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 pour un nouvel ordre mondial

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Xuan
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   Posté le 13-10-2015 à 20:03:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Xi Jinping souligne l'urgence de réformer la gouvernance mondiale


2015-10-13 xinhua

Le président chinois, Xi Jinping, a souligné jeudi l'urgence de renforcer la gouvernance mondiale et de réformer le système de gouvernance mondiale dans un contexte d'augmentation des défis mondiaux.
La réforme, "une tendance irrésistible", concerne " l'établissement de règles pour l'ordre international et les mécanismes internationaux" et "le choix d'une voie à suivre pour le monde" , a indiqué M. Xi lors d'une session d'étude du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois.

"Cela ne se résume pas à une concurrence pour atteindre une position économique élevée, mais concerne aussi les rôles et fonctions que les pays joueront dans les dispositions systémiques à long terme de l'ordre international", a noté M. Xi.

La montée en puissance des pays en développement a apporté des "changements révolutionnaires" à l'ordre mondial. Pendant des siècles, les pays puissants ont divisé le monde entre eux et rivalisé pour obtenir des bénéfices et du pouvoir par le biais de la guerre et de la colonisation, mais cela a été remplacé dans le monde actuel en établissant des règles et des mécanismes pour équilibrer les intérêts, a-t-il expliqué.

Comme exemples de l'accent mis sur les intérêts communs, M. Xi a cité la coordination chinoise du réseau régional commercial et d'infrastructures "la Ceinture et la Route", ainsi que sa proposition d'un nouveau modèle plus coopératif pour les relations entre grands pays.

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marquetalia
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   Posté le 18-10-2015 à 17:38:02   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

le "Nouvel Ordre Mondial" est justement la terminologie de l ordre impérialiste que les Etats Unis ont essayé d imposer au monde entier depuis la chute du camp socialiste-ou du social-impérialisme si vous voulez-.aujourd hui,avec la montée en puissance des Brics,ce "Nouvel Ordre Mondial"est chancelant.


Edité le 08-07-2017 à 16:30:40 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 19-10-2015 à 00:04:05   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Absolument pas, tu as quelques décennies de retard. Il s'agit de la réalité des rapports internationaux et non de la terminologie US dont on se contrefout.

L'ordre mondial actuel en voie de disparition, c'est l'hégémonie US. Ce n'est pas un "nouvel ordre", c'est l'ancien.

Le "nouvel ordre mondial" désigne un monde multipolaire où les USA n'imposent plus leur hégémonie.

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Xuan
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   Posté le 25-10-2015 à 20:24:04   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur le site du réseau Voltaire : basculement militaire à l'échelle internationale


L’armée russe affirme sa supériorité en guerre conventionnelle

par Thierry Meyssan

L’intervention militaire de Moscou en Syrie n’a pas simplement retourné le sort des armes et semé la panique parmi les jihadistes. Elle a montré au reste du monde, en situation de guerre réelle, les capacités actuelles de l’armée russe. À la surprise générale, celle-ci dispose d’un système de brouillage capable de rendre l’Alliance atlantique sourde et aveugle. Malgré un budget bien supérieur, les États-Unis viennent de perdre leur domination militaire.




L’intervention militaire russe en Syrie, qui devait être un pari risqué de Moscou face aux jihadistes, s’est transformée en une manifestation de puissance qui bouleverse l’équilibre stratégique mondial [1] Conçue au départ pour isoler les groupes armés des États qui les soutiennent en violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, puis les détruire, l’opération a conduit à aveugler l’ensemble des acteurs occidentaux et leurs alliés.

Stupéfait, le Pentagone est divisé entre ceux qui tentent de minimiser les faits et de trouver une faille dans le dispositif russe et ceux qui, au contraire, considèrent que les États-Unis ont perdu leur supériorité en matière de guerre conventionnelle et qu’il leur faudra de longues années pour la récupérer [2].

vidéo

On se souvient qu’en 2008, lors de la guerre d’Ossétie du Sud, les Forces russes étaient certes parvenues à repousser l’attaque géorgienne, mais avaient surtout montré au monde l’état déplorable de leur matériel. Il y a dix jours encore, l’ancien secrétaire à la Défense Robert Gates et l’ancienne conseillère nationale de sécurité Condoleezza Rice parlaient de l’armée russe comme d’une force de « second rang » [3].

Comment donc, la Fédération russe est-elle parvenue à reconstruire son industrie de Défense, à concevoir et à produire des armes de très haute technologie sans que le Pentagone ne mesure l’ampleur du phénomène et qu’il se laisse distancer ? Les Russes ont-ils utilisé toutes leurs nouvelles armes en Syrie ou disposent-ils d’autres merveilles en réserve ? [4]

Le désarroi est si grand à Washington que la Maison-Blanche vient d’annuler la visite officielle du Premier ministre Dmitry Medvedev et d’une délégation de l’état-major russe. La décision a été prise après une visite identique d’une délégation militaire russe en Turquie. Inutile de discuter des opérations en Syrie, car le Pentagone ne sait plus ce qui s’y passe. Furieux, les « faucons libéraux » et les néo-conservateurs exigent la relance du budget militaire et ont obtenu l’arrêt du retrait des troupes d’Afghanistan.

De manière on ne peut plus étrange, les commentateurs atlantistes qui assistent au dépassement de la puissance militaire US dénoncent le danger de l’impérialisme russe [5]. Pourtant la Russie ne fait ici que sauver le Peuple syrien et propose aux autres États de travailler en coopération avec elle, tandis que les États-Unis lorsqu’ils détenaient la prééminence militaire ont imposé leur système économique et détruit de nombreux États.

Force est de constater que les déclarations incertaines de Washington durant le déploiement russe, avant l’offensive, ne devaient pas être interprétées comme une lente adaptation politique de la rhétorique officielle, mais pour ce qu’elles exprimaient : le Pentagone ignorait le terrain. Il était devenu sourd et aveugle.

Un système de brouillage généralisé

On sait, depuis l’incident de l’USS Donald Cook en mer Noire, le 12 avril 2014, que l’armée de l’Air russe dispose d’une arme lui permettant de brouiller tous les radars, circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc. [6]. Dès le début de son déploiement militaire, la Russie a installé un centre de brouillage à Hmeymim, au nord de Lattaquié. Subitement, l’incident de l’USS Donald Cook s’est reproduit, mais cette fois dans un rayon de 300 kilomètres ; incluant la base Otan d’Incirlik (Turquie). Et il persiste toujours. L’événement s’étant produit durant une tempête de sable d’une densité historique, le Pentagone a d’abord cru que ses appareils de mesure avaient été déréglés avant de constater qu’ils sont brouillés. Tous brouillés.

Or, la guerre conventionnelle moderne repose sur le « C4i » ; un acronyme correspondant aux termes anglais de « command » (maîtrise), « control » (contrôle), « communications », « computer » (informatique) et « intelligence » (renseignement). Les satellites, les avions et les drones, les navires et les sous-marins, les blindés et désormais même les combattants, sont reliés les uns aux autres par des communications permanentes qui permettent aux états-major de commander les batailles. C’est tout cet ensemble, le système nerveux de l’Otan, qui est actuellement brouillé en Syrie et dans une partie de la Turquie.

Selon l’expert roumain Valentin Vasilescu, la Russie aurait installé plusieurs Krasukha-4, aurait équipé ses avions de conteneurs de brouillage SAP-518/ SPS-171 (comme l’avion qui survola l’USS Donald Cook) et ses hélicoptères de Richag-AV. En outre, elle utiliserait le navire espion Priazovye (de classe Project 864, Vishnya dans la nomenclature Otan), en Méditerranée [7].

Il semble que la Russie ait pris l’engagement de ne pas perturber les communications d’Israël —chasse gardée US—, de sorte qu’elle s’interdit de déployer son système de brouillage au Sud de la Syrie.

Les aéronefs russes se sont fait un plaisir de violer un grand nombre de fois l’espace aérien turc. Non pas pour mesurer le temps de réaction de son armée de l’Air, mais pour vérifier l’efficacité du brouillage dans la zone concernée et pour surveiller les installations mises à dispositions des jihadistes en Turquie.


Si l’Otan a toujours la possibilité de photographier depuis des satellites la construction des bases militaires russes en Syrie, elle ne peut plus ni écouter les communications radio, ni visualiser les déplacements des hommes et des matériels. En outre, l’Otan ne peut plus contrôler à distance ses propres appareils, ni communiquer avec ses hommes lorsqu’ils entrent dans la bulle de protection russe.

Des missiles de croisière ultra-performants

Enfin, la Russie a utilisé plusieurs armes nouvelles, comme 26 missiles furtifs de croisière 3M-14T Kaliber-NK, équivalents des RGM/UGM-109E Tomahawk [8]. Tirés par la Flotte de la mer Caspienne —ce qui n’avait aucune nécessité militaire—, ils ont atteint et détruit 11 cibles situées à 1 500 kilomètres de distance, dans la zone non-brouillée —afin que l’Otan puisse apprécier la performance—. Ces missiles ont survolé l’Iran et l’Irak, à une altitude variable de 50 à 100 mètres selon le terrain, passant à quatre kilomètres d’un drone états-unien. Aucun ne s’est perdu, à la différence des états-uniens dont les erreurs se situent entre 5 et 10 % selon les modèles [9]. Au passage, ces tirs montrent l’inutilité des dépenses pharaoniques du « bouclier » anti-missiles construit par le Pentagone autour de la Russie —même s’il était officiellement dirigé contre des lanceurs iraniens—.

vidéo

Sachant que ces missiles peuvent être tirés depuis des sous-marins situés n’importe où dans les océans et qu’ils peuvent transporter des têtes nucléaires, les Russes ont rattrapé leur retard en matière de lanceurs.

En définitive, la Fédération de Russie serait détruite par les États-Unis —et vice-versa— en cas de confrontation nucléaire, mais elle serait gagnante en cas de guerre conventionnelle.

Seuls les Russes et les Syriens sont en capacité d’évaluer la situation sur le terrain. Tous les commentaires militaires provenant d’autres sources, y compris des jihadistes, sont sans fondement car seuls la Russie et la Syrie ont une vision du terrain. Or, Moscou et Damas entendent profiter au maximum de leur avantage et maintiennent donc le secret sur leurs opérations.

Des quelques communiqués officiels et des confidences des officiers, on peut conclure qu’au moins 5 000 jihadistes ont été tués, dont de nombreux chefs d’Ahrar el-Sham, d’al-Qaïda et de l’Émirat islamique. Au moins 10 000 mercenaires ont fui vers la Turquie, l’Irak et la Jordanie. L’Armée arabe syrienne et le Hezbollah reconquièrent le terrain sans attendre les renforts iraniens annoncés.

La campagne de bombardements devrait se terminer à la Noël orthodoxe. La question qui se posera alors sera de savoir si la Russie est autorisée ou non à terminer son travail en poursuivant les jihadistes qui se réfugient en Turquie, en Irak et en Jordanie. Faute de quoi, la Syrie serait sauvée, mais le problème ne serait pas résolu pour autant. Les Frères musulmans ne manqueraient pas de chercher une revanche et les États-Unis de les utiliser à nouveau contre d’autres cibles.

À retenir :
- L’opération russe en Syrie a été conçue pour priver les groupes jihadistes du soutien étatique dont ils disposent sous couvert d’aide à des « opposants démocratiques ».
- Elle a exigé l’usage d’armes nouvelles et s’est transformée en une démonstration de force russe.
- La Russie dispose désormais d’une capacité de brouillage de toutes les communications de l’Otan. Elle est devenue la première puissance en matière de guerre conventionnelle.
- Cette performance a attisé la discorde à Washington. Il est trop tôt pour dire si elle sera favorable au président Obama ou si elle sera utilisée par les « faucons libéraux » pour justifier un accroissement du budget militaire.



Video : missiles russes traversant territoire iranien vers leurs objectifs en Syrie. Vitesse et basse altitude entre les montagnes, très étonnant !


Thierry Meyssan

[1] “Russian Military Uses Syria as Proving Ground, and West Takes Notice”, Steven Lee Myers & Eric Schmitt, The New York Times, October 14, 2015.

[2] “Top NATO general : Russians starting to build air defense bubble over Syria”, Thomas Gibbons-Neff, The Washington Post, September 29, 2015.

[3] “How America can counter Putin’s moves in Syria”, by Condoleezza Rice, Robert M. Gates, Washington Post (United States), Voltaire Network, 8 October 2015.

[4] La seule étude disponible est bien en dessous de la réalité : Russia’s quiet military revolution and what it means for Europe , Gustav Gressel, European Council on Foreign Relations, October 2015.

[5] « Russisches Syrien-Abenteuer : Das Ende der alten Weltordnung », Matthias Schepp, Der Spiegel, 10. Oktober 2015.

[6] « Qu’est-ce qui a tant effrayé l’USS Donald Cook en Mer Noire ? », Réseau Voltaire, 14 septembre 2014.

[7] « Cu ce arme ultrasecrete a cîstigat Putin suprematia în razboiul radioelectronic din Siria ? », Valentin Vasilescu, Ziarul de gardã, 12 octobre 2015. Version française : « L’arme ultrasecrète qui permet à Poutine d’assoir sa suprématie dans la guerre radio électronique en Syrie ? », Traduction Avic, Réseau international.

[8] “KALIBRating the foe : strategic implications of the Russian cruise missiles’ launch”, by Vladimir Kozin, Oriental Review (Russia), Voltaire Network, 14 October 2015.

[9] Après avoir annoncé le contraire, les États-unis ont dû admettre les faits : “First on CNN : U.S. officials say Russian missiles heading for Syria landed in Iran”, Barbara Starr & Jeremy Diamond, CNN, October 8, 2015. “Moscow rejects CNN’s report on Russian missile landing in Iran”, IRNA, October 8, 2015. “Daily Press Briefing”, John Kirby, US State Department, October 8, 2015. “Le Pentagone ne commente pas les roquettes russes présumées tombées en Iran”, RIA-Novosti, October 8, 2015.


Edité le 25-10-2015 à 20:27:13 par Xuan




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   Posté le 14-02-2016 à 22:46:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Pourquoi la Chine a-t-elle un rôle important à jouer dans la gouvernance mondiale ?


French.xinhuanet.com- Publié le 2016-02-14 à 15:03

MUNICH, 14 février (Xinhua) -- Les discussions sur le rôle de la Chine dans le monde lors de la Conférence de Munich sur la sécurité n'ont pas été aussi animées que les débats sur la Syrie, l'Ukraine et la crise des réfugiés en Europe, mais personne ne peut nier que la Chine joue un rôle de plus en plus important sur la scène mondiale, ni que le pays contribue grandement à l'amélioration de la gouvernance mondiale.

La Chine considère son rôle dans le monde sous un angle stratégique, a indiqué Fu Ying, la présidente du Comité des affaires étrangères de l'Assemblée populaire nationale de Chine, qui a pris part aux discussions.

La Chine ne remet pas en cause l'ordre international existant et considère qu'elle fait partie du système fondé sur les Nations Unies, les institutions et les normes internationales, a indiqué Mme Fu.

A mesure que la mondialisation s'accélère et que les politiques internationales se fragmentent, l'ordre mondial actuel peine de plus en plus à apporter des solutions nouvelles et efficaces aux défis qui se présentent, a-t-elle observé.

Dans ce contexte, la Chine a proposé des mécanismes pour combler les lacunes de l'ordre international, tels que l'initiative "la Ceinture et la Route" et la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII), de nouvelles institutions publiques proposées par la Chine qui tiennent compte de toutes les parties prenantes et respectent les principes des Nations Unies, a-t-elle ajouté.

Le style particulier de la Chine s'est manifesté lorsque l'animateur du débat, Sebastian Heilmann, président de l'Institut Mercator d'études chinoises de Berlin, a demandé si la Chine avait "complètement perdu le contrôle de la République populaire démocratique de Corée (RPDC)" .

"Cela sonne très occidental... Nous ne contrôlons jamais aucun autre pays et ne voulons pas être contrôlés" , a répliqué Mme Fu en souriant.

Christian Hacke, professeur à l'Université de Bonn, a estimé que la Chine jouait un rôle stabilisateur dans un monde en proie aux troubles, et agit de manière responsable.

Une caractéristique de la politique étrangère chinoise est que la Chine ne s'ingère pas dans les affaires internes et reconnaît les différences entre les pays, a estimé Qu Xing, professeur de relations internationales.

"La Chine ne considère pas que ce qui est le mieux pour elle est forcément le mieux pour un autre pays [...] L'approche qui consiste à imposer aux autres ce que l'on pense être le mieux pose souvent des problèmes, et la Chine n'agit pas ainsi" , a indiqué M. Qu.

Citant la lutte contre le terrorisme et la crise des réfugiés en exemple, M. Qu a noté que la Chine considérait que la solution fondamentale à ces problèmes était le développement.

"Ce n'est qu'en favorisant le développement économique et en améliorant les conditions de vie des peuples que les foyers de terrorisme et les causes fondamentales de la crise des réfugiés pourront être éliminés" , a-t-il estimé.

L'approche chinoise de promotion de la paix et du développement dans le monde est illustrée par l'initiative "la Ceinture et la Route", qui a été proposée par le président chinois Xi Jinping en 2013.

L'idée derrière cette initiative est que si un pays ne s'intéresse qu'à son développement et que les autres pays restent à la traîne, cela entraînera une inégalité et une instabilité économiques qui porteront atteinte au développement de ce pays, a expliqué M. Qu.

Les projets de l'initiative "la Ceinture et la Route" créeront des emplois ainsi que des opportunités d'investissement et de développement économique dans une soixantaine de pays, a souligné M. Qu, avant d'ajouter qu'il s'agissait d'un pas concret de la Chine vers "l'édification d'une communauté de destin pour toute l'humanité" .

Gu Xuewu, directeur du Centre d'études mondiales de l'Université de Bonn, a indiqué à Xinhua que la réalisation des projets de l'initiative "la Ceinture et la Route" pourrait permettre de créer des couloirs économiques entre l'Asie, l'Europe et l'Afrique d'un point de vue géo-économique.

Les projets pourraient également avoir un impact social et culturel. "Avec la modernisation de l'économie, les gens seront plus ouverts et cela réduira les foyers fondamentalistes" , a-t-il estimé.

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   Posté le 30-05-2016 à 23:36:00   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

BRICS: les pays émergents auront leur agence de notation


Rédigé par La Rédaction il y a 1 semaine - Africatops success

Les pays membres du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) prévoient de lancer une agence de notation financière dédiée aux marchés émergents dans le cadre de leurs efforts visant à contrer l’hégémonie occidentale dans le domaine de la finance, rapporte le quotidien Economic Times of India le 16mai, citant des sources officielles proches du dossier.

La nouvelle agence de notation, qui fournira également des évaluations du risque de crédit à d’autres pays émergents ou en voie de développement, devrait être officiellement lancée lors du prochain sommet des BRICS prévue en octobre prochain à New Delhi, a-t-on ajouté de même source.

La création de cette agence a fait l’objet de discussions approfondies lors de tous les sommets des BRICS tenus ces dernières années. Ces cinq pays émergents sont souvent très critiques envers les critères utilisés par les trois plus grandes agences de notation internationales (Moody’s, Fitch Ratings et Standard & Poor ‘s) pour évaluer leurs économies.

Les grands émergents affirment souvent que les évaluations des trois grandes agences de notation occidentales sont biaisées et partiales. Ils estiment dans ce cadre que les «Big three», qui représentent 90% du marché mondial de la notation financière sont généralement optimistes sur les pays développés et pessimistes en ce qui concerne les pays en développement.

Les BRICS, qui s’estiment sous-représentées au sein du FMI et de la Banque mondiale, avaient lancé en juillet 2015 leur banque commune de développement et un fonds de réserve, espérant poser la première pierre d’une alternative à l’architecture financière mondiale née des accords de Bretton Woods. Les BRICS représentent 46% de la population de la planète et 19,8% du PIB mondial.

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   Posté le 09-06-2016 à 13:27:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cet article d'analyse économique à l'échelle mondiale est publié dans le Matin.

Ce n'est pas une analyse qui se veut marxiste ou léniniste, mais il apporte des indications intéressantes sur les nouvelles transformations en cours dans les rapports économiques entre pays.

[Bouchra Rahmouni Benhida est experte en Géopolitique et en Géoeconomie, Professeur à l’Université Hassan Ier et Directrice de l’Executive Education Center de Casablanca, elle est aussi "affiliated professor" aux USA (New York University), "distinguished professor" en géopolitique à l'Ecole de Management de Grenoble en France et "visiting professor" au Liban (Université du Saint Esprit à Kaslik – USEK).

Ses articles ici]

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Pays émergents
Expansion économique, puissance moyenne : un monde en perpétuel changement ?

Bouchra Rahmouni Benhida,LE MATIN

02 June 2016 - 20:02



Bouchra Rahmouni Benhida Professeur à l’Université Hassan Ier, elle est aussi visiting professor aux USA, en France et au Liban. Ses travaux de recherche lui ont permis d’intervenir dans des forums mondiaux et des special topics dans des institutions prestigieuses à Hong Kong, en France, au Liban, aux Emirats arabes unis et en Suisse. Elle compte à son actif plusieurs ouvrages : «L’Afrique des nouvelles convoitises», Editions Ellipses, Paris, octobre 2011, « Femme et entrepreneur, c’est possible», Editions Pearson, Paris, novembre 2012, « Géopolitique de la Méditerranée», Editions PUF, avril 2013, «Le basculement du monde : poids et diversité des nouveaux émergents», éditions l’Harmattan, novembre 2013 et de « Géopolitique de la condition féminine », Editions PUF, février 2014. Elle a dirigé, l’ouvrage «Maroc stratégique : Ruptures et permanence d’un Royaume», éditions Descartes, Paris, 2013.

Lorsqu’un pays se lance dans un processus d’industrialisation, il s’engage dans la voie du rattrapage technologique et réduit, ainsi, le fossé qui le sépare des puissances émergentes et des puissances traditionnelles. Si, en plus, le pays dispose d’atouts tels une population importante et homogène, une intelligence sociale, un esprit ouvert aux innovations, il pourra jouer un rôle d’envergure dans le changement de l’ordre mondial.

Plus d’un politologue avance que la course au développement économique constitue un facteur déstabilisant de l’équilibre mondial aussi bien sur le plan géoéconomique que sur le plan géopolitique. Le fait est que l’industrialisation bouleverse l'ordre des puissances. Immanuel Wallerstein, un important analyste du «système monde», supposait dans son ouvrage «The Politics of World Economy, the States, the Movements and the Civilizations», que l’évolution capitaliste détermine la dynamique de changement du centre du monde. Selon lui, la puissance est un produit de l’expansion économique. La Chine, le Brésil et l’Inde ont émergé et produisent désormais des biens à haute valeur ajoutée qui concurrencent directement les produits des pays développés. Certes, ces pays se trouvent actuellement dans le tournant de Lewis (Lewis turning point : Arthur Lewis est un Prix Nobel d’économie qui a conceptualisé le modèle de basculement économique d’un pays émergent comme conséquence d’une main-d’œuvre qui se raréfie, entraînant une augmentation rapide des revenus qui constituent les prémices de la réduction des marges bénéficiaires des entreprises donnant lieu à une chute de l’investissement), toutefois d'autres pays prennent le relais.

