Sujet : soutien à JP Delannoy au 49e congrès de la CGT | | Posté le 12-11-2009 à 23:50:57
| Combattre l'influence du révisionnisme moderne et la collaboration de classe dans la CGT c'est aussi soutenir toutes les initiatives qui se situent sur des positions de classe et qui s'opposent ouvertement à la ligne défendue et incarnée par B. Thibault. Le sujet ça branle dans le manche à la CGT reprend une partie des nombreuses prises de position hostiles à la ligne de capitulation et au "syndicalisme d'accompagnement". Bien évidemment ces prises de position et les revendications qui les accompagnent ne sont pas similaires. Egalement nous ne les partageons pas toutes à 100 %. Le camarade Gorki a rappelé à ce sujet la nécessité de défendre les intérêts des ouvriers les plus exploités. Les communistes marxistes-léninistes ne doivent pas oublier ce point de vue de classe, et ce d'autant plus que les salariés les plus exploités et les plus précaires, sont souvent les plus isolés et syndicalement les moins organisés. Actuellement, l’opposition qui se manifeste au sein de la CGT constitue un pas important dans l’édification ultérieure d’ une centrale syndicale unique de la classe ouvrière. Un tel processus connaîtra sans doute de nombreuses vicissitudes mais il n’y a pas d’alternative, c’est la seule voie qui permettra l’organisation des masses ouvrières et des salariés pour la lutte de classe.
Soutenons la candidature de JP Delannoy contre celle de B. Thibault au 49e congrès de la CGT ! La concurrence à l’échelle mondiale entre les prolétariats, accélérée par la crise économique, fait peser de lourdes menaces sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail de la classe ouvrière et de l’ensemble des salariés. Dans les pays du Tiers Monde les masses populaires subissent les conséquences les plus graves de la crise économique. Dans les pays impérialistes comme la France, les acquis de la lutte de classe ainsi que les miettes des surprofits coloniaux sont rapidement détruits par les capitalistes, afin de « sauvegarder la compétitivité » . L’action unie sur des positions de classe apparaîtra inévitablement comme une nécessité pour le plus grand nombre, ou bien la bourgeoisie parviendra à diviser les masses en usant du racisme et du chauvinisme, à détourner la classe ouvrière de son rôle historique en agitant les oripeaux de « l’identité nationale » . Plus que jamais nous devons proclamer :
« prolétaires de tous les pays, nations et peuples opprimés unissons-nous contre le capitalisme et l’impérialisme ! » |
| | Posté le 16-11-2009 à 19:49:30
| Xuan a écrit :
Le camarade Gorki a rappelé à ce sujet la nécessité de [g]défendre les intérêts des ouvriers les plus exploités. … Les communistes marxistes-léninistes ne doivent pas oublier ce point de vue de classe, et ce d'autant plus que les salariés les plus exploités et les plus précaires, sont souvent les plus isolés et syndicalement les moins organisés…… Actuellement, l’opposition qui se manifeste au sein de la CGT constitue un pas important dans l’édification ultérieure d’ une centrale syndicale unique de la classe ouvrière. …..Un tel processus connaîtra sans doute de nombreuses vicissitudes mais il n’y a pas d’alternative, c’est la seule voie qui permettra l’organisation des masses ouvrières et des salariés pour la lutte de classe. |
Bonjour xuan, bonjour à tous Je rebondis sur ce sujet, (il est vrai, que je ne suivais pas trop) cela parce qu’il m’a été signalé en Mp que tu n’avais cité pour étayer ton propos, ce qui pourrait laisser croire que j’apportais ma caution à cette démarche en lien directe avec les luttes de cl…an qui se mènent à l’intérieur de la CGT, entre les différentes factions du syndicalisme réformisme. Pour lever toutes ambiguïtés, je rappel que de longues années de pratiques de terrain et de réflexions, éclairées des principes fondamentaux du socialisme scientifique, n’ont conduit, il y a déjà belles lurettes, aux conclusions suivantes : « le syndicalisme de lutte de classe porteur d’un projet de changement radical de société n’est qu’ un fantasme de petit bourgeois radical, ou un outil servant de support idéologique pour des membres de l’aristocratie ouvrière ayant ambition d’accéder aux sinécures qu’offre la bureaucratie syndicale ». Toutes les factions, aujourd’hui en lutte au sein de la CGT (qu’elles se réclament ou bien pas d’un syndicalisme de lutte de classe) ont au moins un point commun, (qui les rattaches à l’opportunisme) qui sont les mots d’ordre à la mode, flattant les catégories sociales les plus chauvines, produit du système économique impérialiste. Avalisez ces mots d’ordre, comme celui par exemple de la lutte contre la case de l’emploi industriel avec propositions économiques attenantes, ou celui de la défense du service public c’est (volontairement ou pas) engranger pour soi les « dernières » théories à la mode du réformisme et de la collaboration de classe. Je pense m’être assez largement exprimé là dessus dans ce forum pour ne pas m’obliger ici à développé. Je rappellerais simplement. Xuan, que tu avais commencé à permettre la réflexion sur cette problématique d’actualité en mettant dernièrement en ligne une lettre D’Engels à Johann Philipp Becker. Ou se trouve un chapitre intitulé L'IMMIXTION DE L'ETAT N'EST PAS LE SOCIALISME permettant de de réfléchir en profondeur à cette question. Non ! (Et je reprécise ici ma pensée…) Les querelles internes à la CGT ne sont pas l’affaire de la classe ouvrière ; et cela, parce que tout simplement la CGT n’est pas tant du point de vue idéologique de la défense des intérêts fondamentaux de notre classe, que du point de vue des rapports de force des couches sociales en présence au sein de cette organisation un syndicat sous contrôle ouvrier, et cela quant bien même y demeure attachés quels que bataillons éparses d’ouvriers de la grande industrie. Aussi, je ferais remarquer quant même, que toutes les factions d’extrêmes gauches petite-bourgeoise hantant forums et blogs de ceci ou de cela qui depuis le début de la crise accentuée que traverse l’économie capitaliste impérialiste, se mobilisaient pour défendre l’idée d’une riposte généralisée (se gardant bien d’en définir le contenu) aujourd’hui