| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 23-01-2021 à 09:10:52
| Depuis un an les démocraties bourgeoises sont confrontées à un dilemme insoluble, préserver les "libertés individuelles" ou prendre des mesures drastiques autoritaires contre l'épidémie. En France le discours " préserver la liberté de chacun" est sans cesse contredit par les faits dans tous les domaines. Cette valse hésitation entraîne des attitudes partagées dans la population entre ceux qui acceptent bon gré mal gré et ceux qui continuent de remettre en cause l'utilité du masque et continuent de compter les micromètres du virus. La contradiction est traitée comme "ni l'un ni l'autre" ou "les deux à la fois". L'exemple de Wuhan, ainsi que les mesures prises systématiquement dans les nouveaux clusters chinois, montrent que la Chine a opté pour une série de mesures autoritaires circonscrites dans le temps et l'espace. La liberté individuelle cède le pas face à la protection collective. Puis lorsque le danger est passé la vie reprend son cours.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 23-01-2021 à 09:30:10
| Dans le diplo, un article de juin 2020 illustre les conséquences du fanatisme dans la défense absolue de la "liberté individuelle", au détriment de la sécurité du peuple. Aujourd'hui les USA vont atteindre 600 000 morts : Une illustration des ambiguïtés du fédéralisme Le Texas en armes contre le confinement Confiner la population pour la protéger du virus ? L’idée fut loin de faire l’unanimité au Texas, où certains y ont vu une atteinte aux libertés individuelles. Un reportage de Maxime Robin Tout État d’Amérique a noué sa propre histoire avec le virus. Celle du Texas a démarré brutalement le 6 mars dernier, quand le maire démocrate de la capitale, Austin, M. Stephen Adler, décrétait l’état d’urgence municipal et annulait un festival international une semaine avant qu’il ne commence. Aucun cas de Covid-19 n’avait encore été signalé dans la ville ; M. Adler a tranché après que plusieurs entreprises californiennes — comme Apple, Facebook, Intel et Netflix — ont annulé leur venue, inquiètes à l’idée d’envoyer leurs employés au contact d’un demi-million de festivaliers du monde entier. Le festival, South by Southwest, est essentiel pour la culture américaine ; il rassemble quinze jours durant l’élite du divertissement, de la musique, du cinéma et de la technologie. Entre deux concerts, on aurait pu écouter là des personnalités aussi diverses que Kim Kardashian-West, Noam Chomsky et le patron de Twitter. Le badge « platinum » pour assister aux conférences coûte 1 600 dollars (1 450 euros). L’événement suffit à faire vivre à l’année une petite armée de travailleurs saisonniers dans l’événementiel : l’hôtellerie, les véhicules de transport avec chauffeur (VTC) ou la livraison de pizzas. Sa disparition a fait figure de prélude au désastre économique et sanitaire qui frappe aujourd’hui le pays. Le lendemain de l’instauration de l’état d’urgence se rassemblait dans une église évangélique de Guadalupe Street, au centre d’Austin, une cinquantaine de caciques et de militants du Parti républicain du Texas (RPT). L’objet du meeting, dévoilé au micro par le chef du parti James Dickey : recruter des volontaires en vue des prochaines élections. « On est en mode défense », prévenait l’invité d’honneur Karl Rove, conseiller en chef de l’ancien président (texan) George W. Bush, aujourd’hui commentateur à Fox News et au Wall Street Journal. En novembre prochain, les citoyens du Texas doivent élire un sénateur et trente-six représentants au Congrès de Washington. Ils choisiront, aussi, la plupart des législateurs de l’« État de l’étoile solitaire », qui se réunissent sous la coupole de granit du capitole d’Austin. Leurs pouvoirs s’étendent à tous les aspects de la vie des Texans — fiscalité, santé, avortement, port d’armes, transports et peine de mort. L’importance du scrutin de 2020 est décuplée, car le parti vainqueur pourra redécouper la carte électorale texane en sa faveur, comme après chaque recensement de population. La réalité du Covid-19 n’avait pas encore infusé dans les esprits. On a parlé « armée de volontaires », « porte-à-porte » , poignées de mains « sept fois plus efficaces qu’une pub télé » . Le mot « virus » n’a été prononcé qu’une fois, pour humilier un adversaire démocrate, M. Beto O’Rourke, en raison de ses contre-performances électorales : « O’Rourke, c’est le coronavirus de la politique » , a plaisanté un stratégiste venu spécialement en avion du New Hampshire. Deux jours plus tard, le Dow Jones enregistrait sa plus grosse chute depuis 2008 (— 10 %). Le 11 mars, la National Basketball Association (NBA) interrompait le championnat ; le 12, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) faisait officiellement état d’une « pandémie » qui balaierait bientôt tout ce qui paraissait anodin dans cette réunion politique : la venue de participants par avion ; un programme de campagne où l’économie n’arrivait qu’en cinquième position, après la liberté religieuse, la protection des fœtus ou la défense du port d’armes. Le Covid-19 a soudain rebattu toutes les cartes. En quelques semaines, le taux de chômage national a dépassé celui de 1933, près