Sujet :

La réalité des « anti-société de consommation »

Yaksanda01
   Posté le 04-11-2014 à 20:33:36   

Article de Vincent Gouysse

https://progreshumain.files.wordpress.com/2014/11/journal23.jpg

Notre époque voit les masses populaires longtemps privilégiées des pays impérialistes en déclin « goûter » à l’amer cocktail des plans d’austérité, mesures de rigueur et autres « réformes » structurelles au demeurant assez comparables aux plans d’ajustements structurels (P.A.S.) d’habitude concoctés et dictés via le FMI par les impérialismes dominants à leurs intermédiaires bourgeois-compradore des pays dépendants placés sous leur tutelle. Après avoir été d’abord élaborées pour être servies aux travailleurs des pays coloniaux et semi-coloniaux, ces recettes doivent aujourd’hui être servies à un
prolétariat ayant bénéficié, plusieurs décennies durant, de chaînes dorées et autres « acquis sociaux ».

Assurément, le breuvage est amer et notre bourgeoisie se demande comment arriver à le faire boire sans soulever les foules contre ses pantins politiques, en dépit de sa très riche expérience dans ce domaine. Il y a près de deux décennies, un rapport de l’OCDE traitant des P.A.S. dans les pays dépendants soulignait qu’il fallait dans la mesure du possible privilégier les ajustements structurels (sur le long terme) aux mesures de stabilisation (brutales) afin de limiter le mécontentement social :

« Cette distinction entre la stabilisation et l’ajustement structurel est politiquement importante. En effet, le programme de stabilisation a un caractère d’urgence et comporte nécessairement beaucoup de mesures impopulaires puisque l’on réduit brutalement les revenus et les consommations des ménages en diminuant les salaires des fonctionnaires, les subventions ou l’emploi dans le bâtiment. En revanche, les mesures d’ajustement structurel peuvent être étalées sur de nombreuses années et chaque mesure fait en même temps des gagnants et des perdants, de telle sorte que le gouvernement peut s’appuyer facilement sur une coalition des bénéficiaires pour défendre sa politique ». [1]

Que la bourgeoisie des pays impérialistes en déclin se soit risquée à demander à ses gouvernements de « droite » comme de « gauche » de privilégier les mesures impopulaires à caractère d’urgence générant presque exclusivement des perdants au risque de compromettre irrémédiablement et durablement ses attelages gouvernementaux auprès de ceux qu’ils sont censés représenter « démocratiquement », montre à quel point la crise de déclassement de nos impérialismes est jugée avec gravité par « nos » élites.

Comme nous l’avons déjà démontré, celle-ci s’accompagne aujourd’hui d’une paupérisation absolue de couches populaires de plus en plus larges. [2] Pour les classes exploiteuses, la problématique est donc la suivante : parvenir à leur faire accepter cette durable et inexorable traversée de la « vallée de la Mort »… [3] Et c’est là qu’entre en scène une foule d’artistes et d’idéologues petit-bourgeois pseudo-progressistes. De cet amas réactionnaire informe, nous avons retenu deux figures représentatives en symbolisant parfaitement l’essence : ZAZ et Pierre Rabhi.

ZAZ a vu sa carrière de chanteuse décoller véritablement en 2010 avec la sortie de son premier album éponyme. Une sortie qui ne doit rien au hasard, mais beaucoup aux mass-médias bourgeois les plus réactionnaires et obscurantistes qui ont lancé sa carrière parce que c’est aujourd’hui dans l’intérêt des classes exploiteuses de feindre de dénoncer la « société de consommation » au moment où celle-ci apparaît comme condamnée à s’effondrer durablement pour la grande masse des couches populaires laminées par l’austérité. ZAZ est éditée par Sony Music et son premier single, Je veux (2010), fût choisi comme « tube de l’été » par la chaîne télévisée TF1 sur laquelle il fût régulièrement diffusé tout l’été, sans oublier les chaînes musicales traditionnelles qui se joignirent au concert… c’est-à-dire au moment même où, sous la menace de la crise de la dette souveraine, la bourgeoisie mettait un terme aux politiques de soutien à la consommation pour leur substituer des politiques d’austérité !… Il faut dire que Je veux est un hymne à une nouvelle pauvreté à la fois « heureuse » et « assumée » : être riche ne rend pas heureux, contrairement à l’amour et à la générosité, qui eux, ne coûtent rien… Voilà à quoi se résument les paroles de la chanson.

