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| Posté le 03-10-2021 à 15:37:36
| 75 pays, dont la Chine, appellent à la solidarité mondiale pour l'équité vaccinale 2021-10-03 · Source: Xinhua http://french.beijingreview.com.cn/Monde/202110/t20211003_800259733.html Soixante-quinze pays, dont la Chine, ont appelé vendredi à la solidarité mondiale pour l'équité vaccinale lors du débat général de la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations Unies. La pandémie ne connaît pas de frontières. La seule solution réside dans la solidarité mondiale, l'unité et la coopération multilatérale, déclarent ces pays dans un communiqué conjoint. "Nous appelons tous les Etats et toutes les parties prenantes à renforcer la solidarité et la coopération internationales afin de contenir, d'atténuer et de surmonter la pandémie et ses conséquences, de garantir la protection des personnes les plus touchées, notamment les femmes, les enfants, les jeunes, les personnes âgées et les personnes handicapées, et à prendre des mesures pour lutter contre la désinformation, la stigmatisation, le racisme et la xénophobie", selon le communiqué lu par Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies. Le communiqué reconnaît la nécessité de commencer à traiter le vaccin contre le nouveau coronavirus comme un bien public mondial pour la santé. Il salue les contributions apportées par les pays concernés et les plateformes telles que l'Accélérateur d'accès aux outils contre la COVID-19 (ACT) et son pilier vaccin, l'initiative COVAX, pour promouvoir l'accessibilité et le caractère abordable du vaccin par des voies bilatérales et multilatérales. Cependant, l'équité vaccinale est encore loin d'être atteinte. Les progrès réalisés en matière de déploiement des vaccins ont été très inégaux et injustes. De nombreux pays, en particulier les pays en développement, ne bénéficient toujours pas d'un accès adéquat à des vaccins disponibles et abordables, déplore le communiqué. "Nous sommes également préoccupés par la tendance inquiétante au nationalisme vaccinale et au stockage de doses de vaccins au-delà des besoins. A cet égard, nous saluons l'appel de l'Organisation mondiale de la santé à donner la priorité à la vaccination des personnes les plus à risque dans le monde qui n'ont pas encore reçu leur première dose". Le communiqué appelle tous les Etats et les parties prenantes concernées à intensifier leurs efforts coordonnés et concertés pour une distribution juste et équitable des vaccins dans les pays en développement. Il appelle également les pays producteurs de vaccins à traduire leurs engagements en actions concrètes et à garantir la fourniture en temps voulu et de manière adéquate d'un soutien vaccinal aux pays destinataires. Le communiqué encourage le soutien à l'accélérateur ACT et à l'initiative COVAX et appelle les institutions financières internationales et les autres organisations internationales à fournir un soutien financier pour l'achat de vaccins et le renforcement des capacités de production dans les pays en développement. Il salue les efforts de la société civile, du secteur privé, du monde universitaire et de toutes les parties prenantes concernées dans la recherche, la production et la livraison de vaccins, et appelle tous les Etats et toutes les parties prenantes à renforcer la solidarité mondiale et à promouvoir conjointement la distribution juste, abordable, équitable, opportune et universelle et à renforcer la production locale de vaccins dans le monde entier.
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| Posté le 02-11-2021 à 18:42:19
| Le président chinois Xi Jinping s'est adressé à la première session du 16e Sommet des dirigeants du Groupe des 20 (G20) par liaison vidéo à Beijing, capitale de la Chine, le 30 octobre 2021. Xi Jinping propose une initiative d'action de coopération mondiale en matière de vaccins 2021-10-30 · Source: Xinhua http://french.beijingreview.com.cn/Monde/202110/t20211030_800262038.html Le président chinois Xi Jinping a proposé samedi une initiative d'action de coopération mondiale en matière de vaccins en six points, alors qu'il s'adressait au 16e Sommet des dirigeants du Groupe des 20 (G20) par liaison vidéo. L'initiative se présente comme suit: -- Premièrement, nous devons renforcer la coopération en matière de recherche et développement (R&D) sur les vaccins et aider les entreprises de vaccins à mener des activités conjointes de R&D et de production avec les pays en développement. -- Deuxièmement, nous devons sauvegarder l'équité et la justice, fournir davantage de vaccins aux pays en développement pour atteindre l'objectif mondial de vaccination pour 2022 fixé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). -- Troisièmement, nous devons aider l'Organisation mondiale du Commerce à prendre rapidement une décision concernant la renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre la COVID-19 et encourager les fabricants de vaccins à transférer les technologies aux pays en développement. -- Quatrièmement, nous devons élargir la coopération commerciale transfrontalière afin d'assurer la fluidité du commerce des vaccins et des matières premières et auxiliaires connexes. -- Cinquièmement, nous devons traiter les différents vaccins sur un pied d'égalité et promouvoir la reconnaissance mutuelle des vaccins conformément à la Liste d'utilisation d'urgence de l'OMS. -- Sixièmement, nous devons apporter un soutien financier à la coopération mondiale en matière de vaccins, en particulier pour permettre aux pays en développement d'accéder aux vaccins.
Edité le 02-11-2021 à 18:43:56 par Xuan
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| Posté le 02-11-2021 à 18:43:41
| Le sommet du G20 à Rome se conclut par un engagement à relever les multiples défis mondiaux 2021-11-01 · Source: Xinhua http://french.beijingreview.com.cn/Monde/202111/t20211101_800262157.html Le sommet du G20 à Rome s'est conclu dimanche par l'adoption d'une déclaration réaffirmant le rôle crucial du multilatéralisme et de la coopération internationale pour surmonter les défis mondiaux liés à la pandémie de nouveau coronavirus. "La Déclaration des dirigeants du G20 à Rome" s'engage à renforcer la réponse commune à la pandémie et à ouvrir la voie à une reprise mondiale, avec une attention particulière aux plus vulnérables. Les dirigeants des principales économies du monde se sont engagés à utiliser tous les outils disponibles pour faire face aux conséquences de la pandémie, à soutenir la reprise et à rester vigilants face aux défis mondiaux tels que la perturbation de la chaîne d'approvisionnement. Soulignant le rôle essentiel des vaccins dans la lutte contre la pandémie, ils ont promis de promouvoir les efforts visant à garantir un accès rapide, équitable et universel à des vaccins, des thérapeutiques et des diagnostics sûrs, abordables, de qualité et efficaces, en accordant une attention particulière aux besoins des pays à revenu faible ou intermédiaire. "Nous prendrons des mesures pour aider à stimuler l'approvisionnement en vaccins ainsi qu'en produits et intrants médicaux essentiels dans les pays en développement et à éliminer les contraintes en matière d'approvisionnement et de financement" , ont-ils affirmé dans leur déclaration. En ce qui concerne le changement climatique, les dirigeants demeurent engagés par l'objectif de l'accord de Paris de maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius et de poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. "Ce sommet a été un succès", a estimé le Premier ministre italien Mario Draghi lors de la conférence de presse de clôture, ajoutant que la coopération était essentielle sur des questions telles que le climat, la richesse et la pauvreté. "La forme de coopération que nous connaissons le mieux est le multilatéralisme" , a-t-il dit, appelant les membres du G20 à agir rapidement ensemble. Le sommet de deux jours s'est tenu à la fois en ligne et hors ligne sous la présidence italienne du G20. L'Indonésie en exercera la présidence tournante à partir de décembre 2021.
