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 une visite désastreuse

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Xuan
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   Posté le 28-04-2018 à 23:56:41   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sputnik fait un carton sur la visite de Macron aux USA avec un commentaire au vitriol de Sapir.
Le fait est que malgré tous les efforts des médias sur l'amitié franco-US, le déballage des tapis rouges, les poignées de mains à répétition, les accolades et autres bisous, les toilettes des premières dames, les déclarations osées...mais devant des étudiants, le bilan est nul et tout le monde le sait.
L'impérialisme français se couche devant la superpuissance US au nom de la lutte contre l'émergence et contre la Chine socialiste.
Plutôt Trump que la route de la soie


Une visite désastreuse?



© AFP 2018 Ludovic MARIN 1 / 2

11:50 28.04.2018
Jacques Sapir


Derrière les flonflons et les déclarations tonitruantes, l’ovation au Congrès des Etats-Unis, la visite d’Emmanuel Macron pourrait bien s’avérer désastreuse. Car Macron est parti en position de faiblesse, face à un Président américain, Donald Trump, qui était conforté par les premiers résultats de sa politique.

Il s'avère qu'Emmanuel Macron a été dans l'incapacité d'obtenir gain de cause sur quelques grands dossiers que ce soit. De ce point de vue, cette visite est un échec. Mais il y a pire. En matière d'image, cette visite a été une catastrophe. Les photos montrant le Président français soit dans une position ridicule soit dans une position de soumission face à son homologue américains, même si elles ne traduisent pas nécessairement une réalité, circuleront massivement. Emmanuel Macron a commis, avec ce voyage, sa première faute majeure.

L'accord avec l'Iran

Sur l'accord avec l'Iran, où les enjeux étaient de taille, Emmanuel Macron a subi un échec évident. Cet accord avait, pourtant, stabilisé la situation (1). Qu'il y ait eu des points complexes, et des points de compromis, dans cet accord est une évidence. Mais, il en va de même dans tout accord (2).


L'important était qu'avec cet accord on avait une garantie que l'Iran ne deviendrait pas une nouvelle puissance nucléaire, un acte potentiellement déstabilisant qui pourrait pousser l'Arabie Saoudite et l'Egypte à faire de même, mais qui pouvait aussi se comprendre quand on sait qu'Israël est un proliférateur clandestin massif, avec un arsenal estimé entre 150 et 250 têtes nucléaires. En acceptant de ne pas poursuivre l'enrichissement de l'uranium jusqu'à la qualité militaire, tout en se réservant le droit de poursuivre cet enrichissement pour une qualité civile l'Iran avait accepté le cadre global d'une surveillance internationale.

Donald Trump avait annoncé, dès sa campagne, qu'il voulait sortir de cet accord et le remettre en cause. On en saura plus le 12 mai. Sur ce point précis, la France était sur la même position que la Russie, dont le Ministre des affaires étrangères, M. Lavrov, a déclaré il y a peu que si Donald Trump sortait de l'accord, il pourrait bien être le père du nucléaire iranien. La déclaration de Trump, sur laquelle Macron a donné son accord, de « renégocier » l'accord montre qui a gagné sur ce point.

Une « renégociation » est toujours extrêmement difficile sur des sujets aussi délicats que la question du nucléaire. De plus, les derniers actes des Etats-Unis, et hélas de la France, comme les frappes en Syrie, ne peuvent que convaincre les dirigeants iraniens que seul un armement nucléaire les mettra à l'abri des foucades des pays occidentaux. De ce point de vue, on n'a hélas pas fini de mesurer ce que cette action, illégale au regard du droit international, aura comme conséquences en matière de prolifération. Dans ces conditions, on peut penser que les dirigeants iraniens seront beaucoup moins flexibles dans toute nouvelle négociation qu'ils ne l'avaient été de 2013 à 2015, lors de la négociation de l'accord. Surtout, l'idée même d'une « renégociation » implique que le traité existant est caduc.

Trump, Macron et le multilatéralisme

Sur cette question aussi, Emmanuel Macron a largement échoué à faire changer Donald Trump d'opinion. Ce dernier considère, et on ne peut lui donner tort, que ses déclarations fracassantes ont déjà produit des résultats. Et, de fait, on constate que la Chine commence à modifier ses tarifs commerciaux sur les automobiles. On a pu plaisanter sur la « politique Twitter » de Donald Trump; mais on découvre en réalité que cette politique donne des résultats. Et, l'image qui se dégage de Trump est bien différente de celle que nous servent à satiété, et jusqu'à l'écoeurement, les grands médias, qu'ils soient français ou américains. Que le Président des Etats-Unis soit un personnage brutal, réactionnaire, avec un goût prononcé pour la provocation est certain. Mais il n'est pas l'imbécile ou l'irresponsable que se plaisent à décrire les grands journaux, de Paris ou de la Cote Est!

