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Xuan
Témoignage d'une jeune expat à Shanghai sur RMC

https://www.bing.com/videos/search?q=vid%c3%a9os+chine&&view=detail&mid=0AE2419A6B6D6D2724F70AE2419A6B6D6D2724F7&&FORM=VDRVSR
Xuan
Des manifestants d'extrême droite ont temporairement arrêté les vaccinations contre le COVID-19 au Dodger Stadium de Los Angeles

http://www.defenddemocracy.press/far-right-protesters-temporarily-shut-down-covid-19-vaccinations-at-dodger-stadium-in-los-angeles/

extraits :

Le 30 janvier, le site de vaccination de masse contre le COVID-19 du Dodger Stadium de Los Angeles, l'un des plus grands des États-Unis, a été fermé pendant environ une heure par une cinquantaine de manifestants qui ont bloqué l'entrée.

...les manifestants d'extrême droite ont été autorisés à perturber une opération de santé publique majeure en empêchant le flux de trafic vers le site de vaccination pendant que les agents du LAPD [département de police de Los Angeles] se tenaient à côté et regardaient. Une fois que les portes ont été rouvertes vers 15h00 et que les manifestants ont commencé à partir, l'un des organisateurs a remercié les agents du LAPD, qui ont fait signe de la main.

Cette démonstration n'était pas inattendue. Elle a été promue publiquement sur les réseaux sociaux pendant plusieurs jours. Le LAPD n'a pas été pris au dépourvu. Ils ont délibérément choisi de ne pas agir.
...
L'effort réactionnaire pour arrêter les vaccinations était immensément hypocrite, car les manifestants prétendaient défendre la liberté personnelle contre les excès du gouvernement. Pourtant, ils empêchaient les gens de se faire vacciner volontairement contre le COVID-19, ce qui réduit le risque d'hospitalisation et de décès dû à un virus, qui a déjà tué plus de 2,2 millions de personnes dans le monde.
Xuan
Je parlais de l'épidémie.
Sinon c'est vrai qu'il y a eu une division du comlunisme international et la restauration du capitalisme en URSS.
Pour le Vietnam, certaines indication disent qu'il va décoller à son tour.
pzorba75
Xuan a écrit :


Que viennent faire les "dominants" là-dedans ?


Au bout du bout, y compris après quelques revers militaires ou sociaux, les dominants reprennent quasiment toujours leurs positions antérieures et la domination reste solide. le cas des peuples de l'ex URSS me semble un bon exemple, la victoire militaire de 1945 a fait long feu et 45 ans après tout reste à refaire. Un peu pareil au Vietnam où 45 ans après la déroute militaire américaine, les ateliers vietnamiens produisent pour des sociétés américaines, à bas coût bien évidemment.
Xuan
C'est tout-à-fait normal de parler de victoire quand il s'agit de lutter contre une épidémie, ou une catastrophe naturelle ou des licenciements ou pour une augmentation de salaire...
Dans tout les cas il s'agit d'une lutte pour les intérêts et le bien-être des masses.
Que viennent faire les "dominants" là-dedans ?
pzorba75
Le terme victoire signifie guerre , au mieux compétition. Je récuse cette position à réserver aux dominants, ceux d'en haut qui sont toujours très fiers de leurs victoires, toujours contre ceux d'en bas.


Edité le 30-01-2021 à 05:48:52 par pzorba75


Xuan
Tout dans l'ambigüité jésuite : Macron préconise une sécurité sanitaire hybride


https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-ce-qu-il-faut-retenir-des-nouvelles-restrictions-annoncees-par-jean-castex_4276783.html

Entre la détermination à protéger des vies et le je-m'en-fous-complètement , c'est la méthode hybride qui l'emporte : confiner mais pas trop, mettre le couvre-feu à 18 heures quitte à provoquer la cohue dans les grands-magasins, et s'en remettre au bon vouloir de big pharma pour le vaccin.
La victoire contre l'épidémie relève maintenant de la roulette russe.
Xuan
La légèreté des gouvernements dans la lutte contre le covid provoque le refus de toute contrainte. Les manifestations pour "la liberté" ont pour origine la religion libérale opposée au "totalitarisme" et à l'"autoritarisme" chinois. Elles sont manipulées par les éléments les plus réactionnaires de la société.