de deux millions de Texans ont perdu leur emploi, le cours du pétrole s’est effondré. Même le déroulement des opérations électorales est incertain. Comment votera-t-on au Texas ? En personne ? Par correspondance ? On ne sait pas. Face à la pandémie, M. Donald Trump s’est d’emblée montré offensif lorsqu’il s’est agi de fermer les frontières internationales, mais il a fait preuve d’une nonchalance certaine à l’intérieur du pays. Le président disposait d’armes puissantes comme le Defense Production Act (« loi sur la production de défense »), adopté au début de la guerre de Corée, permettant de réquisitionner les grandes entreprises. Il fut utilisé de manière sporadique, parfois étrange (pour obliger les employés des abattoirs à venir travailler en dépit des risques sanitaires qu’ils couraient, par exemple). Dans la majorité des cas, M. Trump a travaillé sur la base du volontariat avec les grands groupes, selon leurs propres conditions financières. Pour le reste, sa gestion de la crise s’est résumée au désir de relancer l’économie coûte que coûte, quitte à minimiser la réalité statistique de la maladie. M. Trump s’est aussi largement reposé sur les gouverneurs. Les cinquante États ont assumé la réponse sanitaire dans leur coin, chargés de trouver des masques, des respirateurs et des tests dans l’urgence, selon leur volonté et leurs moyens, quitte à ce que le président leur reproche ensuite leur insuffisance. Les gouverneurs, eux, ont déploré l’absence de coordination de l’État fédéral qui les conduisait à se disputer le matériel disponible. « On se bat les uns contre les autres, résumait le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo, le 31 mars, dans un de ses points de presse quotidiens. Des entreprises nous disent littéralement par téléphone : “Désolé, la Californie a remporté l’enchère.” C’est comme si cinquante États enchérissaient sur eBay pour obtenir un aspirateur. » Courant mai, le pays s’est déconfiné dans la confusion, en fonction de la gravité sanitaire et des choix politiques. Peu avant, la Maison Blanche a publié un vade-mecum destiné aux États soucieux de rouvrir. Ses vingt pages rédigées en gros caractères ne citent aucune étude, et ses critères ont été qualifiés par un sénateur démocrate du Connecticut de « criminellement vagues ». Pas tous : selon l’un d’eux, un État ne peut rouvrir que si le nombre d’infections baisse durant quatorze journées d’affilée. Ce n’est pas le cas du Texas, où le nombre de cas était en augmentation au début de la levée des restrictions, le 1er mai. Le territoire est emblématique de la lutte du Parti républicain pour voir l’économie redémarrer quelles que soient les conséquences sanitaires. Galvanisés par les appels de M. Trump à « libérer » les États, une centaine de manifestants, coalition hétéroclite de libertariens, de militants nationalistes et d’activistes antivaccins, s’est réunie devant le capitole d’Austin le 18 avril. Plusieurs gérants de bar ou de salon de tatouage ont fait appel à des gros bras pour camper, armés, devant leur établissement et braver les restrictions. La police est parfois intervenue. À Odessa, les médias locaux postés devant le bar Big Daddy Zane’s ont filmé l’interpellation de la patronne et de ses supporteurs armés de fusils semi-automatiques. « Depuis 1871, il est tout à fait légal, au Texas, de marcher dans la rue sans permis avec une arme longue » , nous avait indiqué en mars M. Michael Cargill, armurier et instructeur à Austin, lors d’un cours dispensé à une vingtaine de personnes en vue d’obtenir un permis de port d’armes. M. Cargill est un électron libre dans la capitale texane : noir, gay et républicain, ce petit patron bataille pour étendre le droit au port des armes à feu dont il fait commerce. Il encourage les Afro-Américains à faire valoir leurs droits constitutionnels à en posséder une pour se défendre en cas de danger. Il a dû batailler pour que son gun shop soit reconnu comme « commerce essentiel » durant la pandémie : « Un officier de police est venu pour fermer mon magasin à la suite d’une plainte. Je l’ai informé que le deuxième amendement [le droit de porter une arme] est essentiel dans la Constitution américaine. Qu’en temps de crise, avec le risque d’émeutes, les Texans ont le droit de se protéger. » Le procureur général du Texas a confirmé ce point de vue ; M. Cargill a pu rester ouvert durant toute la pandémie, et a enregistré un nombre record de nouveaux clients. L’un des rares États de l’Union à avoir été brièvement indépendant (avec une ambassade à Londres déployée entre 1836 et 1845), le Texas est parfois sujet à des poussées de fièvre séparatiste, la dernière dans les années 1980, à la suite d’une crise pétrolière. La méfiance envers l’interventionnisme de Washington y est plus forte qu’ailleurs. Encouragé par un bilan humain du virus encore relativement léger (moins de 5 morts pour 100 000 habitants à la mi-mai, contre plus de 140 dans l’État de New York), M. Cargill considère que les droits individuels doivent primer sur les impératifs sanitaires. Il reproche au gouverneur d’avoir agi par décret durant la pandémie, « quasiment en dictateur, alors que la Constitution du Texas prévoit que l’Assemblée législative doit se