On savait le multilatéralisme commercial à l'agonie depuis l'échec du « cycle de Doha » impulsé par l'OMC dans les années 2000. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui me faisaient pronostiquer un mouvement de démondialisation dès 2010 (3). Trump en a tiré froidement le bilan. Il ajuste la politique des Etats-Unis à la nouvelle situation. Nul ne peut dire à l'heure actuelle s'il obtiendra le grand mouvement de retour vers les Etats-Unis des industriels qui sont partis dans les années 1990 et 2000. Mais, il a clairement donné un coup d'arrêt au phénomène des délocalisations.

Une erreur d'échéancier

Si Emmanuel Macron a pensé qu'il pourrait se présenter en défenseur des « grands principes », il a manifestement erré. Car, la France est sur ce point isolée. Elle ne pourrait retrouver une certaine capacité de peser sur les décisions américaines que si elle s'associait aux puissances qui contestent aujourd'hui la politique des Etats-Unis, c'est à dire la Chine et la Russie. Et, de ce point de vue, on peut penser qu'Emmanuel Macron aurait bien mieux fait de commencer par une visite à Moscou avant d'aller voir Trump. Cette erreur dans l'échéancier des visites, car il est prévu qu'il rencontre Vladimir Poutine en juin, doit être expliqué. D'une part, Emmanuel Macron participe de cette campagne de certains des milieux occidentaux visant à « démoniser » la Russie. Il a cru renforcer sa position face à Vladimir Poutine, qu'il rencontrera probablement en juin. Mais, en fait, il se présentera, face à lui, affaiblie par ses échecs aux Etats-Unis.

Mais il y a une autre raison qui peut expliquer cette erreur d'échéancier. Emmanuel Macron nourri l'ambition de changer les institutions européennes. Le problème est qu'il s'est heurté à un mur. Privilégiant une relation avec l'Allemagne, il s'est détourné de l'Italie — un pays qui aurait pourtant intérêt à ce changement — mais aussi des pays de l'Europe centrale. Or, l'Allemagne, et il faut savoir que cela concerne tant la CDU-CSU que la SPD, n'a aucune raison, et aucune intention, de changer quoi que ce soit dans l'Union européenne. L'Allemagne profite largement des institutions existantes; elle les défendra sans faiblir. Isolé, sans alliés, sur la question de la réforme de l'UE, et on l'a vu lors de son discours devant le Parlement européen, Emmanuel Macron a cru trouver un allié de circonstances en la personne de Donald Trump. D'où cette calamiteuse visite et les images à laquelle elle donne lieu. Emmanuel Macron est parti nu aux Etats-Unis. Il en reviendra « une main derrière, une main devant » comme on dit dans le midi de la France!
Le choc des images

Macron aux États-Unis

Reste les images que l'on peut avoir de cette visite. Elles sont déplorables, et surtout leurs conséquences seront lourdes. Les embrassades appuyées (surtout du côté de Macron), la scène assez ridicule où les deux hommes plantent le chêne offert en cadeau, voire cette photo, assez dramatique quant à l'image qu'elle transmet, ou Emmanuel Macron est pris par la main par Trump comme un petit enfant par son père, resteront dans les mémoires. Les français se sentiront, et se sentent déjà, humiliés par le comportement de leur Président. Ce sentiment d'humiliation n'avait pas été pour rien dans le désamour profond qui s'était installé entre les français et François Hollande. Emmanuel Macron glisse rapidement sur la même pente.

(1) http://www.parisschoolofeconomics.eu/docs/haidar-jamal-ibrahim/sanctions.pdf
(2) Joyner D.H., Interpreting the Non-Proliferation Treaty, Londres, Oxford University Press, 2011
(3) Sapir J., La Démondialisation, Paris, Le Seuil, 2010.

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Xuan
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   Posté le 17-05-2018 à 23:42:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le capital financier et les grands monopoles se couchent, Macron leur emboîte le pas. En d'autres termes les déclarations de principe de B. Lemaire «Les États-Unis ne peuvent pas être le gendarme économique du monde» ne sont que du bavardage.