Les CIVETS (Colombie, Indonésie, Vietnam, Égypte, Turquie, Afrique du Sud), les BENIVM (Bangladesh, Éthiopie, Nigeria, Indonésie, Vietnam et Mexique) sont des acronymes pour désigner et classer les émergents de demain. Sur la base de critères économique, politique et géopolitique plusieurs pays tels le Bangladesh, l’Éthiopie, le Nigeria, l’Indonésie, le Vietnam et le Mexique figurent régulièrement dans les classements des nouveaux pays émergents établis par le Boston Consulting Group ainsi que la plupart des études économiques à l’horizon 2050. Tant celles de HSBC que de PricewaterhouseCoopers sont unanimes pour les présenter comme les futurs marchés émergents. Face au G7 (comprenant les sept premières économies mondiales que sont les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et le Canada), PricewaterhouseCoopers dans «le monde en 2050», mettait en évidence les «E7» regroupant les économies émergentes les plus importantes en 2050 (la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Indonésie, le Mexique et la Turquie). Les potentialités de ces pays nous conduisent à penser qu'à terme, ils pourraient atteindre le rang de puissance moyenne, c'est-à-dire d'États qui, sans être une grande puissance, détiennent une influence relative sur la scène internationale.

Les futures économies émergentes disposent de plusieurs atouts
Toujours selon le rapport World in 2050 publié par PricewaterhouseCoopers, d’ici à 2050, l’Indonésie, le Nigeria et le Vietnam pourraient connaître une croissance économique spectaculaire.

En termes démographiques, selon le CIA World Factbook 2013 qui porte sur une projection des populations à l’horizon 2030 et 2050 des BENIVM, ces derniers appartiennent aux quatorze pays les plus peuplés du monde et ont une dynamique démographique importante.

À eux seuls, ils représentent un ensemble de 1 milliard d’habitants qui se répartit principalement en Asie et en Afrique. La croissance de leur population sera près de deux fois supérieure à celle des BRIC d’ici à 2030.

Ces pays méritent bien toute l’attention puisque leurs stratégies de développement englobent aussi bien des desseins économiques que de souveraineté. Leur émergence ne manquera pas d’avoir des implications importantes pour l’ensemble des pays de la planète et pour leur stratégie de croissance. Sur le plan économique, ces changements impliquent, pour les pays en voie de développement, une concurrence potentielle plus forte dans les activités à haute intensité de main-d’œuvre, ce qui nécessitera, à terme, un ajustement des structures productives et un renforcement de la compétitivité.
Sur le plan géopolitique, depuis quelques années, le monde assiste à l’émergence déstabilisatrice de nouvelles puissances, motivées par des dynamiques de croissance. L'ordre international a subi et subira encore une profonde transition. En d’autres termes, on se trouve face à un déséquilibre qui implique une redistribution des pouvoirs suite à l’apparition de puissances moyennes sur le devant de la scène. Aujourd’hui, la survie d’une puissance et son positionnement sur l’échiquier international ne dépendent plus uniquement de sa force militaire et de son poids politique, la conception westphalienne de la souveraineté étatique s’en trouve affectée. Dans cette dynamique et dans un contexte de plus en plus multipolaire et multi-enjeux, le monde court le risque de se complexifier, laissant présager un avenir incertain des relations internationales.

À ce niveau, il convient de souligner que le monde est organisé autour de quatre structures : la superpuissance dominante qui dispose des plus grandes ressources militaires et économiques ; les grandes puissances qui sont des rivales potentielles de la superpuissance ; les puissances moyennes et régionales qui suivent la ligne directrice posée par la superpuissance ; et enfin, les petites puissances qui jouent un rôle limité au sein de leur environnement régional. Il est donc judicieux de ne pas s’intéresser à la seule analyse des puissances régionales émergentes, mais de s’intéresser également aux puissances moyennes pour comprendre ce monde en transition. En ce 21e siècle, il est capital de distinguer entre les puissances moyennes traditionnelles et les puissances moyennes émergentes. Les puissances moyennes émergentes (exemple : Turquie, Malaisie, Argentine, Nigéria, Afrique du Sud) sont désireuses de dominer, diriger et participer activement à la création de structures régionales et sont prédominantes dans leur environnement immédiat et régional. Alors que les puissances moyennes traditionnelles (exemple : Canada, Australie, Pays-Bas, Norvège, Suède, Danemark) s’alignent sur les positions défendues par la superpuissance.

Les puissances moyennes en devenir sont en plein essor et présentent des opportunités d’investissement énormes. Par conséquent, on assiste au développement dans plusieurs pays d’une diplomatie tournée vers les pays émergents de puissance moyenne du continent asiatique et du continent américain, autres que la Chine, l’Inde et le Brésil. Qui sait, peut-être qu'à terme, l’exercice par les puissances moyennes émergentes d’influences à leur niveau régional conduirait inéluctablement au phénomène de multipolarisation des centres de gravité mondiaux ? Une chose est sûre, le système international ne cessera jamais de se reconfigurer au gré de l’essor de nouveaux arrivants sur la scène internationale.

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Nouvelles puissances africaines


Longtemps assimilée aux images de guerre et de pauvreté, l’Éthiopie fait désormais peau neuve et entre dans le club des futurs émergents. Le pays connaît depuis une dizaine d’années un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) qui tourne autour des 10%, l’un des plus élevés d’Afrique. Ces trois dernières années, ce taux est resté très stable, malgré la crise économique mondiale : 8% en 2010, 7,5% en 2011 et 7% l’année dernière, selon les estimations du CIA World Factbook. L’Éthiopie a de nombreux atouts tels que sa démographie, et donc sa population jeune, un bon niveau d’éducation et de bonnes infrastructures. Bien entendu, la puissance économique de ce genre de pays ne va pas sans une certaine influence géopolitique.

Au Nigéria, la croissance est fortement soutenue par l’exportation des produits pétroliers et une classe moyenne qui devient de plus en plus dynamique en termes de consommation et d’investissement. Quant à l’Éthiopie, pays de 94 millions d’habitants se situant en Afrique de l’Est, la croissance économique s’y établit autour de 10% par an. Le pays regorge de potentialités naturelles et humaines lui permettant de devenir une puissance régionale quant à l’approvisionnement de la région en électricité et par conséquent son rôle croissant dans l’amélioration de la rentabilité agricole et industrielle.

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CIVETS et BENIVM


Depuis longtemps, les pays émergents les plus importants se sont regroupés sous le sigle BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). D’autres pays récemment émergents viennent aussi de se regrouper sous le sigle «CIVETS». Rendu public par Michael Geoghegan de la Banque HSBC lors d'un discours devant la Chambre du commerce de Hong Kong en avril 2010, six États en font partie : Colombie, Indonésie, Vietnam, Égypte, Turquie et Afrique du Sud. Ce regroupement a comme point commun une population jeune et nombreuse. D’après une étude de l’Economist Intelligence Unit, du magazine britannique «The Economist», ces CIVETS apparaissent comme des destinations séduisantes pour les investisseurs et devraient connaître une croissance de 4,5% par an au cours des deux prochaines décennies. Tous ont une population jeune et nombreuse, de 46,9 millions en Colombie à 240 millions en Indonésie.

Introduit par Laurence Daziano, maître de conférences en économie, les pays sous le nouvel acronyme «BENIVM» (Bangladesh, Éthiopie, Nigeria, Indonésie, Vietnam, Mexique) disposent de perspectives de croissance attractives et pourraient bien devenir les pays émergents de demain. Elle ajoute aux quatre pays régulièrement cités comme pays émergents par les banques d’investissement le Bangladesh et l’Éthiopie qui ont «une forte croissance démographique accompagnée d’une urbanisation accélérée, un potentiel de croissance élevé et des économies déjà diversifiées et industrielles. Le Bangladesh, l’Indonésie et le Vietnam sont les trois pays émergents qui ont suivi un même chemin dans la mondialisation : un rattrapage économique avec de faibles salaires, une monnaie sous-évaluée afin de soutenir les exportations et l’accumulation de réserves de change qui permettent, à terme, de financer les infrastructures.


Edité le 09-06-2016 à 13:36:13 par Xuan




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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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Un article paru sur le blog de D. Bleitrach

Il nous faut remettre en cause la thèse du capitalisme "mondialisé", vue unilatérale défendue par Badiou (et resucée du "super impérialisme de Kautsky), qui ignore les contradictions entre impérialisme (côté US ) et anti impérialisme (côté BRICS et tiers monde), et les contradictions inter impérialistes entre USA et puissances intermédiaires comme l'UE.

Ces éléments rappellent la thèse des trois mondes formulée par Mao, sous la forme actuelle d'une superpuissance, d'un monde opprimé et émergent, et d'un monde intermédiaire pris en sandwich entre les deux autres.

Compte tenu de cette prise en étau entre USA et BRICS, qui fait exploser les contradictions qui la traversent, l'Europe pourrait être considéré comme le maillon faible de l'impérialisme..


Des risques sérieux sur l’alliance militaire américano-européenne et l’accélération de la tendance mondiale

13JUIL


Article traduit par Danielle Bleitrach pour histoireetsociete.Cet article qui appelle quelques critiques, en particulier sur sa périodisation de la fin du socialisme en URSS et en Chine et sur la caractérisation de l’Organisation de Coopération de Shanghai dont selon moi il force les aspects d’intégration en contrepoint de la dissolution de l’UE, symptôme de la fin de l’hégémonie des Etats-Unis n’en demeure pas moins passionnant parce qu’il propose une lecture originale et parfois convaincante de l’évolution du système mondial international. L’idée de la concurrence intermonopoliste entre puissances impérialistes y compris dans les conséquences du brexit mérite d’être suivie avec attention. L’article écrit par un sociologue péruvien (visiblement un marxiste fort pur et dur) a été repris sur un site cubain très bien informé. (note de Danielle Bleitrach)


Par Enrique Muñoz Gamarra (*)
http://www.enriquemunozgamarra.org

Il est impossible d’observer la situation mondiale d’une manière statique et fragmentée. Celle-ci doit être observée obligatoirement sous une forme dynamique et dans ses inter-relations géopolitiques mondiales qui se développent aujourd’hui au milieu de forts conflits inter-blocs ( les contradictions inter-impérialistes) et la lutte des classes dont le fond est la structure économique sous-jacente de la grande crise économique qui sévit dans le système. D’une manière si évidente que la planète est un foyer de contradictions. Le départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (brexit) est embringué dans cette situation.

Certes, nous vivons des temps historiques. Le référendum (bretxis) du 23 Juin 2016, en Grande-Bretagne après l’approbation par le Parlement britannique en 2015 (European Union ReferendumAct 2015), est historique. L’Union européenne, création anti-historique commence à se diluer dans le flagrant (indéniable) affaiblissement (perte de l’hégémonie mondiale) du groupe de pouvoir que Washington a forgé.
Quand nous parlons d’une Union européenne comme d’une création anti-historique clairement nous désignons les sombres objectifs à l’oeuvre depuis la fondation de ce conglomérat (Février 7, 1992 signature du traité de Maastricht et son entrée en vigueur le 1er Novembre 1993) jusqu’à aujourd’hui pour une part contre les peuples européens (démantèlement progressif de l’état-providence qui a été installé après la fin de la Seconde guerre mondiale en opposition contre l’URSS) et, d’autre part, dans les contradictions inter-impérialistes en particulier le confinement de la Chine en plaine ascension, l’écrasement de la Russie et l’attraction exercée par eux envers différents pays asiatiques.
Après le 23 Juin 2016 (Britxis) la crise a été très forte. Ses conséquences, bien sûr, sont énormes. A partir de là on observe très clairement que la plus grande des contradictions réside dans la manière dont le monde commence à balancer en faveur du bloc dirigé par la Russie et la Chine. C’est la tendance mondiale actuelle sur le plan des contradictions inter-impérialistes. Et dans un tel contexte, si la Chine ne réoriente pas son positionnement défensif militaire ceci peut conduire à de graves déséquilibres dans son développement au niveau international qui au plan international pourrait retarder la perte de l’hégémonie mondiale étasunienne.
.Examinons la question.

1. La géopolitique mondiale actuelle:

Tout d’ abord essayons de synthétiser les caractéristiques de la géopolitique mondiale actuelle.Noussavons que ce tournant mondial a lieu autour de forts différents entre les pouvoirs américains et russe comme le centre de la grande confrontation des blocs. Nous avons déjà dit que ces blocs sont.pour une part les Etats-Unis et l’Union européenne , et de l’autre, la Russie et la Chine , chacun avec son front militaire, l’ OTAN et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), respectivement.
Mais le fond de cette confrontation est le nouveau positionnement géostratégique enregistré dans le monde après la perte de l’ hégémonie mondiale des États – Unis comme un résultat de sa faillite économique et l’essor économique de la Chine qui dans l’actualité est en train de conduire à une nouvelle répartition des marchés et des zones d’influence au milieu d’ une forte tension que d’ autres appellent, une profonde adaptation de la situation internationale actuelle.
Un petit résumé très succinct du développement capitaliste mondial depuis les années cinquante du siècle dernier pourrait être le suivant :
1956, début de la restauration du capitalisme en URSS (rapport secret du XXe Congrès du PCUS par Nikita Khrushchev le 25 Février 1956 sur le culte de la personnalité de Staline).
1960 essor économique du Japon. Un grand développement industriel dans ce pays jusqu’à ce que les États-Unis aient appliqué ce qu’on appelle la « Plaza Accord » en Septembre 1985,ce qui correspondait non seulement à une hausse du yen, mais surtout une tentative pour freiner la grande dynamique industrielle enregistrée dans ce pays et a commencé à entrer en conflit avec ses intérêts.
1970, une croissance économique rapide dans ce qu’on appelle les «Tigres asiatiques», à savoir, la Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong, Singapour.
1973 débutd’un long cycle économique de crise et la contradiction du capitalisme.
1976 début de la restauration capitaliste en République populaire de Chine. Cela se produit après la mort de Mao , le 9 Septembre, 1976 avec un coup d’ Etat mené par HuaGuofeng et consolidé au sein du Parti onzième Congrès communiste Parti de la Chine, tenue à Beijing en Décembre 1978 , lorsque Deng Xiaoping est réhabilité.
1980 début de l’ essor économique capitaliste de la Chine.
1990 processus d’industrialisation très forte en Inde, au Vietnam, en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie.
1991 implosion de l’ex-URSS.
2001, le BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) est formé, mais formalisé seulement au sommet de de Yekaterinburg (Russie). En 2011, il est appelé BRICS lorsque l’Afrique du Sud rejoint l’organisation.
2008, «Grande Dépression de 2008». Effondrement de l’économie américaine.
2014 début de l’épuisement et de la prise au piège du système capitaliste mondial
De ce qui précède nous pouvons faire ressortir les caractéristiques suivantes, premièrement la grande crise économique qui a débuté en 2008. En second lieu, l’effondrement de l’économie américaine.Troisièmement, l’essor économique de la Chine. Quatrièmement, l’émergence de fondamentalement les blocs économiques BRICS. Cinquièmement, l’épuisement et la prise au piège du système capitaliste.
Et comme un reflet de ces processus s’installe au niveau international, un système multipolaire L’ installation de ce système n’est pas n’importe quoi. Certains le déprécient et en jugent les résultats insignifiants.

En effet , selon le matérialisme historique la relation entre la base économique et la super-structure politique ne peut être considérée mécaniquement, mais dialectiquement. Qu’est – ce que cela signifie? En parlant très clairement que la super-structure peut influencer la base économique,à savoir que le système multipolaire dans la nouveau système international a un poids dans la présente conjoncture mondiale actuelle. Nous devons le prendre en compte .

En approfondissant l’analyse du surgissement des nouveaux blocs économiques il est possible de voir que cela concerne non seulement les pays regroupés autour de ceux qui sont dits BRICS, mais également d’autres pays de l’aire de domination américaine ce qui dans ce cas a concouru à pousser les groupes monopolistes qui se sont vus affectés par la grande crise économique et les liens noués entre eux. Ce qui en particulier dans les pays européens après le brexit britannique du 23 juin 2016 est apparu très clairement , de sorte que ces blocs économiques ne sont pas uniquement les pays émergents mais comprennent également d’anciens groupes monopolistes qui y compris contrôlent les Etats ayant une grande incidence sur l’avenir de la planète et sont en train de rediriger leurs positions par rapport à la politique étrangère américaine.

Alors ceci est à la base du désespoir actuel des US qui avance selon la nouvelle géostratégique assumée par le Pentagone à ce stade. En conséquence, les contradictions d’intérêts entre les puissances économiques des États-Unis et la Russie ont été très forte. D’une part le groupe de pouvoir de Washington a avancé sur les zones qui historiquement gravitaient vers la Russie (Europe de l’Est) et veut aller de l’avant dans les régions voisines et même ‘installer leurs bandes de paramilitaire au sein de ses territoire. Il s’agit dune désintégration. Et, d’autre part, la réponse du groupe de pouvoir de Moscou, qui n’est pas prêt à jouer contre son existence, s’est montré très ferme et avec toutes les conséquences, pour le moins, a-t-il été jusqu’à présent. Il est très probable que cette attitude est le produit de sa conception de l’égalisation des forces et de l’installation d’un système multipolaire dans le système international.
Bien sûr, les orientations géostratégiques du pentagone n’ont pas été définies à partir de cette région (Europe de l’Est) elles ont également été conçues sur la mer de Chine méridionale. C’ est une conséquence de la situation défensive que le plan militaire en Chine .

Cependant le 6 Juillet 2016, Beijing a lancé un avertissement sévère aux États-Unis en affirmant qu’il est absolument prêt pour la confrontation si les Etats-Unis poursuivent leur ingérence dans cette région.Ses remarques ont été très forte, «Toutes les questions ont une ligne rouge et un prix sera payé, si cette ligne est franchie, » le journal de the people, qui appartient au Parti communiste de Chine, dans son éditorial le mercredi (06 juillet 2016). Il souligne que les relations bilatérales et la stabilité régionale sont en jeu à cause de l’ingérence des États-Unis d’ingérence »(1).
Ces lignes directrices clairement provocations géostratégiques atteignent aussi la péninsule coréenne, à savoir la RPDC. Ici, il y a un sérieux avertissement de ce pays consistant à répondre avec des armes nucléaires si il est tenté d’entrer sur leur territoire sacré.

De même, les provocations géostratégiques sont latentes sur l’Amérique latine, en particulier contre le Venezuela. A cet égard, la Chine et la Russie ont averti qu(ils réagiraient en cas d’intervention.
Donc , le Pentagone avec son armada tente de continuer à maintenir leurs privilèges par la force. Cependant , les changements mondiaux ont continué à progresser. Voilà une tendance qui touche ce groupe de pouvoir. Donc, dans cette nouvelle situation mondiale, la question des alliances est devenue très importante. Le Pentagone organise les contours et la conduite.Il doit les maîtriser. Son alliance avec l’UE est absolument essentielle. C’est un question de vie ou de mort.Une rupture se traduirait par un chaos intégral. Par conséquent , son assaut stratégique contre les frontières de la Russie sera imposé (Europe est fatigué de la domination américaine) afin d’éviter l’ érosion de l’ OTAN.

Cependant, avec la nouvelle situation politique en Angleterre la question pour le Pentagone devient très difficile. L’Union européenne «monolithique» telle que la voit Washington commence à disparaître et aujourd’hui l’ OTAN entre dans une période de fragilité aggravée ce qui est une grande préoccupation pour le Pentagone.

2. L’Europe, la géostratégique mondiale:

Nous savons qu'en 1917 il y a eu le triomphe de la révolution bolchevique en Russie qui a instauré la puissance de la classe ouvrière dans l’état, un nouveau type d’Etat dans le monde basé sur une orientation marxiste et diamétralement opposé aux Etats capitalistes . Cet événement grandiose et historique dans ses fondements a secoué le système capitaliste mondial et a changé l’histoire du monde pour toujours.
Il en résulte que toutes les actions désespérées ont visé à la destruction de ce grand pays (URSS). En effet, les impérialistes étaient désespérés. Cela est devenu encore plus urgent dans les années trente pendant la Grande Dépression de 29 l’Allemagne nazie assume dans un premier temps le choix de cette cible au profit du groupe de pouvoir initié par Washington et, par conséquent, son action a été orientée en matière géopolitique vers l’est de la planète.

Immédiatement après l’écrasement des hordes nazis dans la Seconde Guerre mondiale par la glorieuse Armée rouge , les impérialistes américains ont assumé le but anticommuniste, d’abord, en intervenant dans les pays européens avec le «Plan Marshall». Dans le même sens , y compris ils se sont armés avec l’OTAN. Sans oublier que, dans ces années là a émergé le concept épistémologique idéologique appelé «rideau de fer».

Ici, nous devons souligner que cette politique d’ingérence et le colonialisme pratiqué par ces bourgeoisies (États-Unis et l’Allemagne) est venu de ses tentatives désespérées tourmentées pour écraser la grande URSS (1917-1956). Après que la restauration capitaliste ait eu lieu dans les dernières années des années cinquante du siècle dernier, cela se poursuit sous la forme de contradictions inter-impérialistes et sous lla dénomination de la «guerre froide»..

Mais dans l’analyse de l’histoire de l’UE il faut noter trois points importants:
En premier , dans les années 50, la Communauté européenne du charbon et de l’acier est la première étape d’une union économique et politique des pays européens avec l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas comme initiateurs.

Deuxièmement, en 1957, le Traité de Rome, qui est la Communauté économique européenne (CEE) , ou «marché commun».

Troisièmement, en 1992 (Février 7), le Traité de Maastricht, qui complète la création du marché unique avec les «quatre libertés» de circulation: des biens, des services, des personnes et des capitaux, signé dans la ville néerlandaise de Maastricht et qui est entré en vigueur le 1er Novembre 1993, date considérée comme la naissance de l’Union européenne.

Selon les faits ci-dessus certainement le processus qui a émergé après la fin de la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis a consolide son statut de superpuissance mondiale après son ascension comme pays impérialiste au début du XXe siècle.
Et dans ces conditions, les manoeuvres géopolitiques de l’impérialisme étasunien étaient orientée aussi vers l’est de la planète, comme l’Allemagne nazie, mais il ne s’agissait pas de forger le concept de l’Eurasie, à savoir, les liens entre l’Europe et l’Asie

Mais pour continuer cette analyse il est nécessaire de noter l’importance de l’Europe dans le contexte actuel mondial. Certes, si l’on regarde la répartition du PIB mondial (en 2013 et selon le FMI): les États-Unis, 27%. BRIC ((Brésil, Russie, Inde et Chine), 21%.l Union européenne, 23%.

De ce qui précède il résulte que l’Europe est centrale dans la géopolitique mondiale. Et dans ces conditions les préoccupations de la Chine, des Etats-Unis et de la Russie, en tant que puissances capitalistes les plus importantes du moment, sont très fortes. Cette région représente pour eux un enjeu géostratégique d’intégration essentiel.

Alors les US ont impulsé un traité de commerce transatlantique et de partenariat d’investissement (TTIP) pour la diriger et continuer à la contrôler.Il s’ agit d’un accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne qui est en cours de négociation dans le secret depuis Juin 2013. Ces négociations impliquent seulement la Commission , le gouvernement américain en Europe et les grands lobbies d’affaires.
Au Parlement européen, selon les rapports de certains parlementaires, il y a un bureau dans lequel on ne peut rester que quelques minutes sans pouvoir prendre la moindre note. Pourquoi font-ils cela? En principe, pour favoriser les sociétés transnationales, parce que, après cet accord, les grandes entreprises auront plus de privilèges (ainsi, par exemple, si elles estiment que leur rentabilité n’a pas été celle espérée, elles auront la capacité de poursuivre les États en exigeant une indemnisation) et les grandes majorités verront leurs droits les plus élémentaires remis en question. Il y à la tendance à la privatisation des services publics, en particulier dans la santé, l’éducation, l’eau, etc. Voilà ce que ce commerce transatlantique et le partenariat d’investissement (TTIP) négocie maintenant à l’ombre et les États-Unis tente désespérément de le faire approuver. .

La Chine a aussi ses objectifs sur cette région. Elle est en train de construire ce qu’on appelle le chemin de la route de la soie avec des investissements lourds dans les grands réseaux de chemins de fer à grande vitesse et les compagnies maritimes puissantes qui ont l’intention d’atteindre l’Europe et aussi utiliser cette architecture pour se connecter avec le Moyen orient pour la question du pétrole.