réunir en pareilles circonstances ». « L’État peut donner des avertissements, mais c’est au peuple de décider comment agir, poursuit-il. C’est ainsi que l’Amérique s’est construite. Si tu as peur de tomber malade, reste chez toi. » M. Cargill a dû stopper ses cours pendant un mois. Or ils constituent sa principale source de revenus, vu qu’il « ne gagne pas beaucoup d’argent avec la vente d’armes » . La perte financière l’inquiète davantage que le virus, « qui va aller et venir par vagues pendant des années, alors qu’une fermeture de trois mois… De nombreux commerces n’ont pas les reins pour s’en sortir ». Sur son temps libre, M. Cargill émet un podcast hebdomadaire consacré à la politique et aux armes à feu. Dans un récent épisode, il recevait une coiffeuse de Dallas, Mme Shelley Luther. Cette Texane a acquis en quelques semaines un statut de célébrité nationale. Son combat pour garder son salon ouvert s’est vite transformé en défi lancé aux autorités républicaines du Texas. D’abord condamnée à une amende, elle s’est retrouvée pendant une semaine en prison du fait de son entêtement et du battage médiatique qu’elle a entretenu au nez et à la barbe du tribunal de Dallas. « Or la dernière chose que veulent les politiciens texans, nous explique M. Cargill, c’est d’envoyer une femme blanche et blonde en prison. » En quelques jours, presque tous les élus républicains du Texas se ralliaient à la croisade de la coiffeuse, contredisant ainsi le décret pris par le gouverneur Gregory Abbott. Accentuant le malaise, M. Trump a rendu hommage à la coiffeuse dans un entretien diffusé par son émission préférée, « Fox and friends », et il a évoqué le sujet lors de la visite du gouverneur Abbott à la Maison Blanche, le 7 mai. Peu après, le gouverneur a modifié son décret, la Cour suprême texane a annulé la sentence de la coiffeuse, et le confinement a pris fin dans tout le Texas. Joint par téléphone, M. Mike Siegel, candidat démocrate au Congrès, résume : Cette dame a recruté des hommes en armes pour protéger son salon en violation de la loi. Et le gouverneur a craqué sous la pression. » Dans ce cas comme dans beaucoup d’autres, les républicains semblent agir comme si seule la frange la plus excitée de leur électorat représentait la « vraie Amérique », selon l’expression consacrée par M. Trump et les républicains, ce que tous les sondages contredisent pour l’instant. Pour expliquer le comportement des élus républicains, M. Siegel met en avant la pression exercée par les bailleurs de fonds des campagnes électorales : « Au Texas, il n’y a pas de limites aux contributions des campagnes politiques. Abbott est soutenu financièrement par des corporations qui voulaient rouvrir le plus vite possible. Ces gens sont plus soucieux de conserver le pouvoir que de sauver des vies. » Le principal argument électoral qui plaidait en faveur de la réélection de M. Trump — la santé de l’économie — étant désormais pulvérisé, les républicains ont choisi d’accuser les maires des grandes villes, souvent démocrates, de brider les droits constitutionnels des Américains et de transformer le pays en dictature. Ils pourfendent tout élu démocrate qui aurait confiné trop sévèrement sa population. Ainsi le procureur général Kenneth Paxton, équivalent du ministre de la justice texan, a menacé de poursuites la ville d’Austin, qualifiant d’« orwellienne » l’obligation de porter un masque. Dans un État farouchement opposé à l’impôt sur le revenu, le Trésor texan, largement financé par un cocktail de taxe sur la valeur ajoutée (TVA), de taxes sur la production d’énergies fossiles et de taxe à la pompe, assiste à un déclin brutal de ses recettes, alors que son économie était la plus dynamique de l’Union — le Texas produit notamment 40 % de l’énergie fossile extraite aux États-Unis. Depuis 2012, Austin remporte chaque année le record de croissance urbaine du pays. La pandémie a recouvert cette surchauffe économique d’une immense chape de silence. Le Texas avait surmonté les précédentes crises grâce au cours du pétrole : ce qui handicapait l’économie des territoires non producteurs remplissait ici les coffres du Trésor. L’inverse se profile désormais. Un océan d’« or noir » englue les centres de stockage, les supertankers pleins restent au large et les prix ont chuté jusqu’à devenir négatifs en avril pour la première fois dans l’histoire (lire « Pétrole, accord et désaccords »). Sans pétrole et sans pare-chocs, l’économie texane est désarmée face à la calamité sanitaire en cours. L’État est en effet médaille d’or pour le nombre de citoyens non couverts par une assurance-maladie. Celle-ci étant souvent fournie par l’employeur aux États-Unis, la vague de chômage qui déferle promet d’être sans merci. Comme dans le reste du pays, des centaines de milliers d’habitants demandent à être indemnisés contre le chômage, au point de saturer les plates-formes téléphoniques en sous-effectif de la Texas Workforce Commission (agence texane pour l’emploi). Les autorités ne vont pas s’attendrir pour autant : la Cour suprême du Texas a réautorisé à partir de juin les expulsions et le recouvrement de dettes, scellant le retour implacable au business as usual (« comme d’habitude »). Maxime Robin Journaliste.
