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 Nouvel Album de Doc Starrduck: Sauvons Le Monde

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Doc Starrduck
Pionnier
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   Posté le 31-12-2010 à 12:46:23   Voir le profil de Doc Starrduck (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Doc Starrduck   



Titre : Sauvons Le Monde
Album : Sauvons Le Monde
Écrit et enregistré par Doc Starrduck
Année : 2010
Licence : Licence Art Libre

Je sais pas pour toi, mais moi j'ai l'impression que le monde part en couille
Ça a commencé pendant la première guerre mondiale,ca s'est accentué le 11 septembre
Maintenant c'est Wall Street et la Civilisation Mondiale qui s'écroule
En Afghanistan, En Irak, en Iran, on déclare la guerre
Le FMI s'attaque aux peuples européen au nom de la crise financière
On supprime les droits de l'homme au nom de la lutte contre le terrorisme
On maltraite les sans-papiers comme si ils étaient coupable alors qu'ils sont victime de la crise
Les gouvernement du monde fonctionnent comme un gang
Ils braquent l'argent des peuples pour enrichir les banques
En Union Européenne conspiré contre les peuples est légal
Ils ont même imposé une constitution antisociale
Regardez, Écoutez, ce n'est pas qu'une impression
Quand la République Française répond au LKP par la répression
1789,1848,1917, le peuple a fait la révolution
Pour prendre le pouvoir pas pour vivre dans la soumission
En Afrique, on meurt de faim et de maladie mais qu'est ce qui se passe ?
Je suis blanc mais je sais voir la vérité en face
Toujours pas d'indépendance en Afrique
Il est temps que les colonisateur se cassent
Il Faut des LKP partout, il faut la lutte de classe
La démocratie capitaliste ou stalinienne ca vaut rien
Ceux qui sont élus ne décident de rien
Le système économique est diabolique, satanique, luciférien
En tous cas il est vraiment pas humain
Dans l'avenir sans carte bancaire on achète plus rien
C'est écrit dans la bible :"666" regarde bien
Le système il est vraiment pas normal
Et depuis 2009 il arrive a sa pierre tombale
Pas de démocratie politique, ni syndicale
Les organisations des travailleurs ne sont plus indépendant
C'est devenu des "partenaire sociaux" du patronat et du gouvernement
Chérèque, Thibault font du "dialogue sociale" avec Sarkozy
Comme la C.E.S en Europe, et l'AFL-CIO avec le Parti Démocrate des États-Unis
Je te parle pas des syndicalisme en Afghanistan, en Amérique du Sud ou en Chine
Ceux qui revendiquent pour faire vivre leur famille, on les emprisonne ou on les assassine
La Révolution Russe a été trahie par Staline le dictateur
Il a fait assassiné ceux qu'on construit le parti Bolchévique comme dans un film d'horreur
Les militants de Lutte Ouvrière et du NPA ne sont que des imposteurs
Pour eux les idées de Trotsky sont sans valeur
L'église catholique, le Vatican, sont ni chrétien, ni croyant
Surtout qu'ils aiment c'est nos enfants pour abuser d'eux sexuellement
Combien de prête pédophile, et combien de famille victime ?
Compte les dans le monde et après dis si je mens
Benoit XVI, ancien Jeune Hitlérien ,C'est le septième pape souverain
Grâce au fasciste Mussolini qui les a mit en place j'invente rien
le prochain pape c'est antéchrist selon la bible
Et OUI, c'est le huitième sur la liste

C'est l'impérialisme
La fin des temps du capitalisme
L'apocalypse pour l'économie sataniste
Je ne suis pas chrétien, ni juif, ni musulman
Encore moins sataniste
Comme nos banquiers et nos gouvernement
Ce qui m'intéresse c'est d'aider les gens
Sauver le monde de nos dirigeants
Faire la guerre, c'est pas intelligent
Pourtant c'est ce que propose les USA pour faire plus d'argent
Antidémocratique, le gouvernement mondiale est déjà en place
Il suffit de voir le FMI, les USA en Face
Ils préparent des "plan de rigueurs" dans toute l'Europe
Et en Iran la guerre
Pour résister, s'organiser il n'y a pas d'age
Rejoins l'unité ouvrière soutenu par le LKP et fais passer le message

Nouvel Album de Doc Starrduck : Sauvons Le Monde
http://www.dogmazic.net/static.php?op=musiqueIndex.php&album=22706+-+Sauvons+le+monde

Appel de l'unité OUVRIÈRE
http://www.parti-ouvrier-independant.com/spip/spip.php?article1024

Message du LKP sur la Répression
http://www.parti-ouvrier-independant.com/spip/spip.php?article1030


Appel du LKP :Aux Peuples, aux Travailleurs, aux Organisations Ouvrières et Démocratiques du Monde entier, A la Communauté
Internationale

http://www.parti-ouvrier-independant.com/spip/spip.php?article1031
Komintern
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Komintern
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   Posté le 01-01-2011 à 20:24:49   Voir le profil de Komintern (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Komintern   


Désolé mais c'est...naze.
Et les conneries anti-staline c'est un peu la goutte d'eau.
Allez va faire mumuse avec les chauvins du POI ex PT...

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Vive le drapeau victorieux de Marx, Engels, Lénine et Staline. Vive le communisme
Xuan
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   Posté le 02-01-2011 à 20:15:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Entre Staline et Trotsky, le choix des marxistes-léninistes c'est Staline.
Sans lui la révolution bolchévique n'aurait pas survécu au nazisme.
Quant à Trotsky, il y aurait long à dire sur ses positions et son activité sur ce sujet...
Lequel des deux a fait le choix de la lutte contre l'hitlérisme et qui a dirigé la lutte des partisans et la victoire de Stalingrad ?

A part ça, tu ne dis rien des révisionnistes. Ce sont pourtant bien eux qui ont rejeté la révolution prolétarienne et la dictature du prolétariat.
C'est un peu confus tes positions...

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Doc Starrduck
Pionnier
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   Posté le 03-01-2011 à 12:14:10   Voir le profil de Doc Starrduck (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Doc Starrduck   

J'ai des amis JCML sur bordeaux, ce sont des camarade, communiste, que je crois sincère et sur la bonne voix du socialisme et de la révolution, mois doivent t'il soutenir des crimes staliniens pour être communiste ?

Je parle d'un homme qui s'appel Staline, et qui a fait assassiné ses "camarades bolchévique" pour prendre et conserver le pouvoir pour lui tout seul.

Staline a fait beaucoup de grande chose pour l'URSS, mais il a trahi les militants de son parti en les faisant Assassiner, emprisonner, mitrailler.

Cela a repousser la révolution mondial, qui devais sauver le monde du chaos du capitalisme qui mène droit à la barbarie.

Sans Staline, il n'y aurai pas eu de Hitler car les révolutionnaire aurait renverser la bourgeoisie européenne avant.

Si Staline, est un héros de la révolution mondial, comme vous dite, mais alors où va le monde ?

Il y a effectivement des "faux parti trotskyste" qui sont souvent organisé en secret par des anti-communiste contrôlé par la CIA, ca été aussi le cas pour certain parti "maoïste"

Pablo (LCR,NPA), a bien trahi Trotky et ses valeur

Lutte Ouvrière, n'a jamais rejoins le parti de trotsky "la 4em international" ni les "organisation trotskyste en France ou a l'étranger.

Le seul parti a être rester fidel a trotky et lenine et qui est connu, c'est le POI ( courant CCI majoritaire)
Komintern
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Komintern
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   Posté le 03-01-2011 à 18:05:50   Voir le profil de Komintern (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Komintern   

Tu dis vraiment n'importe quoi!
Tu reprends la propagande anticommuniste classique, celle qui vient tout droit du 3è reich!
Etudie un peu l'histoire de l'URSS autre part que dans les livres d'histoire niveau seconde...
Quand au POI (qui porte bien son sigle c'est un poids...mort) visiblement tu ne connais pas l'histoire de ce groupuscule qui aujourd'hui verse dans le chauvinisme puant après avoir longtemps été finançé par la cia (documents américains déclassifiés faisant foi!).
Du coup tires en les conséquences toi même...

Et pour être honnête ta pub me gonfle et j'ai suffisament de difficultés en ce moment pour avoir plus que du mal avec la crise de rebellion d'un gamin qui se croit grand musicien!
Fini pour moi.

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Xuan
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   Posté le 03-01-2011 à 23:00:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Doc Starrduck a écrit :

Sans Staline, il n'y aurai pas eu de Hitler car les révolutionnaire aurait renverser la bourgeoisie européenne avant.


Pas l’ombre d’une démonstration pour appuyer une contre-vérité flagrante :

Hitler est le produit de la crise du capitalisme, ainsi qu’une des conséquences du partage du monde entre la France et la GB au lendemain de la première guerre, partage qui s’était fait au détriment de l’impérialisme allemand.

Ensuite c’est la bourgeoisie européenne qui a favorisé la montée de l’hitlérisme, pour faire pièce à la Russie soviétique précisément.
Enfin c’est la social-démocratie qui a fait le lit du fascisme.

Ce sont Ebert et les sociaux-démocrates allemands qui ont massacré Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg.
En France, ce sont Blum, Lebrun et Herriot qui ont refusé de soutenir la jeune République Espagnole contre le fascisme.

Quant à Trotsky, il n'en avait rien à cirer de cette République parce qu'elle n'était pas assez prolétarienne à son goût : donc autant laisser les avions nazis la bombarder.
Les « valeurs » de Trotsky n’ont fait triompher aucune révolution prolétarienne et ont finalement servi l’ennemi, y compris l’hitlérisme.
D'où le surnom infamant d'hitléro-totskysme.

Maintenant, savoir qui a trahi Trotsky et qui perpétue sa triste mémoire, on s’en fout un peu.
Si nous sommes amenés à parler des groupes trotskystes c’est uniquement en fonction de leur place dans la lutte des classes aujourd’hui.

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   Posté le 04-01-2011 à 10:32:58   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Doc Starrduck a écrit :


Sans Staline, il n'y aurai pas eu de Hitler car les révolutionnaire aurait renverser la bourgeoisie européenne avant.


Bonjour à tous

Comme je ne résiste jamais à partager à une bonne blague, j'avouerai "en y trouvant une ressemblance" que cette citation, m'a remis en mémoire un sketch de Coluche. Je ne sais pas si notre jeune ami a de l'avenir dans la musique? par contre, je pense il devrait s'essayer comme comique...


Coluche a écrit :

"Les gens y gueulent après Hitler mais on l'a surtout connu pendant la guerre, c't'homme-là... Et pis De Gaulle lui doit tout !"


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L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes
Doc Starrduck
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   Posté le 06-01-2011 à 16:23:51   Voir le profil de Doc Starrduck (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Doc Starrduck   

Je pensais que ces méthodes de "falsification de l'histoire" par les stalinien avait été abandoné par les nouveau marxiste léniniste.

En effet la CIA a financé les syndicat Américain, qui ont financé a une époque FO pour casser la CGT "communiste".

FO a été créé sous le même format que la CGT d'origine, c'est a dire "indépendant des parti politique"

Il n'y avait plus de liberté d'organisation dans la CGT, alors ils ont créé FO, et tampis si la CIA l'a soutenu.