La Russie, que le Pentagone appelle un pays non viable développe une projection importante en Europe avec le conglomérat Union économique eurasienne, aussi connu comme l’Union eurasienne. Le traité a été signé par les dirigeants de la Russie, le Kazakhstan et le Bélarus le 29 mai, 2014 et officiellement créé le 1er Janvier 2015. Cet accord a encore acquis de la puissance en s’articulant conjointement avec la Route de la Soie développée par la Chine.

Dans ce contexte, le PIB de l’Allemagne et de la France dans la zone euro est très important:.L’ Allemagne avec 27,1% et la France 21,2% (Source: Commission européenne) (2). Ce sont les pays ayant des accords commerciaux importants avec la Russie. Et ne pas oublier que la Chine s’est substitué aux Etats-Unis comme le plus grand partenaire commercial de l’Union européenne.

Considérant par ailleurs à quel point compte l’alliance entre la Grande – Bretagne et le Etats-Unis, le Brexit est une question très compliquée pour le pentagone. Certes, la Grande – Bretagne qui s’aligne sur le rythme de la City de Londres assume une position de rupture. Ses alliances avec le système de la Chine Yuan sont très importants. Aussi avec la Russie où, il est dit, que seraient déposés les capitaux des oligarques russes.
Rappelons que la Grande – Bretagne , en liaison avec le Pentagone a imposé le néolibéralisme dans le monde dans les années quatre – vingt du siècle dernier. En Angleterre , sous la direction de Margaret Thatcher « La Dame de Fer » et inspiré par Hayek et la Société du Mont Pelerin, a ouvert son économie à des niveaux sans précédent et des industrialisés le pays, polarisés les revenus et anéanti les villes du Nord (3).

.Lorsque la Chine en 2015 a créé la Banque asiatique d’investissement en infrastructure (AIIB, pour son sigle en anglais), la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, l’Italie et la Suisse étaient ses partenaires depuis le début.

Également il ne faut pas oublier que l’ Allemagne a des liens étroits avec les intérêts russes. Il existe des accords bilatéraux signés important entre ces nations.

À l’heure actuelle (2016), après l’affaiblissement de la puissance américaine, les bourgeoisies européennes ont soif de pouvoir. En Grande Bretagne, Allemagne et France, principalement, sont des centres de très forte puissance bouillonnantes d’autonomisation de toutes sortes.

Dans ce contexte, ce qui est arrivé le 23 Juin 2016 la Grande-Bretagne est historique.Comme on le sait, mandaté par référendum (Brexit) ce pays (Grande-Bretagne) est maintenant en dehors de l’Union européenne.

Bien que l’East Midlands, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, Yorkshire et Humber, East, Pays de Galles, Farringdon et les zones de la classe ouvrière traditionnelle comme Manchester aient voté en faveur du Brexit, cela favorisera radicalement les intérêts de la bourgeoisie britannique contre les masses laborieuses de cette région, elle utilisera à son profit les contradictions au sein de l’UE. Cela a été très clair quand les grandes banques ont été en première ligne contre le brexit, y compris Goldman Sachs, JPMorgan, HSBC. Ils ont menacé de déplacer les employés sur le continent européen (4).

Ainsi, l’Union européenne a été un instrument au service du capital contre le travail, qui vise à étouffer les droits démocratiques et à construire des états policiers.
En conséquence, l’Europe maintenant, après cet événement inattendu est un foyer d’actions d’autonomisation et visant à briser les chaînes de l’OTAN.
Avec cela, les luttes inter-bourgeoises au sein de ce groupe (UE) sont alimenté ce qui automatiquement devrait rendre précaire la situation des États-Unis dans cette région ET qui, à première vue, devrait conduire à l’échec de sa politique de sanctions contre la Russie, le rejet de l’orientation militaire jusqu’aux frontières de la Russie frontières , par l’intermédiaire de l’OTAN doivent accélérer la tendance mondiale vers la multipolarité. Ainsi, le démembrement de l’Union européenne est seulement une question de temps.

Voici quelques faits qui pointent vers cette perspective:
Tout d’abord, le 21 Juin, 2016, deux jours avant le référendum en Grande-Bretagne, le président finlandais Sauli Niinistö, a vivement réagi à la critique lancée par Karin Enström (ancien ministre de la Défense de la Suède) contre lui pour l’invitation adressée au Président russe, Vladimir Poutine, pour le mois de Juillet 2016 dans son pays.
Voyons en outre:
« Selon le journal Yle, Karin Enström (ancien ministre de la Défense de la Suède), a déclaré que « à la Suède, il est en quelque sorte, difficile de comprendre « pourquoi le président de la Finlande, Sauli Niinistö, avait pris la décision d’inviter Poutine dans son pays en juillet .En en réponse aux déclarations de Enström, Niinistö l’a accusé de ne pas être à jour et a ajouté que dans le dialogue entre la Finlande et la Russie, personne n »avait jamais essayé d’influencer la politique étrangère d’Helsinki « (5).
Deuxièmement, immédiatement après les résultats en faveur du brexit de la Grande-Bretagne , le Mouvement italien des cinq étoile r a une nouvelle fois mis sur la table l »idée que l’Italie devait quitter l’Union européenne. La revendication de ce parti est de sauver l’industrie italienne, parce que, depuis son entrée dans la zone euro, l’Italie connaît une des périodes les plus difficiles de son histoire en matière économique. Ils concluent que l’Union européenne est un fardeau pour son pays.

Voyons la suite :
« Il y a exactement un an, le Mouvement 5 étoiles (M5S) a recueilli 200.000 signatures pour exiger l’appel du Parlement italien pour un référendum consultatif sur la sortie du pays dans la zone euro. Cependant, contrairement aux détracteurs britanniques de l’Union, le mouvement transalpin n’a pas encore atteint son but .Un des auteurs de cette initiative, le politicien Carlo Sibilia, a parlé avec Sputnik sur les coûts que l’Italie devra payer si le pays reste dans la zone euro. « Depuis son entrée dans la zone euro, l’Italie connaît une des périodes les plus difficiles de son histoire en termes économiques », a déclaré Sibilia. Selon e politique, plus de 30% de l’industrie manufacturière italienne a fermé ses portes et les entreprises qui ont été touchées sont petites et moyenne.Sibilia a fait valoir fait valoir que si la monnaie d’un pays est plus forte que son économie, le tissu productif perd et, au fil du temps, il est impossible pour lui de se relever. Pour cette raison, le politicien souhaite que l’Italie ne quitte pas l’Union européenne, mais la zone euro « (6).

En troisième lieu, le 02 Juillet 2016 on a appris que le Président de la République tchèque, Milos Zeman, ferait tout son possible pour qu’il y ait un référendum sur le retrait de la République tchèque de l’Union européenne et l’OTAN.

Voyons encore

« La République tchèque propose un référendum pour quitter l’UE et l’OTAN. Le président tchèque Milos Zeman, a proposé que la République tchèque organise un référendum pour décider de son maintien dans l’Union européenne (UE) et dans l’OTAN, à la suite de la décision prise par les Britanniques de quitter l’UE. «Je ne suis pas d’accord avec les partisans de quitter l’Union européenne », a déclaré Zeman à la Radio tchèque jeudi soir dans la ville de Velke Mezirici, où il a rencontré un groupe de citoyens. «Mais je ferai de mon mieux pour avoir un référendum et que puisse ainsi s »exprimer la volonté de sortie. Et la même chose se produira concernant une sortie éventuelle de l’OTAN « , a déclaré le président » (7).

Quatrièmement, le 4 Juillet, 2016, on a appris que l’Allemagne a doublé ses exportations d’armes en 2015 par rapport à 2014, malgré les restrictions qui étaient dans ce secteur, atteignant son plus haut niveau au cours des 20 dernières années.

Voyons encore
« Selon le journal du dimanche Welt am Sonntag, citant un rapport publié par le ministère allemand de l’économie, les exportations d’armes des pays européens en 2015 ont totalisé 7,86 millions d’euros (8,75 millions de dollars), deux fois plus qu’en 2014, en dépit de la tentative d’imposer des restrictions à ce secteur .Le quotidien,l a ajouté en outre que la valeur des ventes à l’exportation d’armes à feu dans l’accord 2014 se situait à 3,97 millions euros.Selon , le rotatif, entre les exportations autorisées comprennent cinq avions ravitailleurs au Royaume-Uni pour 1100 sont inclus euros.Aussi des millions ventes Leopard 2 chars de combat et des obusiers à Qatar de 1,6 milliard d’euros, en vertu d’un accord signé en 2013. » (8).

3. Risques graves pesant sur l’alliance militaire Europe-Etats-Unis et l’accélération de la tendance mondiale:

En reprenant et en nous appuyant sur l’affirmation au début de cette note, à savoir qu’il est impossible d’observer la situation du monde d’une manière statique et fragmentée, et que nous sommes dans l’obligation d’observer la géopolitique mondiale depuis son aspect principal qui à ce stade est le conflit russo-américain comme le Centre de la grande confrontation des blocs.

Cela montre que les contradictions entre les bourgeoisies des deux pays sont très graves.Les États-Unis aveuglé avec le potentiel de son arsenal militaire ne peut pas accepter l’égalité des forces, et encore moins la montée d’ un système multipolaire dans le système international. La Russie a résisté à toutes ces agressions, en particulier en Europe orientale. Son alliance militaire avec la Chine est très importante. Et la tendance mondiale est très positive.

Et dans ces circonstances, les alliances militaires sont très importantes. Il faut connaître la réalité de la situation. Par conséquent, nous devons prendre en compte le déplacement de ces alliances d’une part, entre la Russie et la Chine, et de l’autre,la manière dont les Etats-Unis conserve la force de la sienne et sa verticalité avec l’Europe .A cet égard nous devrions également noter qu’il y a plusieurs pays qui déjà n’acceptent pas la domination américaine.

Cela a conduit le Pentagone à orienter sa géostratégie sur l’Europe en exerçant trois pressions majeures pour empêcher la désintégration de l’UE et de l’OTAN à maintenir son ingérence dans cette région, et donc, par sa logique, conserver l’hégémonie mondiale. Et surtout ces trois pressions sont parfaitement en corrélation avec sa position anti-russe. Ce sont les raisons des derniers développements dans cette région. Le Pentagone l’avait déjà prévu. Il savait que la tendance mondiale exacerbait les blocs économiques et que cela finirait par conduire à son expulsion de la région. Donc, considérons ces trois pressions sur l’UE.

Voyons encore :
Premièrement, les attaques terroristes. En effet, cette région est dans la mire du Pentagone pour les dissuader de leur désir de rompre les chaînes de l’OTAN. Voici quelques détails sur les actions de leurs cellules dormantes. Le 24 mai 2014, quatre personnes ont été tuées dans le Musée juif à Bruxelles (Belgique) par un intrus avec une Kalachnikov. Le 7 Janvier 2015 ont été attaqués les bureaux du magazine satirique Charlie Hebdo à Paris (France), où 12 personnes sont mortes. Le 13 Novembre, 2015 ont été attaqué la salle de concert Bataclan et d’autres lieux à Paris, capitale de la France, où 130 personnes sont mortes.Et le 22 Mars, 2016, il y a eu des attaques à Bruxelles, d’abord, à l’aéroport et, d’autre part, dans la station de métro.

Deuxièmement, les sanctions contre la Russie. Ceci est une autre pression contre l’UE. Mais ces sanctions ont été sans autre fondement que des prétextes, en premier lieu, par l’annexion de la Crimée, puis, par la crise ukrainienne de 2014 et enfin par l’absence alléguée de mise en œuvre des accords de Minsk.

Voir une note à cet égard:
« Au début de ce mois-ci, l’UE a annoncé la prolongation jusqu’au 31 Janvier 2017 des sanctions économiques contre des secteurs spécifiques de l’économie russe, ce que décrit la Russie comme une continuation de la politique » à courte vue « de Bruxelles. En réponse, la Russie en Août 2014 a imposé un embargo d’un an sur les importations de produits alimentaires en provenance des pays occidentaux et en Juin 2015, puis étendu une autre année .A la fin Juin, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret d’étendre l’embargo sur les importations de produits alimentaires de l’UE et d’autres pays jusqu’à la fin de 2017 » (9).
Mais comme nous l’avons dit ci-dessus, il y a de sérieux rejets de toute cette pression par des pays européens. La dernière chose à savoir est que bien qu’il y ait déjà un petit pays comme Chypre qui a officiellement décidé la suspension des sanctions de l’UE contre la Russie. En effet, le Juillet 8, nous avons su que le Parlement chypriote a adopté une résolution sur la suspension des sanctions imposées par l’UE contre la Russie, et il est devenu le premier membre de l’UE de demander la suppression de ces sanctions.

Considérons ce point:
« Les dispositions de la résolution sont de nature consultative, mais un tel résultat du vote reflète la volonté d’une majorité écrasante du peuple chypriote de rétablir les liens commerciaux et économiques d’échange mutuel avec la Russie, » a indiqué le ministère dans un communiqué en ligne » (10).

Troisièmement, ces pressions sont très fortes à impliquer les pays européens via troupes de l’OTAN à avancer jusqu’aux frontières russes.

Voyons la suite
« L’escalade militaire américaine contre la Russie: Le plus grand défi qui a eu lieu récemment ont été les essais militaires Anaconda 16, organisée par la Pologne et composé de 24 pays avec 31.000 militaires,soit la plus grande simulation de combat militaire depuis la dissolution de l’Organisation du Traité de Varsovie en 1991,a écrit Bierre. En outre, les opérations effectuées BALTOPS 16, dans la mer Baltique, et Strike 16, mis en œuvre dans trois républiques baltes et la réponse Swift, avec la participation de l’Allemagne et de la Pologne.En tout, quelque 60 000 militaires de l’OTAN a récemment participé à quatre manoeuvres près de la frontière russe, a déclaré le rédacteur en chef français « (11).

Quatrièmement,tandis que l’on donnait les derniers correctifs sur ce point, il y a eu les nouvelles de ce vendredi (8 Juillet, 2016), le premier jour du sommet de l’OTAN à Varsovie (Pologne) le Pentagone a imposé aux pays européens, le texte suivant :
« Le sommet de l’OTAN a commencé ce vendredi (8 Juillet, 2016) dans la capitale polonaise, Varsovie. Le premier jour de la réunion, les dirigeants des pays membres de l’Alliance ont convenu d’établir quatre bataillons multinationaux dans les pays États baltes et la Pologne sur une base de rotation et a annoncé le départ d’un système de défense antimissile déployé en Europe au niveau initial de préparation opérationnelle « (12).

Et dans ces conditions, il y a l’accélération de la tendance mondiale conduisant au renforcement du système multipolaire du système international:
une accélération de l’antagonisme russo-américain:

A- Depuis les etats-Unis
Premièrement, nous notons que, bien que les provocations du Pentagone soient très graves, les changements dans le monde entier sont beaucoup plus consistants que celles-ci.

Et avec cette dernières provocations ici pentagone en utilisant l’OTAN:

Il y a une augmentation considérable de la présence de l’OTAN dans la mer Baltique et la mer Noire. En mai 2016, les Etats-Unis ont lancé un bouclier antimissile en Roumanie.
A propos de cela, il est utile de rappeler qu selon la convention de Montréal signée en 1936, les navires de guerre des pays non côtiers ne peuvent pas rester dans la mer Noire plus de 21 jours. Un accord toujours en vigueur que les États-Unis cherchent à ignorer.

Postérieurement l’OTAN a décidé de déployer quatre bataillons prêts au combat, chacun étant constitué d’environ 4.000 soldats, en Pologne et dans les pays baltes: la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie.

Un autre signe des tensions croissantes a été l’exercice militaire de 10 jours organisée par l’OTAN à la mi-Juin 2016,en Pologne..

Egalement l’exercice Anaconda en 2016 de l’OTAN 2016, qui a impliqué 31.000 soldats,a été le plus grand jeu de guerre menée en Europe de l’Est depuis la fin de la guerre froide. (13).

En ce qui concerne les nouvelles adhésions à l’OTAN, accompagnées des louanges des presses monopolistiques occidentaux, qui semblent être des signes de force, mais qui en fait n’en sont pas (un signe de force) ne sont pas tels, puisque celles-ci sont habituellement effectuées sous de grandes pressions qui n’ont pas d’avenir significatif .
En ce sens, l’affaiblissement de l’OTAN devrait être observée après la Bretxis de la Grande-Bretagne. Certes, le Pentagone déploie l’énergie du désespoir pour garder l’intégrité de l’OTAN, si l’alliance se fracasse les conséquences sur la puissance américaine seront fortes. Il est donc essentiel pour les Etats-Unis de maintenir ce partenariat.

Dans cette ligne le 28 e sommet de l’OTAN tenu à Varsovie les 8 et 9 Juillet 2016 qui a réuni les délégations de 28 pays membres,les26 pays membres, ainsi que des représentants de l’Union européenne, l’ONU et la Banque mondiale. est un sommet impressionnant

Une des premières notes auxquelles j’ai eu accès concernant les résultats de ce sommet concerne l’installation de quatre bataillons multinationaux dans les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et la Pologne sur une base de rotation. Elles ont également fait état d fait qu’un des systèmes de défense antimissile déployés en Europe entrera dans une phase opérationnelle. En outre les dirigeants européens ont inclus des armes nucléaires avec le système de défense anti-missile dans le système de dissuasion. (14).

B.- Depuis la Russie
Au contraire pour l’Organisation de coopération de Shanghai, qui reconnaît qu’a eu lieu un ajustement profond de la situation internationale , l’orientation de la conjoncture tend vers le renforcement sur la base de l’alliance militaire sino-russe. Ceci est très clair après le sommet de l’ OCS à Tachkent, en Ouzbékistan, le 23 Juin 2016. En ce qui concerne le sommet de 2017, il y aura deux partenaires de plus avec l’ Inde et le Pakistan devenus officiellement membres de l’organisation. A Tachkent, les deux pays ont signé un protocole d’engagement officiellement avec l’OCS, selon cette organisation, ce sont les derniers documents avant de devenir membres à part entière. Cet acte ultime est la clé.

Voyons de plus près
« Maintenant, jouissant de ce statut(d’observateur) dans l’OCS, il y a l’Afghanistan, l’Iran et la Mongolie. La meilleure opportunité d’être intégré à été offerte à l’Iran, dont les intérêts dans l’organisation sont activement promus par la Russie. « Nous sommes prêts, en conformité avec tous les documents juridiques, ainsi que d’autres d’examiner attentivement les demandes de l’Iran et de l’Afghanistan » ,a déclaré Le président chinois Xi Jinping. L’Ouzbékistan a donné sa réponse traditionnellement restrictive à toute extension dans l’OCS, de peur que cela rende l’organisation moins maniable . .
Enfin, quelques faits (brièvement ) qui vont dans le sens de l’accélération de cette tendance

Tout d’abord, la Serbie a commencé à parler clairement, elle a dit: « l’Union est en train de devenir une union avec une Allemage omnipotente ». Le plus haut responsable du Parti démocratique de Serbie Sanda Raskovic, dans une interview avec Sputnik a insisté sur le fait que son gouvernement devrait revoir sa politique sur l’intégration avec l’Union européenne. Cela a également commenté par la chaîne polonaise PVT, avec la publication sur son site Internet d’un document de neuf pages qui aurait été élaboré par les chefs de la diplomatie de l’Allemagne et de la France qi admettrait que ces deux pays sont en train de préparer un super Etat à la place de l’Union Européenne. (16).

Tenez compte des points en provenance de la Serbie:
«Il est clair que, après le départ du Royaume-Uni du bloc, les critères d’intégration seront très difficile. Bruxelles exigera l’obéissance absolue, et cela signifie que nous ne pourrons pas être accepté dans r l’UE jusqu’à ce que nous reconnaissons l’indépendance du Kosovo ou d’introduire le sanctions contre la Russie » , a déclaré Raskovic. Ce qui est arrivé est la meilleure preuve de ce que les décisions importantes doivent être prises par des personnes et non pas le gouvernement, ni Bruxelles. « Selon Raskovic, la sortie du Royaume-Uni du bloc européen encouragerait les pays européens qui ont l’air désapprobateur face àla capitale de l’UE et ses politiques et ont envie de recouvrer leur souveraineté. L’UE est-il de devenir une union avec une Allemagne omnipotent et plusieurs pays méditerranéens en faillite « , a-t-il ajouté (17)

Deuxièmement, dans une note publiée le 27 Juin, 2016, le réseau Voltaire, bien que la date n’ait pas été mentionné et a même été niée par la chancelière allemande Angela Merkel,aurait eu lieu une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne et de la France, Frank-Walter Steinmeier et Jean-Marc Ayrault respectivement pour dessiner un projet de «Nouvelle Europe» post-Brexit.

Voyons plus avant :

Tercero, Francia en una reacción a través del secretario de Estado para los Asuntos Europeos, Harlem Désir,ha declarado que el Tratado Transatlántico de Comercio e Inversión (TTIP) no será firmado en 2016, ya que sus cláusulas benefician solo a EEUU y dañan los intereses de Francia y la UE. Desde Paris se afirma que Estados Unidos ejerce una gran presión sobre la Union Europea a fin de aprobar el TTIP, según informa el periódico alemán SüddeutscheZeitung.

Veamos:
« Actualmente no existen las condiciones favorables para la firma del citado acuerdo y puedo asegurarles que no las habrá a finales de este año. En particular, Francia estima como insignificantes las proposiciones de EEUU, sobre el acceso de sus productos al mercado estadounidense, que por lo demás no otorgan beneficios a la economía europea », declaró el político en una entrevista a la emisora France-Info. En teoría, el tratado consiste en la eliminación de las barreras arancelarias y no arancelarias. Mientras la abolición de las primeras no son peligrosas porque las tarifas arancelarias constituyen tan solo al 3-4% del precio, el levantamiento de las barreras administrativas y legales, por su parte, podría representar una gran amenaza para la UE. Estas normas y reglas son las que afecta a la calidad de los productos y en la UE son más rígidas que las vigentes en EEUU. Con el proyecto actual del tratado, Washington busca obligar a Europa a reescribirlas a su antojo” (19).

« Les deux ministres ont appelé à fusionner les politiques étrangères et de défense, ils ont même proposé la création d’ambassades communes et une armée commune. Ils n’ont pas précisé de ce qu’il adviendrait de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, ni le sort des armes nucléaires françaises. En matière de sécurité, ils ont annoncé une initiative commune pour « la stabilisation, le développement et la reconstruction de la Syrie. . Pour lutter contre le terrorisme,ils ont proposé la création d’une coordination européenne entre les services de renseignement et l’harmonisation des dispositions pénales dans tous les pays membres de l’Union européenne « (18)

Troisièmement, la France par la bouche du Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Harlem Désir, a déclaré que l’accord transatlantique sur le commerce et l’investissement (TTIP) ne sera pas signé en 2016 parce que ses dispositions ne profitent qu’aux États-Unis etsont dommageables pour les intérêts de la France et de l’UE. Depuis Paris, il a été déclaré que les États-Unis exercent une forte pression sur l’Union européenne pour que soit approuvé le TTIP, rapporte le journal allemand Süddeutsche Zeitung.

Voyons plus avant :
« Actuellement, il n’y a pas de conditions favorables à la signature de cet accord, et je peux vous assurer que ce sera encore le cas à la fin de cette année. En particulier, la France considère que les propositions américaines comme insuffisantes en ce qui concerne l’accès de ses produits sur le marché américain, qui en l’état ne bénéficie pas à l’économie européenne » , a déclaré l’homme politique dans une interview avec la station de radio France-info. En théorie, le traité implique la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires. Alors que l’abolition de l’ancien ne sont pas dangereux parce que les tarifs ne sont que 3-4% du prix, la levée des obstacles administratifs et juridiques, quant à lui, pourrait poser une menace majeure pour l’UE. Ces règles et règlements affectent la qualité des produits et de l’UE sont plus strictes que celles en vigueur aux États-Unis. Avec le projet de traité actuel, Washington cherche à forcer l’Europe à les réécrire à volonté »(19).