dépitées ce ruent comme chiens affamés sur cet nouvel os a rongé qu’est le prochain 49éme congrès de la CGT. « Evénement dont pratiquement toute la classe ouvrière, y compris les syndicats de base de cette organisation, se foutent complètement… Ce que je ferais bien moi aussi, si il n’y avait pas utilité politique à observer finalement ce qui s’annonce comme un non événement, les choses étant déjà pliées. Maintenant Xuan... Non! la renaissance de l’esprit d’offensive de la classe ouvrière ne tiens pas à la seule volonté de telle ou telle faction (représentant toutes des intérêts de classe à défendre) sortie vainqueur de confrontations idéologiques menées de l’intérieur de tel ou tel centrale syndicale), qui présiderait à sa conduite ; Mais principalement de la réussite au regroupement des militants authentiquement ouvrièrs en un état-major de combat le parti ouvrier , gardant la main haute sur toutes les affaires de la classe. Pour conclure, concernant le soutien a apporter à celui-ci ou celui-là, je dirais : « il disait quoi le tristement célèbre, et peut glorieux (ça c’est pour l’affaire André Marty) Jacques Duclos à propos des Bonnets ??? » A+
Edité le 23-03-2011 à 23:00:47 par gorki |
| | Posté le 16-11-2009 à 23:45:54
| Salut gorki, je ne t’ai pas cité pour étayer le soutien à Delannoy, ç'aurait été particulièrement malhonnête, mais uniquement pour rappeler sur quelles positions nous devons nous tenir, celles du prolétariat le plus exploité. Comme tu le remarques ensuite, la question essentielle est bien celle du parti et je n’ai pas mis en ligne la lettre d’Engels innocemment non plus. La thèse du syndicalisme de lutte de classe « porteur d’un changement de société » est illusoire en effet, et c’est quelque part une façon de retarder la création du parti révolutionnaire de la classe ouvrière. Mais si la création du parti constitue la priorité et la condition de l’activité révolutionnaire y compris sur le terrain syndical, cela ne signifie pas que l’action dans le cadre syndical soit vaine tant que ce parti n’a pas vu le jour. Je ne te suis pas lorsque tu parles de « lutte de clans » , il ne s’agit pas simplement de querelles internes dans la CGT. La ligne de Thibault est effectivement l’illustration et la mise en œuvre de la collaboration de classe dans le syndicat, telle que nous l’avons toujours combattue. Quelle qu’en soit l’issue je pense que nous devons nous impliquer dans l’opposition à cette ligne. C’est un combat à mener maintenant. La classe ouvrière a besoin d’un syndicat unique de lutte de classe et de masse. Ce sera ou non la CGT, mais avec toutes les observations qu’on peut faire sur la direction de ce syndicat, sa ligne, sa base sociale, etc. il reste que les syndicats réformistes sont les seuls endroits où la classe ouvrière soit partiellement organisée. L’opposition à la ligne de Thibault -comme à la ligne de Chérèque – nous fait progresser dans le sens que nous souhaitons, tandis que s’en tenir à l’écart ne nous fait progresser en rien. J'ajouterai que - contrairement aux apparences - la création du parti elle-même devra quelque chose à cette lutte au sein de la CGT, comme à d'autres luttes auxquelles nous avons participé même très modestement. Pendant fort longtemps les marxistes-léninistes se sont bombardés de grands classiques et agonis de citations, beaucoup plus haut au-dessus des masses que les déclarations des syndicalistes réfractaires à Thibault. à +
Edité le 16-11-2009 à 23:52:05 par Xuan |
| | Posté le 17-11-2009 à 10:23:58
| Xuan a écrit :
Salut gorki, je ne t’ai pas cité pour étayer le soutien à Delannoy, ç'aurait été particulièrement malhonnête, mais uniquement pour rappeler sur quelles positions nous devons nous tenir, celles du prolétariat le plus exploité. |
Bonjour Xuan, tu auras su remarqué, je l’espère, que nul part je ne te prête quelques maveillantes intentions de ce genre ; cité, je tenais simplement à préciser mon opinion.
Xuan a écrit :
Mais si la création du parti constitue la priorité et la condition de l’activité révolutionnaire y compris sur le terrain syndical, cela ne signifie pas que l’action dans le cadre syndical soit vaine tant que ce parti n’a pas vu le jour. Je ne te suis pas lorsque tu parles de « lutte de clans » , il ne s’agit pas simplement de querelles internes dans la CGT. La ligne de Thibault est effectivement l’illustration et la mise en œuvre de la collaboration de classe dans le syndicat, telle que nous l’avons toujours combattue. Quelle qu’en soit l’issue je pense que nous devons nous impliquer dans l’opposition à cette ligne. C’est un combat à mener maintenant. |
Je maintien, persiste et signe… si ! il s’agit bien ici de lutte de clan… bien que là encore, concernant la CGT métallurgie NPC il faille, immanquablement pour comprendre, apprendre à différencier les dirigeants oppositionnels et leur base. Ce qui différencie les dirigeants des deux factions en présence, tient plus sur la forme que sur le fond. Le fond revendicatif, (même si marqué de radicalité)la démarche gestionnaire responsable, reste les mêmes; seuls sont contestés les choix tactiques qui mènent à l’échec. Aussi pour aider ceux qui voudraient comprendre. ci-dessous rapidement exposés Le fond du sac des deux thèses principales qui s’affrontent… En gros, ont à d’un coté ceux qui ont fait choix du recours au parlementarisme sociale débouchant sur une paix du même nom, accusé à juste-titre de collaboration de classe. Puis de l’autre coté, ceux tenants d’un positionnement tactique en différence, consistant à appuyer toutes discussions préalables de rapports de force bien construits, pour mieux faire bouger les lignes. Je ferai tout de même remarquer, que pour l’un comme pour l’autre, chacun finissant finalement par aller en fin de course aux compromis, le droit de savoir auquel des camps en présence s’applique le disgracieux qualificatif de camp des larbins du capital ; se faisant par l’endroit ou dans l’esprit de chacun reste placé le curseur des compromis acceptables. Par exemple dans une entreprise procédant à des restructurations, c’est suivant que tu appartiendras à la première, seconde, etc. charrettes de licenciements que la curseur tu déplaceras.