Covid-19 : Pays-Bas, Espagne, Liban... les émeutes contre les restrictions se multiplient


Des milliers de personnes en Europe et dans le monde ont manifesté leur désaccord face au durcissement des restrictions sanitaires pour endiguer la pandémie de coronavirus.

"Liberté !", "dictature du semi-confinement", "tromperie". .. Les slogans des manifestants anti-restrictions résonnent et se font écho en Europe, alors que le vieux continent se barricade face aux variants du Covid-19. Tandis qu'en France, les rumeurs de reconfinement vont bon train et que le hashtag #JeNeMeReconfineraiPas pépie depuis ce week-end sur les réseaux sociaux, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues dans plusieurs pays, conduisant à des émeutes et des violences.

Des émeutes violentes aux Pays-Bas
Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Amersfoort, Geleen, Den Bosch, Haarlem... Aux Pays-Bas, la liste des villes frappées par les émeutes s'allonge depuis près de cinq jours après la mise en place d'un couvre-feu samedi 23 janvier - le premier dans le pays depuis la Seconde guerre mondiale - entre 21 heures et 4h30 du matin.

Ces affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont conduit à une centaine d'interpellations à Amsterdam dimanche, selon la mairie, sur fond d'actes de vandalisme, de jets de pierre et de canons à eau pour disperser la foule. "Ce n’est pas une manifestation, c’est de la violence criminelle", s'est insurgé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte lundi. "Nous ne prenons pas toutes ces mesures par plaisir. C’est pour lutter contre le virus. C’est le virus qui, en ce moment, nous prive de notre liberté !" Le maire d’Eindhoven, John Jorritsma, a de son côté estimé dimanche que "si on va sur ce chemin, nous nous dirigeons vers une guerre civile" .

Aux Pays-Bas, les affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants dure depuis plusieurs jours. Aux Pays-Bas, les affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants dure depuis plusieurs jours.

Au Danemark, un mannequin à l'effigie de la Première ministre "au bûcher"
Toujours dans le nord de l'Europe, les Danois ont manifesté samedi à Copenhague, après plusieurs mobilisations début janvier à l'appel du collectif radical " Men in Black ", qui proteste contre la " coercition " et la " dictature du semi-confinement ". Depuis le mois de décembre, le Danemark a fermé ses bars, ses restaurants et ses écoles pour faire face à une forte reprise épidémique. Les autorités sanitaires ont annoncé que ces mesures seraient prolongées jusqu'au 7 février au moins.

La manifestation, qui s'est conclue par un défilé aux flambeaux ponctué de " Liberté pour le Danemark, nous en avons eu assez ! ", s'est déroulée dans un calme relatif. En marge du rassemblement, trois personnes soupçonnées d'avoir érigé et brûlé un mannequin à l'effigie de la Première ministre Mette Frederiksen, ont été arrêtées dimanche. La poupée géante était affublée du message " elle doit être mise à mort ".
A l'appel du collectif " Men in Black Denmark ", une manifestation s'est tenue samedi à Copenhague derrière une bannière " La résistance vêtue de noir ".