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NOTES:
1.- “China: EEUU pagará precio de injerencia en disputas territoriales. Nota publicada el 06 de julio de 2016, en: HispanTV.
2.- “Unión monetaria Europea:…” Autor: Ingo Schmidt. Artículo en idioma inglés. Publicado el 21 de diciembre de 2010, en Global Research.
3.- “Brexit, regresamos a Picadilly”. Oscar Ugarteche. Nota publicada el 27 de junio de 2016, en: Alai – Amlatina.
4.- “El futuro de 70.000 banqueros de la City, en jaque”. Nota publicada el 25 de junio de 2016 en:http://www.Expansion. Com
5.- “Fuerte reacción del presidente finlandés ante las críticas por su diálogo con el Kremlin“. Nota publicada el 21 de junio de 2016, en: Sputnik.
6.- « Italia debe salir de la Eurozona para salvar su industria » © Flickr/ FlorisOosterveld. Nota publicada el 29 de junio de 2016, en: Sputnik.
7.- “República Checa propone referendo para salir de la UE y la OTAN”. Nota publicada el 02 de julio de 2016, en: Librered.net.
8.- “Venta de armas de Alemania llega a su nivel más alto en 20 años”. Nota publicada el 04 de julio de 2016, en: librered.net e HispanTV.
9.- “Moscú da bienvenida a resolución de Chipre para suspender sanciones contra Rusia”. Nota publicada el 08 de julio de 2916, en: Pueblo en Línea.
10.- “Moscú da bienvenida a resolución de Chipre para suspender sanciones contra Rusia”. Nota publicada el 08 de julio de 2916, en: Pueblo en Línea.
11.- “Más tensión y falta de diálogo llevarán a la guerra ruso-estadounidense ». Nota publicada el 30 de junio de 2016, en: Sputnik.
12.- “Cumbre del fraude »: Moscú considera « pura agresión » las decisiones de la OTAN en Varsovia”. Nota publicada el 09 de julio de 2016, en: Rusia Today.
13.- “Temor a que se eleve la tensión entre Rusia y la OTAN en el Mar negro”. Nota publicada el 22 de junio de 2016, en: El blog de Carlos.
14.- “¿Qué ha acordado la OTAN en la cumbre de Varsovia?”. Nota publicada el 10 de julio de 2016, en: Rusia Today.
15.- “After 15 years, the SCO is ready to expand”. Nota publicada el 30 de junio de 2016, en_http://www.russia-direct.org/analysis/after-15-years-shanghai-cooperation-organization-ready-expand.
16.- “Televisión polaca revela que Alemania y Francia buscan crear un superestado”. Nota publicada el 27 de junio de 2016, en: Sputnik.
17.- « La UE está transformándose en una unión con una Alemania omnipotente ». Nota publicada el 25 de junio de 2016, en: Sputnik.
18.- “Urgente: los ministros de Exteriores de Alemania y Francia preparan una «Nueva Europa»”. Nota publicada el 27 de junio de 2016, en: Red Voltaire.
19.- “Francia se resiste a la ‘colonización’ del mercado europeo por parte de EEUU”. Nota publicada el 09 de julio de 2016, en: Sputnik.
(*) ENRIQUE MUÑOZ GAMARRA:
Sociólogo peruano, especialista en geopolítica y análisis internacional. Autor del libro: “Coyuntura Histórica. Estructura Multipolar y Ascenso del Fascismo en Estados Unidos”. Su Página web es:http://www.enriquemunozgamarra.org
Publicado por Leyde Ernesto Rodríguez Hernández en 14:21:00

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Poutine et Xi, Message à Trump: le monde unipolaire américain c’est terminé


06
JUIL
histoire et société


Voici quelques années où il est question d’une alliance stratégique entre la Russie et la Chine, mais les commentaires ont tendance également à en montrer les limites. Cependant la situation en Corée, l’attitude de Trump ont incontestablement accéléré cette union et cet article correspond à la conclusion qu’en tire la presse russe et chinoise, la rencontre avant le sommet du G20 entre les deux présidents a véritablement débouché sur une attitude commune. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour Histoire et société )

Finian Cunningham (né en 1963) a beaucoup écrit sur les affaires internationales, avec des articles publiés en plusieurs langues. Originaire de Belfast, en Irlande, il est diplômé en chimie agricole et a travaillé comme rédacteur scientifique pour la Royal Society of Chemistry, Cambridge, en Angleterre, avant de poursuivre une carrière dans le journalisme. Depuis plus de 20 ans, il a travaillé comme éditeur et écrivain dans les principaux organismes de presse, dont The Mirror, Irish Times et Independent. Maintenant, journaliste indépendant basé en Afrique de l’Est, ses articles sont repris par RT, Sputnik, Strategic Culture Foundation et Press TV.

publié 5 juil., 2017 14:39
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Le 4 juillet 2017. Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping lors d’une conférence de presse conjointe à la suite d’une réunion. © Michael Klimentyev / Sputnik



La stratégie américaine a consisté à isoler la Russie à l’échelle internationale. Évidemment, c’est Washington qui devient de plus en plus isolé sur la scène mondiale. Cette semaine, à la veille du sommet du G20 en Allemagne, l’inversion des positions favorables ne pouvait pas être plus flagrante.
Alors que la Corée du Nord défiait ouvertement Washington avec un test de missile balistique révolutionnaire, et le président américain Donald Trump était impliqué dans ses relations sexuelles juvéniles habituelles, la Russie et les dirigeants de la Chine ont fièrement consolidé leur alliance stratégique pour un nouvel ordre mondial multipolaire.

Les médias occidentaux ne le reconnaîtront pas pour autant, mais la réunion cette semaine à Moscou entre Poutine et Xi Jinping était d’une importance historique. Nous assistons à une transition mondiale du pouvoir. Et pour le bien commun.



Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping s’accordent sur le sens profond et apparent du respect mutuel et sur la sagesse face aux défis politiques auxquels est confronté le monde d’aujourd’hui. Les deux dirigeants se sont réunis à plus de 20 reprises au cours des quatre dernières années. Le président Xi a mentionné la Russie comme l’allié le plus important de la Chine et a déclaré que, dans un monde en crise, l’amitié entre les deux pays était une source de stabilité compensatoire.

Sur les dernières nouvelles de test de son premier missile balistique intercontinental (ICBM) en Corée du Nord, Poutine et Xi ont appelé au calme. En revanche, le président américain Trump a pris à Twitter pour railler Kim Jong-Un. « Est-ce que ce mec n’a rien de mieux à faire de sa vie? » A déclaré Trump avec des mots qui pourraient s’appliquer plus pertinemment au président américain.

Ensuite, les États-Unis et leur allié en Corée du Sud ont également lancé leurs missiles balistiques dans un exercice militaire visant à montrer leur force à Pyongyang. Kim Jung-Un a répondu que l’ICBM était un «cadeau pour les bâtards américains» durant leurs vacances de quatre jours autour de la journée de l’indépendance de juillet et qu’il y aurait plus de cadeaux

Plutôt que les tensions croissantes, Poutine et Xi ont avancé la proposition éminemment raisonnable selon laquelle la Corée du Nord devrait geler ses tests de missiles et les États-Unis devraient également arrêter leurs exercices militaires sur la péninsule coréenne. Toutes les parties doivent se réunir dans des négociations avec un engagement en matière de non-violence et sans conditions préalables pour s’efforcer d’un règlement global du différend décennal.

Le contraste entre la réponse digne, intelligente de Poutine et Xi avec celle exhubérante de Trump est une preuve évidente que la Russie et la Chine exercent un leadership mondial réel, alors que les Américains ne sont qu’une partie du problème.

Mais le drame coréen n’a été qu’une illustration cette semaine de la façon dont les ambitions américaines de la domination unipolaire sont devenues redondantes.

L’acccueil avant le sommet du G20 Xi à Moscou par Poutine a été suivi par une visite d’Etat du président chinois en Allemagne mercredi deux jours avant le rassemblement à Hambourg. Xi et la chancelière allemande Angela Merkel auraient signé de nouveaux accords commerciaux entre les deux principales économies d’exportation au monde.

« Les relations entre la Chine et l’Allemagne sont à leur meilleur niveau historique » , a déclaré Michael Clauss, l’ambassadeur d’Allemagne à Pékin. « La dynamique économique et politique du point de vue allemand se dirige vers l’est » .

De l’importance également, cette semaine, du fait que l’Union européenne se prépare à finaliser un important pacte commercial avec le Japon.

Il est également important que le Premier ministre du Japon, Shinzo Abe, demande à la Chine et à la Russie d’aider à la médiation de la crise coréenne immédiatement après le lancement du test ICMB de Pyongyang.

Évidemment, le Japon, malgré qu’il soit un allié de Washington, se tourne vers une solution multilatérale proposée par Moscou et Pékin.

De multiples façons, par conséquent, que ce soit en matière de sécurité, de commerce et d’économie, le monde semble se déplacer inexorablement vers un mode multipolaire comme la réponse la plus appropriée aux défis.

Pas du point de vue américain, surtout sous la direction de Donald Trump. Toutes les nations semblent ne plus être qu’un repose-pieds pour les Américains «exceptionnels» qui se sentent autorisés à faire preuve d’empêchement et d’imposer à tous les autres ce qu’ils veulent.

L’isolement de l’Amérique dans le monde a été aperçue au sommet du G7 plus tôt cette année en mai, lorsque les autres nations divergèrent de Trump sur sa décision maladroite de retirer les États-Unis de l’accord climatique mondial. Deux mois plus tard, l’isolement de Washington est encore plus marqué sur la scène mondiale alors que les dirigeants du G20 se réunissent à Hambourg ce week-end.

Un titre de Bloomberg News l’a expliqué succinctement: «Trump risque d’unir les alliés et les ennemis de la guerre froide contre lui» .

La politique de Trump en faveur de «l’Amérique d’abord» par le biais du protectionnisme commercial et son unilatéralisme étroit vis-à-vis des questions de sécurité mondiale ont placé l’Amérique sur un jeu à part en ce qui concerne le reste du monde.

Où est le «joueur d’équipe» américain , le «leader du monde libre» supposé ? Toutes les vertus autoproclamées sont vues pour ce qu’elles ont toujours été: un bombardement exagéré, prétentieux et belliciste.

L’Amérique n’est considérée que comme un géant égoïste. Ses déséquilibres commerciaux avec le reste du monde ne sont pas liées à des «transactions pourries», comme Trump l’affirmait, mais plutôt parce que l’économie américaine s’est ruinée au fil des décennies. L’élimination des emplois par les sociétés américaines et l’éviscération des travailleurs américains avec des salaires de pauvreté en font partie.

Lorsque l’Amérique parle maintenant du maintien du droit international et de la sécurité, le reste du monde se moque d’elle avec une ironie amère. Les guerres à travers le Moyen-Orient et le parrainage du terrorisme sont en grande partie des produits américains d’intrigues de changement de régime criminel. Qui est ce remue méninge menteur à Washington?

Le même remue méninge menteur qui a dégusté un « beau gâteau au chocolat » avec le président de la Chine dans une station balnéaire en Floride, puis procède à des sanctions contre la Chine et fait des incursions militaires provocatrices sur son territoire. Ce n’est pas seulement Trump. C’est l’ensemble du leadership politique américain. La classe dirigeante américaine est devenue si aveuglée par l’héroïne qu’il ne peut même pas voir comment le monde qu’il prétend dominer est en train de lui fermer la porte au nez et de s’enfuir.

Washington n’a pas de réponse pour les défis mondiaux d’aujourd’hui. Parce que tout simplement, Washington est la source de nombreux problèmes d’aujourd’hui. Il n’a même pas la modestie de reconnaître sa responsabilité. La seule chose dont les États-Unis semblent capables est de rendre les problèmes actuels encore pires. La crise coréenne est une leçon de choses en la matière..

Les présidents Poutine et Xi ne cherchent pas à usurper la domination mondiale, ce que Washington tente de nous faire croire. C’est seulement pour Washington, qu’une vision d’un ordre mondial multipolaire et plus démocratique est considérée comme menaçante et sinistre. C’est parce que les ambitions américaines de la «domination du spectre complet» unipolaire sont réellement menaçantes et sinistres.

Le monde peut être reconnaissant, il a des leaders authentiques comme Poutine et à Xi qui tentent de créer un ordre global multipolaire. Heureusement, l’alliance stratégique entre la Russie et la Chine est soutenue par une formidable capacité militaire. Les exercices maritimes communs effectués ce mois-ci dans la mer Baltique sont une police d’assurance vitale pour soutenir ce que Moscou et Pékin sont de plus en plus audacieux à dire aux Américains.

Ce message, comme Poutine et Xi ont effectivement donné à Trump cette semaine, est que les ambitions américaines de la domination mondiale ne sont plus acceptables et ne sont plus tenables. Les jours d’intimidation du monde avec son hypocrisie morale et son agression militaire sont terminés.

Les énoncés, opinions et opinions exprimés dans cette colonne sont uniquement ceux de l’auteur et ne représentent pas nécessairement ceux de RT.

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L'évolution du G20, une leçon pour l'ordre mondial


French.xinhuanet.com - Publié le 2017-07-07 à 13:12
BEIJING, 7 juillet (Xinhua) -- Le G20 était autrefois considéré comme le parent pauvre du G7, club exclusif des pays riches tirant les ficelles sur la scène internationale. La crise financière mondiale de 2008 a bouleversé cet état de fait et le G20, plus représentatif des pays du monde entier, s'est imposé comme une plate-forme de gouvernance économique mondiale de premier plan.

L'évolution de ce mécanisme est lourde de sens. Elle montre notamment que l'ordre mondial dominé par l'Occident, qui perdure depuis plus de 200 ans, doit être réformé.

A la fin de la Guerre froide, de nombreuses figures de l'élite occidentale ont vanté les institutions politiques et économiques de leurs pays, alliage de démocratie et de libéralisation, célébrant l'aboutissement de la quête d'un modèle parfait de gouvernance, ou, pour reprendre les mots du politologue américain Francis Fukuyama, "la fin de l'histoire ".

Pourtant, l'ordre mondial libéral connaît à présent des difficultés. En Europe, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), la montée des groupes politiques d'extrême droite et la prolifération des attaques terroristes entravent le processus d'intégration du continent.

De l'autre côté de l'Atlantique, le revirement de Washington sur le changement climatique et le libre-échange ainsi que ses relations difficiles avec l'Europe et la Russie, associé à de multiples autres facteurs, ont incité de nombreux pays à remettre en question le rôle des Etats-Unis sur la scène mondiale.

L'Occident s'inquiète. Beaucoup en Europe et aux Etats-Unis constatent avec nervosité l'émergence de la Chine sur la scène internationale et son développement au niveau national, voyant en elle une conspiratrice prête à bouleverser l'ordre mondial actuel.

Cette idée procède d'un état d'esprit d'un autre temps, centré sur les rivalités géostratégiques et la réticence de l'Occident à céder les prérogatives auxquelles il s'est tant habitué.

Dans les années 1980, ces mêmes personnes s'inquiétaient de l'expansion économique rapide du Japon. Il ne serait donc pas surprenant que l'Occident voit la Chine, pays doté d'un système politique et économique différent, comme un fauteur de trouble encore plus important, voire une menace.

Cette inquiétude est toutefois infondée, car elle prend racine dans une interprétation erronée des intentions de la Chine et est déconnectée de la réalité. Le succès économique de la Chine au cours des 30 dernières années s'explique en grande partie par son intégration dans le monde. Par conséquent, elle n'a aucun intérêt à perturber l'ordre mondial.

Cela ne signifie pas pour autant que l'ordre mondial actuel dominé par l'Occident devrait rester tel qu'il est. Le principal défaut de ce système est qu'il a tendance à se soucier davantage des intérêts de l'Occident que de ceux des autres pays.

Le déploiement du bouclier antimissile américain THAAD en Corée du Sud, qui porte gravement atteinte aux intérêts stratégiques de sécurité de la Chine, de la Russie et d'autres pays de la région, illustre le tribalisme politique de l'Occident.

Un autre problème majeur est que l'ordre mondial actuel ne reflète pas les droits légitimes au développement et à la modernisation des pays en développement.

La communauté internationale reconnaît à présent que le système mondial de gouvernance doit être amélioré afin de ne pas servir seulement les pays riches, mais le monde dans son ensemble.

A cette fin, la Chine a proposé de construire une communauté de destin et adopté diverses mesures pour concrétiser cette vision, dont le projet phare est l'initiative "la Ceinture et la Route". La Chine a construit des routes, des voies ferrées et des ports reliant les différentes parties du monde pour libérer le potentiel de développement au profit de tous.

L'Occident devrait adopter les réformes nécessaires et ne pas s'accrocher au passé afin d'éviter de devenir le fossoyeur du bon vieux système qu'il chérit tant.

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   Posté le 25-07-2017 à 17:01:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine ne changera jamais sa politique de non-ingérence



BEIJING, 17 juillet (Xinhua) --

Certains médias occidentaux ont indiqué que la Chine pourrait dévier de sa politique de non-ingérence à cause de la croissance de ses intérêts à l'étranger, ce qui ternirait les efforts de la Chine pour assurer ses responsabilités proportionnelles à son statut économique.

De telles informations sont évidemment sans fondement, alors que le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays a été et sera toujours une pierre angulaire de la politique étrangère de la Chine.

Dans le nouveau contexte, la Chine a préconisé le principe du respect commun, du bénéfice mutuel et de la coopération gagnant-gagnant comme nouveau modèle de la gouvernance mondiale.

Alors que la Chine a souffert de l'ingérence des puissances occidentales dans ses affaires intérieures dans l'histoire, elle ne veut pas voir d'autres pays vivre la même expérience.

Actuellement, la Chine est le plus grand fournisseur de Casques bleus parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU en termes du nombre de militaires. Plus de 30.000 Casques bleus chinois ont servi à l'étranger depuis que la Chine a commencé à participer à des missions de maintien de la paix en 1990.

En avril 2015, une frégate de la marine chinoise a aidé à évacuer des ressortissants étrangers coincés au Yémen, alors déchiré par la guerre. C'était la première fois que la Chine évacuait des ressortissants étrangers de zones dangereuses. En 2013, la Chine a envoyé son premier bataillon d'infanterie de maintien de la paix au Soudan du Sud pour protéger le personnel de l'ONU et des civils.

La hausse de la participation de la Chine dans des missions de maintien de la paix à l'étranger correspond à la croissance de la puissance nationale du pays, et répond également aux attentes de la communauté internationale en matière de contribution accrue de la Chine aux affaires mondiales.

"Quand nous avons des problèmes ou des inquiétudes pour protéger des civils, ils (les Casques bleus chinois) ont montré une réaction très rapide que j'apprécie beaucoup", a indiqué à l'Agence de presse Xinhua en 2016, Ellen Margrethe Loej, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU au Soudan du Sud et responsable de la MINUSS (Mission des Nations unies au Soudan du Sud).

Les faits sont plus éloquents que les paroles. La Chine a aidé l'Afrique à se doter de sa capacité pour maintenir son propre développement et a créé des scénarios gagnant-gagnant. En 2015, la Chine a annoncé qu'elle fixerait dix plans majeurs pour promouvoir la coopération avec l'Afrique dans les domaines allant de l'industrialisation aux services d'infrastructures, avec 60 milliards de dollars de soutien financier.

La Chine a apporté des contributions tangibles à l'amélioration des conditions de vie et de travail en Afrique, sans aucune condition politique.

Par rapport à l'assistance chinoise en Afrique, les agitations continues au Moyen-Orient prouvent que l'ingérence dans les affaires intérieures d'autrui portent atteinte non seulement à la région, mais également à l'Occidental lui-même.

Ces dernières années, la politique chinoise de non-ingérence a permis d'atténuer les tensions internationales et d'apporter la stabilité à travers le monde. La Chine a joué un rôle positif pour résoudre des questions telles que la question du nucléaire iranien et le conflit Israël-Palestine.

La Chine estime que la paix et l'harmonie dans le monde ne peuvent être atteintes uniquement quand les relations entre les pays, grands et petits, sont basées sur le respect de l'égalité, de la non-ingérence et de la souveraineté.
Cela a été réaffirmé en juin, quand la Chine et le Panama ont établi des relations diplomatiques officielles, et que les deux parties ont souligné que le développement des relations amicales serait basé sur les principes de respect mutuel pour la souveraineté et l'intégrité territoriale, de non-agression mutuelle, de non-ingérence dans les affaires intérieures, d'égalité, de bénéfices mutuels et de coexistence pacifique.

Il est conseillé à l'Occident d'abandonner sa mentalité à somme nulle et hégémonique de la guerre froide. La diffamation n'éclipsera pas l'honnêteté et la sincérité de la Chine dans la coopération gagnant-gagnant que le pays souhaite mener avec autrui.

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   Posté le 25-07-2017 à 17:04:42   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ouverture du sixième Forum syndical des BRICS à Beijing



(Xinhua/Cai Yang)

BEIJING, 24 juillet (Xinhua) -- Le sixième Forum syndical des BRICS s'est ouvert lundi à Beijing, pour discuter du rôle syndical dans le développement durable.

C'est la première fois que la Chine organise le Forum syndical des BRICS depuis sa création en 2012.

La conférence de deux jours mettra l'accent sur différents sujets parmi lesquels les défis et les opportunités du monde du travail, aidant à réaliser l'agenda de 2030 pour le développement durable et renforçant les échanges et la coopération dans le groupe.

Le forum publiera une déclaration, un communiqué commun à la conférence ministérielle du travail et de l'emploi et d'autres documents.

Le forum est une des activités de soutien du neuvième sommet des BRICS qui se tiendra dans la ville portuaire de Xiamen dans l'est de la Chine en septembre.

Les cinq pays des BRICS, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, représentent 42% de la population mondiale. Leur part total de l'économie mondiale a augmenté de 12% à 23% durant la dernière décennie, alors qu'ils contribuent à plus la moitié de la croissance mondiale.


Edité le 25-07-2017 à 17:05:21 par Xuan




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   Posté le 29-07-2017 à 15:46:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'évolution du G20, une leçon pour l'ordre mondial



BEIJING, 7 juillet (Xinhua) -- Le G20 était autrefois considéré comme le parent pauvre du G7, club exclusif des pays riches tirant les ficelles sur la scène internationale. La crise financière mondiale de 2008 a bouleversé cet état de fait et le G20, plus représentatif des pays du monde entier, s'est imposé comme une plate-forme de gouvernance économique mondiale de premier plan.

L'évolution de ce mécanisme est lourde de sens. Elle montre notamment que l'ordre mondial dominé par l'Occident, qui perdure depuis plus de 200 ans, doit être réformé.

A la fin de la Guerre froide, de nombreuses figures de l'élite occidentale ont vanté les institutions politiques et économiques de leurs pays, alliage de démocratie et de libéralisation, célébrant l'aboutissement de la quête d'un modèle parfait de gouvernance, ou, pour reprendre les mots du politologue américain Francis Fukuyama, "la fin de l'histoire ".

Pourtant, l'ordre mondial libéral connaît à présent des difficultés. En Europe, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), la montée des groupes politiques d'extrême droite et la prolifération des attaques terroristes entravent le processus d'intégration du continent.

De l'autre côté de l'Atlantique, le revirement de Washington sur le changement climatique et le libre-échange ainsi que ses relations difficiles avec l'Europe et la Russie, associé à de multiples autres facteurs, ont incité de nombreux pays à remettre en question le rôle des Etats-Unis sur la scène mondiale.

L'Occident s'inquiète. Beaucoup en Europe et aux Etats-Unis constatent avec nervosité l'émergence de la Chine sur la scène internationale et son développement au niveau national, voyant en elle une conspiratrice prête à bouleverser l'ordre mondial actuel.