De nos jours, FO a demander "le retrait de la réforme des retraites" y compris "le POI"

Par contre la CGT, ne demandai pas le RETRAIT, ni les autres parti politique de gauche, qui demandait "une bonne réforme des retraites"

Quand aux fameux document dé-classifié qui disent que le POI a été financer par la CIA, tu va nous les montrer sur le forum, ca prouvera ton sérieux

Il faut savoir que contrairement aux autres parti politique de gauche , le POI refuse l'argent de l'état, et reverse son intégralité a l'entente international des travailleurs et des peuples.
( la loi oblige d'accepter l'argent donc le poi l'accepte mais le reverse a d'autres)

Le POI vit entièrement sur les cotisations de ses adhérents, ce qui n'est pas le cas de lo et du NPA qui reçoivent des millions d'euros chaque année de l'état et les gardent pour financer leur campagne


Edité le 06-01-2011 à 16:25:28 par Doc Starrduck


Komintern
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Komintern
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   Posté le 06-01-2011 à 23:40:05   Voir le profil de Komintern (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Komintern   

Bon tu commences sérieusement à me gonfler!
Donc premièrement c'est le PT ancêtre du POI qui a été financé par la CIA!
Ca c'est connu, prouvé et les lambertos ne cherchent même pas à le nier!
Ensuite tu dis "ils ont crée FO".
Est ce que tu sais au moins qui est ce ils?
C'est à l'origine principalement des membres de la SFIO (PS) qui sont à l'origine de cette scission de la CGT.
Pour continuer tous les syndicats aujourd'hui baignent dans la collaboration de classe alors vanter FO contre les autres prouve que tu n'as aucune connaissance ni de près ni de loin des pratiques de ce syndicat et des autres!
Ensuite LO ou le NPA sont deux orgas tout aussi réformiste l'une que l'autre dont ce qu'elle font on s'en fout!
Par contre une chose:
Soit tu es stupide soit tu n'as absolument aucune connaissance politique!
Non le financement de l'Etat n'est pas obligatoire et rien n'oblige à l'accepter qui t'as raconter une connerie pareille?
Maintenant pour finir sur les "falsifications historiques" étudie un peu plus près les accusations à l'encontre de l'URSS "stalinienne" par qui sont elles portées etc et si ça ne te poses pas de problème de tenir le même discours que les pires fascistes, impérialistes et capitalistes de la planête c'est que t'as un défaut.
Pour finir non tu n'est pas communiste tu ne sais même pas ce que ce mot veut dire ni ce qu'il implique!
La plus belle preuve?
Ton texte misérabiliste mêlant humanisme bon teint et spiritualisme ridicule avec de belles tranches de réformisme!



Edité le 06-01-2011 à 23:41:07 par Komintern




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Finimore
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   Posté le 07-01-2011 à 07:22:00   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Doc, tu liras avec intérêts le livre "Un autre regard sur Staline" de Ludo Martens que tu trouveras sur la page : http://editions-proletariennes.org/Histoire/Histoire.htm


et notamment ce passage ou les délires de Trotski éclairent bien ses conceptions ant-communistes

"«La victoire de Hitler a été provoquée par la politique méprisable et criminelle du Komintern. 'Sans Staline, il n'y aurait pas eu la victoire de Hitler'.»42
«Le Komintern stalinien, comme la diplomatie stalinienne, ont chacun de leur côté aidé Hitler à se mettre en selle.»43
«La bureaucratie du Komintern, de concert avec la social-démocratie, fait tout son possible pour transformer l'Europe et même le monde entier en camp de concentration fasciste.»44
«Le Komintern a créé une des conditions les plus importantes de la victoire du fascisme. Pour renverser Hitler, il faut en finir avec le Komintern.»45
«Travailleurs, apprenez à mépriser cette canaille bureaucratique!»46 «(Les travailleurs) doivent extirper impitoyablement du mouvement ouvrier la théorie et la pratique de l'aventurisme bureaucratique.»47

«La liquidation des classes autrefois dominantes, en même temps que les succès économiques de la nouvelle société, devraient obligatoirement mener à l'atténuation et à la disparition progressive de la dictature.»51
Ainsi donc, au moment où une organisation clandestine arrive à abattre le numéro deux du régime socialiste, Trotski déclare: la dictature du prolétariat en URSS doit logiquement commencer à s'éteindre. Tout en dirigeant le fer de lance contre les bolcheviks qui défendent le régime soviétique, Trotski prêche la clémence pour les comploteurs. Et dans un même mouvement, Trotski présente les terroristes sous un angle des plus sympathiques. Trotski déclare que l'assassinat de Kirov est «un fait nouveau d'une grande signification symptomatique». Et d'expliquer sa pensée:
«Un acte terroriste commis par ordre d'une organisation déterminée est inconcevable s'il n'existe pas une atmosphère politique favorable. L'hostilité envers les sommets du pouvoir devrait largement s'étendre et prendre des formes aiguës pour qu'au sein de la jeunesse du Parti pût se cristalliser un groupe terroriste. (...) Si dans les masses populaires un mécontentement se répand qui isole la bureaucratie tout entière; si la jeunesse elle-même se sent évincée, opprimée, privée de la possibilité d'un développement indépendant, l'atmosphère pour les groupes terroristes est créée.»52

Pour la terreur et l'insurrection
Et Trotski finit par prôner la terreur individuelle et l'insurrection armée pour détruire le pouvoir «stalinien». Ainsi, dès 1935, Trotski agit comme un contre-révolutionnaire sans masque. Voici un texte qu'il écrit en 1935, un an et demi avant la Grande Purge de 1937.
«Staline est l'incarnation vivante d'un Thermidor bureaucratique. Entre ses mains, la terreur était et reste avant tout un instrument destiné à écraser le Parti, les syndicats et les soviets, et établir une dictature personnelle à laquelle il ne manque que... la couronne impériale. (...) Les atrocités insensées engendrées par les méthodes bureaucratiques de la collectivisation, comme les lâches représailles et les violences exercées contre les meilleurs éléments de l'avant-garde prolétarienne, ont provoqué, de façon inévitable, l'exaspération, la haine et l'esprit de vengeance. Cette atmosphère engendre des dispositions à la terreur individuelle chez les jeunes. (...) Seuls les succès du prolétariat mondial peuvent ranimer la confiance du prolétariat soviétique en lui-même. La condition essentielle de la victoire de la révolution est l'unification de l'avant-garde prolétarienne internationale autour de la bannière de la IVe Internationale. La lutte pour cette bannière doit aussi être menée en URSS, avec prudence mais de façon intransigeante. Le prolétariat qui a accompli trois révolutions relèvera la tête une fois encore. L'absurdité bureaucratique n'essaiera-t-elle pas de résister? Le prolétariat trouvera un balai assez grand. Et nous l'y aiderons.»53

«La bureaucratie privilégiée représente à présent la couche la plus antisocialiste et la plus antidémocratique de la société soviétique.»4
«Nous accusons la clique dirigeante d'être devenue une nouvelle aristocratie qui opprime et dévalise les masses. (...) La couche supérieure de la bureaucratie mène à peu près la même vie que la bourgeoisie aisée aux Etats-Unis et dans les autres pays capitalistes.»5

Voici ce que dit Trotski.
«Le fascisme gagne victoire sur victoire et son meilleur allié, celui qui lui ouvre la voie dans le monde entier, est le stalinisme.»9
«En réalité, rien ne distingue les méthodes politiques de Staline de celles de Hitler. Mais la différence des résultats sur la scène internationale saute aux yeux.»10
«Une partie considérable, et qui prend de plus en plus d'importance, de l'appareil soviétique est formée de fascistes qui ne se sont pas encore reconnus comme tels. Identifier le régime soviétique dans son ensemble avec le fascisme est une erreur historique grossière. (...) Mais la symétrie des superstructures politiques, la similitude des méthodes totalitaires et des types psychologiques sont frappantes. (...) L'agonie du stalinisme est le spectacle le plus affreux et le plus odieux de l'histoire de l'humanité.»11
Trotski présente ici une des premières versions d'un thème de l'agitation menée par la CIA et par les fascistes au cours des années cinquante, celui du «fascisme rouge». Après 1944-1945, tous les chefs fascistes allemands, hongrois, croates et ukrainiens qui se sont sauvés en Occident, ont pris le masque «démocratique»; ils ont vanté la «démocratie» américaine, la nouvelle puissance hégémonique, le soutien principal de toutes les forces rétrogrades et fascistes dans le monde. Ces «anciens» fascistes, fidèles à leur passé criminel, ont tous développé le thème: «le bolchevisme, c'est le fascisme, mais en pire».

Voici ses thèses à ce propos.
«La situation militaire en Russie soviétique est contradictoire. D'un côté, nous avons une population de 170 millions d'habitants réveillés par la plus grande révolution de l'histoire, qui possède une industrie de guerre plus ou moins développée. D'un autre côté, nous avons un régime politique qui paralyse toutes les forces de cette nouvelle société. Je suis sûr d'une chose: le régime politique ne survivra pas à la guerre. Le régime social, qui est la nationalisation de la production, est incomparablement plus puissant que le régime politique qui est despotique. Les représentants du régime politique, la bureaucratie, sont effrayés par la perspective de la guerre parce qu'ils savent mieux que nous qu'ils ne survivront pas à la guerre en tant que régime.»12
A nouveau, nous avons d'un côté «les 170 millions», les «bons» citoyens qui ont tous été réveillés grâce à la révolution. On se demande bien par qui, si ce n'est par le Parti bolchevik et par Staline: la grande masse paysanne n'était nullement «éveillée» au cours des années 1921-1928... Ces «170 millions» possèdent une «industrie de guerre développée». Comme si ce n'est pas la politique de l'industrialisation et de la collectivisation, proposée par Staline et réalisée grâce à sa volonté de fer, qui a permis de créer en un temps record les entreprises d'armement! Grâce à sa ligne correcte, à sa volonté, à sa capacité d'organisation, le régime bolchevik a éveillé toutes les forces populaires de la société, maintenues jusqu'alors dans l'ignorance, la superstition, le travail individuel primitif. Mais selon les dires du provocateur qu'est devenu Trotski, ce régime bolchevik paralyse toutes les forces de la société! Et Trotski de faire une de ses nombreuses prophéties loufoques: il est sûr que le régime bolchevik ne survivra pas à la guerre! Ainsi, nous retrouvons chez Trotski deux thèmes de propagande chers aux nazis: l'antibolchevisme et le défaitisme.
«Berlin sait parfaitement jusqu'à quel degré de démoralisation la clique du Kremlin a entraîné l'armée et la population par sa lutte pour sa propre auto-préservation. (...) Staline continue à saper la force morale et la résistance du pays en général. Les carriéristes sans honneur ni conscience sur lesquels il est de plus en plus obligé de s'appuyer trahiront le pays dans les moments difficiles.»13

Oui, Trotski a toujours défendu l'Union soviétique... du moins, si l'on accepte que détruire le Parti bolchevik était la meilleure préparation à la défense! Le point capital est que Trotski prônait l'insurrection anti-bolchevique — dont ne profiterait pas la poignée de trotskistes, mais les nazis. Trotski pouvait bien prêcher l'insurrection au nom d'une «meilleure défense» de l'URSS, cela ne changeait rien au fait qu'il menait une politique anticommuniste et qu'il mobilisait toutes les forces anti-socialistes. Il n'y a pas de doute que les nazis furent les premiers à apprécier cette «meilleure défense de l'URSS».
Voyons les déclarations exactes de Trotski sur la «meilleure défense de l'URSS».
«Je ne peux être 'pour l'URSS' en général. Je suis avec les masses laborieuses qui ont créé l'URSS et contre la bureaucratie qui a usurpé les gains de la révolution.» «C'est le devoir d'un véritable révolutionnaire de déclarer franchement et ouvertement: Staline prépare la défaite de l'URSS.»17
«La principale source de danger pour l'URSS dans les conditions actuelles est représentée par Staline et l'oligarchie dont il est le chef. La lutte contre ces gens est pour moi inséparablement liée à la défense de l'URSS.»18
«L'ancien parti bolchevik fut transformé en appareil de la caste. (...) Contre l'ennemi impérialiste, nous défendrons l'URSS de toutes nos forces. Cependant, les conquêtes de la révolution d'Octobre ne serviront le peuple que s'il se montre capable d'agir envers la bureaucratie stalinienne comme il le fit jadis envers la bureaucratie tsariste et la bourgeoisie.»19
«Seule une insurrection du prolétariat soviétique contre l'infâme tyrannie des nouveaux parasites peut sauver ce qui subsiste encore, dans les fondements de la société, des conquêtes d'Octobre. En ce sens, et seulement en ce sens, nous défendons la révolution d'Octobre contre l'impérialisme, fasciste ou démocratique, contre la bureaucratie stalinienne et ses «amis» appointés.»20