Xuan a écrit :
La classe ouvrière a besoin d’un syndicat unique de lutte de classe et de masse. |
Maintenant qu’il faille une organisation unique de défense des intérêts économiques de la classe ouvrière personne ici ne contestera cela. Mais Xuan Salariat et prolétariat sont des choses différentes. Aussi c’est en cela que l’ensemble des tenants de cette thèse du nécessaire syndicat unique de classe viennent s’emmêler les pinceaux avec cette notion de masse à la quelle ils tiennent forcément (question de rapport de force à construire) notion forçant à faire cohabiter au sein d’une même organisation des salariés, qu’ils soient de public ou privé, n’ayant pas nécessairement le même statut social, les mêmes intérêts à défendre, ni une vision identique de l’avenir du mouvement. Dialecticien, tu dois savoir comme moi que les choses ne restant pas figées la victoire des intérêts particulier de l’une ou l’autre les factions se disputant obligatoirement (la lutte des classes étant le moteur de l’histoire) le leaderships de l’organisation conduit nécessairement, (de façon sourde ou ouverte à l’intérieur ou à l’extérieur) certain détachement à toujours vouloir (ce qui se passe actuellement à la CGT) recommencer, armés de quelques brins de nostalgie, l’histoire du syndicalisme. Pour certain la référence sera celle « des temps bénis » de la charte d’Amiens… pour d’autre de la période syndicaliste révolutionnaire des Monatte, Griffuelhes etc… A cette problématique une seule réponse celle du parti ouvrier qui seul est à même de réaliser l’unité supérieur de toutes la classe et fédérant sous la conduite de son avant-garde l’ensemble des intérêts communs à tout le salariat. Pour conclure la classe ouvrière ma jamais attendu l’existence de telle ou telle courant de pensée politique pour tenter de s’organiser face à l’exploitation capitaliste. Il se trouve en France que cette volonté d’organisation se conjugue avec l’histoire de la CGT ce qui ne vas pas s’en créer certaines nostalgies (par ailleurs pas toutes identiques) des temps bénis de ceci ou de cela. Le syndicat unique reste un vieux fantasme des temps ou la classe ouvrière de France fournissait les principaux bataillons du syndicat et pesait de tout son poids numérique dans les congrès, mais tout cela n’est que vieille lune. Il y a fort a parier que la démarche de la candidature de JP Delannoy conduira nécessairement à poser la question fondamentale de la suite à donner à cette démarche après le 49eme congrès. Alors se poseront aux classemassistes protagonistes de cette histoire et à leurs soutiens, les questions décisives pour l’avenir de leur démarche, du genre faut-il rester à, ou quitter la CGT. Les uns, voulant épuiser le filon de l’accumulation des forces, choisirons d’y rester, les autres tenter par une nouvelle expérience genre CGTU se trouverons intéressés par la démarche de la quitter, tout cela finissant par tomber en désuétude… et « comme d’hab » pendant ce temps pour le bourgeois repu, se sera : « tout va très bien madame la marquise…. »
Xuan a écrit :
Quelle qu’en soit l’issue je pense que nous devons nous impliquer dans l’opposition à cette ligne. C’est un combat à mener maintenant. |
La question de la présence des Ml dans les syndicats, pose d’emblé la question du militantisme au sein de la classe ouvrière, et des moyens d’y parvenir. Pour nous ouvriers communistes c’est question est résolue définitivement. Prenant la tête de toutes les confrontations de classe nous nous organisons là ou les ouvriers ont décidés de s’organiser, et ne menons la fronde contre les directions réformistes que pour dénoncer les sabotages des luttes, la collaboration de classe. Jamais le militant ouvrier Ml ne se lance dans des opérations de conquête de la direction du syndicat, (Cela tant qu'il ne peut prétendre avoir pour guide la ligne politique éclairante de principes et de stratégie de son parti) ambitionnant les sinécures, parce que refusant de se couper de sa classe. Sur ce sujet, les ouvriers Ml ne doivent avoir qu’une seule ambition ; étendre leur influence dans la classe ouvrière, veillant jalousement en ne faisant aucune concession d’ordre idéologique à conserver la direction de l’organisation supérieur du prolétariat... le parti ouvrier. A partir de là, la question de l’unité de la classe autour de ses objectifs fondamentaux est résolue; la question de l’influence même sur la direction des syndicats devenant tout simplement accessoire. Aujourd’hui encore nombre de camarades ouvriers sincères, mais placés sous influence, (très forte en France) de l’anarcho-syndicalisme, rechignent à comprendre ce mouvement dialectique. Se faisant ils s’enfoncent de façon irrémédiable dans des impasses, en agissant à la fossilisation de la pensée marxiste-Léniniste parce que s’adonnant sans cesse au style stéréotypé du recours aux mots d’ordre surannés. A+
Edité le 18-11-2009 à 21:26:59 par gorki |
| | Posté le 19-11-2009 à 01:03:17
| gorki a écrit :
Bonjour Xuan, tu auras su remarqué, je l’espère, que nul part je ne te prête quelques maveillantes intentions de ce genre ; cité, je tenais simplement à préciser mon opinion. |
Et tu fais bien.
gorki a écrit :
Je maintien, persiste et signe… si ! il s’agit bien ici de lutte de clan |
Alors laissons ce point de côté, on y verra plus clair avec le temps, mais aussi si nous parvenons à faire entendre notre voix.
gorki a écrit :
Maintenant qu’il faille une organisation unique de défense des intérêts économiques de la classe ouvrière personne ici ne contestera cela. Mais Xuan Salariat et prolétariat sont des choses différentes. Aussi c’est en cela que l’ensemble des tenants de cette thèse du nécessaire syndicat unique de classe viennent s’emmêler les pinceaux avec cette notion de masse à la quelle ils tiennent forcément (question de rapport de force à construire) notion forçant à faire cohabiter au sein d’une même organisation des salariés, qu’ils soient de public ou privé, n’ayant pas nécessairement le même statut social, les mêmes intérêts à défendre, ni une vision identique de l’avenir du mouvement. |
En tout état de cause le syndicat est une organisation de masse. La question est celle du rôle dirigeant du prolétariat dans le syndicat et non de sélectionner l’adhésion des infirmières, des employés ou des ouvriers du bâtiment.