Cette idée procède d'un état d'esprit d'un autre temps, centré sur les rivalités géostratégiques et la réticence de l'Occident à céder les prérogatives auxquelles il s'est tant habitué.

Dans les années 1980, ces mêmes personnes s'inquiétaient de l'expansion économique rapide du Japon. Il ne serait donc pas surprenant que l'Occident voit la Chine, pays doté d'un système politique et économique différent, comme un fauteur de trouble encore plus important, voire une menace.

Cette inquiétude est toutefois infondée, car elle prend racine dans une interprétation erronée des intentions de la Chine et est déconnectée de la réalité. Le succès économique de la Chine au cours des 30 dernières années s'explique en grande partie par son intégration dans le monde. Par conséquent, elle n'a aucun intérêt à perturber l'ordre mondial.

Cela ne signifie pas pour autant que l'ordre mondial actuel dominé par l'Occident devrait rester tel qu'il est. Le principal défaut de ce système est qu'il a tendance à se soucier davantage des intérêts de l'Occident que de ceux des autres pays.

Le déploiement du bouclier antimissile américain THAAD en Corée du Sud, qui porte gravement atteinte aux intérêts stratégiques de sécurité de la Chine, de la Russie et d'autres pays de la région, illustre le tribalisme politique de l'Occident.

Un autre problème majeur est que l'ordre mondial actuel ne reflète pas les droits légitimes au développement et à la modernisation des pays en développement.

La communauté internationale reconnaît à présent que le système mondial de gouvernance doit être amélioré afin de ne pas servir seulement les pays riches, mais le monde dans son ensemble.

A cette fin, la Chine a proposé de construire une communauté de destin et adopté diverses mesures pour concrétiser cette vision, dont le projet phare est l'initiative "la Ceinture et la Route". La Chine a construit des routes, des voies ferrées et des ports reliant les différentes parties du monde pour libérer le potentiel de développement au profit de tous.

L'Occident devrait adopter les réformes nécessaires et ne pas s'accrocher au passé afin d'éviter de devenir le fossoyeur du bon vieux système qu'il chérit tant.

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   Posté le 28-10-2017 à 23:47:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le 19e congrès introduit une thèse nouvelle dans la situation mondiale caractérisée par le déclin de l'impérialisme et l'essor économique des anciennes colonies.
La place prépondérante de la Chine dans l'économie mondiale, conjuguée avec le repli des USA, lui fait envisager de nouveaux rapports entres les pays.

Pour autant l'impérialisme n'a pas disparu ni les contradictions qui ont déjà occasionné des guerres. Au contraire la guerre prend des formes nouvelles et la fin de l'hégémonie du dollar ne peut pas être acceptée de bon gré par les monopoles US.


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Le Congrès du PCC apporte son immense contribution au monde




BEIJING, 23 octobre (Xinhua) -- Le 19e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) apportera son immense contribution au monde grâce aux concepts mentionnés dans un rapport important présenté au congrès, selon des analystes.

Ce rapport appelle les peuples de tous les pays à travailler ensemble pour construire une communauté d'avenir partagé pour l'humanité, construire un monde ouvert, inclusif, propre et beau qui profitera de la paix durable, de la sécurité mondiale et de la prospérité commune.

Hu Angang, directeur des études de la Chine relevant de l'Université Tsinghua à Beijing, a considéré le concept d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité comme une des plus grandes contributions du PCC au monde.

"Une communauté d'avenir partagé pour l'humanité est une communauté d'intérêts et de développement partagés" , a indiqué M. Hu à l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle). Le rapport a établi un cadre clair pour ce concept, a-t-il ajouté.
"Après le colonialisme, l'impérialisme et l'hégémonisme au cours des 500 dernières années, le monde se prépare à vivre l'ère du 'gagnant-gagnant' caractérisée par une communauté d'avenir partagé pour l'humanité" , a-t-il indiqué.

La Chine oeuvrera à réduire les écarts Sud-Nord dans le développement.
Marije Vlaskamp, correspondant du journal allemand de Volkskrant en Chine, a salué le rôle international croissant de la Chine.
"La Chine est devenue plus confiante et plus internationale, et a pris plus d'initiatives, telles que l'Initiative 'la Ceinture et la Route', ainsi qu'une variété de projets de coopérations économiques et diplomatiques avec l'Europe et les Etats-Unis" , a indiqué Mme Vlaskamp, qui couvre actuellement le congrès.
"La Chine se concentre également sur les pays voisins et l'Afrique. Les relations Sud-Sud sont très importantes pour la Chine, ce qui a toujours été le cas dans la politique traditionnelle de la Chine" , a déclaré la journaliste qui vit en Chine depuis 17 ans.

La Chine a maintenant beaucoup à offrir en termes de coopération économique aux pays qui sont encore à un faible niveau de développement économique, a-t-elle indiqué, ajoutant que le Congrès était très important, non seulement pour le peuple chinois, mais aussi pour les peuples des autres pays.
"La Chine joue un rôle plus important dans le monde" , a-t-elle ajouté.

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   Posté le 16-01-2018 à 16:13:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cet article est en ligne dans Theory China, il s'agit d'un important rapport au XIXe congrès.
Il analyse la situation mondiale et en même temps fixe des objectifs pour le PCC dans sa politique étrangère. Ils nous donne donc des éléments pour apprécier la politique étrangère de la Chine dans la situation contemporaine.

A première vue il est en contradiction avec la définition de l'impérialisme générant la guerre comme la nuée l'orage .
En fait il n'en est rien si on le lit attentivement.
Inutile d'ajouter qu'il va exactement à l'encontre de la thèse "les pays émergents sont impérialistes" .
Il dit aussi :
A l’heure actuelle, le développement mondial est confronté à divers problèmes et défis : la mondialisation connaît des difficultés, l’économie mondiale est au ralenti depuis plusieurs années, les écarts de développement se creusent, les conflits régionaux sont fréquents, des défis mondiaux tels que le terrorisme et les flux de réfugiées restent à relever, et les différents courants de pensées sociales et politiques s’entrechoquent.
En apparence "idéaliste" et angélique ou naïve, cette analyse repose sur des faits et sur les conditions matérielles des transformations mondiales.

Par contre pour ce qui nous concerne, nous devons utiliser les expériences négatives du passé et ne pas les réitérer. Lorsque la théorie des Trois Mondes a été connue, le PCMLF l'a interprétée lors de son IIe congrès comme une vérité absolue, sans tenir compte de ses aspects relatifs.
La théorie des trois mondes était fondamentalement juste pour ce qui concerne les grandes contradictions internationales.
Elle ne s'appliquait pas aux contradictions secondaires dans le monde, et elle ne s'appliquait pas non plus à la situation interne de chaque pays c'est-à-dire à la lutte des classes. Cette erreur fut alors rectifiée et la lutte de classe prise en compte comme la contradiction principale dans notre pays.

Le matérialisme - dialectique apprend aux communistes qu'une vérité n'est jamais absolue selon la conception métaphysique. Elle est absolue pour une période historique, une situation donnée ou un domaine d'application, mais relative par rapport à l'histoire de l'humanité, par rapport à la situation d'ensemble ou par rapport à l'ensemble des domaines d'application.

En ce qui concerne la "communauté de destin" , il va sans dire qu'elle concerne la situation mondiale et non celle de chaque pays, et que le prolétariat et la bourgeoisie n'ont pas une "communauté de destin" . De même il n’y a pas une « communauté des destin » des nations européennes sous le diktat des monopoles franco-allemands. Il est d'ailleurs clairement indiqué que l'impérialisme et sa base capitaliste ont vécu et devront disparaître de la scène historique :
"Les idées, systèmes et modèles de gouvernance occidentaux ont de plus en plus de difficultés à s’adapter à la nouvelle conjoncture internationale et à l’évolution de notre temps : les problèmes s’accumulent et s’aggravent, les puissances occidentales ne parviennent même plus à gérer leurs propres soucis" .
Ceci signifie que la "communauté de destin" ne concerne en fait ni ces idées, ni ces systèmes, ni ces modèles. Pour s'adapter à la nouvelle conjoncture internationale ils doivent nécessairement se transformer en leur contraire. Mais ceci ne fait pas l'objet de la théorie de la "communauté des destin" .



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Promouvoir la construction d’une communauté de destin pour l’humanité


Publié le 12/12/2017
TheoryChina

Par Yang Jiechi - Source Quotidien du Peuple Le 19 novembre 2017

Dans le rapport présenté au XIXe Congrès national du Parti communiste chinois (PCC), le Secrétaire général Xi Jinping déclare, dans la partie concernant les affaires étrangères, que « le PCC est un parti politique qui œuvre pour le bonheur du peuple chinois et qui lutte pour le progrès de l’humanité. Le PCC se dévoue toujours à sa mission d’apporter de nouvelles et plus grandes contributions à l’humanité ».
En plus des promesses, les communistes chinois ont aussi agi pour mettre en œuvre leur mission. Depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, le Secrétaire général Xi Jinping a démontré la vision ambitieuse et la pensée stratégique d’éminents politiciens et stratèges, et formulé la pensée importante de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité. Cette proposition est une partie importante de la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, elle est aussi une contribution majeure de la Chine contemporaine pour le monde. La construction d’une communauté de destin pour l’humanité est déjà devenue le drapeau que la Chine porte pour mener la tendance des temps et diriger les progrès de la civilisation humaine.

I. Nous devons saisir avec précision le contexte de cette pensée sur la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.
Le rapport au XIXe Congrès signale que « le monde traverse actuellement une période de grands développements, de profondes transformations et de vastes réajustements, mais la paix et le développement demeurent les deux thèmes majeurs de notre époque » . L’humanité vit dans le même village planétaire, toutes les nations sont interdépendantes et unies dans leur destin et forment, de plus en plus, une communauté de destin où l’avenir des uns est directement lié à celui des autres. Aucun pays ne pourra relever seul les défis auxquels l’humanité est confrontée, aucun pays ne pourra non plus se replier sur soi-même . Les pays du monde doivent travailler ensemble dans un esprit responsable pour sauvegarder et promouvoir conjointement la paix et le développement dans le monde.

Parallèlement, le monde est davantage caractérisé par la multi-polarisation , la mondialisation économique, l’informatisation de la société et la diversification des cultures ; les pays émergents et les pays en développement ont évolué à toute vitesse, modifiant progressivement le rapport de forces international et remodelant les relations internationales, tant sur le plan théorique que pratique. Le centralisme occidental, dans lequel la scène internationale est dominée par l’Occident et les relations internationales sont orientées par les valeurs occidentales, est en crise. Les idées, systèmes et modèles de gouvernance occidentaux ont de plus en plus de difficultés à s’adapter à la nouvelle conjoncture internationale et à l’évolution de notre temps : les problèmes s’accumulent et s’aggravent, les puissances occidentales ne parviennent même plus à gérer leurs propres soucis. La communauté internationale appelle de toute urgence à une nouvelle conception de gouvernance mondiale, à la construction d’un nouveau système et un nouvel ordre international plus justes et plus équitables, afin d’ouvrir de meilleures perspectives pour l’avenir de l’humanité.

Depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, sur la base des grands progrès réalisés depuis la fondation de la Chine nouvelle et en particulier depuis la politique de la réforme et l'ouverture, notre pays a connu des changements historiques, et au cours de son développement, un nouvelle horizon historique s'est ouvert à notre pays : le socialisme à la chinoise est entré dans une nouvelle ère. L'entrée du socialisme à la chinoise dans une nouvelle ère signifie que la nation chinoise, qui avait connu toutes sortes d'adversités depuis l'ère moderne, est en voir d'accomplir un grand bond, passant d'une nation qui s'est relevée, à une nation riche, puis à une nation puissante, et ouvrant de ce fait de belles perspectives pour son grand renouveau; cela montre que le socialisme scientifique est reparti de l'avant avec une vitalité débordante dans la Chine du XXIe siècle et que l'étendard du socialisme à la chinoise flotte haut levé dans le monde; cela prouve que le socialisme à la chinoise a progressé sans cesse dans sa voie, sa théorie, son régime et sa culture, ouvert aux pays en développement une voie plus large pour leur modernisation, offert des choix totalement nouveaux aux nations et pays désireux d’accélérer leur développement en toute indépendance, et apporté à l’humanité la sagesse et la solution chinoises pour résoudre ses problèmes. Sur le plan international, la conception et la pratique de la Chine en matière de gouvernance sont hautement appréciées et largement acceptées, son influence internationale, son pouvoir rassembleur et sa force constructive se sont renforcés. La Chine est confiante et capable de contribuer davantage au monde.

C'est dans ce contexte que le Secrétaire général Xi Jinping, partant du développement historique de l'humanité, a pris la responsabilité d’un dirigeant de grande puissance et mené des réflexions approfondies sur des sujets majeurs concernant l’avenir et le destin de l’humanité, comme « quel monde à construire et comment construire ce monde ». Ses discours importants sur la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, donnés à différentes occasions, forment un système idéologique scientifique et complet avec un contenu riche et une signification profonde. L’idée d’édifier une communauté de destin est une innovation majeure de la diplomatie chinoise contemporaine. Saluée et appréciée par la communauté internationale, cette proposition a été écrite à plusieurs reprises dans des documents des Nations Unies et son influence internationale ne cesse de croître.

II. Nous devons comprendre le riche contenu de la pensée sur la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

Le contenu de la pensée sur la construction d’une communauté de destin pour l’humanité est extrêmement riche et profonde. Son essence est de « construire un monde beau et propre, caractérisé par la paix durable, la sécurité globale, la prospérité commune, l’ouverture et l’inclusion » , comme le souligne le rapport au XIXe Congrès du PCC. La construction d’une communauté de destin pour l’humanité nécessite donc nos efforts dans cinq domaines : la politique, la sécurité, l’économie, la culture et l’écologie.

(1) Sur le plan politique, ce qu’il nous faut, c’est le respect mutuel et des discussions d’égal à égal ; il faut abandonner résolument la mentalité de la guerre froide et la politique du plus fort, et suivre une nouvelle voie pour les relations entre Etats qui privilégie le dialogue et le partenariat, plutôt que les confrontations et les alliances. Les guerres fréquentes dans l’histoire de l’humanité nous enseignent une leçon douloureuse, la paix est le désir simple mais vrai de tous les peuples . Pour construire un monde de paix durable, les pays doivent établir un réseau de partenariats d’égalité, de négociation et de compréhension mutuelle. Les grandes puissances sont souvent les facteurs déterminants de la guerre et de la paix, elles portent donc une plus grande responsabilité dans la promotion de la paix et du développement des régions et du monde en général. De ce fait, les grands pays doivent respecter les intérêts et les préoccupations de chacun, contrôler les conflits et les différends et s’efforcer d’établir un nouveau type de relation qui privilégie le respect mutuel et la coopération gagnant-gagnant, plutôt que les confrontations. Face aux pays plus petits, les grandes puissances doivent aussi les traiter sur un pied d’égalité, en abandonnant résolument la domination, la menace et l’intimidation. Les Etats doivent chercher à résoudre les conflits et différends par des consultations égales et privilégier le dialogue avec un maximum de sincérité et de patience. Ce n’est qu’en suivant ensemble la voie du développement pacifique que tous les pays pourront se développer ensemble et coexister en paix.

(2) Sur la question de la sécurité, il faut régler les différends par le dialogue et la discussion, coordonner les actions pour répondre aux menaces de sécurité conventionnelles et non conventionnelles, et lutter contre toute forme de terrorisme. A l’heure actuelle, les enjeux de la sécurité internationale sont complexes, les menaces de sécurité conventionnelles et non conventionnelles s’entrecroisent, le contenu et l’étendue de la question de la sécurité ne cessent de grandir. Dans le même temps, pour l’humanité, les intérêts et la sécurité des uns sont de plus en plus liés à ceux des autres. Dans une telle situation nouvelle, la mentalité de la guerre froide, les alliances militaires et la poursuite de sa propre sécurité absolue sont devenus impraticables, toutes les nations devraient établir une nouvelle conception de sécurité commune, globale, coopérative et durable. Les préoccupations légitimes en matière de sécurité de chaque pays doivent être respectées, que le pays soit grand ou petit, puissant ou faible, riche ou pauvre et quelque soit ses traditions historiques ou culturelles et son système social. Il faut défendre les principes fondamentaux des relations internationales, notamment le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale et la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui, et coordonner le maintien de la sécurité face aux menaces traditionnelles et non-traditionnelles. Tous les pays ont le droit de participer aux affaires de sécurité régionale sur un pied d’égalité et ils ont tous la responsabilité de sauvegarder la sécurité régionale. Les problèmes de sécurité doivent être résolus par le dialogue, la consultation et la coopération mutuellement bénéfique.

(3) Dans le domaine économique, il faut œuvrer, dans un esprit de solidarité, pour la facilitation et la libéralisation du commerce et de l’investissement, et faire évoluer la mondialisation économique dans le sens d’une plus grande ouverture, de l’inclusion, de l’universalité, de l’équilibre et du principe gagnant-gagnant. Le développement demeure la première tâche de chaque pays, l’objectif d’une communauté de destin pour l’humanité est le développement commun. Pour construire cette communauté, tous les pays doivent s’efforcer d’améliorer leur capacité de développement et élaborer des stratégies de développement adaptées à leurs conditions nationales, en tenant compte de leurs propres caractéristiques. Tous les pays doivent également travailler ensemble pour sauvegarder la paix internationale afin d’améliorer l’environnement de développement international, promouvoir le développement par la paix et consolider la paix par le développement. Il faut aussi renforcer la gouvernance économique mondiale et améliorer le mécanisme de coordination du développement afin de créer un environnement institutionnel extérieur favorable. Tous les pays, en particulier les grandes économies, doivent renforcer la coordination des politiques macroéconomiques. Nous devons défendre les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), soutenir un système commercial multilatéral ouvert, transparent, inclusif et non discriminatoire et promouvoir la construction d’une économie mondiale ouverte. Nous devons optimiser le développement de partenariats, faire de notre mieux pour résoudre le problème de développement déséquilibré entre le Nord et le Sud et au sein des régions, de sorte que le développement profite à la population tout entière et donne un nouvel élan à la croissance globale durable.

(4) En ce qui concerne la culture, il faut respecter la diversité des civilisations : transcender les malentendus par les échanges entre civilisations ; les conflits, par leur inspiration réciproque : et la supériorité d’une quelconque civilisation, par la coexistence de toutes. La diversité des civilisations humaines est la caractéristique fondamentale du monde et la source du progrès de l’humanité, car la diversité crée des échanges, les échanges apportent l’intégration et l’intégration engendre des progrès. Les différentes civilisations incarnent la sagesse et les contributions des différents groupes ethniques sans aucune distinction de supériorité. Leurs différences ne doivent donc pas devenir la source des conflits mondiaux, mais le moteur du progrès de la civilisation humaine. Nous devons préconiser les échanges culturels qui favorisent la coexistence des différences, l’intégration et la tolérance, apprendre d’autrui dans la concurrence et développer ensemble à travers les échanges et l’apprentissage mutuel, de sorte que les échanges entre civilisations renforcent l’amitié entre les peuples, promeuvent le progrès de l’humanité et sauvegardent la paix mondiale.

(5) Enfin, sur la question de l’écologie, il faut édifier une société respectueuse de l’environnement et coopérer pour faire face au changement climatique, afin de préserver la Terre, notre foyer unique. L’homme peut utiliser la nature et transformer la nature, mais il demeure une partie de la nature. L’homme doit donc prendre soin de la nature et ne peut jamais aller au-delà des limites de la nature. L’édification de la civilisation écologique concerne l’avenir de l’humanité. Nous devons remédier aux contradictions apportées par la civilisation industrielle et chercher la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, afin de réaliser le développement durable du monde et le développement global de l’homme. Il faut sensibiliser l’homme au respect de la nature, à l’harmonie avec la nature et à la conservation de la nature, il faut garder à l'esprit l'idée que la nature vaut son pesant d'or. Nous devons poursuivre sur la voie du développement vert, durable, circulaire et à faible teneur en carbone, mettre en œuvre de manière équilibrée le Programme de développement durable à l’horizon 2030, agir pour relever les nouveaux défis tels que le changement climatique, continuer à explorer une voie de développement civilisée qui permettrait une production avancée, de la prospérité et un environnement sain, et construire un système écologique global basé sur le développement vert et au respect de la nature.

III. Nous devons comprendre l’importance de la pensée sur la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

L’idée de bâtir une communauté de destin pour l’humanité répond aux exigences de notre époque, rassemble les différents pays et dessine un plan pour que la société humaine réalise un développement commun, une prospérité durable, une paix et une sécurité à long terme. C’est une idée importante tant pour la paix et le développement de la Chine que pour la prospérité et le progrès du monde.

(1) La pensée sur la construction d’une communauté de destin pour l’humanité est la continuité et le développement des idées et propositions diplomatique élaborées par la Chine nouvelle à différents moments. Depuis la fondation de la Chine nouvelle, notamment depuis la réforme et l’ouverture, les communistes chinois attachent une grande importance à l’édification d’un ordre international pacifique, stable, juste et rationnel. Le PCC a proposé un grand nombre de notions diplomatiques importantes dont les cinq principes de la coexistence pacifique, la mise en place d’un nouvel ordre politique et économique international, la voie de développement pacifique et l’édification d’un monde harmonieux. Depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, sur la base de ces pensées diplomatiques majeures, le Comité central du Parti avec Xi Jinping comme noyau dirigeant encourage les innovations dans les théories et pratiques diplomatiques, le Comité a donc présenté une série de nouvelles idées, dont l’initiative de « la Ceinture et la Route » ainsi que les conceptions en matière de gouvernance mondiale, de sécurité, de développement, de justice et de mondialisation. Ces idées, qui inaugurent la diplomatie de grands pays à la chinoise, forment la pensée diplomatique du Secrétaire général Xi Jinping. Au cœur de la pensée diplomatique de Xi Jinping, l’idée de bâtir une communauté de destin pour l’humanité est devenue une stratégie pour défendre et développer le socialisme à la chinoise dans la nouvelle ère, elle démontre pleinement notre confiance dans notre voie, notre théorie, notre régime et notre culture et reflète la vision globale de la Chine qui intègre son propre développement au développement du monde, en prenant l’esprit universel et en assumant le rôle d’une grande nation. Grâce à la direction de la pensée diplomatique de Xi Jinping, la Chine se rapproche progressivement du centre de la scène mondiale, pour jouer pleinement son rôle de grande puissance, promouvoir la construction d’une communauté de destin pour l’humanité et contribuer à l’humanité.

(2) L’idée de bâtir une communauté de destin pour l’humanité traduit la poursuite commune de toutes les cultures et de toute l’humanité. La paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté sont les valeurs communes poursuivies par toute l’humanité.
Depuis l’ère moderne, l’humanité cherche à établir un ordre international juste et raisonnable, à sauvegarder la paix mondiale et à réaliser la prospérité commune. Après la Seconde guerre mondiale, les forces de justice telles que la Chine ont établi ensemble les principes fondamentaux régissant les relations internationales par des documents importants comme la Charte des Nations Unies. Ces principes, y compris l’égalité de la souveraineté, la non-intervention dans les affaires intérieures d’autrui et le règlement pacifique des différends internationaux, montrent que la communauté internationale désire une paix durable, le maintien de l’équité et de la justice.
Avec l’accentuation de la mondialisation et notamment l’apparition des défis mondiaux saillants, tous les pays sont liés l’un à l’autre et interdépendants dans la quête d’intérêts et de sécurité, la conscience d’une communauté de destin s’intensifie de jour en jour, devenant une puissante énergie positive pour promouvoir la coordination et la coopération internationales. La culture traditionnelle chinoise met en avant l’harmonie et l’intégration, elle appelle à voir le monde comme une communauté et préconise de respecter les cultures et les valeurs d’autrui pour faire de ce monde une communauté harmonieuse. Ainsi, dans les nouvelles conditions historiques, la proposition de Xi Jinping sur l’édification d’une communauté de destin pour l’humanité reflète non seulement la réalité des relations internationales contemporaines, mais aussi les valeurs communes de l’humanité et la culture de la nation chinoise. Cette proposition traduit le désir universel et l’aspiration commune de toute l’humanité, et éveille une résonance internationale de plus en plus étendue et forte.

