte sud de l’Iran, qui est la route vers les marchés mondiaux pour environ un cinquième de la production mondiale de pétrole.« Il s’agit d’un goulot d’étranglement étroit, ce qui constitue un point faible important pour les marchés mondiaux du pétrole ». Cela reste un scénario peu probable, mais l’Iran l’a menacé dans le passé et c’est maintenant légèrement plus probable qu’il y a 24 heures. Et ce risque extérieur fait partie de ce qui fait grimper les prix, dit-il.
et le danger nucléaire s’accroît…
Comme nous le voyons par ailleurs : au delà de ces réponses à coup de missiles, la réponse sur longue portée la plus vraisemblable à des attaques totalement criminelles contre les installations nucléaires iraniennes, le résultat le plus prévisible est qu’ Israël qui prétend se protéger du nucléaire iranien a en fait par son action ouvert la boite de Pandore…la pire réponse iranienne pourrait être aussi la plus probable, une décision de se retirer de ses engagements en matière de contrôle des armements et de construire des armes nucléaires pour de bon »
L’envoyé chinois à l’AIEA condamne l’attaque d’Israël contre les installations nucléaires iraniennes, Israël prétend se protéger et son action a ouvert la boite de Pandore… – Histoire et société
Edité le 14-06-2025 à 18:44:38 par Xuan
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| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18495 messages postés |
| Posté le 14-06-2025 à 21:03:18
| La Chine exhorte Israël et l'Iran à résoudre leurs différends par le dialogue et à rechercher une voie vers une coexistence pacifique : Wang Yi a déclaré au ministre israélien des Affaires étrangères Saar lors d'un appel téléphonique
https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336132.shtml
Par Global Times
Publié le 14 juin 2025 à 23h25
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi (à droite) et le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar (à gauche). Photo d'archives : ministère des Affaires étrangères
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi (à droite) et le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar (à gauche). Photo d'archives : ministère des Affaires étrangères
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, s'est entretenu par téléphone avec le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar samedi, a rapporté Xinhua.
Après avoir écouté l'exposé de Saar sur le point de vue d'Israël concernant la situation actuelle et sa position, Wang a déclaré que la Chine a toujours prôné la résolution des différends internationaux par le dialogue et la consultation, et s'oppose au recours à la force ou aux sanctions. À cet égard, la Chine s'oppose fermement à l'utilisation de la force par Israël, en violation du droit international, pour attaquer l'Iran. De telles actions sont particulièrement inacceptables alors que la communauté internationale s'efforce toujours de trouver une solution politique au dossier nucléaire iranien.
Wang a souligné qu'Israël et l'Iran sont tous deux des pays importants au Moyen-Orient et que l'état de leurs relations affecte la paix et la stabilité globales de la région. La priorité immédiate est de prendre des mesures concrètes pour empêcher une nouvelle escalade du conflit et éviter de plonger la région dans de plus grandes turbulences. Le retour à la voie diplomatique pour résoudre les problèmes reflète le large consensus de la communauté internationale.
Wang a également informé Saar de sa précédente conversation téléphonique avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abbas Araghchi. Il a souligné que le Moyen-Orient ne pouvait rester perpétuellement plongé dans l'ombre du conflit et qu'Israël ne devait pas continuer à vivre dans l'angoisse de la guerre. Les voies diplomatiques pour résoudre la question du nucléaire iranien n'ont pas encore été épuisées et une résolution pacifique reste possible. La force ne peut apporter une paix durable ; seule l'adoption du concept de sécurité commune permettra de répondre pleinement aux préoccupations légitimes de toutes les parties, a-t-il déclaré.
La Chine aborde les questions régionales sensibles en fonction de leurs mérites et de leur bien-fondé, et exhorte constamment Israël et l'Iran à résoudre leurs différends par le dialogue et à rechercher une voie vers une coexistence pacifique. La Chine est disposée à jouer un rôle constructif dans ce processus. Wang a également exprimé l'espoir qu'Israël garantisse sérieusement la sécurité des institutions et du personnel chinois. Saar a répondu qu'Israël a toujours accordé de l'importance à la sécurité des institutions et du personnel chinois et continuera de la garantir, a noté Wang
Edité le 14-06-2025 à 21:06:33 par Xuan
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| | Mengistu | | Militant de valeur | | 490 messages postés |
| Posté le 14-06-2025 à 23:58:02 
| l'iran est en train de mettre à genoux les sionistes : le quartier général du ministère de la défense est bombarder, l'immonde rafoviz qui passait à la télé française est planqué dans un bunker, l'amiral en chef de la marine sioniste a été éliminé, un avion F-35 de tsahal a été abattu pour la première fois dans l'Histoire de l'humanité, les pertes sionistes sont nombreuses, de nombreux colons ont été éliminés
la Corée démocratique et populaire, la Chine et la Russie ont apporté leur soutien total au droit à la défense iranien, la Corée a annoncé fournir aux iraniens l'armement nécessaire à leur riposte
Dieu est grand ! vive l'Iran ! vive ses alliés ! vive la résistance !
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| Posté le 14-06-2025 à 23:58:37
| précision : on peut appeler Dieu le sens de l'Histoire ou bien la dialectique..
je pense que c'est à peu près la même chose
@thomas voilà qui pourrait constituer une réponse à ta question sur comment on peut conjuguer intérêt pour les récits religieux, les pratiques spirituelles et un certain mysticisme dans la façon de raisonner avec l'adhésion politique et philosophique dans une certaine mesure (peut être sans arrogance totalitaire, le refus de faire du marxisme une nouvelle religion pour en faire un guide pour l'action politique, puisqu'on refuse également qu'il en soit ainsi d'une quelconque religion)
Edité le 15-06-2025 à 00:00:55 par Mengistu
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| Posté le 15-06-2025 à 16:05:32
| Les Juifs n’y sont pour rien ! Maxime Chevtchenko désigne les véritables responsables de l’attaque contre l’Iran
admin531915 juin 2025Civilisation
https://histoireetsociete.com/2025/06/15/les-juifs-ny-sont-pour-rien-maxim-chevtchenko-designe-les-veritables-responsables-de-lattaque-contre-liran/
La Russie dont nous publions par ailleurs la position officielle qui est une des plus fermes, poursuit au plus haut niveau, celui de Poutine, dont on connait les bonnes relations avec les dirigeants iraniens et israélien, son dialogue bilatéral avec les deux pays en tentant de recréer les conditions d’un dialogue que l’acte terroriste de Netanyahou avait pour vocation d’empêcher. Le parallèle entre Zelensky et le régime ukrainien, avec le régime israélien, ce jusqu’au boutisme terroriste s’impose, les guerriers par procuration sont devenus fous. Notons que l’article prend bien garde de ne pas entretenir l’antisémitisme qui peut ressurgir à l’extrême droite (il suffit de relire Soljenitsyne le barde chéri de l’occident (1),pour en mesurer la violence en particulier dans les populations que l’on a nourri d’antisoviétisme). Toutes choses dont ceux qui après nous avoir raconté que seul Arafat empêchait la « réconciliation » entre arabes chrétiens, musulmans et juifs désormais se résignent à la nécessité d’en finir avec le régime des mollahs en continuant à laisser entendre que quelque part Israël comme l’Ukraine de l’occident nous protégerait d’un danger des barbares. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
(1)https://histoireetsociete.com/2021/02/02/oui-solejestyne-est-antisemite-des-faits/
Texte : Mikhaïl Zoubov
https://svpressa.ru/war21/article/468643
Vladimir Poutine a réagi à l’aggravation du conflit entre Israël et l’Iran et a eu des conversations téléphoniques avec le président iranien Masoud Pezeshki et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le président russe a présenté ses condoléances aux dirigeants et au peuple de la République islamique d’Iran pour les nombreuses victimes humaines causées par les frappes israéliennes.
Lors de sa conversation avec le Premier ministre israélien, le président Poutine a souligné l’importance d’un retour au processus de négociation et s’est déclaré prêt à jouer un rôle de médiateur afin d’éviter une nouvelle escalade.
Il a été convenu que la partie russe maintiendrait des contacts étroits avec les dirigeants iraniens et israéliens. Le journaliste, politologue et orientaliste Maxime Shevchenko.
« SP » : Maxime Leonardovitch, Israël s’attendait à une attaque de l’Iran, comme il l’avait déclaré à plusieurs reprises, mais c’est finalement lui qui a frappé le premier. Était-ce vraiment nécessaire ?
Non. Il s’agit simplement d’une attaque terroriste d’Israël. Ils disent que celle-ci a été provoquée, que l’Iran aurait préparé une attaque. Mais Hitler disait exactement la même chose, que l’URSS préparait une attaque, et que c’est pour cette raison que l’Allemagne nazie a dû attaquer les Soviétiques le 22 juin 1941.
L’attaque du 13 juin a été lancée par le régime de Netanyahou afin de faire échouer les négociations de paix avec l’Iran. Il s’agissait d’empêcher la conclusion d’accords entre Téhéran, Washington et Bruxelles sur le régime d’utilisation des technologies nucléaires, qui auraient permis à l’Iran de réintégrer l’espace économique international.
L’Iran n’a en aucune façon provoqué l’attaque soudaine et perfide d’Israël. L’Iran a été créé bien avant Israël et a toujours fait preuve de compréhension à son égard. Je ne parle même pas de la culture perse, qui s’est construite au fil des millénaires. Même l’Iran moderne a été créé dans les années 1920, c’est-à-dire avant Israël.
Israël, quant à lui, est une création récente, datant de 1948. Et le 13 juin 2025, il a simplement révélé sa nature terroriste. La nature d’Israël, c’est la terreur envers la région dans laquelle il se trouve. La terreur envers les pays du monde islamique. Israël n’a pas d’autre raison d’être.
Israël, tout comme l’Ukraine, ne vit que de la guerre. Sans la guerre, il perdrait toute sa raison d’être géopolitique. Il n’a pas d’économie indépendante, il est gavé d’armes. Des avions ultramodernes F-35, les meilleurs missiles occidentaux.
Israël a été créé pour terroriser, c’est pourquoi le terrorisme israélien est naturel.