gorki a écrit :
Il y a fort a parier que la démarche de la candidature de JP Delannoy conduira nécessairement à poser la question fondamentale de la suite à donner à cette démarche après le 49eme congrès. Alors se poseront aux classemassistes protagonistes de cette histoire et à leurs soutiens, les questions décisives pour l’avenir de leur démarche, du genre faut-il rester à, ou quitter la CGT. Les uns, voulant épuiser le filon de l’accumulation des forces, choisirons d’y rester, les autres tenter par une nouvelle expérience genre CGTU se trouverons intéressés par la démarche de la quitter, tout cela finissant par tomber en désuétude… et « comme d’hab » pendant ce temps pour le bourgeois repu, se sera : « tout va très bien madame la marquise…. » |
Je ne suis pas sûr que tout se répète ainsi. Et pourquoi se tenir à distance de toute opposition au prétexte qu’elle devrait nécessairement échouer ou se fourvoyer ?
gorki a écrit :
Jamais le militant ouvrier Ml ne se lance dans des opérations de conquête de la direction du syndicat, (Cela tant qu'il ne peut prétendre avoir pour guide la ligne politique éclairante de principes et de stratégie de son parti) ambitionnant les sinécures, parce que refusant de se couper de sa classe. |
La conquête de la direction des syndicats n’est pas pour nous synonyme de sinécure, elle n’est pas à l’ordre du jour. Nous n’en avons pas les forces ni celles de construire un nouveau syndicat. Mais nous n’acquerrons ces forces qu’en mettant les mains dans le cambouis. Le mouvement dialectique c’est la création du parti ET l’organisation des masses ouvrières. à bientôt |
| | Posté le 19-11-2009 à 08:26:08
| Bonjour Xuan
gorki a écrit :
Aujourd’hui encore nombre de camarades ouvriers sincères, mais placés sous influence, (très forte en France) de l’anarcho-syndicalisme, rechignent à comprendre ce mouvement dialectique. Se faisant ils s’enfoncent de façon irrémédiable dans des impasses, en agissant à la fossilisation de la pensée marxiste-Léniniste parce que s’adonnant sans cesse au style stéréotypé du recours aux mots d’ordre surannés. |
Du superbe bottage en touche, ta réponse, qui confirme tout le bien fondé de ma citation dessus. Ton poste Xuan passe totalement à travers l’essentiel de mes remarques, notamment sur la nature profondément réformiste du projet JP Delannoy qui se présente comme un mauvais rimeck de ce qu’est la ligne syndicale de collaboration de classe de la direction CGT du moment ; et j’en veux pour preuve, (cela en faisant très simple) leur incapacité à trancher sur la question du contenu de la revendication des retraites. Maintenant Xuan sur la question fondamentale des notions de classe et de masse. D’accord nous n’allons pas faire le tri parmi les catégories des travailleurs plus exploités, mais tu es sur que la Cgt n’est composée que de ces catégories, et que certain de leurs membres sont à la tête de toutes les Fédés ? Un trou de mémoire Xuan ??? Tu n’aurais pas oublier de citer : les cadres, ingénieurs, les Techniciens etc… Au fait ! le Diguou un gars du bâtiment ? Maryse Dumas une fille de salle ?
Xuan a écrit :
Mais nous n’acquerrons ces forces qu’en mettant les mains dans le cambouis. |
Pas de leçons à recevoir la-dessus Xuan…seulement à force de les y mettre les mains dans le cambouis ont finis par si baigner totalement, et celui-ci finit par déteindre. A propos… là encore, c’est quant que pour les militants Ml, (canal historique) arrive les moments des bilans, car depuis les années 60 ou ils militent dans les syndicats pour arracher la classe ouvrière au révisionnisme, j’ai comme l’impression, à vous lire toi et quelques autres, xuan, que vous ne vous êtes pas aperçus quelle s’en est arrachée toute seule et qu’en plus s’y sont épuisés, les meilleurs militants ouvriers Ml, passés pour perte et profit d’une démarche par trop cambouissante… Bon je sais, ont ne change pas une équipe qui gagne , je plaisante Allez ! À Bientôt aussi.
Edité le 19-11-2009 à 08:36:27 par gorki |
| | Posté le 19-11-2009 à 23:27:42
| Bonjour Gorki, Les trous de mémoire sont notre lot commun , je te répète et précise ce que tu as mal lu ou mal retenu : En tout état de cause le syndicat est une organisation de masse. Concernant les catégories intermédiaires, en particulier ceux qui ont un rôle d’encadrement, ils s’excluent habituellement d’eux-mêmes. Je n’ai pas oublié de les citer, c’est plutôt eux qui oublient de se mélanger avec les ouvriers. La question est celle du rôle dirigeant du prolétariat dans le syndicat. Et c’est en effet là que le bât blesse, c’est la position dominante de ces catégories intermédiaires dans les instances dirigeantes de la CGT. J'ai déjà parlé de Le Duigou C’est aussi un des sujets sur lesquels la ligne Thibault rencontre une vive opposition aujourd’hui, et sur lequel nous devons nous exprimer. Parce que rien ne nous empêche de nous parler, pas plus là-dessus que sur les retraites. La classe ouvrière ne s’est pas arrachée du révisionnisme, contrairement à ce que tu dis. Le parti révisionniste est toujours là et continue de semer la confusion, en particulier chez les éléments organisés de la classe ouvrière. C’est précisément notre rôle, premièrement de participer au courant d’opposition à la ligne de collaboration de classe , deuxièmement d’exprimer les positions que nous avons toujours défendues en matière de revendications notamment et troisièmement de dénoncer la ligne révisionniste qui est à l’origine de la collaboration de classe dans la CGT et de l’éviction des syndicalistes ouvriers des instances dirigeantes . salut
Edité le 19-11-2009 à 23:40:00 par Xuan |
| | Posté le 20-11-2009 à 13:21:53
| Bonjour Xuan, bonjour à tous
Xuan a écrit :
En tout état de cause le syndicat est une organisation de masse. Concernant les catégories intermédiaires, en particulier ceux qui ont un rôle d’encadrement, ils s’excluent habituellement d’eux-mêmes. Je n’ai pas oublié de les citer, c’est plutôt eux qui oublient de se mélanger avec les ouvriers. |
Pour Mémoire… juste un petit point d’histoire syndicale très, très, très succinct. Non le syndicat n’a jamais été une organisation de masse, (Bien entendu je met un bémol à cette affirmation, si tu entends par organisation de masse, une organisation en capacité de fédérer, dans un moment donné, un lieu donné, un mécontentement traversant toutes les catégories du salariat, mais là c’est un autre débat). Déjà sur le nombre des travailleurs affiliés cet argument est une plaisanterie… et sur le plan idéologique qualitatif, l’histoire montre qu’il a été d’abord est avant tout, le regroupement des travailleurs sur la base d’intérêts communs : - à la corpo avant naissance de la grande industrie… - des industries diverses avec son avènement… C’est seulement avec le développement du capitalisme en monopole d’état, créant de nouvelles « couches parasitaires » s’introduisant dans l’organisations de défense des intérêts économiques des ouvriers, je pense en particulier aux salariés de la fonction public, et avec l’arrivée dans la CGT des catégories des ingénieurs cadres et techniciens, que l’on pourra observer une sorte