| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-02-2018 à 19:24:12
| extrait de la brochure "contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit" - chapitre VII - absolu, universel et spécifique. Texte intégral téléchargeable sur le site des Editions Prolétariennes :
___________________ La Chine est rouge Enthousiasmé en son temps par la révolution culturelle, la décision de Mao Tsé-toung d’y mettre fin, puis les réformes de Deng Siao ping m’avaient comme beaucoup décontenancé. La Chine donnait alors une image de la condition ouvrière et de l’industrialisation qui rappelait l’Angleterre victorienne. Je lus au hasard des recherches sur la toile une interview de Jacques Jurquet par les Editions Prolétariennes fin novembre 2004, qu’il concluait en parlant de la Chine Populaire : « Ici on la présente comme capitaliste -la bourgeoisie de tous les pays ne peut pas accepter de reconnaître que l'essor de la Chine s'effectue sous la direction du PCC, alors elle dit " c'est le capitalisme ! "- mais c'est une manière de contester ses résultats spectaculaires. Le premier rôle de la chine reste de sortir de la précarité des centaines de millions de chinois(e)s. Le socialisme doit-il perpétuer la pauvreté ou la combattre ? Bien sûr que non. » Jacques Jurquet me semblait alors le dernier des Mohicans face au concert de dénigrement du socialisme chinois, qui couvrait presque tout l’horizon politique, de l’extrême droite jusqu’aux marxistes-léninistes. Mais je savais qu’il maintenait des contacts avec des officiels chinois, après avoir rencontré des dirigeants du PCC, dont Chou En Laï et Mao Tsé-toung, lors de plusieurs invitations en Chine Populaire (1). Au cours de ces visites il avait pu constater l’inégalité du développement dans ce pays immense (2) et le retard séculaire par rapport à nos pays industrialisés, alors que la plupart d’entre nous avions idéalisé la Chine, sans tenir compte de la situation des pays tout juste issus du féodalisme et de la colonisation, du fossé immense qui sépare le confort relatif du monde impérialiste et la pauvreté actuelle du monde émergent, que souligne justement Jean-Louis Aubert : …Sur toutes les plages y a des p'tits garçons Qui fixent l'horizon … Et si pour toi, là bas c'est l'paradis Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis C'est ici oui, c'est ici… Le 19e congrès du PCC a redéfini la contradiction principale de la société chinoise : « La principale contradiction dans la société chinoise s'est transformée en celle entre l'aspiration croissante de la population à une vie meilleure et le développement déséquilibré et insuffisant de la Chine » La caractérisation du stade actuel du socialisme à la chinoise a donné lieu à des explications théoriques sur l’unité contradictoire du développement remarquable de l’économie chinoise et de la persistance du stade « primaire du socialisme » : « Le rapport du 19e Congrès national du PCC a fait une dissertation de la transformation de la principale contradiction dans la société de notre pays, tout en soulignant que « bien que la principale contradiction sociale ait changé, notre affirmation sur la phase historique où se trouve le socialisme en Chine n'a pas changé : notre pays se trouve et se trouvera encore longtemps dans le stade primaire du socialisme, et cette réalité fondamentale n'a pas changé ; la Chine demeure le plus grand pays en développement dans le monde, et ce statut international n'a pas changé. » Quand nous apprenons et comprenons le grand jugement politique de la transformation de la principale contradiction dans la société, il faut faire des réflexions et des études tout en combinant la transformation de la principale contradiction et le non-changement du stade primaire du socialisme, il faut comprendre et saisir les deux dissertations de la « transformation » et du « non-changement» d’une manière unifiée. Le «non-changement» , c’est-à-dire que notre pays se trouve et se trouvera encore longtemps dans le stade primaire du socialisme, et cette réalité fondamentale n'a pas changé ; la Chine demeure le plus grand pays en développement dans le monde, et ce statut international n'a pas changé. C’est parce que la mission de la modernisation du socialisme de la Chine n’a pas été achevée. Depuis la réforme et l’ouverture, quand nous avons compris que notre pays se trouve dans le stade primaire du socialisme, et que c’est la réalité fondamentale de la Chine, nous avons souligné que la connotation du stade primaire du socialisme est le socialisme sous-développé. La raison de cette situation réside dans ce que le socialisme de notre pays est né de la société semi-coloniale et semi-féodale, les missions de l’industrialisation et de la modernisation ne sont pas terminées. Il faut réaliser dans la condition socialiste ces missions qui sont terminées dans beaucoup d’autres pays dans la condition capitaliste. Tant que ces missions ne soient pas terminées, notre pays se trouvera toujours dans le stade primaire du socialisme, et la Chine demeurera toujours le plus grand pays en développement dans le monde, ce statut international ne changera pas. »(3)
______________________ (1) Il décrit ces visites en Chine Populaire dans « A contre-courant » . (2) Dans son discours « sur les dix grands rapports » (1956) Mao Tsé-toung citait « le rapport entre l’industrie côtière et celle de l’intérieur » . Lors du 19e congrès du PCC, Xi Jin-ping relève que « La principale contradiction dans la société chinoise à la nouvelle ère est celle entre l'aspiration croissante de la population à une vie meilleure et un développement déséquilibré et insuffisant » , et annonce une stratégie de « redressement des régions rurales.» (3) Article intégral : « Compréhension approfondie sur la grande signification de la transformation de la principale contradiction dans la société chinoise » par Li Junru - Theorie Chine 06/12/2017 – source le Quotidien du peuple 16/11/2017
Edité le 03-02-2018 à 19:41:22 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-02-2018 à 19:26:53
| Il existe en France une tendance à juger les communistes des autres pays en fonction de nos bons principes, et à donner des leçons aux peuples qui édifient le socialisme dans les plus grandes difficultés, et qui progressent en terre inconnue, en tâtant les pierres pour traverser le ruisseau. Il y a là quelque chose qui rappelle le colon dispensant la civilisation aux indigènes . On dirait que les Lumières de la Révolution de 1789 nous autorisent à éclairer le monde entier comme le fanal du Midnight Special les barreaux des prisons. On oublie que ces Lumières sont celles de la démocratie bourgeoise, qu’elles ont légitimé les conquêtes africaines, et qu’en matière de révolution prolétarienne, depuis la Commune de Paris ce sont les autres qui pourraient nous en donner. Mais justement les autres peuples sont plus modestes et s’en abstiennent. Trois ans plus tard je trouvai une confirmation du jugement original de Jacques Jurquet, lorsque le Dalaï Lama organisa des troubles à Lhassa. Des bonzes émeutiers, et des voyous saccagèrent et incendièrent des immeubles et des magasins, où plusieurs employées de commerce furent brûlées vives. Aucun document ne vint étayer la « répression » chinoise, malgré la présence de centaines de touristes, alors que les émeutiers causèrent 18 morts, dont un bébé de huit mois, et un policier. Ceux qui étaient avertis depuis fort longtemps des crimes monstrueux perpétrés contre les serfs par les seigneurs féodaux tibétains, sous l’autorité spirituelle et temporelle du Dalaï Lama, ne furent nullement déconcertés par le déchaînement haineux de la quasi-totalité des médias, qui présentaient ce dernier comme un saint homme démocrate et compassionnel. L’objectif de boycotter les JO de Pékin – qui se déroulaient pour la première fois dans un pays du Tiers Monde - apparut rapidement derrière le matraquage orchestré par un tout petit nombre de pays impérialistes, et tout particulièrement en France derrière le trio improbable de Pieds Nickelés qui associait un socialo, un anarchiste-libéral et un néo fasciste ex-trotskiste décoré de la légion d’honneur par Sarkozy : Bertrand Delanoë, Daniel Cohn-Bendit et Robert Ménard. Cette campagne fut relayée au plus haut niveau par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et sa secrétaire d'Etat au Droit de L'Homme Rama Yade. Enfin Sarkozy fit un chantage à la participation de la France aux JO. L’hystérie antichinoise fut en France et à Paris pire que partout ailleurs. On vit des fanatiques défenseurs des « droits de l’homme » agresser l’athlète chinoise Jing Jing sur son fauteuil roulant parce qu’elle portait la torche olympique, ou encore Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, qui crut confondre publiquement le représentant de l’ambassade de Chine en montrant des images de brutalités « tournées au Tibet » , mais où les policiers portaient l’uniforme népalais. Mon oncle simple ouvrier et avec qui j’avais beaucoup de complicité, mourut à ce moment-là, « dégoûté de tout » . Comme je m’en suis voulu de ne pas lui avoir téléphoné alors pour lui dire la vérité ! Il ne s’agissait pas dans cette campagne d’une rivalité « inter-impérialiste », mais d’un anticommunisme viscéral au nom des « droits de l’homme ». En juillet, Dany le rouge implorait encore au Parlement Européen un geste de son ami Sarkozy . Mais face aux protestations dans le monde entier, et aussi parce que les entreprises françaises craignirent d’en faire les frais, le boycott des JO de Pékin fut un fiasco, probablement un des premiers revers de l’hégémonisme US et de ses satellites.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-02-2018 à 19:27:54
| Un mois à peine après la cérémonie de clôture éclata le volet bancaire d’une crise mondiale financière et économique inégalée du système capitaliste, enfonçant des milliers des travailleurs américains dans la pauvreté, et ruinant la thèse de Fukuyama « La fin de l’histoire et le dernier homme » , qui prophétisait la victoire finale de la démocratie libérale. Mais la Chine continue d’entrainer l’économie mondiale en absorbant la surproduction et en aidant les pays pauvres à s’industrialiser. Les experts bourgeois de l’économie prévoient la fin inévitable de la croissance chinoise, avec à la clé un effondrement catastrophique. Parmi eux Mylène Gaulard, économiste « marxiste » annonce régulièrement cette chute finale depuis sa soutenance de thèse en 2008. Complaisamment la presse bourgeoise lui ouvre ses colonnes, puis elle se fait oublier, puis elle recommence. L’économie chinoise continue de progresser, développe son commerce intérieur, les échanges sud-sud, et transforme qualitativement son économie pour la rendre plus propre et plus technologique. Seule la direction macroéconomique de l’Etat et du Parti communiste permet ce développement coordonné, à l’opposé de l’anarchie du système capitaliste.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-02-2018 à 19:30:29
| L’aspect général de la révolution prolétarienne tient au fait qu’elle est dirigée par la classe ouvrière alliée aux masses exploitées, elle réside dans sa direction, le parti communiste, et dans sa forme révolutionnaire. Son aspect spécifique provient des caractéristiques propres à chaque pays et à chaque période historique, qui se manifestent dans l’ampleur et la rapidité des mesures d’expropriation des capitalistes, dès lors que la base socialiste de l’économie est établie pour l’essentiel, c’est-à-dire pour les banques, les grandes entreprises, les services, etc. Ces mesures dépendent en grande partie du degré de développement des forces productives. L’expérience de la dictature du prolétariat montre qu’en URSS comme en Chine, c’est-à-dire dans des pays durement frappés par la guerre et l’encerclement, ou encore peu ou très peu industrialisés, il fut nécessaire, sur la base de la propriété socialiste dominante des moyens de production, de laisser une part de l’économie se développer sous une forme individuelle ou capitaliste, ou mixte, dans la mesure où le capitalisme peut encore contribuer au développement des forces productives, sous l’autorité de l’Etat prolétarien. Le socialisme de marché est lié à ce degré de développement, particulièrement dans un pays essentiellement agricole comme la Chine. Le marché et la loi de la valeur sont des marques du capitalisme mais ne se réduisent pas à lui car ils l’ont précédé. Dans « les problèmes économiques du socialisme » (bien que dans des conditions encore différentes de celles de la Chine), Staline rejette l’abandon de la production marchande et de la loi de la valeur sous le socialisme : « On dit que la production marchande doit néanmoins, en toutes circonstances, aboutir et aboutira absolument au capitalisme. Cela est faux. Pas toujours ni en toutes circonstances ! » […] Tous ces faits pris ensemble font que la sphère d'action de la loi de la valeur est strictement limitée chez nous, et que la loi de la valeur ne peut, sous notre régime, jouer un rôle régulateur dans la production. C'est ce qui explique d'ailleurs ce fait " stupéfiant " que malgré la montée incessante et impétueuse de notre production socialiste, la loi de la valeur n'aboutit pas chez nous aux crises de surproduction, alors que la même loi de la valeur, qui a une large sphère d'action sous le capitalisme, malgré les faibles rythmes de croissance de la production dans les pays capitalistes, aboutit à des crises périodiques de surproduction. […]La valeur, ainsi que la loi de la valeur, est une catégorie historique liée à l'existence de la production marchande. Avec la disparition de cette dernière disparaîtront aussi la valeur avec ses formes et la loi de la valeur. Dans la seconde phase de la société communiste, la quantité de travail dépensé pour fabriquer les produits ne se mesurera plus par des voies détournées, au moyen de la valeur et de ses formes, comme c'est le cas pour la production marchande, mais directement et immédiatement par la quantité de temps, la quantité d'heures dépensées pour fabriquer les produits. » On lira un extrait de ce texte important en Annexe de la brochrue dans « production marchande et loi de la valeur en URSS », extrait de « les problèmes économiques du socialisme en URSS » (1951). L'extrait est reproduit plus bas.
Edité le 05-02-2018 à 20:01:18 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-02-2018 à 19:38:08
| La phrase du Manifeste : « Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production dans les mains de l'Etat, c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter aussi vite que possible la quantité des forces productives » prend un relief particulier dans le cadre d’un pays à peine issu du féodalisme, marqué d’un retard séculaire par rapport aux pays impérialistes, une page blanche où le plus beau poème peut être écrit selon l’expression de Mao Tsé-toung. Une formation sociale ne meurt jamais avant que soient développées toutes les forces productives auxquelles elle peut donner libre cours [Contribution à la critique de l'économie politique (1859)] Ceci nous dit qu’en Chine (mais il en est de même dans tous les pays émergents), où le colonialisme et l’impérialisme occidental ont entravé par tous les moyens le développement industriel capitaliste, celui-ci ne peut suivre son cours naturel qu’en s’opposant à la domination impérialiste. L’expérience historique montre que ces pays ne peuvent sauter du féodalisme au socialisme sans utiliser les ressources de la révolution industrielle capitaliste. Mais dans l’environnement impérialiste, seul le socialisme peut conduire définitivement ces pays à l’indépendance. Le socialisme « à la chinoise » (1) présente cette spécificité qu’une partie capitaliste de l’économie permet encore le développement des forces productives. Que ce développement s’effectue sous la contrainte de l’Etat de dictature du prolétariat constitue son caractère universel propre à l’ensemble des révolutions prolétariennes. On a affirmé que le mouvement de réforme lancé par Deng Siao-ping après la mort de Mao Tsé-toung aurait réintroduit le capitalisme privé en Chine. Quelques mois avant la prise du pouvoir le 1er octobre 1949, Mao Tsé-toung indiquait de façon assez précise dans cet extrait (2) la conduite à tenir avec l’industrie capitaliste privée et la structure économique de la démocratie nouvelle : « 4… L'industrie capitaliste privée de la Chine, qui occupe la seconde place dans notre industrie moderne, est une force qu'on ne doit pas ignorer. Opprimés ou limités dans leur activité par l'impérialisme, le féodalisme et le capitalisme bureaucratique, la bourgeoisie nationale de Chine et ses représentants ont souvent participé aux luttes de la révolution démocratique populaire ou sont restés neutres dans ces luttes. Pour ces raisons, et du fait que l'économie chinoise est encore retardataire, il sera nécessaire, pendant une période assez longue après la victoire de la révolution, d'utiliser autant que possible les facteurs positifs du capitalisme privé des villes et de la campagne dans l'intérêt du développement de l'économie nationale. Pendant cette période, il faudra permettre à tous les éléments du capitalisme urbain et rural qui sont profitables et non nuisibles à l'économie nationale d'exister et de se développer. Ceci est non seulement inévitable, mais encore économiquement indispensable. Cependant, le capitalisme n'existera ni ne se développera en Chine de la même façon que dans les pays capitalistes, où il peut déborder librement sans être endigué. Le capitalisme sera limité en Chine de plusieurs façons : par la restriction de son champ d'activité, par la politique fiscale, par les prix du marché et par les conditions de travail. Nous adopterons une politique appropriée et souple pour limiter le capitalisme de plusieurs façons, selon les conditions spécifiques de chaque lieu, de chaque branche et de chaque période. Il nous est nécessaire et utile de nous servir du mot d'ordre de Sun Yat-sen "contrôle du capital »(3). Cependant, dans l'intérêt de l'économie nationale tout entière et dans l'intérêt actuel et futur de la classe ouvrière et de tout le peuple travailleur, nous ne devons absolument pas limiter l'économie capitaliste privée d'une manière excessive ou trop rigide, mais lui laisser du champ pour qu'elle puisse exister et se développer dans le cadre de la politique économique et de la planification économique de la république populaire. La politique de limitation du capitalisme privé se heurtera inévitablement, à des degrés différents et sous des formes différentes, à la résistance de la bourgeoisie et surtout des grands propriétaires d'entreprises privées, c'est-à-dire des gros capitalistes. La limitation et l'opposition à cette limitation seront les formes principales de la lutte de classes dans l'Etat de démocratie nouvelle. Estimer qu'à l'heure actuelle nous n'avons pas besoin de limiter le capitalisme et que nous pouvons rejeter le mot d'ordre de "contrôle du capital" est tout à fait faux ; c'est de l'opportunisme de droite. Estimer au contraire que nous devons imposer des limites des plus restreintes ou des plus rigides au capital privé, ou que nous pouvons même éliminer le capital privé très rapidement, est tout aussi faux ; c'est de l'opportunisme "de gauche" ou de l'aventurisme. […] 5 … L'économie d'Etat, de caractère socialiste, l'économie coopérative, de caractère semi-socialiste, plus le capitalisme privé, l'économie individuelle et l'économie du capitalisme d'Etat, gérée en commun par l 'Etat et le capital privé, seront les secteurs principaux de l'économie de la république populaire et constitueront la structure économique de démocratie nouvelle. […] » Il n’y a donc pas eu de restauration du capitalisme dans la révolution chinoise comme ce fut le cas en URSS. La Chine Populaire traine le boulet du capitalisme et utilise en même temps sa capacité à développer l’économie socialiste. Cette contradiction prendra fin lorsque ce mode de production aura épuisé ses ressources, qu’il deviendra lui-même un frein au développement des forces productives et que les rapports de production socialistes pourront et devront le remplacer dans tous les domaines.
_______________________ (1) Voir l’interview de Ziouganov, président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie : « la Chine est capable d’accomplir toutes les tâches qu’elle s’est fixée » (2) Rapport à la 2e session plénière du CC issu du VIIe congrès du PCC – chapitre 4 (5 mars 1949 – Tome IV des Œuvres choisies), (3) Le "contrôle du capital" était un des célèbres mots d'ordre de Sun Yat-sen. Le manifeste, publié le 23 janvier 1924, du 1er Congrès du Kuomintang, marqué par la coopération entre le Kuomintang et le Parti communiste, interpréta ce mot d'ordre comme suit: "Toute entreprise, appartenant aux Chinois ou aux étrangers, ayant un caractère monopoliste ou dépassant, par son envergure, les possibilités d'un particulier, comme la banque, les chemins de fer et la navigation, doit être administrée par l'Etat, afin que le capital privé ne puisse contrôler la vie économique du peuple."
Edité le 03-02-2018 à 19:38:39 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 05-02-2018 à 19:59:24
| Ci-dessous l'extrait cité plus haut. En ce qui concerne le « socialisme de marché », Staline explique que le marché est à la fois indépendant du capitalisme et lié à lui. C’est-à-dire qu’il subsiste dans la période de transition du socialisme, en fonction des conditions propres de chaque pays, du développement de ses forces productives, de leur degré de socialisation. Il faut préciser que la Chine Populaire est encore différente de l’URSS du temps de Staline parce qu’elle est issue du féodalisme et que le capitalisme peut encore jouer un rôle dans le développement des forces productives. Parler de la NEP, comme le fait Peter Franssen dans la Revue n° 78 d'Etudes marxistes (2007-11-19), est une approximation mais les conditions sont différentes. Il faut ajouter que le développement de la Chine y compris commercial, s’oppose aussi à l’impérialisme.
