| | | | | | Posté le 01-06-2021 à 05:12:04
| Le personnage dont je tire le Pseudo à écrit ce livre : ¿Cómo reconstruir la izquierda revolucionaria en España?: Combatividad, principios, organización y cultura Je vous conseil d'y jeter un œil. Pour reconstruire la lutte il faudra passer par ce sinistre champ qu'est la bataille culturelle. Comme le disait les gas du CNR : résister c'est créer, créer c'est résister. Aujourd'hui la culture prolétarienne s'est un peu englué et perdu et s'est droitisée au fur et à mesure que la gôôche Bourgeoise de mai 68. En effet la contre révolution libérale libertaire s'est accompagné d'une révolution culturelle petite bourgeoise que Clouscard décrit ainsi : Autrement dit : le privilège de classe – la nouvelle consommation libidinale, ludique, marginale – va s’habiliter, se justifier par la loi révolutionnaire. Ce privilège va se proposer comme un droit. Un droit à conquérir. Le nouveau combat révolutionnaire. Combat pour la liberté – du jeune et de la femme – contre les tabous et les interdits que l’homme adulte imposerait. Extraordinaire habileté de l’idéologie : avoir identifié le sexe et la liberté, la consommation sexuelle et la libération des opprimés. Le sexe, en définitive, serait le chemin de la liberté. Ainsi le nouveau bourgeois se déculpabilise en promouvant sa sexualité en combat révolutionnaire. D’une pierre deux coups, contre la bourgeoisie traditionnelle et contre le prolétariat. Ainsi l’idéologie tient les deux bouts : la loi et la révolution, le statut légaliste et le statut subversif. Nous demanderons à l’honnête homme si vraiment on peut croire – si vraiment il a pu croire : Que le modèle de cette sexualité « révolutionnaire » n’avait rien à voir avec le nouvel usage bourgeois de la libido ? Que l’expansion universelle de cette libido, ludicité, marginalité ferait éclater les structures « répressives » de la société ? Ne faut-il pas convenir, au contraire : Que le modèle de cette sexualité pseudo-révolutionnaire n’a d’usage possible que dans le contexte d’une social-démocratie libertaire ? Qu’alors sa vocation véritable est de soumettre les âmes et les corps pour empêcher la révolution des travailleurs3 ? Le prolétariat est très réfractaire voir hostile à cette révolution culturelle qui ne cesse de gagner du terrain et de prendre des ampleur absurdes. C'est une culture totalement décadente. La gauche n'offrant qu'une maigre critique de cette culture il se tourne vers la droite qui en une plus substantielle. Même si limitée comparée à celle d'un Clouscard. Ainsi la lutte des classe n'est plus inscrite dans la lutte culturelle. La droite se contente de répondre aux thématiques identitaires et sociétale de cette gôôche bourgeoise en carton, entrainant le prolétariat dans son sillage. Si le mouvement des Gilets prouve que le classe contre classe a encore de l'avenir c’est limité je suggère d'intégrer dans notre combat culturel la lutte contre le postmodernisme sur l'exemple du front ouvrier espagnol, le postmodernisme servant l'idéologie dominante elle est à combattre, et elle ne peut être combattu efficacement qu'en joignant cette lutte à la lutte des classes. Soral a eu une popularité grâce à ça justement et c'est non négligeable. Et de l’autre côté des Pyrénées cette Stratégie marche !! Les deux vont de pair. De plus ça permet de mieux repérer les pions de Soros éviter l'infiltration et les purger. Ceci dit doit-on en faire un priorité? je me questionne à ce sujet. Qu'il y a-t-il de plus urgents? |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 01-06-2021 à 07:20:23
| Non plaristes Ce n'est pas le plus urgent
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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