d’union dans la défense des intérêts catégoriels, et quoique encore toute virtuelle. Par exemple à la CGT ce passage de la classe à la masse (si l’on peut exprimer les choses ainsi) se verra confirmé dans la symbolique du logo. Ainsi sur les timbres syndicaux les deux mains avec blouse sans signe distinctif, marquant l’unité entre prolétaire, seront remplacée dans l’histoire par : d’un coté toujours une manche de blouse de l’autre une manche avec bouton de manchette. Les syndicats ont autant vocation à être des organisations de masses que l’histoire du syndicat unique du salariat ne tiendra pas même quelques décennies après l’avènement de la charte d’Amiens, ou déjà s’opposaient « syndicalistes révolutionnaires » et réformistes chaque tendance étant soutenues par des fédérations diverses de catégories diverses. Le syndicalisme apparaîtra de moins en moins en capacité de fédérer les catégories du salariat, quant Ensuite apparaîtrons sur la base de scissions ou d’encycliques de nouveaux syndicats dont la seule existence prouve, que le luttes de classes sourdes ou muettes ne connaît jamais d’apaisement, y compris à l’intérieur des organisations de défense des intérêts économiques du salariat. Je pourrais comme cela, en entrant de le détail par la narration de faits incontestables, poursuivre ma démonstration sans jamais épuiser le sujet. Si j’ajoute à cela, que comme le disait Marx, que l’organisation du prolétariat est sans cesse détruite par la concurrence que se font les ouvriers entre eux, faut être en overdose d’idéalisme pour ne pas voir la guerre sourde que se mènent par leurs représentations, les différentes couches du salariat tant à l’intérieur de ses partis que de organisation de défense économiques quelles se donnent.
Xuan a écrit :
La question est celle du rôle dirigeant du prolétariat dans le syndicat. |
Là encore Xuan c’est un faux problème, car quant bien même les prolétaires auraient la haute mains sur les instances du syndicat que cela ne donnerait pas automatiquement un caractère authentiquement révolutionnaire au syndicat. D’où tout le débat encore actuel entre les léninistes et l’ultragauche Luxemburgiste, trotskiste etc. Seule l’avant-garde ouvrière organisée en parti fonctionnant sur la base du centralisme démocratique, débouchant sur une discipline de fer librement consentie permettant de partir uni sur les fronts de la lutte des classes, offre cette garantie du maintien et de la reconnaissance par tous de son rôle dirigeant, jusqu’à ce que la classe ouvrière disparaisse elle-même en tant que classe.
Xuan a écrit :
La classe ouvrière ne s’est pas arrachée du révisionnisme, contrairement à ce que tu dis. Le parti révisionniste est toujours là et continue de semer la confusion, en particulier chez les éléments organisés de la classe ouvrière. C’est précisément notre rôle, |
Mais si… mais si… et c’est toute la différence entre parti qui historiquement avant son adhésion au programme commun de la gauche dans les années 60 faisait 25% des voix de l’électorat populaire et un parti qui depuis ne cesse de sombrer, et qui aujourd’hui reste sauve grâce à un dévouement « admirable » des militants issues des couche petites bourgeoise et de l’aristocratie ouvrière de moins en moins nombreuse, tenant bien en main tout l’appareil. « Pour la petite histoire» Non seulement la classe ouvrière s’en est arrachée elle-même est sur le plan des faits tout le prouve, mais plus encore, c’est un parti sans avenir chez les plus déshérités, car quant il arrive parfois qu’un élus local PC met un pieds dans une cité souvent accompagné des forces de répression de la bourgeoisie, le résultat, c’est (comme les autres représentants des partis bourgeois) s’y faire caillasser par la jeunesse des quartiers… Maintenant quant aux éléments organisés de la classe ouvrière dans ce parti, ultras minoritaires les plus honnêtes sont sous influence idéologique petite bourgeoise, et quant au reste appartenant à l’élite municipale, formés à la pratique du clientélisme, ils se trouve de plus en plus coupés de leur propre milieu social, et cela à un tel point qu’il n’est pas compliqué de trouver dans la masse des ouvriers inorganisés des gens plus combatifs et instruits de plus de principes de classe. J’en ai terminé avec ce sujet. A+
Edité le 17-12-2009 à 20:52:56 par gorki |
| | Posté le 20-11-2009 à 22:45:08
| Je fais une petite contribution à ce sujet. Xuan tu affirmes que les militants ml doivent participer au courant d'opposition à la ligne de collaboration de classe. Mais sur quelles bases? Si c'est pour se retrouver cernés de petits bourgeois de toute obédience qui forme le gros des troupes de ce "courant" je ne vois pas l'intérêt! Un autre point qui me parait important est celui qui concerne les revendications. Une revendication économique même la plus radicale n'est pas un gage de "pureté prolétarienne", les anars et les trotskistes en sont la preuve. Pour ma part ma pratique dans le syndicat est principalement lié au fait d'être au contact de militants ouvriers avancés et de leur montrer les limites justement de la pratique syndicale. Tu dis que notre rôle est de mener la lutte dans le syndicat, moi j'estime que mon rôle de communiste authentiquement ouvrier est le regroupement politique et organisationnel des éléments les plus en avance de la classe sur la plate-forme du marxisme-léninisme. Pour faire court la création du Parti Communiste réellement ouvrier et dégagé de l'influence empoisonnante de la petite bourgeoisie sur l'idéologie de notre classe! Ps: Ta caractérisation du p"c"f comme parti révisionniste est erroné. Continuer à considérer le pcf comme parti réviso c'est lui concéder toujours la qualité de parti ouvrier ce qu'il n'est plus depuis longtemps. A l'heure actuelle c'est un parti bourgeois (ou petit-bourgeois au vu de sa base sociale) donc s'il est révisionniste c'est dans le sens que Lénine a combattu pendant la 1ère GM... |
| | Posté le 22-11-2009 à 00:49:52
| Merci de vos contributions à tous deux. Même si on n’est pas d’accord, s’exprimer fait toujours progresser. Sur la remarque de gorki au sujet de l’opposition entre le syndicat de classe et de masse , le changement de logo reflète la ligne révisionniste dans le syndicat et en particulier la thèse « la classe ouvrière du manœuvre à l’ingénieur » . Cette thèse a été combattue par les marxistes-léninistes dès les années 60, et bien évidemment je ne défends pas cette conception du syndicat « de masse ». Comme je l’ai dit au-dessus et à plusieurs reprises dans le forum, les catégories intermédiaires ne se mélangent pas à la classe ouvrière, sauf lorsque celle-ci est à l’avant-garde des luttes et entraîne dans son sillage la petite-bourgeoisie. Mon point de vue est que le syndicat doit regrouper la plus grande partie de la classe ouvrière et non une minorité. Voilà ce que j'appelle un syndicat de masse. Que des employés et des techniciens adhèrent au syndicat ne doit pas être rejeté, comme la présence de l’aristocratie ouvrière. Cependant nous devons nous opposer à ce qu’ils prennent les postes de direction, comme c’est le cas aujourd’hui.