Edité le 23-01-2021 à 09:34:02 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 26-01-2021 à 14:36:52
| Deuxième nuit d'émeutes aux Pays Bas. Après avoir défendu l'immunité collective et la "liberté individuelle", le gouvernement a dû revenir sur ses décisions, ce qui a conduit à un double échec. D'une part l'échec de cette théorie criminelle, et d'autre part l'échec dans des mesures sanitaires collectives efficaces. Au lieu de procéder à un confinement strict, limité dans le temps et l'espace, des tests et des soins, le gouvernement a remis en cause sa position de départ mais de façon timorée et pas à pas, ce qui ne conduit qu'à différer et accroître les risques. En conséquence une partie de la population biberonnée à la "liberté individuelle" au-dessus de tout veut revenir à son paradis perdu, à tel point qu' un centre de dépistage du Covid-19 a été volontairement incendié dans la petite ville d'Urk, samedi 23 janvier. : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-quatre-questions-sur-la-violente-contestation-du-couvre-feu-aux-pays-bas_4271947.html "Dans un premier temps, les autorités néerlandaises avaient appelé à la responsabilité individuelle pour limiter la propagation de l'épidémie de Covid-19. "Il est clair que l'immunité collective était leur stratégie, mais après de nombreux reproches, ils ont écarté cette possibilité pendant l'été" , explique un épidémiologiste et membre du groupe de scientifiques qui conseille le gouvernement, interrogé par Libération. Les restaurants et les bars ont été fermés en octobre et le port du masque dans les lieux publics a été imposé début décembre, détaille le Guardian (en anglais). L'exécutif a ensuite décrété la fermeture des commerces, à la veille de Noël. ... Une partie de l'opinion publique se trouve dans l'incompréhension face au revirement du gouvernement, qui a adopté durant l'essentiel de 2020 une position moins stricte que ses voisins. Le couvre-feu est d'autant moins bien accepté que la mesure a été décidée alors que les chiffres étaient en baisse : les Pays-Bas dénombraient 4 891 nouvelles contaminations au 24 janvier, soit 12% de moins que la semaine précédente, selon Libération. Autre raison du rejet : l'attachement des Néerlandais aux libertés individuelles, pointe Courrier international. Citant un média local, le site précise que l'exécutif a tardé à mettre en place le couvre-feu, parce qu'il " faisait trop penser aux années de guerre". "Les autorités néerlandaises, de même que les scientifiques, se montrent très prudentes vis-à-vis des mesures qui constituent une atteinte à l'espace personnel" , ajoute le journal belge De Standaard, également cité par Courrier international."