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| Posté le 03-12-2021 à 16:02:38
| (COVID-19) La réponse pandémique de Trump, centrée sur l'Amérique d'abord, a retardé l'endiguement mondial du virus, selon Politico French.xinhuanet.com | Publié le 2021-12-03 à 14:08 WASHINGTON, 2 décembre (Xinhua) -- La réponse des Etats-Unis à la pandémie de nouveau coronavirus sous l'ex-président américain Donald Trump, uniquement centrée sur la protection du pays et sans s'engager à partager les ressources avec les pays vulnérables, a entraîné un retard dans la maîtrise de la propagation de la pandémie dans le monde, a rapporté mercredi le site d'information Politico. Cinq responsables américains actuels et anciens qui ont travaillé sous la direction de Donald Trump sur la réponse fédérale à la pandémie ont confié au média que cette dernière avait été animée par la même stratégie "l'Amérique d'abord" que celle encouragée en matière de sécurité nationale, isolant l'Amérique et minimisant l'importance de la coopération internationale. Selon Politico, ils "ont décrit une Maison Blanche et ses agences de santé comme fixées sur un seul objectif : obtenir suffisamment de médicaments et d'équipements de protection individuelle pour protéger le peuple américain de la COVID-19. Mais cette stratégie, promue directement par M. Trump et ses principaux collaborateurs, a négligé d'envisager sérieusement la menace de variants et d'une propagation des infections si les pays à revenu faible venaient à être laissés sans protection ". L'administration Trump n'a pas non plus "développé de stratégie pour aider le reste du monde à accéder aux vaccins ou à développer les infrastructures nécessaires pour administrer les vaccins" , lit-on. Pour sa part, l'administration actuelle du président Joe Biden "n'a pas répondu aux appels de l'Opération Warp Speed, le groupe alors chargé d'accélérer le déploiement vaccinal, à envoyer les doses excédentaires à l'étranger avant leur date d'expiration" . L'équipe Biden a finalement commencé ses dons internationaux de doses de vaccin à l'été 2021, alors que, selon le site, c'est en avril que les excédents avaient atteint déjà un niveau suffisant pour être partagés avec l'étranger. "Néanmoins, l'incapacité d'agir plus rapidement et d'élaborer un plan plus complet pour aider les pays pauvres du monde entier à accéder à des doses et à les administrer suscite de nouvelles frustrations parmi les groupes internationaux de défense de la santé qui affirment que le variant Omicron est en partie le résultat de cette inaction" , dit Politico. Et d'ajouter qu'en dépit de leurs efforts continus en matière de dons, les Etats-Unis "ont déployé avec lenteur des doses vers les pays à revenu faible et intermédiaire et n'ont envoyé qu'une fraction de leur total à l'Afrique ". Fin http://french.news.cn/2021-12/03/c_1310349487.htm?fbclid=IwAR3V7iBOA_79J0A-wZPm_8ZY6R8lgDkIFbT1WgotS4kiJS4SNUlTymoYktM
_________________ L'article de Politico (voir vidéo et illustrations sur site : https://www.politico.com/news/2021/12/01/trump-america-first-covid-523604 Comment l'édit "America First" de Trump a retardé la lutte mondiale contre Covid Avec l'émergence d'Omicron dans des pays privés de vaccins, l'échec du développement d'une stratégie pour vacciner le monde pèse lourd. Les décisions de hauts responsables répondant à l'édit du président Donald Trump visant à protéger «l'Amérique d'abord» ont contribué à un retard mondial des dons de vaccins Covid-19 et à un manque d'efforts pour aider les pays à revenu faible et intermédiaire, selon cinq responsables américains actuels et anciens qui a travaillé sous Trump sur la réponse fédérale à la pandémie. Le fait de ne pas voir la menace de Covid en termes mondiaux a laissé certains pays – y compris ceux où la variante Omicron est apparue ces dernières semaines – sans inoculation et beaucoup plus vulnérables aux mutations, ont déclaré les responsables. Ils ont décrit une Maison Blanche et ses agences de santé concentrées sur un seul objectif : obtenir suffisamment de médicaments et d'équipements de protection pour protéger le peuple américain de Covid-19. Mais cette stratégie, poussée directement par Trump et ses principaux collaborateurs, a négligé de considérer sérieusement la menace de variantes et de propagation des infections si les pays à faible revenu n'étaient pas protégés, ont déclaré les responsables. Malgré une série de conversations internes de haut niveau et de discussions avec l'Organisation mondiale de la santé en 2020 sur le danger de limiter l'accès des pays à faible revenu au vaccin, y compris l'émergence de nouvelles variantes plus dangereuses, l'administration Trump n'a pas développé de stratégie pour aider le reste du monde à accéder au vaccin ou développer l'infrastructure nécessaire pour administrer les vaccins. Au lieu de cela, il s'est précipité pour sécuriser autant de composants mondiaux nécessaires à la fabrication d'un vaccin que possible, en coupant d'autres pays de la chaîne d'approvisionnement, et a rapidement intensifié la fabrication d'un vaccin Covid-19 à livrer au peuple américain – pas au population globale. "En 2020, il n'y a eu aucune discussion sur les dons mondiaux ", a déclaré un ancien responsable ayant une connaissance directe des conversations de l'administration sur la protection des Américains contre Covid-19. « Nous ne savions pas si nous avions un vaccin. C'était toujours : 'Attendons d'avoir un vaccin, et ensuite nous déciderons quoi faire avec ça.' » Un autre ancien haut responsable de Trump qui a travaillé sur la réponse au virus a déclaré que le président " ne considérait pas l'aide aux autres pays comme une priorité". "Au contraire, le message à l'intérieur de la Maison Blanche était de se désengager de la communauté mondiale et de détourner le blâme" , a déclaré le deuxième responsable. Avec l'élection de Joe Biden et la relève de la garde en janvier de cette année, les responsables de longue date de la santé publique mondiale espéraient que la nouvelle administration inaugurerait une ère de coopération internationale. Mais au printemps 2021, l'équipe Biden n'a pas répondu aux appels de l'Opération Warp Speed, le groupe qui a travaillé pour accélérer un vaccin, pour expédier les doses excédentaires à l'étranger avant leur expiration. Les responsables de la Maison Blanche ont reculé, affirmant que les États-Unis devaient conserver leur vaccin supplémentaire en cas de nouvelle poussée. L'administration Biden n'a commencé à délivrer des doses internationales qu'à l'été 2021. Un responsable de la Maison Blanche a contesté l'idée que l'administration Biden ait conservé son excédent, affirmant que les États-Unis n'avaient pas assez de doses pour faire des dons à l'étranger jusqu'à ce qu'ils commencent à planifier en avril. Le bureau de Trump n'a pas répondu à une demande de commentaire. Paul Mango, qui a participé à l'opération Warp Speed ​​et en tant que chef de cabinet adjoint au ministère de la Santé et des Services sociaux, a déclaré à POLITICO que l'administration Trump voulait d'abord vacciner les Américains avant de donner des doses à l'étranger. Mais, a-t-il dit, le ministère de la Santé et des Services sociaux a élaboré un premier plan de distribution internationale à l'été 2020, bien avant que les vaccins ne soient disponibles. "Nous savions que le monde entier allait frapper à notre porte une fois que nous aurons enfin le vaccin" , a déclaré Mango. Pourtant, l'incapacité d'agir plus rapidement et d'élaborer un plan plus complet pour aider les pays pauvres du monde entier à accéder et à administrer des doses a suscité de nouvelles frustrations parmi les groupes internationaux de défense de la santé qui affirment que la variante Omicron est en partie le résultat de cette inaction. La variante est apparue pour la première fois dans sept pays africains, dont aucun n'avait vacciné un pourcentage important de sa population. Malgré les efforts pour contenir la variante par des interdictions de voyager, des dizaines de cas d'Omicron ont été signalés en