A l’âge de 34 ans, après seulement deux albums vendus à un total de plus de 1,5 million d’exemplaires, la chanteuse ZAZ (de son vrai nom Isabelle Geffroy) est aujourd’hui à la tête d’une fortune estimée à 2,9 millions d’euros. Si ce n’est pas « leur » argent qui fera son bonheur, le sien semble donc par contre bel et bien y contribuer… [4] Et si ZAZ ne le claque peut-être certes pas en « bijoux », « manoir », « personnel » et « limousine », comme elle le clame en chanson, notre pieuse néo-bourgeoise ne connaît cependant plus les fins de mois difficiles, à l’inverse de tant d’esclaves salariés… Si ZAZ a aujourd’hui « sa réalité » et « sa liberté », son « public » a également les siennes, bien différentes cependant !

Pour se donner bonne conscience, elle fait ce que font tous ses semblables : s’adonner à la philanthropie (en embrassant une cause perdue d’avance), afin de pouvoir, conformément à ce qu’elle chante, « crever la main sur le cœur »… ZAZ a ainsi naturellement rejoint la cohorte de chanteurs-saltimbanques des « Enfoirés », mais pas seulement ! ZAZ déclare ainsi reverser l’intégralité des bénéfices de son merchandising (c’est-à-dire les produits dérivés), à l’instar des t-shirts vendus lors de ses concerts, « à l’association Colibris, qui défend un autre système de société, d’économie, d’agriculture », dont elle se définit comme un « porte-parole ». [5]

Penchons-nous donc un instant sur l’association des « Colibris » qui se targue de défendre une « (r)évolution ». Cette association n’est rien de moins que l’héritière de l’association Terre et humanisme crée en 1998 par l’agriculteur-agronome Pierre Rabhi, qui est également essayiste et philosophe à ses heures perdues, et enfin l’une des figures emblématiques de la mouvance écologiste-altermondialiste.

Si ce dernier possède indéniablement des compétences dans le premier domaine, celui prônant une agriculture raisonnée préservant l’intégrité des ressources naturelles, il n’en va pas de même dans le second où il ressuscite les conceptions les plus obscurantistes et réactionnaires propres à tous les philosophes humanistes et idéalistes petit-bourgeois dont Karl Marx dénonçait déjà les lubies et l’impuissance en son temps. Comment réaliser la libération spirituelle de créatures enchaînées sans briser d’abord leur servitude matérielle ? De ce point de vue, l’association fondée par Pierre Rabhi porte parfaitement son nom. Ce dernier est en effet inspiré d’une légende amérindienne décrivant l’action d’un colibri essayant d’éteindre un feu de forêt au moment où les autres animaux assistent impuissants à la scène… L’action de nos « colibris » d’aujourd’hui est bien identique : insignifiante et bien incapable à elle seule d’éteindre le grand brasier allumé par la crise économique de déclassement de nos impérialismes !

Pour Pierre Rabhi et son mouvement de pieux ascètes écolo-bourgeois-bohême bien-pensants, il faut non pas détruire les rapports de production bourgeois, qui poussent pourtant quotidiennement au gaspillage des ressources, de main-d’œuvre, et torturent au quotidien des milliards d’êtes humains… mais seulement « porter les valeurs de la tolérance, de l’entraide, et de la coopération », c’est-à-dire « les valeurs de l’amour et de la solidarité ». Ces conceptions philosophiques idéalistes complètement détachées de la nécessité de bouleverser le fondement matériel de la société comme condition préalable à
un changement radical de société, sont en tous points comparables à celles d’Hermann Kriege que Marx railla impitoyablement. [6] La « nouvelle » philosophie-religion idéaliste et faussement humaniste des « colibris » se dévoile sans honte quand elle clame que la libération de l’homme est en fait une question de psychologie et de cheminement « intérieur ». Pour ces idéalistes vulgaires qui dénoncent « le matérialisme et le rationalisme à outrance, l’hypertechnologie et la surconsommation », la question se résume à celle d’« être ou avoir ». A cette question, ils répondent de manière particulièrement crue qu’il faut retrouver « le sens du sacré ».