En Espagne, des manifestations contre un virus qui "n'existe pas"
Les Espagnols ont eux aussi battu le pavé samedi contre les mesures sanitaires en place, notamment un couvre-feu à 22 heures et la fermeture des bars et restaurants à 21 heures, à compter du 25 janvier. Des milliers de manifestants, sous la bannière " pour nos droits et la vie" , ont dénoncé une "tromperie" face à un "virus qui n'existe pas". "Pas de vaccin, pas de 5G, pas de masques" , pouvait-on encore lire sur la pancarte d'une manifestante, trahissant un public négationniste et partisan des théories du complot liées au Covid-19. L'Espagne, qui affiche un taux d'incidence au-delà de 600 cas pour 100 000 habitants, est le pays européen le plus touché par le virus.
En Espagne, les manifestants ont protesté samedi "pour la liberté, nos droits et la vie" .

Au Liban, des jeunes dans la rue contre le confinement
Depuis lundi, la flambée contestataire s'est aussi répandue à Tripoli, l'une des grandes villes du Liban, sous un confinement strict jusqu'au 8 février. De jeunes manifestants ont protesté devant le siège des autorités locales contre les mesures mises en place, dans un contexte de crise économique sans précédent dans le pays. D'autres heurts ont éclaté mardi soir. La Croix-rouge libanaise a recensé au moins 45 blessés, dont neuf hospitalisés, qui s'ajoutent à une trentaine de blessés lundi.
Des manifestants libanais ont protesté mardi devant le siège du gouvernement à Tripoli, dans le nord du pays.Des manifestants libanais ont protesté mardi devant le siège du gouvernement à Tripoli, dans le nord du pays.

En Israël, des violences entre policiers et ultraorthodoxes
Après de premiers heurts lundi, les violences se sont poursuivies mardi en Israël entre des policiers et des juifs ultraorthodoxes opposés aux mesures sanitaires, dans le quartier orthodoxe de Mea Sharim à Jérusalem. Dimanche, des émeutes ont aussi éclaté dans un quartier de Tel-Aviv, où un bus a été incendié selon la chaîne israélienne i24news, ainsi qu'à Ashdod, en plus de la capitale israélienne. Un troisième confinement est en vigueur dans le pays depuis le 27 décembre.


Edité le 28-01-2021 à 13:38:47 par Xuan


Xuan
La trad. auto est assez confuse, néanmoins l'article met le doigt sur le comportement hégémoniste et impérialiste dans la lutte sanitaire, et ses conséquences.
L'esprit du chacun pour soi va à l'encontre de l'intérêt collectif, y compris celui des pays riches.



Chauffée à blanc la course dans la distribution des vaccins engendre le ` «vaccionalisme»


Par Hu Yuwei et Leng Shumei
Publié: 28 janv.2021 01:37
https://www.globaltimes.cn/page/202101/1214199.shtml


Étant donné les inquiétudes selon lesquelles les États riches provoquent une lacune dans l'accès au vaccin COVID-19 dans le monde, les États riches, qui se bousculent pour les premiers coups, sont invités à partager, et non à accumuler, lors du sommet virtuel de l'Agenda 2021 de Davos des dirigeants mondiaux mardi.

Les dirigeants de nombreux pays, dont la chancelière allemande Angela Merkel, ont exhorté à s'opposer à une course aux vaccins entre des pays plus riches. Bruxelles et Londres ont lancé des menaces et des accusations l'une contre l'autre sur la pénurie de vaccins après qu'AstraZeneca ait réduit son approvisionnement promis en raison des limites de production.

Les tensions suscitées par les retards de livraison et les promesses non tenues ont rappelé la course aux masques de sauvetage au début de 2020.

Certains pays développés comme les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada ont réservé des doses bien plus nombreuses que leurs populations, tandis que de nombreux pays plus pauvres ont souffert d'une énorme pénurie ou pas de doses du tout.

Des initiés du monde des affaires et des producteurs de vaccins chinois ont déclaré au Global Times que les accords bilatéraux sont toujours dominants, de nombreux acheteurs venant directement chez les fabricants de vaccins chinois.

"Compte tenu des milliards de doses nécessaires et du risque de tomber à la fin d'une très longue file d'attente pour les vaccins occidentaux, l'attrait des vaccins chinois est évident" , a déclaré Taimur Baig, économiste en chef et directeur général de DBS Group Research à Global Times mercredi.