« SP » : Maxim, nous, simples citoyens russes, ne comprenons toujours pas pourquoi ce « terrorisme israélien » existe.
À ce stade, c’est pour que Netanyahou reste au pouvoir. Parce que tout processus de paix conduirait Netanyahou sur le banc des accusés. Il a déclenché une guerre dont le seul but est que Netanyahou et sa bande restent au pouvoir.
Si la paix s’installe en Israël, la paix avec la Palestine, la paix avec l’Iran, alors des poursuites pénales seront engagées contre Netanyahou et les criminels de son entourage.
SP : Maxim, je pose à nouveau une question que les politiciens et les orientalistes ne poseraient pas, mais qui intéresse les citoyens russes : nous avons une attitude tout aussi positive envers les Juifs et les Perses. Pour qui devons-nous prendre parti dans cette histoire ?
— Les Juifs n’ont absolument rien à voir là-dedans. Israël, ce ne sont pas les Juifs. Israël, ce sont les sionistes, tout comme tous les Allemands n’étaient pas nazis à l’époque d’Hitler. Il y avait des nazis parmi les Allemands, mais ils constituaient une minorité. Malheureusement, les nazis étaient les plus actifs et les plus passionnés.
En Russie, nous avons toujours bien traité les Allemands. Et nous traitons bien les Juifs. Nous traitons mal les nazis et les sionistes.
Ceux qui sont venus en Palestine et se sont armés jusqu’aux dents ne sont pas des Juifs, ce sont des nazis. Les Juifs vivent normalement en Russie et dans tous les pays du monde, y compris en Iran, où il y a des Juifs au parlement.
Vous avez peut-être une attitude égale envers les Juifs et les sionistes. J’ai un autre avis, et je ne les traite pas de la même manière. Les Juifs sont des gens bien, envers lesquels j’ai une attitude positive. Les sionistes, c’est tout autre chose.
Mes camarades de classe qui ont émigré là-bas et sont devenus sionistes n’ont aucun droit de vivre sur une terre où existait une civilisation ancienne composée de Perses, de musulmans, de juifs et de chrétiens. Cette terre a été donnée à ces civilisations, et non aux sionistes, auxquels les États-Unis ont donné carte blanche pour semer la terreur.
SP : La confrontation entre Israël et l’Iran a-t-elle une importance pour la Russie, ou cela ne nous concerne-t-il pas ?
Pour la Russie, c’est un moment de vérité. Je pense qu’à terme, la Russie devrait expulser tous ceux qui ont la double nationalité. Nous avons beaucoup de gens comme ça. Ils doivent choisir qui ils sont : des Juifs russes ou des sionistes.
Mon opinion : la Russie doit soutenir l’Iran, avec lequel nous avons un accord d’aide globale, a déclaré Maxim Shevchenko.
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| Posté le 15-06-2025 à 16:06:34
| L’attaque illégale contre l’Iran, par Vijay Prashad
admin531915 juin 2025Cinéma
https://histoireetsociete.com/2025/06/15/lattaque-illegale-contre-liran-par-vijay-prashad/
13 juin 2025
Voici démontée par ce grand intellectuel indien qui a longtemps collaboré avec Chomsky toute l’argumentation dont on nous abreuve pour justifier les frappes israéliennes en nous affirmant qu’Israël a le droit de se défendre et qu’il s’agirait d’une « guerre préventive », catégorie utilisée par Bush pour imposer son désordre meurtrier de la guerre contre le terrorisme et qui n’a aucun fondement légal en droit international. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Vijay Prashad
Fumée d’une frappe aérienne israélienne sur l’Iran. Capture d’écran de la vidéo postée sur X.
L’attaque illégale contre l’Iran
Les attaques constantes d’Israël contre l’Iran depuis 2023 sont toutes illégales, en violation de la Charte des Nations Unies (1945). L’Iran est un État membre des Nations Unies et est donc un État souverain dans l’ordre international. Si Israël avait un problème avec l’Iran, il existe de nombreux mécanismes mandatés par le droit international qui permettent à Israël de porter plainte contre l’Iran.
Jusqu’à présent, Israël a évité ces forums internationaux parce qu’il est clair qu’il n’a aucun dossier contre l’Iran. Les allégations selon lesquelles l’Iran construit une arme nucléaire, qui sont constamment soulevées par les États-Unis, l’Union européenne et Israël, ont fait l’objet d’une enquête approfondie par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et ont été jugées infondées. Il est certainement vrai que l’Iran a un programme d’énergie nucléaire qui est conforme aux règles en place par l’intermédiaire de l’AIEA, et il est également vrai que l’establishment clérical iranien a mis en place une fatwa (édit religieux) contre la production d’armes nucléaires. Malgré les conclusions de l’AIEA et l’existence de cette fatwa, l’Occident – encouragé par Israël – a accepté cette idée irrationnelle que l’Iran construit une arme nucléaire et que l’Iran est donc une menace pour l’ordre international. En effet, par ses attaques ponctuelles et illégales contre l’Iran, c’est Israël qui constitue une menace pour l’ordre international.
Au cours des dernières décennies, l’Iran a appelé à la création d’une zone dénucléarisée au Moyen-Orient, une idée étrange venant d’un pays accusé de vouloir construire une arme nucléaire. Mais cette idée d’une zone dénucléarisée a été rejetée par l’Occident, en grande partie pour protéger Israël, qui a un programme d’armes nucléaires illégal. Israël est le seul pays du Moyen-Orient à disposer d’une arme nucléaire, bien qu’il ne l’ait jamais testée ouvertement ni reconnu son existence. Si Israël était si désireux d’éliminer toute menace nucléaire, il aurait dû accepter avec enthousiasme l’offre de création d’une zone exempte d’armes nucléaires.
Ni les Européens, qui se posent si souvent en défenseurs du droit international, ni les dirigeants des Nations Unies n’ont publiquement poussé Israël à adopter cette idée parce qu’ils reconnaissent tous deux que cela nécessiterait qu’Israël, et non l’Iran, se dénucléarise. Le fait qu’il s’agisse d’une situation improbable signifie qu’il n’y a eu aucun mouvement de la part de l’Occident ou des institutions internationales pour faire avancer cette idée et construire un consensus international pour développer une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.
Israël ne veut pas construire une zone dénucléarisée dans la région. Ce qu’Israël veut, c’est être la seule puissance nucléaire de la région, et donc être exactement ce qu’elle est – à savoir, la plus grande base militaire des États-Unis dans le monde qui se trouve être le foyer d’une importante population civile. L’Iran n’a pas l’ambition d’être une puissance nucléaire. Mais il a l’ambition d’être un État souverain qui reste engagé dans la justice pour les Palestiniens. Israël n’a aucun problème avec l’idée de souveraineté en soi, mais a un problème avec tout État de la région qui s’engage dans l’émancipation palestinienne. Si l’Iran normalisait ses relations avec Israël et cessait son opposition à la domination américaine dans la région, il est probable qu’Israël mettrait fin à son opposition à l’Iran.
Israël et les États-Unis ont ouvert la voie
En janvier 2020, les États-Unis ont mené un assassinat illégal à l’aéroport irakien de Bagdad pour tuer le général Qassim Soleimani, chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Soleimani, par l’intermédiaire de la Force Qods, avait produit pour l’Iran une police d’assurance contre de nouvelles attaques israéliennes contre le pays. La Force Qods est responsable des opérations militaires iraniennes en dehors des frontières du pays, y compris la construction de ce que l’on appelle « l’Axe de la résistance » qui comprend les différents gouvernements pro-iraniens et les forces militaires non gouvernementales. Il s’agit notamment du Hezbollah au Liban, de divers groupes du CGRI en Syrie qui ont travaillé avec des milices syriennes, du gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie, de plusieurs factions palestiniennes en Palestine occupée et du gouvernement d’Ansar Allah au Yémen. Sans sa propre dissuasion nucléaire, l’Iran avait besoin d’un moyen d’équilibrer la supériorité militaire d’Israël et des États-Unis. Cette dissuasion a été créée par « l’Axe de la Résistance », une police d’assurance qui a permis à l’Iran de faire savoir à Israël que si Israël tirait sur l’Iran, ces groupes feraient pleuvoir des missiles sur Tel Aviv en représailles.
L’assassinat de Soleimani a marqué le début d’une nouvelle campagne politique et militaire déterminée menée par les États-Unis, Israël et leurs alliés européens pour affaiblir l’Iran. Israël et les États-Unis ont commencé à frapper ponctuellement les bases logistiques iraniennes en Syrie et en Irak afin d’affaiblir la position avancée de l’Iran et de démoraliser les milices syriennes et irakiennes qui agissaient contre les intérêts israéliens. Israël a commencé à assassiner des officiers militaires du CGRI en Syrie, en Iran et en Irak, une campagne meurtrière qui a commencé à avoir un impact sur le CGRI et la Force Qods.
Profitant de sa guerre génocidaire contre les Palestiniens de Gaza, Israël, avec le soutien total des États-Unis et de l’Europe, a commencé à endommager l’Axe de la Résistance, la police d’assurance de l’Iran. Israël a porté sa guerre au Liban, avec une campagne de bombardements impitoyables qui a notamment entraîné l’assassinat du chef du Hezbollah, Sayyid Hassan Nasrallah, le 27 septembre 2024. Cette campagne, bien qu’elle n’ait pas totalement démoli le Hezbollah, l’a certainement affaibli. Pendant ce temps, Israël a commencé une campagne de bombardement régulière contre les positions militaires syriennes autour de Damas et le long de la route d’Idlib dans le nord. Cette campagne de bombardements, coordonnée avec l’armée américaine et les services de renseignement américains, avait pour but d’ouvrir la voie à l’entrée des anciens combattants d’Al-Qaïda à Damas et de renverser le gouvernement d’al-Assad le 8 décembre 2024. La chute du gouvernement al-Assad a entamé la force de l’Iran dans la région du Levant (de la frontière turque au territoire palestinien occupé ainsi que le long des plaines du sud de la Syrie à la frontière iranienne. La campagne constante des États-Unis pour bombarder les positions yéménites a entraîné la perte de l’équipement lourd d’Ansar Allah (y compris des missiles à longue portée) qui menaçaient fondamentalement Israël.