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 28-01-2021 à 07:50:03
| La trad. auto est assez confuse, néanmoins l'article met le doigt sur le comportement hégémoniste et impérialiste dans la lutte sanitaire, et ses conséquences. L'esprit du chacun pour soi va à l'encontre de l'intérêt collectif, y compris celui des pays riches. Chauffée à blanc la course dans la distribution des vaccins engendre le ` «vaccionalisme» Par Hu Yuwei et Leng Shumei Publié: 28 janv.2021 01:37 https://www.globaltimes.cn/page/202101/1214199.shtml Étant donné les inquiétudes selon lesquelles les États riches provoquent une lacune dans l'accès au vaccin COVID-19 dans le monde, les États riches, qui se bousculent pour les premiers coups, sont invités à partager, et non à accumuler, lors du sommet virtuel de l'Agenda 2021 de Davos des dirigeants mondiaux mardi. Les dirigeants de nombreux pays, dont la chancelière allemande Angela Merkel, ont exhorté à s'opposer à une course aux vaccins entre des pays plus riches. Bruxelles et Londres ont lancé des menaces et des accusations l'une contre l'autre sur la pénurie de vaccins après qu'AstraZeneca ait réduit son approvisionnement promis en raison des limites de production. Les tensions suscitées par les retards de livraison et les promesses non tenues ont rappelé la course aux masques de sauvetage au début de 2020. Certains pays développés comme les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada ont réservé des doses bien plus nombreuses que leurs populations, tandis que de nombreux pays plus pauvres ont souffert d'une énorme pénurie ou pas de doses du tout. Des initiés du monde des affaires et des producteurs de vaccins chinois ont déclaré au Global Times que les accords bilatéraux sont toujours dominants, de nombreux acheteurs venant directement chez les fabricants de vaccins chinois. "Compte tenu des milliards de doses nécessaires et du risque de tomber à la fin d'une très longue file d'attente pour les vaccins occidentaux, l'attrait des vaccins chinois est évident" , a déclaré Taimur Baig, économiste en chef et directeur général de DBS Group Research à Global Times mercredi. Les experts ont averti que l'état d'esprit «moi d'abord» de certains pays pourrait faire grimper les prix des vaccins, encourager la thésaurisation, puis limiter la capacité des autres à faire des achats en temps opportun. Ils craignent qu'une distribution injuste de vaccins ne puisse aggraver la crise économique qui sévit dans le monde. Élargissement du fossé Certains dirigeants de l'UE ont accusé AstraZeneca de donner la priorité au vaccin le plus coûteux aux pays extérieurs à l'UE. L'UE a ensuite publié un «mécanisme de transparence» qui obligeait les entreprises à déclarer leurs exportations de vaccins vers l'UE. De même, les retards dans les expéditions de vaccins du géant américain Pfizer ont frustré et mis en colère l'Europe et le Canada, même s'ils sont les pays les plus sûrs avec les précommandes de vaccins, selon des discussions à Davos. Les pays riches, dont les États-Unis et leurs alliés, dont Israël, le Canada et la Grande-Bretagne, restent en tête de la file d'attente pour les vaccins. Le Global Times a remarqué que les pays à revenu élevé ont obtenu au moins 85% du vaccin Pfizer et de tous ceux de Moderna. Les recherches suggèrent que les pays riches - 27 membres de l'UE et cinq autres pays riches - ont obtenu plus de 50 pour cent des doses mondiales, alors qu'ils ne représentent pas plus de 15 pour cent de la population mondiale. L'UE dispose de suffisamment de doses pour vacciner sa population 2,8 fois et le Canada en a environ cinq fois plus que ce dont il a besoin, si chaque personne a besoin de deux doses, selon un calcul du Global Times sur les contrats de vaccins suivi par l'Université Duke. Les États-Unis ont acheté 2 600 millions de doses, soit près d'un quart de l'offre mondiale à ce jour - pour couvrir 396% de sa population. "Les pays à revenu élevé sont arrivés en tête de file et ont vidé les étagères" , a rapporté le New York Times citant Andrea Taylor, un chercheur de Duke qui étudie les contrats. Les moyens des États-Unis pour atteindre la «priorité» sont bien compris - pour financer la R&D des vaccins des fabricants les plus prometteurs dès le début, les États-Unis ont reçu la priorité en matière d'accessibilité des vaccins. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a critiqué le «chauvinisme vaccinal» , accusant les pays riches d'acheter en gros les vaccins et les exhortant à libérer des doses excédentaires pour les pays plus pauvres, avertissant qu'une distribution injuste prolongerait la crise du COVID-19, selon des discussions lors d'un Réunion de Davos mardi. Il a dit que la meilleure façon d'y parvenir était de vacciner certaines personnes dans tous les pays plutôt que toutes les personnes dans certains pays. Un rapport de recherche du Duke Global Health Innovation Center a suggéré que la plupart des habitants des pays à faible revenu devront attendre 2024 pour recevoir une injection si ce que les experts appellent le «chauvinisme vaccinal» se poursuit dans les pays riches. Les pays riches ont pré-commandé suffisamment de doses pour vacciner la population mondiale entière près de trois fois, selon l'analyse du Global Times, selon les données actuelles, même si de nombreux pays africains n'ont pas acheté de doses. L'Afrique du Sud fait partie de ceux qui sont laissés pour compte et qui font face à des critiques internes pour ne pas avoir réussi à saisir les coups. Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que plus de 39 millions de doses de vaccin avaient été administrées dans 49 États plus riches - mais il y a un pays pauvre qui n'a reçu que 25 doses. Les observateurs ont averti qu'une distribution inégale pourrait conduire certains pays à souffrir de chaînes d'approvisionnement perturbatrices et d'une économie stagnante, tandis que d'autres ayant accès aux vaccins se rétablissaient rapidement, ce qui creusait le fossé économique. "Les pandémies sont de nature mondiale, et un échec à atténuer la maladie dans les pays pauvres prolongera la propagation et causera de graves dommages supplémentaires aux économies plus avancées" , a déclaré Stephen Roach, chercheur principal au Jackson Institute for Global Affairs de l'Université de Yale. Global Times mardi. Une étude publiée par l'organisation à but non lucratif américaine, le National Bureau of Economic Research, a montré que le fait de ne pas distribuer de vaccins aux pays les plus pauvres entraînerait une perte de 9 billions de dollars sur l'économie mondiale, les pays riches en assumant la moitié, Business Day, un quotidien en Afrique du Sud, a rapporté. Au moins quatre pays africains ont donné à leurs citoyens des vaccins chinois ou ont obtenu des vaccins auprès de développeurs chinois à partir de mardi, avec des discussions sur la coopération en cours dans plus de pays. Malgré les défis à relever, les observateurs ont noté que la Chine s'efforçait d'aider le continent à combler le déficit immunitaire plutôt que d'accumuler des doses. Jusqu'à présent, aucun des principaux vaccins occidentaux n'a encore été administré en Afrique, près de deux mois après le déploiement des premières doses en Europe, comme l'a rapporté la BBC. Des canaux gris émergent L'un des principaux producteurs de vaccins chinois qui a préféré ne pas être nommé, a déclaré au Global Times que les commandes bilatérales de vaccins COVID-19 dominent toujours, car de nombreux gouvernements de pays en développement qui recherchent un vaccin plus abordable et plus facile à transporter sont venus aux producteurs chinois. Cependant, les règles d'exportation de vaccins de la Chine nécessitent l'approbation du gouvernement, laissant une grande partie de la demande non encore satisfaite. Alors que la lutte pour les vaccins s'intensifie, des marchés noirs et des spéculateurs voient le jour. Les vaccins de Pfizer et Moderna se vendent à des prix effrayants sur le dark web, ont rapporté les médias. Les médias japonais ont également révélé que des vaccins du Sinopharm chinois avaient été illégalement introduits clandestinement au Japon pour des dignitaires locaux. Une source proche de Sinopharm a déclaré au Global Times que des Chinois d'outre-mer avaient contacté les employés des filiales de Sinopharm, leur demandant de les aider à acheter des vaccins à un prix par dose trois fois normal. La source a déclaré que ces scalpers sont également courants dans l'industrie des vaccins dans de nombreux autres pays, y compris les pays d'Asie du Sud-Est et du Moyen-Orient. Appel au multilatéralisme L'OMS a appelé à la fin des accords bilatéraux sur les vaccins, affirmant que le monde est confronté à un «échec moral catastrophique» en raison de politiques inégales en matière de vaccins COVID-19. Tedros a appelé à un engagement total envers le mécanisme mondial de partage des vaccins COVAX, qui devrait commencer les livraisons à petite échelle en février. Le Gavi, un coordinateur COVAX et une alliance dédiée à la distribution de vaccins aux pays en développement, a déclaré qu'il prévoyait de fournir 150 millions de doses d'ici la fin du mois de mars. Il avait levé 6 milliards de dollars sur les 7 milliards de dollars qu'il avait recherchés en 2021 pour aider à financer les livraisons à 92 pays en développement. Les développeurs chinois de vaccins COVID-19 - Sinovac, Sinopharm et CanSinoBio - ont soumis des candidatures pour rejoindre le plan COVAX de l'OMS. Mais un représentant de Sinovac a déclaré au Global Times que l'approbation de la demande avait besoin de temps car l'OMS doit d'abord inspecter la chaîne de production de vaccins de l'entreprise et passer par un examen et une évaluation rigoureux avant d'obtenir la préqualification de l'OMS, comme le demande la liste d'utilisation d'urgence (EUL) de l'OMS. Des initiés de l'industrie ont déclaré au Global Times que le financement de COVAX et la pénurie de vaccins restaient une préoccupation, car de nombreux vaccins pré-commandés pourraient ne pas arriver à temps. Feng Duojia, président de l'Association de l'industrie chinoise des vaccins, a noté qu'actuellement, le problème le plus urgent est une pénurie de vaccins, sinon une allocation injuste. Le monde pourrait avoir besoin d'environ 10 milliards de doses de vaccins COVID-19. Alors que les producteurs mondiaux entrent en pleine production, la demande pourrait être satisfaite d'ici la fin de 2021, a prédit Feng. Tao Lina, un expert en vaccins basé à Shanghai, a déclaré que l'OMS devrait envisager de rédiger des directives sur les doses en quantité pour chaque pays en fonction de leur population, et les guider pour partager les doses excessives avec les pays les plus pauvres. "Malheureusement, l'OMS est une agence qui fournit des conseils professionnels, pas une surveillance obligatoire." «Il n'est pas nécessaire pour un pays d'acheter autant de doses à la fois car il faudra des mois pour les administrer, les vaccins étant en stock, tandis que d'autres pays peinent à trouver leurs premiers vaccins même pour leurs groupes clés , a déclaré Tao.