(3) L’idée de bâtir une communauté de destin pour l’humanité répond aux changements historiques dans la relation entre la Chine de la nouvelle ère et le monde. En effet, un nouvel horizon s’ouvre pour la relation entre la Chine et le monde. D’une part, la Chine et le monde sont de plus en plus liés l’un avec l’autre et interdépendants. En 2016, la Chine a contribué à plus de 30% de la croissance mondiale, ses exportations et importations ont atteint 3 600 milliards de dollars, soit plus de 30% de son PIB. La Chine est devenue une véritable puissance commerciale. Les faits ont prouvé que le développement de la Chine dépendait de celui du monde, et vice-versa. Par conséquent, le rêve chinois du grand renouveau de la nation chinoise est étroitement lié aux rêves des autres peuples et au rêve mondial d’une paix durable et d’une prospérité commune. D’autre part, les progrès remarquables que la Chine a réalisés depuis la politique de la réforme et l’ouverture seraient impossibles sans le soutien et la coopération du monde. La Chine montante a la responsabilité et la capacité de partager des opportunités de développement avec d’autres pays. A mesure que la Chine se développera mieux, elle sera plus à même de façonner et d’influencer le monde et de contribuer davantage à la communauté internationale. Née de la sagesse chinoise, l’idée de bâtir une communauté de destin pour l’humanité est une solution chinoise que notre pays apporte à la gouvernance mondiale.

(4) L’idée de bâtir une communauté de destin pour l’humanité indique la voie à suivre pour le développement mondial et l’avenir de l’humanité. A l’heure actuelle, le développement mondial est confronté à divers problèmes et défis : la mondialisation connaît des difficultés, l’économie mondiale est au ralenti depuis plusieurs années, les écarts de développement se creusent, les conflits régionaux sont fréquents, des défis mondiaux tels que le terrorisme et les flux de réfugiées restent à relever, et les différents courants de pensées sociales et politiques s’entrechoquent.

Que se passe-t-il avec le monde et que devrions-nous faire ? La communauté internationale est confuse quant à l’avenir de notre développement. Dans ce contexte, le Secrétaire général Xi Jinping a répondu à la demande commune de la communauté internationale. Il a saisi avec précision l’évolution historique de la relation entre la Chine et le monde, et proposé les visions de la Chine sur la mondialisation et la gouvernance mondiale, dans ses discours donnés à la réunion annuelle de Davos du Forum économique mondial et au siège de l’ONU à Genève. Il a exposé, de manière complète, l’idée importante de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité. L’essence de cette proposition se résume par l’appel à la paix et non la guerre, au développement et non la pauvreté, à la coopération plutôt que la confrontation, et au bénéfice mutuel plutôt que la victoire unilatérale. Par conséquent, l’idée de l’édification d’une communauté de destin pour l’humanité fait face aux questions majeures dans le monde d’aujourd’hui et dissipe la plus grande confusion éprouvée par les peuples du monde, en indiquant la direction à suivre pour le développement du monde et l’avenir de l’humanité.

IV. Nous devons promouvoir la construction d’une communauté de destin pour l’humanité en améliorant davantage notre travail dans les affaires étrangères de la nouvelle ère.

L’édification d’une communauté de destin pour l’humanité est non seulement le noble objectif de la diplomatie chinoise, mais aussi la responsabilité commune et la mission historique de tous les pays du monde. Nous devons mettre pleinement en œuvre cette proposition, créer sans relâche une nouvelle conjoncture de la diplomatie chinoise et travailler main dans la main avec tous les autres pays pour construire ensemble un monde meilleur.

(1) Nous devons défendre la voie du développement pacifique et œuvrer pour l’établissement d’un nouveau type de relations internationales basées sur le respect mutuel, l’équité et la justice, ainsi que la coopération et le principe gagnant-gagnant. Nous ne devons pas abandonner nos rêves à cause de la complexité de la réalité, ni cesser la poursuite de nos idéaux parce qu’ils nous semblent trop loin à atteindre. Face à un monde d’espoir et de défis, nous devons œuvrer sans relâche pour l’établissement d’un nouveau type de relations internationales, afin de jeter des bases solides pour bâtir une communauté de destin pour l’humanité. Nous allons donc porter haut levé le drapeau de la paix, du développement, de la coopération et du principe gagnant-gagnant, persévérer dans notre principe de la politique étrangère fondé sur la sauvegarde de la paix mondiale et le développement commun, et continuer à développer une coopération amicale avec tous les pays sur la base des Cinq principes de la coexistence pacifique. Nous défendrons fermement l’équité et la justice internationales et nous opposerons à l’hégémonie et à la politique du plus fort. Nous défendrons résolument nos intérêts nationaux, mais nous ne chercherons jamais à réaliser hégémonie et expansion.

(2) Nous devons améliorer notre disposition diplomatique et établir un réseau mondial de partenariats.
Pour cela, la Chine se concentra, d’une part, sur la coopération avec ses pays voisins et les grandes puissances, et développera, d’autre part, la coopération avec les pays en développement comme la base du réseau, afin de développer une coopération amicale globale avec tous les pays, à travers la coopération multilatérale. Notre pays continuera également à intensifier la coopération pragmatique, à renforcer la confiance politique mutuelle, à consolider la base sociale et à améliorer la construction institutionnelle, afin de réaliser une disposition diplomatique tous azimuts, de multi-niveaux et tridimensionnelle. La Chine promouvra la coordination et la coopération entre les grands pays en contribuant à l’établissement d’un cadre de relations globalement stables et équilibrées entre eux. En appliquant le principe dit « amitié, sincérité, réciprocité et inclusion », et la politique diplomatique de bon voisinage et de partenariat avec ses voisins, la Chine développera en profondeur ses relations avec eux. Persévérant dans la juste conception de la justice et des intérêts, et dans le principe dit « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise », la Chine renforcera la solidarité et la coopération avec les autres pays en développement.

(3) Nous devons faire une promotion active de l’initiative de « la Ceinture et la Route » et œuvrer pour une conjoncture d’ouverture tous azimuts.
Notre pays continuera à s’ouvrir encore davantage, rapprochera le projet de « la Ceinture et la Route » de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité et de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en créant de nouvelles plates-formes de coopération international et de nouveaux moteurs de développement commun. La Chine suivra fidèlement le principe de « consultations réciproques, d’engagement commun et de partage des fruits », poursuivra l’esprit de la Route de la Soie caractérisé par la coopération pacifique, l’ouverture, l’inclusion, l’apprentissage mutuel, le bénéfice mutuel et le principe gagnant-gagnant, renforcera la coordination en matière de politique, l’interconnexion des infrastructures, la facilité du commerce, l’intégration financière et la compréhension mutuelle entre les peuples avec les pays situés le long de « la Ceinture et la Route », afin de faire de ce projet une route de la paix, de la prospérité, de l’ouverture, de l’innovation et de civilisations.

(4) Nous devons participer, de façon plus active, à la gouvernance mondiale et guider la direction des mutations dans l’ordre international.
La Chine restera fidèle à la conception de gouvernance mondiale dite « concertation, synergie et partage » et participera activement à la réforme et au développement du système de gouvernance mondiale. Notre pays soutient fermement un ordre international et un système international fondés sur les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies, préconise la démocratisation des relations internationales et prononce pour le renforcement de la représentation et l’extension du droit de parole des pays en développement dans les affaires internationales. La Chine participera de manière constructive au processus de règlement des questions brûlantes aux niveaux international et régional, répondra activement à toutes sortes de défis mondiaux et défendra la paix et la stabilité internationales et régionales. Elle soutiendra le système commercial multilatéral, promouvra la libéralisation et la facilitation du commerce et de l’investissement international et s’opposera à toute forme de protectionnisme. La Chine continuera à jouer son rôle en tant que grand Etat responsable et apportera continuellement la sagesse et la force chinoises pour l’amélioration du système de gouvernance mondiale.

(5) Nous devons renforcer la direction centralisée et unifiée du Parti sur les affaires étrangères.
Nous étudierons et mettrons en œuvre la pensée diplomatique du Secrétaire général Xi Jinping, renforcerons les « Quatre Confiance » et les « Quatre Consciences », renforcerons le mécanisme du travail axé sur la conception de haut niveau, la planification stratégique et la coordination générale, afin de veiller à ce que la politique étrangère et les dispositions stratégiques du Comité central du Parti soient effectivement mises en œuvre. Notre pays continuera la réforme pour améliorer son mécanisme institutionnel de travail diplomatique et renforcera la coordination globale dans les affaires étrangères des différents domaines et services. Elle intensifiera les échanges et la coopération avec des partis et des organisations politiques de tous les pays, en particulier les échanges avec l’extérieur de l’Assemblée populaire, de la CCPPC, de l’armée, des collectivités locales et des organisations populaires. La Chine intensifiera aussi les efforts pour former un contingent de cadres hautement qualifiés et polyvalents, avec des compétences tant pour les affaires intérieures qu’extérieures.


Edité le 16-01-2018 à 17:57:44 par Xuan




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BRICS : un partenariat visant le développement commun



Publié le25/09/2017 theorychine

Par Mou Zongcong - Source Quotidien du Peuple (le 29 août 2017, édition 03)

L’année 2017 marque le début de la deuxième décennie de la coopération des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), alors que l’économie mondiale se trouve encore dans un ajustement profond après la crise financière mondiale. Les BRICS sont des partenaires qui cherchent le développement commun, ils aideront à répondre les nouveaux défis de l’économie mondiale, notamment le manque de forces motrices de croissance et l’émergence du protectionnisme dans le commerce et l’investissement. La coopération des BRICS a un impact sur le développement à long terme des pays membres.

Le président chinois Xi Jinping préconise ainsi la construction d’un partenariat promouvant le développement commun, qui mettra en avant les avantages complémentaires de chaque pays membre en matière de ressources et de structure industrielle, afin d’explorer davantage d’espace de développement. Il invite les BRICS à mettre en œuvre la stratégie de partenariat économique et à développer de nouvelles perspectives de coopération tout continuant à promouvoir le développement commun et la prospérité des pays en développant.

Les BRICS ont fait beaucoup de chemin en dix ans malgré les difficultés.

Au cours des dix dernières années, la coopération des BRICS a traversé des moments difficiles. En raison d’un environnement économique mondial compliqué et d’autres facteurs, le développement économique des BRICS s’est confronté à certaines difficultés et défis. Cependant, les BRICS disposent des ressources naturelles et humaines riches, des marchés intérieurs vastes, d’un énorme potentiel de développement et de la marge de manœuvre politique. Les BRICS continueront donc sur la tendance à la croissance.

Les pays du groupe BRICS occupent 30% du territoire mondial et représentent 40% de la population mondiale. Au cours des dix dernières années, malgré le ralentissement de l’économie mondiale, les BRICS ont intensifié leur coopération et avancé main dans la main. Leur part dans l’économie mondiale est passée de 12 à 23%, dans le commerce de 11 à 16% et dans les investissements étrangers de 7 à 12%. Par ailleurs, leur part dans la croissance mondiale est estimée à plus de 50%, faisant des BRICS un moteur important de la croissance mondiale.

« Nous devons rester confiants et solides, voir la force et le potentiel des BRICS et voir la vitalité des marchés émergents et des pays en développement représentés par les BRICS » , a rappelé le président chinois Xi Jinping lors de la réunion informelle des dirigeants de BRICS tenue à Hangzhou l’année dernière. Le discours de Xi Jinping, fondé sur une vision à long terme, a redonné confiance et espoir aux BRICS.

Le mécanisme de coopération créé par les cinq pays de BRICS répond à des besoins objectifs et s’inscrit dans la tendance historique. Depuis leur création, les BRICS ont élargi la portée de leur coopération en mettant en avant les avantages complémentaires de chacun, et formé un modèle de coopération de multi-domaines, multi-niveaux et multi-dimensions. Aujourd’hui, les BRICS ont déjà mis en place plus de 60 mécanismes de coopération couvrant entre autres le commerce, les finances, l’agriculture, l’éducation, la science et la technologie, la culture et les laboratoires d’idée.

En dix ans, la coopération entre les BRICS s’est approfondie et concrétisée grâce à la détermination de chaque pays membre. Devenus un mécanisme international ayant une influence importante, les BRICS ont obtenu des résultats fructueux de leur coopération.

« Je suis convaincu que, tant que nous maintenons l’esprit des BRICS et renforçons notre partenariat, c’est-à-dire, œuvrer en faveur d’une économie ouverte, inclusive, coopérative et gagnant-gagnant sans être perturbés par des difficultés et voix extérieures, les BRICS réaliseront un développement plus important » , ces paroles de Xi Jinping ont redonné de la force et de la détermination à la coopération des BRICS.

Les BRICS doivent activer leur potentiel de croissance par une coopération coordonnée.

A l’avenir, comment les BRICS peuvent-ils diriger leur coopération économique vers un niveau supérieur ?

La Chine, qui assure la présidence des BRCS cette année, a formulé quatre priorités pour la coopération au sein du groupe. La première priorité : les BRICS devraient promouvoir de manière coordonnée la coopération pragmatique dans divers domaines, afin de créer une nouvelle situation caractérisée par une intégration à grande échelle du commerce et de l’investissement, une circulation monétaire et financière facile, une connexion des infrastructures et des échanges culturels.

En effet, en instant sur une croissance commune et coordonnée des BRICS, la Chine reste fidèle à l’esprit des BRICS du début pour activer l’énorme potentiel de coopération du groupe.

En matière de coopération commerciale et d’investissement, le « Programme pour la facilitation des investissements entre les BRICS » , approuvé par la réunion des ministres du Commerce des BRICS le 2 août, fournit désormais une orientation et une force pour promouvoir la facilitation des investissements entre les BRICS. Les BRICS représentent 23% du PIB mondial, mais seulement 16% du commerce mondial. En 2016, l’investissement étranger total des BRICS s’est élevé à environ 197 milliards de dollars, mais l’investissement au sein du groupe BRICS y représente seulement 6%. Les BRICS disposent donc encore d’un grand potentiel pour la coopération commerciale et d’investissement.

En ce qui concerne la coopération monétaire et financière, les pays membres ont décidé de renforcer leur coopération financière dans neuf domaines, un engagement parvenu lors de la deuxième réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrales des BRICS tenue le 19 juin. De plus, une succursale de la Nouvelle banque de développement (NDB BRICS) a été ouverte le 17 août à Johannesburg, en Afrique du Sud. Comme l’a déclaré le président sud-africain Jacob Zuma dans son discours inaugural, l’ouverture de cette succursale NDB montre que la coopération des BRICS profite non seulement aux pays membres du groupe, mais aussi à tout le continent africain et à l’ensemble des pays en voie de développement.

La NDB vise à promouvoir le développement commun. D’après sa stratégie globale pour les cinq prochaines années publiée le 2 juillet, le NDB a précisé que le développement durable serait au centre de ses activités pendant la prochaine période, et les deux tiers de ses prêts seraient attribués aux projets d’infrastructures en relation avec le développement durable.

Ouverte depuis plus de deux ans, la NDB a déjà obtenu des résultats encourageants. En 2016, la NDB a émis 1,5 milliards de dollars de prêts aux sept projets d’infrastructures liés au développement durable. Cette année, la Banque attribuera entre 2,5 milliards et 3 milliards de dollars de prêts pour financer plus de dix projets, et elle prévoit de financer 35 projets à hauteur de 8 milliards de dollars d’ici 2018.

« Pendant cette année de présidence chinoise, l’influence des BRICS a fait de grands progrès », « toutes les priorités définies par la Chine ont attiré l’attention de l’ensemble du groupe » , a affirmé M. Toloraya, Directeur Exécutif du Comité national pour l’étude des BRICS en Russie.

Les BRICS devraient partager leur expérience de développement au profit des autres pays.

« Les pays des BRICS se trouvent à des stades de développement proches, les opportunités et défis auxquels ils sont confrontés sont également similaires. Nous devons donc intensifier nos échanges d’expériences en matière de gouvernance, renforcer la compréhension et l’apprentissage mutuels, et chercher ensemble les réponses à nos problèmes ». « Nous devons faire des efforts pour coordonner de manière efficace les stratégies de développement national avec les programmes de développement international », « mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (Programme 2030), échanger avec des pays en développement, partager les expériences de développement et approfondir la coopération Sud-Sud » … Ces discours du président Xi Jinping ont montré la voie pour que les BRICS jouent un rôle constructif dans le développement et la coopération Sud-Sud.

A l’heure actuelle, les BRICS sont confrontés aux problèmes de croissance et à la tâche de réforme structurelle. Seule l’optimisation et la modernisation de la structure économique leur permettraient de consolider les fondamentaux de l’économie.

Au cours de la deuxième réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrales des BRICS tenue cette année, face à un environnement économique extérieur complexe, les dirigeants financiers des cinq pays ont promis à l’unanimité d’approfondir ensemble les réformes structurelles pour développer de nouvelles sources de croissance, une décision qui contredit l’opinion des sceptiques de BRICS.

Initiée par la Chine, l’objectif de « promouvoir les réformes structurelles et renforcer la résilience économique » est désormais un consensus dans la coopération des BRICS, dont les pays membres s’engagent à approfondir la coopération de divers domaines dans le cadre des ressources financières du G20, afin de former une voix commune.

Au cours d’un séminaire sur la gouvernance tenu ce 17 août à Quanzhou, dans la province du Fujian, les représentants des BRICS et d’autres pays en développement tels que la Tanzanie, l’Ethiopie et le Mexique, ont mené des échanges approfondis sur les expériences de gouvernance de chaque pays et discuté des solutions possibles aux problèmes de développement et de gouvernance. En effet, au cours des dernières années, les BRICS participent activement à l’amélioration du partenariat mondial pour le développement, à travers notamment le dialogue avec les pays africains, les pays sud-africains, l’Organisation de coopération de Shanghai et les pays membres de l’Union économique eurasiatique. Les BRICS sont devenus progressivement le leader de la coopération Sud-Sud.

Le 18 avril de cette année, le Représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, Liu Jieyi, a pris la parole au nom des BRICS à un forum de l’ONU sur le financement des objectifs de développement durable. Il s’agit de la première fois que les BRICS fassent une voix commune à l’ONU sur des enjeux internationaux majeurs, une mesure importante pour la promotion de la mise en œuvre du Programme 2030.

Comme l’a déclaré Faaswanna, maître de conférences à l’Institut Mbeki du Leadership pour l'Afrique, le mécanisme des BRICS a une importance de grande envergure, qui ne se limite pas aux pays membres du groupe. Les BRICS contribuent au développement commun d’autres pays émergents et en développement, et fournissent une plate-forme pour le partage et l’apprentissage d’une expérience avancée.

Les BRICS entament d’ores et déjà leur deuxième décennie de coopération. En travaillant dans un partenariat étroit, les BRICS créeront sans aucun doute un avenir meilleur.


Edité le 16-01-2018 à 23:25:53 par Xuan




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La Chine constitue une source d’inspiration pour les pays en développement dans leur voie de la modernisation



Publié le 04/01/2018 theorychine

Par : Hu Angang, Yang Zhuzong - Source : Quotidien du Peuple (le 4 décembre 2017)

Dans le rapport présenté au XIXe Congrès national du Parti communiste chinois (PCC), Xi Jinping déclare, que l’entrée du socialisme à la chinoise dans la nouvelle ère signifie que le socialisme à la chinoise a progressé sans cesse dans sa voie, sa théorie, son régime et sa culture, ouvert aux pays en développement une voie plus large pour leur modernisation, offert des choix totalement nouveaux aux nations et pays désireux d’accélérer leur développement tout en indépendance, et apporté à l’humanité la sagesse et la solution chinoises pour résoudre ses problèmes.

En effet, le plus grand défi auquel le monde d’aujourd’hui est confronté est celui du développement. La question centrale est de savoir comment permettre aux pays en développement, qui sont nombreux, d’améliorer leur développement. Sur cette question fondamentale du développement, les progrès de la Chine sont exemplaires, les propositions chinoises démontrent notre sagesse et les contributions de la Chine sont au bénéfice du monde entier. Plus précisément, la Chine constitue une source d’inspiration importante aux pays en développement sur leur voie de la modernisation à partir des trois aspects suivants : le « centre » du développement, les « stratégies » du développement et les « méthodes » du développement.

Le « centre » du développement : il faut rester fidèle au concept de développement centré sur le peuple.

Xi Jinping souligne que la question « qui servir » est la pierre de touche permettant de déterminer la nature d’un parti et d’un pouvoir ; et que « la position du peuple est la position politique fondamentale du Parti communiste chinoise et un symbole important qui distingue les partis marxistes des autres partis politiques » . Le PCC a pour objectif fondamental de servir entièrement le peuple, il défend l’intérêt public et gouverne pour le peuple. Sur la question du développement, il œuvre depuis toujours pour un développement au bénéfice du peuple et dépendant du peuple, avec des fruits partagés par le peuple. Que ce soit la stratégie de modernisation « en trois étapes » , les objectifs des « deux centenaires » ou le rêve chinois du grand renouveau de la nation, ces projets sont tous à l’image de la position ferme du PCC centrée sur le peuple.

Depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, le Comité central du Parti, avec Xi Jinping comme noyau dirigeant, a développé le concept de développement centré sur le peuple à partir de la position centrale du peuple. Dans ce concept, l’objectif fondamental du développement est de réaliser, maintenir et développer les intérêts fondamentaux de la population, le point de départ et d’arrivé du développement est d’améliorer le bien-être de la population et de promouvoir le plein épanouissement de l’homme.
Le concept de développement centré sur le peuple vise à préserver l’équité et la justice sociales, à garantir le droit du peuple à la participation et au développement sur un pied d’égalité, de sorte que davantage de fruits du développement profitent à toutes les personnes de manière plus équitable, réalisant ainsi progressivement la prospérité commune.
Ce concept incarne pleinement la position centrale du peuple et les valeurs du PCC qui reste fidèle à la suprématie du peuple, et donne un caractère populaire fort au développement de la Chine.

De ce fait, la modernisation de la Chine est une modernisation pour le peuple. Elle a stimulé grandement l’enthousiasme, l’initiative et la créativité de toute la population chinoise, qui a fait des efforts conjoints pour réaliser et partager la modernisation. C’est la raison fondamentale pour laquelle la Chine réussit de plus en plus dans sa voie de la modernisation, et c’est aussi le point le plus important que les pays en développement doivent retenir de la modernisation de la Chine.

Les « stratégies » du développement : le choix de la Chine dans sa voie de la modernisation.

Depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, le Comité central du Parti, avec Xi Jinping comme noyau dirigeant, a formulé les nouveaux concepts de développement en mettant l’accent sur l’innovation, la coordination, le développement vert, l’ouverture et le partage. Ces nouveaux concepts ont réformé le développement global de notre pays et mis à niveau la voie de la modernisation de la Chine, qui se caractérise désormais par les trois points suivants.

La voie de la modernisation de la Chine vise à promouvoir le développement coordonné d’une industrialisation de type nouveau, de l’informatisation, de l’urbanisation et de la modernisation agricole.
Xi Jinping a souligné que la modernisation de la Chine était très différente de celle des pays occidentaux.

Dans les pays occidentaux développés, la modernisation est un processus de type « tandem » dans lequel l’industrialisation, l’urbanisation, la modernisation agricole et l’information se sont enchaînées les unes après les autres pendant plus de deux cents ans pour atteindre le niveau actuel.
La Chine avait du retard et doit rattraper ces deux cents ans, son développement doit donc être un processus de type « parallèle » dans lequel l’industrialisation, l’information, l’urbanisation et la modernisation agricole sont superposées et développées ensemble.