A l'approche de la Seconde Guerre mondiale, la principale obsession de Trotski, sinon la seule, devient le renversement du Parti bolchevik en Union soviétique. Voici ses déclarations.
«La bureaucratie réactionnaire doit être et sera renversée. La révolution politique en URSS est inévitable.»22
«Seul le renversement de la clique bonapartiste du Kremlin peut permettre la régénération de la puissance militaire de l'URSS. (...) La lutte contre la guerre, l'impérialisme et le fascisme exige la lutte sans merci contre le stalinisme couvert de crimes. Quiconque défend directement ou indirectement le stalinisme, quiconque garde le silence sur ses trahisons ou exagère la puissance de son armée est le pire ennemi de la révolution, du socialisme et des peuples opprimés.»23

Voici en quels termes, en 1938, Trotski propage la terreur individuelle.
«Staline détruit l'armée et piétine le pays. La haine s'accumule autour de lui, implacable, et une vengeance terrible est suspendue au-dessus de sa tête. Un attentat? Il est possible que ce régime, qui, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, a exterminé toutes les meilleures têtes du pays, appelle finalement contre lui la terreur individuelle. On peut ajouter qu'il serait contraire aux lois de l'histoire que les gangsters au pouvoir ne soulèvent pas contre eux la vengeance de terroristes désespérés. Mais la IVe Internationale n'a rien à voir avec le désespoir et la vengeance individuelle est trop limitée pour nous. (...) Pour autant que le sort personnel de Staline nous intéresse, nous ne pouvons qu'espérer qu'il vivra assez longtemps pour voir s'écrouler son système. Il n'aura pas trop à attendre.»24

Voici le programme de lutte armée antibolchevique avancé par Trotski.
«Le peuple a vécu trois révolutions et renversé la monarchie tsariste, la noblesse et la bourgeoisie. Dans un certain sens, la bureaucratie soviétique réunit à présent les traits de toutes les classes renversées, mais sans avoir ni leurs racines sociales, ni leurs traditions. Elle ne peut défendre ses privilèges monstrueux que par la terreur organisée.» «On ne peut assurer la défense du pays autrement qu'en détruisant la clique autocratique des saboteurs et des défaitistes.»25

Trotski développe les tâches que son organisation, dont il avoue lui-même qu'elle «est sans doute extrêmement faible en URSS», doit accomplir dans ce dernier pays. Il écrit:
«Il est impossible de réaliser ce programme sans le renversement de la bureaucratie, qui se maintient par la violence et la falsification. Seul le soulèvement révolutionnaire victorieux des masses opprimées peut régénérer le régime soviétique et assurer la marche en avant vers le socialisme. Seul le parti de la IVe Internationale est capable de mener les masses soviétiques vers l'insurrection.»

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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO)
Finimore
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   Posté le 07-01-2011 à 07:25:37   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Pendant que j'y suis voici un texte intéressant :

Réfutation des tentatives de falsification bourgeoise des
glorieuses réalisations du communisme soviétique

À l'occasion du 93ème anniversaire de la grande et
glorieuse Révolution socialiste d'Octobre

Texte tiré de la revue «Lalkar on line», dont l’éditeur est Harpal Brar, président du Parti communiste de Grande-Bretagne (marxiste-léniniste), dont l’adresse électronique est : http://www.lalkar.org/issues/contents/nov2010/soviet.html
(Extraits)


Les raisons de la victoire soviétique

Comment expliquer que l'URSS a réussi là où d'autres pays avaient si lamentablement échoué? Plusieurs raisons expliquent ce succès.

-1-L’élimination de la cinquième colonne

La première raison des réalisations de l’URSS est que le Parti communiste (bolchévik) de l’Union soviétique [PC(B)US] et le régime soviétique ont impitoyablement purgé le Parti, le gouvernement et les forces armées des éléments faisant partie de la cinquième colonne.

Loin d'affaiblir le régime soviétique ou l'Armée rouge, ces purges et les procès de Moscou ont contribué à éliminer précisément les éléments qui auraient collaboré avec les nazis et agi en tant que cinquième colonne. À l'été 1941, peu après l'invasion nazie de l'URSS, l'ambassadeur étatsunien à Moscou, Joseph E. Davies a rédigé l'évaluation suivante sur l'importance historique des procès de Moscou :

«La Russie n'a pas connu d’agression "interne", de collaborateur agissant de concert avec le Haut Commandement allemand. Si en Tchécoslovaquie, en 1939, l’avancée d’Hitler vers Prague a été facilitée par l’appui militaire actif des organisations de Henleins, et si l’invasion de la Norvège a été facilitée par des forces locales, en Russie, il n’en fut pas ainsi. Il n'y a pas eu de Henleins comme dans les Sudètes, pas de Tisos comme en Slovaquie, pas de De Grelles comme en Belgique et pas de Quislings comme en Norvège.»

«En Russie, les faits survenus ont été dévoilés lors des procès pour trahison - que l'on nomme purges - de 1937 et de 1938, auxquels j'ai assisté et que j’ai écoutés. En relisant les rapports sur ces cas et mes notes de l'époque […] j’ai constaté, comme nous le savons aujourd'hui, que pratiquement toutes les organisations agissant comme cinquième colonne allemande ont été découvertes et mises à nu grâce aux aveux et aux témoignages présentés lors de ces procès, au cours desquels les "quislings" actifs en Russie se sont dénoncés […].»

«Tous ces procès, purges et liquidations, qui semblaient alors si violents et si choquants pour l’opinion mondiale, sont clairement perçus de nos jours comme faisant partie des efforts vigoureux et déterminés du gouvernement de Staline pour se protéger non seulement d’une révolution venant de l'intérieur, mais aussi d’une attaque venant de l'extérieur. Ce dernier a travaillé à fond pour nettoyer et se débarrasser de tous les éléments capables de trahir se trouvant à l’intérieur du pays. Aucun doute ne pèse plus sur le gouvernement.»

«Il n'y a pas eu de cinquième colonne en Russie en 1941 car les traîtres ont été fusillés. La purge a nettoyé le pays et l’a débarrassé des traîtres.» [5]

Le radotage bourgeois-trotskyste affirme que les procès ont laissé les forces armées de l’URSS sans état-major. Mais comment expliquer alors la présence, au sein de l'Armée rouge, de généraux brillants, qui sont devenus légendaires, et dont les exploits sont connus dans le monde entier, tels que Joukov, Tchouïkov, Chtemenko, Yeremenko, Timoshenko, Vassilevski, Sokolovsky, Rokossovski, Koniev, Vorochilov, Boudienny, Mekhlis, Kulik et tant et tant d’autres?

-2-Le socialisme

La deuxième raison des réalisations de l’URSS a été l’industrialisation et la collectivisation de l’agriculture du pays selon le programme adopté, qui était basé sur les principes du socialisme. La mise en œuvre de ce programme, en plus de renforcer matériellement l’URSS, a insufflé au prolétariat la fierté et la confiance en sa capacité de produire de grandes réalisations, une foi ardente en l'avenir radieux du socialisme, une détermination inébranlable à défendre les acquis du socialisme contre les agressions extérieures et contre les ennemis de l'intérieur. Mais un tel programme ne tombe pas du ciel, de lui-même, par hasard. Il a fallu se battre avec acharnement contre ses opposants, ceux qui se proclamaient de "gauche" (les trotskistes) et ceux de droite (les boukhariniens), le défendre des tentatives de démolition et de sabotage, des complots, des conspirations, des traîtrises des capitulards trotskistes et boukhariniens et des crapuleux laquais de l'impérialisme. En un mot, ce programme est né dans des conditions de lutte de classe acharnée et s’est développé en leur sein.

Il est certain que l'Union soviétique aurait préféré qu’on la laisse seule, pour qu’elle puisse poursuivre tranquillement, dans une période de paix, sa tâche d'édification du socialisme. Mais la direction du pays était parfaitement consciente du danger que représentait l'impérialisme, qui voulait l’entraîner dans la guerre. Et l’URSS n’était pas en mesure d’empêcher la guerre voulue par l'impérialisme. Comme l’affirme un dicton chinois, «L'arbre peut bien préférer le calme, le vent ne cesse de souffler». Aussi, tenant compte de l’imminence de la guerre, la direction du PC(B)US avait refusé, malgré l'opposition du camp des capitulards boukhariniens, de ralentir le rythme de l'industrialisation. Le 4 février 1931, à la Conférence des membres de la direction de l'industrie socialiste, Staline avait déclaré ce qui suit :

«Nous avons cinquante ou cent années de retard sur les pays avancés. Nous devons franchir cette distance en dix ans. Ou bien nous y parviendrons ou alors nous serons défaits» [6].

Ainsi, en 1940, en raison des efforts gigantesques réalisés, la production brute de l'industrie soviétique était de 8,5 fois supérieure à la production industrielle de la Russie tsariste en 1913, tandis que la production de la grande industrie avait augmenté de 12 fois et la construction de machines de 35 fois.

-3-Le Parti communiste (bolchévik) de l’Union soviétique

La troisième raison des réalisations de l’URSS était que le pays était dirigé par un parti révolutionnaire prolétarien comme le PC(B)US, dont les membres, du sommet à la base, étaient animés d’un esprit de dévouement total à la cause du prolétariat et d’un héroïsme basé sur l’esprit de sacrifice, qui commandait le respect des masses de sans-parti. Sur les 27 millions de Soviétiques qui sont morts à la guerre, trois millions étaient membres du Parti communiste. Des millions de soldats, de partisans et de civils soviétiques se lançaient au combat, au risque de leur vie, en scandant le slogan : «Pour la patrie et pour le camarade Staline !». Tels étaient l'amour et l'affection que portaient les masses soviétiques envers leur patrie socialiste et leur timonier, tel était le charisme de Joseph Staline, qui a ranimé l’ardeur le peuple soviétique à réaliser des exploits héroïques sans précédent.

-4-L’Union des Républiques socialistes soviétiques

La quatrième raison des réalisations de l'Union soviétique a été l'existence de l’institution unique dans l'histoire de l'humanité qu’a été l'Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), État multinational, créé par le prolétariat victorieux lors de la Grande Révolution socialiste d'Octobre, État qui avait interdit l'exploitation de l’homme par l’homme dans chacune de ses unités constitutives, ainsi que l'exploitation d'une nation par une autre nation. L’URSS était vraiment une association libre et fraternelle de dizaines de nations, qui ont vécu ensemble pour construire un avenir commun lumineux, où toute attaque contre un être humain était perçue comme une attaque contre tous les autres.

Pour défendre cette URSS, le peuple soviétique était prêt à faire les énormes sacrifices qu'il a réalisés et à subir les terribles ravages dont il a souffert. Pour défendre l'URSS, 27 millions de Soviétiques ont payé de leur vie. Ces 27 millions représentent 13,5% de la population soviétique d'avant-guerre. Au cours des 1 418 jours qu’a duré la guerre (du 22 juin 1941 au 9 mai 1945), l'Union soviétique a perdu 9 vies à chaque minute, 857 à chaque heure et 14 000 à chaque jour. 25 millions de Soviétiques se sont retrouvés sans abri. Le peuple soviétique a finalement remporté la victoire. Par cette victoire, il a non seulement débarrassé le territoire soviétique des nazis, mais il a aussi libéré 113 millions de personnes des terres situées à l'ouest de l'URSS. En 1944, 300 000 soldats soviétiques sont morts pour libérer la Pologne des nazis. Aujourd’hui, manifestant une abjecte ingratitude, les dirigeants semi-fascistes polonais et leurs maîtres impérialistes essaient de faire croire que l’URSS a joué envers la Pologne un rôle de puissance colonialiste, bien qu’elle ait contribué à libérer le peuple polonais du fascisme nazi. Les dirigeants actuels de la Pologne ont interdit toute représentation de symboles soviétiques au pays poussant leurs mesures jusqu'au ridicule. C’est ainsi que dans le film calomnieux intitulé «Katyn», les acteurs déguisés en soldats soviétiques ne portent pas l’emblème de la faucille et du marteau sur leurs uniformes.

Quelques chiffres permettent de comparer la contribution des différentes puissances qui ont combattu l'Allemagne et le Japon : les pertes des États-Unis dans cette guerre n’ont représenté que 0,3% de la population, et celles du Royaume-Uni que 0,6% de la population. En Extrême-Orient, la Chine a perdu 20 millions de vies dans sa lutte contre le fascisme japonais. Ainsi, des 60 millions de personnes tuées dans la Seconde Guerre mondiale, 47 millions étaient des Soviétiques et des Chinois. Ce sont ces deux pays qui ont payé le plus lourd prix dans la lutte pour la libération de l'humanité, celui des héros de la Normandie ayant été de loin inférieur.