Gorki a écrit :
quant bien même les prolétaires auraient la haute mains sur les instances du syndicat que cela ne donnerait pas automatiquement un caractère authentiquement révolutionnaire au syndicat. D’où tout le débat encore actuel entre les léninistes et l’ultragauche Luxemburgiste, trotskiste etc. Seule l’avant-garde ouvrière organisée en parti fonctionnant sur la base du centralisme démocratique, débouchant sur une discipline de fer librement consentie permettant de partir uni sur les fronts de la lutte des classes, offre cette garantie du maintien et de la reconnaissance par tous de son rôle dirigeant, jusqu’à ce que la classe ouvrière disparaisse elle-même en tant que classe. |
Eh bien oui, en effet. Il n’empêche que dans la période actuelle, l’intérêt de la classe ouvrière est de s’organiser dans un seul syndicat, d’en chasser les dirigeants corrompus et de mettre à sa tête des combattants de la cause prolétarienne.
Komintern a écrit :
Je fais une petite contribution à ce sujet. Xuan tu affirmes que les militants ml doivent participer au courant d'opposition à la ligne de collaboration de classe. Mais sur quelles bases? Si c'est pour se retrouver cernés de petits bourgeois de toute obédience qui forme le gros des troupes de ce "courant" je ne vois pas l'intérêt! |
Il ne me semble pas que Delannoy soit représentatif des « petits bourgeois de toute obédience » . Il est certain que ceux-ci se manifestent dans les différentes formes d’opposition au courant de collaboration de classe dans la CGT, cherchent à tirer la couverture à eux, etc. Quoi qu’il en soit, ces différents courants d’opposition existent indépendamment du parti communiste qui reste à créer. Il ne s’agit nullement de « pureté prolétarienne » , mais simplement d’un mouvement d’opposition à la collaboration de classe dans la CGT. S’il marque des points, la classe ouvrière marquera des points. Dans le cas inverse c’est la bourgeoisie qui marquera des points. En ce qui concerne les revendications, nous devons populariser dans le syndicat et y compris dans le courant d’opposition, celles qui représentent les intérêts des plus exploités.
Sur la question du parti et de la lutte de classe
Komintern a écrit :
Tu dis que notre rôle est de mener la lutte dans le syndicat, moi j'estime que mon rôle de communiste authentiquement ouvrier est le regroupement politique et organisationnel des éléments les plus en avance de la classe sur la plate-forme du marxisme-léninisme. Pour faire court la création du Parti Communiste réellement ouvrier et dégagé de l'influence empoisonnante de la petite bourgeoisie sur l'idéologie de notre classe! |
Il ne faut pas opposer l’un à l’autre. J’ai écrit plusieurs sujets sur la question du parti et il n’y a aucune ambiguïté là-dessus : je suis convaincu que nous ne pourrons réellement progresser que lorsqu’il existera, évidemment. J’ai écrit également que ce parti communiste devait être prolétarien, c’est-à-dire principalement composé des éléments d’avant-garde de la classe ouvrière et placé sous leur direction. Or la classe ouvrière est frappée de plus en plus durement par la crise et par les attaques systématiques de la bourgeoisie. Tous nos acquis sont détruits un par un, les charrettes de licenciements se succèdent, le chômage s’aggrave. Mais dans le même temps, les directions syndicales ont ouvertement saboté la riposte depuis le début 2009, et cela n’a fait qu’encourager la bourgeoisie à s’acharner davantage. Quel parti communiste prolétarien voulons-nous édifier, qui se tienne à l’écart des luttes de classe et de la lutte contre la collaboration de classe au sein des syndicats ? « Désolés, on a autre chose à faire nous autres : on doit créer le parti prolétarien. Et puis vos revendications ne sont pas très claires, il y a plein de petit-bourgeois qui magouillent dans vos courants d’opposition, et pour finir vous ne voulez même pas faire la révolution. Quand notre parti sera créé, vous verrez, on aura les bonnes revendications et on pourra s’occuper de la question syndicale. Chaque chose en son temps » OK, je caricature. Je veux simplement démontrer que le parti se crée et s’édifie dans la lutte de classe. C’est-à-dire la lutte des classes dans la France de maintenant. Lorsque le printemps révolutionnaire de mai 68 a éclaté, le PCMLF ne s’est pas arrêté au caractère petit-bourgeois des dirigeants étudiants, mais il a soutenu immédiatement les luttes estudiantines et ouvrières et a tout fait pour les faire converger contre le pouvoir gaulliste.