Cela signifiait qu’au début de 2025, la police d’assurance iranienne contre Israël s’était effondrée. Israël a commencé sa marche vers la guerre, suggérant qu’une attaque contre l’Iran était imminente. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sait qu’une telle attaque l’aiderait dans une lutte politique intérieure avec les partis ultra-orthodoxes sur la question d’une exemption militaire pour leurs communautés ; Cela évitera à son gouvernement de tomber. Le cynique Netanyahou utilise le génocide et la possibilité d’une guerre horrible avec l’Iran à des fins politiques étroites. Mais ce n’est pas ce qui motive cette attaque. Ce qui motive cette attaque, c’est qu’Israël sent une occasion d’essayer de renverser le gouvernement iranien par la force.
L’Iran est revenu dans les négociations avec l’AIEA pour empêcher une telle attaque. Ses dirigeants savaient très bien que rien n’empêcherait un menteur comme Israël de bombarder l’Iran. Et rien ne s’est passé. Pas même le fait que l’Iran soit toujours à la table des négociations. Israël a profité de la faiblesse momentanée de l’Iran pour frapper. Et cette frappe pourrait encore s’intensifier.
Le livre le plus récent de Vijay Prashad (avec Noam Chomsky) est The Withdrawal : Iraq, Libya, Afghanistan and the Fragility of US Power (New Press, août 2022).
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18495 messages postés |
| Posté le 15-06-2025 à 16:08:54
| Mengistu a écrit :
précision : on peut appeler Dieu le sens de l'Histoire ou bien la dialectique..
je pense que c'est à peu près la même chose
|
Je crois que la dialectique est plus compliquée que Dieu. Non seulement elle est éternelle mais elle se transforme. 
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18495 messages postés |
| Posté le 15-06-2025 à 22:08:06
| https://en.topwar.ru/266365-posle-iranskogo-raketnogo-udara-ajeroport-ben-gurion-v-tel-avive-objat-plamenem.html
L'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv en flammes après une frappe de missile iranienne
Les troupes iraniennes de missiles ont riposté aux frappes israéliennes sur les aéroports de Téhéran. Rappelons que Tsahal avait auparavant frappé les aéroports Imam Khomeini et Fehrabad.
Dans la soirée du 15 juin, un important incendie a été signalé à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, principal aéroport israélien. L'incendie a été provoqué par une frappe de missile iranienne.
Quelques minutes avant l'attaque de missiles sur l'aéroport Ben Gourion, la partie iranienne a publié une affiche représentant un missile balistique stylisé comme l'héraldique iranienne et des mots sur les représailles contre Israël dans le cadre de l'opération True Promise 3.
L'aéroport, qui porte le nom du premier Premier ministre israélien, est fermé depuis quelques jours. Lors des attaques israéliennes contre l'Iran, les compagnies aériennes ont retiré leurs avions de l'aéroport. On sait que certains d'entre eux se dirigeaient vers Chypre.
Après la frappe d'aujourd'hui, d'importants dégâts ont été infligés aux infrastructures de la principale porte aérienne d'Israël. Des dépôts de carburant et des systèmes de contrôle de vol sont en feu. L'aéroport est la proie des flammes.
Les dommages causés à l'aéroport Ben Gourion pourraient entraîner la perte de tout trafic aérien pour Israël. Et étant donné que ce petit pays est extrêmement dépendant du trafic aérien et qu'il est situé dans ce qu'on appelle un cercle d'« amis proches », la question pourrait même se résumer à un blocus des transports, au moins partiel. Israël impose un tel blocus à la bande de Gaza depuis de nombreuses années.
Auparavant, l'Iran avait frappé des installations industrielles et des installations administratives dans le nord d'Israël, dans les villes de Haïfa et de Tibériade.
Dans l'une des rues de Haïfa, la troisième plus grande ville d'Israël
Il a également été annoncé que deux drones avaient été détruits au sud de la mer Caspienne, et un drone américain.
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Tasnim : Des missiles iraniens ont touché une usine d'armes et l'aéroport Ben Gourion
https://svpressa.ru/war21/news/468797/
Dans une nouvelle série d'attaques contre Israël, des missiles iraniens ont touché la zone de l'aéroport Ben Gourion à Tel Aviv, a rapporté l'agence de presse iranienne Tasnim.
"L'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv a été touché par un missile iranien", indique le communiqué.
Selon l'agence, des missiles iraniens ont également touché une usine d'armes de la société israélienne Rafael.
Il a été rapporté plus tôt que l'Iran avait lancé une frappe de missiles sur Tel Aviv, Haïfa et Ashkelon.
Edité le 15-06-2025 à 22:16:42 par Xuan
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| Posté le 15-06-2025 à 22:09:44
| | Une augmentation du trafic est signalée à la frontière entre l'Iran et le Pakistan alors qu'Islamabad envoie de l'aide militaire à Téhéran.
https://en.topwar.ru/266361-na-granice-irana-i-pakistana-otmechena-povyshennaja-transportnaja-aktivnost-islamabad-peredaet-tegeranu-voennuju-pomosch.html
Le Pakistan est passé de la parole aux actes et a envoyé une aide militaire à l'Iran. Selon plusieurs médias baloutches , le Pakistan a transféré du matériel militaire et des missiles à l'Iran .
Ce matin, 15 juin, d'importants conteneurs contenant du matériel militaire, et peut-être des missiles, ont transité du Pakistan vers l'Iran par la province du Baloutchistan. Une intensification des transports entre le Pakistan et l'Iran a été constatée dans les régions de Rimdan, Saravan et Taftan, le transport de marchandises se dirigeant vers la frontière iranienne. Les autorités pakistanaises auraient décidé de soutenir l'Iran dans le conflit avec Israël. Aucun détail n'est disponible, les deux parties gardant le silence.
Il convient de noter que la veille, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, avait apporté son soutien à l'Iran, attaqué par Israël. Selon lui, l'agression israélienne vise le Yémen, l'Iran et la Palestine, et les pays islamiques doivent donc s'unir pour repousser l'État juif. Sans unité, Israël et ses alliés occidentaux les détruiront un par un.
Par ailleurs, les médias pakistanais ont appelé les autorités pakistanaises à apporter une aide concrète à l'Iran, plutôt que de se limiter à des déclarations. Un transfert de fonds au ministère de la Défense de Téhéran a été proposé , car lors de l'attaque, Israël a détruit une partie des systèmes antiaériens de la république, ainsi que d'autres armes nécessaires à l'armée iranienne. Il s'agissait très probablement de missiles, car il existe un échange de tirs de missiles entre l'Iran et Israël.
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| Posté le 15-06-2025 à 22:42:23
| CHINE / DIPLOMATIE
La Chine est très préoccupée par les attaques israéliennes contre l'Iran et profondément inquiète des conséquences potentielles, selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Par Global Times
Publié le 13 juin 2025 à 15h35
https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336067.shtml
Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères
En réponse à une demande de renseignements des médias concernant les attaques israéliennes contre plusieurs cibles en Iran tôt ce matin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré vendredi que la Chine était vivement préoccupée par les attaques israéliennes contre l'Iran et profondément préoccupée par les graves conséquences potentielles de ces actions.
La Chine s'oppose à toute violation de la souveraineté, de la sécurité et de l'intégrité territoriale de l'Iran, ainsi qu'à toute action susceptible d'exacerber les tensions et d'étendre le conflit. Une nouvelle escalade brutale de la situation régionale n'est dans l'intérêt d'aucune partie, a déclaré Lin.
La Chine exhorte toutes les parties concernées à redoubler d'efforts pour promouvoir la paix et la stabilité régionales et éviter une nouvelle escalade des tensions. La Chine est disposée à jouer un rôle constructif pour contribuer à la désescalade de la situation, a ajouté Lin.
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| | Mengistu | | Militant de valeur | | 490 messages postés |
| Posté le 15-06-2025 à 22:57:19
| [citation=Xuan] Les Juifs n’y sont pour rien ! Maxime Chevtchenko désigne les véritables responsables de l’attaque contre l’Iran
"Les Juifs n’y sont pour rien !" pffffffffff
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| | Mengistu | | Militant de valeur | | 490 messages postés |
| Posté le 15-06-2025 à 22:57:54
| assez surprenant mais appréciable soutien pakistanais
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| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18495 messages postés |
| Posté le 16-06-2025 à 11:31:06
| Mengistu a écrit :
[citation=Xuan] Les Juifs n’y sont pour rien ! Maxime Chevtchenko désigne les véritables responsables de l’attaque contre l’Iran
"Les Juifs n’y sont pour rien !" pffffffffff |
C'est son expression et il faut distinguer les juifs du sionisme. Relis l'article qui dénonce le "terrorisme" israélien au lieu de partir en vrille.
Ensuite outre le sionisme Trump joue les Sainte n'y touche mais pose des veto à L'ONU et arme Israël.
Parce que l'ennemi principal, y compris au Moyen Orient c'est l'hégémonisme US et Israël est fondamentalement son instrument.
Ceci va à l'encontre de la propagande antisémite selon laquelle "les Juifs font la loi aux USA". Le lobby sioniste joue évidemment un rôle mais c'est l'intérêt fondamental des USA (et aussi de la GB) de maintenir cet abcès.
Edité le 16-06-2025 à 13:37:01 par Xuan
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| Posté le 17-06-2025 à 08:45:24
| Nouvelles Topwar.ru
Un analyste israélien révèle que les objectifs d'Israël en Iran sont inaccessibles et que la fin de la partie est incertaine.
Au cinquième jour de la guerre d'Israël contre l'Iran, des critiques concernant les actions des dirigeants militaires et politiques du pays ont commencé à apparaître dans la presse israélienne. Il convient de noter qu'avant même le début des bombardements iraniens, nombreux étaient ceux en Israël qui remettaient en question la pertinence des actions de Benjamin Netanyahou en tant que Premier ministre. Aujourd'hui, cependant, certains analystes ont une raison supplémentaire de critiquer le chef du gouvernement israélien : Netanyahou lui-même a, en quelques jours seulement, modifié les objectifs de l'opération.