Dans cette guerre, la mort frappait un soldat allié pour 40 soldats soviétiques. 190 divisions allemandes ont envahi l'Union soviétique. 77% des forces armées allemandes ont été mobilisées contre l'URSS sur tout le front soviétique. Pendant les années de guerre, la longueur du front soviétique a varié de 2 200 à 6 200 km, tandis celle du front des Alliés n'a jamais dépassé 800 km après le débarquement en Normandie. C’est sur le front soviéto-allemand que l'Allemagne a, de loin, subit ses plus lourdes pertes, soit plus de 73% de ses hommes, 75% de ses chars et de ses avions et 74% de son artillerie.

L’ABSENCE D’UN SECOND FRONT

Au cours des premières semaines de la guerre, l'Union soviétique a subi d’énormes pertes. Cela s'explique d’une part par l'attaque surprise allemande et par la mobilisation préalable des nazis, et d’autre part par l'absence d'un second front.

En l'absence d'un tel front, les fascistes allemands n’avaient pas à diviser leurs forces pour mener la guerre sur deux fronts, l’un à l'Ouest et l’autre à l'Est. Ainsi, l'Allemagne, ayant l’arrière de ses troupes sécurisées à l'Ouest, a pu lancer toutes ses troupes contre l'URSS. Celle-ci a donc dû se battre seule contre les forces allemandes et contre les forces finlandaises, roumaines, italiennes et hongroises alliées de l’Allemagne.

Au cours de la Première Guerre mondiale, comme il y avait deux fronts, l'Allemagne n’avait pu stationner que 85 de ses 220 divisions sur le front russe. En ajoutant les forces alliées, il y avait, du côté allemand, 127 divisions stationnées sur le front russe.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, comme il n’y avait pas de second front, des 256 divisions fascistes allemandes, 176 étaient en poste sur le front soviétique. En ajoutant les divisions alliées, 22 roumaines, 14 finlandaises, 10 italiennes, 1 slovaque, 1 espagnole et 13 hongroises, le nombre de divisions fascistes sur le front de l'Est était d’environ 240. Les autres divisions de l'Allemagne et de ses alliés étaient soit en garnison dans les pays occupés tels que la France, la Belgique, la Norvège, les Pays-Bas, la Yougoslavie, la Pologne, la Tchécoslovaquie, entre autres, soit au combat, en Libye pour l'Égypte contre l'Angleterre.

En raison de l'absence d'un second front, l'Allemagne pouvait ne garder que 20% de ses forces armées sur d'autres fronts et dans les pays occupés. (Joukov, ibid., p. 115).

Ainsi, 80% des forces armées nazies étaient concentrées dans l'Est, tout au long du front, s’étendant de la mer de Barents à la mer Noire.

Dès mai 1942, le ministre soviétique des Affaires étrangères, Molotov, a obtenu un accord complet avec la Grande-Bretagne et les États-Unis stipulant l’ouverture d’un second front en Europe en 1942. L’accord avait été confirmé le mois suivant. Mais un mois après cette confirmation, l’accord a été mis en veilleuse. Staline a alors envoyé à Churchill un message, dans un ton qui ne cachait presque pas sa colère :

«Je crains, en ce qui concerne […] l'ouverture d'un second front en Europe, que la question ne soit en train de prendre une mauvaise orientation.»

«Compte tenu de la situation du front soviéto-allemand, je déclare de la façon la plus catégorique que le gouvernement soviétique ne peut tolérer que l’établissement du second front en Europe soit reportée à 1943.»

Le 12 août 1942, Staline a rencontré à Moscou Churchill et Harriman, émissaire du président des États-Unis. À cette réunion, Churchill, entièrement appuyé par Harriman, a refusé de tenir la promesse antérieure des deux pays concernant le deuxième front. Le lendemain, dans son mémorandum du 13 août 1942, Staline a clairement exprimé la colère du gouvernement soviétique face à la trahison anglo-étatsunienne relativement à l'accord conclu solennellement à peine trois mois plus tôt, dans les termes suivants :

«Il convient de rappeler que la décision d'ouvrir un second front en Europe en 1942 a été prise lors de la visite de Molotov à Londres, et a été rédigée dans le communiqué anglo-soviétique diffusé le 12 juin dernier, tel que convenu.»

«On se rappellera, d’autre part, que l'ouverture d'un second front en Europe a été conçu pour détourner les forces allemandes du front Est vers le front Ouest, afin de permettre l’établissement à l'Ouest d’un important centre de résistance aux forces fascistes allemandes, facilitant ainsi la position des troupes soviétiques sur le front soviéto-allemand en 1942.»

«Il va sans dire que le haut commandement soviétique, en planifiant ses opérations d'été et d'automne, comptait sur l’ouverture d’un second front en Europe en 1942.»

«Il est facile de comprendre que le refus du gouvernement britannique d’ouvrir un second front en Europe en 1942 porte un coup mortel à l'opinion publique soviétique, qui avait espéré que le second front serait ouvert, que ce refus rend plus difficile la position de l'Armée rouge sur le front et compromet les plans du haut commandement soviétique.»

«Je ne dis rien des difficultés auxquelles l'Armée rouge fait face en raison du refus d'ouvrir un second front en 1942, difficultés porteront atteinte à la position militaire de la Grande-Bretagne et des autres alliés.»

«Mes collègues et moi croyons que l'année 1942 offre les conditions les plus favorables pour un second front en Europe, étant donné que presque toutes les forces allemandes, ainsi que leurs troupes d'élite, sont engagées sur le front de l’Est, tandis que seules des forces négligeables, entre autres les moins bien équipées aussi, sont maintenues en Europe.»

«Il est difficile de dire si 1943 sera aussi favorable pour l'ouverture d'un deuxième front que 1942. Nous pensons donc qu'il est possible et nécessaire d'ouvrir un second front en Europe en 1942.»

«Malheureusement, je n'ai pas réussi à convaincre le premier ministre britannique à ce sujet, et M. Harriman, représentant du président des États-Unis aux pourparlers de Moscou, avait pleinement soutenu la position du premier ministre.»

Au moment où Staline a envoyé la note ci-dessus, l’URSS venait de remporter la bataille de Moscou et se préparait à entreprendre la bataille de Stalingrad. L’URSS, qui allait mettre au maximum ses forces à l’épreuve, elle était loin de s’en sortir. Les temps étaient particulièrement difficiles pour l'URSS, qui luttait littéralement pour sa survie. Le point tournant de la guerre ne surviendrait qu’au bout d’une autre période de cinq mois, lors de la victoire soviétique et de la défaite nazie de Stalingrad. Mais pour l’instant, Churchill n’était surement pas au courant de tout cela. Il avait répondu en niant que la Grande-Bretagne et les États-Unis s’étaient engagés à ouvrir un second front en Europe en 1942.

Un mois après la victoire soviétique de Stalingrad, Churchill a envoyé un message à Staline indiquant que des préparatifs étaient en cours en vue d’une opération conjointe en août, à laquelle l’Angleterre et les États-Unis participeraient.

Staline, jugeant correctement qu’il ne s’agissait que d’une autre manœuvre dilatoire, avait répondu en demandant de réduire au maximum le délai avant l'ouverture d'un second front à l'Ouest, en insistant qu’«il ne faut pas donner à l'ennemi le temps de reprendre des forces. Il est très important, à mon avis, que l’attaque venant de l'Ouest, au lieu d'être remise à la seconde moitié de l'année, soit assénée au printemps ou au début de l'été».

Mais ce message n’avait servi à rien.

Pourquoi n’y avait-il pas de second front à l’Ouest?

Il n’y avait-il pas de second front à l’Ouest parce que, presque jusqu’à la fin de la guerre, la Grande-Bretagne et les États-Unis n'avaient jamais abandonné leur projet déloyal de parvenir à un accord avec Hitler pour lui permettre de masser ses forces à la frontière soviétique, ou, si possible, pour avancer, main dans la main avec l'Allemagne nazie, jusqu’à Moscou. Aucun de ces projets ne s’est réalisé pour plusieurs raisons.

Bien qu’ils étaient obligés par la force des choses à être du même côté que l'URSS pendant la seconde guerre mondiale, bien qu’ils étaient obligé de rendre d’hypocrites hommages publics à la résistance héroïque et à l'esprit combatif de l'Armée rouge, les dirigeants impérialistes occidentaux, particulièrement Churchill, brûlant de haine contre le communisme, n'avaient jamais cesser d’élaborer des plans antisoviétiques. Dès Octobre 1942, au moment de la bataille de Stalingrad, s’étant rendu compte que l’Allemagne nazie ne pourrait pas écraser l’Union soviétique, Churchill avait commencé à préparer des plans antisoviétiques.

Churchill avait dicté un mémorandum secret, qui indiquait les véritables buts politiques qu’il visait au cours de la guerre dès octobre 1942. Le contenu de ce texte n'avait pas été rendu public avant qu’Harold Macmillan ne les révèle lors d’une réunion de la Communauté européenne à Strasbourg en Septembre 1949. Churchill, se rendant compte qu’il était fort possible que l’Armée rouge détruise les nazis, avait déclaré dans ce mémorandum qu'au lieu de mener une politique de véritable coalition avec l'Union soviétique, il estimait que «ce serait un désastre incommensurable si la barbarie russe recouvrait la culture et l'indépendance des anciens États de l'Europe». Cela explique pourquoi il empêchait l'ouverture du second front.

Le 23 novembre 1954, dans un discours prononcé à Woodford, en Angleterre, Churchill s’était vanté en ces termes : «Avant même la fin de la guerre, alors que les Allemands étaient encore en train de se rendre par centaines de milliers, j’ai télégraphié à Lord Montgomery, lui enjoignant d’entreposer des armes allemandes, afin qu'elles puissent facilement être rendues aux soldats allemands, avec lesquels nous aurions à travailler si l'avance soviétique devait se poursuivre».

Intrigues en vue d’une nouvelle alliance anti-soviétique

À la fin mars 1945, les dirigeants nazis, parfaitement conscient que leur jeu était terminé et que les jours de l'Allemagne nazie étaient comptés, avaient tenté de renverser la vapeur par un renversement d’alliances, dans l'espoir de convaincre la Grande-Bretagne et les États-Unis que la véritable menace était la menace rouge du bolchevisme impérialiste. Visant exactement un tel renversement d’alliances, les armées allemandes, tandis qu’elles se retiraient tout au long du front Ouest, offraient une résistance acharnée sur le front Est. En réponse à une communication du 5 avril 1945 de Churchill, qui mentionnait que les armées allemandes de l'Ouest étaient brisées, Staline avait écrit, le 7 avril, ce qui suit :

«Les Allemands ont 147 divisions sur le front Est. Ils pourraient en toute sécurité retirer entre 15 et 20 divisions du front Est afin d’aider leurs forces du front Ouest.»

«Pourtant, ils ne l'ont pas fait et ils ne sont pas en train de le faire. D’une part, ils se battent désespérément pour garder Zemlenice, qui n’est qu’une obscure localité de la Tchécoslovaquie, dont ils en ont autant besoin qu’un mort a besoin d'un cataplasme, alors que d’autre part, ils se rendent sans offrir la moindre résistance dans des villes importantes situées au cœur de l'Allemagne, telles qu’Osnabrck, que Mannheim et que Kassel.»

«Vous admettrez que ce comportement de la part des Allemands est des plus étranges et inexplicables.»