Edité le 28-01-2021 à 07:59:24 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 28-01-2021 à 08:38:07
| La légèreté des gouvernements dans la lutte contre le covid provoque le refus de toute contrainte. Les manifestations pour "la liberté" ont pour origine la religion libérale opposée au "totalitarisme" et à l'"autoritarisme" chinois. Elles sont manipulées par les éléments les plus réactionnaires de la société. Covid-19 : Pays-Bas, Espagne, Liban... les émeutes contre les restrictions se multiplient Des milliers de personnes en Europe et dans le monde ont manifesté leur désaccord face au durcissement des restrictions sanitaires pour endiguer la pandémie de coronavirus. "Liberté !", "dictature du semi-confinement", "tromperie". .. Les slogans des manifestants anti-restrictions résonnent et se font écho en Europe, alors que le vieux continent se barricade face aux variants du Covid-19. Tandis qu'en France, les rumeurs de reconfinement vont bon train et que le hashtag #JeNeMeReconfineraiPas pépie depuis ce week-end sur les réseaux sociaux, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues dans plusieurs pays, conduisant à des émeutes et des violences. Des émeutes violentes aux Pays-Bas Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Amersfoort, Geleen, Den Bosch, Haarlem... Aux Pays-Bas, la liste des villes frappées par les émeutes s'allonge depuis près de cinq jours après la mise en place d'un couvre-feu samedi 23 janvier - le premier dans le pays depuis la Seconde guerre mondiale - entre 21 heures et 4h30 du matin. Ces affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont conduit à une centaine d'interpellations à Amsterdam dimanche, selon la mairie, sur fond d'actes de vandalisme, de jets de pierre et de canons à eau pour disperser la foule. "Ce n’est pas une manifestation, c’est de la violence criminelle", s'est insurgé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte lundi. "Nous ne prenons pas toutes ces mesures par plaisir. C’est pour lutter contre le virus. C’est le virus qui, en ce moment, nous prive de notre liberté !" Le maire d’Eindhoven, John Jorritsma, a de son côté estimé dimanche que "si on va sur ce chemin, nous nous dirigeons vers une guerre civile" . Aux Pays-Bas, les affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants dure depuis plusieurs jours. Aux Pays-Bas, les affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants dure depuis plusieurs jours. Au Danemark, un mannequin à l'effigie de la Première ministre "au bûcher" Toujours dans le nord de l'Europe, les Danois ont manifesté samedi à Copenhague, après plusieurs mobilisations début janvier à l'appel du collectif radical " Men in Black ", qui proteste contre la " coercition " et la " dictature du semi-confinement ". Depuis le mois de décembre, le Danemark a fermé ses bars, ses restaurants et ses écoles pour faire face à une forte reprise épidémique. Les autorités sanitaires ont annoncé que ces mesures seraient prolongées jusqu'au 7 février au moins. La manifestation, qui s'est conclue par un défilé aux flambeaux ponctué de " Liberté pour le Danemark, nous en avons eu assez ! ", s'est déroulée dans un calme relatif. En marge du rassemblement, trois personnes soupçonnées d'avoir érigé et brûlé un mannequin à l'effigie de la Première ministre Mette Frederiksen, ont été arrêtées dimanche. La poupée géante était affublée du message " elle doit être mise à mort ". A l'appel du collectif " Men in Black Denmark ", une manifestation s'est tenue samedi à Copenhague derrière une bannière " La résistance vêtue de noir ". En Espagne, des manifestations contre un virus qui "n'existe pas" Les Espagnols ont eux aussi battu le pavé samedi contre les mesures sanitaires en place, notamment un couvre-feu à 22 heures et la fermeture des bars et restaurants à 21 heures, à compter du 25 janvier. Des milliers de manifestants, sous la bannière " pour nos droits et la vie" , ont dénoncé une "tromperie" face à un "virus qui n'existe pas". "Pas de vaccin, pas de 5G, pas de masques" , pouvait-on encore lire sur la pancarte d'une manifestante, trahissant un public négationniste et partisan des théories du complot liées au Covid-19. L'Espagne, qui affiche un taux d'incidence au-delà de 600 cas pour 100 000 habitants, est le pays européen le plus touché par le virus. En Espagne, les manifestants ont protesté samedi "pour la liberté, nos droits et la vie" . Au Liban, des jeunes dans la rue contre le confinement Depuis lundi, la flambée contestataire s'est aussi répandue à Tripoli, l'une des grandes villes du Liban, sous un confinement strict jusqu'au 8 février. De jeunes manifestants ont protesté devant le siège des autorités locales contre les mesures mises en place, dans un contexte de crise économique sans précédent dans le pays. D'autres heurts ont éclaté mardi soir. La Croix-rouge libanaise a recensé au moins 45 blessés, dont neuf hospitalisés, qui s'ajoutent à une trentaine de blessés lundi. Des manifestants libanais ont protesté mardi devant le siège du gouvernement à Tripoli, dans le nord du pays.Des manifestants libanais ont protesté mardi devant le siège du gouvernement à Tripoli, dans le nord du pays. En Israël, des violences entre policiers et ultraorthodoxes Après de premiers heurts lundi, les violences se sont poursuivies mardi en Israël entre des policiers et des juifs ultraorthodoxes opposés aux mesures sanitaires, dans le quartier orthodoxe de Mea Sharim à Jérusalem. Dimanche, des émeutes ont aussi éclaté dans un quartier de Tel-Aviv, où un bus a été incendié selon la chaîne israélienne i24news, ainsi qu'à Ashdod, en plus de la capitale israélienne. Un troisième confinement est en vigueur dans le pays depuis le 27 décembre.