Iran : la pression monte autour des entreprises françaises

Par Hayat Gazzane Mis à jour le 17/05/2018

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/05/17/20002-20180517ARTFIG00102-iran-la-pression-monte-autour-des-entreprises-francaises.php


En juillet 2017, Patrick Pouyanné, PDG de Total, rencontrait le président iranien Hassan Rohani, à l'occasion de la signature de l'accord pour le développement du projet gazier South Pars 11. HO/AFP

VIDÉO - À moins d'obtenir une dérogation pour éviter les sanctions américaines, Total a annoncé son retrait d'un projet gazier iranien d'ici la fin de l'année. Les banques françaises pousseraient aussi leurs clients au départ. En attendant, Bruxelles a annoncé ce jeudi l'activation de la «loi de blocage», un mécanisme encore jamais employé.

L'inquiétude grandit dans les rangs des entreprises françaises présentes en Iran. Dernière preuve en date: Total a annoncé son intention de mettre fin à toutes ses opérations liées au projet South Pars 11 (SP11) d'ici au 4 novembre, date à laquelle les sanctions américaines, consécutives au retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, s'appliqueront au secteur pétrolier. À moins d'obtenir une dérogation propre à ce projet par les autorités américaines, avec le soutien des autorités françaises et européennes. «Cette dérogation pour le projet devra comprendre une protection de la société contre toute sanction secondaire applicable en vertu du droit américain», affirme le pétrolier dans un communiqué.

» LIRE AUSSI - Accord nucléaire iranien: «Les avoirs de Total pourraient être gelés»


Ce contrat, signé il y a seulement un an avec la compagnie nationale iranienne NIOC, porte sur l'exploitation du plus grand gisement de gaz naturel au monde avec une capacité de production de 400.000 barils par jour. À sa signature, Total devenait la première des majors pétrolières à signer un contrat en Iran depuis l'accord sur le nucléaire conclu en 2015. Aujourd'hui, la compagnie met en avant ses craintes liées à l'éventuelle perte des financements en dollars par des banques américaines, «impliquées dans plus de 90% des opérations de financement de Total» , explique-t-elle. Elle ne veut pas non plus faire fuir ses actionnaires américains «qui représentent plus de 30% de son actionnariat» . En outre, elle ne souhaite pas se voir empêchée de poursuivre ses opérations outre-Atlantique. [i]«Les actifs américains représentent plus de 10 milliards de dollars des capitaux employés de Total» [/i], rappelle-t-elle.

Si son départ se confirme, Total devra laisser la main à son partenaire chinois sur le projet, le groupe CNPC, qui détient 30% des parts et qui lui rachètera sa participation de 50,1%, a fait savoir le ministre iranien du pétrole Bijan Namdar Zanganeh ce jeudi. La participation restante (19,9%) est pour le moment entre les mains de Petropars, filiale à 100% de la NIOC. Total se rassure en affirmant n'avoir investi que 40 millions d'euros dans ce projet. Le contrat ne prévoyait pas de «pénalité pour la sortie de Total, mais l'argent dépensé jusque-là par le groupe ne sera pas remboursé» avant la fin des travaux, prévient le ministre iranien ce matin.

Les banques frileuses

Total n'est pas la seule entreprise sous pression. Selon Les Echos, les banques françaises qui financent des opérations en Iran, poussent leur client à se retirer de ce marché. Elles redoutent d'être associées à des activités dans le pays et donc de subir les foudres américaines. D'après le quotidien économique, des PME se seraient vues menacer de fermeture de compte si elles dépassaient un certain seuil de chiffre d'affaires en Iran, tandis que des salariés d'entreprises détachés dans ce pays auraient vu leur compte fermé en France. Même frilosité chez certains courtiers en assurance qui suspendent leur activité en lien avec Téhéran.

Pour le gouvernement, qui s'est promis de défendre les intérêts des entreprises concernées, il y a urgence à trouver des solutions concrètes pour éviter les sanctions américaines. La première vague s'abattra le 6 août, notamment sur le secteur automobile. «Nous avons engagé deux séries d'actions. Des démarches des Européens vis-à-vis de l'administration américaine pour demander des exemptions, des délais supplémentaires et le respect des contrats déjà conclus avant la décision américaine. Et une deuxième série de démarches en lien avec l'Allemagne et la Grande-Bretagne auprès de la Commission européenne pour nous donner les moyens de défendre nos intérêts économiques face aux États-Unis» , explique le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, dans Le Figaro ce jeudi.