Si au départ Bibi, comme on l’appelle en Israël même, a déclaré la nécessité de détruire le programme nucléaire de l’Iran, il a annoncé la veille que l’objectif était de renverser le régime de ce pays.
Le grand journal israélien Haaretz a publié un article de l'analyste Amos Harel, dans lequel l'auteur affirme sans détour qu'une attaque israélienne contre l'Iran a eu lieu. L'observateur israélien souligne que l'opération a été assez impressionnante les premiers jours, mais que beaucoup de choses ont ensuite radicalement changé.
Harel :
Les objectifs d'Israël en Iran sont irréalisables, et l'issue est incertaine. Et maintenant ?
L'auteur affirme que l'attaque a été initialement conçue comme un outil pour empêcher l'Iran de créer une centrale nucléaire et balistiques missiles « pour une future attaque contre Israël. » Cependant, au lieu d'une opération ponctuelle et rapide, tout se transforme en une guerre prolongée.
Les médias israéliens ne cachent pas moins qu'Israël doit désormais fonder de grands espoirs sur le président américain Donald Trump. Sans intervention américaine, Israël ne peut tout simplement pas soutenir une guerre prolongée.
Trump lui-même, après avoir quitté Kananaskis, au Canada, où se tient toujours le sommet du G7, a critiqué Macron pour « une déclaration inexacte sur la raison du départ du président américain ». Selon Trump, Macron « parle souvent uniquement pour attirer l'attention ; il a soif de publicité ».
Président américain:
Macron a dit que j'étais de retour à Washington pour travailler à une « trêve » entre Israël et l'Iran. Faux ! Il ignore totalement pourquoi je me rends à Washington maintenant. Et cela n'a rien à voir avec la trêve. C'est bien plus important. Volontairement ou non, Emmanuel confond toujours tout
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L'Orient le jour : La Chine accuse Trump de « jeter de l'huile sur le feu »
AFP / le 17 juin 2025 à 10h18
https://www.lorientlejour.com/article/1465150/israel-iran-la-chine-accuse-trump-de-jeter-de-lhuile-sur-le-feu.html
La Chine accuse Trump de « jeter de l'huile sur le feu »
La Chine a accusé mardi Donald Trump de « jeter de l'huile sur le feu » dans le conflit Israël-Iran, après que le président américain a conseillé aux habitants de Téhéran d'évacuer « immédiatement » et a appelé les autorités iraniennes à signer un accord.
« Jeter de l'huile sur le feu, proférer des menaces et exercer des pressions ne contribuera pas à apaiser la situation, mais ne fera qu'intensifier les tensions et étendre le conflit », a réagi mardi lors d'un point presse régulier Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « La Chine appelle toutes les parties concernées, en particulier les pays exerçant une influence particulière sur Israël, à assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures immédiates pour apaiser les tensions et empêcher le conflit de s'étendre et de se propager », a-t-il souligné.
L'armée israélienne mène depuis vendredi des frappes sans précédent sur l'Iran avec l'objectif affiché d'empêcher Téhéran d'obtenir la bombe atomique. Ses tirs ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran, selon un bilan officiel établi dimanche.
Les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts, selon le bureau du Premier ministre israélien.
« Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement », avait averti lundi Donald Trump sur son réseau social Truth Social. Avant de quitter prématurément le sommet du G7 à cause du conflit, le président américain avait en outre assuré depuis le Canada qu'un « accord allait être signé » et qu'il serait « idiot de la part de l'Iran de ne pas signer ».
Edité le 18-06-2025 à 17:43:54 par Xuan
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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| Posté le 18-06-2025 à 01:15:52
| Aujourd'hui, la grande majorité des communautés juives d'Occident sont ouvertement sionistes. Le grand rabbin de France a tenu des propos abjects sur les palestiniens.
Je suis tout à fait d'accord qu'il existe des juifs qui soutiennent les palestiniens et qu'il faut leur permettre de prendre le contrôle sur le judaïsme, c'est justement ce que je prône et il faut donc assumer que cette religion est devenue malade et malfaisante et qu'il faut la réformer, la nettoyer de fond en comble en s'appuyant sur les juifs antisionistes et les communautés juives très dignes de pays comme l'Iran par ex (dans une certaine mesure la Tunisie même si c'est bcp plus ambigu, certainement pas le Maroc en tous cas)
opposer judaïsme et sionisme est un utopisme certes bien intentionné mais factuellement faux. Réduire le judaïsme au sionisme est également faux je suis d'accord. Mais entre les deux se trouve la vérité et la possibilité d'une solution. Il ne faut pas oublier que l'Eglise catholique a fait sa réforme avec Vatican II, réforme peut être insuffisante et critiquable sur certains aspects, mais un geste très positif. Dans l'islam il y'a déjà eu des réformes (comme al-Islah avec el Afghani, Mohamed Abdouh, Rachid Rida de la fin du XVIIIème siècle au début du XXème siècle) et il y'en aura d'autres de toute façon, quelque soit la religion, quelque soit la question sociale, il n'y'aura pas une "grande réforme définitive réglant tous les problèmes", le monde idéal n'existera jamais, il y'aura tjrs des nouveaux problèmes donc des nouvelles réformes pour les régler et puis il y'aura tjrs des conservatismes vis à vis desquels faire des compromis
l'URSS avait pris des mesures fortes pour encadrer les "cosmopolites sans racine" et éviter qu'ils ne commettent trop de méfaits, ce qui n'a jamais signifié la fermeture des synagogues pour les gens corrects et pieux
sur les USA je dirais que c'est 50 50 entre wasp et juifs allez disons 40 40 et 10% pour les autres
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Voici ma revue en ligne : sartanroujo.art.blog |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18495 messages postés |
| Posté le 18-06-2025 à 10:46:14
| Israël se dirige rapidement vers une victoire à la Pyrrhus contre l’Iran, par Piotr Akopov
18 juin 2025
https://histoireetsociete.com/2025/06/18/israel-se-dirige-rapidement-vers-une-victoire-a-la-pyrrhus-contre-liran-par-piotr-akopov/
Il y a incontestablement encore la sous-estimation chez ce fin analyste russe très « gouvernemental » de ce qu’est l’empire US aux abois… Le fait qu’il doit montrer sa puissance et que Netanyahu lui en fournit l’opportunité. Il y a une double sous-estimation de l’empire, celle des écœurés des démocrates et sociaux démocrates qui ont cru voir en Trump un mal nécessaire comme certains amis allemands ou des ex-pays socialistes qui se sont réjouis de la férule qu’exerçait sur l’UE, sur les bavards comme Macron et Von der Leyen, Trump et son camp d’extrême droite. Il y a eu majoritairement (et c’est toujours une tendance dominante dans la gauche et une partie du PCF) l’espoir dans les démocrates, la négation de ce que représentaient les Obama, Biden and co à savoir l’hégémon impérialiste à son stade ultime… L’Amérique c’était sûr allait se réveiller, comme il y avait peut-être une légitimité au génocide israélien à partir du 7 octobre. Depuis tant d’années cette gauche ne cesse de cautionner le viol du droit international et s’acharne sur les adversaires supposés de l’empire, de Poutine à XI aujourd’hui, en les diabolisant… Oui les Etats-Unis sont ce qu’ils sont et la lâcheté complaisante de l’UE, de toutes les forces politiques nous conduit au désastre… Le gauchisme, ses divisions, ses perpétuelles surenchères refuse également de voir la nature du mal et ce que le combattre suppose. Nous publions par ailleurs le résumé de l’intervention très importante de Ziouganov. Lui aussi insiste sur l’Apocalypse now de l’empire et de ses guerriers par procuration mais il le fait aussi comme un communiste : y a-t-il un parti communiste en France ? (Note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://ria.ru/20250617/izrail-2023203045.html
Quelques jours après l’attaque israélienne contre l’Iran, il faut répondre à une question simple : que veut Netanyahu ? Son plan maximal n’est même pas caché : les Iraniens doivent se révolter contre le « régime des ayatollahs », afin qu’un régime favorable à l’Occident et à Israël arrive au pouvoir.
Pour pousser les Iraniens dans cette direction, Israël bombardera non seulement les installations nucléaires et militaires, mais tuera également les dirigeants militaires et politiques du pays, détruira les installations énergétiques, y compris les réservoirs de pétrole, frappera les bâtiments des autorités, tout en combinant cela avec des attentats terroristes menés depuis le territoire iranien (y compris en tentant d’assassiner le rahbar Khamenei). Si le scénario d’un changement de pouvoir ne fonctionne pas, le début d’une agitation interethnique et la désintégration du pays, avec la participation, en particulier, des Azerbaïdjanais et des Baloutches iraniens, feront l’affaire. Dans tous les cas, l’objectif d’Israël est l’élimination de l’actuelle République islamique d’Iran en tant que telle, soit par un changement de système politique, soit par l’effondrement du pays.
La probabilité d’un tel scénario est quasi nulle, mais Netanyahu ne semble pas partager cet avis. Il lance régulièrement des appels au peuple iranien, tandis que la propagande israélienne tente par tous les moyens de présenter Khamenei comme un « dictateur sanguinaire » que la majorité des Iraniens rêvent de renverser. Le fait que l’Israël croit à la probabilité d’un tel scénario est en soi très dangereux, car cet État possède l’arme nucléaire et pourrait très bien l’utiliser contre l’Iran s’il estime que cela constituerait la goutte d’eau qui ferait basculer le régime iranien ou déclencherait une révolte populaire contre Khamenei. Bien sûr, l’utilisation d’armes nucléaires contre un pays qui aurait été attaqué en raison de son intention de fabriquer une bombe atomique serait d’un cynisme sans nom, mais depuis le génocide de Gaza, tout le monde s’est habitué à l’idée qu’il n’existe aucun crime qu’Israël ne tenterait de justifier par son « droit à se défendre contre un nouvel holocauste ».