« Retrouver le sens du sacré, ce n’est pas prôner l’adhésion à telle ou telle religion. C’est retrouver au plus profond de nous-mêmes l’essence commune à toutes les religions, dans leur sens premier, celui de « relier ». » [7]

Assurément, nos « colibris » ont retrouvé le sens premier non pas proclamé et fantasmé, mais réel, de toutes les religions : c’est-à-dire aider à légitimer le pouvoir des classes exploiteuses et à faire accepter aux exploités leur condition d’esclaves en les maintenant sous la domination culturelle et idéologique des classes possédantes !… Et nos grands médias experts en manipulation des masses ne s’y sont pas trompés et leur font donc une généreuse ─ mais naturellement pas désintéressée ─, publicité. Le 10 septembre 2014, Pierre Rabhi et son association ont ainsi eu le droit à un sujet intitulé « Vivre, travailler et consommer autrement ─ un autre modèle de société » au journal télévisé de 20 heures de TF1. Un sujet long de pas moins de 5 minutes ! Comme le dixit le présentateur du JTV, notre « philosophe » « ascète », « prophète de l’écologie » « qui promeut le concept de sobriété heureuse », « détient peut-être une partie de la solution aux problèmes que nous évoquions au début de ce journal : la crise, le chômage, la croissance en berne ».

L’idéal que Pierre Rabhi a expérimenté à son échelle depuis quatre décennies dans la relative indifférence des mass-médias bourgeois au moment où le consumérisme était à la mode : le retour à la terre et à une vie simple au sein de petites communautés autonomes éloignées du tohu-bohu et du stress des grandes métropoles. Le tout, évidemment, sans la moindre remise en cause de la production marchande et de l’esclavage salarié qui lui est inhérente… Un « idéal » que la crise de déclassement de nos impérialismes pourrait bien concrétiser à grande échelle dans les prochaines décennies : et si la bourgeoisie se débarrassait des contingents croissants d’esclaves salariés surnuméraires déclassés en les envoyant « s’assumer » à la campagne au sein de petites communautés vivant en autarcie ? Cela permettrait au Capital de faire coup double : réaliser des économies budgétaire sur l’éducation, la santé, l’assistance sociale, etc., tout en évitant une explosion sociale !

Parmi les émules de Pierre Rabhi : la princesse Constance de Polignac, à la tête d’un domaine de 176 ha comportant un potager bio alimentant le restaurant de luxe de la châtelaine. Et pendant que les « élites » déjeunent bio, travaillent sur son domaine une trentaine d’employés, notamment en réinsertion… Alors, les pauvres, heureux d’être sobres pendant que les « élites » et « responsables » « sensibilisés » qui vous exploitent festoient ??? Et le sujet de conclure : « Face à un système en crise, la société civile est devenue un laboratoire où s’expérimentent des solutions pour le futur »… En d’autres termes des voies sans issue pour un futur bien sombre !

On aura compris sans mal que sous un masque faussement progressiste, les coryphées petit-bourgeois « anti-société de consommation » sont aujourd’hui devenus les alliés de classe directs du Capital financier. Ils sont l’ultime caution morale du grand Capital et viennent à son secours pour l’aider à faire accepter aux larges masses populaires le fait que la paupérisation absolue durable qui accompagne l’austérité est non seulement une nécessité (« économique », « écologique », etc.), mais également une vertu à la mode… du moins chez les travailleurs pauvres, car les classes possédantes, elles, resteront libres de continuer à mesurer leur bonheur à l’aune de leur portefeuille et de leur pouvoir sur leurs esclaves ! En ces années de crise, c’est pour éloigner le spectre menaçant de la révolution sociale que la bourgeoisie s’évertue à mettre au goût du jour les chantres de la « sobriété heureuse » qu’elle avait, plusieurs décennies durant, gardé dans ses placards…