Les experts ont averti que l'état d'esprit «moi d'abord» de certains pays pourrait faire grimper les prix des vaccins, encourager la thésaurisation, puis limiter la capacité des autres à faire des achats en temps opportun. Ils craignent qu'une distribution injuste de vaccins ne puisse aggraver la crise économique qui sévit dans le monde.

Élargissement du fossé

Certains dirigeants de l'UE ont accusé AstraZeneca de donner la priorité au vaccin le plus coûteux aux pays extérieurs à l'UE. L'UE a ensuite publié un «mécanisme de transparence» qui obligeait les entreprises à déclarer leurs exportations de vaccins vers l'UE.

De même, les retards dans les expéditions de vaccins du géant américain Pfizer ont frustré et mis en colère l'Europe et le Canada, même s'ils sont les pays les plus sûrs avec les précommandes de vaccins, selon des discussions à Davos.

Les pays riches, dont les États-Unis et leurs alliés, dont Israël, le Canada et la Grande-Bretagne, restent en tête de la file d'attente pour les vaccins.

Le Global Times a remarqué que les pays à revenu élevé ont obtenu au moins 85% du vaccin Pfizer et de tous ceux de Moderna.

Les recherches suggèrent que les pays riches - 27 membres de l'UE et cinq autres pays riches - ont obtenu plus de 50 pour cent des doses mondiales, alors qu'ils ne représentent pas plus de 15 pour cent de la population mondiale. L'UE dispose de suffisamment de doses pour vacciner sa population 2,8 fois et le Canada en a environ cinq fois plus que ce dont il a besoin, si chaque personne a besoin de deux doses, selon un calcul du Global Times sur les contrats de vaccins suivi par l'Université Duke.

Les États-Unis ont acheté 2 600 millions de doses, soit près d'un quart de l'offre mondiale à ce jour - pour couvrir 396% de sa population.

"Les pays à revenu élevé sont arrivés en tête de file et ont vidé les étagères" , a rapporté le New York Times citant Andrea Taylor, un chercheur de Duke qui étudie les contrats.

Les moyens des États-Unis pour atteindre la «priorité» sont bien compris - pour financer la R&D des vaccins des fabricants les plus prometteurs dès le début, les États-Unis ont reçu la priorité en matière d'accessibilité des vaccins.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a critiqué le «chauvinisme vaccinal» , accusant les pays riches d'acheter en gros les vaccins et les exhortant à libérer des doses excédentaires pour les pays plus pauvres, avertissant qu'une distribution injuste prolongerait la crise du COVID-19, selon des discussions lors d'un Réunion de Davos mardi.

Il a dit que la meilleure façon d'y parvenir était de vacciner certaines personnes dans tous les pays plutôt que toutes les personnes dans certains pays.

Un rapport de recherche du Duke Global Health Innovation Center a suggéré que la plupart des habitants des pays à faible revenu devront attendre 2024 pour recevoir une injection si ce que les experts appellent le «chauvinisme vaccinal» se poursuit dans les pays riches.

Les pays riches ont pré-commandé suffisamment de doses pour vacciner la population mondiale entière près de trois fois, selon l'analyse du Global Times, selon les données actuelles, même si de nombreux pays africains n'ont pas acheté de doses. L'Afrique du Sud fait partie de ceux qui sont laissés pour compte et qui font face à des critiques internes pour ne pas avoir réussi à saisir les coups.

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que plus de 39 millions de doses de vaccin avaient été administrées dans 49 États plus riches - mais il y a un pays pauvre qui n'a reçu que 25 doses.

Les observateurs ont averti qu'une distribution inégale pourrait conduire certains pays à souffrir de chaînes d'approvisionnement perturbatrices et d'une économie stagnante, tandis que d'autres ayant accès aux vaccins se rétablissaient rapidement, ce qui creusait le fossé économique.