Même l’utilisation d’armes nucléaires contre l’Iran ne permettra pas à Israël d’atteindre son objectif : l’Iran ne s’effondrera pas et la République islamique ne sera pas balayée par les masses populaires. De la même manière, l’assassinat du rahbar Khamenei ne garantira pas à Israël la sécurité tant désirée (alors que c’est précisément cette sécurité qui est présentée comme la principale raison de l’attaque contre l’Iran). Après l’utilisation d’armes nucléaires, Israël se retrouverait non seulement isolé sur la scène internationale (à l’exception toutefois de son principal partenaire, les États-Unis), mais ouvrirait également la voie à la bombe atomire iranienne, et personne n’aurait alors quoi que ce soit à objecter à l’acquisition d’armes nucléaires par Téhéran. Et peu importe le temps que cela prendra, un an ou cinq, les Iraniens obtiendront la bombe atomique. Celle-ci ne sera pas utilisée contre Israël, mais deviendra une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête.
Netanyahou en est-il conscient ? Bien sûr, mais cela ne fait que renforcer sa détermination à mener à bien son programme maximaliste. Le 13 juin, il a franchi le Rubicon, et il n’y a plus de retour en arrière possible. Il pense toutefois pouvoir mener à bien ce programme avec l’aide des États-Unis, ce qui lui éviterait d’avoir recours à l’arme nucléaire. Les États-Unis doivent battre l’Iran, non seulement en détruisant ses programmes nucléaires et balistiques, mais aussi en brisant sa volonté de résistance. Les États-Unis doivent mettre l’Iran à genoux, comme ils l’ont fait avec l’Irak. Et cela sans opération terrestre ni occupation. En effet, les États-Unis ne sont actuellement pas du tout disposés à s’engager dans une grande guerre au Moyen-Orient. Mais bombarder et affaiblir l’Iran peut sembler possible à Trump – ou plutôt nécessaire, si Netanyahou parvient à le mener à une telle situation.
Bien sûr, Trump est actuellement catégoriquement opposé à une participation directe des États-Unis dans des attaques contre l’Iran, et Téhéran n’a pas l’intention de céder aux provocations et de frapper les bases américaines dans la région. Mais Israël est passé maître dans l’art de la provocation, et rien ne peut être exclu, y compris le naufrage d’un navire militaire américain par un « missile iranien », qui servirait de prétexte à l’entrée en guerre des États-Unis.
Mais même dans ce cas, cela ne garantirait qu’un grand incendie dans la région : des attaques contre les bases américaines dans les pays du golfe Persique et en Irak, des frappes contre des sites iraniens par des missiles et des bombes américains. L’Iran subirait d’énormes dégâts, mais là encore, il est impossible de prédire un changement de régime. Sans occupation du pays (et les Américains n’essaieront même pas de le faire), il est tout à fait inutile d’espérer « se débarrasser des mollahs ».
Que ressort-il de tout cela ? Netanyahu a attaqué l’Iran dans le but de tuer quelques dizaines de hauts responsables militaires iraniens, de détruire une partie de la défense aérienne et de bombarder des installations militaires ? Le programme nucléaire n’est pas éliminé, le régime n’est pas renversé, mais ceux qui étaient indifférents à Israël sont désormais imprégnés de haine à son égard. Même si l’Iran accepte un accord avec les États-Unis à des conditions plus strictes pour lui (ce qui n’arrivera pas, car l’accord ne peut être conclu qu’à condition que le programme nucléaire soit maintenu), comment cela renforcera-t-il la sécurité d’Israël ? Téhéran était déjà prêt à conclure un accord, qui a été saboté par les forces pro-israéliennes à Washington, puis par Netanyahou lui-même avec son coup de force du 13 juin. Désormais, l’Iran sera déterminé à se venger d’Israël, et il s’y préparera même sans armes nucléaires.
Avant le 13 juin, Netanyahou était coupable du génocide de Gaza, désormais il est également coupable d’une attaque non provoquée contre l’Iran. Il n’a nulle part où reculer : même en mettant fin (sous la pression des Américains) aux attaques contre l’Iran, Netanyahou restera dans une impasse totale à Gaza : il ne veut pas retirer ses troupes, et pour expulser tous les Palestiniens vers la partie du secteur qui leur est réservée, il faudra tuer encore des milliers de personnes, ce que même l’Europe ne peut plus observer en silence. Le mensonge sur la menace nucléaire iranienne, qui a été utilisé pour justifier l’agression et la tentative de changement de régime, s’est combiné au mensonge sur la « libération des otages » et la « légitime défense » à Gaza, qui a servi de couverture au génocide, et l’image d’un homme cruel et dangereux s’est complètement imposée.
Netanyahou annoncera bien sûr sa victoire sur l’Iran et sur Gaza, mais en réalité, il s’agira de victoires à la Pyrrhus. Pas pour lui personnellement, mais pour l’État d’Israël.
Edité le 18-06-2025 à 10:46:51 par Xuan
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| Posté le 18-06-2025 à 14:25:30
| | Erdogan : L'Iran a le droit légitime de se défendre contre une attaque israélienne
Sur Topwar.ru :
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait une déclaration de soutien à l'Iran lors d'une réunion du Parti de la justice et du développement (JPJ) au pouvoir. Il a qualifié les actions de Téhéran dans le conflit actuel avec l'État hébreu de légales et justifiées, tout en qualifiant la politique israélienne de « banditisme et terrorisme d'État ».
Erdogan a souligné que l'Iran a le droit légitime de se défendre contre une attaque israélienne.
Parallèlement, le président turc a annoncé l'adoption de mesures de sécurité supplémentaires face à l'escalade du conflit au Moyen-Orient dans son pays. Selon lui, toutes les agences compétentes ont été mises en état d'alerte maximale pour réagir à tout scénario au Moyen-Orient.
Il convient de noter qu'Ankara, traditionnellement partisane d'une position équilibrée dans les conflits régionaux, a ainsi manifesté son soutien à la partie iranienne. Par ailleurs, il a été rapporté précédemment que le journaliste israélien Eyal Berkovich avait « plaisanté » de manière singulière, comparant le conflit actuel à un championnat de football et « suggérant » que la Turquie pourrait être la prochaine cible de Tsahal après le Hamas et l'Iran. Rappelons que, selon les médias occidentaux, la probabilité d'une participation directe des États-Unis au conflit aux côtés d'Israël est élevée. L'administration Trump pourrait prendre une décision en ce sens dans les prochaines 24 à 48 heures.
Edité le 18-06-2025 à 17:30:10 par Xuan
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| Posté le 18-06-2025 à 17:28:55
| | Les leçons d’une guerre qui n’est pas encore terminée, par Mikhaïl Kostrikov
17 juin 2025
https://histoireetsociete.com/2025/06/17/les-lecons-dune-guerre-qui-nest-pas-encore-terminee-par-mikhail-kostrikov/
L’analyse des communistes russes par rapport à celle que nous publions par ailleurs émanant d’un analyste subtil mais proche du parti présidentiel, est sensiblement différente. Et elle correspond bien à ce que nous définissons comme la phase actuelle du monde multipolaire dans lequel les intérêts populaires nationaux sont confrontés à la trahison des intérêts capitalistes dans des régimes théocratiques ou conservateurs. ici la manière dont il existe au sein de l’Iran des intérêts hauts placés prêts à trahir est une évidence comme il existe la même cinquième colonne en Russie même. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://gazeta-pravda.ru/issue/62-31699-1718-iyunya-2025-goda/uroki-voyny-kotoraya-eshchye-ne-zakonchilas
La Pravda N° 62 (31699) 17-18 juin 2025
Le conflit qui oppose depuis longtemps l’Iran et Israël a débouché sur une nouvelle série d’attaques ouvertes, lancées par Israël le 13 juin sous le nom d’opération « Lion rugissant ». Loin d’être terminé, ce conflit nous enseigne toutefois plusieurs leçons.
La nouvelle attaque d’Israël contre l’Iran, outre des frappes aériennes et des tirs de missiles, s’est accompagnée d’une opération de diversion à grande échelle. Des frappes ont été menées depuis le territoire iranien à l’aide de drones contre des sites militaires et industriels clés de la République islamique. En outre, une dizaine d’éminents scientifiques nucléaires iraniens ont été victimes d’attentats, ainsi que des dirigeants de ses forces de sécurité, notamment le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Dans la plupart des cas, ils ont été tués sur leur lieu de travail ou dans leur propre appartement ou maison, et leurs familles ont également été victimes.
Israël a déjà recouru à l’assassinat de personnalités iraniennes clés. Ainsi, entre 2010 et 2012, quatre physiciens de renom ont été tués. Des tueurs à gages et des engins explosifs ont été utilisés à cette fin. En 2020, le directeur du Centre de recherche physique Mohsen Fakhrizadeh a été abattu par un tireur embusqué.
Cependant, les attentats actuels ont frappé par leur ampleur et par la parfaite connaissance qu’a Israël de la localisation « ici et maintenant » de ses cibles en Iran. Par exemple, la quasi-totalité des dirigeants de l’armée de l’air de la République islamique a été tuée alors qu’elle assistait à une réunion, et dans un autre cas, un drone a frappé précisément le mur d’une chambre où se trouvait à ce moment-là un haut responsable militaire.
Même sans connaître tous les détails, on peut conclure qu’une opération de ce type n’aurait pas pu être menée sans un nombre considérable d’« assistants » à l’intérieur de l’Iran, et pas seulement des simples soldats, mais aussi des personnes disposant d’informations pertinentes. L’ampleur de l’événement a même permis à certains commentateurs d’évoquer une collusion entre un groupe et Israël et un coup d’État en Iran.
Eh bien, la leçon est claire. Si, dans votre pays, les intérêts d’une partie de la soi-disant élite se trouvent à l’étranger, celle-ci devient alors un allié naturel des forces extérieures. En Iran, qui est un exportateur de matières premières, il existe sans aucun doute des « personnes respectables » qui ont tout intérêt à ce que le pétrole soit exporté sans entrave vers les marchés étrangers. Et pour obtenir la levée des sanctions, ces messieurs sont prêts à beaucoup.
