PMA pour les lesbiennes uniquement, et non à la GPA.
Dans 15 jours tu prendra le temps de regarder.
Edité le 17-03-2020 à 14:30:24 par Plaristes
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marquetalia
Grand classique (ou très bavard)
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Posté le 01-04-2020 à 10:47:10
Je fais comment Asselinau,je ne me préoccupe pas des questions sociétales.
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Plaristes
Communiste et Français !
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Posté le 05-04-2020 à 21:17:01
Je m'intéresse uniquement aux question sociétale pour discerner l'idéologie dominante et trouver un moyen d'y résister.
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Xuan
Grand classique (ou très bavard)
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Posté le 07-04-2020 à 21:00:01
L'idéologie dominante est elle-même divisée sur les question sociétales. D'une part. Notamment l'extrême droite se sert du rejet des "questions sociétales" pour avancer les thèses les plus réactionnaires qui soient, voire rejeter tout progrès. Curieusement ce rejet de tout progrès rejoint des thèses décroissantes des bobos.
Les questions sociétales ne doivent ni être rejetées en bloc ni défendues à tout crin, très souvent ce sont des sujets secondaires qui servent à masquer les intérêts fondamentaux des masses, ou bien elles portent un caractère de classe bourgeois. Par exemple la libération de la femme est présentée à travers le prisme de la parité au sein des cadres de la bourgeoisie, mais très rarement sous la forme des emplois les moins qualifiés, et les plus mal payés, de la garde des enfants, de la double journée, etc. Pour la simple raison que les femmes de la bourgeoisie ignorent totalement ces problèmes qui relèvent pour elles de la "gestion" c'est-à-dire de la délégation à des employées. Pardon il faut dire "problématiques" pour rester dans le sociétal, et ça change tout.
Si tu ne t'intéresse qu'aux questions sociétales tu passes à côté des problèmes fondamentaux du capitalisme et de la lutte de classe du prolétariat.
Edité le 07-04-2020 à 21:01:39 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Plaristes
Communiste et Français !
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Posté le 08-04-2020 à 14:11:48
Si vous regardez les identitaires de droite et les LBTQLSD16AAAAtripleZ++++ On beaucoup en commun sur les question identitaires, ils sont l'envers et le revers de la même médaille, sur bien plus que les théories décroissantes ! Macron, Le Pen sont l’envers et le revers de la même médaille.
Ils sont souvent caches sexes des questions sociales.
Michel_Clouscard a écrit :
Le Pen nous a appris qu'il fallait au moins deux racismes — divergents, mais complémentaires - pour faire un populisme, à l'égard du Juif et de l'Arabe, de Rothschild et de l'immigrant. C'est qu'il y a une logique des racismes. Hitler ne s'en prenait qu'au Juif en particulier et aux races inférieures en général. Il ne disposait pas de la dimension que l'Arabe apporte.
Notre thèse : les racismes ne sont — en leur essence, en leur nature — que des déviations fatales de l'économie du profit, la dégénérescence fatale du chrématistique. De même que l'accumulation primitive est l'origine criminelle du capitalisme, les racismes déterminent la relation dialectique du pauvre et du riche.
La paupérisation menaçante, c'est une race : l'Arabe. La richesse interdite, c'est une race : le Juif. « On » est désigné comme race. Les états de pauvre ou de riche sont ramenés à un principe originel, matriciel, général. Le racisme est à double face : il prétend à une supériorité, mais surtout il est la désignation de l'altérité comme une erreur ontologique qui associe la contingence et la malfaisance. L'Autre est de trop. Il n'est qu'une excroissance cancéreuse de la Création. 11 n'a rien et il n'est rien : c'est normal, puisqu'il est pure contingence. Il n'est que la forme vide : une race.
Le pauvre, c'est l'immigrant, l'immigrant c'est l'Arabe. Ainsi se constitue une race, un homme vide de toute culture, de tout contenu qui n'est plus qu'une forme : un faciès. Le lepéniste reconnaît la race par le faciès. L'Arabe, dira-t-il, a le
faciès de sa race. C'est le signe extérieur qui ne peut être camouflé, le stigmate, la tache indélébile. Le faciès, c'est l'aveu de la race. Et ce pauvre, ce faciès, est un envahisseur, incroyable paradoxe.
Il est nul et il menace l'identité nationale ! Quel scandale ! La stratégie de l'immigrant aurait consisté à contourner... Poitiers, le lieu officiel de l'arrêt de l'invasion Arabe. Ce qui n'a pu être réalisé au sommet peut l'être en pénétrant la base. C'est un entrisme de masse qui glisse l'Arabe au cœur même du peuple. Ce dernier, dira Le Pen, doit se mettre en état de légitime défense. Autrement nous deviendrons tous des Arabes, c'est-à-dire des pauvres. Le discours raciste cache la peur de la régression sociale, de la crise, de la paupérisation. L'Arabe est bien plus qu'un bouc émissaire. Il est la relation de l'identitaire et de l'altérité dans l'économie de marché.
Si l'envahisseur menace, s'il peut être encore repéré et désigné par la vigilance nationaliste, l'autre ennemi de l'identitaire a déjà pénétré dans la place : le Juif. Il est l'autre face de l'altérité. L'identitaire est menacé à la fois par la paupérisation et par la richesse, par les propres limites du chrématistique. Le Juif a été désigné par l'Eglise comme l'usurier, le prêteur, celui qui profite. Mais cette stigmatisation ne suffit pas à expliquer l'antisémitisme. Il est l'ennemi intérieur qui n'a pu s'enrichir qu'en profitant de l'institution nationale sans participer aux frais. Corollaire : l'enrichissez-vous est impossible. C'est le Juif qui détient et qui conserve les moyens du chrématistique, qui dispose des postes de création et de gestion. Les deux racismes sont complémentaires : l'un à l'égard du pauvre, l'autre à l'égard du riche. La peur de devenir pauvre s'exaspère de la colère de ne pouvoir devenir riche.
L'économie politique s'est faite constitutive de la relation du français lepéniste avec le Juif et l'Arabe. Les racismes disent la relation à la paupérisation et à l'enrichissement.
Bien plus que des boucs émissaires, ils représentent les deux perversités de l'économie du profit. Ils ne font que cacher une stratégie du capitalisme que la plupart des antiracistes méconnaissent. Autrement dit, les bons sentiments ne suffisent pas à débusquer la bête immonde. Certains militants font même le jeu de cette stratégie en défendant la cause de l'immigrant à l'encontre de la logique de l'immigration, en la réduisant au combat de l'homme libre contre une administration bureaucratique.
"Par exemple la libération de la femme est présentée à travers le prisme de la parité au sein des cadres de la bourgeoisie, mais très rarement sous la forme des emplois les moins qualifiés, et les plus mal payés, de la garde des enfants, de la double journée, etc. "
La division entre féminisme et féminisme bourgeois n'explique pas entièrement cette situation. Je ne passe pas à côté des fondamentaux, je passe par un détour nécessaire pour discerner la stratégie de la phase ultime du capitalisme, la stratégie du libéralisme libertaire et du capitalisme monopoliste d'Etat.
Je en suis pas un ignorant qui à l'instar de certains gauchistes s’attardent sur ces question sociétales pour ignorer le social, mais pas un marxiste dogmatique non plus.
Je ne rejette ni les question sociétales en bloc, et je ne les défends pas non plus à tout crin. Ce qui n'empêchent pas certains gauchistes de me traiter de réactionnaire. Mais je les analyse, je repère le non dit les plans cachés...
L'idéologie actuelle est un paganisme, un polythéïsme.