Sur le parti révisionniste
Komintern a écrit :
Ps: Ta caractérisation du p"c"f comme parti révisionniste est erroné. Continuer à considérer le pcf comme parti réviso c'est lui concéder toujours la qualité de parti ouvrier ce qu'il n'est plus depuis longtemps. A l'heure actuelle c'est un parti bourgeois (ou petit-bourgeois au vu de sa base sociale) donc s'il est révisionniste c'est dans le sens que Lénine a combattu pendant la 1ère GM... |
Le caractère révisionniste du P « C »F n’est pas lié à la sociologie de ses adhérents ou de ses dirigeants, mais au rejet des principes marxistes léninistes au nom du marxisme-léninisme. Dès l’instant où la lutte entre marxisme-léninisme et révisionnisme a pris fin dans ce parti, il est devenu un parti bourgeois. Or la création du PCMLF a historiquement marqué la fin de cette lutte au sein du parti révisionniste, où le triomphe de la ligne bourgeoise était consommé sans possibilité de retour en arrière. Cela n'a rien à voir avec la présence ou non d'ouvriers dans le P"C"F. D'ailleurs l'expression "parti ouvrier", utilisée par les trotskistes pour justifier leur soutien récurrent au révisionnisme, n'a jamais défini le caractère de classe d'un parti. Contrairement à ce qu’affirment certains, la présence de Georges Marchais à la tête du parti révisionniste ne signifiait pas qu’il était toujours communiste. Marchais est notamment le promoteur de l’Union de la Gauche et le défenseur du social-impérialisme. En aucun cas il n’est un symbole « ouvrier » ou « marxiste-léniniste ». J’ai indiqué en outre ici que « La thèse de la dérive social-démocrate du PCF ou de sa « liquidation » ne modifient en rien la nécessité d’arracher la classe ouvrière au révisionnisme moderne, car cet objectif n’est toujours pas atteint. » . Que les plus déshérités ne soient pas attirés par ce parti ne signifie pas que la classe ouvrière ait été arrachée au révisionnisme ni qu’elle s’en soit arrachée elle-même. « Arrachée » pour aller où au fait ? Qu’est-ce qui nous garantit qu’en usant de démagogie et en distribuant des macarons aux grévistes le parti révisionniste n’est pas capable d’abuser les ouvriers ? Notre objectif n’est pas d’attendre que les éléments d’avant-garde de la classe ouvrière rejoignent le trotskisme, l’opposition « de gauche » ou n’importe quel autre parti bourgeois, mais de les organiser dans le nouveau parti communiste. C’est cela « arracher la classe ouvrière au révisionnisme ». En effectivement, tant que le nouveau parti communiste n’aura pas été créé et ne sera pas apparu comme LE parti de la classe ouvrière, celle-ci n’aura pas été arrachée au révisionnisme . |
| | Posté le 22-11-2009 à 13:20:37
| Bonjour Xuan Il me semble que tu as mal compris mon propos. Notre divergence me semble plus axée sur une question de priorité à savoir que nous mettons l'urgence sur des tâches politiques et organisationnelles en considérant que même avec l'existence d'un syndicat de "lutte des classes" sans avant garde politique de la classe celà ne resterait qu'une lutte économique sans lendemain. C'est l'eternelle question: D'abord le parti ou d'abord le syndicat? Pour notre part nous avons tranché c'est d'abord le parti. Ensuite tu affirmes:"Quel parti communiste prolétarien voulons-nous édifier, qui se tienne à l’écart des luttes de classe et de la lutte contre la collaboration de classe au sein des syndicats ?" Je te rappele qu'en tant qu'ouvriers nous la vivons tous les jours la lutte des classes! Quand au luttes économiques ou "sociétales" les ouvriers ml y ont toujours été en pointe. Dénoncer l'attitude de collaboration de classe des directions syndicales c'est une chose, essayer de les remplacer par d'autres plus "luttes des classes" bien que celà reste à prouver en est une autre. Sur la forme ensuite combien de génération de militants ouvriers se sont cassés les dents et épuisés à essayer de "reconquérir les syndicats" au détriments d'autres tâches politiques? Dernier petit point sur le p"c"f et le fait d'arracher la classe ouvrière au révisionnisme ce qui n'est pas le sujet dans ce topic. Tu dis je cites:"Le caractère révisionniste du P « C »F n’est pas lié à la sociologie de ses adhérents ou de ses dirigeants, mais au rejet des principes marxistes léninistes au nom du marxisme-léninisme." Et c'est justement là que se trouve mon sujet, le p"c"f ne se revendique plus du ML ni même du marxisme, c'est un parti social démocrate. Considères tu que le ps est un parti révisionniste? Pour ce qui est d'arracher la classe ouvrière au révisionnisme, j'estime plus simplement qu'il faut l'arracher à la pensée dominante qui est toujours la pensée de la classe dominante et que ceci nécéssite le parti prolétarien.
Edité le 22-11-2009 à 17:26:24 par Komintern |
| | Posté le 22-11-2009 à 19:26:33
| Salut Komintern, Je vais être plus clair moi aussi : Il ne s’agit pas de créer d’abord un syndicat de lutte de classe et ensuite le parti, ça ne m’a jamais effleuré. Il est vrai que cette illusion est très répandue, mais ce n’est pas le propos. Quant à la « reconquête » du syndicat ou sa re-création, elle n’est pas à l’ordre du jour maintenant. Ce sera certainement un combat de longue haleine et avant tout le résultat de l’action des masses ouvrières. Nous n’en sommes pas là, et le 49e congrès de la CGT ne constitue qu'un épisode de ce combat. Mais la situation actuelle telle que je l’ai décrite et l’opposition montante dans le cadre du 49e congrès de la CGT impliquent aujourd'hui un effort particulier sur le terrain syndical et le soutien à cette opposition. Concernant le parti révisionniste, tu peux poursuivre ce débat ici : https://humaniterouge.alloforum.com/pour-nouveau-parti-communiste-c1437-1.html (en ce qui concerne le PS, il n’a pas révisé le marxisme-léninisme et son objectif déclaré n’est pas le communisme, ce n'est pas un parti révisionniste moderne). |
| | | | Posté le 24-11-2009 à 20:12:48
| le blog ouvalaCGT publie plusieurs extraits de l'intervention de JP Delannoy à Toulouse |
| | Posté le 15-12-2009 à 07:49:03