Or cela n’était pas si étrange. En effet, dans la nuit du 23 avril 1945, deux semaines seulement après que Staline ait envoyé cette communication à Churchill, avait eu lieu une réunion secrète, dans une cave du Consulat suédois, situé dans le vieux port hanséatique de Lbeck, à laquelle participaient le comte Folke Bernadotte, envoyé de la Suède, pays soi-disant neutre face à l'Allemagne nazie, et Heinrich Himmler, chef des SS. Himmler y avait signé un acte de reddition à la Grande-Bretagne et aux États-Unis, misant sur l'hypothèse que ces deux pays alliés prendraient alors en charge le front Est et marcheraient main dans la main avec l'Allemagne sur Moscou. Le 12 avril 1945, apprenant la mort du “juif” Roosevelt, Goebbels avait vraiment cru que ce miracle se produirait. Mais tel ne fut pas le cas, car alors qu’Himmler et que le comte Bernadotte se réunissaient en secret, l’avance de l’Armée rouge avait scellé le destin d'Hitler dans son bunker. Or les dirigeants nazis savaient que Churchill avait de sérieux doutes sur le sort de l'Europe de l’Est si les Soviétiques établissaient leur hégémonie. Dans les derniers jours de la guerre, les analyses de Londres et celles de Berlin étaient étrangement semblables». (Sunday Times, ibid., c'est nous qui soulignons)

Un peu plus tôt, à l'automne 1944, alors que les Alliés semblaient ne visaient que la victoire finale, Churchill, au su des dirigeants étatsuniens, avait entamé des négociations avec Kesselring, commandant allemand en Italie, en vue de signer une paix séparée. L'Union soviétique en avait eu connaissance, et Staline, dans un télégramme, avait interrogé Churchill. Ce dernier avait été contraint de lui donner des excuses abjectes, qui ont été acceptées par Staline.

Telle était donc la fausse lutte que l’impérialisme britannique menait soi-disant contre le fascisme.

Il ne manquait qu’un mois avant la Conférence de Potsdam. Churchill avait écrit une lettre à Harry Truman le 4 juin, dans un ultime effort de remettre à plus tard le retrait des forces étatsuniennes des zones qu’elles occupaient et leur installation dans la zone d'occupation qui leur avait été assignée, comme cela avait été convenu par l'Accord tripartite conclu à Yalta en février. Dans sa lettre à Truman, Churchill reprenait son obsession “à la Goebbels” contre l'Union soviétique et son idée qu’un rideau de fer était en train de s’abattre sur l’Europe :

«J’envisage avec une profonde méfiance le retrait de l'armée étatsunienne de notre ligne d'occupation située dans le secteur central. La puissance soviétique s’installe ainsi au cœur de l'Europe occidentale et fait descendre un rideau de fer entre nous et tout ce qui s’étend à l'Est.»

«J'avais espéré que cette retraite, si elle devait être effectuée, serait accompagnée par le règlement d’un grand nombre de choses importantes, qui seraient le véritable fondement de la paix dans le monde.»

Or les événements survenus sur le terrain ont fait en sorte que Truman n’aie pas d'autre choix que de se conformer à l'Accord tripartite. Cela était particulièrement vrai étant donné que les États-Unis avaient encore grand besoin de la puissance militaire soviétique pour la guerre à l'Est contre le Japon. Mais la réussite des tests de la bombe atomique par les Etats-Unis allait bientôt changer tout cela.

Quelques semaines après la défaite de l'Allemagne nazie, Churchill a chargé le cabinet de guerre de dresser un plan d'urgence en vue de l’attaque massive de l'Armée rouge afin d'″éliminer la Russie″. Ces données ont été révélées par des documents publiés par le «Public Record Office» à l'automne 1998. Le plan de Churchill, surnommé «Opération impensable», avait été présenté de façon détaillée dans un dossier «top secret» intitulé «Russie, menace pour la civilisation occidentale». Churchill envisageait d’envoyer des dizaines de milliers de soldats étatsuniens et britanniques, appuyées par 100 000 soldats allemands nazis vaincus contre l’URSS, leur allié pendant la guerre. L’attaque surprise s'étendrait de la Baltique à Dresde.

Le plan était fondé sur l'hypothèse que la Troisième Guerre mondiale commencerait le 1er juillet 1945, soit deux mois après la Fête de la victoire ″alliée″ en Europe. Mais ce plan a rapidement été rejeté par les chefs de l’état major, qui ont jugé que ce plan engagerait la Grande-Bretagne dans une guerre longue et coûteuse, sans offrir la certitude que celle-ci serait victorieuse.

L'absence d'un second front montre clairement que la Grande-Bretagne et les États-Unis étaient entrés en guerre contre l'Allemagne pas dans le but de lutter contre le fascisme. Les deux pays avaient, en effet, beaucoup contribué à renforcer celle-ci avant la guerre, dans l'espoir qu’elle se lancerait dans une guerre contre l'URSS. Ils n’étaient pas entrés en guerre dans le but d’assurer la liberté et l'autodétermination des nations, mais plutôt pour préserver leurs propres intérêts impérialistes et coloniaux contre les empiétements par l'impérialisme allemand, particulièrement rapace. De toutes les puissances alliées, seule l’Union soviétique était entrée en guerre et avait continué les hostilités jusqu'à la victoire dans l'intérêt du socialisme, de la liberté et du droit des peuples opprimés et coloniaux à l'autodétermination.

Le "Jour J" : le second front si longtemps retardé

Après les victoires soviétiques de Stalingrad et de Koursk, la marche inexorable de l’Armée rouge vers Berlin avait commencé. Aucune force au monde n’aurait pu l'arrêter. Une telle perspective ne pouvait qu’alerter et terrifier l'impérialisme anglo-étatsunien. Si l'Armée rouge réussissait, toute seule, à libérer le continent européen de l'occupation nazie et de la tyrannie, comme elle en était certainement capable alors, cela mettrait sûrement fin à la domination du capital. Les débarquements du "Jour J", qui, chaque année, sont l’objet de tant de commentaires absurdes, n’ont pas été organisés pour libérer l'Europe et pour vaincre les forces armées nazies. En effet, au cours des trois années précédentes, l'armée nazie avait déjà été taillée en pièces par l'Armée rouge, qui avait combattu toute seule la machine de guerre nazie et l’avait "éviscérée" («tore its guts»), pour utiliser l’expression propre à Churchill. Dans l’un de ses derniers messages à Staline, Churchill avait eu la franchise de reconnaître que l'honneur d’avoir mis fin au destin du militarisme allemand revenait à l'Armée rouge et à l'Union soviétique, et il avait ajouté que les générations futures reconnaîtraient leur dette envers l'Armée rouge.

C’était donc pour sauver autant que possible l'impérialisme que l'invasion de la Normandie avait finalement été lancée par les alliés occidentaux de l'Union soviétique le 6 juin 1944. Ce jour-là, 200 000 hommes et près de 5 000 navires y avaient pris part, et 14 000 sorties des bombardiers de l'Ouest avaient été effectuées. Et malgré l’utilisation de toutes ces forces, l'Armée rouge avait été la première à atteindre Berlin et à hisser le drapeau rouge sur l’édifice du Reichstag (Parlement). Dans le cadre de ce processus, elle avait libéré l'Europe orientale, contribué à dénazifier celle-ci et aidé à établir des démocraties populaires, qui s’étaient fermement engagés dans la voie vers le socialisme. Tout cela était survenu avant que le triomphe du révisionnisme khrouchtchévien en URSS même ne renverse leur développement.

STALINE ET LA GRANDE GUERRE PATRIOTIQUE

On ne peut rien écrire, on ne peut rédiger un compte-rendu sérieux et profond sur l'effort de guerre soviétique et sur sa contribution dans l’écrasement du fascisme et du militarisme allemands sans reconnaître le rôle éminemment important joué par Staline. Or c’est précisément cela que la bourgeoisie essaie de faire partout. La bourgeoisie impérialiste occidentale et la nouvelle bourgeoisie russe se sont donné la main pour réaliser une telle division du travail entre elles.

Un vieux dicton affirme que ceux qui essaient de cracher sur la lune finissent par cracher sur leur propre visage. Ceux qui essaient de minimiser le rôle de Staline et de le calomnier doivent s’attendre à ce que leurs efforts se retournent contre eux. L'histoire a en effet déjà rendu un jugement, en constatant les glorieuses réalisations de l'URSS, alors qu’elle était sous sa direction, dans tous les domaines, y compris, bien sûr, la victoire de l'Armée rouge pendant la Grande Guerre patriotique. Joukov aurait lui-même été d'accord avec cette affirmation.

Le leadership de Staline pendant la guerre a été des plus encourageants. Alors que Moscou se trouvait à la portée des canons ennemis, Staline avait refusé de quitter Moscou. Le 7 novembre 1941, avait eu lieu, comme d’habitude sur la Place rouge, le traditionnel défilé de l'Armée rouge marquant l'anniversaire de la Révolution d'Octobre. Staline avait alors prononcé les paroles suivantes, qui avaient enthousiasmé les soldats de l'Armée rouge :

«Camarades, combattants de l'Armée rouge et de la Marine rouge, commandants et instructeurs politiques, hommes et femmes de la guérilla, le monde entier vous regarde et voit en vous les forces capables de détruire les hordes de pillards que sont les envahisseurs allemands. Les peuples asservis de l'Europe, qui sont tombés sous le joug des envahisseurs allemands, se tournent vers vous et vous considèrent comme leurs libérateurs. Une grande mission libératrice vous a été confiée. Soyez dignes de cette mission! La guerre que vous menez est une guerre de libération. C’est une guerre juste. Puissent les images viriles de nos grands ancêtres, Alexandre Nevsky, Dimitri Donskoï, Kazuma Minin, Dimitri Pojarski, Alexandre Souvorov et Mikhail Kutzov, vous inspirer au cours de cette guerre! Que l’étendard victorieux du grand Lénine soit votre guide!» (souligné par nous)

Bien que le mérite de la victoire revienne légitimement aux forces armées soviétiques et au peuple soviétique pour leurs efforts héroïques, aucun récit sur ces années fatidiques ne serait complet si l’on ne mentionnait pas et si l’on ne rendait pas un vibrant hommage au leader incontesté du PC(B)US, du peuple soviétique et commandant suprême des forces soviétiques, Joseph Staline. Même un renégat tel que Gorbatchev avait été obligé, à propos de la victoire soviétique lors de la seconde guerre mondiale, d'admettre ceci : «L’un des facteurs qui a contribué à l’obtention de la victoire a été la formidable volonté politique, la détermination et la persévérance, la capacité d’organiser et de discipliner les gens dont a fait preuve, au cours des années de guerre, Joseph Staline. («Rapport présenté à l’occasion de la réunion festive sur le 70ème anniversaire de la Grande Révolution d'Octobre, tenue à Moscou le 2 Novembre 1987», p. 25)

Ian Grey, écrivain bourgeois mais honnête, affirme ceci : «Les importants revers et la menace immédiate d’invasion de Moscou, qui auraient troublé la plupart des hommes, ont eu comme effet sur Staline de renforcer sa détermination farouche de se battre. Aucun autre facteur unique n’a été plus important que celui-ci pour empêcher la désintégration du pays à ce moment-là.» (Ibid., p. 335)

«Cette victoire était vraiment la sienne [celle de Staline]. Elle n'aurait pu être remportée sans la campagne d'industrialisation socialiste et, particulièrement, sans le développement intensif de l'industrie au-delà de la Volga. La collectivisation de l’agriculture avait contribué à la victoire par la constitution, par le gouvernement, de stocks d’aliments et de matières premières pour éviter la paralysie de l'industrie et la famine dans les villes. La collectivisation de l’agriculture et la création des «Stations de tracteurs et de machines agricoles» (STM) avaient donné aux paysans leur première formation en matière d'utilisation des tracteurs et des machines de différents types.» (Ibid., p. 419)

Ian Grey cite Isaac Deutscher, qui est loin d'être favorable à Staline, et appuie l’analyse de cet auteur :

«L'agriculture collectivisée a été, pour les paysans, l'école préparatoire à la guerre mécanisée (…)».