Mais les complices de moindre envergure ne manquent pas non plus, si la jeune génération a été élevée dans un esprit de consommation effrénée. Ils ne renonceront pas à l’argent facile et ne se soucieront guère des conséquences.
Cependant, après avoir subi un coup dur, l’Iran a trouvé la force de riposter. Et sa réponse s’est avérée étonnamment efficace. Ces derniers jours, les réseaux sociaux sont littéralement inondés de vidéos montrant des missiles iraniens frappant diverses cibles israéliennes. Beaucoup ironisent déjà sur le fait que le système de défense antimissile « Dôme de fer », tant vanté par Israël, s’est avéré être une passoire.
Nous ne nous livrerons pas à l’ironie. Le fait est que les systèmes de défense aérienne et antimissile israéliens sont effectivement parmi les meilleurs au monde et qu’ils ont en outre une expérience opérationnelle constante. Et pourtant, ils n’ont pas été à la hauteur de la riposte iranienne, laissant passer non pas une ou deux cibles, mais une multitude, et les villes israéliennes comptent de plus en plus de ruines.
L’expérience douloureuse d’Israël est également une leçon : aujourd’hui, les moyens d’attaque dominent les moyens de défense. Il n’y a donc plus d’invulnérables, comme c’était le cas au XXe siècle, lorsque l’URSS et les États-Unis ont pris conscience de l’inévitabilité de leur destruction mutuelle et ont tenté de s’entendre.
Mais les politiciens de l’époque avaient l’expérience récente de la Seconde Guerre mondiale, ils l’avaient vue de leurs propres yeux, ce qui n’est pas le cas des « élites » actuelles. En revanche, il y a la crise du système capitaliste mondial, qui a épuisé ses sources de croissance, il y a une hégémonie décrépite incarnée par les États-Unis et ses espoirs de résoudre les problèmes par des conflits « contrôlés », sans oublier le sentiment d’exception des « élitistes », qui leur donne l’illusion d’être invulnérables.
On se souvient des paroles de Lénine selon lesquelles « le capitalisme engendre les guerres avec tous leurs fléaux » et « la domination mondiale est, en bref, le contenu de la politique impérialiste, dont la guerre impérialiste est le prolongement ».
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| Posté le 18-06-2025 à 17:31:38
| | Pourquoi Trump a-t-il quitté prématurément le G 7, selon les commentateurs chinois ?
17 juin 2025
https://histoireetsociete.com/2025/06/17/pourquoi-trump-a-t-il-quitte-preamturement-le-g-7-selon-les-commentateurs-chinois/
CHINE / DIPLOMATIE
Le président américain a quitté prématurément le G7, la Maison Blanche attribue ce départ à la montée des tensions au Moyen-Orient. En fait l’article montre qu’il a été impossible d’aboutir à une entente au sein de G7 entre tous les participants et Trump lui-même sur la question ukrainienne comme sur le conflit entre l’Iran et Israël. Dans les deux cas, l’appel de la médiation de Poutine marque assez bien en creux la position de Trump. S’il a jusqu’ici favorisé un courant néoconservateur qui était prêt à refuser de suivre les inconditionnels d’Israël et la manière dont cet engagement les isolait du monde arabe et des intérêts réels de certains capitalistes étasuniens, il semble que la seule victoire de Netanyahou ait été de forcer les USA à s’impliquer dans ce conflit et le G7 pouvait à ce titre lui paraître comme une manière de le mener dans cette guerre comme dans celle en Ukraine qu’il attribue clairement à Biden. Il mesure l’affaiblissement de ses positions dans le type de négociation qu’il espérait mener. La Chine également mesure l’affaiblissement et les divisions du camp occidental sous son apparent recours à la force brutale. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par Global Times 17 juin 2025Le logo du sommet du G7 au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge se trouve au centre de presse de Banff, au Canada. Crédit photo : VCG
Le logo du sommet du G7 au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge au centre de presse de Banff, Canada. Crédit photo : VCG
Le président américain Donald Trump a quitté le sommet du Groupe des Sept (G7) au Canada avec un jour d’avance, citant la situation au Moyen-Orient, ont rapporté lundi les médias américains, citant la Maison Blanche.
« Beaucoup a été accompli, mais à cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump partira ce soir après un dîner avec les chefs d’État », a déclaré la secrétaire de presse Karoline Leavitt sur X.Alors qu’il prenait une photo de famille du G7 avant son départ, Trump a déclaré aux journalistes qu’il devait « revenir », selon Fox news.
Israël et l’Iran se sont attaqués pour la cinquième journée consécutive mardi, et Trump a exhorté les Iraniens à évacuer Téhéran, citant ce qu’il a qualifié de rejet par le pays d’un accord visant à freiner le développement d’armes nucléaires, a rapporté Reuters.
« L’Iran aurait dû signer l’accord que je leur ai dit de signer. Quelle honte et quel gaspillage de vies humaines. En termes simples, L’IRAN NE PEUT PAS AVOIR D’ARME NUCLÉAIRE. Je l’ai dit et répété ! Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement ! Trump a écrit sur sa plate-forme de médias Truth Social, selon Reuters.
Selon toujours le rapport de Reuters, le président français Emmanuel Macron a déclaré que le départ anticipé de Trump était un signe positif, étant donné que l’objectif immédiat était d’amener Israël et l’Iran à accepter un cessez-le-feu.
Outre les raisons liées à la situation au Moyen-Orient, le départ prématuré de Trump a suscité d’autres interprétations.
CNBC a écrit que « le G7 a eu du mal à trouver une unité sur les conflits en Ukraine et entre Israël et l’Iran.
S’exprimant aux côtés du premier ministre canadien Mark Carney , M. Trump a déclaré que l’ancien Groupe des Huit avait eu tort d’expulser la Russie en 2014. « C’était une grosse erreur », a déclaré Trump, selon CNBC.
Bien que Trump n’ait pas dit que la Russie devrait être réintégrée dans le groupe, ses commentaires avaient soulevé des doutes sur ce que le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy peut espérer de sa rencontre avec les dirigeants du G7, mardi17 juin, selon CNBC.
En outre, le sommet avait déjà généré une certaine division au cours des quelques heures auxquelles Trump a assisté, selon les médias.
Trump a signalé son intention de ne pas signer une déclaration conjointe rédigée par les dirigeants du G7 appelant à une désescalade entre Israël et l’Iran, selon une personne familière avec la question, bien que les responsables préparant le document aient espéré qu’il pourrait éventuellement être convaincu d’ajouter son nom, selon CNN.
Les responsables européens espéraient que Trump pourrait changer d’avis sur la déclaration commune, mais ils ont reconnu que son veto anéantirait les espoirs de démontrer un consensus sur la question, selon CNN.
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| Posté le 18-06-2025 à 17:33:18
| | Ziouganov : « L’Occident, ce chien enragé, a déjà les crocs plantés dans la gorge de la Russie »
18 juin 2025
https://histoireetsociete.com/2025/06/18/ziouganov-loccident-ce-chien-enrage-a-deja-les-crocs-plantes-dans-la-gorge-de-la-russie/
Voici un résumé de l’intervention du président du comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, en attendant la transcription complète de cette longue et importante prise de parole dans un point de presse avant la séance plénière de la Douma d’Etat. Nous sommes pleinement d’accord avec l’analyse et ses points forts mis en évidence dans ce résumé. Oui le monde multipolaire est déjà là et l’affrontement de classe est en train d’aller jusqu’à la guerre mondiale… Oui ce qui se passe en Ukraine, au Moyen Orient est désormais évident même si cela apparait une répétition de l’ère post soviétique avec la Yougoslavie (pour laquelle nous avions écrit un article : la IIIe guerre mondiale commence au Kosovo (1), les assassinats de Saddam, de Kadhafi. La donne a changé avec la montée de la Chine, son partenariat stratégique avec la Russie et de plus en plus la création d’une alternative de paix, de développement mais sans sous-estimer la manière dont les crocs de la bête sauvage (selon le mot de Hegel) est en train de chercher la carotide des peuples. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/235395.html
Le 17 juin, avant la séance plénière de la Douma d’État, le président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF) et chef du groupe KPRF à la Douma d’État, G.A. Ziouganov, s’est adressé aux journalistes.
– Bonjour. En réalité, ce n’est pas vraiment une bonne journée.
En 2018, mon livre « La Russie dans le collimateur du mondialisme » a été publié. Il a été traduit en anglais. L’un des chapitres de ce livre commence par ces mots : « La troisième guerre mondiale a déjà éclaté. Après la guerre froide, elle est devenue une guerre tiède et, sous nos yeux, elle se transforme en guerre chaude ».
Je souhaite que chaque citoyen russe, chaque patriote, observe attentivement le théâtre de la guerre moderne que Israël a déclenchée au Proche-Orient. À mon avis, Benjamin Netanyahou a signé son arrêt de mort. Je compatis avec le peuple israélien. Il faut maintenant faire tout notre possible pour que cet incendie soit éteint.
J’ai participé à cinq conflits armés. J’ai vu la guerre éclater dans le Caucase.
J’étais en Yougoslavie lorsque les Américains ont pris le pays pour cible. Nous avons discuté toute la nuit avec Milosevic. Je l’ai averti qu’ils l’emmèneraient à La Haye, où ils le tueraient. Puis je suis allé l’enterrer. Près d’un million de personnes se sont rassemblées dans le centre de Belgrade. Tout le monde se repentait, mais il était trop tard.
À la demande du président, je me suis rendu à Bagdad, où j’ai mené de longues négociations avec Saddam Hussein à la veille de l’agression américaine. Plus tard, j’ai rencontré Mouammar Kadhafi en Libye. Les Américains ont réglé leur compte sans pitié à Kadhafi et à Hussein.
C’est pourquoi seuls des gens absolument naïfs et stupides peuvent espérer que ce nouveau conflit militaire se terminera bien.