Europe, en Asie et en Afrique. Les États-Unis ont arrêté les voyages en provenance de sept pays d'Afrique australe pendant que les scientifiques étudient si la souche provoque une maladie grave et peut échapper au vaccin. "Nous avons mis en garde à ce sujet tout le temps" , a déclaré Lily Caprani, responsable du plaidoyer pour la santé et la réponse à la pandémie à l'UNICEF, à propos de l'émergence de la variante Omicron. « Cela signifie que nous devons accélérer la distribution de ces vaccins de manière plus équitable à travers le monde. » Bien que l'administration Biden ait fait don de près de 275 millions de doses dans le monde, les États-Unis ont lentement déployé des doses dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et ils n'ont envoyé qu'une fraction de leurs dons totaux en Afrique, où moins de 10 pour cent de la population est vaccinée. En réponse aux appels croissants pour que les États-Unis et d'autres pays occidentaux en fassent plus, Biden, dans sa première déclaration sur Omicron le 26 novembre, a déclaré que les États-Unis avaient fait don de plus de doses à l'échelle internationale que tous les autres pays réunis. « Il est temps que d'autres pays rivalisent avec la vitesse et la générosité de l'Amérique » , a-t-il déclaré. Deux autres responsables actuels de la santé de Biden ont repoussé le récent examen minutieux des efforts mondiaux de l'administration Biden contre Covid, affirmant que même si les États-Unis avaient des milliards de doses disponibles à envoyer aux pays d'outre-mer, beaucoup ne seraient pas en mesure d'administrer les doses en raison de leurs systèmes de santé défaillants . " Certains de ces pays n'ont tout simplement pas la capacité de stocker les doses puis de les distribuer" , a déclaré l'un de ces hauts responsables de la santé, ajoutant que les pays, l'Europe et l'Afrique étaient également aux prises avec une baisse de la demande de vaccin. Course pour développer un vaccin en premie r Le retard dans l'établissement d'une stratégie mondiale de lutte contre le Covid-19 remonte au début de 2020, lorsque les États-Unis ont déterminé pour la première fois que les cas de virus, originaires de Chine, commenceraient bientôt à augmenter aux États-Unis plutôt que de s'appuyer sur les structures existantes au sein du département de la Sécurité intérieure et de l'Agence fédérale de gestion des urgences, la Maison Blanche Trump a pris le contrôle de la réponse de Covid-19 elle-même. Le président et ses proches ont mis en œuvre la même stratégie « L'Amérique d'abord » qu'il avait encouragée dans l'appareil de sécurité nationale – isolant l'Amérique et minimisant l'importance de la coopération internationale, selon quatre anciens responsables directement impliqués dans les discussions au sein de l'administration, dont plusieurs travaillaient à l'intérieur. les agences de santé de l'administration. En mars 2020, la Maison Blanche avait fermé les frontières du Canada et restreint les voyages en provenance d'autres pays connaissant des poussées. Il a blâmé la Chine pour l'épidémie et a accumulé des fournitures médicales vitales à usage domestique. Trump s'est également retiré de l'Organisation mondiale de la santé – le groupe international désormais chargé d'aider à lutter contre le Covid-19 à travers le monde. "La Chine a un contrôle total sur l'Organisation mondiale de la santé bien qu'elle ne paie que 40 millions de dollars par an par rapport à ce que les États-Unis ont payé, soit environ 450 millions de dollars par an ", a déclaré Trump lors d'une conférence de presse le 29 mai 2020. Trump a personnellement recruté son gendre Jared Kushner et le conseiller commercial de la Maison Blanche Peter Navarro pour aider à trouver des moyens de garantir que les États-Unis aient accès aux équipements de protection individuelle et aux fournitures médicales avant les autres pays, en particulier ceux d'Europe. " Nous avons besoin de ces articles immédiatement pour un usage domestique, nous devons les avoir ", a déclaré Trump à propos des équipements de protection individuelle Covid-19 lors d'une conférence de presse le 3 avril 2020 au cours de laquelle il a invoqué la Defense Production Act pour empêcher les entreprises d'exporter l'équipement. à l'étranger. Kushner a créé un petit bureau au sein de la Maison Blanche – une équipe qui a fait appel aux services des entreprises et des fabricants pour se procurer l'équipement nécessaire. Navarro a rédigé et présenté un décret qui aurait bloqué l'importation de marchandises étrangères et stimulé l'augmentation de la production de médicaments, de matières premières et de vaccins américains. Le décret exécutif « Buy American » n’a jamais été mis en œuvre – mais l’idéologie a survécu dans le cadre de la réponse à la pandémie de Trump Covid-19, ont déclaré les responsables. En mars, l'OMS a déclaré que le Covid-19 était une pandémie. Mais la Maison Blanche de Trump s'est concentrée uniquement sur la réduction du nombre de cas aux États-Unis et s'est efforcée de conserver des informations sur la propagation dans le pays au sein de l'administration, ont déclaré quatre anciens responsables. «Au début, nous essayions simplement de comprendre la science. Nous ne savions toujours pas comment il s'était propagé ni ce que nous devrions faire pour réduire la transmission » , a déclaré à POLITICO l'un des anciens hauts responsables de la santé de Trump. Mais l'administration Trump a agi rapidement pour développer un vaccin. Au printemps 2021, les responsables de Trump négociaient des conversations avec des sociétés pharmaceutiques sur la rapidité avec laquelle elles pourraient fabriquer un vaccin Covid-19. En mai, HHS a formé Operation Warp Speed, un groupe visant à accélérer le développement d'un vaccin pour le peuple américain. Trois des anciens hauts responsables de Trump, qui ont tous travaillé avec l'équipe, ont déclaré que la directive de la Maison Blanche était claire : trouver un moyen de fabriquer un vaccin Covid-19 avec un degré élevé de protection contre les infections et les maladies graves et apporter sur le marché en un temps record. Pour ce faire, la Maison Blanche a poussé l'Opération Warp Speed ​​et d'autres agences telles que le HHS et le Pentagone à se procurer les fournitures et les composants dont les entreprises américaines avaient besoin pour fabriquer le vaccin avant les autres pays. "Il y avait clairement une concurrence entre l'Europe, l'Inde, la Chine et les États-Unis sur les matériaux et les composants" , a déclaré l'un des anciens hauts responsables de Trump travaillant avec l'opération Warp Speed. « C'était le grand débat – comment nous obtenons les matériaux. Nous étions en compétition avec l'Europe plus qu'autre chose. La Maison Blanche de Trump a promulgué la loi sur la production de défense "à plusieurs reprises pour prendre en charge les livraisons prioritaires des composants ", a déclaré ce responsable. "Cela a essentiellement rendu plus difficile pour l'Europe d'accéder à ce dont elle avait besoin pour faire le vaccin pour son peuple" , a déclaré à POLITICO un haut responsable de la santé de Biden, ajoutant que le fait de chasser les autres du marché retardait inutilement la fabrication de vaccins en endroits en dehors des États-Unis Ce retard a finalement limité la capacité d'autres pays plus pauvres à travers le monde à recevoir rapidement à la fois des dons directs et d'acheter le vaccin auprès de sociétés pharmaceutiques. Ces pays ne recevraient pas de doses tant que les États-Unis et l'Europe n'auraient pas obtenu suffisamment de vaccins pour leurs populations respectives. Le reste du monde n'avait d'autre choix que d'attendre que les États-Unis et l'Europe – ainsi que la Russie et la Chine – aient suffisamment de doses dans leurs stocks pour faire un don ou que les sociétés pharmaceutiques soient en mesure de développer une capacité de fabrication suffisante pour augmenter la production de nouvelles doses. vendre. Mais même alors, les pays à revenu faible et intermédiaire auraient des difficultés à obtenir le vaccin nécessaire