Edité le 28-01-2021 à 13:38:47 par Xuan
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| | pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1224 messages postés |
| Posté le 30-01-2021 à 05:48:03
| Le terme victoire signifie guerre , au mieux compétition. Je récuse cette position à réserver aux dominants, ceux d'en haut qui sont toujours très fiers de leurs victoires, toujours contre ceux d'en bas.
Edité le 30-01-2021 à 05:48:52 par pzorba75
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 31-01-2021 à 09:34:45
| C'est tout-à-fait normal de parler de victoire quand il s'agit de lutter contre une épidémie, ou une catastrophe naturelle ou des licenciements ou pour une augmentation de salaire... Dans tout les cas il s'agit d'une lutte pour les intérêts et le bien-être des masses. Que viennent faire les "dominants" là-dedans ?
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1224 messages postés |
| Posté le 31-01-2021 à 10:05:56
| Xuan a écrit :
Que viennent faire les "dominants" là-dedans ? |
Au bout du bout, y compris après quelques revers militaires ou sociaux, les dominants reprennent quasiment toujours leurs positions antérieures et la domination reste solide. le cas des peuples de l'ex URSS me semble un bon exemple, la victoire militaire de 1945 a fait long feu et 45 ans après tout reste à refaire. Un peu pareil au Vietnam où 45 ans après la déroute militaire américaine, les ateliers vietnamiens produisent pour des sociétés américaines, à bas coût bien évidemment.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 31-01-2021 à 18:52:49
| Je parlais de l'épidémie. Sinon c'est vrai qu'il y a eu une division du comlunisme international et la restauration du capitalisme en URSS. Pour le Vietnam, certaines indication disent qu'il va décoller à son tour.
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| Posté le 06-02-2021 à 18:41:55
| Des manifestants d'extrême droite ont temporairement arrêté les vaccinations contre le COVID-19 au Dodger Stadium de Los Angeles http://www.defenddemocracy.press/far-right-protesters-temporarily-shut-down-covid-19-vaccinations-at-dodger-stadium-in-los-angeles/ extraits : Le 30 janvier, le site de vaccination de masse contre le COVID-19 du Dodger Stadium de Los Angeles, l'un des plus grands des États-Unis, a été fermé pendant environ une heure par une cinquantaine de manifestants qui ont bloqué l'entrée. ...les manifestants d'extrême droite ont été autorisés à perturber une opération de santé publique majeure en empêchant le flux de trafic vers le site de vaccination pendant que les agents du LAPD [département de police de Los Angeles] se tenaient à côté et regardaient. Une fois que les portes ont été rouvertes vers 15h00 et que les manifestants ont commencé à partir, l'un des organisateurs a remercié les agents du LAPD, qui ont fait signe de la main. Cette démonstration n'était pas inattendue. Elle a été promue publiquement sur les réseaux sociaux pendant plusieurs jours. Le LAPD n'a pas été pris au dépourvu. Ils ont délibérément choisi de ne pas agir. ... L'effort réactionnaire pour arrêter les vaccinations était immensément hypocrite, car les manifestants prétendaient défendre la liberté personnelle contre les excès du gouvernement. Pourtant, ils empêchaient les gens de se faire vacciner volontairement contre le COVID-19, ce qui réduit le risque d'hospitalisation et de décès dû à un virus, qui a déjà tué plus de 2,2 millions de personnes dans le monde.
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