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Production marchande et loi de la valeur en URSS (1) […] 2. De la production marchande sous le socialisme Certains camarades affirment que le Parti a conservé à tort la production marchande après avoir pris le pouvoir et nationalisé les moyens de production dans notre pays. Ils estiment que le Parti aurait dû à ce moment éliminer la production marchande. Ce faisant, ils se réfèrent à Engels, qui dit : " Avec la prise de possession des moyens de production par la société, la production marchande est éliminée, et par suite, la domination du produit sur le producteur ." (2) Ces camarades font une erreur grave. Analysons la formule d'Engels. On ne peut la considérer comme parfaitement claire et précise, puisqu'elle n'indique pas s'il s'agit de la prise de possession, par la société, de tous les moyens de production ou d'une partie seulement, c'est-à-dire si tous les moyens de production ont été remis en la possession du peuple ou seulement une partie. Donc, cette formule d'Engels peut être comprise de deux manières. Dans un autre passage de son Anti-Dühring , Engels parle de la prise de possession de " tous les moyens de production ", " de la totalité des moyens de production ". Engels entend donc dans sa formule la nationalisation non pas d'une partie, mais de la totalité des moyens de production, c'est-à-dire la remise en la possession du peuple des moyens de production non seulement dans l'industrie, mais aussi dans l'agriculture. Par conséquent, Engels a en vue les pays où le capitalisme et la concentration de la production sont suffisamment développés non seulement dans l'industrie, mais aussi dans l'agriculture, pour rendre possible l'expropriation de tous les moyens de production du pays, et en faire la propriété du peuple entier. Engels estime donc que dans ces pays il conviendrait, parallèlement à la socialisation de tous les moyens de production, d'éliminer la production marchande. Cela est, bien entendu, très juste. A la fin du siècle dernier, à l'époque de la parution de l'Anti-Dühring , seule l'Angleterre était ce pays, où le développement du capitalisme et la concentration de la production, tant dans l'industrie que dans l'agriculture, avaient atteint un degré tel que la possibilité s'offrait, en cas de prise du pouvoir par le prolétariat, de remettre tous les moyens de production du pays en la possession du peuple et d'éliminer la production marchande. Je fais abstraction ici de l'importance qu'a pour l'Angleterre le commerce extérieur avec sa part énorme dans l'économie nationale britannique. Je pense que c'est seulement après avoir étudié la question qu'on pourrait définitivement décider du sort de la production marchande en Grande-Bretagne au lendemain de la prise du pouvoir par le prolétariat et de la nationalisation de tous les moyens de production. Du reste, non seulement à la fin du siècle dernier, mais aujourd'hui encore, aucun pays n'a atteint le degré de développement du capitalisme et de concentration de la production agricole que nous observons en Angleterre. Pour les autres pays, malgré le développement du capitalisme à la campagne, il y a là encore une classe assez nombreuse de petits et moyens propriétaires-producteurs, dont il importerait de déterminer le sort au cas où le prolétariat accéderait au pouvoir. Mais la question se pose : Que doivent faire le prolétariat et son parti dans tel ou tel pays, y compris le nôtre, où les conditions sont favorables à la prise du pouvoir par le prolétariat et au renversement du capitalisme, où le capitalisme dans l'industrie a concentré les moyens de production au point qu'on peut les exproprier et les remettre en la possession de la société, mais où l'agriculture, malgré le progrès du capitalisme, est émiettée entre les nombreux petits et moyens propriétaires-producteurs au point que la possibilité ne se présente pas d'envisager l'expropriation de ces producteurs ? A cette question la formule d'Engels ne répond pas. Du reste, elle ne doit pas y répondre, puisqu'elle a surgi sur la base d'une autre question, celle de savoir quel doit être le sort de la production marchande après que tous les moyens de production auront été socialisés. Ainsi, comment faire si tous les moyens de production n'ont pas été socialisés, mais seulement une partie, et si les conditions favorables à la prise du pouvoir par le prolétariat sont réunies, — faut-il que le prolétariat prenne le pouvoir et faut-il aussitôt après supprimer la production marchande ? On ne peut certes pas qualifier de réponse l'opinion de certains pseudo-marxistes qui considèrent que, dans ces conditions, il conviendrait de renoncer à la prise du pouvoir et d'attendre que le capitalisme ait pris le temps de ruiner les millions de petits et moyens producteurs, de les transformer en salariés agricoles et de concentrer les moyens de production dans l'agriculture; qu'après cela seulement on pourrait poser la question de la prise du pouvoir par le prolétariat et de la socialisation de tous les moyens de production. On comprend que les marxistes ne peuvent accepter pareille " solution " sans risquer de se déshonorer à fond. On ne peut pas non plus considérer comme une réponse l'opinion d'autres pseudo-marxistes qui pensent qu'il conviendrait peut-être de prendre le pouvoir, de procéder à l'expropriation des petits et moyens producteurs à la campagne et de socialiser leurs moyens de production. Les marxistes ne peuvent pas non plus s'engager dans cette voie insensée et criminelle qui enlèverait à la révolution prolétarienne toute possibilité de victoire et rejetterait pour longtemps la paysannerie dans le camp des ennemis du prolétariat. Lénine a répondu à cette question dans ses ouvrages sur " l'impôt en nature " et dans son fameux " plan coopératif ". La réponse de Lénine se ramène brièvement à ceci : a) ne pas laisser échapper les conditions favorables à la prise du pouvoir ; le prolétariat prendra le pouvoir sans attendre que le capitalisme ait réussi à ruiner les millions de petits et moyens producteurs individuels ; b) exproprier les moyens de production dans l'industrie et les remettre en la possession du peuple ; c) pour les petits et moyens producteurs individuels, on les groupera progressivement dans des coopératives de production, c'est-à-dire dans de grosses entreprises agricoles, les kolkhoz ; d) développer par tous les moyens l'industrie et assigner aux kolkhoz une base technique moderne, celle de la grande production ; ne pas les exproprier mais, au contraire, les fournir abondamment de tracteurs et autres machines de premier ordre ; e) pour assurer l'alliance économique de la ville et des campagnes, de l'industrie et de l'agriculture, on maintiendra pour un temps la production marchande (échange par achat et vente), comme la forme la seule acceptable — pour les paysans — des relations économiques avec la ville, et on développera à fond le commerce soviétique — le commerce d'Etat et le commerce coopératif et kolkhozien —, en éliminant du commerce tous les capitalistes. L'histoire de notre édification socialiste montre que cette voie de développement, tracée par Lénine, est entièrement justifiée. Il ne peut faire de doute que pour tous les pays capitalistes qui possèdent une classe plus ou moins nombreuse de petits et moyens producteurs, cette voie de développement est la seule qui soit possible et appropriée pour la victoire du socialisme. On dit que la production marchande doit néanmoins, en toutes circonstances, aboutir et aboutira absolument au capitalisme. Cela est faux. Pas toujours ni en toutes circonstances ! On ne peut identifier la production marchande à la production capitaliste. Ce sont deux choses différentes. La production capitaliste est la forme supérieure de la production marchande. La production marchande ne conduit au capitalisme que si la propriété privée des moyens de production existe ; que si la force de travail apparaît sur le marché comme une marchandise que le capitaliste peut acheter et exploiter pour la production ; que si, par conséquent, il existe dans le pays un système d'exploitation des ouvriers salariés par les capitalistes. La production capitaliste commence là où les moyens de production sont détenus par des particuliers, tandis que les ouvriers, dépourvus de moyens de production, sont obligés de vendre leur force de travail comme une marchandise. Sans cela, il n'y a pas de production capitaliste. Eh bien, si les conditions pour une transformation de la production marchande en une production capitaliste ne sont pas réunies, si les moyens de production ne sont plus une propriété privée, mais la propriété socialiste, si le salariat n'existe pas et la force de travail n'est plus une marchandise, si le système d'exploitation a été depuis longtemps aboli, qu'en est-il alors : peut-on considérer que la production marchande aboutira quand même au capitalisme ? Evidemment non. Or, notre société est précisément une société où la propriété privée des moyens de production, le salariat et l'exploitation n'existent plus depuis longtemps. On ne peut pas considérer la production marchande comme une chose se suffisant à elle-même, indépendante de l'ambiance économique. La production marchande est plus vieille que la production capitaliste. Elle existait sous le régime d'esclavage et le servait, mais n'a pas abouti au capitalisme. Elle existait sous le féodalisme et le servait, sans toutefois aboutir au capitalisme, bien qu'elle ait préparé certaines conditions pour la production capitaliste. La question se pose : pourquoi la production marchande ne peut-elle pas de même, pour un temps, servir notre société socialiste sans aboutir au capitalisme, si l'on tient compte que la production marchande n'a pas chez nous une diffusion aussi illimitée et universelle que dans les conditions capitalistes ; qu'elle est placée chez nous dans un cadre rigoureux grâce à des conditions économiques décisives comme la propriété sociale des moyens de production, la liquidation du salariat et du système d'exploitation ? On dit que depuis que la propriété sociale des moyens de production occupe une position dominante dans notre pays et que le salariat et l'exploitation ont été liquidés, la production marchande n'a plus de sens, qu'il faudrait par conséquent l'éliminer. Cela est également faux. A l'heure actuelle, il existe chez nous deux formes essentielles de production socialiste: celle de l'Etat, c'est-à-dire du peuple entier, et la forme kolkhozienne, que l'on ne peut pas appeler commune au peuple entier. Dans les entreprises d'Etat, les moyens de production et les biens produits constituent la propriété du peuple entier. Dans les entreprises kolkhoziennes, bien que les moyens de production (la terre, les machines) appartiennent à l'Etat, les produits obtenus sont la propriété des différents kolkhoz qui fournissent le travail de même que les semences ; les kolkhoz disposent pratiquement de la terre qui leur a été remise à perpétuité comme de leur bien propre, quoiqu'ils ne puissent pas la vendre, l'acheter, la donner à bail ou la mettre en gage. L'Etat ne peut donc disposer que de la production des entreprises d'Etat, les kolkhoz bénéficiant de leur production comme de leur bien propre. Mais les kolkhoz ne veulent pas aliéner leurs produits autrement que sous la forme de marchandises, en échange de celles dont ils ont besoin. Les kolkhoz n'acceptent aujourd'hui d'autres relations économiques avec la ville que celles intervenant dans les échanges par achat et vente de marchandises. Aussi la production marchande et les échanges sont-ils chez nous, à l'heure actuelle, une nécessité pareille à celle d'il y a trente ans, par exemple, époque à laquelle Lénine proclamait la nécessité de développer par tous les moyens les échanges. Certes, lorsqu'au lieu des deux secteurs essentiels de la production, le secteur d'Etat et le secteur kolkhozien, il se formera un seul secteur universel de production investi du droit de disposer de tous les produits de consommation du pays, la circulation des marchandises, avec son " économie monétaire ", aura disparu comme un élément inutile de l'économie nationale. D'ici là, aussi longtemps que les deux secteurs essentiels de la production existeront, la production marchande et la circulation des marchandises resteront en vigueur comme un élément nécessaire et très utile dans le système de notre économie nationale. Comment sera-t-il procédé à la formation d'un seul secteur universel ? Par simple absorption du secteur kolkhozien dans le secteur d'Etat — ce qui est peu probable (ceci pouvant être considéré comme une expropriation des kolkhoz), ou par la constitution d'un seul organisme économique national (avec des représentants de l'industrie d'Etat et des kolkhoz), ayant le droit d'abord de recenser tous les produits de consommation du pays et, avec le temps, de répartir la production, par exemple, sous forme d'échange des produits ? C'est là une question spéciale qui demande un examen à part. Par conséquent, notre production marchande n'est pas une production marchande ordinaire, elle est d'un genre spécial, une production marchande sans capitalistes, qui se préoccupe pour l'essentiel des marchandises appartenant à des producteurs socialistes associés (Etat, kolkhoz, coopératives), et dont la sphère d'action est limitée à des articles de consommation personnelle, une production marchande qui ne peut évidemment pas se développer pour devenir une production capitaliste, mais doit aider, avec son " économie monétaire ", au développement et à l'affermissement de la production socialiste. Aussi ont-ils absolument tort, ceux oui prétendent que, du moment que la société socialiste maintient les formes marchandes de la production, il y a lieu de rétablir chez nous toutes les catégories économiques propres au capitalisme: la force de travail comme marchandise, la plus-value, le capital, le profit du capital, le taux moyen du profit, etc. Ces camarades confondent la production marchande avec la production capitaliste et estiment que, du moment qu'il y a production marchande, il doit y avoir aussi production capitaliste. Ils ne comprennent pas que notre production marchande se distingue foncièrement de la production marchande sous le capitalisme. Bien plus, je pense qu'il faut renoncer à certaines autres notions empruntées au Capital, où Marx se livrait à l'analyse du capitalisme, — et artificiellement accolées à nos rapports socialistes. Je veux parler entre autres de notions telles que le travail " nécessaire " et le " surtravail ", le produit " nécessaire " et le " surproduit ", le temps " nécessaire " et le " temps extra ". Marx a analysé le capitalisme, afin d'établir l'origine de l'exploitation de la classe ouvrière, la plus-value, et de fournir à la classe ouvrière privée des moyens de production une arme spirituelle pour renverser le capitalisme. On comprend que Marx se sert ici de notions (catégories) qui répondent parfaitement aux rapports capitalistes. Mais il serait plus qu'étrange de se servir actuellement de ces notions, alors que la classe ouvrière, loin d'être privée du pouvoir et des moyens de production, détient au contraire le pouvoir et possède les moyens de production. Les propos sur la force de travail comme marchandise et sur le " salariat " des ouvriers sonnent d'une façon assez absurde sous notre régime : comme si la classe ouvrière, qui possède les moyens de production, se salarie elle-même et se vend à elle-même sa force de travail. Il n'est pas moins étrange de parler aujourd'hui du travail " nécessaire " et du " surtravail ": comme si le travail des ouvriers dans nos conditions, donné à la société en vue d'élargir la production, de développer l'instruction et la santé publique, d'organiser la défense nationale, etc., n'était pas aussi nécessaire à la classe ouvrière, aujourd'hui au pouvoir, que le travail dépensé pour subvenir aux besoins personnels de l'ouvrier et de sa famille. Il est à noter que Marx dans sa Critique du programme de Gotha , où il analyse non plus le capitalisme, mais entre autres la première phase de la société communiste, reconnaît que le travail consacré à la société pour élargir la production, pour l'instruction et la santé publique, pour les frais d'administration, pour la constitution de réserves, etc., est aussi nécessaire que le travail dépensé pour subvenir aux besoins de consommation de la classe ouvrière. Je pense que nos économistes doivent en finir avec ce défaut de concordance entre les vieilles notions et le nouvel état de choses dans notre pays socialiste, en substituant aux notions anciennes des notions appropriées à la nouvelle situation. Nous avons pu tolérer ce défaut de concordance jusqu'à un certain temps. Mais l'heure est venue où nous devons enfin y remédier. 3. De la loi de la valeur sous le socialisme On demande parfois si la loi de la valeur existe et fonctionne chez nous, sous notre régime socialiste. Oui, elle existe et fonctionne. Là où il y a marchandises et production marchande, la loi de la valeur existe nécessairement. La sphère d'action de la loi de la valeur s'étend chez nous tout d'abord à la circulation des marchandises, à l'échange des marchandises par achat et vente, à l'échange surtout des marchandises d'usage personnel. Dans ce domaine, la loi de la valeur conserve, bien entendu, dans certaines limites, un rôle régulateur. L'action de la loi de la valeur ne se borne pas cependant à la sphère de la circulation des marchandises. Elle s'étend de même à la production. Il est vrai que la loi de la valeur ne joue pas un rôle régulateur dans notre production socialiste, mais elle agit néanmoins sur la production, et on ne peut ne pas en faire état en dirigeant la production. Le fait est que les produits de consommation, nécessaires pour compenser les pertes en force de travail dans le processus de la production, sont fabriqués chez nous et sont réalisés en tant que marchandises soumises à l'action de la loi de la valeur. Là précisément la loi de la valeur agit sur la production. Ceci étant, l'autonomie financière et la rentabilité, le prix de revient, les prix, etc. ont aujourd'hui une importance d'actualité dans nos entreprises. C'est pourquoi nos entreprises ne peuvent ni ne doivent se passer de la loi de la valeur. Est-ce un bien ? Ce n'est pas un mal. Dans les conditions où nous sommes aujourd'hui, ce n'est vraiment pas un mal, puisque le résultat en est de former nos dirigeants des affaires économiques à la conduite rationnelle de la production, et de les discipliner. Ce n'est pas un mal, puisque nos dirigeants des affaires économiques apprennent ainsi à évaluer le potentiel de production, à l'évaluer avec exactitude et à tenir compte aussi exactement des réalités de la production, au lieu de perdre leur temps à bavarder sur des " chiffres ctimatifs " pris au hasard. Ce n'est pas un mal, puisque nos dirigeants des affaires économiques apprennent ainsi à chercher, à trouver et à exploiter les réserves latentes, tapies dans les profondeurs de la production, au lieu de les fouler aux pieds. Ce n'est pal un mal, puisque nos dirigeants des agraires économiques apprennent ainsi à améliorer systématiquement les méthodes de fabrication, à réduire le prix de revient, à pratiquer l'autonomie financière et à réaliser la rentabilité des entreprises. C'est la une bonne école pratique, qui hâtera la montée de nos cadres chargés des affaires économiques pour en faire de vrais dirigeants de la production socialiste à l'étape actuelle du développement. Le malheur n'est pas que la loi de la valeur agit chez nous sur la production. Le malheur est que nos dirigeants des affaires économiques et nos spécialistes de la planification, à peu d'exceptions près, connaissent mal l'action de la loi de la valeur, ne l'étudient pas et ne savent pas en tenir compte dans leurs calculs. C'est ce qui explique la confusion qui règne encore chez nous dans la politique des prix. Voici un exemple entre tant d'autres. Il y a quelque temps, on avait décidé de régler, dans l'intérêt de la culture cotonnière, le rapport des prix du coton et des céréales, de préciser le prix des céréales vendues aux cultivateurs de coton et de relever les prix du coton livré à l'Etat. Dès lors, nos dirigeants des affaires économiques et nos spécialistes de la planification apportèrent une proposition qui ne pouvait que surprendre les membres du Comité central, puisque cette proposition établissait un prix à peu près égal pour une tonne de céréales et une tonne de coton ; au surplus, le prix d'une tonne de céréales était le même que celui d'une tonne de pain cuit. Les membres du Comité central ayant fait remarquer que le prix d'une tonne de pain cuit devait être supérieur à celui d'une tonne de céréales, en raison des frais supplémentaires nécessités par la mouture et la cuisson ; que le coton en général coûtait bien plus cher que les céréales, témoin les prix mondiaux du coton et des céréales , — les auteurs de la proposition ne purent rien dire d'explicite. Force fut au Comité central de prendre la chose en mains propres, de diminuer les prix des céréales et de relever ceux du coton. Que serait-il advenu si la proposition de ces camarades avait reçu force légale ? Nous aurions ruiné les cultivateurs et serions restés sans coton. Est-ce à dire que la loi de la valeur s'exerce chez nous avec la même ampleur que sous le capitalisme, qu'elle est chez nous régulatrice de la production ? Evidemment non. En réalité, la loi de la valeur, sous notre régime économique, exerce son action dans un cadre strictement limité. On a déjà dit que la production marchande, sous notre régime, exerce son action dans un cadre limité. On peut en dire autant de l'action exercée par la loi de la valeur. Il est certain que l'absence de propriété privée des moyens de production et leur socialisation dans la ville comme à la campagne ne peuvent que limiter la sphère d'action de la loi de la valeur et le degré de sa réaction sur la production. C'est dans le même sens qu'intervient dans l'économie nationale la loi du développement harmonieux (proportionné), qui a remplacé la loi de concurrence et d'anarchie de la production. C'est dans le même sens qu'interviennent nos plans annuels et quinquennaux et toute notre politique économique, lesquels s'appuient sur les exigences de la loi du développement harmonieux de l'économie nationale. Tous ces faits pris ensemble font que la sphère d'action de la loi de la valeur est strictement limitée chez nous, et que la loi de la valeur ne peut, sous notre régime, jouer un rôle régulateur dans la production. C'est ce qui explique d'ailleurs ce fait " stupéfiant " que malgré la montée incessante et impétueuse de notre production socialiste, la loi de la valeur n'aboutit pas chez nous aux crises de surproduction, alors que la même loi de la valeur, qui a une large sphère d'action sous le capitalisme, malgré les faibles rythmes de croissance de la production dans les pays capitalistes, aboutit à des crises périodiques de surproduction. On dit que la loi de la valeur est une loi constante, obligatoire pour toutes les périodes d'évolution historique ; que si la loi de la valeur perd sa force comme régulatrice des rapports d'échange dans la seconde phase de la société communiste, elle maintiendra dans cette phase de développement sa force comme régulatrice des rapports entre les diverses branches de la production, comme régulatrice de la répartition du travail entre les branches de la production. Cela est tout à fait faux. La valeur, ainsi que la loi de la valeur, est une catégorie historique liée à l'existence de la production marchande. Avec la disparition de cette dernière disparaîtront aussi la valeur avec ses formes et la loi de la valeur. Dans la seconde phase de la société communiste, la quantité de travail dépensé pour fabriquer les produits ne se mesurera plus par des voies détournées, au moyen de la valeur et de ses formes, comme c'est le cas pour la production marchande, mais directement et immédiatement par la quantité de temps, la quantité d'heures dépensées pour fabriquer les produits. En ce qui concerne la répartition du travail, celle-ci ne se réglera pas entre les branches de production par la loi de la valeur qui aura perdu sa force à ce moment-là, mais par l'accroissement des besoins de la société en produits. Ce sera une société où la production se réglera par les besoins de la société, et le recensement des besoins de la société acquerra une importance de premier ordre pour les organismes de planification. Il est de même absolument faux de prétendre que, dans notre régime économique actuel, à la première phase du développement de la société communiste, la loi de la valeur règle les " proportions " de la répartition du travail entre les diverses branches de production. Si cela était juste, pourquoi ne développerait-on pas à fond nos industries légères comme étant les plus rentables, de préférence à l'industrie lourde qui est souvent moins rentable et qui parfois ne l'est pas du tout ? Si cela était juste, pourquoi ne fermerait-on pas chez nous les entreprises pour l'instant non rentables de l'industrie lourde, où le travail des ouvriers ne produit pas " l'effet voulu ", et pourquoi n'ouvrirait-on pas de nouvelles entreprises de l'industrie légère assurément rentable, où le travail des ouvriers pourrait produire un " plus grand effet " ? Si cela était juste, pourquoi ne transférerait-on pas chez nous les ouvriers des entreprises peu rentables, bien que très nécessaires à l'économie nationale, vers les entreprises plus rentables, selon la loi de la valeur qui règle soi-disant les " proportions " de la répartition du travail entre les branches de production ? Sans doute qu'en suivant à la trace ces camarades, il nous faudrait renoncer au primat de la production des moyens de production sur la production des moyens de consommation. Et que signifie renoncer au primat de la production des moyens de production ? C'est rendre impossible la montée incessante de notre économie nationale, car on ne saurait réaliser la montée incessante de l'économie nationale sans réaliser en même temps le primat de la production des moyens de production. Ces camarades oublient que la loi de la valeur ne peut être la régulatrice de la production que sous le capitalisme, alors qu'existent la propriété privée des moyens de production, la concurrence, l'anarchie de la production, les crises de surproduction. Ils oublient que la sphère d'action de la loi de la valeur est limitée chez nous par la propriété sociale des moyens de production, par l'action de la loi du développement harmonieux de l'économie nationale, — elle est donc limitée aussi par nos plans annuels et quinquennaux qui sont le reflet approximatif des exigences de cette loi. Certains camarades tirent de là cette conclusion que la loi du développement harmonieux de l'économie nationale et la planification de celle-ci suppriment le principe de la rentabilité. Cela est absolument faux. Il en va tout autrement. Si l'on considère la rentabilité non du point de vue de chacune des entreprises ou branches de production ni au cours d'une seule année, mais du point de vue de l'ensemble de l'économie nationale et au cours de dix à quinze ans par exemple, ce qui serait le seul moyen d'aborder la question correctement, la rentabilité momentanée et fragile des différentes entreprises ou branches de production ne peut soutenir aucune comparaison avec la forme supérieure d'une rentabilité solide et constante que nous donnent l'action de la loi du développement harmonieux de l'économie nationale et la planification de cette dernière en nous débarrassant des crises économiques périodiques, destructrices de l'économie nationale et qui apportent à la société un immense dommage matériel, et en nous assurant le progrès continu de l'économie nationale avec ses rythmes élevés. En bref : il n'est pas douteux que, dans nos conditions socialistes actuelles de la production, la loi de la valeur ne peut être " régulatrice des proportions " dans la répartition du travail entre les diverses branches de production. […]
____________________ (1)Extrait de J. Staline - « les problèmes économiques du socialisme en URSS » - 1952 – ces « remarques relatives aux questions économiques soulevées à la discussion de novembre 1951 » s’adressent aux participants à la discussion économique « qui s’est déroulée autour de l’appréciation du projet de manuel d’économie politique» (2) F. Engels : "Anti-Dühring", Œuvres complètes de K. Marx et F. Engels, tome 20.