Son souhait a manifestement été entendu. La Commission a annoncé ce jeudi par la voix de son président, Jean-Claude Juncker, qu'elle allait lancer vendredi à 10h30 un processus de blocage, «le ‘blocking status' de 1996, qui vise à neutraliser les effets extraterritoriaux des sanctions américaines» . Cet outil est un règlement européen, créé à l'origine pour contourner l'embargo sur Cuba et qu'il s'agit désormais d'adapter. Cette loi dite «de blocage» permet aux entreprises et tribunaux européens de ne pas se soumettre à des réglementations sur des sanctions prises par des pays tiers et stipule qu'aucun jugement décidé par des tribunaux étrangers sur la base de ces réglementations ne saurait s'appliquer dans l'UE. Toutefois, le différend avec les Etats-Unis sur l'embargo cubain avait été résolu au niveau politique, l'efficacité de ce règlement n'a donc jamais été éprouvée. Selon une source européenne, son effet surtout symbolique.

Depuis Sofia où il participe à un sommet des dirigeants européens, Emmanuel Macron a rappelé, avant l'annonce de Jean-Claude Juncker, que «les entreprises doivent pouvoir choisir librement de faire du commerce avec l'Iran» . Selon lui, «les entreprises, en particulier les entreprises internationales qui ont des expositions dans de nombreux pays, font des choix qui leur sont propres en fonction des intérêts qui sont les leurs (...) Il est pour moi essentiel que cette liberté soit laissée, je ne vais pas commenter telle ou telle décision. Ce qui est important, c'est que les secteurs, les entreprises de taille moyenne intermédiaire, qui sont peut-être moins exposées à des marchés américains ou autres puissent faire ce choix librement» , a-t-il ajouté devant la presse.

A la suite de l'annonce de l'activation du dispositif de blocage européen, le président français salué l'unité et la fermeté des Européens. «Nous n'allons pas enclencher une guerre stratégico-commerciale avec les Etats-Unis sur le cas de l'Iran» , a-t-il commenté. Et de pondérer: «on ne va pas sanctionner ou contre-sanctionner des entreprises américaines pour répondre sur ce sujet-là, ça n'aurait pas de sens (...) parce que l'objectif final est quand même d'avoir cet accord large.» Ce qui n'a pas empêché Emmanuel Macron, dans le même temps, de reconnaître que les décisions américaines «vont favoriser la position russe et chinoise dans la région» .

Moscou veut créer une zone de libre-échange avec l'Iran

Pendant que les Européens cherchent une solution pour éviter les sanctions américaines et sauver l'accord sur le nucléaire iranien, Moscou avance. L'Union économique eurasienne, alliance menée par la Russie et réunissant plusieurs ex-républiques soviétiques, a ainsi signé ce jeudi un accord préliminaire en vue de la création d'une zone de libre-échange avec l'Iran. Cet accord, signé à Astana, réduit les droits de douane sur certains produits pour trois ans avec l'objectif de signer à terme «un accord global sur une zone de libre-échange» , a annoncé le ministère de l'Économie du Kazakhstan.


Edité le 17-05-2018 à 23:48:34 par Xuan




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Xuan
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   Posté le 18-05-2018 à 23:01:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'UE prend des mesures pour protéger ses propres entreprises contre les sanctions américaines contre l'Iran


http://www.globaltimes.cn/content/1103028.shtml
Source: AFP Publié: 2018/5/18 23:23:41

L'Union européenne a officiellement pris des mesures vendredi pour protéger ses entreprises des sanctions américaines contre l'Iran dans le cadre des efforts visant à sauver l'accord nucléaire international avec Téhéran.

Les dirigeants de l'UE réunis jeudi en Bulgarie ont donné à la Commission européenne, la branche exécutive de l'Union, tout ce qu'il fallait dans un désaccord de plus en plus profond avec Washington.

La commission a déclaré vendredi qu'elle "a lancé le processus formel d'activation de la loi de blocage en mettant à jour la liste des sanctions américaines sur l'Iran relevant de sa portée" .

La commission a indiqué qu'elle espère que la loi sera en vigueur avant le 6 août lorsque le premier lot de sanctions américaines réimposées prendra effet.