Vincent Gouysse, pour l’OCF (Organisation des communistes de France), 02/11/2014

Source : http://www.communisme-bolchevisme.net/download/en_bref/nouveaux_eloges_de_la_pauvrete.pdf

Notes :
[1] : OCDE, Cahier de politique économique n°13 ─ La faisabilité politique de l’ajustement (1996), p. 5 ─ http://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf
[2] : Vincent Gouysse, Les classes sociales sous l’impérialisme, édition numérique, p. 38 [3] : Réformes ?, Que faire ?, n°4 (octobre 2014), p. 1
[4] : Top 10 des Fortunes de la musique, Challenges.fr, 29/01/2014
[5] : Zaz : « Je ne veux plus me justifier », Le Parisien.fr, 15/04/2013
[6] : A ce sujet, voir : http://www.marxisme.fr/download/Marx_Circulaire_contre_Hermann_Kriege.pdf
[7] : http://www.colibris-lemouvement.org/comprendre/le-sens-du-sacre
Xuan
   Posté le 05-11-2014 à 00:12:44   

Fort bien, mais je ne suis pas persuadé que cette pommade calme les chômeurs ou les jeunes des banlieues.
Il y a des idéologies bien plus pernicieuses pour les entraîner sur des voies de garage, voire à se battre contre leurs frères de classe, à savater les piquets de grève, les assommer à coup de batte, et à ratonner les immigrés.
V. G. serait bien avisé d'en parler mon camarade.
Finimore
   Posté le 05-11-2014 à 08:56:56   

On peut situer Pierre Rahbi et son mouvement Colibris dans une mouvance ou une nébuleuse des alternatifs.
Eric Dupin, vient de consacrer un livre sur ce sujet et cette nébuleuse.
Les défricheurs –Voyage dans la France qui innove vraiment –Editions la découverte - 2014

Dans ce livre Eric Dupin sur la base d’une enquête de terrain passe en revue toutes ces « alternatives ».
Dans la partie III de son livre il montre les limites, les illusions de cette nébuleuse et aussi ses propres contradictions (récupération par le capitalisme vert, localisme, composition sociale…).

Dupin n’est évidemment pas marxiste-léniniste mais il critique certains points de cette nébuleuse réformiste, même si en dernière analyse il ne peut lui opposer un autre projet.

Voici quelques éléments repris du livre :

Partie III : L’utopie concrète
Chapitre 12 : Le changement par les îlots
-Ecologisme radical :
Corinne Morel-Darieux secrétaire nationale à l’écosocialisme du Parti de Gauche « Ce sont des points d’appui pour notre démarche politique, elles prouvent qu’il est possible d’agir autrement, l’autogestion a besoin d’exemples concrets ».
Elle n’en pointe pas moins les limites de ces mouvements : « Il ne faut pas penser que le fourmillement des alternatives concrètes est en train de révolutionner la France de l’intérieur. ». Corinne Morel-Darieux déplore l’indifférence au changement social de nombreuses personnes engagées dans des modes de vie alternatifs. L’idée que la société changera grâce à la « somme des comportements individuels » et au volontarisme, rejoint, fait-elle observer, l’idéologie libérale. (…) Mais s’il convient de ne pas idéaliser toutes ces entreprises, Corinne Morel-Darieux compte bien s’appuyer sur elles pour nourrir son projet de changement politique. La gauche radicale a besoin de réalisations concrètes pour convaincre qu’une autre logique sociale est de l’ordre du possible.

Christian Sunt (animateur du MOC –Mouvement des Objecteurs de Croissance) reconnaît honnêtement que ce mouvement est « très réduit à l’échelle nationale », relève aussitôt qu’il représente une force non négligeable dans certains territoires. Il cite tout une liste d’initiatives diverses comme la « foire à l’autogestion » à Saint-Jean du Gard qui peut rassembler jusqu’à 3000 personnes. (…) Christian ne se fait toutefois pas d’illusion sur la capacité de ces initiatives à changer globalement la société. Il ne croit pas à l’argument selon lequel leur essaimage la ferait progressivement basculer dans la transition écologique : « Politiquement, cela ne tient pas la route, la thèse des Colibris ; comme si l’idéologie dominante n’existait pas ! » Mais ce n’est pas une raison, insiste-t-il, pour mépriser et sous-estimer ces initiatives.