Edité le 05-02-2018 à 20:00:30 par Xuan
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| Posté le 04-03-2018 à 00:03:57
| Xin Ming: toujours maintenir l'esprit révolutionnaire des communistes Maison d'édition populaire www.ccpph.com.cn 2018-03-01 Source: Guangming Daily TheoryChine Le secrétaire général Xi Jinping a prononcé un discours important lors de la cérémonie d’ouverture du 19e congrès national du PCC, déclarant : « Nous sommes des révolutionnaires, et nous ne devons pas perdre l'esprit de la révolution. » L'esprit révolutionnaire est un atout précieux que le Parti communiste chinois a bien préservé, une source d’énergie dans les graves difficultés, l'avantage politique vers la victoire. Pour réaliser la prospérité du parti et du pays et la paix et la stabilité à long terme, les communistes chinois doivent garder au premier plan leur esprit révolutionnaire et leur moral, ne jamais oublier leurs convictions initiales, garder leur mission à l'esprit et s'efforcer de perpétuer la révolution sociale. 1, l'esprit de la révolution vient de la compréhension profonde du concept révolutionnaire marxiste L'insistance du Secrétaire général Xi Jinping sur l'esprit révolutionnaire est cohérente. Depuis le 18e Congrès national du PCC, des «idéaux révolutionnaires supérieurs au ciel» à «ne jamais oublier le début de la révolution» , la conscience révolutionnaire, les sentiments et les aspirations révolutionnaires n’ont jamais disparu de son langage. En particulier, à la fin de l'année 2016, lors de la réception du Nouvel An du Comité national de la CCPPC, il a clairement déclaré qu’il fallait «poursuivre avec vigueur l'esprit de mener la révolution jusqu'au bout» . L'accent mis avec insistance par le Secrétaire général Xi Jinping sur l'esprit révolutionnaire résume la compréhension profonde, la conformité scientifique et la volonté des communistes chinois d’accomplir le concept révolutionnaire marxiste. Depuis quelque temps, certains membres de la société chinoise ont simplement assimilé la révolution à des révolutions violentes, à des guerres révolutionnaires et à des mouvements révolutionnaires qui ont eu lieu: ils croyaient que la révolution avait cessé et que la révolution n'était plus nécessaire. Cette compréhension est extrêmement fausse. Bien que la forme ci-dessus soit sans aucun doute une forme révolutionnaire et même la forme la plus directe, la plus réaliste et la plus efficace de la révolution, elle ne peut pas être considérée comme le contenu intégral de la révolution. En ce qui concerne la nature de la révolution, Marx fit une remarque extrêmement concise, scientifique et profonde dans l'article «Les luttes des classes en France de 1848 à 1858» : C'est «la locomotive révolutionnaire de l'histoire» . Plus tard, Marx a également appelé la révolution «un puissant moteur de progrès social et politique» Le marxisme soutient que l'incompatibilité croissante entre le développement des forces sociales productives d'une société et ses rapports de production se manifeste toujours par de fortes contradictions, crises et spasmes. Ce genre de contradiction, de crise et de spasme ne peut être résolu que par la révolution. Une fois résolue, la société se développera et progressera, et l'histoire ira de l'avant. Par conséquent, dans la longue histoire du développement de la société humaine, la transition révolutionnaire du pouvoir de classe se manifeste directement par la chute d’un système social et l’ascension d’un autre, mais elle est plus fondamentale dans l'émancipation et le développement ultérieurs des forces sociales productives. Le camarade Mao Zedong a fait remarquer que le but de la révolution socialiste était de libérer les forces productives. La productivité est le facteur le plus révolutionnaire. La productivité a toujours été révolutionnaire. La raison pour laquelle Deng Xiaoping a dit que «la réforme est la deuxième révolution en Chine» c’est aussi que «comme les révolutions passées, la réforme consiste aussi à supprimer les obstacles au développement des forces productives sociales et sortir la Chine de la pauvreté et du retard. En ce sens, La réforme peut aussi être appelée un changement révolutionnaire» . Les conflits sociaux ne disparaîtront pas et la révolution est inévitable et ne disparaîtra pas. Par conséquent, il n'est pas question de savoir si le révolutionnaire aime ou n'aime pas que la révolution soit la nécessité inévitable de l'histoire et la «force matérielle de la nécessité» . En 1851, Marx et Engels écrivaient une lettre: «La révolution a toujours été une façon de changer le système qui n'est pas dominée par la loi qui détermine habituellement le développement de la société, mais plutôt un phénomène purement naturel régi par les lois de la physique. De nouvelles demandes apparaissent progressivement, les vieilles choses s'effondrent, etc. » et l'établissement d'un nouveau système « passe toujours par une véritable révolution » . C'est précisément à cause de la compréhension scientifique de la révolution que Marx et Engels ont clairement déclaré dans le «Manifeste communiste» : «Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets.» Les communistes sont révolutionnaires et pour faire la révolution il faut un parti révolutionnaire. La révolution que le Parti communiste chinois a menée avec le peuple pour écraser le vieux monde et s'emparer du pouvoir a certainement pris fin : la révolution qui conduit les masses à construire un nouveau monde continue et continuera. D'un point de vue idéologique, le Parti communiste chinois est déjà le parti qui dirige le peuple depuis longtemps, mais par sa nature même, il est toujours le parti révolutionnaire qui conduit le peuple à construire un nouveau monde, un parti révolutionnaire avec un esprit révolutionnaire. Après la fondation de la nouvelle Chine, le camarade Mao Zedong a exhorté tout le parti à maintenir « jusqu’au bout la même vigueur que dans le passé pendant la guerre révolutionnaire, l'élan de l'enthousiasme révolutionnaire, l'esprit défiant la mort de l'œuvre révolutionnaire » . Au cours de la réforme et de l'ouverture, le camarade Deng Xiaoping a notamment souligné que l'esprit révolutionnaire est très précieux et qu'il n'y a pas d'action révolutionnaire sans esprit révolutionnaire. En soutenant et en développant le socialisme avec des caractéristiques chinoises dans la nouvelle ère, nous devons, conformément aux instructions importantes du Secrétaire Général Xi Jinping, utiliser notre esprit révolutionnaire énergique pour mener à bien notre propre révolution et promouvoir la grande révolution sociale. 2, pour maintenir l'esprit révolutionnaire il faut constamment promouvoir la grande révolution sociale Dès la guerre de l'opium, débutait en Chine le mouvement révolutionnaire des Boxers, mais ce n’est qu’après la création du Parti communiste chinois que la révolution chinoise est entrée dans une nouvelle étape. Lla révolution socialiste chinoise était sur la bonne voie. L'expérience historique nous montre que pour qu'une révolution sociale remporte la victoire finale, il faut souvent un long processus historique. Cette grande révolution sociale dans la Chine contemporaine a traversé trois étapes de l'histoire: La première étape est la révolution de démocratie nouvelle . A ce stade, le Parti communiste chinois s’unit pour conduire le peuple dans une juste voie révolutionnaire, en encerclant les villes, et s’empare militairement du pouvoir. Après 28 ans de combats sanglants, le peuple chinois a renversé l’oppression de trois montagnes : l'impérialisme, le féodalisme et le capitalisme bureaucratique, et atteint l'indépendance nationale, la libération du peuple, la réunification du pays et la stabilité sociale. Cette révolution met complètement fin à l'histoire de la vieille société semi-féodale de la Chine, à la désunion de l’ancienne Chine, abolit les pouvoirs des traités inégaux imposés à la Chine et tous les privilèges de l'impérialisme en Chine, pour réaliser la dictature démocratique du peuple. La deuxième étape est la révolution socialiste . Après la fondation de la Chine nouvelle, le Parti communiste chinois s’unit pour amener le peuple à se contribuer à la construction socialiste, sans précédent dans l’histoire chinoise : le Parti communiste chinois établit en peu de temps un système industriel indépendant relativement complet et un système économique national. La Chine, puissance importante dans les grandes puissances orientales mais avec des forces productives sociales moins développées, a établi le système socialiste de base, a mis en œuvre avec succès la révolution sociale la plus profonde et la plus profonde de l'histoire chinoise et a jeté les bases du développement et du progrès de la Chine contemporaine. Sur ces prémisses et sur la base de ce système pour le développement d’une Chine riche et prospère, le peuple chinois a jeté des bases solides pour réaliser une vie riche et pour que la nation chinoise fasse un grand bond en avant irréversible vers la prospérité continue. La troisième étape est la réforme et l'ouverture. A partir des fin des années 1970, le Parti communiste chinois s’unit pour conduire le peuple dans une grande et nouvelle révolution pour la réforme et l'ouverture, se débarrassant de tous les obstacles idéologiques et institutionnels au développement du pays et de la nation, et permettant à la Chine de rattraper son retard. Cette grande révolution a ouvert la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises, mis en place une théorie du socialisme aux caractéristiques chinoises, établi un système socialiste aux caractéristiques chinoises et une culture socialiste prospère aux caractéristiques chinoises, ce qui a grandement stimulé la créativité des masses populaires, libéré les forces sociales productives, amélioré dans une large mesure la vitalité du développement social, amélioré la vie des masses de manière significative, considérablement renforcé la force de la nation, et accru le statut international, permettant au peuple chinois de devenir riche et fort. Aujourd'hui, le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère. A cette époque, la Chine a commencé sa transition d'un développement rapide à un développement global et d'une grande puissance à une très grande puissance. En particulier, la transformation des contradictions sociales majeures signifie que le développement de la société chinoise a subi un changement fondamental et révolutionnaire du macro au micro-niveau, de la stratégie à la tactique et du concept au système. Nous ne devons jamais être fiers de la victoire, nous ne devons jamais relâcher nos efforts, nous devons faire des plans stratégiques dans la perspective de promouvoir un développement humain global et un progrès social complet. En réponse, nous devrions ouvrir une nouvelle révolution dans une nouvelle ère avec un esprit révolutionnaire plus vigoureux. Approfondir la révolution sociale à travers l'esprit révolutionnaire et utiliser la révolution sociale pour étancher l'esprit révolutionnaire. 3, maintenir l'esprit révolutionnaire, c’est aussi avoir le courage de mener une profonde autocritique Le secrétaire général Xi Jinping a souligné: «le courage de l’autocritique, est le caractère le plus distinctif de notre parti, le principal atout de notre parti» . L’atout principal du Parti communiste chinois n'est pas de ne jamais commettre d’erreurs, mais de ne jamais hésiter à se remettre en cause, à oser affronter les problèmes avec courage dans l'autocritique, avec une forte capacité d'auto-guérison. Pourquoi le Parti communiste chinois peut-il se démarquer des contestations répétées de diverses forces politiques dans la Chine moderne? Pourquoi peut-on toujours marcher à l'avant-garde de l'époque et devenir l'épine dorsale du peuple chinois et de la nation chinoise? La raison fondamentale est que nous avons toujours eu le courage d'admettre et de corriger les erreurs, de reprendre le scalpel encore et encore pour se débarrasser de nos propres maladies et résoudre nos propres problèmes. Dans les premiers temps de la fondation du Parti communiste chinois, il réalisa l'autocritique sur "l'impureté" des membres du parti et de certaines organisations du parti et sur les erreurs "gauchistes" et "de droite". Pendant la période de Yanan, furent autocritiqués le subjectivisme, le dogmatisme et l'empirisme au sein du parti Après la fondation de la Chine Nouvelle, furent lancées une série de rectifications telles que la lutte contre la corruption et la bureaucratie. C'est aussi dans une telle rectification que le Parti communiste chinois s'est transformé de manière critique d’une crise après l’autre, transformant la crise en opportunité et menant la société chinoise de victoire en victoire La période de réforme et d’ouverture, est une rectification des communistes chinois contre une compréhension idéologique rigide, dogmatique, unilatérale et immature, de comportements et de modèles institutionnels formés durant le processus de construction socialiste, et prenant la lutte de classe pour objectif principal. La construction économique est prise comme centre, abandonnant l'économie planifiée pour mettre en œuvre l'économie de marché socialiste. C’est aussi à travers une telle rectification profonde que le Parti communiste chinois a entrepris un grand voyage de la société chinoise dans le développement du socialisme avec des caractéristiques chinoises et que le Parti communiste chinois est devenu le noyau du socialisme avec des caractéristiques chinoises. La réforme est une administration complète et stricte du parti par les communistes chinois. Depuis le 18e Congrès national du PCC, le Comité central avec pour noyau le camarade Xi Jinping, a toujours exercé un contrôle strict sur le parti en incisant avec courage ses éléments infectés, incarnant la détermination et la volonté d’avant-garde du Parti communiste chinois. Par les huit dispositions du style de travail , la lutte révolutionnaire contre la corruption, le système d’auto surveillance pour maintenir des idéaux et des convictions élevés, une vie politique stricte au sein du parti et le renforcement du contrôle interne du parti, le parti communiste chinois pu renaître comme le Phoenix, et résolu efficacement les problèmes concernant style de travail, l'idéologie, l'organisation, la discipline, il s’est radicalement réformé, a considérablement amélioré son image, ses organismes, et accru ses capacités. Dans une nouvelle ère, la tâche décisive consiste à construire de manière globale une société modérément prospère, pour atteindre une modernisation socialiste complète, mission historique du grand rajeunissement de la nation chinoise. Ce sont de nouvelles exigences sans précédent pour notre parti. Les «quatre épreuves», les «quatre dangers» et les différents facteurs qui affectent la nature d’avant-garde du parti et affaiblissent sa pureté sont encore plus dangereux et dévastateurs. Afin de ne pas être renversés par ce défi, nous devons courageusement mener à bien une réforme profonde afin de maintenir la vigueur et la vitalité du Parti. Cette réforme s’appuie sur l’estime de soi et la confiance en soi du Parti communiste chinois. Le Secrétaire général Xi Jinping a souligné: « Notre parti a eu le courage de se révolutionner, parce qu’il n'a pas d’autre intérêt que ceux du pays, de la nation et du peuple » . Le rapport du 19e Congrès du Parti dit : «Empêchez fermement la formation de groupes d'intérêt » . Cette détermination catégorique est également fondée sur le nouvel éveil politique du Parti communiste chinois. L'un des partis politiques les plus grands et les plus puissants du monde ne devrait pas commettre ni permettre une telle erreur subversive. Le Parti communiste chinois s’est renforcé dans la forge révolutionnaire, nous devons continuer d’affiner l'acier dans la grande auto-révolution du contrôle complet et strict du parti. (Auteur: Xin Ming, Département de l’École centrale du Parti, Xi Jinping nouvelle ère du socialisme idéologique avec le chercheur du centre de recherche sur les caractéristiques chinoises) (Éditeur: Jiang Pingping, Chang Xuemei)
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| Posté le 28-04-2018 à 23:37:33
| "Etudier le Manifeste Communiste pour la Chine aujourd'hui!": Xi Jinping Par Dirk Nimmegeers le 26 avril 2018 Xi Jinping a souligné l'importance de l'étude du Manifeste Communiste . Lundi dernier, le secrétaire général du Parti communiste chinois ( PCC ) a fait une présentation à ses collègues du Bureau politique . Juste et puissante Les principaux dirigeants politiques de Chine organisent régulièrement des discussions de groupe et des sessions d'étude, tout comme les cadres supérieurs. Pourquoi doivent-ils étudier le manifeste communiste à maintes reprises? Selon Xi, vous pouvez comprendre à quel point l'analyse du marxisme est juste et puissante. «Il est nécessaire d'écrire un nouveau chapitre en ce moment dans l'histoire du socialisme avec des caractéristiques chinoises» . Il est également bon pour un parti marxiste de lui donner une conviction solide. Ce parti a besoin de retourner à la source de ses théories pour sa pureté et de continuer à jouer un rôle de pionnier. Dans la pratique de la Chine contemporaine, le parti devrait être capable d'aborder les problèmes encore mieux avec l'aide des principes marxistes élémentaires. Source scientifique Xi a appelé le Manifeste Communiste "un monument". Il a expliqué les points de départ scientifiques sur le développement humain qui y est contenu. Selon le chef du parti chinois, le manifeste a été écrit pour le salut du peuple et la libération de l'humanité. "Le Parti communiste chinois est le fidèle héritier de l'essence du Manifeste communiste" , selon Xi. Puis il a appelé à la confiance dans le socialisme avec des caractéristiques chinoises. «Respectez vos idéaux et votre conviction en tant que communiste. N'ayez pas peur des dangers et ne soyez pas déroutés par les étrangers " , a déclaré M. Xi. Mission La mission que le parti avait en tête depuis le début et qu'il doit continuer à remplir est le service au peuple. L'action est engagée dans les intérêts et pour le bonheur du peuple. Elle travaille sur le progrès social et le développement humain dans tous les domaines possibles. Puis Xi a fait le lien avec des thèmes familiers: le développement de la Chine, l'ouverture au monde. La coopération internationale pour relever les défis de la mondialisation économique a également été examinée. Il a brisé une autre lance pour permettre à différents pays, couches et groupes de la population de partager les bénéfices et les opportunités. "Propager le marxisme" Ensuite, le chef du parti est revenu au rôle essentiel de leadership du parti. Selon lui, le marxisme devrait être développé. Il doit donc être préparé pour le 21ème siècle et pour le contexte chinois. Les membres du PCC doivent «étudier, interpréter, populariser le marxisme» . De cette façon, ils veilleront à ce que des centaines de millions de personnes l'adoptent. Certains observateurs en Chine et à l'étranger ont commenté que les nouvelles des déclarations de Xi au sujet du Manifeste du Parti communiste sont apparues sur tous les médias d'état . Visions occidentales Le sinologue de Leyde, Rogier Creemers, voit dans le marxisme le fait que le PCC comprend une manière de penser objective et scientifique. Selon lui, cela donne au parti l'opportunité de gérer la société de manière paternaliste et à travers des interventions étatiques. Cependant, il nie également la nécessité d'une représentation politique. Pour un autre observateur respecté de la Chine, l'Américain Bill Bishop, Xi est en effet un marxiste ardent. En tant que matérialiste historique chinois conscient, il voit comment le monde d'aujourd'hui se développe de telle sorte qu'il devient de plus en plus convaincant . Le célèbre économiste britannique et spécialiste de la Chine Peter Nolan a écrit plus tôt dans son livre Comprendre la Chine: la route de la soie et le manifeste communiste (2015). "Si l'Occident veut comprendre la Chine, il doit savoir qu'à l'intérieur du système il y a un débat approfondi sur l'héritage idéologique de Karl Marx" . Sources: Xinhua, supchina.com, chinaplus.cri.cn Dans une courte vidéo, vous pouvez voir et entendre Xi vous-même. Des collègues comme Li Keqiang, Li Zhanshu et Wang Yang appartiennent. http://www.youtube.com/watch?v=PSZDV7I_o5c
Edité le 28-04-2018 à 23:41:16 par Xuan
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| Posté le 21-08-2018 à 16:35:13