Le président Donald Trump a sorti la semaine dernière Washington de l'accord international de 2015 avec l'Iran pour freiner son programme nucléaire en échange de l'assouplissement des sanctions.

Le statut, que les 28 États membres de l'UE et le Parlement européen doivent endosser, vise à rassurer les entreprises européennes qui ont investi en Iran après l'accord.

"La loi de blocage interdit aux entreprises de l'UE de se conformer aux effets extraterritoriaux des sanctions américaines" , a déclaré la commission.

Elle permet également aux entreprises de recouvrer les dommages résultant de ces sanctions de la part de la personne qui les a provoquées, et annule l'effet dans l'UE de toute décision de justice étrangère fondée sur ces sanctions, a ajouté l'exécutif.

Bruxelles a pris des mesures sur trois autres fronts pour consolider l'accord sur l'Iran, signé non seulement par l'UE mais aussi par les membres de l'UE, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, ainsi que la Chine et la Russie.

La "loi de blocage" est un règlement de 1996 créé à l'origine pour contourner l'embargo commercial de Washington sur Cuba, qui interdit aux entreprises et aux tribunaux de l'UE de se conformer à des lois de sanctions étrangères spécifiques.

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pzorba75
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   Posté le 19-05-2018 à 04:47:35   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Pas vraiment facile à comprendre la politique des gouvernements des pays de l'UE. Un jour, ils se plient au fantasme anglo-américain et expulsent des dizaines de diplomates russes, sous des motifs suspects, un autre jour ils font le fier-à-bras et annoncent résister à l'équipe américaine de Trump. Reste la Commission européenne qui va produire une bouillie permettant tous les coups tordus, les affaires sont les affaires dans ce petit monde.
La crise du capitalisme ne se réglera pas vec des mesures diplomatiques, comme en 1914 ou 1939, les militaires préparent la guerre générale pour redéfinir des règles au choix du vainqueur, les vaincus n'auront qu'à se soumettre.
Perspective peu engageante pour Macron et son équipe aux commandes pour défendre l'impérialisme français, enveloppé de souveraineté européiste.

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Xuan
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   Posté le 20-05-2018 à 14:46:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Engie se couche :


http://actu.orange.fr/monde/retrait-americain-de-l-accord-sur-le-nucleaire-engie-va-cesser-toute-activite-en-iran-leparisien-CNT000001390QP.html

Retrait américain de l'accord sur le nucléaire : Engie va cesser toute activité en Iran



D'ici au mois de novembre, Engie (ex-GDF Suez) va se désengager de ses activités d'ingénierie en Iran d'ici au mois de novembre.

publié le samedi 19 mai 2018 à 22h37

Alors que l'UE essaie de trouver des moyens concrets pour continuer de commercer avec l'Iran en évitant les foudres américaines, les entreprises françaises sont déjà impactées.

L'effet escompté est là. La crainte des sanctions américaines se fait d'ores et déjà concrètement ressentir chez les entreprises présentes à la fois Iran et aux Etats-Unis. Engie (ex-GDF Suez) va se désengager de ses activités d'ingénierie en Iran d'ici au mois de novembre. Une décision que le spécialiste français de l'énergie a annoncée samedi.

Mercredi, le groupe pétrolier Total avait lui indiqué qu'il ne mènerait pas à terme un grand projet gazier s'il n'obtient pas une dérogation de Washington.

Avec le retrait des Etats-Unis le 8 mai de l'accord signé sur le nucléaire iranien signé 2015 entre des grandes puissances et Téhéran, Washington a décidé de rétablir ses sanctions à l'encontre de la République islamique ainsi que de toutes les entreprises qui ont des liens avec elle.

180 jours pour clore les contrats

Engie n'a pas d'infrastructures en Iran, ni « d'activité qui nécessite des investissements », a rappelé vendredi la directrice générale d'Engie, Isabelle Kocher, lors de l'assemblée générale du groupe.

« En revanche, nous avons des équipes d'ingénierie qui travaillent pour des clients dans ce pays. Nous avons 180 jours pour mettre fin à ces contrats, ce qui nous mène au mois de novembre prochain, et évidemment ce sera fait », a-t-elle précisé, en réponse à une question d'actionnaires.

L'achat de pétrole se fera en euros

Au premier jour d'une visite à Téhéran du commissaire européen à l'Energie, Miguel Arias Canete, l'Iran a dit samedi attendre des mesures concrètes de la part des Européens pour décider si l'accord sur le nucléaire pouvait être sauvé, au premier jour d'une visite à Téhéran du commissaire européen à l'Energie, Miguel Arias Canete.