pour vacciner leurs populations. Les principaux fabricants de vaccins américains tels que Moderna et Pfizer ont refusé de partager leur technologie de vaccin afin que d'autres pays puissent essayer de fabriquer eux-mêmes des doses. Et l'administration Trump a signé un contrat avec Moderna, une entreprise qui avait récolté plus d'un milliard de dollars de financement fédéral pour développer un vaccin, pour des centaines de millions de doses pour le peuple américain, ce qui a empêché le gouvernement américain d'expédier l'une de ces doses à l'étranger. Cette disposition permettait à l'entreprise de négocier ses propres prix avec d'autres pays. Tout au long de 2020, COVAX, le groupe international formé au début de la pandémie pour aider à distribuer des vaccins à travers le monde, s'est efforcé d'obtenir l'engagement des pays riches, dont les États-Unis, de donner des doses et de l'argent à sa campagne de vaccination. " Les seuls pays qui allaient se faire vacciner et sortir de la pandémie étaient ceux qui avaient le pouvoir d'achat ", a déclaré Caprani à propos de la pensée derrière la formulation de COVAX. L'administration Trump a refusé de signer. Il s'était officiellement retiré de l'OMS, l'une des principales organisations à la tête de l'effort mondial de vaccination. "Les États-Unis continueront d'engager nos partenaires internationaux pour nous assurer de vaincre ce virus, mais nous ne serons pas contraints par des organisations multilatérales influencées par l'Organisation mondiale de la santé corrompue et la Chine" , a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Judd Deere aux journalistes dans un communiqué en septembre. de 2020. Mais il y aurait peu d'attention aux aspects mondiaux de la lutte contre le Covid-19 pour le reste de l'administration Trump. En novembre, après les élections, l'administration a annoncé qu'elle pensait pouvoir vacciner 20 millions de personnes d'ici la fin de l'année et la majorité de la population américaine d'ici avril. Quelques semaines plus tard, le 8 décembre, Trump a signé un décret exécutif qui a consolidé sa stratégie America First. L'ordre a été conçu pour garantir que les Américains reçoivent la première priorité pour recevoir le vaccin Covid-19 avant que les agences fédérales telles que le Département d'État et l'USAID n'aident à vacciner d'autres personnes à travers le monde. Le premier moment de l'Amérique de Biden ? Lorsque le président Biden a pris ses fonctions en janvier 2021, il a promis que les États-Unis deviendraient un leader mondial dans la livraison de doses de Covid-19 au reste du monde. En février, Biden a promis 2 milliards de dollars à COVAX pour aider à financer l'expédition du vaccin Covid-19 vers les pays dans le besoin. "Alors que le virus continue de se propager dans le monde et avec l'émergence de nouvelles variantes, les faits sont clairs qu'il est essentiel de vacciner autant de personnes que possible, le plus rapidement possible" , a déclaré un communiqué de presse de la Maison Blanche à propos de l'engagement. Mais malgré les promesses faites par Biden et son équipe, les responsables de la Maison Blanche et du groupe de travail Covid-19 ont repoussé les appels de l'opération Warp Speed ​​pour commencer à élaborer une stratégie pour l'expédition de doses américaines vers le reste du monde. Biden: Omicron 'a cause for concern, not a cause for panic' PartagerLire la vidéo Lors d'une série de réunions en février et mars, l'opération Warp Speed ​​a plaidé auprès de David Kessler, directeur scientifique du groupe de travail Covid-19 de Biden, et de Jeff Zients, le chef du groupe de travail, pour que l'administration commence à donner des doses au niveau international, selon deux des anciens responsables de Trump qui ont été directement impliqués dans les conversations. Ces responsables ont déclaré que les États-Unis augmentaient rapidement leur approvisionnement et que le pays aurait bientôt plus qu'assez de doses pour la population américaine. "Nous n'arrêtions pas de dire que ces doses vont expirer sur les étagères, nous allons avoir plus de doses que les États-Unis ne peuvent en absorber", a déclaré l'un de ces responsables. «Ils ont refusé d'avoir en février une discussion sur ce qu'il faut faire avec les doses lorsque l'offre dépasserait la demande. L'administration ne voulait pas faire face aux gouverneurs et réduire les expéditions parce que le message était "il y a des vaccins disponibles pour tout le monde". Ces deux mêmes responsables ont déclaré qu'il y avait plusieurs semaines en février et mars où les États commandaient plus de doses qu'ils n'en administraient. "Le général [Gustave] Perna était très conscient du problème", a déclaré l'autre responsable, faisant référence à l'ancien chef des opérations de l'opération Warp Speed. Enfin, en mars, l'administration Biden a annoncé qu'elle élaborait des plans pour envoyer des doses du vaccin AstraZeneca – dont l'utilisation n'était pas encore autorisée aux États-Unis – au Mexique et au Canada. L'expédition totale prévue : 4 millions de doses, une infime fraction de la population de ces pays. En avril, l'administration a annoncé qu'elle augmenterait ses dons mondiaux d'AstraZeneca à 60 millions et qu'elle livrerait le coup dès qu'ils seraient disponibles. Ces livraisons n'ont commencé à se déployer en masse qu'en mai – au moment où l'administration a présenté sa stratégie pour livrer 80 millions de doses supplémentaires dans le monde – encore une fraction de ce qui était nécessaire pour aider à accélérer le rythme des vaccinations dans les pays pauvres. L'équipe Biden a promis ces doses d'ici la fin juin. Quelques semaines plus tard, cependant, après avoir envoyé 20 % de ce qu'elle avait promis, la Maison Blanche a révisé son engagement, affirmant qu'elle n'allouerait ces doses qu'aux pays du monde à ce moment-là, et ne les expédierait pas. L'expédition de ces 80 millions de doses – et des doses supplémentaires de Pfizer promises par Biden – s'est déroulée lentement. Tout au long des mois d'août et de septembre, les livraisons de vaccins ont été acheminées vers divers pays d'Asie du Sud-Est, des Caraïbes et d'Amérique latine. Seulement 15 millions ont été alloués aux pays d'Afrique, qui abritent certaines des nations les plus peuplées du monde. En octobre, l'administration Biden a considérablement augmenté ses dons. Il a désormais délivré près de 275 millions de doses à l'échelle internationale. Pourtant, les groupes internationaux de défense de la santé continuent d'appeler l'administration Biden – et les pays riches d'Europe – à faire plus pour aider à empêcher l'émergence de plus de variantes comme Omicron. Ces appels à l'action se sont intensifiés ces derniers jours et les hauts responsables de Biden sont de plus en plus frustrés par les critiques internationales. Craignant le blâme international pour les faibles taux de vaccination en Afrique, les responsables américains ont commencé à réagir, affirmant que les États-Unis ne devraient pas être tenus responsables de la vaccination du monde sans l'aide significative d'autres pays riches d'Europe et d'Asie. « Nous avons fait plus que notre part » , a déclaré un haut responsable de Biden travaillant sur la réponse fédérale à Covid-19. « Et certaines des doses que nous voulons donner… les pays n'en veulent pas. Ils les renvoient », a déclaré le responsable, faisant référence à l'Afrique du Sud qui a récemment retardé une expédition de vaccin Johnson & Johnson, affirmant que le pays avait trop de doses en stock et pas assez de demande. Mais les défenseurs internationaux de la santé affirment qu'il existe une demande importante, y compris en Afrique, pour le vaccin Covid-19, mais que davantage de travail est nécessaire pour aider les pays à recevoir et à distribuer les doses localement. " Il ne s'agit plus d'approvisionnement ", a déclaré un autre haut responsable de Biden. « Il s'agit de s'assurer que ces pays disposent de l'infrastructure dont ils ont besoin pour administrer réellement les doses. C'est là que se trouve le vrai retard.