| Le socialisme chinois et le mythe de la « fin de l’Histoire » par Bruno guigues 21 AOÛT En ligne sur le blog de Danielle Bleitrach http://histoireetsociete.wordpress.com/2018/08/21/le-socialisme-chinois-et-le-mythe-de-la-fin-de-lhistoire-par-bruno-guigues/ Voici un texte de « vulgarisation » qui apporte quelques réponses à l’affirmation : la Chine n’est pas un pays communiste. C’est simple et clair même s’il y a des raccourcis, cela a le mérite de poser les termes du débat, tels que des communistes pourraient l’avoir dans le cadre du Congrès. (note de danielle Bleitrach) En 1992, un politologue américain, Francis Fukuyama, osait annoncer la « fin de l’Histoire ». Avec l’effondrement de l’URSS, disait-il, l’humanité entrait dans une ère nouvelle. Elle allait connaître une prospérité sans précédent. Auréolée de sa victoire sur l’empire du mal, la démocratie libérale projetait sa lumière salvatrice sur la planète ébahie. Débarrassée du communisme, l’économie de marché devait répandre ses bienfaits aux quatre coins du globe, réalisant l’unification du monde sous les auspices du modèle américain.1 La débandade soviétique semblait valider la thèse libérale selon laquelle le capitalisme – et non son contraire, le socialisme – se conformait au sens de l’histoire. Aujourd’hui encore, l’idéologie dominante martèle cette idée simple : si l’économie planifiée des régimes socialistes a rendu l’âme, c’est qu’elle n’était pas viable. Le capitalisme, lui, ne s’est jamais aussi bien porté, et il a fait la conquête du monde. Les tenants de cette thèse en sont d’autant plus convaincus que la disparition du système soviétique n’est pas le seul argument qui semble plaider en leur faveur. Les réformes économiques engagées en Chine populaire à partir de 1979, à leurs yeux, confirment également la supériorité du système capitaliste. Pour stimuler leur économie, les communistes chinois n’ont-ils pas fini par admettre les vertus de la libre entreprise et du profit, quitte à passer par-dessus bord l’héritage maoïste et son idéal égalitaire ? De même que la chute du système soviétique démontrait la supériorité du capitalisme libéral sur le socialisme dirigiste, la conversion chinoise aux recettes capitalistes semblait donner le coup de grâce à l’expérience « communiste ». Un double jugement de l’histoire, au fond, mettait un point final à une compétition entre les deux systèmes qui avait traversé le XXème siècle. Le problème, c’est que cette narration est un conte de fées. On aime répéter en Occident que la Chine s’est développée en devenant « capitaliste ». Mais cette affirmation simpliste est démentie par les faits. Même la presse libérale occidentale a fini par admettre que la conversion chinoise au capitalisme est illusoire. Enfin, les Chinois eux-mêmes le disent, et ils ont de solides arguments. Comme point de départ de l’analyse, il faut partir de la définition courante du capitalisme : un système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production et d’échange. Ce système a été progressivement éradiqué en Chine populaire au cours de la période maoïste (1950-1980), et il a effectivement été réintroduit dans le cadre des réformes économiques de Deng Xiaoping à partir de 1979. Une dose massive de capitalisme a ainsi été injectée dans l’économie, mais – la précision est d’importance – cette injection eut lieu sous l’impulsion de l’État. La libéralisation partielle de l’économie et l’ouverture au commerce international relevaient d’une décision politique délibérée. Pour les dirigeants chinois, il s’agissait de lever des capitaux extérieurs afin de faire croître la production intérieure. Faire place à l’économie de marché était un moyen, et non une fin. En réalité, la signification des réformes se comprend surtout d’un point de vue politique. « La Chine est un Etat unitaire central dans la continuité de l’empire. Pour préserver son contrôle absolu sur le système politique, le parti doit aligner les intérêts des bureaucrates sur le bien politique commun, à savoir la stabilité, et fournir à la population un revenu réel croissant et de meilleures conditions de vie. L’autorité politique doit gérer l’économie de façon à produire plus de richesses plus efficacement. D’où deux conséquences : l’économie de marché est un instrument, pas une finalité ; l’ouverture est une condition d’efficacité et conduit à cette directive économique opérationnelle : rattraper et dépasser l’Occident ».2 C’est pourquoi l’ouverture de la Chine aux flux internationaux fut massive, mais rigoureusement contrôlée. Le meilleur exemple en est fourni par les zones d’exportation spéciales (ZES). Les réformateurs chinois voulaient que le commerce renforce la croissance de l’économie nationale, et non qu’il la détruise », notent Michel Aglietta et Guo Bai. Dans les ZES, un système contractuel lie les entreprises chinoises et les entreprises étrangères. La Chine y importe les ingrédients de la fabrication de biens de consommation industriels (électronique, textile, chimie). La main d’œuvre chinoise fait l’assemblage, puis les marchandises sont vendues sur les marchés occidentaux. C’est ce partage des tâches qui est à l’origine d’un double phénomène qui n’a cessé de s’accentuer depuis trente ans : la croissance économique de la Chine et la désindustrialisation de l’Occident. Cent cinquante ans après les « guerres de l’opium » (1840-1860) qui virent les puissances occidentales dépecer la Chine, l’Empire du Milieu a pris sa revanche. Car les Chinois ont tiré les leçons d’une histoire douloureuse. « Cette fois, la libéralisation du commerce et de l’investissement relevait de la souveraineté de la Chine et elle était contrôlée par l’État. Loin d’être des enclaves ne profitant qu’à une poignée de “compradors”, la nouvelle libéralisation du commerce fut un des principaux mécanismes qui ont permis de libérer l’énorme potentiel de la population ».3 Une autre caractéristique de cette ouverture, souvent méconnue, est qu’elle bénéficia essentiellement à la diaspora chinoise. Entre 1985 et 2005, elle détient 60 % des investissements cumulés, contre 25 % pour les pays occidentaux et 15 % pour Singapour et la Corée du Sud. L’ouverture au capital « étranger » fut d’abord une affaire chinoise. Mobilisant les capitaux disponibles, l’ouverture économique a créé les conditions d’une intégration économique asiatique dont la Chine populaire est la locomotive industrielle. Dire que la Chine est devenue « capitaliste » après avoir été « communiste » relève donc d’une vision naïve du processus historique. Qu’il y ait des capitalistes en Chine ne fait pas de ce pays un « pays capitaliste », si l’on entend par cette expression un pays où les détenteurs privés de capitaux contrôlent l’économie et la politique nationales. En Chine, c’est un parti communiste de 90 millions d’adhérents, irrigant l’ensemble de la société, qui détient le pouvoir politique. Faut-il parler de système mixte, de capitalisme d’Etat ? C’est davantage conforme à la réalité, mais encore insuffisant. Dès qu’il s’agit de qualifier le système chinois, l’embarras des observateurs occidentaux est patent. Les libéraux se répartissent entre deux catégories : ceux qui reprochent à la Chine d’être toujours communiste, et ceux qui se réjouissent qu’elle soit devenue capitaliste. Les uns n’y voient qu’un « régime communiste et léniniste » bon teint, même s’il a fait des concessions au capitalisme ambiant.4 Pour les autres, la Chine est devenue « capitaliste » par la force des choses et cette transformation est irréversible. Certains observateurs occidentaux, toutefois, essaient de saisir le réel avec davantage de subtilité. C’est ainsi que Jean-Louis Beffa, dans un mensuel économique libéral, affirme carrément que la Chine représente « la seule alternative crédible au capitalisme occidental ». « Après plus de trente ans d’un développement inédit, écrit-il, n’est-il pas temps de conclure que la Chine a trouvé la recette d’un contre-modèle efficace au capitalisme à l’occidentale ? Jusque-là, aucune solution de rechange n’était parvenue à s’imposer, et l’effondrement du système communiste autour de la Russie en 1989 avait consacré la réussite du modèle capitaliste. Or la Chine d’aujourd’hui n’y a pas souscrit. Son modèle économique, hybride, combine deux dimensions qui puisent à des sources opposées. La première emprunte au marxisme-léninisme ; elle est marquée par un puissant contrôle du parti et un système de planification vigoureusement appliqué. La seconde se réfère davantage aux pratiques occidentales, qui donnent la part belle à l’initiative individuelle et à l’esprit d’entreprendre. Cohabitent ainsi la mainmise du PCC sur les affaires et un secteur privé foisonnant ».5 Cette analyse est intéressante, mais elle renvoie dos-à-dos les deux dimensions – publique et privée – du régime chinois. Or c’est la sphère publique, manifestement, qui est aux commandes. Dirigé par un puissant parti communiste, l’État chinois est un Etat fort. Il maîtrise la monnaie nationale, quitte à la laisser filer pour stimuler les exportations, ce que Washington lui reproche de façon récurrente. Il contrôle la quasi-totalité du système bancaire. Surveillés de près par l’État, les marchés financiers ne jouent pas le rôle exorbitant qu’ils s’arrogent en Occident. Leur ouverture aux capitaux étrangers est d’ailleurs soumise à des conditions draconiennes fixées par le gouvernement. Bref, le pilotage de l’économie chinoise est confié à la main de fer d’un Etat souverain, et non à la « main invisible du marché » chère aux libéraux. Certains s’en affligent. Libéral bon teint, un banquier international qui enseigne à Paris I relève que « l’économie chinoise n’est ni une économie de marché, ni une économie capitaliste. Pas même un capitalisme d’État, car en Chine c’est le marché lui-même qui est contrôlé par l’Etat ».6 Mais si le régime chinois n’est même pas un capitalisme d’État, est-ce à dire qu’il est « socialiste », c’est-à-dire que l’État y détient la propriété des moyens de production, ou y exerce du moins le contrôle de l’économie ? La réponse à cette question est clairement positive. La difficulté de la pensée dominante à nommer le régime chinois, on l’a vu, vient d’une illusion longtemps entretenue : abandonnant le dogme communiste, la Chine serait enfin entrée dans le monde merveilleux du capital. On aimerait tant pouvoir dire que la Chine n’est plus communiste ! Convertie au libéralisme, cette nation réintégrerait le droit commun. Retour à l’ordre des choses, une telle capitulation validerait la téléologie de l’homo occidentalis. Mais on a sans doute mal interprété la célèbre formule du réformateur Deng Xiaoping : « peu importe que le chat soit blanc ou noir, pourvu qu’il attrape les souris ». Cela ne signifie pas que le capitalisme et le socialisme sont indifférents, mais que chacun sera jugé sur ses résultats. Une forte dose de capitalisme a été injectée dans l’économie chinoise, sous contrôle de l’État, parce qu’il fallait stimuler le développement des forces productives. Mais la Chine demeure un Etat fort qui dicte sa loi aux marchés financiers, et non l’inverse. Son élite dirigeante est patriote. Même si elle concède une partie du pouvoir économique aux capitalistes « nationaux », elle n’appartient pas à l’oligarchie financière mondialisée. Adepte du « socialisme à la chinoise », formée à l’éthique confucéenne, elle dirige un Etat qui n’est légitime que parce qu’il garantit le bien-être d’un milliard 400 millions de Chinois. Il ne faut pas oublier, en outre, que l’orientation économique adoptée en 1979 a été rendue possible par les efforts réalisés au cours de la période antérieure. Contrairement aux Occidentaux, les communistes chinois soulignent la continuité – en dépit des changements intervenus – entre le maoïsme et le post-maoïsme. « Beaucoup ont eu à pâtir de l’exercice du pouvoir communiste. Mais ils adhèrent pour la plupart à l’appréciation émise par Deng Xiaoping, lequel avait quelque raison d’en vouloir à Mao Zedong : 70 % de positif, 30 % de négatif. Une phrase est aujourd’hui très répandue parmi les Chinois, révélatrice de leur jugement sur Mao Zedong : Mao nous a fait tenir debout, Deng nous a enrichis. Et ces Chinois estiment tout à fait normal que le portrait de Mao Zedong figure sur les billets de banque. Tout l’attachement que les Chinois affichent encore aujourd’hui pour Mao Zedong tient à ce qu’ils l’identifient à la dignité nationale retrouvée ».7 Il est vrai que le maoïsme a mis fin à cent cinquante ans de décadence, de chaos et de misère. La Chine était morcelée, dévastée par l’invasion japonaise et la guerre civile. Mao l’a unifiée. En 1949, elle est le pays le plus pauvre du monde. Son PIB par tête atteint la moitié environ de celui de l’Afrique et moins des trois quarts de celui de l’Inde. Mais de 1950 à 1980, durant la période maoïste, le PIB s’accroît de façon régulière (2,8 % par an en moyenne annuelle), le pays s’industrialise, et la population passe de 552 millions à 1 017 millions d’habitants. Les progrès en matière de santé sont spectaculaires, et les principales épidémies sont éradiquées. Indicateur qui résume tout, l’espérance de vie passe de 44 ans en 1950 à 68 ans en 1980. C’est un fait indéniable : malgré l’échec du « Grand Bond en avant », et malgré l’embargo occidental – ce qu’on oublie généralement de préciser – la population chinoise a gagné 24 ans d’espérance de vie sous Mao. Les progrès en matière d’éducation ont été massifs, notamment dans le primaire : la part de la population analphabète passe de 80 % en 1950 à 16 % en 1980. Enfin, la femme chinoise – qui « porte la moitié du ciel », disait Mao – a été éduquée et affranchie d’un patriarcat ancestral. En 1950, la Chine était en ruines. Trente ans plus tard, elle est encore un pays pauvre du point de vue du PIB par habitant. Mais c’est un Etat souverain, unifié, équipé, doté d’une industrie naissante. L’atmosphère est frugale, mais la population est nourrie, soignée et éduquée comme elle ne l’a jamais été au XXème siècle. Cette réévaluation de la période maoïste est nécessaire pour comprendre la Chine actuelle. C’est entre 1950 et 1980 que le socialisme a jeté les bases du développement à venir. Dès les années 70, par exemple, la Chine perçoit le fruit de ses efforts en matière de développement agricole. Une silencieuse révolution verte a fait son chemin, bénéficiant des travaux d’une académie chinoise des sciences agricoles créée par le régime communiste. A partir de 1964, les scientifiques chinois obtiennent leurs premiers succès dans la reproduction de variétés de riz à haut rendement. La restauration progressive du système d’irrigation, les progrès réalisés dans la reproduction des semences et la production d’engrais azotés ont transformé l’agriculture. Comme les progrès sanitaires et éducatifs, ces avancées agricoles ont rendu possible les réformes de Deng, elles ont constitué le socle du développement ultérieur. Et cet effort de développement colossal n’a été possible que sous l’impulsion d’un Etat planificateur, la reproduction des semences, par exemple, nécessitant des investissements dans la recherche impossibles dans le cadre des exploitations individuelles.8 En réalité, la Chine actuelle est fille de Mao et de Deng, de l’économie dirigée qui l’a unifiée, et de l’économie mixte qui l’a enrichie. Mais le capitalisme libéral à l’occidentale, en Chine, est aux abonnés absents. Il arrive que la presse bourgeoise rende compte avec lucidité de cette indifférence des Chinois à nos propres lubies. On lit dans Les Echos, par exemple, que les Occidentaux ont « commis l’erreur d’avoir pu penser qu’en Chine, le capitalisme d’Etat pourrait céder le pas au capitalisme de marché ». Que reproche-t-on aux Chinois, en définitive ? La réponse ne manque pas de surprendre dans les colonnes d’un hebdomadaire libéral : « La Chine n’a pas la même notion du temps que les Européens et les Américains. Un exemple ? Jamais une entreprise occidentale ne financerait un projet qui ne serait pas rentable. Pas la Chine qui pense à très long terme. Avec sa puissance financière publique accumulée depuis des décennies, elle ne se préoccupe pas en priorité d’une rentabilité à court terme si ses intérêts stratégiques le lui commandent ». Puis l’analyste des Echos conclut : « Cela lui est d’autant plus facile que l’Etat garde la mainmise sur l’économie. Ce qui est impensable dans le système capitaliste tel que l’Occident le pratique, cela ne l’est pas en Chine ». On ne saurait mieux dire ! 9 Evidemment, cet éclair de lucidité est inhabituel. Il change des litanies coutumières selon lesquelles la dictature communiste est abominable, Xi Jinping est déifié, la Chine croule sous la corruption, son économie est chancelante, son endettement abyssal et son taux de croissance en berne. Enfilade de lieux communs et fausses évidences à l’appui, la vision que donnent de la Chine les médias dominants brille le plus souvent par un simplisme narquois. On prétend comprendre la Chine en la soumettant au lit de Procuste des catégories préétablies chères au petit monde médiatique. Communiste, capitaliste, un peu des deux, ou autre chose encore ? Dans les sphères médiatiques, on y perd son chinois. Difficile d’admettre, sans doute, qu’un pays dirigé par un parti communiste a réussi en trente ans à multiplier par 17 son PIB par habitant. Aucun pays capitaliste ne l’a jamais fait. Comme d’habitude, les faits sont têtus. Le parti communiste chinois n’a nullement renoncé à son rôle dirigeant dans la société, et il fournit son ossature à un Etat fort. Hérité du maoïsme, cet Etat conserve la maîtrise de la politique monétaire et contrôle le système bancaire. Restructuré dans les années 1990, le secteur public demeure la colonne vertébrale de l’économie chinoise : représentant 40% des actifs et 50% des profits générés par l’industrie, il prédomine à 80-90 % dans les secteurs stratégiques : la sidérurgie, le pétrole, le gaz, l’électricité, le nucléaire, les infrastructures, les transports, l’armement. En Chine, tout ce qui est important pour le développement du pays et pour son rayonnement international est étroitement contrôlé par un Etat souverain. Ce n’est pas en Chine qu’un président de la République braderait au capitalisme américain un joyau industriel comparable à Alstom, offert par Macron à General Electric dans un paquet-cadeau. En lisant la résolution finale du dix-neuvième congrès du Parti communiste chinois (octobre 2017), on mesure l’ampleur des défis. Lorsque cette résolution affirme que “le Parti doit s’unir pour remporter la victoire décisive de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance, faire triompher le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, et lutter sans relâche pour réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation”, il faut peut-être prendre ces déclarations au sérieux. En Occident, la vision de la Chine est obscurcie par les idées reçues. On s’imagine que l’ouverture aux échanges internationaux et la privatisation de nombreuses entreprises ont sonné le glas du “socialisme à la chinoise”. Mais rien n’est plus faux. Pour les Chinois, cette ouverture est la condition du développement des forces productives, et non le prélude à un changement systémique. Les réformes économiques ont permis de sortir 700 millions de personnes de la pauvreté, soit 10% de la population mondiale. Mais elles s’inscrivent dans une planification à long terme dont l’Etat chinois conserve la maîtrise. Aujourd’hui, de nouveaux défis attendent le pays : la consolidation du marché intérieur, la réduction des inégalités, le développement des énergies vertes et la conquête des hautes technologies. En devenant la première puissance économique de la planète, la Chine populaire sonne le glas de la prétendue « fin de l’Histoire ». Elle renvoie à la deuxième place une Amérique finissante, minée par la désindustrialisation, le surendettement, le délabrement social et le fiasco de ses aventures militaires. Contrairement aux USA, la Chine est un empire sans impérialisme. Placé au centre du monde, l’Empire du Milieu n’a pas besoin d’étendre ses frontières. Respectueuse du droit international, la Chine se contente de défendre sa sphère d’influence naturelle. Elle ne pratique pas le “regime change” à l’étranger. Vous n’avez pas envie de vivre comme les Chinois ? Aucune importance, ils n’ont pas l’intention de vous convertir. Auto-centrée, la Chine n’est ni conquérante ni prosélyte. Les Occidentaux font la guerre pour enrayer leur déclin, quand les Chinois font des affaires pour développer leur pays. Au cours des trente dernières années, la Chine n’a mené aucune guerre et a multiplié son PIB par 17. Dans la même période, les USA ont mené une dizaine de guerres et précipité leur décadence. Les Chinois ont éradiqué la pauvreté, quand les USA déstabilisaient l’économie mondiale en vivant à crédit. En Chine la misère recule, tandis qu’aux USA elle progresse. Que cela plaise ou non, le « socialisme à la chinoise » met une fessée au capitalisme à l’occidentale. Décidément, la « fin de l’Histoire » peut en cacher une autre. (La Pensée libre, août 2018) BRUNO GUIGUE·LUNDI 20 AOÛT 2018 1Francis Fukuyama, La fin de l’Histoire et le dernier homme, 1993, Flammarion. 2Michel Aglietta et Guo Bai, La Voie chinoise, capitalisme et empire, Odile Jacob, 2012, p.17. 3Ibidem, p. 186. 4Valérie Niquet, « La Chine reste un régime communiste et léniniste », France TV Info, 18 octobre 2017. 5Jean-Louis Beffa, « La Chine, première alternative crédible au capitalisme », Challenges, 23 juin 2018. 6Dominique de Rambures, La Chine, une transition à haut risque, Editions de l’Aube, 2016, p. 33. 7Philippe Barret, N’ayez pas peur de la Chine !, Robert Laffont, 2018, p. 230. 8Michel Aglietta et Guo Bai, op. cit., p.117. 9Richard Hiaut, « Comment la Chine a dupé Américains et Européens à l’OMC », Les Echos, 6 juillet 2018.