L'UE a indiqué cette semaine chercher « des solutions pratiques pour permettre à l'Iran de continuer ses ventes de pétrole et de gaz, poursuivre ses transactions bancaires, maintenir les liaisons aériennes et maritimes ». L'euro va ainsi devenir la devise pour les transactions sur le pétrole iranien, réglées via des transferts entre les Banques centrales européennes et la Banque centrale iranienne.

Les doutes iraniens et... européens

Bruxelles a lancé vendredi une procédure visant à activer la « loi de blocage » afin de contrecarrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines pour les entreprises européennes voulant investir en Iran. Elle sera surtout utile pour les petites et moyennes entreprises, peu exposées aux Etats-Unis, a souligné le commissaire.

« Pour le moment [...] nous attendons de voir si ces mesures débouchent sur des résultats tangibles », a déclaré le ministre du Pétrole, Bijan Namdar Zanghaneh. Il a réaffirmé l'opposition de l'Iran à toute renégociation du texte de 2015. Miguel Arias Canete a reconnu que la tâche ne serait pas facile.

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   Posté le 20-05-2018 à 19:21:16   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Les politiques des états bourgeois correspondent aux intérêts financiers des monopoles nationaux de ces états.
Le problème, c'est que entre états impérialistes et à l'intérieur de chaque état impérialiste les monopoles n'ont pas tous et pas toujours les mêmes intérêts.
Cela explique les hésitations de ces états. Généralement, les états plus faibles se soumettent aux états les plus forts, même s'il faut sacrifier certains intérêts en absence de compromis.
duroc

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   Posté le 22-05-2018 à 22:24:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

C'est juste, les banques en particulier sont les premières à faire pression pour que les autres monopoles se soumettent.

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   Posté le 24-05-2018 à 12:25:21   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Suite du feuilleton sur la valse hésitation des monopoles européens :

http://www.ladepeche.fr/article/2018/05/17/2799712-iran-ue-russie-chine-contre-attaquent-face-sanctions-americaines.html
Publié le 17/05/2018

Iran : UE, Russie et Chine contre-attaquent face aux sanctions américaines
International


Les Européens ont annoncé jeudi leur première réplique concrète aux tentatives des États-Unis de Donald Trump d'isoler économiquement l'Iran, dans le sillage des pions avancés par les Russes et les Chinois pour maintenir leurs liens avec Téhéran.


Le retrait américain de l'accord sur le programme nucléaire iranien, accompagné du retour des sanctions américaines tant redoutées, fait brusquement planer des risques financiers considérables sur les entreprises voulant investir en Iran depuis la signature de ce document historique en 2015.

"Nous devons maintenant agir" , a déclaré le président de la Commission européenne Jean Claude Juncker, à l'issue d'un sommet des dirigeants européens avec leurs homologues des Balkans à Sofia, éclipsé par le "front uni" que les Européens ont voulu afficher face à Washington.

" C'est la raison pour laquelle nous lançons le processus de la loi de blocage, le 'blocking status' de 1996, qui vise à neutraliser les effets extraterritoriaux des sanctions américaines" , a-t-il déclaré devant la presse. "Nous devons le faire et nous le ferons demain matin à 10H30" , a-t-il ajouté.

L'outil évoqué est un règlement européen datant de 1996, créé à l'origine pour contourner l'embargo sur Cuba et qu'il s'agit désormais d'adapter. Il permet aux entreprises et aux tribunaux européens de ne pas se soumettre à des sanctions prises par des pays tiers.

Le désaccord avec les États-Unis sur l'embargo cubain avait toutefois été réglé au niveau politique et donc l'efficacité de ce règlement n'a jamais été éprouvée. Son effet pourrait être plus symbolique qu'économique, selon une source européenne.

La Chine en embuscade

"Les conséquences indirectes de la décision américaine vont favoriser les positions russes et chinoises dans la région et avantager leurs entreprises" , a relevé le président français Emmanuel Macron à Sofia, illustrant les craintes des Européens. Mais "nous n'allons pas déclencher une guerre commerciale avec les États-Unis sur l'Iran ou contre-sanctionner des entreprises américaines" , a-t-il par ailleurs assuré.

L'annonce jeudi par l'armateur danois de navires pétroliers Maersk Tankers de la cessation de ses activités en Iran, semble laisser présager de retraits en cascade d'entreprises européennes craignant de lourdes représailles américaines.