____________ NB : Les USA ont livré des doses périmées au Vietnam. D'autre part 15 millions de doses conservées au cas où... ont été gaspillées.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 17-12-2021 à 23:24:31
| https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/covid-19-l-afrique-illustration-de-l-inegalite-vaccinale-qui-nourrit-la-pandemie_4865695.html Covid-19 : l'Afrique, illustration de l'inégalité vaccinale qui nourrit la pandémie Le continent africain est la lanterne rouge de la vaccination contre le Covid-19 : 3% de doses administrées dans le monde et environ 8% de sa population complètement vaccinée. Article rédigé par Falila Gbadamassi France Télévisions Rédaction Afrique Publié le 17/12/2021 09:28 Affiche dans un centre de vaccination du Cap, en Afrique du Sud, le 30 novembre 2021, où il est écrit : "Une courte attente avant votre vaccin". (XABISO MKHABELA / ANADOLU AGENCY) vidéo "Si nous mettons un terme à l'inégalité (vaccinale), nous pouvons mettre fin à la pandémie. Si nous permettons à cette inégalité de persister, nous permettons à la pandémie de perdurer" , a lancé le 14 décembre 2021 le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. C'est devenu un mantra que le patron de l'OMS répète depuis des mois. Si la question de l'iniquité vaccinale illustrée par l'Afrique revêt une dimension morale, elle a surtout une justification scientifique et est de nouveau tangible avec l'apparition du variant Omicron qui se répand à toute vitesse. Un lien qui "n'est plus à démontrer" "Le lien entre la survenue de nouveaux variants et l'inégalité vaccinale n'est plus à démontrer" , explique à franceinfo Afrique le Dr Richard Mihigo, coordonnateur du Programme de vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. "Nous le savions déjà avec les autres formes de maladies virales. Plus vous laissez un virus circuler dans une population qui n'est pas vaccinée, qui n'est pas protégée – nous avons l'expérience avec la rougeole chez les enfants –, plus vous (lui) donnez la possibilité de changer et de muter. La grippe saisonnière est aussi un cas parlant." Il y a dix mois, les premières doses arrivaient dans les pays africains, majoritairement via le mécanisme de solidarité Covax. A l'exception de l'Erythrée, tous déploient aujourd'hui la palette de vaccins autorisés. A ce jour, plus de 250 millions de doses ont été administrées sur le continent. Malheureusement, selon l'OMS, elles ne représentent que "3% des quelque 8 milliards de doses" injectées dans le monde. Résultat : "Seuls 8% environ des Africains sont entièrement vaccinés, contre plus de 60% dans de nombreux pays à revenu élevé." Le pire scénario Intervenant le 29 novembre à l'occasion de la session extraordinaire de l'Assemblée mondiale de la santé, le directeur général de l'OMS expliquait que le pire scénario imaginé avait pris corps. "Il y a un an, nous avons commencé à voir certains pays conclure des accords bilatéraux avec les fabricants, et signalé que les plus pauvres et les plus vulnérables seraient sacrifiés dans cette ruée mondiale vers les vaccins. Et c’est exactement ce qu'il s’est produit. Plus de 80% des vaccins dans le monde ont été attribués aux pays du G20" , regrettait alors le Dr Ghebreyesus. Il soulignait, en outre, que certains pays commençaient "à vacciner des groupes qui présentent de très faibles risques de contracter une forme grave, ou à administrer des doses de rappel à des adultes en bonne santé" alors qu'en Afrique "seul un agent de santé sur quatre a été vacciné ". Le 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le Sida − l'autre pandémie qui sévit depuis 40 ans – a été l'occasion pour beaucoup de faire le parallèle entre le traitement inégalitaire dont les Africains avaient fait l'objet aux premières heures de la pandémie et celui dont ils sont aujourd'hui victimes face à celle du Covid-19. Winnie Byanyima, la directrice exécutive du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (Onusida), est encore montée au créneau en prêtant sa voix, aux côtés du Prince Harry, duc de Sussex, à une vidéo de sensibilisation de The People's Vaccine, une coalition d'ONG et d'activistes qui milite pour des vaccins accessibles à tous. Céder la place dans la file d'attente La responsabilité des laboratoires est pointée tout comme l'accaparement des vaccins par les nations les plus nanties. Une attitude fustigée pour la énième fois par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, champion de la lutte contre le Covid-19 de l'Union africaine (UA), lors de son déplacement au Sénégal le 7 décembre. Le dirigeant, qui souffre actuellement du Covid-19, a rappelé que les pays riches avaient commandé "plus de vaccins que ce dont leur population avait besoin ". "Les entreprises pharmaceutiques continuent de donner la priorité à l'approvisionnement des pays à haut revenu qui stockent également plus de doses qu'ils ne peuvent en utiliser, tout en bloquant les tentatives d'accroître l'offre en soutenant la renonciation temporaire aux droits de propriété intellectuelle et le partage accru de la technologie et du savoir-faire" , résumait le 14 décembre Amnesty International dans un rapport sur l'inégalité vaccinale en Afrique de l'Est. Alors que l'Afrique faisait face à un déficit de 470 millions de doses pour 2021, la directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, invitait mi-septembre les pays "qui ont des réserves" à "libérer leurs doses pour que d'autres pays puissent les acheter" . Elle exhortait aussi ceux " qui ont promis des doses " à tenir " de toute urgence " leurs promesses. Les Etats-Unis, l'Union européenne et la France ont fait dans la foulée des annonces dans ce sens. Désormais, le continent n'est plus dans la situation de pénurie des premiers mois de 2021 où l'accélération de l'épidémie en Inde avait obligé le pays à réserver ses capacités de production pour lui-même alors qu'il assurait la fabrication du vaccin AstraZeneca pour Covax. " Environ 20 millions de doses sont envoyées par semaine sur le continent aujourd’hui " par le biais de Covax, d'Avat (programme d'achat de vaccins de l'UA) et des accords bilatéraux signés par les Etats, a indiqué le 14 décembre le Dr Phionah Atuhebwe, chargée de l'introduction de nouveaux vaccins au bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. Plus de prévisibilité Afin d'optimiser leur déploiement, le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC), l'OMS, l'Unicef, l'Alliance du vaccin-Gavi, entre autres, ont plaidé pour une meilleure prévisibilité des dons. " La majorité (de ceux) effectués jusqu'à présent étaient ponctuels, fournis avec peu de préavis et avec un court délai de conservation. Il est donc extrêmement difficile pour les pays de planifier des campagnes de vaccination" , précise un communiqué publié fin novembre. Manque de fonds, pénurie de seringues, absence de personnels qualifiés ou encore mauvaise planification pour déterminer les cibles prioritaires sont autant d'obstacles à surmonter dans certains pays pour injecter les sérums. A cela s'ajoute l'hésitation vaccinale qui touche le monde entier. Le 24 novembre, l'agence Reuters rapportait que l'Afrique du Sud avait demandé à Johnson & Johnson et Pfizer de retarder leurs livraisons parce la défiance vaccinale ralentissait sa campagne. Le pays est le plus touché par le Covid-19 en Afrique, mais est aussi l'un des rares sur le continent à se rapprocher du taux de vaccination de 40% fixé par l'OMS pour la fin de l'année. Cette méfiance, en partie nourrie par la désinformation, est souvent liée à "une réponse inadéquat e" aux préoccupations concernant la sécurité et les effets secondaires des vaccins, analyse le Dr Phionah Atuhebwe. " Dans certains pays, nous avons également constaté que les chefs religieux sont très suivis et ce qu'ils disent (à ce sujet) est très important pour leurs fidèles, contrairement à ce que la science a à dire. " L'implication de ces leaders d'opinion " très importants " est une donnée à prendre en compte, note l'experte. "Mais avec la troisième vague que nous observons dans la plupart des pays et l'arrivée de la quatrième, ajoute-t-elle, l'hésitation tend à diminuer ." Car, a-t-on constaté à l'OMS, l'hésitation vaccinale est souvent balayée par les vagues de l'épidémie. Au total, les difficultés logistiques, la défiance vaccinale ou encore le présumé gaspillage des doses apparaissent secondaires pour appréhender l'inégalité vaccinale. "Il est nécessaire de dissiper l'impression que (...) des millions de doses sont perdues, expirant en Afrique. Ce n'est pas le cas. Le principal défi dans les pays africains est l'approvisionnement en vaccins ", a déclaré le Dr Moeti le 14 décembre lors de la conférence de presse du Bureau régional. L'Afrique continue de résister au SARS-CoV-2 Si elle est à la traîne pour la vaccination, " l'Afrique a plutôt mieux résisté (aux) différentes vagues " que ne le prévoyaient les statistiques au début de la pandémie, déclarait début décembre le Dr Richard Mihigo. Les raisons sont multiples mais les études de séroprévalence ont révélé "qu'entre 40% et 60% des populations" étaient rentrées en contact avec le virus dans certains pays. " La grande majorité des infections, et on le savait depuis longtemps, restait asymptomatique ", ajoute-t-il. Cependant," il est important pour éviter les formes graves, surtout dans les populations vulnérables " − les personnes âgées, celles avec des comobirdités et immunodéprimées − " que la seule protection ne soit pas une protection passive mais plutôt active, avec la vaccination." A l'approche des fêtes de fin d'année, propices aux rassemblements, et en attendant de réduire leur dépendance en vaccins vis-à-vis de l'extérieur, l'OMS encourage les Africains à observer les gestes barrière. L'équation "gagnante" contre le SARS-CoV-2 étant la suivante : vaccination (quand elle est disponible) + gestes barrière. Le continent affronte "officiellement" sa quatrième vague. Au 14 décembre, il comptait près de 9 millions de cas et avait enregistré plus de 225 000 décès depuis le début de la pandémie.