__________________________ On peut lire également http://prototypekblog.wordpress.com/2017/12/15/pistes-de-lecture-le-consensus-de-pekin-le-reve-chinois-et-la-fin-de-lhistoire/
Edité le 21-08-2018 à 19:33:52 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 01-10-2018 à 08:40:46
| Radio, publicités télévisées à réglementer Source: Global Times Publié: 2018/10/1 12:17:48 http://www.globaltimes.cn/content/1121573.shtml L'administration nationale de la radio et de la télévision à Beijing. Photo: VCG L’Administration nationale de la radio et de la télévision a lancé dimanche une campagne visant à rectifier la publicité afin de créer un environnement sonore pour la radio et la télévision. Selon une déclaration publiée dimanche sur son compte WeChat, les publicités radiophoniques et télévisées à impact social négatif ou à contenu vulgaire figurent parmi les priorités de la campagne. Sont également incluses les publicités trompeuses, y compris celles relatives aux investissements et aux collections qui exagèrent les attentes en matière de rendement, ainsi que les publicités pour les médicaments, les produits de santé et les cosmétiques déguisés en programmes. Les publicités ne devraient pas non plus être trop longues, indique le communiqué. Cependant, il n'a pas détaillé la longueur autorisée pour les publicités. Les stations de radio et de télévision devraient procéder à des autocontrôles et faire rapport aux autorités avant le 20 octobre. Les autorités renforceront également la supervision et effectueront des inspections, selon le communiqué. Les publicités qui enfreignent la réglementation seront rectifiées en conséquence. Dans les cas graves, les publicités ou même la fréquence radio et la chaîne de télévision seront suspendues, leurs violations étant exposées à la société, selon le communiqué. La campagne couvrira toutes les stations de radio et de télévision, chaque fréquence et chaque chaîne et chaque émission et programme en Chine, afin de protéger les intérêts légitimes du peuple et de promouvoir un développement sain de la radio et de la télévision, a-t-il ajouté. Global Times
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| Posté le 07-10-2018 à 08:57:29
| Nouvelles règles du PCC pour expulser les membres qui expriment leur soutien à la libéralisation bourgeoise en ligne Par Cao Siqi Source: Global Times Publié le: 2018/9/25 21:53:39 http://www.globaltimes.cn/content/1120889.shtml Les membres du Parti communiste chinois (PCC) seront exclus du parti s'ils adhèrent ouvertement à la libéralisation bourgeoise en ligne, conformément à la nouvelle réglementation sur les mesures disciplinaires à l'encontre du parti qui entrera en vigueur en octobre. Le Comité central du PCC a publié le règlement révisé en août et la plupart des nouvelles dispositions ont ajouté des sanctions pénales pour les violations de la discipline politique, en particulier la déloyauté envers le comité central du Parti et le comportement corrompu. La circulaire définit non seulement les mesures disciplinaires prises par les membres du parti, mais impose également des exigences plus strictes à leur comportement en ligne. Ceux qui soutiennent la position de la libéralisation bourgeoise et s'opposent aux décisions du parti en matière de réformes et d'ouverture par le biais de plateformes en ligne seront expulsés du parti. Pendant ce temps, ceux qui dénoncent les principaux principes du Parti en ligne seront prévenus. Et ceux qui déforment la politique du parti et nuisent à l'unité seront expulsés du parti. "Pendant longtemps, le cyberespace est devenu le principal champ de bataille de la construction de l'idéologie. Le règlement révisé vise à resserrer la gestion des membres du Parti, dont l'esprit de parti était auparavant lâche" , a déclaré Su Wei, professeur à l'école du Parti du PCC de la municipalité de Chongqing. Comité, a déclaré au Global Times mardi. La réglementation a également recueilli le soutien de nombreux membres du parti. "Les règles sont nécessaires. Parallèlement au développement rapide d'Internet, la gestion par le parti des points de vue de ses membres devrait également s'étendre à la nouvelle plate-forme", a déclaré mardi au Global Times un membre du Parti basé à Pékin, surnommé Li. Su a noté que "le dirigeant alors chinois, Deng Xiaoping, s'opposait fermement à la libéralisation bourgeoise. Certains membres du Parti feraient naître la libéralisation bourgeoise après avoir constaté des problèmes tels que la corruption ou le fossé entre riches et pauvres après la mise en œuvre de la réforme et de l'ouverture" . D'autres incluent ceux qui ont trahi leur foi envers le Parti à l'intérieur, mais resteraient réticents à abandonner leur identité en tant que membre du parti, a-t-il déclaré. La réglementation comportait également des questions en ligne sur les limites à la liberté d'expression des personnes. En réponse, Su a déclaré qu'il fallait obéir aux règles du Parti s'ils décidaient de rejoindre l'organisation. "Les membres du parti peuvent poser des questions et exprimer leurs points de vue sur les décisions du parti mais ne peuvent pas chanter un air différent en public. Ceux qui répandent des rumeurs politiques devraient être expulsés de l'organisation" . Au cours du premier semestre de 2018, 302 000 affaires ont été classées par les organes chinois d'inspection et de surveillance de la discipline et 240 000 personnes ont été sanctionnées, dont 28 responsables provinciaux. Dans le dernier cas en date, un responsable nommé Yang du district de Dongtou à Wenzhou, dans la province du Zhejiang, a été averti par le Parti pour avoir exprimé des points de vue inappropriés sur le groupe de parents WeChat d'une école en mars 2017, étant le premier membre du PCC à être puni pour ses propos inappropriés en ligne. , selon le site internet du chien de garde disciplinaire du Zhejiang. Lorsque des membres du parti sont expulsés, ils ne sont pas autorisés à revenir au parti dans les cinq ans.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-11-2018 à 20:53:42
| Quelles est la nature de la réforme, jusqu'où doit-elle aller et en quoi est-elle socialiste ? On peut imaginer que les débats ne sont pas clos dans le PCC car des articles théoriques reviennent régulièrement sur le sujet. Ci-dessous un article du "réseau théorique" une publicatoin en chinois du PCC - (traduction automatique)
_____________________________________ Perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises dans le processus de réforme et d'ouverture Ma Fuyun Maison d'édition populaire www.ccpph.com.cn 2018-11-08 Source: China Education News ■ Célébration du 40e anniversaire de la réforme et de l'ouverture Point de vue Adhérer aux "inchangés" du système fondamental du socialisme et à l'unité dialectique d'élimination du "changement" des malversations du système est non seulement une expérience importante dans la promotion de l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture, le maintien de la vitalité du socialisme, mais également dans la création et le développement du socialisme avec les caractéristiques chinoises. Le principe de base pour perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises. Au cours des 40 dernières années de réforme et d'ouverture, le système socialiste à caractéristiques chinoises s'est constamment amélioré et développé: il est devenu une expression concentrée des caractéristiques et des avantages du système socialiste chinois et est devenu la garantie institutionnelle fondamentale du développement et du progrès de la Chine contemporaine. Cependant, comme Xi Jinping l'a déclaré: "Le système socialiste aux caractéristiques chinoises est distinctif et efficace, mais il n'est ni parfait, ni mature, ni stéréotypé. La cause du socialisme aux caractéristiques chinoises se développe constamment et le système socialiste aux caractéristiques chinoises doit être constamment amélioré." Xi Jinping L’ère du socialisme à caractéristiques chinoises a clarifié l’objectif global de l’approfondissement global des réformes et consiste toujours à améliorer et à développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises. Dans la pratique de réforme et d'ouverture avec "la porte devient de plus en plus grande", l'amélioration et le développement constants du système socialiste à caractéristiques chinoises doivent toujours adhérer aux dirigeants du Parti communiste chinois, adhérer à la direction du socialisme, continuer à approfondir les réformes, à avancer les innovations théoriques et à poursuivre l'absorption. Les résultats bénéfiques du développement institutionnel dans les pays du monde entier. Soutenir la direction du parti est une garantie importante pour perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises L’histoire de développement du Parti communiste chinois au cours des 100 dernières années montre que lorsque la direction du parti sera confirmée, la cause du parti et du peuple se développera sans heurts et lorsque la position centrale de la direction du parti sera affaiblie, la cause du parti et du peuple subira des revers. À l’heure actuelle, la réforme et l’ouverture sont entrées dans la période critique et dans les grandes profondeurs: il est plus compliqué de mener de grandes luttes, de construire de grands projets, de faire de grandes entreprises et de réaliser de grands rêves, les tâches sont plus ardues et il est nécessaire d’en accomplir progressivement, sous la direction énergique du parti. Quand Xi Jinping a participé à la réunion sur la vie démocratique du comité permanent du comité du comté de Lankao, il a souligné: "La plus grande condition nationale de la Chine est la direction du Parti communiste. Quelles sont les caractéristiques chinoises? C'est le système socialiste dirigé par le Parti communiste chinois est notre propre système, pas où il se trouve. Les clones ne sont pas les mêmes que les autres, et peu importe le nombre de choses utiles que nous avons absorbées, nous devons finalement localiser. Le vent de la révolution d’Octobre a soufflé, mais nous ne sommes pas devenus un parti de style soviétique; après la fin de la guerre froide, La désintégration de l'Union soviétique et les changements radicaux en Europe de l'Est, mais nous sommes toujours sur notre propre chemin, comme nous pouvons le faire aujourd'hui. "Renforcer le leadership du parti est une garantie importante pour explorer, perfectionner et développer de manière indépendante le système socialiste aux caractéristiques chinoises. Dans le nouveau processus de réforme et d’ouverture, nous devons promouvoir de manière globale le nouveau grand projet d’édification du parti, jouer pleinement le rôle général de notre parti en matière de direction et de coordination et faire en sorte que le parti devienne toujours un processus historique défendant et développant le socialisme aux caractéristiques chinoises. Noyau de leadership fort. Adhérer à la bonne direction est la prémisse de base pour perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises Perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises sera finalement obtenu grâce au "changement", qui implique la question du "besoin de changer" et de ce qui "ne peut pas changer". L'adhésion au système «immuable» du socialisme fondamental et à l'unité dialectique d'élimination du «changement» des pratiques du système socialiste à la chinoise est une expérience importante dans la promotion de l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture, le maintien de la vitalité du socialisme, mais aussi dans la création et le développement de la Chine. Le principe de base du socialisme caractéristique, perfectionnant et développant le système socialiste aux caractéristiques chinoises. À cet égard, Xi Jinping a clairement indiqué: "Le problème est essentiellement de savoir ce qui doit changer, certains ne peuvent pas être changés, et cela ne changera pas trop longtemps. Nous ne pouvons pas être un enfant en bas âge. Le monde évolue, la société progresse, et les réformes et l'ouverture ne sont pas mises en œuvre. Un chemin qui mène à la mort, la "réforme et l'ouverture" qui nie l'orientation du socialisme est également une impasse. En ce qui concerne l'orientation, notre esprit doit être très lucide. Notre objectif est de promouvoir en permanence l'amélioration de soi et le développement du système socialiste, au lieu de changer le système socialiste. Yi Zhang. "Comment pouvons-nous changer et réformer nos réformes? Nous devons avoir des principes politiques, des résultats nets et un pouvoir politique." Nous ne pouvons pas copier les théories et les points de vue occidentaux. Seulement "devrait être changé et réformé et ne devrait pas être changé. Pour rester sur le "problème fondamental, il y a une erreur subversive". Persévérer dans l’approfondissement global de la réforme est le moteur inépuisable du perfectionnement et du développement du système socialiste aux caractéristiques chinoises. La réforme est non seulement le seul moyen pour la Chine de prospérer, mais aussi un moteur inépuisable pour le développement d'un socialisme aux caractéristiques chinoises. Grâce à la réforme, nous pouvons grandement émanciper et développer des forces productives sociales et surmonter les obstacles institutionnels qui entravent le développement des forces productives. Nous pouvons "mieux consolider et développer notre système socialiste et ouvrir une voie plus large au développement économique et au progrès social de la Chine. Plus de puissance et de garantie. " Avec l’entrée du socialisme à caractère chinois dans une nouvelle ère, nous devons saisir l’occasion pour entamer un nouveau processus de construction globale d’un pays socialiste modernisé, mener à bien les tâches de réforme permettant d’obtenir des résultats décisifs dans des domaines importants et des liens essentiels, et former un système complet, scientifique et normalisé, efficace. Système institutionnel, nous devrions davantage promouvoir et approfondir les réformes, recourir à des réformes globales pour résoudre les problèmes institutionnels et institutionnels qui entravent le développement économique et social et nous efforcer de rendre tous les aspects du système plus mûrs et plus stéréotypés. L’approfondissement approfondi des réformes n’est pas un patch du système et des systèmes d’origine, mais un changement révolutionnaire, comme le disait Xi Jinping: "Nous approfondissons les réformes de manière globale, non pas parce que le système socialiste à caractéristiques chinoises n’est pas bon, mais Mieux, nous disons que nous devons être fermes dans notre confiance en nous, mais nous devons constamment éliminer les faiblesses du système et rendre notre système mature et durable. " L'adhésion à l'innovation théorique est le lien principal pour perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises Un parti politique doit toujours être à la pointe de l'actualité, et il doit être inséparable des indications théoriques. Pour un parti politique, la maturité de la théorie est le fondement d’une politique de plus en plus ferme; pour un pays, la théorie avance avec le temps est la prémisse de l’action et de la voie à suivre; pour un système, l’innovation continue de la théorie est le leader le plus parfait du système. . Dans la pratique de la construction du socialisme avec les caractéristiques chinoises, si les gens sont autorisés à "hériter de l'inertie" selon la théorie initiale, ils seront stagnants à cause du comportement à l'ancienne mode; si les gens sont autorisés à savoir "accidentellement selon la pensée immédiate" "Il y aura des problèmes pour notre cause parce qu'il n'y a pas de règle. Si les gens sont autorisés à" piloter aveuglément "selon la volonté du chef, il peut y avoir des erreurs de direction qui risquent de faire dévier notre carrière. L’ordre logique qui répond aux besoins des masses devrait être de résumer, d’affiner et de sublimer les nouvelles pratiques, les nouvelles expériences et les nouvelles créations populaires, et de mener à bien une "innovation globale" fondée sur "le monde est fondé sur la situation, les conditions nationales sont la base et le sentiment du parti est la clé". Utilisez les dernières réalisations du marxisme en Chine pour faire face à la nouvelle situation, résoudre de nouveaux problèmes, guider de nouvelles pratiques et ouvrir de nouveaux domaines. De l'histoire du Parti communiste chinois, de la pensée de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping, de la pensée importante des "Trois représentants", de la perspective scientifique sur le développement et de la nouvelle ère du socialisme à caractéristiques chinoises de Xi Jinping. Expansion des routes et amélioration du système. Insister sur les résultats bénéfiques est le moyen nécessaire pour améliorer et développer le système socialiste avec les caractéristiques chinoises Au cours des 40 années de réforme et d’ouverture, sur la base de l’absorption des acquis de la construction du système de la Chine ancienne et moderne et des pays étrangers, la connotation du système socialiste aux caractéristiques chinoises s’est continuellement enrichie. Face à l’arrangement stratégique de la nouvelle ère, l’amélioration et le développement du système socialiste aux caractéristiques chinoises doivent permettre de tirer davantage parti des avantages de toutes les institutions bénéficiaires. Deng Xiaoping a un jour souligné: "Notre système sera perfectionné de jour en jour. Il absorbera les facteurs progressifs que nous pouvons absorber du monde entier et deviendra le meilleur système du monde." Et le socialisme doit parvenir à la finale dans la lutte contre le capitalisme. La victoire doit être plus ouverte et plus inclusive que le capitalisme. À cet égard, Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises que "la civilisation est colorée à cause de la communication et que celle-ci est enrichie par l'apprentissage mutuel". "Promouvoir l'échange de civilisations et l'apprentissage mutuel peut enrichir la couleur de la civilisation humaine et permettre aux peuples de tous les pays de jouir d'une vie plus spirituelle et de Le choix du futur "échanges de civilisation et apprentissage mutuel est un moteur important pour le progrès de la civilisation humaine et le développement pacifique du monde". Il a exigé que "pour traiter différentes civilisations, nous avons besoin d'un esprit plus large que le ciel". "Pour développer des changements dans la situation mondiale, de nouvelles choses et de nouvelles situations dans le monde, de nouvelles idées, de nouvelles idées et de nouvelles connaissances émergeant dans divers pays, nous devons renforcer la publicité et les rapports. Afin de faciliter l'utilisation active des résultats bénéfiques créés par la civilisation humaine. " On peut constater que, pour améliorer et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises, nous devons tirer des enseignements audacieux de toutes les réalisations institutionnelles exceptionnelles créées par la société humaine et les absorber, avec une vision plus ouverte, un esprit plus large et une attitude plus inclusive. Bien sûr, être bon à emprunter ne signifie pas se soustraire aux conditions nationales de la Chine, mais adhérer toujours aux principes fondamentaux du socialisme et abandonner complètement les limitations de classe du système capitaliste. (L'auteur est le doyen et professeur de l'Institut de marxisme de l'Université normale du Henan) China Education News (05ème édition, 08 novembre 2018) Rédacteur en chef: Zhao Chenguang
Edité le 09-11-2018 à 21:02:29 par Xuan
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| Posté le 27-02-2019 à 13:27:57
| La nouvelle ère doit encore rendre hommage à Marx http://www.ccpph.com.cn/ywrd/xxyyj/index_mkszy/201902/t20190221_258114.htm Maison d'édition populaire www.ccpph.com.cn 2019-02-21 Source: Guangming Net - Theoretical Channel Note de la rédaction: Afin de commémorer le 200e anniversaire de la naissance de Marx, le réseau Guangming a planifié et enregistré le populaire programme audio théorique "Listen to Marx", a invité l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois (École nationale d'administration), l'Académie chinoise des sciences sociales, l'Université Renmin de Chine, l'Université Shandong, l'Université Liaoning (Shanghai) Des experts et des universitaires des universités et de la Tianjin Normal University vous raconteront des histoires sur des gens exceptionnels, exploreront les traces de leurs succès et hériteront de la richesse spirituelle. Dans cet épisode, Huang Xianghuai, secrétaire général du comité académique du groupe de réflexion national haut de gamme de l'école du comité central du Parti communiste chinois, a déclaré que "la nouvelle ère doit encore rendre hommage à Marx". Marx est encore largement reconnu comme le "premier penseur du millénaire". Le marxisme a considérablement avancé le processus de la civilisation humaine et reste un système idéologique et un système de discours ayant une influence internationale majeure. La raison pour laquelle nous disons "Marx pour toujours", c'est parce que l'esprit de Marx dure pour toujours. La chose la plus précieuse dans la vie est la vie: la vie n'appartient aux gens qu'une seule fois. Comment passer une vie significative? C'est une torture fondamentale à laquelle tout le monde doit faire face. Marx a établi la référence et l'exemple de la façon dont nous avons passé notre vie. Xi Jinping a souligné que la vie de Marx est une vie de lutte acharnée pour des idéaux élevés et pour la libération humaine. La vie de Marx est une vie qui ne craint ni les difficultés ni les obstacles, et qui gravit les sommets de la pensée pour la recherche de la vérité. La vie de Marx est une vie de renversement de l’ancien monde et de construction d’un nouveau monde. Marx aime la vie, la sincérité et la simplicité, il est empathique et juste, il est à la fois un grand homme debout sur le sol et une personne ordinaire de chair et de sang. Toute personne qui ne veut pas vivre une vie, toute personne qui veut contribuer à la société peut obtenir la sagesse et l'illumination de la vie de Marx. La raison pour laquelle nous disons "Marx pour toujours", c'est parce que la pensée de Marx dure pour toujours. Dans l’histoire de l’humanité, aucune pensée n’a une influence aussi large et profonde sur la compréhension et la pratique humaines que le marxisme. La théorie de la pensée de Marx découle de cette époque et transcende cette époque: c'est à la fois l'essence de l'esprit de cette époque et l'essence de l'esprit humain tout entier. Xi Jinping a souligné que le marxisme est une théorie scientifique révélant de manière créative les lois régissant le développement de la société humaine. Le marxisme est la théorie du peuple, il a créé pour la première fois le système idéologique permettant au peuple de réaliser sa propre libération. Le marxisme est une théorie de la pratique qui guide l'action du peuple pour transformer le monde. Le marxisme est une théorie ouverte du développement continu et se situe toujours au premier plan. Toute personne désireuse de comprendre et de transformer scientifiquement le monde, toute personne souhaitant établir une vision du monde et une méthodologie correctes, peuvent être nourries et enseignées à partir de la théorie de la pensée de Marx. La raison pour laquelle nous disons "Marx pour toujours", c'est parce que la cause de Marx dure pour toujours. Depuis 200 ans, le nom de Marx est respecté dans le monde entier et sa doctrine brille toujours d’une éblouissante vérité et occupe les hauteurs dominantes de la moralité. Marx, en tant que révolutionnaire et penseur, n'a jamais quitté le monde: le marxisme et le communisme, en tant que théories scientifiques et idéaux élevés, ont eu un impact considérable sur le progrès de la civilisation humaine. Marx est le mentor révolutionnaire du prolétariat et des travailleurs du monde entier, le principal fondateur du marxisme, le créateur des partis politiques marxistes et le pionnier du communisme international, et le plus grand penseur des temps modernes. Marx a scientifiquement diagnostiqué le capitalisme, le communisme scientifiquement envisagé, la théorie du socialisme scientifique proposé et la pratique révolutionnaire guidée. Les communistes chinois contemporains brandissent la grande bannière du marxisme et continuent à écrire une nouvelle ère magnifique de poésie humaniste avec des caractéristiques chinoises dans l'histoire de l'humanité, afin que les belles perspectives de la société humaine envisagées par Marx et Engels soient clairement exposées sur la terre de Chine. La preuve la plus puissante. L'humanité est encore à l'époque indiquée par Marx. Face à des changements sans précédent dans le monde et à des ajustements majeurs, les êtres humains d'aujourd'hui ont besoin de retourner chez Marx, de chérir Marx, de lire Marx, de poursuivre le but de la vie, de rechercher la valeur de la survie et de demander le sens de la vie. (Liming Dan, journaliste de Guangming Net) Rédacteur en chef: Miyun Port
Edité le 27-02-2019 à 13:29:32 par Xuan
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| Posté le 15-03-2020 à 09:04:11
| Chine : le renouveau de l'idéal communiste Sur France 24 l'interview d'Alice Ekman dans l'émission "l'intelligence économique" https://youtu.be/VczUVyNlack - durée 11'24" Un point de vue bourgeois sur la question : cette analyste remet en question le point de vue couramment répandu dans son livre "Rouge vif - l'idéal communiste chinois"
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| Posté le 17-03-2020 à 09:13:41