Mais je veux que chacun d’entre vous, en regardant les écrans de télévision et en ressentant toute l’intensité de cette guerre horrible, imagine tout cela, avant tout, pour soi-même. Il faut comprendre que cette guerre est aussi menée contre le monde russe. Contre notre géopolitique. Au cours de toute son histoire millénaire, seul le peuple russe n’a pas cédé aux Anglo-Saxons. Ils ont mis tout le monde à genoux, en Afrique comme en Amérique latine. Ils ont pillé l’Inde. Et maintenant, ils nous tiennent à la gorge.
Je me souviens d’une phrase que Milosevic a prononcée lors d’une conversation avec Milosevic : « Russes, réveillez-vous ! Une fois qu’il en aura fini avec nous, ce chien enragé de l’Occident s’acharnera sur vous ». Il s’acharne déjà sur nous. Trente mille sanctions. Des attentats à la bombe incessants. Ils n’épargnent ni les enfants ni les femmes. Ils sèment le chaos sur les voies ferrées. Ils attaquent des aérodromes stratégiques.
À mon avis, les conséquences du conflit militaire entre Israël et l’Iran seront terribles. Israël et l’OTAN auraient dû évaluer qu’un milliard et demi de personnes vivent dans le monde musulman, de Gibraltar à l’Indonésie. C’est un monde immense avec sa propre culture, ses traditions et ses convictions.
Hier, on a diffusé un reportage vidéo depuis Bagdad. Des jeunes sont assis en groupe devant un écran de télévision et, au lieu de regarder le football, ils regardent Tel-Aviv se faire bombarder. Et ils se réjouissent de chaque missile qui atteint son but. Ils applaudissent. Près de la moitié de la population est composée de jeunes. Si elle réagit ainsi aux frappes de missiles, Israël est en train de poser une énorme bombe qui finira par détruire de nombreux États.
Je comprends pourquoi de nombreux pays européens font preuve de prudence aujourd’hui. Parce qu’ils abritent une importante communauté musulmane. Si la situation s’envenime, beaucoup ne pourront tout simplement pas faire face.
Après trois terribles défaites du tsarisme, le pays soviétique a proposé une grande ère de justice, d’amitié, d’humanisme, d’éducation magnifique et de science de haut niveau. Et tous les peuples ont accepté cette politique. Ils ont accepté de vivre ensemble. Ils ont accepté l’industrialisation et la collectivisation. Ils se sont révoltés contre le fascisme et le nazisme.
Des délégués de nombreux pays sont venus à Moscou pour participer au Forum mondial antifasciste. Y compris des pays de l’OTAN. Une déclaration a été adoptée. Je ne comprends pas pourquoi « Russie unie » ne souhaite pas participer à ce travail. Et les médias ne veulent pas montrer des choses tout à fait évidentes qui nous conduiraient vers la paix et le bien-être.
(Le texte complet sera publié ultérieurement).
la suite du texte :
Regardez les technologies utilisées en Iran : assassinats ciblés de hauts dirigeants, les mêmes véhicules, les mêmes drones, les mêmes logiciels, les mêmes opérateurs que lors des attaques contre nos aérodromes stratégiques.
Demain, ils viseront les centres de commandement. Il faut donc agir vite et énergiquement. À Moscou, nous avons un excellent institut qui a développé le système d’armement en essaim. Des programmes brillants, des mains d’or, des têtes extraordinaires – tout cela, nous l’avions. Puis la cinquième colonne est arrivée pour tout détruire. Avec Maslioukov, nous avons sauvé in extremis le complexe Topol-M, sans lequel il n’y aurait pas eu de complexe Yars, ni toute la chaîne suivante.
Le général Sobolev revient du polygone nucléaire le plus au nord. La question se pose à nouveau : que faire avec les essais nucléaires ? Si votre triade nucléaire est menacée, demain vous n’aurez plus rien pour vous défendre. N’attendez rien des politiciens européens – la sagesse a disparu de là-bas.
Trump, après une seule soirée, s’est levé et a dit : « Je dois partir d’urgence au Conseil de sécurité. » Il a eu raison. Là-bas, on trouve des « bonnes femmes hystériques » n’ayant jamais porté un enfant, qui ne savent rien de la guerre, et des politiciens allemands séniles, responsables de deux guerres mondiales. Ils n’ont toujours pas payé pour les précédentes et menacent déjà la Russie d’une nouvelle.
Je le redis : avec le système politique imposé par Eltsine et sa bande de voleurs – Tchoubaïs, Gaïdar – il est impossible de gagner quoi que ce soit. Ces « restes de l’époque eltsinienne » paralysent l’économie russe. Ils ont fait exploser les taux d’intérêt, tué la monétisation, provoqué la flambée des prix alimentaires. Ils ont stoppé les financements des projets de construction, détruisent l’industrie.
Les meilleures usines ferment. Pourquoi le gouvernement ne régule-t-il rien ?
Il y a 41 millions de retraités dans le pays. Leur pension moyenne est de 23 000 roubles – essayez donc de vivre avec ça ! Et « Russie Unie » ne fait rien.
C’est la guerre. On ne gagne jamais seul. Staline a dû conclure des accords avec Roosevelt et Churchill. Il a tout fait pour neutraliser la Turquie et le Japon.
Poutine fait lui aussi un travail immense. Beaucoup repose sur son autorité personnelle et sa capacité de travail. Mais pourquoi, dans ce contexte, « Russie Unie » provoque-t-elle scandale après scandale à la Douma ?
Comment organiser des élections honnêtes sur trois jours avec du vote à distance ? Et en plus ce sont des escrocs qui comptent les votes ! Comment gérer le pays quand vous démolissez les structures locales de conseil populaire ? Comment adopter de nouvelles technologies quand le budget est pillé par les oligarques qui ont déjà transféré 300 milliards de dollars à l’étranger ?
À Sneguiri, nous menons un 40e projet de construction. Les années passées, cela coûtait 460 millions de roubles ; aujourd’hui, on ne s’en sort pas avec un milliard et demi. Et pourtant, le sable, le ciment, le carrelage, le métal – tout cela, nous ne l’importons pas des États-Unis. Alors régulez les prix, adoptez notre loi, elle est sur votre table depuis longtemps !
Et encore une question d’actualité : qui va répondre pour ces deux épaves qui ont pollué 500 kilomètres de littoral de la mer Noire ? Prenez des mesures ! Je rappelle encore une fois : la guerre qui éclate aujourd’hui au Moyen-Orient est aussi une guerre contre chacun de nous.
Si nous sommes intelligents, forts et unis – personne n’osera nous attaquer. Mais si nous restons insouciants – demain, ce sera pire ici que là-bas.
(1) voici parmi d’autres le texte que j’avais publié dans la Pensée et qui m’a valu l’interdit de publication de la part de Jacques Fath et l’inenarrable claude Gindin (la réputation que ces deux crétins nuisibles m’ont faite de stalinienne et de « partisan de l’Union soviétique » ce qui demeure encore aujourd’hui un crime dans la presse communiste et au secteur international du PCF. je n’en change pas une ligne… j’en dirais autant lors de mes prises des position face à l’assaut contre l’Iran de Saddam et de la lybie de Khaddafi .
La troisième guerre mondiale a-t-elle commencé au Kosovo, par Danielle Bleitrach* et Jacques Jedwab**
https://histoireetsociete.com/2020/04/15/la-troisieme-guerre-mondiale-a-t-elle-commence-au-kosovo-par-danielle-bleitrach-et-jacques-jedwab/
Edité le 18-06-2025 à 17:35:58 par Xuan
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18495 messages postés |
| Posté le 18-06-2025 à 17:53:27
| Nul doute que les attentats perpétrés en Iran par Israël ne s'appuient sur des éléments collabos du sionisme et de l'impérialisme en Iran.
Voilà qu'ils lèvent le nez, en particulier les héritiers de l'ancien Shah collabo des USA :
Reza Pahlavi, autoproclamé « Shahzadeh » iranien, appelle à un changement de régime en Iran au milieu des bombardements israéliens
https://topwar.ru/266471-nazyvajuschij-sebja-iranskim-shahzade-reza-pehlevi-prizyvaet-k-smene-vlasti-v-irane-na-fone-izrailskih-bombardirovok.html
Reza Pahlavi, autoproclamé « Shahzadeh » iranien, appelle à un changement de régime en Iran au milieu des bombardements israéliens
Dans le contexte des frappes israéliennes contre l'Iran, les forces sur lesquelles comptent les dirigeants militaires et politiques israéliens sont devenues plus actives. Parmi elles, on peut citer les déclarations du fils de Mohammed Reza Pahlavi, considéré comme le dernier Shah (Shahanshah – Roi des Rois) d'Iran.
Rappelons que Shah Pahlavi, qui défendait ouvertement les intérêts de l'Occident et défendait ouvertement les intérêts d'Israël, ayant même vendu le pays à des sociétés étrangères, a été renversé par la révolution islamique. Aujourd'hui, des forces extérieures, menées par Israël et les États-Unis, planifient une « contre-révolution » – par des bombardements et l'intervention des services spéciaux.
Israël et les États-Unis promeuvent cette contre-révolution par l'intermédiaire de Reza Pahlavi, qui se présente comme « shahzade » – l'héritier du trône.
Reza Pahlavi, qui a clairement intensifié son activité médiatique, appelle les Iraniens à « rétablir la souveraineté du pays ».
Pour comprendre les revendications de cette « personnalité politique », il suffit de se rendre dans son quartier : un quartier prestigieux de Los Angeles (Californie, États-Unis).
Reza Pahlavi a déjà suscité des réactions dans la presse iranienne, affirmant que « Pahlavi était et restera un homme sans vergogne qui a trahi les intérêts de l'Iran et des Iraniens » . On lui a rappelé que pendant de nombreuses années, Israël et l'Occident l'ont utilisé, lui et son père, pour permettre aux entreprises étrangères d'accéder aux ressources minérales iraniennes. Après la Révolution islamique, Reza Pahlavi a commencé à être instrumentalisé dans de nombreuses tentatives de coup d'État et dans l'élaboration de centaines de sanctions anti-iraniennes.