Les grandes entreprises allemandes restent pour l'heure sur la réserve. En première ligne, l'industriel Siemens qui s'était relancé en Iran après la levée des sanctions avec ses turbines à gaz, s'en tient à une position d'attente, tout comme Volkswagen, Daimler et le lessivier Henkel, également présents, à plus petite échelle.

Face au retrait probable du Français Total d'un projet de développement du vaste champ gazier iranien Pars Sud, l'Iran a aussitôt prévenu qu'il serait remplacé par le géant énergétique chinois CNPC, partenaire de Total dans ce contrat de 4,8 milliards de dollars.

"Nous n'allons pas contraindre des entreprises à rester. Le président de la République française n'est pas le PDG de Total. Lui défend les intérêts de son entreprise, regarde ce que le marché iranien lui apporte par rapport à son marché saoudien et d’autres pays" , a à cet égard plaidé Emmanuel Macron.

La Chine, assoiffée d'hydrocarbures et premier partenaire commercial de Téhéran, semble effectivement avoir l'intention de passer outre les sanctions américaines afin de muscler ses investissements en Iran. Au risque d'aggraver les relations avec Washington, déjà tendues depuis l'introduction de droits de douane par les les États-Unis sur l'acier et aluminium.

Pas important des Russes

La Russie, une alliée de Téhéran qui avait maintenu des liens commerciaux lorsque les sanctions occidentales étaient en place, a de son côté fait un pas important pour rapprocher l'Iran de sa zone d'influence économique.

L'Union économique eurasiatique, menée par Moscou et réunissant plusieurs ex-républiques soviétiques, a signé à Astana jeudi un accord préliminaire avec l'Iran. Réduisant d'ores et déjà les droits de douane sur certains produits pour trois ans, l'objectif est de créer à terme une zone de libre-échange.

Si cet accord était en préparation depuis 2016, bien avant le retrait américain, il montre que la Russie, comme la Chine, ont l'intention de renforcer leurs relations commerciales avec Téhéran malgré le rétablissement des sanctions économiques de Washington.

La Russie a condamné l'annonce de Donald Trump et cherche avec les Européens à sauver l'accord. Son alliance avec Téhéran permet à ses entreprises d'être bien placées pour continuer à commercer avec l'Iran, d'autant que leurs concurrentes occidentales auront le plus grand mal à poursuivre leurs activités malgré d'importants investissements.

Les Russes, dont les relations avec les Occidentaux sont déjà au plus bas et qui ont l'habitude de faire des affaires dans un environnement de sanctions économiques, ne devraient pas craindre de contrecarrer Washington.

"Pas parfait"

L'accord conclu en juillet 2015 après des années d'âpres négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) avait permis de geler le programme nucléaire iranien jusqu'en 2025, en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales contre Téhéran.

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"Nous allons œuvrer pour maintenir le cadre de l'accord de 2015 quelles que soient les décisions américaines" , a déclaré M. Macron, tout en estimant que cela n'excluait pas "des négociations sur un accord plus large indispensable" avec Téhéran.
"Tout le monde au sein de l'Union européenne s'accorde à dire que l'accord n'est pas parfait, mais que nous devrions rester malgré tout dans cet accord et mener des négociations supplémentaires avec l'Iran" , a renchéri la chancelière allemande Angela Merkel, également à Sofia.[/g]

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DUROC
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   Posté le 24-05-2018 à 21:53:44   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Il s'agit dans tout cela de contradictions inter-impérialistes pour le partage de la planète.

duroc

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Xuan
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   Posté le 11-06-2018 à 23:05:03   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il s'agit de la confirmation de la théorie des trois mondes.

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DUROC
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   Posté le 13-06-2018 à 20:24:08   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Alors là, c'est la meilleure!
Entre le "premier" réduit aux USA? , le "second", à délimiter... et le "troisième" indéfinissable, c'est plus que poreux !!!
Ne parlons pas des alliances et des perspectives d'alliances entre le "second" et le "troisième" contre le "premier" un vrai cauchemar !!

duroc

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Xuan
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   Posté le 13-06-2018 à 21:08:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

voilà une explication originale des relations dialectiques entre les anciennes puissances coloniales et les anciennes colonies !