| Liu Fengyi: nouvelle compréhension du système économique socialiste de base http://www.cwzg.cn/theory/202003/55957.html Heure: 2020-03-16 16:55 Auteur: Liu Fengyi [trad. automatique Google chinois > français : certains passages sont peu clairs mais le sens général est compréhensible] La 4e session plénière du 19e Comité central du PCC élargira le contenu principal du système économique socialiste de base en trois aspects, à savoir la propriété publique en tant qu'organe principal, le développement commun de l'économie multi-propriété, la distribution selon le travail en tant qu'organe principal, les méthodes de distribution multiples coexistant et les marchés socialistes Système économique. Pour comprendre le système économique de base, nous devons clarifier les attributs institutionnels du système économique de base. Les trois principaux aspects du système économique de base incarnent l'unité interne de la logique théorique, de la logique historique et de la logique pratique. Il s'agit d'un tout organique et a une relation d'unité dialectique. Il ne peut pas être séparé ou simplement juxtaposé. Dans la nouvelle ère, nous devons constamment améliorer et développer les avantages significatifs du système économique de base. [Cet article est une contribution de l'auteur Liu Fengyi à Chawang] Liu Fengyi: nouvelle compréhension du système économique socialiste de base La "Décision du Comité central du Parti communiste chinois sur l'adhésion au perfectionnement du système socialiste aux caractéristiques chinoises et la promotion de la modernisation du système de gouvernance nationale et des capacités de gouvernance" (ci-après dénommée la "Décision" a été examinée et approuvée par la quatrième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois. La principale question politique de ce qui devrait être respecté, consolidé, développé et développé dans le système étatique et le système de gouvernance est un document programmatique marxiste et une déclaration politique marxiste. La "Décision" fournit une nouvelle généralisation du contenu du système économique socialiste de base, c'est-à-dire de la propriété publique d'origine en tant qu'organe principal et le développement commun des économies à multipropriété, à l'expansion de la "propriété publique en tant qu'organe principal et au développement commun des économies à multipropriété. Sujet, plusieurs modes de distribution coexistent, système d'économie de marché socialiste, etc. ". Le système économique socialiste de base reflète non seulement la supériorité du système socialiste, mais est également compatible avec le niveau de développement des forces productives sociales au stade primaire du socialisme chinois, et est une grande création du parti et du peuple. Comment approfondir la compréhension du nouveau résumé de notre parti sur le système économique de base doit être continuellement étudié.Cet article tente de parler de la compréhension préliminaire de l'auteur, afin d'attirer de nouvelles idées. I. Attributs institutionnels du système économique de base Il existe un large consensus au sein de la communauté universitaire sur la compréhension du système économique de base dans la << Décision >> de la quatrième session plénière du 19e Comité central du Parti, mais il existe également des divergences de vues. Reconnaissez. Sans une compréhension claire de cette question, il n'y a pas de consensus préalable pour comprendre l'esprit de la plénière. Par exemple, certaines personnes pensent que le système est réglementé artificiellement, il appartient donc à la superstructure, et le système économique de base appartient également à la superstructure. Logiquement, ce type de compréhension est devenu le système déterminant les idées, et le système économique de base est devenu le produit des idées. Ce point de vue est évidemment discutable. De plus, si le système économique est considéré comme une superstructure, qui est le fondement économique? Cela conduit à un paradoxe logique. Que le système économique soit le fondement économique ou la superstructure, je crains que cela ne puisse être dit en général. Généralement, lorsque les gens considèrent le système comme une règle d'action conceptualisée, le système appartient au produit des idées, c'est-à-dire qu'il appartient à la superstructure, telle que la morale, la culture, les coutumes et les lois. Mais en ce qui concerne le terme système économique, il est nécessaire d'analyser en détail ses attributs institutionnels. Dans le système de discours de l'économie politique, le système économique fait référence aux relations de production (ou la somme des relations de production) .Il est le reflet du mouvement des relations de production, et il peut également être dit comme une expression externe des relations de production. Sans système comme vecteur, les relations de production deviennent invisibles. Marx a souligné dans l'interprétation classique du matérialisme historique dans la «Préface à la critique de l'économie politique»: «Les gens ont certaines relations inévitables qui ne sont pas transférées par leur volonté dans la production sociale de leur vie, c'est-à-dire avec eux Des relations de production qui correspondent à un certain stade de développement de la productivité matérielle. La somme de ces relations de production constitue la structure économique de la société, c'est-à-dire que les superstructures juridiques et politiques y sont érigées et qu'il existe une base réaliste pour laquelle certaines formes de conscience sociale s'y adaptent. . Le mode de production de la vie matérielle restreint toute la vie sociale, politique et spirituelle. Ce n'est pas la conscience des gens qui détermine l'existence des gens. Au contraire, c'est l'existence sociale des gens qui détermine la conscience des gens. "La déclaration de Marx montre que la productivité, La relation de base entre les relations de production et les superstructures. La relation de production étudiée en économie politique est la structure économique d'une certaine société. C'est une relation économique objective qui est basée sur une certaine force productive et qui n'est pas modifiée par la volonté des gens. Cette relation peut être appelée un système économique. Marx a souligné: "Je regarde le système économique bourgeois dans l'ordre suivant: capital, propriété foncière, travail salarié; état, commerce extérieur, marché mondial." Lénine a également souligné: "Marx pense que le système économique est établi par la superstructure politique Par conséquent, il accorde une attention particulière à l'étude de ce système économique. L'œuvre principale de Marx "On Capital" est consacrée au système économique de la société moderne, c'est-à-dire la société capitaliste. "Le" système économique "ici se réfère évidemment au fondement économique, pas à la superstructure . Lorsque nous parlons de relations de production capitalistes et de relations de production socialistes, nous avons dans nos têtes des formes institutionnelles spécifiques, sinon nous ne serions pas en mesure de reconnaître et de comprendre la forme sociale de ces relations de production. Sous la forme institutionnelle, les relations de production capitalistes s'incarnent dans la propriété privée des moyens de production capitalistes, en interne l'entreprise emploie des relations de capital et de travail, les capitalistes occupent une plus-value et les travailleurs ne peuvent recevoir qu'un salaire équivalent à la valeur du travail; la forme institutionnelle des relations de production socialistes s'incarne dans la production Les données sont la propriété publique, et les travailleurs au sein de l'entreprise ont une relation égale et mutuellement bénéfique et partagent ensemble la richesse restante. Le contenu de ces systèmes est une manifestation extérieure de relations économiques objectives et reflète des relations économiques objectives. Ces relations économiques objectives reflètent le «pouvoir» économique entre les peuples. La nature de la propriété des moyens de production détermine la nature de la relation de production. Le mot "système" dans le système de propriété est ici le "système" et il reflète la relation économique. Dans une société avec un pays, le système économique est étroitement lié à la superstructure, et le système économique objectif peut être transformé en une superstructure, qui peut être reconnue et protégée par la politique et les lois. Cela contribuera au développement du système économique. À l'heure actuelle, le système économique est stable, Les caractéristiques à long terme et politiques sont une manifestation importante de la réaction de la superstructure au système économique. En ce sens, le système économique est le reflet de la superstructure. Sous le rôle des superstructures, le "pouvoir" économique des gens dans les relations économiques objectives se voit attribuer des "droits" économiques spécifiques accordés par les superstructures. Par exemple, le concept de "droits de propriété" est le plus représentatif. Le droit de propriété est le terme juridique de la relation de production (c'est-à-dire la propriété). La propriété reflète une relation économique objective, tandis que le droit de propriété a une définition claire de la relation économique objective au sens juridique. Autre exemple, au début de la réforme et de l'ouverture de la Chine, un grand nombre d'entreprises de cantons et de villages sont apparues, dont beaucoup étaient des entreprises privées. Ces entreprises privées étaient les principaux acteurs du marché, et leurs organisations et relations internes étaient fondées sur le système d'entreprise, qui reflétait à la fois la productivité et les relations de production. Mais comme notre compréhension et notre exploration de l'économie privée étaient préliminaires à cette époque, il n'était pas clair quel type de position l'économie privée devrait occuper dans la structure de propriété de notre pays. Par conséquent, ces entreprises privées de cantons et de villages n'étaient pas reconnues par des politiques et des lois claires. Ils doivent tous porter des «chapeaux rouges» et apparaître comme des entreprises collectives. Mais objectivement, les relations économiques au sein des entreprises des cantons et des villages existent, c'est-à-dire que les systèmes économiques existent. Jusqu'à ce que notre parti autorise le développement des entreprises privées dans la politique et affirme la légitimité des entreprises privées des cantons et des villages dans le système juridique, les relations économiques de ces entreprises privées des cantons et des villages étaient reconnues et protégées par la superstructure et le "pouvoir" reflété dans ce système économique En "droits" conférés par les superstructures. Ce fait indique qu'il existe une relation économique objective avant l'approbation de la superstructure. L'émergence et le développement des entreprises des cantons et des villages ne sont pas les produits du système juridique, mais les produits de la relation dialectique entre la productivité et les relations de production de notre pays, et les produits des lois d'industrialisation de la Chine. De la même manière, l'article 6 de notre Constitution stipule que: "L'État est au stade primaire du socialisme et adhère au système économique de base dans lequel la propriété publique est le principal organe et les différents types de propriété économique se développent ensemble." L'incarnation de la superstructure, mais on ne peut pas dire que notre système économique de base est stipulé par la Constitution. L'élargissement du nouveau contenu du système économique de base de la quatrième session plénière du dix-neuvième Comité central du Parti est conforme au niveau de développement de la productivité du stade primaire du socialisme dans notre pays. Cela montre que le nouveau résumé de notre parti sur le système économique de base est basé sur l'existence objective de notre société On. Le système économique est un système institutionnel, comprenant le système de base, le système de base et des systèmes importants à différents niveaux, qui à son tour détermine les différents niveaux de la superstructure. La nature d'un système socio-économique est déterminée par la nature de la propriété, de sorte que la propriété des moyens de production est le système fondamental de ce système socio-économique. La nature du système capitaliste est déterminée par la propriété privée capitaliste, et la nature du système socialiste est déterminée par la propriété publique socialiste. Les changements du système économique fondamental signifient également des changements dans la nature de la société. Le système économique de base détermine le contenu de base des intérêts des personnes dans une société et a un impact important sur les intérêts de divers groupes d'intérêt dans la société. À différentes périodes historiques du même système social, l'accent mis sur le contenu du système économique de base de la société n'est pas Exactement les mêmes, la propriété et le système de distribution correspondant sont généralement le contenu d'un système socio-économique de base. Le système important est la forme concrète de réalisation du système économique de base, comme le système de marché et le système de macro-contrôle, qui sont tous des systèmes économiques importants. La quatrième session plénière du 19e Comité central du PCC a élargi le contenu du système économique socialiste de base. Ce sont, tout d'abord, le contenu des relations économiques de base, un reflet des lois des mouvements économiques de base au stade primaire du socialisme chinois, ainsi que le contenu des relations de production. La "Décision" a affirmé les trois principaux contenus du système économique de base comme étant les avantages du système chinois et a atteint le sommet de l'innovation théorique de notre parti, indiquant que le contenu de notre système économique de base a été reconnu et protégé par des superstructures, ce qui contribue à maintenir et à améliorer notre pays. Système économique de base. Mais on ne peut pas dire en général que le système économique appartient à la superstructure. Le système économique est le contenu de la relation de production (ou la somme de la relation de production, c'est-à-dire le fondement économique). Après avoir été reconnue par la superstructure, la superstructure protégera à son tour ce système économique de base, mais elle appartient d'abord à la fondation économique. L'objet de recherche de l'économie politique est la société. On peut aussi dire que la loi du mouvement des relations de production est la loi du mouvement du système économique. Connotation du système économique socialiste de base Le nouveau résumé du système économique socialiste de base dans la "décision" a été étendu à trois domaines. Certains pensent que notre système économique de base a changé. En fait, ce n'est pas un changement, mais un développement. Parce que ces trois phrases ne sont pas de nouvelles propositions, nous les avons déjà mentionnées dans d'importants documents du Parti, mais nous ne les avons pas toutes mises au niveau du système économique socialiste de base. Le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère et de nouveaux développements ont été réalisés dans le système économique socialiste de base de la Chine. Le système économique socialiste de base comprend principalement trois aspects, qui sont les exigences du développement pratique, et incarnent la relation unifiée inhérente entre la logique théorique, la logique historique et la logique pratique. La relation de production comprend quatre aspects de la production, de la distribution, de l'échange et de la consommation, dont la nature et la structure de la propriété des moyens de production déterminent la nature de la relation de production. La Chine prend la propriété publique comme principal organe, ce qui détermine la nature sociale de notre pays en tant que système socialiste; le développement commun d'une variété d'économies de propriété reflète les caractéristiques multicouches et déséquilibrées du développement des forces productives au stade primaire du socialisme. La pratique a prouvé qu'une telle structure de propriété est propice à mobiliser les polarités de toutes les parties et à mieux libérer et développer les forces productives. La relation de production détermine la relation de distribution et la structure de propriété des moyens de production détermine également la structure de distribution correspondante. La structure de propriété du premier stade du socialisme en Chine détermine que le système de distribution est dominé par le travail et que plusieurs méthodes de distribution coexistent. Par conséquent, l'intégration du système de distribution dans le système économique socialiste de base reflète la relation dialectique inhérente entre la production et la distribution. Tout système économique doit avoir une certaine forme de réalisation et de support, c'est le système économique. L'économie de marché n'est pas abstraite et isolée. En réalité, l'économie de marché ne s'écarte pas du système social spécifique. Le système capitaliste met en œuvre l'économie de marché capitaliste et le système socialiste met en œuvre le marché socialiste. Économie. Notre économie de marché est une combinaison organique du système socialiste et de l'économie de marché, faisant jouer ses deux avantages. Par conséquent, le système d'économie de marché socialiste est devenu une composante du système économique socialiste de base. Ce qu'il faut souligner ici, c'est que l'intégration du système économique socialiste de marché dans le système économique socialiste de base n'est pas due à des facteurs de l'économie de marché elle-même. L'économie de marché ne peut exister isolément. De plus, l'économie de marché n'est pas une invention de notre pays. Elle ne reflète pas nos avantages institutionnels. La combinaison de l'économie de marché et du système socialiste est notre avantage institutionnel significatif. En ce sens, l'intégration du système d'économie de marché dans le système économique socialiste de base doit mettre en évidence la question de l'intégration avec le système socialiste, et non l'économie de marché elle-même. Depuis théoriquement et logiquement, il n'y a aucun problème à intégrer le système de distribution et le système économique socialiste de marché dans le système économique de base. Pourquoi la vue d'ensemble précédente du système économique de base reposait-elle sur la propriété commune de l'économie publique et le développement d'économies à propriété multiple? Qu'en est-il du sujet, de la coexistence de modes de distribution multiples et du système économique socialiste de marché? Cela doit être compris de l'histoire et de la pratique des 70 ans depuis la fondation de la Nouvelle Chine, et de plus de 40 ans de réforme et d'ouverture, et des exigences du développement de haute qualité de l'économie chinoise dans la nouvelle ère. En d'autres termes, sur la base de la logique théorique, nous devons également comprendre la logique historique et la logique pratique. Après la fondation de la Nouvelle Chine, nous avons connu une courte période de transformation socialiste. En 1956, nous avons établi le système de propriété publique socialiste. Après cela, nous avons exploré tous les aspects de la propriété, le système de distribution et le système économique planifié. Parmi eux, nous avons également fait des détours, comme la mise en œuvre de la propriété. Les «deux grands» et l'égalitarisme dans le système de distribution ont tous freiné l'enthousiasme des travailleurs socialistes. Après la mise en œuvre de la réforme et l'ouverture en 1978, nous avons d'abord entamé des réformes dans le domaine de la propriété, les ménages ruraux ont mis en œuvre le système de responsabilité contractuelle des ménages et les entreprises publiques d'État ont mis en œuvre des réformes telles que le système des contrats, le système des actions communes, le système des entreprises modernes, l'ajustement stratégique de l'économie publique et la réforme à grande et à petite échelle. Ce sont toutes des explorations dans le domaine de la propriété. De la propriété publique en tant qu'organe principal et d'autres composantes économiques en tant que compléments au début de la réforme et de l'ouverture, au développement de multiples composantes économiques sous la propriété publique en tant qu'organe principal, à la propriété publique en tant qu'organe principal et au développement commun de plusieurs propriétés, on peut dire dans le processus ce qui est exactement établi La structure de propriété est plus propice à la libération et au développement des forces productives. C'est un processus d'exploration continue et elle est d'une importance décisive pour l'établissement et le développement du système économique socialiste de base de la Chine. Dans ce processus, le système de distribution et le système d'économie de marché vont de pair avec l'exploration de la structure de propriété, mais sont généralement en position subordonnée. Le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère et notre structure de propriété, notre système de distribution et notre économie de marché socialiste sont devenus plus matures et stéréotypés. En particulier, le développement économique de la Chine doit adhérer à la philosophie de développement centrée sur les personnes et suivre la voie d'un développement de haute qualité. L'intégration des trois dans le système économique de base en même temps est propice à une meilleure adhésion et à la consolidation des avantages significatifs du système économique de base de la Chine et à l'avancement de la modernisation du système et de la capacité de gouvernance nationale; d'autre part, elle est propice au développement et à l'amélioration du système économique de base. Il convient de noter que la structure de propriété de la Chine est toujours en cours d'optimisation; il y a encore quelques problèmes avec la relation de distribution, et l'écart de revenu est encore relativement important; comment le système d'économie de marché peut mieux servir l'objectif fondamental du socialisme doit être amélioré. La propriété, le système de distribution et le système d'économie de marché sont étroitement liés et tous sont inclus dans le système économique de base, ce qui nous aide à l'appréhender d'un point de vue systémique. Troisièmement, la relation interne du nouveau contenu du système économique socialiste de base Le système économique de base est un tout organique, et il existe une relation dialectique et unifiée, qui ne peut être séparée ou simplement juxtaposée. La nature de la propriété détermine la nature de la distribution et la nature de l'économie de marché. Par conséquent, dans le système économique de base, la propriété a un statut fondamental. Dans le système socialiste aux caractéristiques chinoises, la propriété publique en tant que pilier et l'économie multipropriétaire se développent ensemble, ce qui détermine que la distribution selon le travail est le pilier et que plusieurs méthodes de distribution coexistent. Elle détermine également que notre système économique de marché est par nature une économie de marché socialiste. Plutôt qu'une économie de marché capitaliste. Dans la structure de propriété, la propriété publique est le principal organe et a un rôle fondamental. La propriété publique détermine la nature du système socialiste chinois, appartient au système de base du système économique de base et reflète les caractéristiques essentielles du système économique de base. Elle doit être consolidée et développée sans relâche. . L'économie de la propriété non publique est conforme aux caractéristiques du développement des forces productives au stade primaire du socialisme chinois. Par conséquent, nous devons sans relâche encourager, soutenir et guider le développement de l'économie de la propriété non publique. La relation de distribution est déterminée par la relation de propriété, et la distribution selon le travail en tant qu'organe principal est compatible avec le système économique fondamental de propriété publique en tant qu'organe principal. Afin d'adhérer et de développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises, nous devons adhérer et améliorer le principe de répartition selon le travail. Nous devons refléter le respect du travail et l'honneur du travail dans la société, encourager la création de travail et réfléchir à l'importance de travailler ensemble pour construire et partager, afin d'éviter que l'écart entre riches et pauvres ne devienne trop grand. Adhérer et améliorer le statut de sujet de la répartition selon le travail nécessite d'explorer de nouveaux mécanismes et formes de répartition selon le travail dans les conditions d'une économie de marché socialiste. La répartition selon le travail dans l'économie de marché socialiste est plus tortueuse et compliquée que la répartition selon le travail envisagée par des écrivains classiques comme Marx. Dans l'économie de marché socialiste, la distribution est étroitement liée au mécanisme du marché et le processus de distribution spécifique est souvent le résultat de l'interaction des prix, de l'offre et de la demande et de la concurrence. Dans "Capital", Marx a analysé comment le mécanisme de marché dans l'économie de marché capitaliste alloue la valeur nouvellement créée. Marx estime que sous l'effet de la loi d'égalisation du taux de profit, les propriétaires de facteurs obtiennent des rendements correspondants en vertu de la propriété des facteurs. Par exemple, les capitalistes industriels et les capitalistes commerciaux obtiennent des bénéfices moyens grâce à la loi de péréquation des bénéfices, tandis que les capitalistes emprunteurs ne peuvent gagner des intérêts qu'en dessous du bénéfice moyen. Le profit et les intérêts moyens sont des distributions de la plus-value capitaliste; les travailleurs reçoivent un salaire équivalent à la valeur du travail basé sur la valeur des moyens de vie nécessaires à la reproduction du travail. Les principes de base de l'économie politique marxiste nous disent que la compréhension de la distribution doit distinguer deux niveaux différents: le premier