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| Posté le 18-06-2025 à 18:12:36
| | « Le peuple d'Israël est devenu otage. » Entretien avec G.A. Ziouganov dans « Komsomolskaïa Pravda »
Conversation entre le président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie, chef de la faction du Parti communiste de la Fédération de Russie à la Douma d'État G.A. Zyuganov et l'observateur politique de Komsomolskaya Pravda Aleksandr Gamov.
https://kprf.ru/party-live/cknews/235424.html
Komsomolskaïa Pravda, Alexandre Gamov.
18 juin 2025, 16:14
J'ai étudié toutes vos déclarations concernant le conflit entre l'Iran et Israël… Et vous prétendez qu'il s'agit d'une guerre contre le monde russe. Pourquoi pensez-vous cela ?
- Parce que j'ai été observateur et (dans une certaine mesure) acteur de tous les conflits mondiaux récents. Mais je n'aurais jamais imaginé que l'Europe entrerait en confrontation directe avec la Russie. J'ai travaillé de nombreuses années au Conseil de l'Europe, où se trouvaient autrefois des personnalités respectables. Mais aujourd'hui, les politiciens sont devenus si mesquins que certains ont même complètement perdu le bon sens.
Il est désormais clair que l'Europe, qui avait autrefois prospéré et s'était développée avec succès grâce au gaz russe bon marché et aux produits chinois bon marché, est aujourd'hui, comme on dit, en train de rendre l'âme. Mais en même temps, elle entre en conflit avec tout le monde, ayant perdu la tête et toute responsabilité.
- Revenons au conflit actuel au Moyen-Orient...
Quant à la guerre elle-même, déclenchée par les Anglo-Saxons et à laquelle nous assistons aujourd'hui… Elle est manifestement menée par des méthodes hybrides. Seules les armes nucléaires ne sont pas encore utilisées. Bien que des aérodromes stratégiques soient déjà bombardés. Les Anglo-Saxons et l'OTAN en sont les principaux responsables. Personne d'autre n'est capable de mener de telles opérations.
Si vous regardez comment Israël a attaqué et bombardé l’Iran et a détruit, traité les chefs des départements militaires, civils et nucléaires, comment il a détruit les scientifiques nucléaires, vous verrez les mêmes camions, les mêmes drones qui ont été utilisés dans la région d’Irkoutsk, à Mourmansk et dans un certain nombre de nos autres régions.
C'est une méthode, une méthode, une seule et même politique vile, sale et répugnante qui provoque des frappes de représailles… Notre pays est protégé par une triade nucléaire. Il s'agit de missiles basés en silo, ainsi que de missiles basés en mer et dans les airs. Nous avons « investi » deux, voire trois générations soviétiques et russes, au moins deux budgets d'État complets, dans le potentiel des missiles nucléaires… Car il s'agit d'une question de sécurité stratégique.
- Nous avons vu plus d’une fois comment des pays qui ne disposent pas d’un tel bouclier stratégique sont détruits : la Yougoslavie, l’Irak, la Libye, la Syrie…
J'ai passé toute la nuit avec Milosevic (homme d'État et homme politique serbe et yougoslave, A.G.), à le convaincre que s'il cédait aux pressions des Américains et signait des accords inégaux avec eux, ils le jetteraient quand même à La Haye et l'y tueraient. Et c'est ce qui s'est passé. Il se sentait mal en prison, et j'y ai envoyé mon observateur. Nous avons écrit une lettre officielle pour qu'il soit libéré et soigné, mais les Américains ne l'ont pas fait, ils l'ont tué...
Je suis allé aux funérailles à Belgrade – je n'ai jamais vu de rassemblement plus puissant. Environ un million de citoyens sont venus, ont pris la parole et ont pleuré. On peut pleurer, mais il faut agir et anticiper les coups. Il n'est jamais trop tard pour pleurer le passé, mais c'est inutile ; il faut en tirer les conséquences.
J'ai rencontré les dirigeants du monde arabe à la veille de guerres et d'attentats terribles : Saddam Hussein en Irak, Mouammar Kadhafi en Libye, Hosni Moubarak en Égypte. L'OTAN les a traités presque tous avec la plus grande brutalité et la plus grande éhonté. Et aujourd'hui, la même situation se reproduit dans le contexte de la guerre déclenchée contre l'Iran.
- Sommes-nous au bord d’une troisième guerre mondiale ?
Et la Troisième Guerre mondiale, je crois, est déjà en cours, mais sans recours à l'arme nucléaire. Pourtant, dès le début du conflit, ils ont déclaré à Tel-Aviv qu'ils pourraient l'utiliser. En réponse, ils ont entendu le Pakistan dire que si cela se produisait, il utiliserait ses armes nucléaires contre Israël. Une situation absolument incontrôlable s'installe alors. Absolument. Pourquoi Trump a-t-il quitté les « Sept », le savez-vous ?
- Non, je ne sais pas.
- Il se sent malade à cause de cette réunion ; il n'y a personne avec qui avoir des conversations sérieuses là-bas.
- Et Zelensky comptait vraiment sur un public.
Trump n'a pas voulu communiquer avec Zelensky – c'est un jouet sanglant utilisé par l'Union européenne. L'essentiel, bien sûr, est que le président américain ait convoqué d'urgence le Conseil de sécurité nationale. La réunion a duré près d'une heure et demie. Après cela, aucun commentaire n'a été fait aux journalistes.
Mais ils rappellent d'urgence les ambassades américaines en Israël. Ils l'ont déjà officiellement annoncé. Ils ont également mis en état d'alerte l'ensemble de leur arsenal au Moyen-Orient. Ils y détiennent plus de 40 000 soldats et officiers.
Et si le détroit d'Ormuz est fermé, et il est facile de le fermer avec des mines, il est aussi facile à traverser, et 20 % du pétrole mondial et 40 % du gaz liquéfié y transitent, quelles en seront les conséquences ? Cela ne provoquera pas seulement un choc sur le marché mondial, mais paralysera de nombreuses économies, et tout s'effondrera comme un château de cartes. La situation est devenue extrêmement tendue.
- Mais revenons à la Russie...
Et ils nous font déjà la guerre avec l'aide des Ukrainiens. Ils ont déjà bombardé Moscou et 35 autres régions… S'ils en ont l'occasion, ils peuvent recourir au scénario le plus brutal. Mais nous avons déjà vécu cela. Nous le savons très bien.
- Que voulons-nous dire maintenant, Gennady Andreevich ?
Pourquoi Khrouchtchev s'est-il alors « envolé » et a-t-il dû prendre une décision difficile concernant les États-Unis ? Je me souviens de l'opération Anadyr. C'était une brillante opération de secret : les Américains n'ont eu connaissance de nos actions que lorsque nous avons déployé deux divisions de missiles à Cuba. Et ils ont été stupéfaits par la surprise.
Mais nous y avons été contraints après que les Américains ont visé notre pays avec leur arme nucléaire et déployé des missiles en Turquie et en Italie. Nous avons compris qu'ils pouvaient frapper à tout moment, et que personne ne serait en mesure de prendre une décision.
Certains disent que c'était dangereux. Nous étions à deux doigts d'une guerre nucléaire. Oui, c'était dangereux. Mais après des négociations directes entre John Kennedy et Nikita Khrouchtchev, et grâce à notre grande habileté diplomatique, ils ont franchi la barrière : ils ont retiré leurs missiles de Turquie et d'Italie, et nous avons rapatrié nos divisions de Cuba.
- Comment évaluez-vous actuellement la position de la Russie et les initiatives de Vladimir Poutine concernant le fait que nous pouvons agir en tant que médiateurs dans la résolution du conflit au Moyen-Orient ?
Je crois que notre président poursuit cette ligne politique avec beaucoup de compétence, de courage et de dignité. Ce n'est pas un hasard si Nikita Mikhalkov s'est exprimé hier à la Douma et a déclaré sans détour qu'à l'échelle mondiale, seuls deux dirigeants : le président Poutine et le président Xi Jinping, déterminent le cours des événements et préservent le monde d'une confrontation difficile, grâce à un dialogue constructif et à un bon développement de leurs pays respectifs. Mais nous devons apprendre. D'ailleurs, Poutine a déjà discuté avec tout le monde : Netanyahou et les dirigeants iraniens.
- Déjà en tant que médiateur ?
Bien sûr. Mais que faut-il garder à l'esprit ? Netanyahou prend en otage son peuple qui souffre depuis si longtemps. Il agit en véritable provocateur. S'il y avait des élections en Israël maintenant, il n'obtiendrait jamais de voix. Pourquoi expose-t-il le peuple à un danger aussi terrible ? Après tout, ils ont déclaré la guerre, en substance, à l'ensemble du monde islamique, où vivent un milliard et demi de personnes, de Gibraltar à l'Indonésie. Ils ont leur propre culture, leurs propres croyances, leurs propres idées – et cela doit être respecté. C'est donc le moment opportun et nous devons agir. Et le forum de Saint-Pétersbourg, auquel vous participez, je pense, apportera des réponses à de nombreuses questions difficiles. Vendredi, nous écouterons attentivement le président.
- Et nous espérons vous parler aussi.
- Eh bien, vos espoirs se réalisent toujours...
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| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18495 messages postés |
| Posté le 19-06-2025 à 05:52:57
| La Chine appelle toutes les parties au conflit, en particulier Israël, à cesser immédiatement le feu et à désamorcer la situation, selon le ministre chinois des Affaires étrangères.
Par Xinhua-Global Times
Publié le 19 juin 2025 à 8h14
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, s'est entretenu mercredi par téléphone avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty.
M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a déclaré que le mépris d'Israël pour le droit et les normes internationales avait brusquement aggravé les tensions au Moyen-Orient.
La Chine appelle une fois de plus toutes les parties au conflit, en particulier Israël, à cesser immédiatement le feu et à désamorcer la situation, a déclaré M. Wang.
Il a ajouté qu'à ce stade critique, la communauté internationale, en particulier les pays de la région, devrait renforcer le consensus et adopter des actions plus unifiées.
La Chine est prête à travailler avec l'Égypte pour renforcer la communication et la coordination au sein des plateformes multilatérales telles que les Nations Unies, en déployant tous les efforts possibles pour promouvoir les pourparlers de paix et la réconciliation, a ajouté M. Wang.
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