"Les pandémies sont de nature mondiale, et un échec à atténuer la maladie dans les pays pauvres prolongera la propagation et causera de graves dommages supplémentaires aux économies plus avancées" , a déclaré Stephen Roach, chercheur principal au Jackson Institute for Global Affairs de l'Université de Yale. Global Times mardi.

Une étude publiée par l'organisation à but non lucratif américaine, le National Bureau of Economic Research, a montré que le fait de ne pas distribuer de vaccins aux pays les plus pauvres entraînerait une perte de 9 billions de dollars sur l'économie mondiale, les pays riches en assumant la moitié, Business Day, un quotidien en Afrique du Sud, a rapporté.

Au moins quatre pays africains ont donné à leurs citoyens des vaccins chinois ou ont obtenu des vaccins auprès de développeurs chinois à partir de mardi, avec des discussions sur la coopération en cours dans plus de pays. Malgré les défis à relever, les observateurs ont noté que la Chine s'efforçait d'aider le continent à combler le déficit immunitaire plutôt que d'accumuler des doses.

Jusqu'à présent, aucun des principaux vaccins occidentaux n'a encore été administré en Afrique, près de deux mois après le déploiement des premières doses en Europe, comme l'a rapporté la BBC.

Des canaux gris émergent

L'un des principaux producteurs de vaccins chinois qui a préféré ne pas être nommé, a déclaré au Global Times que les commandes bilatérales de vaccins COVID-19 dominent toujours, car de nombreux gouvernements de pays en développement qui recherchent un vaccin plus abordable et plus facile à transporter sont venus aux producteurs chinois. Cependant, les règles d'exportation de vaccins de la Chine nécessitent l'approbation du gouvernement, laissant une grande partie de la demande non encore satisfaite.

Alors que la lutte pour les vaccins s'intensifie, des marchés noirs et des spéculateurs voient le jour.

Les vaccins de Pfizer et Moderna se vendent à des prix effrayants sur le dark web, ont rapporté les médias. Les médias japonais ont également révélé que des vaccins du Sinopharm chinois avaient été illégalement introduits clandestinement au Japon pour des dignitaires locaux.

Une source proche de Sinopharm a déclaré au Global Times que des Chinois d'outre-mer avaient contacté les employés des filiales de Sinopharm, leur demandant de les aider à acheter des vaccins à un prix par dose trois fois normal. La source a déclaré que ces scalpers sont également courants dans l'industrie des vaccins dans de nombreux autres pays, y compris les pays d'Asie du Sud-Est et du Moyen-Orient.

Appel au multilatéralisme

L'OMS a appelé à la fin des accords bilatéraux sur les vaccins, affirmant que le monde est confronté à un «échec moral catastrophique» en raison de politiques inégales en matière de vaccins COVID-19. Tedros a appelé à un engagement total envers le mécanisme mondial de partage des vaccins COVAX, qui devrait commencer les livraisons à petite échelle en février.

Le Gavi, un coordinateur COVAX et une alliance dédiée à la distribution de vaccins aux pays en développement, a déclaré qu'il prévoyait de fournir 150 millions de doses d'ici la fin du mois de mars. Il avait levé 6 milliards de dollars sur les 7 milliards de dollars qu'il avait recherchés en 2021 pour aider à financer les livraisons à 92 pays en développement.

Les développeurs chinois de vaccins COVID-19 - Sinovac, Sinopharm et CanSinoBio - ont soumis des candidatures pour rejoindre le plan COVAX de l'OMS. Mais un représentant de Sinovac a déclaré au Global Times que l'approbation de la demande avait besoin de temps car l'OMS doit d'abord inspecter la chaîne de production de vaccins de l'entreprise et passer par un examen et une évaluation rigoureux avant d'obtenir la préqualification de l'OMS, comme le demande la liste d'utilisation d'urgence (EUL) de l'OMS.