niveau est que la nature de la propriété détermine la nature de la distribution. La propriété privée capitaliste détermine les relations de distribution et les principes de base de la société capitaliste. Dans l'économie de marché capitaliste, les propriétaires de capitaux doivent distribuer la plus-value sous diverses formes et les travailleurs ne peuvent recevoir que des salaires. Il existe un écart objectivement insurmontable entre la classe capitaliste et la classe ouvrière dans la distribution. Le deuxième niveau est la méthode de distribution spécifique déterminée par le mécanisme du marché. Le mécanisme de marché est compliqué et tortueux lorsqu'il joue son rôle dans la distribution, il conduira donc à la diversité et à l'incertitude du résultat de la distribution. La pratique de l'économie de marché capitaliste montre que même parmi les classes capitalistes, il y a instabilité et déséquilibre dans la distribution de la plus-value, et même parmi les classes ouvrières, il y a diversité dans l'obtention de revenus. Outre le mécanisme de marché utilisé pour les relations de distribution, le gouvernement peut utiliser le pouvoir administratif pour la redistribution, et il existe différents types de distribution auto-organisée dans la société, comme la distribution de bienfaisance. Le premier niveau détermine la nature du système de distribution et le second niveau détermine la complexité du système de distribution. Les deux niveaux ne sont pas complètement séparés, mais sont dialectiquement unifiés. Pour comprendre la relation de distribution dans l'économie socialiste de marché, nous devons examiner deux niveaux de base: un niveau est considéré à partir du niveau de propriété. Comme mentionné précédemment, la propriété publique en tant qu'organe principal et le développement commun des économies à propriété multiple déterminent notre distribution de base La répartition du travail est le principal organisme et plusieurs méthodes de répartition coexistent. L'autre niveau vient du niveau du mécanisme du marché, car dans le domaine économique, la distribution des revenus des personnes se fait par le biais du mécanisme du marché, les formes de réalisation et les méthodes de distribution des revenus sont beaucoup plus compliquées. Par exemple, qu'est-ce qui est raisonnable et qu'est-ce qui est déraisonnable pour participer à la distribution selon des facteurs? À l'ère d'Internet, les données peuvent également participer à la distribution en tant qu'éléments indépendants, et ces relations de distribution doivent être comprises par les systèmes et les politiques. Dans une économie de marché, la réalisation de la répartition selon le travail est plus tortueuse et compliquée. Selon l'imagination de Marx, Engels et d'autres écrivains classiques sur la société future, la répartition selon le travail s'effectue à la condition d'éliminer les relations marchandise-monnaie. Dans l'économie de marché socialiste, nous explorons la combinaison du système socialiste et de l'économie de marché, y compris à la fois la question de la propriété publique des moyens de production et de l'économie de marché, et la question de la répartition selon le travail et l'économie de marché. Dans les conditions d'une économie de marché, le "travail" réparti selon le travail n'est plus la quantité et la qualité réelles du travail des ouvriers dans les entreprises publiques, mais la quantité et la qualité du travail reconnues par la société aux heures de marché nécessaires par le biais des mécanismes du marché. Avec l'émergence de technologies émergentes telles que l'Internet, les mégadonnées, l'intelligence artificielle, etc., la société a besoin et encourage la transition du travail acharné pur au travail riche au travail intelligent au riche. De plus, dans l'économie de marché de la Chine, la relation de distribution change au cours du processus de transformation, comme la relation de distribution des revenus entre les zones urbaines et rurales et la relation des revenus entre les régions, ce qui affectera également le modèle de distribution des revenus. Bien sûr, cela inclut également la relation déraisonnable de répartition des revenus causée par des facteurs institutionnels au cours du processus de transformation. Par exemple, le phénomène de répartition des revenus autrefois inversé des << bombes atomiques n'est pas aussi bon que la vente d'œufs de thé >> n'a pas été complètement éliminé. Outre les relations de distribution déterminées à ces deux niveaux de base, la redistribution de l'État et la redistribution des forces sociales telles que la philanthropie jouent également un rôle important dans les relations de distribution. Dans notre économie de marché socialiste, le développement partagé et la prospérité commune sont indissociables du rôle de ces forces dans la redistribution. Par conséquent, pour comprendre la relation de distribution en Chine, nous devons non seulement adhérer aux principes de base de la propriété pour déterminer le système de distribution, mais également prendre en considération la complexité des mécanismes du marché, l'objet de la distribution et la diversité du système. Avantages significatifs de l'amélioration et du développement du système économique socialiste de base Au cours des 70 années qui ont suivi la fondation de la Nouvelle-Chine, le système économique de base de la Chine s'est progressivement formé et développé et a montré d'importants avantages institutionnels. Dans la nouvelle ère, nous devons continuellement améliorer et développer les avantages significatifs du système économique de base. Tout d'abord, adhérez à la direction du Parti communiste chinois dans le travail économique. "Le développement est la priorité numéro un du gouvernement pour gouverner et rajeunir le pays. En tant que parti au pouvoir, nous devons sérieusement renforcer la direction du parti sur le travail économique et faire un travail solide dans le travail économique." Le Parti communiste chinois, contrairement à tout autre parti bourgeois, ne représente pas la classe capitaliste. Intérêts, mais représentent toujours les intérêts fondamentaux de l'écrasante majorité de la population, adhèrent à l'idéologie de développement centrée sur les personnes, et promeuvent le bien-être de la population, favorisent le développement global de la population et progressent régulièrement vers la prospérité commune en tant que point de départ et point final du développement économique . La cause profonde du succès de l'économie de marché socialiste est que nous adhérons toujours à la direction du parti. Comme l'a souligné le secrétaire général Xi Jinping: "C'est une caractéristique importante du système économique de marché socialiste chinois d'adhérer à la direction du parti, de jouer le rôle global du parti et de coordonner la direction de tous les partis." La pratique a prouvé à maintes reprises que seule la direction du parti peut garantir notre Le développement économique va dans la bonne direction politique. Sans la direction du parti, notre gouvernance économique sera inévitablement perdue et égarée. Bien sûr, il ne sera pas possible d'améliorer et de développer le système économique socialiste de base. Le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère. Pour améliorer et développer les avantages du système économique de base, il est nécessaire que les membres et les cadres de notre parti deviennent des experts économiques, pour comprendre consciemment et mieux suivre les lois du développement économique, et pour améliorer continuellement les réformes et ouvrir et diriger le développement économique et social. 2. Contrôler la capacité et le niveau de l'économie de marché socialiste et jouer pleinement le rôle de premier plan des organisations du parti à tous les niveaux et de tous les membres et cadres du parti sous la direction du parti, et promouvoir la transformation des avantages institutionnels en efficacité de la gouvernance. Deuxièmement, adhérer à la structure de propriété dans laquelle la propriété publique est le pilier et une variété d'économies de propriété se développent ensemble. Dans le monde d'aujourd'hui, qu'il s'agisse d'un pays capitaliste ou d'un pays socialiste, la structure de propriété est une forme diverse et mixte. Il y a à la fois propriété privée et propriété publique. Il n'y a pas de forme de propriété unique pure et pure. La différence est que dans les pays capitalistes, la propriété privée des moyens de production est dominante dans de nombreuses formes de propriété. L'économie publique n'est qu'une forme supplémentaire de capital privé. Elle produit principalement des produits que le capital privé ne veut pas ou ne peut pas produire, et complète le capital privé. Les conditions générales d'octroi de l'augmentation de capital sont facultatives, plus ou moins. Les lois économiques du capitalisme, telles que la loi de l'accumulation du capital, la loi de la plus-value et la loi de polarisation entre les riches et les pauvres, jouent un rôle dominant dans la vie économique. En revanche, dans l'économie socialiste aux caractéristiques chinoises, une structure de propriété avec une propriété publique comme principal organisme et une économie multi-propriété se sont développées ensemble. En adhérant à la position dominante de la propriété publique et en jouant le rôle de premier plan de l'économie publique dans l'économie nationale, le développement économique a progressé sur la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises et a progressivement réalisé la prospérité commune de tous les membres de la société. L'adhésion au développement commun des multipropriétés a sauvegardé les intérêts des entités économiques, mobilisé l'enthousiasme, l'initiative et la créativité des entités économiques et formé une force conjointe forte pour promouvoir le développement économique. Pour améliorer et développer la structure de propriété, nous devons sans relâche consolider et développer l'économie de la propriété publique et maintenir sérieusement la position dominante de la propriété publique. En approfondissant la réforme des entreprises publiques, en améliorant le système d'entreprise moderne aux caractéristiques chinoises, en renforçant et en optimisant les entreprises publiques et le capital public; en élargissant la fonction du capital public en développant une économie à propriété mixte; et en s'efforçant de développer un nouveau type d'économie collective. Encourager, soutenir et guider sans relâche le développement de l'économie de la propriété non publique, améliorer la construction d'un système politique qui favorise les relations entre le gouvernement et les entreprises, améliorer l'environnement des affaires et promouvoir le développement sain de l'économie de la propriété non publique et la croissance saine des gens de l'économie de la propriété non publique. Exploitez pleinement les avantages de la propriété chinoise et consolidez les fondements économiques du système socialiste aux caractéristiques chinoises. Troisièmement, adhérez au système de distribution de base où la distribution selon le travail est le corps principal et les méthodes de distribution multiples coexistent. L'économie de marché capitaliste est basée sur la propriété privée, dans le but de maximiser la prolifération du capital. Sous le rôle des forces spontanées du marché, le mécanisme d'accumulation du capital conduira inévitablement à une polarisation de la distribution des revenus. La Chine met en œuvre un système de distribution de base avec une distribution selon le travail en tant qu'organe principal et de multiples méthodes de distribution coexistant, ce qui est propice à la promotion de la gloire du travail, à la promotion de la création de travail, à l'élimination des gains sans travail, à la prévention de la polarisation, à la mobilisation de l'enthousiasme et de la créativité du travail de tous les travailleurs et à la mobilisation de tous les travailleurs. L'enthousiasme des principaux éléments de la catégorie permettra à toute la vitalité du travail, des connaissances, de la technologie, de la gestion et du capital de se précipiter, de permettre à toutes les sources de richesse sociale de circuler et d'utiliser pleinement les différentes ressources. Pour améliorer et développer le système de distribution de base, nous devons adhérer au principe de la distribution selon le travail, travailler dur pour explorer les voies et mécanismes pour réaliser la distribution selon le travail, et jouer le rôle de la distribution selon le travail dans l'économie publique pour encourager la création de travail et motiver les travailleurs. Nous améliorerons le mécanisme de participation à la distribution de la main-d'œuvre, du capital, des terres, des connaissances, de la technologie et de la gestion afin de promouvoir une distribution des revenus plus raisonnable et ordonnée. Nous améliorerons le mécanisme d'ajustement de la redistribution et améliorerons les systèmes et les mécanismes qui répondent aux besoins fondamentaux des résidents. Exploitez pleinement les avantages du système de distribution chinois et résolvez le problème des intérêts matériels dans le système socialiste aux caractéristiques chinoises. Développer vigoureusement l'économie de partage, explorer la forme de réalisation de l'économie de partage et continuer de progresser vers la prospérité commune. Quatrièmement, adhérer à la combinaison organique du système socialiste et de l'économie de marché. Le problème de la combinaison du socialisme et de l'économie de marché, que ce soit dans les écrivains marxistes classiques ou dans l'économie occidentale, n'a pas de théorie toute faite et, dans la pratique, est sans précédent. Comme l'a souligné le secrétaire général Xi Jinping, "Développer une économie de marché dans des conditions socialistes est une grande initiative de notre parti. Un facteur clé du grand succès du développement économique de notre pays est que nous avons utilisé à la fois les forces de l'économie de marché et de la société. La supériorité du système socialiste. " Pour améliorer et développer le système économique socialiste de marché, nous devons jouer pleinement le rôle décisif du marché dans l'allocation des ressources, mieux jouer le rôle du gouvernement et jouer pleinement les deux avantages. Nous devons << des marchés efficaces >> et des << gouvernements prometteurs >>. Efforts pour résoudre ce problème économique mondial dans la pratique; mettre pleinement en œuvre le nouveau concept de développement, adhérer à la ligne principale de la réforme structurelle de l'offre et accélérer la construction d'un système économique moderne; construire un système de marché de haute qualité et améliorer un système de concurrence équitable; La construction d'un système de marché élimine divers obstacles de système et de mécanisme pour la circulation rationnelle des facteurs et une concurrence loyale; la construction d'un nouveau niveau d'économie ouverte; la pleine utilisation des avantages du système économique de marché socialiste chinois pour mieux contrôler les lois du socialisme aux caractéristiques chinoises. [Liu Fengyi, professeur d'école de marxisme et d'économie, Université de Nankai. Cet article a été initialement publié dans la "Science sociale des universités chinoises" n ° 2 de 2020, l'auteur a autorisé Chawang à le publier. 】
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 22-03-2020 à 10:54:13
| Trad auto Google - un article qui montre la poursuite de la lutte idéologique contre le libéralisme dans le PCC et dans la société chinoise Su Jiming: La lutte dans le domaine idéologique est toujours une tâche difficile au stade primaire du socialisme Heure: 2020-03-21 19:39 Source: Mao Zedong et Deng Xiaoping TheoryAuteur: Jiming Le stade primaire du socialisme est sensible à des facteurs non socialistes tels que le féodalisme et le capitalisme dans le domaine idéologique. Il est non seulement miné par le féodalisme, mais également menacé par des tumeurs idéologiques de la bourgeoisie, telles que le libéralisme et le culte de l'argent. Avec le puissant coup de fouet des camps capitalistes occidentaux, il est devenu de plus en plus le plus grand mal du socialisme: dans le domaine économique, en préconisant les forces du marché, en préconisant l '"universalisme du marché", en préconisant l'absolution des forces du marché; dans le domaine politique, en faisant étalage des systèmes politiques démocratiques occidentaux, Promouvoir la "démocratie constitutionnelle" et la "séparation des trois pouvoirs" et préconiser la mise en œuvre des systèmes politiques occidentaux; dans le domaine culturel, la soi-disant tolérance et le pluralisme des valeurs, la soi-disant liberté de la presse et la liberté d'opinion publique. La lutte dans le domaine idéologique est un problème profond de la grande lutte. À cette fin, nous devons nous opposer à toutes les idées arriérées et en décomposition et consolider la position idéologique du stade primaire du socialisme. Nous devons nous opposer efficacement et efficacement au libéralisme et créer un environnement propice pour éliminer les réalités des dangers du libéralisme. Le système de responsabilité du travail idéologique garantit les résultats de la lutte dans le domaine idéologique par le biais de l'État de droit; apprend activement les leçons de l'échec de l'Union soviétique et d'autres pays socialistes, et gagne l'initiative dans le domaine idéologique avec un sens conscient de la lutte. Su Jiming: La lutte dans le domaine idéologique est toujours une tâche difficile au stade primaire du socialisme I. Le stade primaire du socialisme est sensible à des facteurs non socialistes La Chine est et restera longtemps au stade primaire du socialisme, ce qui est un jugement correct de la position historique du socialisme "inadéquat", immature et imparfait aux caractéristiques chinoises. C'est précisément en raison du faible niveau de forces productives au stade primaire du socialisme, du régime socialiste immature et incomplet, et du manque de compréhension et de capacité des personnes dans la lutte dans le domaine idéologique. Les facteurs laissent place à la reproduction. Divers murmures et turbulences de pensée existent dans notre vie politique, économique et culturelle sous des formes directes ou déformées, et mettent constamment en danger la cause socialiste. Premièrement, le régime nouveau-né basé sur une société semi-coloniale et semi-féodale a un système immature et est facilement affecté par des facteurs non socialistes tels que le féodalisme et le capitalisme dans le domaine idéologique. Marx a déclaré: ["Les gens créent leur propre histoire, mais ils ne la créent pas à volonté, non pas dans les conditions de leur choix, mais dans des conditions qui sont directement rencontrées, établies et héritées du passé. Tout La tradition des ancêtres morts emmêle l'esprit des gens vivants comme un cauchemar. "] Dans la "Préface à l'édition de 1867" de Capital, Marx a souligné une fois de plus: ["En plus des catastrophes modernes, il existe de nombreuses catastrophes héritées qui nous oppriment. Ces catastrophes sont causées par des méthodes de production anciennes et obsolètes et les relations sociales et politiques obsolètes qui les accompagnent. . Non seulement les vivants nous souffrent, mais les morts nous souffrent aussi. Les morts attrapent les vivants! "] Ces conditions et traditions héritées, tout en étant transformées par la réalité, ont continuellement libéré les forces qui affectent la réalité, qui est devenue le "fardeau de l'hérédité" comme l'a dit Lu Xun. Par conséquent, même si nous renversons les "trois grandes montagnes", avons remporté la victoire de la nouvelle révolution démocratique et établi un nouveau régime dans lequel le peuple est le maître du pays, cela ne signifie pas que le socialisme a remporté une victoire globale dans tous les domaines. Bien que le régime nouveau-né représente une nouvelle direction pour le développement de l'histoire sociale, avant le développement et la croissance, la nouvelle vie est encore petite et vulnérable à l'érosion des vents de travers et des mauvais esprits. Deng Xiaoping a rappelé à tout le parti que "l'ancienne Chine nous a laissé plus de traditions autocratiques féodales et peu de systèmes juridiques démocratiques". Reconnaissant la nature ardue et à long terme de la révolution démocratique chinoise, Deng Xiaoping a affirmé les réalisations historiques de la nouvelle révolution démocratique d'une part, mais a également vu des dangers cachés: ["Le renversement de la règle réactionnaire féodale et de la propriété foncière féodale a été réussi et approfondi. Cependant, la tâche d'éliminer le féodalisme résiduel dans l'idéologie et la politique a affecté cette tâche parce que nous avons sous-estimé son importance et sommes rapidement devenus une société. Révolution, donc elle n'a pas pu être achevée. "] La raison pour laquelle le nouveau régime socialiste est sensible à des facteurs non socialistes tels que le féodalisme et le capitalisme est principalement due aux trois raisons suivantes: Premièrement, la nature à long terme de la société féodale. La société féodale existe en Chine depuis plus de 2000 ans, et divers facteurs féodaux ont pénétré tous les aspects de la politique, de l'économie et de la culture, et il est impossible de les éliminer à court terme. La seconde est la particularité de l'exploration révolutionnaire des routes et de la construction. Bien que la nouvelle révolution démocratique ait renversé les "trois grandes montagnes", cela ne signifie pas que les tâches historiques d'anti-féodalisme et de capitalisme ont été complètement accomplies. L'élimination des effets de la féodalité et du capitalisme est un processus complet impliquant la politique, l'économie, la culture, la psychologie sociale, etc. Après la fondation de la Nouvelle Chine, l'achèvement des «trois grandes transformations» du socialisme n'a fait que vaincre le féodalisme politiquement et économiquement et n'a pas remporté la victoire globale dans des domaines tels que l'idéologie et les systèmes sociaux. Ces facteurs non socialistes, tant qu'ils auront le bon sol et l'espace, se multiplieront et se répandront. Le troisième est la complexité de la lutte dans le domaine idéologique et l'expérience limitée de la lutte du nouveau régime. Notre parti prête toujours attention à la lutte dans le domaine idéologique, mais la complexité et la pénibilité de la lutte sur le terrain idéologique sont bien au-delà de l'imagination, en particulier les facteurs latents et pénétrants n'ont pas été complètement éliminés dans la nouvelle révolution démocratique, mais dans l'organisation du parti elle-même Les résidus dans le corps, tant que les conditions le permettent, peuvent ressusciter. Par exemple, dans le processus de réforme et d'ouverture, des facteurs tels que le culte de l'argent, le libéralisme et l'hédonisme ont infiltré et attaqué les idées des gens à travers la mondialisation économique. À cet égard, Deng Xiaoping a spécifiquement proposé: ["Tout en poursuivant les effets résiduels du féodalisme dans l'idéologie et la politique, nous ne devons pas relâcher et ignorer la critique des pensées bourgeoises et petites-bourgeoises, la critique de l'extrême individualisme et de l'anarchisme. Ou l'influence de la bourgeoisie est plus grave. Dans différentes régions et départements, sur différentes questions, et à différents âges, expériences et études, la situation peut être très différente et ne doit pas être généralisée. "] Deuxièmement, après la réforme et l'ouverture, de multiples idées et de multiples systèmes de valeurs ont émergé. La cognition idéologique est le produit d'un certain fondement social et économique, et est le reflet des relations économiques et des relations de production dans le domaine idéologique. Comme l'a dit Engels, ["Toutes les théories morales précédentes sont, en dernière analyse, les produits des conditions socio-économiques de l'époque." "Les gens consciemment ou inconsciemment, en dernière analyse, obtiennent toujours leurs propres idées éthiques à partir de la relation réelle sur laquelle leur statut de classe est basé - à partir de la relation économique dans laquelle ils produisent et échangent." 