Edité le 17-12-2021 à 23:25:39 par Xuan
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| Posté le 19-12-2021 à 21:27:09
| sur RT France : https://francais.rt.com/international/93808-laboratoires-limitent-acces-vaccin-pour-migrants-peur-procedures-judiciaires-effet-secondaire-covid Les laboratoires limitent l'accès au vaccin pour les migrants par peur des procédures judiciaires 19 déc. 2021, 10:01 © Francis Kokoroko Source: Reuters Selon l'ONU et le programme Covax, l'accès aux vaccins contre le Covid-19 est limité pour environ 167 millions de migrants car les principaux fabricants refusent d'assumer les risques juridiques en cas d'effets secondaires après injection. Des dizaines de millions de migrants pourraient se voir refuser les vaccins contre le Covid-19 à cause des craintes de certains des fabricants, qui s'inquièteraient des risques juridiques liés aux effets secondaires de leurs produits, a rapporté Reuters le 16 décembre. L'agence britannique a eu accès à des documents internes de Gavi Alliance, une organisation internationale qui co-dirige avec l'OMS le programme Covax, visant à répartir équitablement les vaccins dans le monde. Or deux ans après le début de la pandémie, seuls 7% environ des habitants des pays à faible revenu ont reçu une dose. En cause, les retards de livraison de vaccins liés à des problèmes de production et la constitution de réserves vaccinales par les pays riches, mais aussi certaines préoccupations juridiques. Car de nombreux fabricants de vaccins contre le Covid-19 auraient exigé que les pays assument les risques pour tout événement indésirable subi par les individus à la suite des vaccins, selon l'ONU. Mais dans les territoires où la couverture vaccinale n'est pas assurée par le gouvernement, avec d'importants déplacements de populations (par exemple, précise Reuters, en Birmanie, en Afghanistan et en Éthiopie du fait de crises locales), les entités qui prennent le relais – principalement des ONG – ne peuvent supporter ces risques juridiques. Les livraisons ne peuvent donc être effectuées pleinement que si les fabricants de vaccins en assument la responsabilité, selon les documents de Gavi Alliance, un partenariat public-privé créé en 2000 qui chapeaute actuellement Covax. Moderna, AstraZeneca et Pfizer ciblés par Covax En conséquence, d'après Reuters, les laboratoires qui sont disposés à accepter ces conditions ne fournissent qu'une minorité des vaccins prévus par le programme Covax, selon des personnes proches du dossier et des documents rédigés par le personnel de Gavi dans le cadre d'une réunion du conseil d'administration fin novembre. Ainsi, trois fabricants chinois de médicaments ont accepté d'assumer les risques juridiques : Sinovac Biotech, Sinopharm Group et Clover Biopharmaceuticals, selon le document de Gavi. Aux Etats-Unis, Johnson & Johnson a confirmé qu'il renoncerait à cette exigence d'indemnisation : «Nous sommes fiers de participer à cet effort pour protéger les personnes les plus vulnérables dans le monde» , a déclaré Paul Stoffels, vice-président du comité exécutif. Cependant, moins d'un tiers des doses fournies par Covax proviennent de ces quatre entreprises, comme le montrent les données du programme. Parmi les principaux fabricants, Moderna a refusé de commenter ces informations auprès de Reuters. AstraZeneca et Pfizer ont déclaré qu'ils étaient en pourparlers avec Gavi, mais ont refusé de commenter davantage. Tous trois ont assuré qu'ils étaient déterminés à mettre des doses à la disposition des pays les plus pauvres à des prix relativement bas. Pfizer a déclaré qu'il collaborait directement avec les gouvernements jordanien et libanais pour faire don de doses aux réfugiés. Principalement en raison de ces problèmes juridiques, environ 167 millions de migrants risquent d'être exclus des programmes nationaux de vaccination, selon les données des Nations unies citées dans les documents. À moins que tous les laboratoires n'assument leur responsabilité légale, «l'accès aux vaccins pour certaines populations restera un défi» , soulignent les documents de Gavi. La réticence des fabricants de vaccins à assumer les risques juridiques est «un obstacle majeur» pour une couverture vaccinale équitable dans le monde, a déclaré à Reuters un porte-parole de Gavi. En septembre, le PDG de l'Alliance Seth Berkley avait tweeté un appel aux fabricants de médicaments pour qu'ils renoncent à leurs exigences en matière d'indemnisation légale.