«C’était également sa victoire parce que pendant toute la durée de la guerre, il a dirigé et assuré le contrôle de tous les secteurs d’opérations de Russie. La portée et le poids de ses responsabilités étaient extraordinaires, et, jour après jour, sans interruption, tout au long des quatre années de guerre, il a exercé le commandement direct des forces russes et le contrôle des approvisionnements, des industries de guerre ainsi que des politiques du gouvernement, y compris la politique étrangère.» (Ibid., pp. 419 - 420)

Le même écrivain affirme également ceci : «Cette victoire a été la sienne surtout parce qu'elle a été remportée grâce à son génie et à ses efforts de proportions héroïques. Le peuple russe s’était tourné vers lui pour lui demander son leadership, et il ne les avait pas déçus. Par ses discours du 3 juillet et du 6 novembre 1941, qui les avait armés de courage pour faire face aux épreuves de la guerre, et par sa présence à Moscou lors de la grande bataille en défense de la ville, il avait démontré sa volonté de vaincre. Il (…) avait renforcé leur enthousiasme et leur détermination et leur avait donné des orientations claires et positives. Il était capable de traiter de tous les détails, de saisir la situation générale. Il considérait les leçons du passé, pensait et agissait concrètement en fonction du présent et orientait constamment les analyses et les actions vers l'avenir. (Ibid., p. 424)

Bien que fondamentalement hostile à Staline, Deutscher a néanmoins décrit le rôle de Staline pendant la guerre de la façon suivante :

«De nombreux visiteurs, qui s’étaient trouvés au Kremlin pendant la guerre, étaient étonnés de constater de combien de problèmes, grands ou petits, militaires, politiques ou diplomatiques, l’ultime décision dépendait de Staline. Il fut en fait son propre commandant en chef, son propre ministre de la défense, son propre quartier-maître, son propre ministre du ravitaillement, son propre ministre des Affaires étrangères et même son propre chef du Protocole. Le «Stavka», le G.Q.G. de l’Armée Rouge, se trouvait dans les bureaux de Staline au Kremlin. De son bureau, il fut en contact constant et direct avec les chefs sur différents fronts et surveilla et dirigea la campagne de Russie. De son bureau également, il fit exécuter cette opération étonnante qui consista dans l’évacuation de treize cent soixante usines de la Russie occidentale et de l’Ukraine vers la Volga, l’Oural et la Sibérie, une évacuation qui entraîna non seulement le déplacement de machines et d’installations, mais encore celui de millions d’ouvriers avec leurs familles. Entre ces différentes occupations, il trouva le temps de négocier avec Beaverbrook et Harriman sur les quantités d’aluminium ou le calibre des fusils et des armes anti-aériennes qui devaient être livrées à la Russie par les Alliés occidentaux, ou encore il reçut les chefs de guérillas qui venaient des territoires occupés par les Allemands et discuta avec eux de raids à exécuter des centaines de kilomètres à l’arrière des lignes ennemies. Au cœur de la bataille de Moscou, en décembre 1941, lorsque le tonnerre des canons de Hitler grondaient, menaçant, sur Moscou, il trouva assez de temps pour engager des négociations diplomatiques subtiles avec le général Sikorsky, venu pour conclure un pacte russo-polonais. Plus tard, le nombre des visiteurs étrangers, ambassadeurs et envoyés spéciaux du monde entier s’accrut et il s’entretenait avec eux d’habitude, tard dans la nuit ou au petit matin. Après une journée remplie de rapports militaires, de décisions stratégiques, d’instructions économiques et de négociations diplomatiques, il se penchait au crépuscule sur les dernières dépêches du front ou sur un rapport confidentiel sur le moral des civils, émanant du Commissariat de l’Intérieur ou N.K.V.D. […] Pourtant il continua, jour après jour, pendant quatre années de guerre – un prodige de patience, de ténacité et de vigilance – presque omniprésent ou presque omniscient. […]» (Isaac Deutscher, Staline, pp. 482 et 483 de l’édition en français)

«[…] Il n’est pourtant pas douteux qu’il fut leur [des troupes soviétiques] leur véritable commandant en chef. Son commandement n’était nullement confiné à des décisions stratégiques abstraites, spécialité de certains homes politiques. L’intérêt passionné qu’il consacra à l’étude des aspects techniques de la guerre moderne, jusqu’en ses détails les plus minimes, démontre qu’il était loin d’être un dilettante. Il considérait la guerre sous l’angle de la logistique, pour utiliser un terme moderne. Assurer un nombre suffisant de réserves, acheminer des armes en quantités et proportions suffisantes, les attribuer et les transporter aux places nécessaires au moment voulu, concentrer une réserve stratégique décisive afin qu’elle soit prête pour l’intervention au moment crucial – ces opérations occupaient les neuf dixièmes de son temps.» (Ibid., p. 486)

Voici comment Deutscher décrit la parade de la victoire sur la place Rouge à la fin de la guerre :

«Le 24 juin 1945, Staline était debout sur le sommet du mausolée de Lénine et vit passer une grande parade de l’Armée Rouge, à l’occasion du quatrième anniversaire de l’attaque de Hitler. À côté de Staline se trouvait le maréchal Joukov, son adjoint, le vainqueur de Moscou, de Stalingrad et de Berlin. Les troupes qui défilaient devant lui étaient commandées par le maréchal Rokossovski. En avançant, raides, et en galopant à travers la place Rouge, les régiments d’infanterie, de cavalerie et de tanks salissaient le trottoir de boue – c’était un jour de pluie torrentielle – et exhibaient les innombrables drapeaux et les bannières de l’armée de Hitler. Devant le mausolée, ils jetèrent les drapeaux aux pieds de Staline. Cette scène symbolique dénotait une imagination étrange […]

«[…] Le lendemain, Staline reçu l’hommage de Moscou pour la défense de la cite en 1941. Le surlendemain, il était nommé «héros de l’Union soviétique» et promu au rang de généralissime.»

«Ce furent des jours d’un triomphe et d’une gloire qu’on n’aurait oser rêver. […]»

«Staline se trouvait dans la lumière éclatante de la reconnaissance et de la gratitude populaires. Ces sentiments étaient spontanés, sincères et non provoqués par ses propagandistes officiels. Les slogans usés d’«achèvement de l’ère stalinienne» étaient maintenant porteurs de d’un sens nouveau, non seulement pour les jeunes, mais encore pour les sceptiques et les mécontents de l’ancienne génération.» (Ibid., p. 534)

Conclusion

La victoire de l'URSS a donc été une victoire pour l'ensemble de l'humanité progressiste. C'est pourquoi chaque anniversaire doit être considéré comme étant un jour de fête par l'humanité progressiste de tous les pays. De plus, nous ne devons jamais oublier les sacrifices consentis par les peuples du monde en général, et par le peuple de l'Union soviétique en particulier pour libérer l'humanité de la peste du fascisme hitlérien. D’autre part, nous ne devons jamais oublier de lutter pour la défense des droits et des libertés démocratiques de la classe ouvrière et les peuples opprimés, si durement gagnés. Toute complaisance à cet égard ne pourrait être payée, à l’avenir, qu'au prix de sacrifices beaucoup plus grands à l'avenir que ceux du peuple allemand et, avec lui, du reste de l'humanité, comme ce fut le cas au cours des années trente et quarante. Ceci est particulièrement important à un moment où les sombres nuages du racisme, de l'oppression nationale et des guerres déclenchées par l'impérialisme, sans parler des millions sont morts de faim chaque semaine, sont une réalité quotidienne pour des centaines de millions de personnes dans le monde entier.

La Seconde Guerre mondiale a été un produit de l'impérialisme, tout comme la première. Elle a commencé en tant que guerre inter-impérialiste entre deux groupe de bandits – le bloc anglais, français et états-unien contre le bloc allemand, italien et japonais – pour décider duquel remporterait quelle part du butin, des colonies, des marchés et des régions du globe où exporter leurs capitaux. Seule l'Union soviétique et les grandes masses de l'humanité partout dans le monde se sont battues contre le fascisme et pour le progrès de l’humanité. Plus de 60 millions de personnes ont été tuées dans cette guerre, dont les 12 millions qui ont été mis à mort dans les camps de concentration fascistes, alors que 95 autres millions de personnes sont devenues invalides. Les pertes de la seule Union soviétique ont été tout simplement colossales.

La victoire soviétique a été remportée à un coût terrible : 27 millions de citoyennes/ens soviétiques, dont 7,5 millions de soldats soviétiques, ont perdu la vie. À titre de comparaison, mentionnons le nombre de décès de soldats : celui des États-Unis s’élevant à un peu moins de 300 000, et ceux de l'Empire britannique, à 353 652, dont 224 723 de la Grande-Bretagne. À ce chiffre s’est ajoutée la mort de 60 000 civils britanniques.

En outre, un tiers du territoire et des ressources économiques de l’Union soviétique a été dévasté : 1 710 villes et 70 000 villages ont été complètement détruits, 6 millions de foyers et de bâtiments ont été démolis; 65 000 km de voies ferrées ont été partiellement ou totalement détruits ; 31 800 installations industrielles ont été complètement saccagées, 98 000 fermes collectives et fermes d'État ont été démantelées, dont le bétail, totalisant 64 millions d'animaux, a été tué ou emporté en l'Allemagne.

Tel a été le prix que l'Union soviétique socialiste a dû payer. Tel a été le prix que l'Union soviétique et que le peuple soviétique ont dû payer en raison de la tentative, par l'impérialisme, de se maintenir en vie, de prolonger ce mode de production dépassé et de la trahison du socialisme par la social-démocratie, en particulier par la social-démocratie allemande, qui a écrasé la révolution allemande en 1918, restauré le pouvoir de la bourgeoisie et a facilité la montée du nazisme, créant ainsi un monstre, et qui a finalement dû faire face et être vaincue par l'Union soviétique.

À l’époque actuelle, où la bourgeoisie impérialiste occidentale, conjointement avec la nouvelle bourgeoisie russe, essaient de minimiser la contribution soviétique, le rôle du peuple soviétique, du Parti communiste (bolchévik) de l’Union soviétique et son dirigeant incontesté, il convient de se souvenir des batailles titanesques et de l'envergure des efforts qui furent nécessaires pour vaincre l'Allemagne hitlérienne. Les forces armées soviétiques, au cours de la Grande Guerre patriotique, ont réussi à détruire 506 divisions allemandes et 100 divisions appartenant à des satellites de l’Allemagne. À titre de comparaison, mentionnons qu’ensemble les impérialismes britannique et états-unien n’ont détruit que 176 divisions allemandes. Dans la guerre contre l'URSS, l'Allemagne a perdu 10 millions de soldats, soit trois quarts de ses effectifs tués au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Les victoires de l'Armée rouge, qui a remporté les batailles historiques de Moscou (d’octobre 1941 à janvier 1942), de Stalingrad (d’août 1942 à février 1943), de Koursk (au printemps et à l’été de 1943) et de Berlin (au printemps de 1945) demeureront toujours en tant qu’éloquent hommage au peuple soviétique, au système socialiste, au Parti communiste (bolchévik) de l’Union soviétique et à Joseph Staline.

L'humanité entière ne manquera jamais d'exprimer sa gratitude pour la contribution de l'Union soviétique dans la défaite de l'Allemagne nazie.

À l’époque, tout le monde, y compris Churchill, avaient reconnu la colossale contribution soviétique relativement à la défaite de l'Allemagne nazie. Le 4 février 1945, à l'occasion de la Journée de l'Armée soviétique, Churchill, alors qu’il complotait contre l'Union soviétique, avait été obligé d'envoyer le message suivant : «L'Armée rouge fête son 27ème anniversaire au moment d’un triomphe, qui lui a valu les applaudissements sans fin de ses Alliés et qui a scellé le destin du militarisme allemand. Les générations futures reconnaitront leur dette envers l'Armée rouge sans réserve, comme nous le faisons, nous qui avons survécu pour pouvoir témoigner de ses splendides réalisations.»

Alors que l’Union soviétique n’existe plus :

Nous voici en novembre / décembre 2010. En raison de la trahison du révisionnisme khrouchtchévien, la grande et glorieuse Union soviétique, qui a tant donné pour délivrer le monde du fléau du fascisme, n’existe plus. En raison de cette trahison, le socialisme n’existe plus sur la terre de Lénine et de Staline. Ce que les Nazis, comptant sur des millions de soldats ainsi que sur des milliers de chars et d'avions, n’ont pas pu réaliser au cours de quatre années de la guerre la plus dévastatrice menée contre le pays des Soviets, a été obtenu par les révisionnistes presque sans tirer une balle. Depuis l'effondrement de l'Union soviétique, les peuples de l'ancienne Union soviétique et des démocraties populaires ont été plongés dans la pauvreté, le chômage, l'itinérance et la précarité. Depuis la disparition de l'Union soviétique, la population de la Russie subi une diminution à pic de la population de 15 millions de personnes, ce qui constitue une extinction en masse des habitants, dont le nombre est proche en envergure aux pertes subies au cours de la Seconde Guerre mondiale, et la plus grande perte de vies en temps de paix jamais connue dans aucun pays. La plus importante leçon que doit tirer le prolétariat international de ce fait c'est que le révisionnisme est son ennemi le plus mortel.