Tu fais bien d'insister, ça me donne l'occasion de rappeler lien :
LA THÉORIE DU PRÉSIDENT MAO SUR LA DIVISION EN TROIS MONDES,
IMPORTANTE CONTRIBUTION AU MARXISME-LÉNINISME


La théorie des trois mondes décrit à la fois les contradictions dues au développement inégal de l'impérialisme et celles qui opposent les puissances impérialistes à leurs anciennes colonies.
Les spécificités propres à chaque pays ne l'emportent pas sur le caractère général de ces contradictions et l'actualité le démontre tous les jours.
On peut toujours agiter l'huile et le vinaigre dans l'eau et dire que tout est mélangé et "indéfinissable", mais au bout d'un temps chacun reprend sa place en fonction de sa densité.
De la même façon chaque pays prend une place dans les relations internationales en fonction de sa nature et de son rôle dans les rapports décrits plus haut.

Les "perspectives d'alliances" seraient un cauchemar pour les USA si elles avaient quelque chance d'exister. Mais la nature des pays impérialistes les réduit à une opposition très timide. Dans tous les cas l'hégémonisme US s'oppose à la fois aux intérêts du second et du troisième monde et doit nécessairement rencontrer une opposition.

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pzorba75
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   Posté le 14-06-2018 à 04:45:21   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Xuan a écrit :

:Dans tous les cas, l'hégémonisme US s'oppose à la fois aux intérêts du second et du troisième monde et doit nécessairement rencontrer une opposition.

Il faut préciser ce que recouvre l'hégémonisme US, c'est trop vague pour bien apprécier les oppositions réelles ou fictives agitant les relations internationales actuelles.

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DUROC
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   Posté le 14-06-2018 à 09:15:33   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

C'est quoi, un "monde" ?
la France ( selon le critère maoïste ) appartient au second monde. Une "alliance" serait ainsi possible (voire souhaitable entre ce pays impérialiste et les pays qu'elle domine en Afrique supposés du troisième monde?

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Xuan
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   Posté le 15-06-2018 à 08:54:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je viens de dire de quelle "alliance" il s'agit, de la même nature que celle entre les USA ou la GB et l'URSS contre les nazis pour prendre un exemple, ou encore comme celle entre le PCC et le Kuomintang contre le Japon.

L'hégémonisme est évidemment un impérialisme.
Ce n'est pas le super impérialisme de Kautsky, qui éludait les contradictions internes et le développement inégal, mais un impérialisme dominant, établissant ses ramifications dans le monde entier, sous protection militaire, imposant sa monnaie et ses règles commerciales, l'adaptation de l'économie à ses propres besoins, plaçant au pouvoir des gouvernement à sa solde, et généralement la soumission économique et politique sous peine de subversion, de terrorisme et de guerre.
La RPC désigne les USA comme l'ennemi principal des nations et des peuples pour cela.

Mais cette situation doit être analysée sous ses différents aspects et non sous le seul angle de la contradiction entre l'hégémonisme et le reste du monde.
En fait il existe d'autres contradictions et c'est c'est la raison des trois mondes, qui constituent une synthèse des contradictions à l'échelle mondiale (et non à l'échelle d'un pays ).

La définition opportuniste de Kautsky revient sous la forme de "finance mondialisée", présentée comme une puissance extérieure qui s'imposerait à tous les pays et dont ils seraient les victimes, en dissimulant notamment la nature impérialiste de notre pays, ce qui aboutit au chauvinisme.
Dans le cadre européen cette définition devient "le diktat européen", "le diktat de Bruxelles" contre la France, alors que notre pays est un pilier de la domination et de l'oppression en Europe. C'est la position de Mélenchon et de certains groupes dits "de gauche".

La même rhétorique chez les rouge-bruns qui opposent la nation française à "l'Empire". La finalité est l'Union Sacrée du capital et du travail contre l'ennemi étranger, suivant une propagande nauséabonde déjà vue sous la forme de la "finance cosmopolite et enjuivée".

La domination de l'impérialisme US n'échappe à personne. Les vexations et les amendes qu'il impose à ses alliés non plus. S'agissant de paroles, la diplomatie et la lâcheté des impérialistes du second monde leur fait avaler toutes ces couleuvres.
Mais quand les capitaux sont touchés et que des milliards sont en jeu ces pays finissent par réagir et montrer les dents, comme le font généralement les capitalistes entre eux.
De là à entrer dans un front mondial anti-hégémoniste il y a loin. Nous verrons la suite.


Edité le 15-06-2018 à 08:56:01 par Xuan




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