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| Posté le 27-12-2021 à 19:33:51
| Un scandale abominable. Je note : La maladie à coronavirus ne voit pas de frontières, la fin de cette pandémie dépendra donc du pays le plus faible en matière de prévention La destruction des vaccins COVID-19 périmés en Afrique est une honte pour l'Occident : éditorial du Global Times Par Global Times Publié: 26 décembre 2021 15:39 Mis à jour: 26 décembre 2021 15:33 https://www.globaltimes.cn/page/202112/1243364.shtml Illustration : Un camion décharge des vaccins périmés contre la maladie à coronavirus d'AstraZeneca (COVID-19) dans une fosse de la décharge de Gosa à Abuja, au Nigeria, le 22 décembre 2021. Photo : AFP Le Nigeria a récemment dû détruire plus de 1,06 million de doses de vaccins AstraZeneca périmés. Faisal Shuaib, chef de l'Agence nationale de développement des soins de santé primaires du Nigeria, a condamné que "Nous avions des pays développés qui se procuraient ces vaccins et les accumulaient. Au moment où ils étaient sur le point d'expirer, ils les ont offerts en don" . Il a également annoncé récemment que le Nigeria n'accepterait plus de tels dons. Auparavant, certains médias avaient révélé que grâce à l'accès mondial aux vaccins COVID-19 (COVAX) de l'OMS, certaines des doses étaient arrivées au Nigéria depuis l'Europe dans les quatre à six semaines suivant leur expiration et ne pouvaient pas être utilisées à temps. Ce n'est pas un cas isolé. Les rapports ont montré que le Sénégal est susceptible de détruire environ 400 000 doses de vaccins COVID-19 expirés d'ici la fin de cette année. Le Malawi a brûlé près de 20 000 doses de vaccins COVID-19 périmés en mai, et la République démocratique du Congo a également renvoyé en avril 1,3 million de doses de vaccins pour la même raison. L'African Vaccine Acquisition Trust, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies et COVAX ont récemment publié une déclaration conjointe, appelant à l'amélioration de la qualité des dons de vaccins COVID-19 aux pays africains. Dans une large mesure, cela est le résultat de la thésaurisation folle précoce des vaccins par les États-Unis et ses partenaires. Ils se sont précipités pour commander une variété de vaccins en 2020 alors que les vaccins étaient encore au stade de développement. En juin 2021, le nombre total de vaccins accumulés aux États-Unis avait largement dépassé sa demande intérieure. Selon les statistiques, les États-Unis et leurs partenaires détiennent également environ 240 millions de doses de vaccin COVID-19 qui sont sur le point d'expirer. Ils préfèrent laisser les vaccins excédentaires dans des entrepôts plutôt que de les fournir aux pays qui en ont vraiment besoin. Ces pays ne penseront pas à les vendre ou à les « donner » à des régions en développement telles que l'Afrique jusqu'à ce que les vaccins soient sur le point d'expirer. De cette façon, les États-Unis et leurs partenaires « tiennent » les promesses qu'ils ont faites concernant le don de vaccins, Le mécanisme de distribution de vaccins dirigé par l'OMS a révélé que la majorité des dons de vaccins faits à ce jour aux pays africains ont été ad hoc, fournis avec un préavis très court et une durée de conservation encore plus courte. Le résultat est que de nombreux pays en développement non seulement ne reçoivent pas l'aide dont ils ont tant besoin, mais doivent également devenir des « usines de traitement des déchets de vaccins à grande échelle » pour les États-Unis et l'Occident. La stratégie hypocrite des États-Unis et de leurs partenaires contre la pandémie entrave la lutte mondiale contre le COVID-19. De nombreux experts ont averti que l'émergence d'Omicron est la conséquence de la thésaurisation excessive de vaccins par et dans les pays riches, et l'émergence de nouvelles variantes a poussé ces pays à continuer à thésauriser des vaccins, entraînant la lutte contre le COVID-19 dans un cercle vicieux. Aujourd'hui, la variante Omicron a dépassé Delta en tant que principale cause de l'infection au COVID-19 aux États-Unis. Ceci est un rappel aux États-Unis et à leurs alliés que peu importe le nombre de doses qu'ils administrent à leurs ressortissants, le virus viendra toujours après eux si les taux de vaccination mondiaux n'augmentent pas. À ce jour, seuls 7,5% des 1,3 milliard de personnes en Afrique ont été complètement vaccinés, tandis que les États-Unis et leurs alliés stockent toujours des vaccins même s'ils sont sur le marché depuis un an. L'ancien Premier ministre britannique Gordon Brown a averti en septembre que d'ici la fin de cette année, 100 millions de doses de vaccins devraient avoir été gaspillées dans le monde dans les pays développés. Les États-Unis et leurs alliés ont du culot de jouer aux « sauveurs » malgré leur égoïsme évident. Le président américain Joe Biden a proclamé : « Tout comme pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Amérique était l'arsenal de la démocratie, dans la bataille contre la pandémie de COVID-19, notre nation va être l'arsenal de vaccins pour le reste du monde. » Mais il s'avère que les deux « arsenaux » constituent des mensonges massifs et de l'hypocrisie des États-Unis au monde. Alors que les États-Unis soulignent leur « leadership » renouvelé dans la lutte contre la pandémie, leur « leadership » a été détruit avec les vaccins expirés destinés aux pays africains. À l'opposé, la Chine, sur laquelle ils ont apposé l'étiquette de « diplomatie des vaccins », a fourni plus de 180 millions de doses de vaccins à 53 pays africains et à la Commission de l'Union africaine. Il convient de noter que la livraison de vaccins à l'étranger par la Chine est synchronisée avec la vaccination nationale, contrairement à certains pays occidentaux qui stockent d'abord de grandes quantités de vaccins, puis les « donnent » lorsqu'ils arrivent à expiration. Lors de la récente 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), la Chine s'est engagée à fournir 1 milliard de doses supplémentaires de vaccins à l'Afrique, dont 600 millions de doses sous forme de don. À ce jour, la Chine a fourni près de 2 milliards de doses de vaccins COVID-19 à plus de 120 pays et organisations internationales, étant le plus grand fournisseur mondial de vaccins pour les pays et régions étrangers. La Chine tient à sa promesse de promouvoir la construction d'une communauté de destin pour l'humanité. La maladie à coronavirus ne voit pas de frontières, la fin de cette pandémie dépendra donc du pays le plus faible en matière de prévention. Certains commentaires disent que l'Afrique est devenue l'un des " champs de bataille clés " dans la lutte mondiale contre la pandémie. Si les États-Unis et leurs alliés veulent vraiment contribuer à ce combat, ils devraient cesser de traiter l'Afrique comme une « grande usine de traitement des déchets de vaccins » , cesser de mettre la géopolitique au-dessus de la science, et arrêter le « nationalisme vaccinal » qui nuit à la fois aux autres et à eux-mêmes.