Depuis l'effondrement du régime soviétique et la désintégration de l'URSS, la bourgeoisie impérialiste et toutes sortes de réactionnaires ont triomphalement affirmé que «le marxisme est détruit». Il n'y a rien de nouveau dans ces déclarations, qui sont aussi anciennes que le marxisme lui-même. Nous concluons cet article en répondant à ces allégations par les propos suivants de Staline, qui ne seront jamais oubliées :

«On affirme que dans certains pays de l'Occident, le marxisme a déjà été détruit. On dit qu'il a été détruit par la tendance nationaliste bourgeoise connue sous le nom de fascisme. Cela est, bien entendu, absurde. Seules les personnes qui ignorent l'histoire peuvent parler ainsi. Le marxisme est l'expression scientifique des intérêts fondamentaux de la classe ouvrière. Pour détruire le marxisme il faudrait détruire la classe ouvrière. Or il est impossible de détruire la classe ouvrière. Plus de 80 ans se sont écoulés depuis le marxisme est entré dans l'arène. Depuis cette époque, des centaines de gouvernements bourgeois ont essayé de détruire le marxisme. Et ce qui s'est passé? Les gouvernements bourgeois sont venus et sont repartis, mais le marxisme est resté. De plus le marxisme a remporté une victoire complète sur un sixième du globe. D’autre part il a triomphé dans le pays même où le marxisme était considéré comme ayant été complètement détruit. Sa victoire ne peut être considérée comme un accident puisque le pays où le marxisme a obtenu une victoire complète est maintenant le seul pays au monde qui ne connaît pas de crises et de chômage, alors que dans tous les autres pays, y compris dans les pays fascistes, la crise et le chômage règnent maintenant depuis quatre années. Non, camarades, il ne s’agit pas d’un accident.»

«Oui, camarades, nos succès sont dus au fait que nous avons travaillé et combattu sous la bannière de Marx, d’Engels, de Lénine.»

«Par conséquent, la seconde conclusion est la suivante : nous devons rester fidèles jusqu’au bout à la grande bannière de Marx, d’Engels, de Lénine» (Œuvres, tome 13, p. 386-7).

Gloire éternelle à tous les héros qui sont tombés dans la lutte contre le fascisme!

Gloire éternelle à la grande et glorieuse URSS!

Gloire éternelle à la Grande Révolution socialiste d'Octobre!

Gloire éternelle au marxisme-léninisme!

Gloire éternelle à J V Staline!

À bas l’impérialisme et sa variante, le fascisme!

NOTES :

[1] Voir «The Unhistory Man», le 3 septembre 2009.
[2] Cité par R. Arun Kumar dans «Some facts about the role played by allied forces», revue «People’s Democracy», 9 mai 2010.
[3] «Stalin - Man of History», Abacus, p. 344.
[4] «Marshal Zhukov’s Greatest Battles», MacDonald, Londres, 1969, pp. 100-102.
[5] «Mission to Moscow», Victor Gollancz, Londres, 1942, pp. 179-184.
[6] «Collected Works» (Œuvres), tome 13, pp. 40-41 (Édition en anglais)

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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO)
Doc Starrduck
Pionnier
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   Posté le 07-01-2011 à 19:14:04   Voir le profil de Doc Starrduck (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Doc Starrduck   

Donc premièrement c'est le PT ancêtre du POI qui a été financé par la CIA!

J'attend toujours les document "dé-classifié" de la CIA qui apporteront les preuves, mais tu n'en a pas, car ce sont des calomnies

Ca c'est connu, prouvé et les lambertos ne cherchent même pas à le nier!

Pas besoin de nier ça, ca fait 100 ans que les calomnies "stalinienne" font de trotsky un agent de la cia, des nazis, et j'en passe.

Ensuite tu dis "ils ont crée FO".
Est ce que tu sais au moins qui est ce ils?
C'est à l'origine principalement des membres de la SFIO (PS) qui sont à l'origine de cette scission de la CGT.

Ce sont les stalinien qui supprimant la démocratie ouvrière de la CGT ont poussé à la scission

Pour continuer tous les syndicats aujourd'hui baignent dans la collaboration de classe alors vanter FO contre les autres prouve que tu n'as aucune connaissance ni de près ni de loin des pratiques de ce syndicat et des autres!

Je te parle de son combat de classe pour le "RETRAIT" de la réforme des retraites, qui n'a été suivit par aucun autre syndicat ou parti politique a part le POI, ( sauf le NPA qui été a la foi, pour le retrait, et pour une bonne réforme, ils ont signé avec le PS et le Front de gauche, pour une bonne réforme à 60 ans)

Ensuite LO ou le NPA sont deux orgas tout aussi réformiste l'une que l'autre dont ce qu'elle font on s'en fout!

On est daccord, c'est des traites, pas des révolutionnaire communiste


Par contre une chose:
Soit tu es stupide soit tu n'as absolument aucune connaissance politique!
Non le financement de l'Etat n'est pas obligatoire et rien n'oblige à l'accepter qui t'as raconter une connerie pareille?
Maintenant pour finir sur les "falsifications historiques" étudie un peu plus près les accusations à l'encontre de l'URSS "stalinienne" par qui sont elles portées etc et si ça ne te poses pas de problème de tenir le même discours que les pires fascistes, impérialistes et capitalistes de la planête c'est que t'as un défaut.

On a le droit d'être communiste et de pas être daccort avec Staline.
En, comparant les opposant aujourd'hui de Staline au faschiste et aux capitalistes, réactionnaire, tu prouve par tes argument le manque de démocratie interne contre le "dieu staline" qui ne faut pas critiqué


Pour finir non tu n'est pas communiste tu ne sais même pas ce que ce mot veut dire ni ce qu'il implique!

Je ne suis pas stalinien, c'est sur, mais je suis bien communiste, pour LENINE et pour le parti bolchévique que staline a muselé, emprisonné, ou assassiné.

La plus belle preuve?
Ton texte misérabiliste mêlant humanisme bon teint et spiritualisme ridicule avec de belles tranches de réformisme!


En ce qui concerne le spiritualisme, il en est fait référence seulement quand la religion est en accord avec la science, l'histoire, ou l'actualité économique


http://www.jovanovic.com/ws777.htm

A l'origine , du temps de l'Égypte ancienne, religion et science ne faisant qu'un, on l'appelait "l'art royal" et l"art sacré"

Les égyptiens avait un savoir qui dépasse le notre encore aujourd'hui, et ce que vous appelez "spiritualisme" n'est qu'une science ancienne oublié, qui a inspiré et a été déformé par les religion juif, chrétienne, musulmane, bouddhiste avec le temps.

Les dirigeant de ce monde : Francs-Maçons, Rose-Croix, etc sont tous initié a cette science qui est gardé secrète et partagé entre les initié qui se partagent le monde, leur maitre s'appel Hermès Trismégiste.

Pour tous savoir de cette science ancienne


http://jean-paul.barriere.pagesperso-orange.fr/Babaji/kybal1.htm

Moi Humaniste ? En effet je ne crois pas en "la race supérieur Ouvrière"
Je pense que tout les hommes sont égaux et je suis pour la dictature du prolétariat. *

Je parle aussi de beaucoup de sujet que votre parti ne parlera jamais, il faut pas déranger le FMI et l'Union Européenne surtout,

Pour Finimore, j'ai lu avec attention tes texte, moi aussi j'en ai plein pour toi de Jean-Jacques_Marie sur Staline, ca devrait t'intéresser

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Marie


Je suis 100X plus STALINIEN que Capitaliste,

Alors PEACE

Moi aussi je suis communiste, même si je pense pas comme STALINE


Quelques falsifications concernant Trotsky dans quelques ouvrages récents

La dizaine d'ouvrages sur les trotskystes publiés depuis janvier 2002 comprennent une pluie d'erreurs et de falsifications en
tout genre. Nous voudrions, dans cette chronique, relever certaines déformations et caricatures grossières, qui concernent
Trotsky lui-même et son activité.

