| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18616 messages postés |
| Posté le 13-04-2012 à 00:21:02
| L'abstention voire le boycott ne changent rien en effet. Cela reflète simplement le rejet conscient ou non du cirque électoral, et la bourgeoisie l'interprète comme une attaque directe envers les institutions. On peut dire de la même façon que la participation au vote ne change rien à l'exercice du pouvoir par la classe bourgeoise. Les seuls cas où l'abstention ou bien le vote peuvent changer quelque chose c'est lorsqu'ils manifestent ouvertement un mot d'ordre communiste suivi par les masses. Dans ce cas ce qui change n'est pas la société mais la conscience des masses. Nombre d'ouvriers veulent en finir avec Sarkozy , mais tout autant ne se font aucun illusion sur le PS. Ceci se constate largement dans les rangs de la CGT. On y observe aussi que pas mal de syndiqués refusent de voter socialiste au second tour. Les mélenchonistes devront ramer ferme pour les convaincre ! Pour ce qui nous concerne, le boycott rejette le soutien aux candidats de la bourgeoisie et l'opposition irréductible aux cures d'austérité. Et la candidature de Mélenchon - parce que ses objectifs sont réformistes et qu'elle vise à terme à soutenir Hollande - ne doit pas être appuyée.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| zorba | Militant de valeur | | 366 messages postés |
| Posté le 13-04-2012 à 04:57:26
| Cette élection, qui ne changera pas la mainmise de la grande bourgeoisie capitaliste sur les institutions et sur l'arsenal répressif, me semble être la première élection où, depuis des années, le concept de désistement automatique à gauche, est remis en question. Ce qui peut quand même clarifier la situation et préparer le rejet massif des mascarades électorales qui suivront. Dans ce sens, voter au premier tour contre Sarkozy et Hollande et s'abstenir au second tour, est un acte clair exprimant le rejet des solutions que cette clique bourgeoise propose, Union européenne à la clé. Mélenchon reste le seul à rappeler le NON de 2005, volé par Chirac, Sarkozy et la clique socialiste des Hollande - Aubry - DSK et consorts. Je souhaite, en désaccord total avec les propos des dirigeants du PCF, la rupture totale des alliances électorales , en politique il n'y a pas d'alliés, c'est la lutte des classes qui sépare les camps. Celui du peuple mérite d'être respecté, s'il combat le camp des exploiteurs, patrons et bourgeois, auxiliaires du service capitaliste.
Edité le 13-04-2012 à 04:59:09 par zorba
-------------------- On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18616 messages postés |
| Posté le 21-04-2012 à 19:58:05
| votent pour Hollande : Chantal Jouanno Hugues Renson, ex-conseiller élyséen de Chirac Claude Chirac Jacques Chirac Thierry Rey Corinne Lepage Jean-Jacques Aillagon Brigitte Girardin Fadela Amara Martin Hirsch
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18616 messages postés |
| Posté le 21-04-2012 à 20:16:17
| Réactions étrangères : Der Spiegel : « Pour Nicolas Sarkozy, l’air se raréfie toujours plus » Frankfurter Allgemeine Zeintung : "En tant que candidat, Nicolas Sarkozy est une exception française. Les prédécesseurs de Sarkozy à la tête de l’Etat qui se sont présentés pour un second mandat ont toujours bénéficié du bonus présidentiel" . La Stampa : « En ces derniers jours de campagne, la pluie s’abat à Paris et la grêle sur Sarkozy » . El Pais : « A quatre jour du premier tour, les mauvaises nouvelles s’accumulent autour de Nicolas Sarkozy, suscitant la sensation que le candidat et le système qu’on a baptisé Sarkozysme se dissolvent comme un morceau de sucre dans l’eau » La Corriere della Serra : « Sarkozy chute à pic dans les sondages » . The Guardian : "aujourd’hui, les talents de communicant de Sarkozy ne font plus effet. C’est un prestidigitateur qui a disparu à travers sa boîte à magie" . The International Herald tribune : "Dans la course à l’élection, le président en exercice a essayé de renouveler en se présentant comme un "homme du peuple", ‘en dehors du système ». « les électeurs ont réalisé que le président n’avait pas le sens de l’Etat. Sarkozy n’incarne pas les institutions avec rigueur et sérieux. Le sarkozysme peut être considéré comme un avatar du berlusconisme" . The Wall Street journal : « Nicolas Le Pen » The New York Times : "L’élection de dimanche en France ne désignera pas le prochain président mais elle constituera surtout un lamentable précédent : le succès d’un "front du rejet" combinant les peu réjouissant extrême-gauche et extrême-droite" .
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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