Edité le 27-12-2021 à 19:35:56 par Xuan
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| Posté le 02-01-2022 à 19:54:36
| Les vaccins chinois sont reconnus après des mois de dénigrement. La France, les États-Unis, l'Australie, le Royaume-Uni, le Canada et l'Irlande valident enfin l'efficacité des seuls véritables vaccins, SINOVAC et SINOPHARM, reconnus par l' OMS, qui ne sont pas des manipulations génétiques hasardeuses (ARN messager...), et ont atteint un taux d'efficacité dans la prévention de formes graves de 90,3% au CHILI, diminuant le taux de mortalité de plus de 95% pour des personnes âgées entre 18 et 69 ans en URUGUAY. Depuis septembre 2021, des pays occidentaux comme la France, les États-Unis, l'Australie, le Royaume-Uni, le Canada et l'Irlande ont élargi leur liste de vaccins anti-COVID reconnus que les voyageurs entrant dans ces pays doivent recevoir. Ils ont reconnu tous les vaccins approuvés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dont les vaccins chinois produits par Sinopharm et Sinovac. Cela signifie que les voyageurs du monde ayant reçu les vaccins Sinopharm ou Sinovac au cours des 14 jours précédant leur entrée sur le territoire peuvent entrer dans ces pays sans quarantaine. Le 24 septembre 2021, les 300 000 doses de vaccins Sinopharm dans le cadre du don du gouvernement chinois à Madagascar sont arrivées à sa capitale Antananarivo. (Photo fournie par l'Ambassade de Chine à Madagascar) Les pays occidentaux ont finalement fait un pas dans la bonne direction en reconnaissant les vaccins chinois. Depuis la mise au point des vaccins chinois, les pays occidentaux, qui avaient répandu les rumeurs et dénigré les vaccins chinois, ont fini par les reconnaître progressivement. Comment expliquer cette volte-face de ces pays ? La réponse est évidente : les vaccins chinois ont réfuté les doutes par leur efficacité, et ont gagné le respect par la crédibilité. Les pays occidentaux sont obligés d'abandonner leurs opinions biaisées sous forte influence idéologique. Les études scientifiques et les données cliniques de différents pays ont déjà prouvé la sécurité et l'efficacité des vaccins chinois. Le 28 février 2021, les 600 000 doses de vaccins anti-COVID dans le cadre du don chinois aux Philippines sont arrivées à l'aéroport de Manille. Les vaccins chinois ont été les premiers vaccins que les Philippines ont reçus. (Photo fournie par l'Ambassade de Chine aux Philippines) Aux États-Unis, un rapport d'étude publié par la revue médicale américaine The Journal of the American Medical Association montre que 2 nouveaux vaccins inactivés développés par China National Biotec Group (CNBG), filiale de Sinopharm, ont produit un titre (concentration) élevé d'anticorps 14 jours après l'injection de la 2e dose, offrant une protection efficace. Le taux de conversion positive des anticorps neutralisants a dépassé 99% pour l'ensemble des personnes vaccinées. Selon un rapport d'études publié par l'University de Sri Jayawardenapura au Sri Lanka, des anticorps apparaissent chez 95% des personnes ayant reçu 2 doses de vaccins Sinopharm. Les vaccins Sinopharm s'avèrent efficaces contre le variant Delta. Les 200 000 doses de vaccins Sinopharm que la Croix-Rouge chinoise a données au Croissant-Rouge du Bangladesh sont parties le 25 octobre, l'heure de Beijing. (Photo fournie par la Croix-Rouge chinoise) Au Chili, l'efficacité des vaccins chinois pour prévenir les formes graves a atteint 90,3%. En Uruguay, le taux de mort a chuté de plus de 95% pour des personnes âgées entre 18 et 69 ans ayant reçu les vaccins chinois. Les faits en disent plus long que les paroles. Les organisations internationales et de nombreux pays ont accordé un vote de confiance aux vaccins chinois. Des dirigeants politiques d'un grand nombre de pays ont été les premiers à recevoir le vaccin chinois. Beaucoup de pays ont commandé le vaccin chinois. L'OMS l'a ajouté à la liste d'utilisation d'urgence. La Chine a honoré son engagement en faisant des vaccins un bien public mondial. En tant que grande puissance manufacturière, la Chine n'a cessé de renforcer sa capacité de production de vaccins, de manière à atténuer la pénurie de vaccins dans le monde et à réduire le fossé en matière de vaccination. Jusqu'aujourd'hui, la Chine a déjà fourni plus de 1,8 milliard de doses de vaccins à plus de 120 pays et organisations internationales. Elle a fourni un tiers des 5,6 milliards de doses de vaccins administrées dans le reste du monde hors Chine. Les pays occidentaux savent bien que les vaccins chinois sont sûrs, efficaces et abordables. Pourquoi attendent-ils jusqu'à récemment pour donner le feu vert aux vaccins chinois ? Ils l'ont fait pour leurs propres intérêts : ils ne pourront sauver leur économie durement frappée par la COVID-19 que par reconnaître les vaccins chinois. Cette année, la vaccination contre la COVID-19 se poursuit dans le monde entier, atténuant la gravité de l'épidémie. Les pays occidentaux ont rouvert leurs frontières successivement, espérant redynamiser le tourisme et le commerce transfrontalier. Cependant, la COVID-19 présente toujours des menaces, et les rebonds épidémiques et les variants de la COVID-19 se succèdent l'un après l'autre, toujours plus dangereux. Dans ce contexte, comment baisser le risque lié à la réouverture des frontières et attirer les commerçants du monde ? S'ils contournent les vaccins chinois, la réouverture des frontières des pays occidentaux ne produira pas les effets escomptés. En outre, personne ne peut ignorer le grand marché chinois. Avec 1,4 milliard de consommateurs, dont une classe moyenne de plus de 400 millions de personnes, le marché chinois est le plus grand marché de consommation dotée du plus grand potentiel. Qui peut se permettre de renoncer au méga-marché chinois ? Comme l'a dit Kiyoyuki Seguchi, directeur de recherche de l'Institut japonais Canon pour les études internationales, si l'on regarde le marché mondial, aucun marché ne sera aussi attrayant que le marché chinois dans les 10 à 15 ans à venir. Aujourd'hui, la COVID-19 sévit encore dans le monde, et la reprise économique reste fragile. Le seul moyen de sortir des difficultés pour revoir la lumière est de mettre de côté les préjugés et l'attitude arrogante, de s'unir et de coopérer. (Par Jia Pingfan) (Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu) Source : le Quotidien du Peuple - 10.12.2021
Edité le 02-01-2022 à 20:01:00 par Xuan
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| Posté le 13-01-2022 à 00:10:12
| L'OMS Afrique exhorte les pays riches à faire don de vaccins à durée de conservation plus longue Par Cui Fandi Publié: 12 janv. 2022 00:02 https://www.globaltimes.cn/page/202201/1245701.shtml La plupart des dons de vaccins arrivent dans les pays destinataires près de la date d'expiration et sans éléments clés comme les seringues, a déclaré un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique dans un e-mail au Global Times, exhortant les pays les plus riches à envisager de faire des dons avec un durée de conservation plus longue pour correspondre à la capacité d'absorption. À un moment où la coopération et l'aide mondiales sont les plus nécessaires, de nombreux pays du continent africain sont confrontés au "nationalisme vaccinal" de l'Occident, ont déclaré des experts. Selon les médias, au cours des derniers mois, plusieurs pays africains ont été contraints de jeter plus de 3 millions de doses de vaccins COVID-19 parce que les vaccins ont expiré quelques mois après avoir été reçus sous forme de dons. Compte tenu du faible taux de vaccination complète du continent africain, les experts ont qualifié la situation de regrettable et de déchirante. Initialement, l'approvisionnement des pays africains était limité pendant la majeure partie de l'année, l'achat et l'administration des vaccins étant dominés par les économies les plus riches, a écrit Phiona Atuhebwe du Bureau régional d'introduction de nouveaux vaccins de l'OMS pour l'Afrique, dans un e-mail au Temps mondial. « La principale raison maintenant est que la plupart des dons de vaccins arrivent dans les pays destinataires près de la date de péremption et sans éléments clés comme les seringues », a déclaré l’officier. Le responsable a exhorté les pays les plus riches à envisager de faire des dons avec une durée de conservation plus longue pour correspondre à la capacité d'absorption - lacunes dans la planification, la coordination et la gestion, et financement opérationnel insuffisant - des pays bénéficiaires. Les responsables et experts africains ont qualifié les dons de l'Occident de « nationalisme vaccinal ». « Les dons étant le principal moyen par lequel l'Afrique reçoit des vaccins, la plupart des dons ne sont qu'une décision politique de « deuxième réflexion » des pays développés, avec des vaccins proches de leur date d'expiration expédiés sur le continent", a déclaré au Global Times Adhere Cavince, un universitaire kenyan. . L'OMS a noté que les taux de vaccination en Afrique sont faibles par rapport au reste du monde, avec de nombreux États à la merci des dons étrangers en raison du manque d'installations de production locales et des coûts prohibitifs des achats de masse, entre autres obstacles. Les doses totales de vaccin administrées dans 53 pays africains ont atteint 308 millions, et le nombre total de doses complètes/secondes doses administrées est de 131 millions, ce qui ne représente qu'environ 10 pour cent de la population du continent, selon les données fournies par l'OMS Afrique. La Chine a fourni environ 180 millions de doses de vaccins à l'Afrique au 30 novembre 2021, couvrant presque tous les pays africains. Comme la majorité des dons de la Chine étaient des vaccins inactivés, qui ont une durée de conservation beaucoup plus longue et des conditions de transport et de stockage moins exigeantes que les alternatives à l'ARNm utilisées en Occident, il devrait y avoir peu de cas de vaccins jetés ou gaspillés, ont déclaré des experts médicaux.
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