Des initiés de l'industrie ont déclaré au Global Times que le financement de COVAX et la pénurie de vaccins restaient une préoccupation, car de nombreux vaccins pré-commandés pourraient ne pas arriver à temps.

Feng Duojia, président de l'Association de l'industrie chinoise des vaccins, a noté qu'actuellement, le problème le plus urgent est une pénurie de vaccins, sinon une allocation injuste.

Le monde pourrait avoir besoin d'environ 10 milliards de doses de vaccins COVID-19. Alors que les producteurs mondiaux entrent en pleine production, la demande pourrait être satisfaite d'ici la fin de 2021, a prédit Feng.

Tao Lina, un expert en vaccins basé à Shanghai, a déclaré que l'OMS devrait envisager de rédiger des directives sur les doses en quantité pour chaque pays en fonction de leur population, et les guider pour partager les doses excessives avec les pays les plus pauvres. "Malheureusement, l'OMS est une agence qui fournit des conseils professionnels, pas une surveillance obligatoire."

«Il n'est pas nécessaire pour un pays d'acheter autant de doses à la fois car il faudra des mois pour les administrer, les vaccins étant en stock, tandis que d'autres pays peinent à trouver leurs premiers vaccins même pour leurs groupes clés , a déclaré Tao.


Edité le 28-01-2021 à 07:59:24 par Xuan


Xuan
Deuxième nuit d'émeutes aux Pays Bas.


Après avoir défendu l'immunité collective et la "liberté individuelle", le gouvernement a dû revenir sur ses décisions, ce qui a conduit à un double échec.
D'une part l'échec de cette théorie criminelle, et d'autre part l'échec dans des mesures sanitaires collectives efficaces.
Au lieu de procéder à un confinement strict, limité dans le temps et l'espace, des tests et des soins, le gouvernement a remis en cause sa position de départ mais de façon timorée et pas à pas, ce qui ne conduit qu'à différer et accroître les risques.
En conséquence une partie de la population biberonnée à la "liberté individuelle" au-dessus de tout veut revenir à son paradis perdu, à tel point qu' un centre de dépistage du Covid-19 a été volontairement incendié dans la petite ville d'Urk, samedi 23 janvier.
:



https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-quatre-questions-sur-la-violente-contestation-du-couvre-feu-aux-pays-bas_4271947.html

"Dans un premier temps, les autorités néerlandaises avaient appelé à la responsabilité individuelle pour limiter la propagation de l'épidémie de Covid-19. "Il est clair que l'immunité collective était leur stratégie, mais après de nombreux reproches, ils ont écarté cette possibilité pendant l'été" , explique un épidémiologiste et membre du groupe de scientifiques qui conseille le gouvernement, interrogé par Libération. Les restaurants et les bars ont été fermés en octobre et le port du masque dans les lieux publics a été imposé début décembre, détaille le Guardian (en anglais). L'exécutif a ensuite décrété la fermeture des commerces, à la veille de Noël.
...

Une partie de l'opinion publique se trouve dans l'incompréhension face au revirement du gouvernement, qui a adopté durant l'essentiel de 2020 une position moins stricte que ses voisins. Le couvre-feu est d'autant moins bien accepté que la mesure a été décidée alors que les chiffres étaient en baisse : les Pays-Bas dénombraient 4 891 nouvelles contaminations au 24 janvier, soit 12% de moins que la semaine précédente, selon Libération.

Autre raison du rejet : l'attachement des Néerlandais aux libertés individuelles, pointe Courrier international. Citant un média local, le site précise que l'exécutif a tardé à mettre en place le couvre-feu, parce qu'il " faisait trop penser aux années de guerre". "Les autorités néerlandaises, de même que les scientifiques, se montrent très prudentes vis-à-vis des mesures qui constituent une atteinte à l'espace personnel" , ajoute le journal belge De Standaard, également cité par Courrier international."
 
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