Conclusion : Un mouvement en gestation

-Un mouvement social inconscient
Mai 2013 à Cluny : « Festival de la transition » 2 000 personnes et création d’un Collectif pour une transition citoyenne.

-Une nouvelle élite :
Le cœur de cette population tourne autour de ce que l’on appelait autrefois la petite bourgeoisie intellectuelle.

-Demain, deux mondes parallèles ?
Il ne faut pas sous-estimer les résistances multiples qui s’opposeront à un changement de ce type. Le capitalisme financiarisé et mondialisé ira certes de crise en crise, mais ceux qui parient sur son écroulement automatique font preuve d’une belle candeur. L’histoire l’a amplement prouvé, ce système d’exploitation et d’aliénation a mille tours dans son sac. Expert dans l’art de déplacer ses contradictions, il saura se défendre et rebondir de biens des manières. Trop de privilèges et d’intérêts sont en jeu.

L’auteur (Éric Dupin) précise également : La culture de l’exemplarité individuelle est certes éloignée de la conception collective du changement social qui demeure la mienne.

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Cette nébuleuse réformiste est le produit politique de la crise du P « C »F, de la fin de l’URSS, de l’approfondissement de la crise économique et politique. C’est une tentative de réponse d’une partie de la petite-bourgeoisie influencé par le réformisme-radical qui se présente sous des formes diverses comme les SCOP ou l’antogestion.
Yaksanda01
   Posté le 05-11-2014 à 21:39:57   

Oui c'est vrai qu'il faudrait aussi démasquer les soc-dem et notamment les faux "rebelles" fascistes soraliens qui arrivent à en manipuler certains.

Finimore, tu as lu ce livre ? Il a l'air intéressant.
Finimore
   Posté le 06-11-2014 à 07:30:58   

Yaksanda01 a écrit :

Finimore, tu as lu ce livre ? Il a l'air intéressant.


Oui, j'essaye de parler quand c'est possible des livres que j'ai lu.
J'ai découvert le livre de Dupin en visionnant la vidéo de l'émission "Arrêts sur image" -sur internet dispo par abonnement-.
Dans l'émission, Eric Dupin ne cachait pas certaines critiques et illusions concernant ce courant.
Ceci dit, ses critiques (dont certaines sont justes) sont aussi elles-mêmes limitées car Dupin vient de la gauche du CERES, Chevennementiste...
En cela il illustre l'attitude politique dénoncée par les camarades de VP dans Partisan n°5 (nov 1985) -voir dans le dossier sur les SCOP sur le site des EP ou de VP- à savoir "je suis contre... mais !" qui consiste à faute de mieux soutenir les impasses réformistes, même si on sait consciemment que c'est des impasses.
Finimore
   Posté le 06-11-2014 à 07:49:14   

Yaksanda01 a écrit :

Oui c'est vrai qu'il faudrait aussi démasquer les soc-dem et notamment les faux "rebelles" fascistes soraliens qui arrivent à en manipuler certains.


Toutes les personnes influencés voire manipulés par Soral ne sont pas forcément fascistes.
Il importe aussi de bien se démarquer de ce personnage (de même que Dieudonné qui joue de la confusion notamment sur son pseudo-antisionisme qui sert de paravent à un antisémitisme réel servant de prétexte à la bourgeoisie.

Tu trouveras sur ce forum quelques infos sur les rouges-bruns et Soral. Notamment dans le topic https://humaniterouge.alloforum.com/dieudonne-soral-habits-neufs-fascisme-t2813-2.html

et aussi https://humaniterouge.alloforum.com/rouges-bruns-t4547-1.html et https://humaniterouge.alloforum.com/rouges-bruns-t4547-2.html