Depuis le XVIIe Congrès national du PCC, sur le plan de l’industrialisation, la Chine prend l’initiative de saisir les opportunités créées par le nouveau cycle de révolution technologique et de révolution industrielle, applique la stratégie de développement axée sur l’innovation, accélère les innovations scientifiques et technologiques ainsi que la transformation technologique, encourage le développement de la fabrication de pointe, des industries de hautes technologies et des industries émergentes stratégiques.

Le pays a ainsi vu naître des industries avantageuses et des entreprises clés compétitives au niveau international, ouvrant une nouvelle voie de l’industrialisation.

En matière d’information, la Chine met en œuvre activement le plan d’action « Internet + » et a créé une vague d’innovation et d’entreprenariat dans l’ensemble de la société. L’économie de l’information représente une part de plus en plus importante dans le PIB de la Chine et il est apparu sans cesse de nouvelles industries, de nouvelles activités économiques et de nouveaux modes de commerce.

Au niveau de l’urbanisation, la Chine promeut vigoureusement une urbanisation de type nouveau centrée sur l’homme. Le pays accorde plus d’attention à la planification spatiale urbaine et industrielle, à l’amélioration du taux d’urbanisation de la population des ménages enregistrés, à l’égalisation des services publics de base, à l’habitabilité environnementale et au patrimoine historique, ainsi qu’au sentiment de satisfaction et de bonheur du peuple.

Dans le domaine de la modernisation agricole, le Parti considère toujours les solutions aux problèmes liés à l’agriculture, aux paysans et aux régions rurales comme « la priorité des priorités » de leur travail. Le pays promeut la modernisation agricole par l’industrialisation de type nouveau, l’information et l’urbanisation, aide l’agriculture avec les industries, soutient les zones rurales avec le développement des villes et aide les agricultures à s’enrichir, afin de remplacer progressivement la structure duale des zones urbaines et rurales par l’intégration de ces zones, ouvrant ainsi une voie de la modernisation agricole avec les caractéristiques chinoises.

La voie de la modernisation de la Chine vise à accélérer la construction d’infrastructures, afin de surmonter ce « fossé de développement » .

En effet, le problème de l’infrastructure désuète est un goulot d’étranglement dans le développement de nombreux pays en développement et un « fossé » qui leur est difficile à surmonter. En Chine, depuis la réforme et l’ouverture, le pays a œuvré pour accélérer la construction d’infrastructures et a réalisé une révolution dans ses infrastructures.
En 1950, la Chine comptait seulement 21 800 km de lignes ferroviaires et aucune autoroute. A la fin de 2016, les lignes ferroviaires en Chine ont atteint au total 124 000 km, dont plus de 22 000 km de lignes à grande vitesse, soit deux tiers du kilométrage total des lignes ferroviaires à grande vitesse dans le monde. Les lignes à grande vitesse sont devenues une nouvelle « carte de visite » de l’innovation indépendante de la Chine et de la fabrication chinoise.
A la fin de 2014, le kilométrage total des autoroutes en Chine a dépassé le seuil des 110 000 km pour devenir le plus élevé au monde en dépassant les Etats-Unis, avant de passer à 131 000 km à la fin de 2016.
Le débit total des conteneurs des principaux ports chinois s’est également classé au premier rang mondial depuis de nombreuses années. Le pays a aussi construit un grand nombre de grands carrefours de transport de haut niveau, pour former un réseau de transport intégré à plusieurs nœuds qui couvre l’ensemble du pays. L’infrastructure de transport, qui fut un goulot d’étranglement du développement économique et social de la Chine au début de la réforme et l’ouverture, en est devenue un soutien important.
A l’ère de l’Internet, l’infrastructure de l’information est également une infrastructure importante. Ces dernières années, les points forts de la Chine dans ce domaine ne font que croître et l’économie numérique est devenue une nouvelle source de croissance pour l’économie chinoise. En 2000, le taux de pénétration d’Internet en Chine n’était que de 1,8%, et en juin 2017, il a atteint 54,3%, soit 4,6 points de pourcentage au-dessus de la moyenne mondiale. Le marché de la vente au détail en ligne de la Chine est au premier rang mondial, la totalité de son économie numérique s’est élevée à 22 600 milliards de yuans en fin 2016, soit 33,3% du PIB, devenant une partie importante de l’économie nationale.
Pendant des décennies, la Chine n’a cessé de promouvoir la plus grande construction d’infrastructures de transport et d’information du monde, de favoriser l’expansion et l’intégration profonde des marchés régionaux et nationaux, et a réussi à réduire l’écart de développement économique et social entre les régions, et à accélérer le processus de la modernisation.

Pour s’enrichir, il faut construire d’abord des « routes » : cette expérience, qui considère la révolution des infrastructures comme moteur du développement, montre de plus en plus d’externalités positives. Dans le projet de « la Ceinture et la Route » , la Chine a aussi placé l’interconnexion des infrastructures comme une priorité, afin de fournir aux pays en développement des expériences, de l’équipement technique, des fonds et des talents pour leur construction d’infrastructures et accélérer leur rythme de modernisation.

La voie de la modernisation de la Chine vise à améliorer les conditions de vie de la population et à promouvoir la modernisation de la population de manière globale. L’objectif fondamental de notre Parti, qui mène la politique de réforme, d’ouverture et de modernisation socialiste, est d’améliorer continuellement le niveau de vie matérielle et culturelle de la population et de promouvoir le plein épanouissement de l’homme, par le développement des forces productives sociales.

Xi Jinping souligne que l’évaluation de l’efficacité de tout notre travail ne peut se passer de trois questions :
le peuple en bénéficie-t-il réellement ?
La vie de la population s’est-elle vraiment améliorée ?
Les droits et les intérêts du peuple ont-ils vraiment été garantis ?

La modernisation de la Chine est aussi une modernisation de l’homme, elle s’est toujours rapprochée du peuple pour trouver le moteur du développement, elle s’appuie sur le peuple pour promouvoir le développement et œuvre pour que le développement profite au peuple.

Depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, la Chine s’efforce de fournir une éducation qui satisfait au peuple, la proportion de ses dépenses nationales d’éducation dans le PIB est restée supérieure à 4% pendant cinq années consécutives, son taux de généralisation de l’enseignement obligatoire a dépassé le niveau moyen des pays à revenu élevé et les taux brut d’inscription dans l’enseignement secondaire et dans l’enseignement supérieur ont dépassé le niveau moyen des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.

La Chine a accéléré la construction d’un pays en bonne santé, et le niveau de santé de sa population est maintenu dans l’ensemble dans les rangs des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.

Le pays a poursuivi l’expansion de l’emploi en tant que cible prioritaire d’un développement économique durable et sain et de l’amélioration des conditions de vie de la population. Des stratégies favorables à l’emploi et des politiques de l’emploi plus actives ont été mises en œuvre, le nombre annuel moyen de nouveaux emplois dans les zones urbaines s’est élevé à plus de 13 millions.

La Chine a continué à approfondir la réforme du système de sécurité sociale et à renforcer le réseau de sécurité sociale couvrant à la fois les zones urbaines et rurales.

Elle promeut plus consciemment le développement vert, en restant fidèle au principe qui dit que protéger et améliorer l’environnement écologie est de protéger et améliorer les forces productives.

La Chine vise à remporter la victoire de la lutte contre la pauvreté en appliquant les stratégies d’élimination ciblée de la pauvreté, afin de s’assurer que d’ici 2020 toutes les populations rurales démunies et tous les districts pauvres, définis selon les critères en vigueur dans notre pays, sortent de la pauvreté, donnant ainsi un exemple pour la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement.

La modernisation de la Chine améliore donc la qualité de vie tous azimuts de la population, augmente leur capacité de développement, stimule leur créativité, favorise le plein épanouissement de l’homme et fait progresser la société dans tous les domaines.

Les « méthodes » du développement : la méthodologie de la modernisation de la Chine.

Si la Chine a réussi à rattraper rapidement les pays occidentaux sur la voie de la modernisation, c’est en grande partie parce que la modernisation de la Chine repose sur une méthodologie scientifique.

La Chine a formé un noyau de direction fort qui unit toute la population. L’excellente direction du PCC est la clé qui a permis à notre pays de trouver la bonne voie vers la modernisation. Comme l’a souligné Xi Jinping, la naissance d’un parti communiste en Chine « a profondément changé la direction et le processus du développement de la nation depuis l’ère moderne, a profondément changé l’avenir et le destin du peuple chinois et de la nation chinoise, et a profondément changé la tendance et le modèle du développement mondial » . Ce n’est qu’en formant un noyau de direction solide que nous pourrons unir le peuple, renforcer notre esprit national et rassembler les forces puissantes qui mènent à la modernisation.

La Chine a choisi une voie de développement adaptée à ses propres conditions en tenant compte de sa réalité et la poursuit inébranlablement. Comme l’a dit Xi Jinping, seules les personnes qui portent les chaussures savent si elles conviennent à leurs pieds. La voie socialiste de la Chine est un choix solennel fait par le peuple chinois dans les grands changements de son temps, et le seul choix correct pour que le pays s’engage progressivement sur la voie de la modernisation dans les conditions de la Chine ancienne semi-coloniale et semi-féodale. Les conditions nationales sont différentes d’un pays à l’autre et une voie adaptée à ses propres conditions nationales est la seule voie correcte du développement. Une fois qu’un pays a choisi la bonne voie, il doit la poursuivre inébranlablement et sans hésitation, avec les efforts de génération en génération.

La Chine a le courage de promouvoir l’auto-innovation pour maintenir la vitalité de son régime. Xi Jinping souligne que « la politique de réforme et d’ouverture est un choix clé qui a déterminé le destin de la Chine contemporaine et une arme magique importante pour que la cause du Parti et du peuple rattrape son temps » .

C’est grâce à la réforme que le régime chinois a toujours maintenu sa vitalité, que la Chine a connu de considérables changements. La réforme est un projet d’innovation qui élimine les défauts et favorise les points forts d’un système, de sorte que le système institutionnel conserve sa capacité d’adaptation aux changements de la conjoncture ; la réforme est aussi un projet systématique qui nécessite une réflexion systématique et une progression scientifique et ordonnée ; enfin, la réforme est un projet à long terme avec des objectifs et priorités différents à des moments différents, mais la cause de la réforme est infinie.

La Chine saisit la conjoncture tant nationale qu’internationale et propose de construire une communauté de destin pour l’humanité dans les bénéfices réciproques et la coopération gagnant-gagnant.

Xi Jinping a proposé de façon créative le sujet majeur de l’édification d’une communauté de destin pour l’humanité, il fait progresser la diplomatie de grand pays à la chinoise et promeut activement la réforme du système de gouvernance mondiale. Grâce à ces efforts, la modernisation de la Chine répond aux tendances de notre époque axées sur la paix, le développement, la coopération et le principe gagnant-gagnant, et l’image de la Chine en tant que grand pays responsable, capable de diriger la gouvernance mondiale, s’enracine de jour en jour.

La Chine suit la voie du développement pacifique. Elle aspire activement à un environnement international pacifique pour son propre développement et promeut en même temps la paix mondiale avec son propre développement, en partageant ses opportunités avec le monde et en injectant une énergie positive forte dans le développement mondial, au profit de tous les peuples.

(L’auteur travaille à l’Institut d’études sur la Chine contemporaine de l’Université de Tsinghua.)


Edité le 16-01-2018 à 23:24:39 par Xuan




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Les "droits de l'homme" vus par les pays impérialistes concernent essentiellement le droit à l'expression, et surtout celui des pays occidentaux et de leurs porte-parole. Ces droits de l'homme ignorent la situation matérielle des peuples plongés dans la misère et la guerre, précisément par les pays qui claironnent si fort leur attachement aux droits de l'homme.

Lorsqu'un pays qui a connu l'oppression, la guerre et la misère se relève et parle à son tour des droits de l'homme, c'est un tout autre discours. Que ce pays accède à présent aux premiers rangs de l'économie mondiale est un puissant encouragement pour la libération des peuples.


La Chine appelle à bâtir un système mondial juste et équitable
en matière de gouvernance des droits de l'Homme


lXinhua - 02.03.2018 08h21

La Chine a appelé mercredi toutes les parties à oeuvrer ensemble pour favoriser la construction d'une communauté de destin partagé pour l'humanité et la création d'un système mondial juste, équitable, ouvert et inclusif en matière de gouvernance des droits de l'Homme.

Le développement est la clé pour résoudre tous les problèmes liés aux droits de l'Homme et la communauté internationale doit redoubler d'efforts pour promouvoir ces droits sur la base d'un meilleur développement, a ainsi estimé Yu Jianhua, ambassadeur de Chine auprès de l'ONU à Genève, lors de la 37e session du Conseil des droits de l'Homme qui s'est ouverte lundi.

"Nous devons persister à mettre en avant le droit au développement, à mettre pleinement en application le programme de développement durable à l'horizon 2030 des Nations Unies et à éliminer l'extrême pauvreté" , a-t-il indiqué.
"Nous devons travailler à une économie mondiale ouverte, faciliter les échanges commerciaux et les investissements, et orienter la mondialisation économique vers une voie plus ouverte, plus inclusive et plus équilibre afin d'atteindre des objectifs mutuellement bénéfiques" , a ajouté le diplomate.

Selon M. Yu, la guerre, les conflits et les troubles régionaux constituent les causes profondes des violations massives des droits de l'Homme. "Nous devons intensifier nos efforts de médiation politique, de prévention des conflits et de rétablissement de la paix afin de parvenir à une paix durable et éviter la tragédie des violations des droits de l'Homme" , a fait remarquer M. Yu.
Il a souligné à cette occasion l'importance de la coopération pour promouvoir la cause des droits de l'Homme, indiquant que tous les pays du monde devaient mener un dialogue basé sur le respect mutuel, l'égalité et les avantages réciproques et encourager le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies et d'autres mécanismes multilatéraux des droits de l'Homme à travailler de façon objective et non sélective.
Il faut également s'opposer à la politique des deux poids et deux mesures et à la politisation en matière des droits de l'Homme, a noté le représentant permanent de la Chine.
Yu Jianhua a par ailleurs mis l'accent sur l'équité dans l'amélioration du système mondial en matière de gouvernance des droits de l'Homme. "Dans le monde d'aujourd'hui, la population des pays en développement représente plus de 80% de la population mondiale. Les pays en développement doivent donc avoir un plus grand droit de parole et une plus grande représentation dans le système mondial de gouvernance des droits de l'Homme" , a-t-il ajouté.

La 37e session du Conseil des droits de l'Homme doit s'achever le 23 mars.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)


Edité le 04-03-2018 à 23:56:50 par Xuan




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Une déclaration importante de Xi sur la politique étrangère de la Chine dans une situation mondiale charnière :



______________________________


Xi Jinping exhorte à ouvrir de nouveaux horizons dans la diplomatie de grand pays à la chinoise


(Xinhua/Ju Peng)

BEIJING, 24 juin (Xinhua) -- Le président chinois Xi Jinping a appelé à déployer des efforts afin d'ouvrir de nouveaux horizons en matière de diplomatie de grand pays à la chinoise sous la direction de la pensée sur la diplomatie socialiste à la chinoise de la nouvelle ère.

Dans un discours prononcé lors de la Conférence centrale sur le travail relatif aux affaires étrangères qui s'est déroulée vendredi et samedi à Beijing, M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a mis l'accent sur l'importance d'avoir une vue d'ensemble sur la situation du pays et la situation internationale, de se focaliser sur la réalisation du renouveau national et la promotion du progrès de l'humanité, et de contribuer à la construction d'une communauté de destin pour l'humanité.

Il a également exhorté à déployer des efforts pour sauvegarder fermement la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine, participer activement à la direction de la réforme du système de gouvernance mondiale, à construire un réseau plus complet de partenariats mondiaux, afin que de nouveaux progrès soient réalisés dans la diplomatie de grand pays à la chinoise pour créer un environnement favorable et faire des contributions nécessaires à l'édification intégrale d'une société d'aisance moyenne et d'un grand pays socialiste moderne.

M. Xi a déclaré que depuis le 18e Congrès national du PCC en 2012, face aux vicissitudes de la situation internationale, la Chine a surmonté des difficultés pour faire avancer la diplomatie de grand pays à la chinoise en ouvrant de nouveaux horizons sous la direction ferme du Comité central du PCC, et a résisté à divers défis, résolu des problèmes difficiles et fait des réalisations d'importance historique.

Grâce à ces pratiques, la Chine a accumulé une expérience utile et est parvenue à la conclusion que le travail des affaires étrangères nécessite de prendre en compte les situations nationales et internationales, de maintenir la confiance et la détermination stratégiques, de faire avancer les innovations dans la théorie et la pratique diplomatiques, de promouvoir la planification stratégique et l'agenda diplomatique à l'échelle mondiale, de sauvegarder les intérêts fondamentaux et majeurs de la Chine, de maintenir la coopération gagnant-gagnant et la justice, tout en poursuivant les intérêts communs, et en ayant à l'esprit les pires scénarios et risques.

"Nous avons tenu fermement la tendance de développement de la Chine et du monde dans la nouvelle ère depuis le 18e Congrès national du PCC, et avons fait une série d'innovations importantes sur le travail des affaires étrangères dans les théories et les pratiques, formant ainsi la pensée sur la diplomatie socialiste à la chinoise de la nouvelle ère", a déclaré M. Xi.

Il a mis l'accent sur les principaux aspects de la pensée:

-- Défendre l'autorité du Comité central du PCC comme principe général et renforcer le leadership centralisé et unifié du Parti sur le travail diplomatique;

-- Faire progresser la diplomatie de grand pays à la chinoise pour remplir la mission de réaliser le renouveau national;

-- Sauvegarder la paix mondiale et poursuivre le développement commun afin de promouvoir la construction d'une communauté de destin pour l'humanité;

-- Renforcer la confiance stratégique avec le socialisme à la chinoise comme soutien;

-- Poursuivre la construction de "la Ceinture et de la Route" selon le principe consistant à réaliser la croissance partagée par le biais de la discussion et de la collaboration;

-- Suivre la voie du développement pacifique sur la base du respect mutuel et de la coopération gagnant-gagnant;

-- Développer des partenariats mondiaux tout en faisant progresser l'agenda diplomatique;

-- Diriger la réforme du système de gouvernance mondiale avec le concept d'équité et de justice;

-- Prendre les intérêts fondamentaux nationaux comme ligne de fond pour sauvegarder la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de la Chine;

-- Encourager un style distinctif de la diplomatie chinoise en combinant la bonne tradition du travail des affaires étrangères et les caractéristiques de l'époque.

"Nous devons appliquer entièrement la pensée sur la diplomatie socialiste à la chinoise de la nouvelle ère, faciliter continuellement un environnement extérieur favorable pour réaliser le rêve chinois du grand renouveau national et promouvoir la construction d'une communauté de destin pour l'humanité", a déclaré M. Xi.

Il a souligné que pour avoir une évaluation correcte de la situation internationale, une compréhension précise de l'histoire, de la situation globale et du rôle et de la position de la Chine dans la structure mondiale devait être formée.

M. Xi a suggéré non seulement d'observer la situation internationale actuelle, mais aussi de passer en revue le passé, de résumer les lois historiques et de regarder vers l'avenir pour mieux comprendre la tendance de l'histoire.

Quant à la compréhension précise de la situation globale, M. Xi a mis l'accent non seulement sur l'observation des phénomènes et des détails, mais aussi sur une profonde appréciation de l'essence et de la situation globale, afin de ne pas se perdre dans une situation internationale complexe et changeante.

Il a également exigé à avoir une compréhension claire du statut et du rôle de la Chine dans l'évolution de la structure mondiale et à formuler de manière scientifique les principes et les politiques du travail des affaires étrangères de la Chine, à travers une analyse sereine des phénomènes internationaux et des relations de la Chine avec le reste du monde.

La Chine se trouve dans la meilleure période de développement depuis les temps modernes, alors que le monde subit les changements les plus profonds sans précédent depuis un siècle, a indiqué M. Xi, ajoutant que les deux aspects étaient étroitement liés et interactifs.

La Chine bénéficie de nombreuses conditions extérieures favorables pour mener à bien le travail relatif aux affaires étrangères, aujourd'hui et dans les années à venir, a-t-il souligné.

Qualifiant la période entre le 19e et le 20e Congrès national du PCC de "jonction historique pour réaliser les objectifs des deux centenaires de la Chine", M. Xi a indiqué que la période représentait une grande importance dans les progrès historiques du grand renouveau de la nation chinoise.

A travers l'histoire humaine, le développement du monde a toujours été le résultat de contradictions qui s'entrelacent et interagissent entre elles, a-t-il poursuivi.

M. Xi a ensuite appelé à une analyse approfondie de la loi pour savoir comment la situation internationale change alors que le monde entre dans sa période de transition, et à la compréhension précise des caractéristiques fondamentales de l'environnement externe de la Chine lors de cette jonction historique, afin de mieux planifier et de faciliter le travail du pays sur les affaires étrangères.

Il a noté que le travail lié aux affaires étrangères du pays devait être basé sur le plan global du Comité central du PCC, et devait davantage améliorer sa disposition et souligner ses priorités.

Le travail des affaires étrangères doit se concentrer sur les points clés au moment du travail du Parti et du pays pour ouvrir de nouveaux horizons, comme dans les cinq prochaines années, l'objectif du premier centenaire du pays devrait être réalisé, et le processus pour atteindre le deuxième devrait commencer, avec une série de moments et d'événements importants à cette période, a-t-il indiqué.

Le drapeau d'une communauté de destin pour l'humanité doit être levé haut pour rendre le système de gouvernance mondiale plus juste et plus raisonnable, et la construction de "la Ceinture et la Route" doit être consolidée et approfondie pour élever l'ouverture du pays à un niveau plus élevé, a-t-il fait remarquer.

Il a également mis l'accent sur la promotion des relations étrangères du pays, dont celles avec les puissance majeures, les pays voisins et les pays en développement.

M. Xi a noté que la diplomatie représentait la volonté de l'Etat, et que le pouvoir diplomatique devait rester au sein du Comité central du PCC, alors que le travail des affaires étrangères était un projet systématique.

Il a ainsi demandé aux partis politiques, au gouvernement, aux assemblées populaires, à la Conférence consultative politique du Peuple chinois, à l'armée, aux autorités locales et au public d'améliorer leur coordination et d'apporter leurs propres contributions, afin de former une nouvelle situation du travail des affaires étrangères sous la direction globale du Parti qui coordonne toutes les parties, et d'assurer que les politiques et stratégies des affaires étrangères du Comité central du PCC soient mises en oeuvre.

Soulignant que les cadres étaient la force décisive après l'établissement de la direction politique, M. Xi a appelé à un contingent puissant du personnel des affaires étrangères qui est fidèle au PCC, au pays et au peuple, et politiquement solide, professionnellement compétent et fermement discipliné dans sa conduite.

Il a appelé les cadres des affaires étrangères à renforcer l'éducation sur l'idéal et la croyance, en vue d'améliorer leur compétence et leur qualité globale, et il a également appelé à améliorer les conditions de vie du personnel stationné à l'étranger afin de réduire ses préoccupations et soucis.

Il a indiqué que la réforme des institutions et des mécanismes concernant les affaires étrangères était la demande interne de promouvoir la modernisation dans le système de gouvernance de l'Etat et les capacités de gouvernance.

Il a appelé à appliquer la réforme des institutions et des mécanismes concernant les affaires étrangères selon la décision de la direction centrale du Parti et à renforcer la construction du Parti dans les institutions à l'étranger, afin de former un mécanisme de gestion répondant aux exigences de la nouvelle ère.