Christophe Nick, auteur des Trotskistes, présente d'emblée Trotsky comme un faussaire (ainsi, Trotsky “truque, falsifie” (p. 143),
un tueur (“évidemment, quiconque ne croit pas Trotski est un traître qu'il faut éliminer” (p. 145) et un fou : “Trotsky endosse des
lunettes hallucinogènes” (p. 144) (1) “délire” (idem), fait une “analyse individuelle paranoiaque” (p. 153). La “révolution
permanente” est un mythe... dangereux :
“Tant que ce mythe reste le fait d'une secte ou d'un groupuscule, il ne fait de mal à personne. Mais lorsqu'il inspire ceux qui
tiennent les commandes de l'Etat ,la folie n'a plus de limite” (p. 145).
Trotsky est, sous la plume de Guillaume Chérel, auteur du Fils caché de Trotsky, un tueur sanglant. Il écrit :
« Peu importe les morts, les dégâts, la folie. Léon est un extrémiste, un psychopathe, comme l'est resté pour l'histoire le seul
monstre vraiment reconnu de l'Union soviétique, Staline (...). Léon a toujours pris la “trahison de Staline” pour l'une des causes
de la faillite révolutionnaire et non la conséquence. Ce discours fallacieux lui a permis de nier sa responsabilité, d'effacer son
rôle dans l'édification de cette dictature sanguinaire, depuis la mise sur pied de la glorieuse Armée rouge jusqu'à l'ouverture
des sinistres Goulags, dont Staline fera un usage immodéré. Trotsky appelle constamment à la violence, réclame un Etat fort et
impitoyable” (pp. 94-95).
Chérel cite à l'appui de ces propos Jean-François Revel, membre de l'Académie française, admirateur de Georges Bush, qui a
écrit “Trotsky, aussi longtemps qu'il a participé au pouvoir soviétique, a été un tyran tout aussi implacable que Staline”, et qui
dénonce “la conception sanguinaire du pouvoir” de Trotsky (p. 32). Les citations de Jean-François Revel ne contiennent par
ailleurs aucun fait, aucun argument, aucune preuve. Le titre de membre de l'Académie française ne saurait suffire à les
remplacer, même si Jean-François Revel fut en son temps, c'est-à-dire dans sa lointaine jeunesse, membre de la société des
Amis de Benjamin Péret, le poète surréaliste qui fut un moment trotskyste et ne renia jamais, lui, ses engagements, malgré les
divergences politiques sérieuses qu'il eut avec la IVe Internationale.
Evoquant la guerre civile et la responsabilité de Trotsky à la tête de l'Armée rouge, Chérel fait une citation de Trotsky, dont, il
coupe la seconde partie, comme l'avait fait avant lui l'ancien chef des services politiques de l'armée soviétique, le général
Volkogonov, afin de présenter Trotsky comme un fanatique de la Terreur. Trotsky, après avoir affirmé :
“On ne peut mener à la mort des masses d'hommes si le commandement ne dispose pas dans son arsenal de la peine de
mort”,
ajoute, ce que Chérel supprime :
“Pourtant, ce n'est pas par la terreur que l'on fait des armées (...). Pour notre armée, le ciment le plus fort, ce furent les idées
d'Octobre.”
Un vieux dissident soviétique, Grigori Pomerantz, raconte dans la revue russe Novy Mir d'août 2001 l'épisode suivant, très
révélateur. En 1950, il avait comme voisin au Goulag un paysan “devenu antisoviétique”, mais, dit-il, “en 1920, après avoir
entendu un discours de Trotsky ou de Zinoviev, il était prêt à partir à l'assaut du ciel. Et pas seulement lui, son régiment tout
entier (...). Les rouges étaient prêts à donner leur vie pour le monde des soviets, pour un monde sans mendiants et sans
infirmes.”.
La principale responsabilité de Léon Trotsky ayant été la formation et la direction de l'Armée rouge, regardons-y d'un peu plus
près... L'Armée rouge fut péniblement constituée à partir de la fin février 1918, pour répondre à une guerre civile engagée dès
l'exécution à la mitrailleuse de près de 300 gardes rouges au Kremlin, à Moscou, à la fin d'octobre 1917, puis le 5 novembre
1917, lorsque l'ataman Doutov, premier chef contre-révolutionnaire, prit la décision de fermer le journal bolchevik d'Orenbourg et
constitua le premier détachement de Cosaques contre-révolutionnaires. Elle fut constituée pour répondre à des adversaires
soutenus par l'Allemagne (jusqu'à sa défaite), la France, l'Angleterre, le Japon, les Etats-Unis,.etc., et dont le général Kornilov
résumait ainsi le programme :
“Même s'il faut brûler la moitié de la Russie et verser le sang des trois quarts de la population, nous le ferons si c'est
nécessaire pour sauver la Russie.”
Dans cette situation désespérée, Trotsky, soumettant au comité exécutif central des Soviets, le 22 avril 1918, un décret sur
l'instruction militaire obligatoire pour constituer l'Armée rouge, fait adopter neuf articles additionnels. Le premier stipule :
“Les hommes dont les convictions religieuses ne tolèrent pas l'usage des armes sont appelés à ne s'instruire que dans les
fonctions qui ne nécessitent pas l'emploi des armes.”
Plus d'un an plus tard, en plein soulèvement de Cosaques, Trotsky, dans un article du bulletin de l'Armée rouge, affirme :
“Le communisme ne sera instauré que par la persuasion et par l'exemple.”
Mais la guerre contre les blancs soutenus par des détachements français, anglais, italiens, grecs, roumains — minés par la
haine de la guerre et la solidarité avec la révolution russe —, américains, japonais, sans parler de l'armée polonaise organisée
par le général Weygand et le capitaine de Gaulle, oblige à ne pas se contenter de l'exemple et de la persuasion...
Le 22 octobre 1919, alors que Petrograd est soumise à l'offensive de l'armée blanche de Ioudenitch, soutenu par le
gouvernement britannique, et risque de tomber, Trotsky publie l'ordre du jour n° 158 exigeant le respect de la vie des prisonniers
:
“Camarades soldats de l'Armée rouge ! Epargnez les prisonniers ! Recevez amicalement les transfuges. Dans l'armée blanche,
les ennemis vénaux, corrompus, sans honneur, les ennemis du peuple travailleur sont une insignifiante minorité. La majorité
écrasante est faite d'hommes dupés ou mobilisés de force. Une part importante même des officiers de la Garde blanche
combat contre la Russie soviétique sous la menace de la trique, ou parce qu'elle a été trompée par les agents des financiers
russes et anglo-français et des propriétaires.”
Et il souligne plus loin que son appel “ne s'adresse pas seulement aux simples soldats, mais aussi aux officiers”. Trotsky
sanguinaire, c'est une légende forgée par la propagande monarchiste russe...
Trotsky a joué le rôle qui fut le sien dans la guerre civile non par goût, mais par nécessité. Dans Leur morale et la nôtre, il
évoque “la guerre civile avec son cortège d'horreurs et de crimes” et souligne :
“La guerre civile est la plus cruelle de guerres. Elle ne se conçoit pas sans violences exercées sur des tiers et, tenant compte
de la technique moderne, sans meurtre de vieillards et d'enfants” (il pense à l'artillerie et aux bombardements — J.-J. M.).
Mais fallait-il donc décider de ne pas défendre la révolution et ses mesures démocratiques (la terre aux paysans, la séparation
de l'Eglise et de l'Etat, le droit au divorce et au mariage civil, qui mirent l'Eglise orthodoxe et les blancs en fureur, l'instruction
obligatoire et gratuite pour tous, etc.), de ne pas défendre les premières mesures socialistes (collectivisation de la grande
industrie), de ne pas défendre les soviets, fallait-il laisser Kornilov et ses amis appliquer le programme exposé par ce dernier,
qui passait entre autres par le dépeçage de la Russie et... les pogromes massifs de Juifs ?
Faut-il rappeler ce que chantaient les armées du général blanc Denikine en entrant dans les villes ?
“Nous irons au combat hardiment
Pour la Sainte Russie
Et nous massacrerons
Toute la racaille des youpins.”
Fallait-il donc laisser les armées blanches exterminer les Juifs, comme elles le chantaient ainsi ? Le dépeçage de la Russie
que l'Armée rouge a interdit en 1918-1921 s'est produit en 1991. Les mesures prises par les dépeceurs, anciens
nomenklaturistes, ont abouti à ce que le journaliste américain Paul Klebnikov qualifie de “catastrophe sans précédent dans
l'histoire moderne, la seule comparaison possible étant avec des pays détruits par la guerre, le génocide ou la famine”. Fallait-il
donc accepter cette catastrophe dès 1918 ou rassembler jusqu'à la dernière extrémité toutes les forces pour préserver la
Russie soviétique du dépeçage ?
Présenter Trotsky sous les jours d'un psychopathe sanguinaire ne vise bien entendu pas le seul Trotsky comme personnage
historique, mais tout le bolchevisme et, au-delà de la grotesque caricature journalistique digne des procédés de Goebbels, son
héritage présent.

Jean-Jacques Marie


Edité le 07-01-2011 à 19:28:31 par Doc Starrduck


Xuan
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   Posté le 07-01-2011 à 20:41:24   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Doc Starrduck a écrit :

Les égyptiens avait un savoir qui dépasse le notre encore aujourd'hui, et ce que vous appelez "spiritualisme" n'est qu'une science ancienne oublié, qui a inspiré et a été déformé par les religion juif, chrétienne, musulmane, bouddhiste avec le temps.
Les dirigeant de ce monde : Francs-Maçons, Rose-Croix, etc sont tous initié a cette science qui est gardé secrète et partagé entre les initié qui se partagent le monde, leur maitre s'appel Hermès Trismégiste.


Tu seras déjà plus crédible si tu mets en veilleuse ton mysticisme d’un autre âge et ton ésotérisme de bazar, partagé comme tu l’avoues toi-même par les « dirigeants de ce monde » c’est-à-dire la fine fleur de la bourgeoisie.

Il est connu que le Grand Orient et la Grande Loge sont des repaires de grands patrons et politiciens réactionnaires, qu’ils soient de droite ou de gauche et notamment du centre.
Les cérémonies d'intronisation de la Françafrique ont puisé à pleines mains dans le décorum de la Franc-maçonnerie.
Je conseille à tous de lire « l’Histoire secrète du patronat », qui fourmille d’anecdotes plus écœurantes les unes que les autres sur les turpitudes de la bourgeoisie, sur ses réseaux d’influence et autres cercles de réflexion destinés à propulser tel ou tel ambitieux à la tête d’un empire financier, ou à mijoter des campagnes et des projets de loi anti populaire.
La Franc-Maçonnerie trouve une place de choix dans la liste de ces coteries et autres lobbies.

Quant au savoir des Egyptiens qui « dépasse le notre aujourd’hui », désolé mais l’humanité ne résout que les problèmes qu’elle rencontre.
La révolution prolétarienne n’a jamais figuré dans les « sept principes de vérité » du Kybalion pour qui « le Tout est esprit ; l'univers est mental. » .

Du reste ce laïus est attribué au théosophe américain William Walker Atkinson - alias Yogi Ramachakara, alias Swami Bhakta Vishita, alias Swami Panchadasi, alias William Walker, alias Théodore Sheldon alias Trois Initiés, alias Magus Incognito, etc. - , chef de file de la Nouvelle Pensée au début du XXe siècle et fana d'occultisme, de magnétisme et de divination.
Au moment où naissait le mouvement ouvrier, la bourgeoisie s'amusait à faire tourner les tables et Atkinson avait trouvé là un créneau plus rentable que la pierre philosophale.

Comme il adorait le secret c'est ce qui reste de plus marquant dans son oeuvre : on l'a complètement oublié !

Cela dit si tu veux faire concurrence à Nostradamus, Paco Rabanne ou Jean Claude Bourret, la rubrique détente était un bon choix.


Edité le 07-01-2011 à 20:53:57 par Xuan




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Xuan
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   Posté le 07-01-2011 à 21:12:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A propos de Trotsky, il vaudrait mieux lire les critiques que nous en faisons au lieu de répondre à celles que nous ne faisons pas.
Les marxistes-léninistes ne reprochent pas à Trotsky d’avoir participé à la guerre civile contre les russes blancs, mais tu le présentes toi-même comme un pacifiste bêlant “Le communisme ne sera instauré que par la persuasion et par l'exemple.”
Comment imaginer un chef militaire mobiliser ses troupes avec de telles âneries quand la réaction massacre le peuple ?

Pas besoin de déclassifier quoi que ce soit pour savoir que Trotsky ne voulait pas soutenir la république soviétique contre Hitler.
Après tu peux appeler ça comme tu veux.

Pas besoin de fouiller les archives de la CIA pour savoir que FO a reçu le soutien logistique et financier de l'AFL-CIO américaine sous l'égide du FTUC (Free Trade Union Committee) et d'Irving Brown membre éminent de la CIA, qui souhaitait « créer en France et en Italie des syndicats non communistes pour affaiblir la CGT et son homologue italienne, la CGIL »

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Doc Starrduck
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   Posté le 07-01-2011 à 22:19:27   Voir le profil de Doc Starrduck (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Doc Starrduck   

Merci Xuan pour tes commentaires

Le POI et "Information Ouvrière" m'ont encouragé à lire « l’Histoire secrète du patronat » mais je n'ai pas encore eu le temps.
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   Posté le 10-01-2011 à 10:58:50   Voir le profil de Komintern (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Komintern   

Premièrement non ce ne sont pas des calomnies ce sont des documents qui avaient été publié par "le monde" et où on apprenait entre autre que la CIA avait financé également la SFIO au lendemain de la guerre qui sans cet argent n'aurait pu relancer son journal "le populaire". Je ne l'ai pas encore retrouvé mais ça viendra

Ensuite tu parles de mensonges mais en voilà un beau:
Starduck a écrit :

Je te parle de son combat de classe pour le "RETRAIT" de la réforme des retraites, qui n'a été suivit par aucun autre syndicat ou parti politique a part le POI, ( sauf le NPA qui été a la foi, pour le retrait, et pour une bonne réforme, ils ont signé avec le PS et le Front de gauche, pour une bonne réforme à 60 ans)


Premièrement la plupart des syndiqués cgt appelaient au retrait de la réforme même si la conf ne le faisait pas, ensuite Sud par exemple appelait au retrait.
Enfin pour finir et c'est le plus important le mot d'ordre de retrait et les revendications l'accompagnant n'étaient pas un combat de la classe ouvrière!
Le retrait c'est le maintient du statu-quo qui est loin de faire le compte pour ma classe et pour les plus précaires surtout quand on sait que près de la moitié des retraités sont sous le seuil de pauvreté.
Il y a plusieurs fil sur le sujet lis les et tu comprendras mieux.

Ensuite ne rejete pas sur les autres ton concept de dieu omniscient parce que c'est clairement l'image que tu te fait de Trotsky.
Que Staline et la direction du PCUS aient commis des erreurs est une certitude mais les délires sur les millions de morts, la démocratie blabla ça c'est des conneries anticommunistes!
Donc non tu n'es pas communiste et tes délires sur une pseudo "science ancienne" au concept ultra élitiste en sont la démonstration!

Pour finir non les hommes ne sont pas égaux, les classes sociales existent et la dictature du prolétariat c'est la dictature révolutionnaire de la classe ouvrière qui ne partage pas le pouvoir et ne doit pas le partager!
Visiblement tu ne sais même pas ce qu'est le prolétariat!
Il y a des sujets entiers sur le forum qui traitent de cette question je te conseille de les lire!


Edité le 13-01-2011 à 15:29:57 par Komintern




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   Posté le 13-01-2011 à 10:14:01   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Komintern a écrit :

Il y a des sujets entiers sur le forum qui traitent de cette question je te conseille de les lire!


Tu lui en demande de trop mon camarade tant qu'il ne se sera pas débarrassé du petit POI qui lui sert de cervelle! je crains que notre jeune baladin nous resserve les vieilles ritournelles de l'anticommunisme primaires dont les trotskistes se sont toujours fait les complices, sous prétexte de lutte anti stalinienne.

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