| à l'écrasement. » H. Krazucki -------------------------------------------------------------------------------- Après le 49ème congrès de la CGT Le 49ème Congrès confédéral de la CGT avait pourtant été parfaitement préparé par la direction confédérale : des documents préparatoires diffusés tardivement et au compte-goutte (de nombreux militants se sont entendus dire qu'ils n'avaient qu'à les télécharger sur Internet...) , des délégués triés sur le volet par les Fédés et les UD et pour beaucoup non mandatés par les syndicats de base.... Tout était calé pour que que les débats de fond sur l'orientation réformiste, le syndicalisme rassemblé au sommet ou le bilan de 20 années de recentrage soient évacués et que les invités d'honneur, les John Monks (CES), les François Chérèque (CFDT) et autres Guy Ryder (CSI), tous tenants d'une collaboration ouverte avec le grand patronat et ses institutions, reçoivent un accueil chaleureux. Et pourtant, ce congrès bouclé d'avance sonne comme un échec pour B.Thibault et la ligne de collaboration de classe qu'il met en œuvre depuis de longues années. Derrière les scores acquis à l'avance (y compris en faisant voter « Oui » aux mandats non exprimés avant le congrès), le mécontentement et la colère de la grande partie des organisations de base de la CGT qui s'exprime depuis plusieurs mois a pu percer le mur. La présentation de Jean-Pierre Delannoy face au candidat du réformisme a été très utile pour que les « bouches s'ouvrent » et de nombreux délégués du Privé comme du Public sont montés au créneau au point que la coupure entre tribune et salle a parfois été caricaturale sur le bilan catastrophique de la direction confédérale, ses orientations dangereuses pour la CGT et les travailleurs, son refus d'appeler au soutien des secteurs en lutte (SNCF, RATP, Musées, taxis, Education, santé...) et à la convergence de ces luttes, la collaboration de classe ouverte des directions syndicales rassemblées dans l'accompagnement. Au final, John Monks et Guy Ryder ont été contraints de raser les murs tandis que B. Thibault a préféré demander à F. Chérèque de renoncer à venir. Ne nous trompons pas, derrière les manifestations d'autosatisfaction de B. Thibault, la base combative de la CGT a réussi à faire irruption dans ce congrès et à mettre sur la défensive les tenants du (contre)réformisme grâce à la détermination et aux luttes de tous ceux qui, dans leur diversité, rejettent la collaboration de classe. Le Front Syndical de Classe a contribué avec d'autres à cette bataille. Il continuera à le faire (pour la CGT bien sûr mais aussi à l'occasion du très prochain congrès FSU, car le FSC regroupe des syndicalistes de classe de différentes organisations syndicales (et en particulier CGT et FSU)). Le FSC appelle d'ailleurs à ne pas désinvestir les syndicats, à ne pas écouter les sirènes de la résignation que font entendre les médias et les dirigeants réformistes : plus que jamais les travailleurs et les syndiqués doivent se réapproprier leurs outils syndicaux. Partout, les organisations de base doivent continuer le travail entrepris de rassemblement la base sur des revendications réelles des travailleurs face au patronat et au gouvernement pour continuer à faire grandir la conscience de classe et mettre à l'ordre du jour l'action des travailleurs « tous ensemble en même temps », seul capable de mettre un coup d'arrêt à l'offensive capitaliste. Le combat entre réformiste et révolutionnaire est désormais clairement identifié devant nous et c'est, concernant la CGT, dans la CGT qu'il se mènera et se gagnera. Face aux luttes qui vont continuer de s'amplifier face à la guerre de classe menée par le pouvoir et à la régression sans limite à laquelle le capitalisme en crise permanente condamne les travailleurs, les dirigeants réformistes de la CGT ne parviendront pas longtemps à contenir la colère du peuple et des syndiqués fidèles à l'héritage de la « Grande dame ». FSC, dimanche 13 décembre 2009 Front Syndical de Classe Site : [url]www.frontsyndical-classe.org[/url] - Courriel : frontsyndical. classe@laposte. net |
| | Posté le 18-12-2009 à 21:49:39
| Bonjour à tous J’avais affirmé en avoir fini avec ce sujet, sujet qui pour moi n’avait d’intérêts que pour la petite histoire dans l’histoire générale de la lutte des classes… celle la plus obscure qui se déroule dans les boites, sur les chantiers etc. là ou il y a des vrais coup à prendre, rendant ridicules toutes les fausses peurs que se font : petits bourgeois en émois, et autres syndicalistes se proposant à la reléve des permanents, ayant prétendument, à les entendre, reçus cette grâce, qui les motivent à emprunter ce chemin de croix, devant aboutir à redonner à la classe sa foi en la masse afin de voir… alléluia !!! renaître l’esprit de lutte de classe dans la masse…etc. etc. ; tous ces nouveaux croisés d’un « nouveaux genre » avaient fini de ne gonfler sérieusement. Suivant tout de même le débats, et n’ayant aperçut que Xuan nous proposait un détour sur le blog ou va la CGT initié et placé sous contrôle très serré de l’OCMLVP , je suis aller voir ce qui se racontait chez les VPistes, sur le sujet, Aussi, c’est entre deux vidéos consacrées aux déclarations de JP Delannoy que j’ai pu relever ce commentaire de VP consternant de conneries : « On ne peut pas « attendre de voir ce que cela va donner », soutenir du bout des lèvres sans se mouiller, car c'est mettre en péril la construction d'une opposition crédible. Ceux qui aujourd'hui ne se prononcent pas, soutiennent de fait la confédération. A tous ceux et celles qui n'osent pas encore s'afficher, JP a rappelé que c'est justement en sortant du bois, nombreux et unis, que nous contrecarrerons les mauvais coups et la répression. Sinon c'est un par un, structure par structure que la direction confédérale cherchera à nous laminer. » Je ne vais pas vous faire l’injure de commenter le propos, mais quant même, c’est beau la VPiste Attitude ! Notre auteur, certainement motivé par le franc succès rencontré au congrès de la CGT par les oppositionnels à la ligne actuelle de la conf, s’en est trouvé visiblement très perturbé, au point d’en avoir perdu en route ses fondamentaux du maoïsme, parmi lesquels se trouve la solution à la juste résolution des contradictions au sein du peuple, pour gratifier de cette tirade * transformant en dernière analyse en ennemi de classe tous ceux qui refuseraient de se « mouiller » peut-être par pleutrerie ? car refusant de monter dans ce magnifique train de l’histoire que tous ses héros modernes de la lutte de classe et de masse, dont les militants VP font parti bien entendu, ont mis en marche. Bon, maintenant que j’en ai fini avec ces bouffons, je vais pouvoir me remettre à une activité normale. * voir la phrase soulignée par moi dans la citation |
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