En présidant la conférence, Li Keqiang, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et Premier ministre chinois, a indiqué que le discours important du secrétaire général Xi Jinping avait résumé les accomplissements historiques de la Chine en matière d'affaires étrangères depuis le 18e Congrès national du PCC et avait fermement maintenu la tendance de développement de la Chine et du monde à partir de la situation globale de la cause du Parti et du pays.

M. Li a affirmé que le discours de M. Xi avait indiqué la direction claire pour le travail des affaires étrangères dans la nouvelle ère et fourni une direction fondamentale.

En faisant des remarques de conclusion lors de la conférence, Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et chef du Bureau de la Commission des Affaires étrangères du Comité central du PCC, a noté que le résultat le plus important de la conférence était qu'elle avait établi la position dirigeante de la pensée de Xi Jinping concernant la diplomatie.

La pensée de Xi Jinping sur la diplomatie est un élément important de la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, a-t-il indiqué.

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   Posté le 19-09-2018 à 07:03:27   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le monde se révolte: la Russie et l'UE veulent «démanteler» le dollar


© Sputnik . Michail Kutuzov
http://fr.sputniknews.com/international/201809181038140156-russie-eu-dollar-revolte/

20:49 18.09.2018

Après des années de discussions et de réflexions pour savoir comment réduire leur dépendance envers la principale monnaie mondiale, le dollar américain, plusieurs États entament des actions concrètes.

Récemment, le patron de la banque russe VTB Andreï Kostine a présenté un plan pour renoncer à l'unité monétaire américaine. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a exposé sa proposition de priver le dollar de son statut actuel devant le Parlement européen. A quoi les gouvernements sont-ils prêts pour se débarrasser des fers du dollar et où le «feu rouge» s'est-il déjà allumé pour cette monnaie?

Le plan d'Andreï Kostine

Le plan du patron de la VTB prévoit l'enregistrement des plus grands holdings russes dans la juridiction nationale, le placement d'obligations européennes sur la place russe, ainsi que l'attribution de licences à tous les acteurs du marché boursier. Le premier point du programme, qui en est aussi le principal, est le passage accéléré aux paiements avec d'autres monnaies pour les opérations d'import-export. Certaines démarches ont déjà été accomplies en ce sens: des accords sur le commerce bilatéral en roubles sont ainsi en vigueur depuis 2014 avec la Chine.

Selon les prévisions du ministère russe du Développement économique, les échanges entre Moscou et Pékin atteindront 100 milliards de dollars cette année, et les paiements en monnaies nationales augmenteront également. En 2017, près de 10% des paiements pour les livraisons russes vers la Chine étaient libellés en roubles, et près de 15% des importations chinoises ont été achetées en yuans par les compagnies russes.
La prochaine démarche importante que la Russie est prête à entreprendre est de renoncer au dollar pour vendre son principal produit d'exportation: le pétrole. Les analystes indiquent qu'il serait possible dès à présent d'exclure la monnaie américaine des opérations avec la Chine, la Turquie et l'Iran, ce qui ne ferait que renforcer la tendance à la dédollarisation.

La Chine suit la même voie. En mars, sur fond de guerre commerciale contre les USA, Pékin a porté un coup dur au dollar sur le marché mondial des hydrocarbures en lançant le commerce de contrats à terme en monnaie nationale dans le secteur pétrolier. Il s'agissait d'une mesure préventive opportune. A présent, la Chine a l'intention de payer en yuans les fournitures physiques de pétrole.

Les analystes font remarquer que l'abandon du dollar est rationnel non seulement pour le paiement du pétrole, mais également dans toutes les opérations. La Russie pourrait tout à fait s'engager sur cette voie en commençant par l'Union eurasiatique.

L'Europe est fatiguée du dollar

L'Europe perd également des centaines de millions d'euros à cause des guerres commerciales déclenchées par le président américain Donald Trump. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a évoqué devant le Parlement européen la nécessité de priver le dollar de son statut de principale monnaie mondiale.

Il est également suggéré de commencer ce démantèlement par les pétrodollars: Jean-Claude Juncker a déploré que l'Europe achète 80% de ses hydrocarbures en dollars. Il a également qualifié «d'absurde» le fait que les compagnies européennes achètent des avions européens avec des dollars et non des euros.

La monnaie européenne doit devenir «le visage et l'instrument d'une nouvelle Europe plus souveraine», a souligné Jean-Claude Juncker.

Le rouble ou l'euro

L'accord des contractants pour investir leur monnaie dans le rouble pour s'en servir ensuite afin de payer le pétrole fourni contribuerait au renforcement de la monnaie russe. Toutefois, les risques élevés du rouble, la volatilité et l'imprévisibilité de la rentabilité constituent le désagrément le plus important. La volonté de la Russie à elle seule ne suffit pas pour commercer dans d'autres monnaies: les pays partenaires doivent également le vouloir.

«Le passage est envisageable, bien sûr, mais il faudra accorder des remises ou des privilèges au moins pour qu'ils couvrent les risques des partenaires», estime Sergueï Khestanov, conseiller du directeur général pour la macroéconomie d'Otkrytie Broker. C'est pourquoi les paiements en euros paraissent plus réalistes pour l'instant.

D'un autre côté, certains pays ont déjà fait part de leur volonté de passer aux paiements en monnaies nationales. Notamment la Turquie, qui a subi une chute de sa livre à cause des sanctions de Washington. Avec ses plus grands partenaires — la Chine, la Russie, l'Iran et l'Ukraine — la Turquie «est prête à échanger en monnaies nationales», a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ainsi qu'avec les pays européens s'ils le souhaitaient, a ajouté le dirigeant turc.

La révolte anti-dollar

Néanmoins, pour l'instant, il est impossible de renoncer entièrement au dollar. Le système financier mondial est construit de telle sorte que la monnaie américaine représente 70% de tous les paiements. «La Russie vend du pétrole en dollars. Par conséquent, pour maintenir les opérations d'importation et d'exportation, une grande partie des réserves doit être en monnaie américaine», explique l'analyste Timour Nigmatoulline.
L'expert économique indépendant Anton Chabanov pense que l'idée du passage aux paiements en monnaies nationales est «tout à fait logique», mais que le plan proposé par le patron de la VTB «ressemble à l'avion des frères Wright, voire à une utopie». Le fait est que pour l'instant, l'infrastructure mondiale ne suffit pas pour mettre en œuvre cette idée.

Quoi qu'il en soit, selon les prévisions de la Banque mondiale, le dollar sera privé du rôle principal dans le système financier mondial pour être remplacé par un système à trois monnaies: l'euro, le dollar et une autre monnaie asiatique — probablement le yuan.

L'économiste américain et ancien conseiller du FMI Barry Eichengreen explique ainsi le caractère inévitable de la perte du statut de principale monnaie mondiale dont jouit actuellement le dollar: la puissance des technologies financières contemporaines détruit les «effets de réseau» qui ont créé un monopole monétaire naturel. Il compare ce processus au développement des systèmes d'exploitation pour les ordinateurs — il n'est plus obligatoire d'utiliser seulement Windows.

La révolte contre le dollar pourrait s'avérer bien plus puissante que ne le prédit la majorité des économistes, avertit Gal Luft, directeur exécutif de l'Institut d'analyse de la sécurité mondiale. Il a rappelé que les USA menaient actuellement une guerre économique contre une vingtaine de pays dont la somme des PIB excède 15.000 milliards de dollars. La ligne est donnée par la Russie et la Chine, qui attirent dans l'«alliance anti-dollar» de plus en plus de participants. D'après Gal Luft, le front principal où se décidera l'avenir du dollar sera le marché mondial des matières premières — notamment le marché pétrolier de 1.700 milliards de dollars.

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   Posté le 21-09-2018 à 07:18:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'Union européenne est décidée à briser le monopole du dollar des Etats-Unis



FRANCFORT, 20 septembre (Xinhua) -- L'euro, monnaie commune âgée de 20 ans seulement utilisée par 330 millions d'Européens et symbole de l'unité et de l'identité partagées de l'Union européenne (UE), est revenu récemment sur le devant de la scène en raison de l'évolution profonde du système monétaire international.

"Nous devons faire davantage pour permettre à notre monnaie unique de jouer pleinement son rôle sur la scène internationale", a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans son discours sur l'état de l'Union mercredi dernier à Strasbourg, appelant à renforcer l'euro en tant que "symbole et influence d'une nouvelle Europe plus souveraine", et de remettre en question la domination du dollar américain (USD) sur le système financier mondial.

DES INCERTITUDES INTERNATIONALES

"Avant la fin de l'année, la Commission présentera des initiatives pour renforcer le rôle international de l'euro", a dit M. Juncker, envoyant un signal clair sur la détermination de l'UE à soutenir sa monnaie.

Malgré une reprise longue et difficile après la crise financière mondiale en 2008, ponctuée par des situations de crise auxquelles la Banque centrale européenne (BCE) a dû répondre en urgence en Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal et en Italie, la zone euro est finalement parvenue à se redresser, en partie grâce à l'engagement de la BCE, dont le président Mario Draghi a promis en juillet 2012 qu'elle était prête à faire "tout ce qui serait nécessaire pour préserver l'euro".

De fait, jusqu'au deuxième trimestre 2018, la zone euro a enregistré cinq années de croissance économique continue avec des progrès sur le marché du travail et des perspectives raisonnablement souriantes de poursuivre ces progrès au cours des prochaines années.

"La BCE devrait relever ses taux d'intérêts l'année prochaine, ce qui contribuera à raffermir l'euro. L'opportunité pour l'euro de renforcer sa position approche", a expliqué Zhao Xueqing, chargée de recherche à l'Institut pour la finance internationale de la Banque de Chine.

Toutefois, des facteurs d'incertitude subsistent, liés principalement à des facteurs internationaux et notamment à la menace de protectionnisme du président des États-Unis Donald Trump, poussant l'UE à rechercher une plus grande indépendance.

"Il est absurde que l'Europe paye 80% de sa facture énergétique, de 300 milliards d'euros par an au total, en dollars alors que 2% seulement de notre énergie provient des États-Unis, a déploré M. Juncker, jugeant également "ridicule" que les entreprises européennes achètent des avions européens en dollars plutôt qu'en euros.

LE RENFORCEMENT DE L'EURO

En termes de part dans la dette internationale, les prêts internationaux, les paiements mondiaux, les réserves de devise et les règlements, l'euro reste incontestablement la deuxième monnaie la plus importante du système monétaire international, selon la 17ème édition de la revue annuelle du rôle international de l'euro publiée par la BCE en juin.

Toutefois, l'écart entre l'euro et le dollar reste très important, et les billets verts représentent ainsi environ 60% des devises internationales du Fonds monétaire international (FMI), contre 20% seulement pour l'euro.

Changer cela nécessitera beaucoup de persévérance et de nombreuses mesures, le fonctionnement de l'Union monétaire européenne restant une priorité. "Nous devons tout d'abord mettre nos affaires en ordre en renforçant et en approfondissant notre Union monétaire européenne, comme nous avons déjà commencé à le faire", a dit M. Juncker

Lors d'une session du Parlement européen en juillet, M. Draghi a également appelé à poursuivre la convergence et l'intégration des différentes économies de la zone euro, notamment en menant à terme l'Union bancaire et en renforçant les mesures de gestion de crise et de protection de la zone euro.

"Aucune de ces mesures n'est possible sans confiance entre les États membres, ce qui nécessite pour les gouvernements nationaux de jouer leur rôle par l'augmentation de la résilience de leur économie et par la modernisation des structures économiques", a souligné M. Draghi.

Ensuite, la mise en place d'un système de paiement européen indépendant du système international existant, le système SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), sera à l'ordre du jour.

"Nous devons augmenter l'autonomie et la souveraineté de l'Europe en matière économique, commerciale et financière", a déclaré à ce sujet le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas le mois dernier à Berlin.

Commentant ce projet de nouveau système de paiement en Europe, Mme Zhao a observé que les risques géopolitiques, tels que les sanctions unilatérales des Etats-Unis à l'encontre de l'Iran, où de nombreuses compagnies européennes sont implantées, poussent les dirigeants européens à se pencher sur l'urgence d'un système indépendant.

"D'un autre côté, avec une nouvelle infrastructure financière, l'euro sera en mesure de bénéficier du Brexit, en relocalisant une part massive des règlements en euro de Londres vers le continent européen", a-t-elle fait remarquer.

Par ailleurs, le renforcement du rôle de l'euro nécessitera également d'autres réformes au sein de l'UE, notamment en termes de synergie fiscale et d'efficacité des communications, selon Mme Zhao.

VERS UN SYSTÈME MONÉTAIRE MULTIPOLAIRE

Les efforts de l'euro pour briser le monopole du dollar n'ont pas nécessairement pour but de prendre sa place, mais l'objectif de l'Europe semble plutôt d'évoluer vers un système monétaire multipolaire, qui serait très apprécié au niveau international.

En fait, la part du dollar dans les réserves internationales s'est réduite depuis cinq trimestres consécutifs face à celles de l'euro, du renminbi chinois (RMB) et de la livre sterling britannique, selon le FMI, une tendance désignée sous le terme de "dédollarisation".

Le RMB bénéficie de son côté d'une reconnaissance internationale croissante puisqu'il a été inclus il y a deux ans dans le panier des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, et souhaite aussi contribuer à un ordre économique multipolaire.

La BCE et les banques centrales d'Allemagne, de France et d'autres pays ont également ajouté le RMB à leurs réserves de change et réduit en conséquence leurs réserves en dollar.

"Il y aura certainement d'autres opportunités de coopération entre l'euro et le RMB tandis que se poursuit la dédollarisation", a estimé Mme Zhao.

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   Posté le 28-09-2018 à 23:12:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'OMC n'obéit plus seulement aux intérêts impérialistes mais doit tenir compte des pays émergents.
Ici il s'agit des "subventions industrielles nationales" .
Pour les pays impérialistes, ces subventions sont des actes déloyaux surtout lorsqu'elles favorisent des entreprises publiques.
Mais il est clair que les pays émergents ne peuvent se développer qu'en investissant de façon ordonnée dans telle ou telle production, et non de façon anarchique ou selon les besoins des monopoles impérialistes.


La Chine et les pays émergents ne sacrifieront pas leurs intérêts pour la réforme de l'OMC

Par Hu Weijia Source: Global Times Publié: 2018/9/28 22:28:40

http://www.globaltimes.cn/content/1121392.shtml

Les États-Unis, le Japon et l’UE ont accepté de coparrainer une proposition qui apporterait des changements à l’OMC, ont rapporté Reuters.

La Chine est toujours favorable aux réformes de l’OMC et espère que les pays pourront limiter conjointement l’unilatéralisme au sein du système commercial multilatéral représenté par l’OMC. Les réformes dans l'organisation doivent répondre aux préoccupations de la plupart des membres, en particulier des économies émergentes, dont la population totale est supérieure à celle des pays développés.

La croissance rapide des économies émergentes a entraîné un changement de pouvoir économique: les données du FMI montrent que les marchés émergents ont dépassé les pays développés pour représenter plus de la moitié du PIB mondial sur la base du pouvoir d’achat. les économies gagnent plus de poids dans les négociations commerciales et économiques internationales.

Il ne fait aucun doute que la Chine est un pays en développement qui partage l'intérêt unanime des autres économies émergentes pour les objectifs de développement. Peu importe si les États-Unis, le Japon et l'UE sont parvenus à un consensus ou à ce que ce consensus implique, les réformes de l'OMC ne peuvent ignorer la Chine, qui est le plus grand pays commerçant au monde.

Selon le Japan Times, les modifications proposées par les États-Unis, le Japon et l'UE concernent le système de notification des subventions industrielles nationales, car "certains membres de l'OMC tels que la Chine n'ont pas respecté un système de notification" .

La Chine soutient le travail de l’OMC, mais il est peu probable qu’elle accepte un accord qui nuirait aux intérêts de l’économie chinoise et d’autres pays en développement.

La Chine, comme d’autres pays émergents, suit une stratégie primaire de promotion du développement économique et social. Le pouvoir d'achat croissant des consommateurs dans les pays en développement injecte de la vitalité sur le marché mondial et offre des opportunités aux économies développées. Il ne fait aucun doute que les pays en développement et les pays développés ont des intérêts communs dans la promotion de la mondialisation économique.

La Chine a déclaré à plusieurs reprises qu’elle continuerait d’ouvrir son économie au monde. Toutefois, il est peu probable que le pays permette à l’OMC d’être utilisée comme un outil pour faire avancer la doctrine «America First». La majorité des membres de l'OMC sont des pays en développement et chacun a le droit d'exprimer ses propres idées sur la réforme de l'OMC.

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   Posté le 02-04-2019 à 14:44:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'envoyé chinois à l'ONU met en garde contre la violation de la souveraineté sous prétexte de l'humanisme


(Xinhua/Li Muzi)
http://french.xinhuanet.com/2019-04/02/c_137942804.htm
NEW YORK (Nations Unies), 1er avril (Xinhua) -- Un envoyé chinois a mis en garde lundi au siège de l'ONU contre les tentatives visant à miner la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale des autres pays sous prétexte de l'humanisme.

Lors d'un débat du Conseil de sécurité sur le droit humanitaire international, Ma Zhaoxu, représentant permanent de Chine à l'ONU, a demandé aux pays de respecter les objectifs et principes de la Charte des Nations Unies ainsi que les principes directeurs de l'assistance humanitaire de l'organisation.

"Aucun pays ne doit porter atteinte à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale des autres en utilisant l'humanisme comme prétexte" , a souligné M. Ma. "L'opération humanitaire doit strictement respecter les principes d'humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance, mettre en relief la nature humanitaire et le professionnalisme de tels efforts et éviter d'être impliqué dans les conflits ou d'interférer dans les affaires intérieures des pays concernés" .

Tous les services humanitaires doivent respecter le droit humanitaire international et les principes connexes et s'abstenir d'utiliser l'aide humanitaire à des fins politiques, militaires et d'autres, a-t-il déclaré.


Edité le 02-04-2019 à 14:44:35 par Xuan




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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
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   Posté le 29-06-2019 à 11:10:08   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

On notera que cet article provient d'un site canadien. Le Canada n'est pas vraiment en bons termes avec la Chine à cause de sa subordination aux USA.

Actuellement Trudeau est vissé à la botte de son voisin dont il attend vainement la protection. Ses ressortissants emprisonnés en Chine font pendant à l'arrestation de la directrice financière d'Huawei, Meng Wangzhou à Vancouver, et aux sanctions canadiennes contre la Chine.
Mais ce n'est pas Trump qui libérera les ressortissants canadiens, puisque l'arrestation de Meng Wangzhou a été programmée par les USA...et Trudeau attend.

Cet article va donc à contre-courant dans la société canadienne.


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Le désordre dans l’ordre international


Par Samir Saul
Mondialisation.ca, 28 juin 2019
Le Devoir (Opinion)
https://www.mondialisation.ca/le-desordre-dans-lordre-international/5634890

D’ordinaire, la contestation du statu quo international vient de la gauche, partisane du changement. Il fut un temps où libéraux et démocrates remettaient en question le système aristocratique, dynastique et antinational restauré au début du XIXe siècle. Plus tard, socialistes, puis communistes s’opposaient à l’ordre bourgeois, oligarchique et impérialiste. En face, les élites, quelles qu’elles soient, tendent à défendre l’ordre établi, lequel leur est avantageux. Plus maintenant. Notre époque est celle de la déstabilisation de l’ordre international par le sommet.

Alors que l’internationalisme a été l’apanage de la gauche, les élites soutenaient les États qu’elles régentaient dans leur intérêt. Plus maintenant. Les couches supérieures se sont métamorphosées en laudatrices d’un internationalisme vecteur du marché, rabaissant États et nations au statut d’oripeaux abandonnés aux couches sociales en déclin.
Quel est le perturbateur no 1 de la stabilité internationale ? Sans contredit et sans dissimulation les États-Unis. Censée être le garant et le pilier de l’ordre international, la première puissance fomente sans relâche heurts et conflits urbi et orbi : Afghanistan, Irak, Syrie, Yémen, Iran, Ukraine, frontière occidentale de la Russie, Venezuela, Cuba, péninsule coréenne, mer de Chine, traité nucléaire INF, accords économiques, « sanctions » (embargos-blocus) à tout va. Pyromane, elle essaie d’allumer la mèche au Liban. En Palestine, elle jette de l’huile sur le feu attisé par son protégé israélien, occupant de territoires qui ne lui appartiennent pas. Du droit international, elle n’en a cure, décomplexée en la matière par Israël, hors-la-loi avéré et champion du mépris de la légalité. Revendiquant l’impunité, les deux se sont rendus non justiciables de la CPI.
En face des États-Unis se retrouvent des pays accaparés par l’effort de rescaper ce qui peut l’être de l’ordre établi, du droit et des règles de conduite propres à un système international. Pourquoi les États-Unis cherchent-ils noise aux autres et s’invitent-ils chez eux ? Comment expliquer que la puissance dominante soit déstabilisatrice d’un statu quo dont elle a tiré parti, et que les moins favorisés défendent sa stabilité ?

Une hégémonie à l’avenir incertain
La raison réside dans l’évolution du cours de l’histoire récente. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les États-Unis prônent un ordre libéral propice au capitalisme et de nature à leur assurer la primauté. Si, durant la Seconde Guerre mondiale, les impérialismes européens ont l’heureuse idée de faciliter la tâche des États-Unis en s’éliminant mutuellement, l’URSS émerge comme un obstacle de taille aux visées américaines. En 1991, le démantèlement de l’URSS et l’unipolarité font penser que le monde entier serait enfin à la disposition des États-Unis. La « fin de l’histoire » est doctement déclarée atteinte, et le « siècle américain » célébré avec pompe. Les États-Unis parrainent une mondialisation et un multilatéralisme factice qui font d’eux les maîtres de l’univers. Des démonstrations de force aux dépens de pays diabolisés (« États voyous », « Axe du mal » ) devaient avoir valeur d’exemples pour venir à bout des récalcitrants.
Or, tout se fissure en moins d’un quart de siècle. D’abord, l’inefficacité de la puissance militaire américaine et l’incapacité à s’imposer par la force apparaissent au grand jour. Malgré les colossaux moyens déployés, aucune guerre américaine n’atteint les objectifs fixés. Quincaillerie futuriste et budgets démentiels ne mènent pas à des résultats tangibles. Entre-temps, comme un phénix, la Russie renaît de ses cendres, restaure son État déliquescent et reprend un rôle international à sa mesure. Amère surprise pour ceux qui avaient vite fait de l’ajouter à la catégorie des néocolonies aux ordres. Pour sa part, la Chine tire son épingle du jeu d’une mondialisation conçue pour profiter aux États-Unis. Elle a l’outrecuidance de trop bien réussir et de ne pas agir en subordonnée. Enfin, la bulle du mondialisme néolibéral éclate en 2008, laissant les États-Unis sans projet utilisable comme semblant de justification à leur prétention au « leadership ».

Affaiblir les autres
La mondialisation néolibérale tourne moins à l’avantage des États-Unis, le monde va à contresens de leur hégémonie et l’internationalisme d’en haut soulève des résistances. Sans perspectives à offrir pour obtenir des ralliements, leur stratégie se résume à nuire et à menacer pour réaffirmer leur prédominance. Ils ne prennent même plus la peine de vanter les bienfaits d’un monde américanocentré. Dépourvue de toute parure, cette politique est purement négative : agir en fauteurs de trouble semant le désordre dans un ordre international qui leur échappe afin de déséquilibrer tant rivaux qu’alliés et retarder leur émergence. Puissance moins sûre de sa domination, son comportement est brouillon et imprévisible. Dans son simplisme de personnage de bande dessinée, dans ses postures de matamore, Trump en est le parfait représentant.
Samir Saul
La source originale de cet article est Le Devoir (Opinion)
Copyright © Samir Saul, Le Devoir (Opinion), 2019

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