】 Par conséquent, nous devons comprendre la base et les racines de l'idéologie du point de vue du fondement économique. Le premier est le féodalisme basé sur l'économie naturelle. Après un développement et une amélioration à long terme, il a formé une structure délicate qui combine étroitement l'éthique patriarcale, hiérarchique et confucéenne, avec une stabilité, une perméabilité et une autorité particulières. Par conséquent, les restes féodaux qui n'ont pas été éliminés se reproduisent à nouveau dans les sols multiples, apparaissant de manière claire ou sombre, ou directe ou déformée. "La Chine a connu plus de cent ans de société semi-féodale et semi-coloniale. Il est infiltré et intégré aux idées du capitalisme et de l'esclavage colonial. En raison de l'augmentation des échanges internationaux au cours des dernières années, le phénomène des affaires étrangères exaltées, qui a été affecté par la détérioration du style idéologique et du mode de vie de la bourgeoisie étrangère, est maintenant apparu et augmentera à l'avenir. " Le second est une structure économique diversifiée, qui a produit une variété de cognitions et de valeurs. La Chine est maintenant au stade primaire du socialisme, mettant en œuvre un système économique de base avec la propriété publique comme organe principal et le développement commun d'économies à propriété multiple. Parmi les éléments des entreprises publiques, collectives, individuelles et étrangères, il existe différents besoins d'intérêt, formant différentes échelles d'intérêt. La force de diverses composantes économiques se reflétera par des moyens idéologiques et autres. Le troisième est que le pluralisme idéologique déconstruira l'identification des valeurs fondamentales. Dans le système socialiste, les intérêts des gens sont fondamentalement cohérents en termes d'objectifs macro-économiques tels que le rajeunissement national et la prospérité nationale. Mais dans le domaine de la micro-économie et de la vie, différents sujets d'intérêt auront des besoins et des orientations d'intérêt différents. Bien que les valeurs fondamentales puissent intégrer les différents intérêts et intérêts dans une certaine mesure, et rassembler un plus grand degré de consensus, elles auront un certain rôle normatif et directeur dans la compréhension idéologique. Mais les entités économiques en plein essor auront sans aucun doute un certain effet sur ce type de rôle normatif et de premier plan. Cette tendance doit être prise en compte, comme l'a dit Marx, "tout ce que les gens recherchent est lié à leurs intérêts". Et "Une fois que la" pensée "aura quitté" l'intérêt ", elle se rendra définitivement laide." Troisièmement, les différentes demandes d'intérêt et expressions d'intérêt de sujets d'intérêt multiples ont un impact négatif sur l'environnement social (situation politique) dans lequel les valeurs fondamentales sont identifiées. Marx a souligné que la compréhension idéologique est «des gens qui développent leur propre production matérielle et leurs échanges de matériaux, tout en changeant leur réalité, ils changent également leur pensée et les produits de leur pensée». Des sujets d'intérêt diversifiés exprimeront des appels d'intérêt à travers différents canaux et méthodes. Dans ce processus, les appels d'intérêt agrégés et leurs méthodes de réalisation deviendront le contenu d'un champ idéologique universel. Troisièmement, la non-controverse à long terme a entraîné la suspension dans une certaine mesure de la question du bien et du mal. Avec les changements des environnements nationaux et étrangers, il est urgent de vider la source. Dans la construction du socialisme, en particulier dans le processus de réforme et d'ouverture, en raison de différences d'intérêts, de différences de perspectives d'analyse, de buts différents, etc., différents points de vue et opinions entreront en conflit ou entreront en collision. Face à la controverse, l'attitude de base de Deng Xiaoping est que les différends entre différentes perspectives sont autorisés sur les questions opérationnelles, mais que les "grandes controverses" telles que "le nom et la société du nom" n'ont pas atteint le but d'émanciper l'esprit, mais ont semé la confusion dans l'esprit , Aboutissant à la généralisation de l'idéologie. En réponse, Deng Xiaoping a résolument avancé "aucun argument" dans son discours au sud. En 2008, Hu Jintao a également proposé de "ne pas lancer". Il faut dire que «ne pas discuter» et «ne pas lancer» sont des tentatives audacieuses pour explorer la voie du développement du socialisme avec des caractéristiques chinoises, qui ont réussi à stabiliser l'environnement interne et externe, ont joué un effet pratique d'émancipation de l'esprit et empêchent la rigidité de l'esprit, et ont gagné de précieux Opportunités de développement. Cependant, le «pas d'argument» et le «pas de lancer» à long terme ont amené certaines personnes à mal interpréter cette idée, et certaines idées fausses ont également germé, principalement reflétées dans les quatre aspects suivants. La première est que l'essence du "non-argument" n'a pas été correctement comprise, et le but de ne pas réaliser cette allégation est de réduire l'ingérence des différends "de gauche" et de droite, et de saisir l'opportunité d'exploiter la situation. La critique et l'autocritique sont devenues aliénées, et le style raffiné du parti est devenu une «harmonie», il est devenu «irritant» et se complimentent même mutuellement. "Ne laissez que les mauvaises choses disparaître et ne laissez pas le marxisme combattre", ce qui fait que l'organisation du parti perd l'opportunité de s'améliorer, de se purifier et de se révolutionner, et permet à toutes sortes de pensées vagues et de choses malsaines d'exister et de se propager. Le déclenchement de certains incidents de corruption collective est inextricablement lié à l'émergence de cette atmosphère. Le second est l'incompréhension du contenu de "ne pas discuter", et nous pensons que la proposition est de plaider pour que toutes les questions ne soient pas discutées et ne discutent en aucune occasion. Ce à quoi Deng Xiaoping s'est opposé était la lutte pour discuter de l'idéologie en termes abstraits. Il a estimé que la bannière du marxisme devrait être clairement posée, occupant des positions idéologiques et politiques, et "il y a un problème contre la libéralisation bourgeoise tout au long des quatre processus de modernisation". Libéralisation, je parle le plus et j'insiste le plus. " "La soi-disant réforme de certains devrait être renommée libéralisation, c'est-à-dire capitalisme. Le centre de leur 'réforme' est le capitalisme. La réforme dont nous parlons est différente d'eux, et cette question continuera d'être débattue." Le troisième est de définir incorrectement le champ d'application du "non-argument" et de croire que la proposition est de suspendre toutes les questions controversées du socialisme. Le champ d'application de la "non-argumentation" est une question de principe, les questions spécifiques de l'opérabilité dans la société économique sont toujours discutées. Quatrièmement, le "non-argument" a été incorrectement étendu à la méthode de vérification de la pratique historique. Si vous ne voyez pas «aucun argument», vous devez mettre fin au débat abstrait sur la «théorie pure». Tester par la pratique historique, c'est revenir à «la pratique est le seul critère pour tester la vérité». En décembre 1978, Deng Xiaoping a déclaré dans un discours à la réunion de clôture du Comité central du Parti communiste chinois: "La discussion actuelle sur la question de la pratique comme seul critère pour tester la vérité est en fait un débat sur l'opportunité d'émanciper l'esprit ... un parti, un Un pays, une nation, si tout part du texte, de la pensée rigide et de la superstition prévaut, alors il ne peut pas aller de l'avant, sa vitalité cesse et le parti et le pays sont détruits. " Quatrièmement, avec l'approfondissement de l'ouverture, la boue et le sable tombent et les turbulences du champ idéologique se poursuivent. Dans une certaine mesure, la mondialisation économique n'est pas seulement un processus d'intégration économique mondiale, mais aussi «un processus politique accompagné d'un mouvement idéologique». Avec le développement de la mondialisation économique, l'histoire nationale et l'histoire du monde sont progressivement devenues les mêmes, et les échanges mondiaux se sont progressivement formés, ce qui a favorisé la propagation de l'idéologie, des valeurs et des modes de vie dans les pays capitalistes développés occidentaux représentés par les États-Unis. Des concepts tels que la survie, la compétition, le choix personnel, la conscience morale publique et la valeur économique ont donné plus de réflexion, formant une tendance à la diversification de la valeur, qui se reflète principalement dans les quatre aspects suivants. Premièrement, la tendance idéologique sociale diversifiée pose de sérieux défis à la position de leader de l'idéologie socialiste. Dans la société traditionnelle, l'environnement idéologique est relativement fermé et unitaire, et a une forte influence, cohésion et intégration aux membres de la société. La structure des intérêts multiples a rompu ce schéma. L'idéologie dominante et dominante a été "choquée", "fanée" et "dissoute" dans une certaine mesure, et des facteurs non socialistes ont fait rage. On peut dire que le poisson et le dragon sont mélangés et turbulents. La seconde est que la rentabilité du marché a affecté et impacté les valeurs fondamentales du socialisme, et les valeurs dominantes ont été «fanées». L'essence de la mondialisation économique est la "libre circulation des idées et des capitaux". Il s'agit non seulement d'une pure libéralisation économique et d'un phénomène technologique sans frontières, mais aussi de déclencheurs de changements au niveau de la valeur et des institutions. L'érosion, l'élargissement de la cohésion monétaire brouillent les frontières idéologiques, la concurrence et les conflits entre les différents concepts moraux, et la morale traditionnelle a perdu son autorité existante. Troisièmement, la tendance sociale diversifiée de la pensée a déclenché la refonte des valeurs des gens. Dans le contexte de << la mondialisation nous pousse à de violents conflits de valeurs >>, le contexte de la mondialisation a déclenché la refonte des valeurs humaines. D'une part, la mondialisation a favorisé les échanges culturels et l'ouverture, et davantage de croyances politiques, de richesses spirituelles et culturelles et de valeurs ont été adoptées. Diverses méthodes ont pénétré, mais en même temps, avec les échanges culturels fréquents dans le cadre de la mondialisation, le conflit des valeurs culturelles entre les différents groupes ethniques deviendra de plus en plus important. Quatrièmement, la tendance idéologique sociale diversifiée a provoqué une "différenciation" dans le domaine idéologique. La tendance sociale actuelle de la pensée est diverse et diversifiée. Le nihilisme historique profite de nœuds temporels sensibles pour saisir l'opportunité de nier la réforme et d'ouvrir et de déformer l'histoire du parti, l'histoire du pays et l'histoire militaire au nom de la "réflexion". Des cas d'événements ont délibérément pan-politisé et pan-idéologisé certains incidents isolés et des problèmes économiques et de moyens de subsistance, provoquant délibérément des tourbillons et des incidents idéologiques dans le but d'affaiblir la crédibilité du parti et du gouvernement. Le libéralisme est le plus grand mal dans le domaine de la pensée socialiste Les risques et les défis rencontrés dans le bouleversement de l'Union soviétique et la construction du socialisme montrent que la cause du socialisme aux caractéristiques chinoises ne peut ignorer la lutte dans le domaine idéologique. Dans le domaine de l'idéologie, il y a à la fois des menaces de féodalisme et des menaces de tumeurs idéologiques bourgeoises telles que le libéralisme et le culte de l'argent, et ces dernières, avec la puissante impulsion des camps capitalistes occidentaux, sont devenues de plus en plus les plus importantes Harm. (1) La pensée libérale est le plus grand reflet de l'idéologie bourgeoise En tant que "tendance politique de la pensée et de la tradition intellectuelle", le libéralisme est "une école de pensée unique en théorie et en pratique", apparue au 17e siècle au plus tôt. Dans la Grèce antique, liberté signifiait autonomie ou liberté État de contrôle de l'extérieur; pour les gens modernes, la liberté signifie un espace protégé, libre de toute ingérence ou indépendance en vertu de l'état de droit. Depuis les années 1970, le libéralisme classique s'est transformé en néolibéralisme, le "Consensus de Washington" C'est sa forme achevée. Ce libéralisme préconise de concentrer le pouvoir économique entre les mains d'un petit nombre de personnes, de concentrer le droit de parole entre les mains de quelques-uns et, au final, de servir les intérêts de la bourgeoisie. Il présente essentiellement les trois caractéristiques suivantes: Premièrement, le libéralisme est la proposition d'intérêt du capitalisme après son internationalisation et la formation d'une bourgeoisie monopoliste internationale. La relation d'intérêts reflétée derrière le pouvoir du discours est "essentiellement un droit politique et économique." Mao Zedong a longtemps vu que derrière le libéralisme Facteurs d'intérêt, on voit que le libéralisme est le reflet des intérêts et des besoins bourgeois: "La source du libéralisme réside dans la petite-bourgeoisie De l'égoïsme, d'abord les intérêts personnels, les intérêts de la deuxième place de la révolution, créant ainsi le libéralisme idéologique, politique et organisationnel. On peut dire que le résultat des discours libéralisés des pays capitalistes occidentaux développés est à but lucratif. Il n'est pas difficile de voir que des concepts tels que "liberté" et "marché" ne sont que des outils permettant à la bourgeoisie monopoliste internationale d'intervenir dans d'autres gouvernements et de manipuler les marchés pour obtenir des bénéfices. ; Des concepts tels que "démocratie" et "égalité" jouent aussi glorieusement le rôle de juridiction à bras longs des pays occidentaux. Derrière le discours libéral se trouve la proposition économique et le mécanisme d'extraction des intérêts que les pays capitalistes occidentaux continuent d'exporter. Deuxièmement, le libéralisme est une nation L'histoire évolue vers l'histoire du monde, formant un discours politique selon un nouveau modèle politique international. Les pays capitalistes occidentaux pénètrent la libéralisation, la commercialisation et la privatisation dans les pays en développement sous le couvert de «démocratie», «liberté», «droits de l'homme» et «valeurs universelles». Le but de ce discours libéral est de créer une structure mondiale "intégrée" dominée par les États-Unis. Comme l'a souligné Hifatin, "le capital financier n'exige pas la liberté, mais il gouverne." L'essence de la structure politique et économique internationale est La réflexion et la réflexion dans le droit international du discours, "Le droit du discours est toujours lié au matériel La puissance économique de l'ordre mondial fondamentaliste est liée et les deux sont inséparables. "L'essence de cet ordre est de réaliser sa revendication de profit à travers le capital dominant tous les ordres." Le néolibéralisme a atteint le sommet des forces idéologiques, politiques et économiques mondiales. Ces forces peuvent être mobilisées pour réaliser un plan néolibéral qui obéit au jugement de la capitale et à la morale du monde. "Troisièmement, le libéralisme (en particulier le néolibéralisme) n'est pas productif. Nouvelle voie "d'accumulation par dépossession" vers une "accumulation prédatrice sexuelle". Dans la pratique traditionnelle de production capitaliste, l'accumulation de capital est généralement réalisée par des moyens productifs de production et d'échange de produits spécifiques. Cependant, cette méthode d'obtention de plus-value est devenue de plus en plus difficile. Les capitalistes ont découvert une méthode "d'accumulation d'éviction" sous la bannière du libéralisme, c'est-à-dire l'investissement dans la valeur des actifs (tels que les terres et les biens) et la non-dette comme la dette. Chemin productif. Lors de la crise financière américaine de 2007, derrière les millions de personnes qui ont perdu leur logement, les élites de Wall Street en ont profité. (2) Le libéralisme est le facteur dissolvant du socialisme Objectivement, le libéralisme a joué un rôle progressif dans la Chine moderne et a inspiré les gens à avoir le courage de renverser le féodalisme; même pour le socialisme avec des caractéristiques chinoises en construction, la «liberté» est une belle idée politique, une valeur sociale et L'état de vie idéal que les gens recherchent. La liberté a également été inscrite dans le programme de lutte du Parti communiste chinois, et a été préconisée, cultivée et pratiquée comme concept fondamental des valeurs fondamentales socialistes. Cependant, il est paradoxal qu'une fois le beau mot «liberté» lié à «isme», son contenu et sa nature changeront radicalement et deviendront un facteur négatif du socialisme. Premièrement, le libéralisme est l'aboutissement historique de l'anti-impérialisme et de l'antiféodalisme. Dans les temps modernes, dans la pratique de sauver la nation et le peuple, les gens éclairés ont compris la relation inhérente entre le libéralisme et le développement progressif de l'Occident, et ont vu que la démocratie et la prospérité des pays européens et américains ne pouvaient pas être séparées du soutien inhérent à la conscience de la liberté. J'ai réalisé que nous devons apprendre à la fois la science et la technologie utiles de l'Occident et les systèmes sociaux et les valeurs qui leur correspondent. Pour nous débarrasser de l'esclavage occidental et parvenir à l'auto-amélioration, nous devons nous transformer fondamentalement du système et des niveaux de conscience. En particulier, Yan Fu et Liang Qichao, etc., ont pénétré à travers la science et la technologie modernes occidentales, les ustensiles militaires modernes et autres jusqu'au niveau du système et de la valeur nécessaires pour les pays modernes. Le mouvement du 4 mai a déclenché une vague d'humanisme et de libération individuelle et a favorisé la diffusion des idées libérales à un éventail plus large, ce qui a été accepté par un groupe plus large. Depuis lors, le libéralisme s'est développé politiquement, culturellement et économiquement. Ce n'est pas seulement le fruit de l'exploration de "où va la Chine" à l'époque moderne, mais aussi une arme idéologique contre le féodalisme. Déplacé la roue historique du progrès social. Deuxièmement, bien que la bourgeoisie ait joué un rôle très révolutionnaire dans l'histoire, après tout, le libéralisme est l'incarnation de l'idéologie bourgeoise, et les limites historiques de la classe exploiteuse n'ont pas changé en raison de sa nature progressiste. Par conséquent, la limitation historique du libéralisme est également une nécessité historique. Que ce soit les idées libérales qui ont été introduites dans les temps modernes ou le libéralisme qui a été continuellement importé par l'Occident, derrière cette lutte idéologique brutale se trouve la question fondamentale de savoir s'il faut adhérer à la direction du Parti communiste et à la route et au système socialistes. Concernant le libéralisme, qui dégage constamment des odeurs négatives, "nos luttes et nos combats avec les pays occidentaux sont inconciliables". Nous devons être très attentifs à cela: «Gardez la sobriété stratégique et la fixation stratégique, nous ne devons pas être naïfs et ne jamais avoir d’illusions». En particulier dans le contexte de la mondialisation économique, les pays occidentaux dirigés par les États-Unis poursuivent plus activement une stratégie de valeur dans le monde entier, freiner la Chine et promouvoir la "transition politique" de la Chine sont des objectifs importants. Alors que le développement de la Chine progresse de plus en plus, les pays occidentaux, dirigés par les États-Unis, sont de plus en plus hostiles et vigilants à notre égard. Ils prennent une manière plus directe et plus explicite d'interférer avec et d'affecter le développement économique et social et la stabilité de notre pays, et hésitent même à déclencher la "révolution des couleurs" pour mettre en œuvre la destruction et la division. Ces changements de phase sont étroitement coordonnés et repris par la "connaissance" de certains "principaux partis" en Chine. Xi Jinping a souligné que le risque idéologique serait l'un des principaux risques que nous pourrions rencontrer à l'avenir. (3) Le grand mal et la manifestation du libéralisme en Chine Avec l'entrée de la Chine dans l'OMC, la Chine s'est continuellement intégrée au système économique mondial dans la vague de mondialisation économique et est devenue un élément indispensable de la chaîne de production mondiale et de la chaîne industrielle. Dans le même temps, la reprise et l'importation continues du libéralisme ont également gravement nui et affecté la construction socialiste, ce qui se reflète principalement dans les trois aspects suivants. Premièrement, dans le domaine économique, il préconise les forces du marché, promeut «l'universalisme du marché» et plaide pour des forces absolues du marché. Le libéralisme s'est infiltré par la réforme et l'ouverture, prônant la libéralisation absolue, la privatisation élevée et la pleine commercialisation, et a proposé la "dénationalisation", la "dénationalisation", la "retraite du pays et du peuple", et a même promu les opinions politiques occidentales à travers des propositions économiques. S'attaquant au macro-contrôle du pays, a déclaré que "l'essence de la réforme des entreprises d'État est de changer le capital-actions et le capital supplémentaire de l'entreprise d'État (y compris le capital humain) de l'allocation" plan "(moyens administratifs) d'origine à l'allocation du marché réel" La commercialisation est la voie fondamentale pour la réforme des entreprises publiques. " La première consiste à ouvrir la voie à l'idéologie libérale par le nihilisme historique et à perturber idéologiquement la réforme de l'économie de marché socialiste, la réforme des entreprises publiques et la réforme financière. Ils vendent partout le "fondamentalisme du marché", essayant de "détruire les fondements des grandes puissances du domaine économique", prônant la suppression du contrôle macroéconomique du pays sur l'économie et instaurant un système économique de laisser-faire. Sous l'influence de cette pensée, la privatisation des entreprises publiques s'est intensifiée 2. Les actifs appartenant à l'État ont été vendus à bas prix et la productivité sociale a été gravement compromise. La seconde consiste à démanteler la base idéologique des entreprises publiques et de l'économie publique à travers la théorie de la privatisation occidentale, qui a un impact négatif sur les valeurs collectivistes de la Chine. Les pays capitalistes occidentaux, dirigés par les États-Unis, ont ordonné au monde sous le signe du libéralisme et ont utilisé l'adhésion de la Chine à l'OMC pour se connecter au monde. Sous prétexte de ne pas reconnaître l'économie de marché complète de la Chine, ils ont forcé la Chine dans le piège qu'elle a mis en place. Devenu un piège économique pour mieux comprendre son évolution pacifique. Ce n'est qu'en voyant cela clairement que nous pouvons comprendre que l'essence du libéralisme est de désintégrer la base idéologique de la voie du développement socialiste indépendant. La troisième est de profiter de la tendance à la mondialisation, de prendre le discours des organisations économiques internationales comme "langue officielle" et le respect de soi en tant que défenseurs des intérêts économiques privés. Ils ne font que contribuer à l'économie privée et ne parlent pas de problèmes; << Les entreprises d'État sont une base matérielle et politique importante du socialisme aux caractéristiques chinoises et un pilier important et une force de confiance pour notre parti pour gouverner et rajeunir le pays. Depuis la fondation de la Nouvelle Chine, en particulier depuis la réforme et l'ouverture, le développement des entreprises d'État a fait de grands succès. Le développement économique et social de la Chine, le progrès scientifique et technologique, la construction de la défense nationale et l'amélioration des moyens de subsistance des populations ont apporté des contributions historiques. Ce type de «couture» qui ignore les faits ne sert à rien pour résoudre les problèmes structurels économiques et prévenir les crises économiques. Au contraire, le résultat d'une telle proposition ne fera qu'exercer le laisser-faire économique à l'extrême, trop zélé pour la privatisation, promouvoir radicalement le commerce, l'investissement et la libéralisation financière, et exclure excessivement le rôle du gouvernement dans les activités de gestion économique. Deuxièmement, dans le domaine politique, il préconise les systèmes politiques démocratiques occidentaux, promeut la "démocratie constitutionnelle" et la "séparation des trois pouvoirs", et préconise la mise en œuvre des systèmes politiques occidentaux. Le libéralisme estime que les mécanismes de libre marché et la démocratie constitutionnelle universelle sont les meilleurs arrangements institutionnels. Plus important encore, la voie du développement et l'orientation institutionnelle du capitalisme occidental constituent une menace énorme pour la confiance en soi et la confiance institutionnelle du socialisme aux caractéristiques chinoises. Son essence nie les trois «négations» de la propriété publique, du socialisme et de l'ingérence de l'État. Certaines personnes comprennent la réforme du système économique socialiste de marché chinois sous une forme déformée, «les droits de l’homme sont inscrits dans la Constitution», la formulation de la «Loi sur le droit réel de la République populaire de Chine» et le rôle décisif du marché dans l’allocation des ressources. Le principe de l'inviolabilité de la propriété privée et de la protection des droits de l'homme dans la réglementation libère les facteurs corrosifs qui sapent le fondement politique du socialisme, et sans vergogne "spécule que la Chine s'orientera vers le capitalisme et mettra progressivement en place un système basé sur les droits de propriété privée". Premièrement, comment définir la nature sociale du stade de développement de la Chine, comment évaluer les revers et les difficultés dans la construction du socialisme aux caractéristiques chinoises, prendre la forme d'explorer des questions théoriques pour promouvoir l'idée de libéralisation bourgeoise et utiliser le "développement de la productivité" pour exiger " "Compléter les leçons du capitalisme", niant ainsi fondamentalement notre système social. La seconde est de déformer l'histoire de millénaires de civilisation, de nier l'histoire de la révolution moderne, de voir l'effusion de sang et les sacrifices de la nation chinoise pour l'indépendance nationale depuis la guerre de l'opium, et les glorieuses réalisations que notre parti a dirigées le peuple chinois depuis la fondation de la Nouvelle Chine. Le troisième est d'essayer d'interférer avec les affaires intérieures de la Chine en provoquant des manifestations de masse et en instituant une révolution des couleurs en incitant au chômage et aux conflits du travail. L'essence est ce que voit Deng Xiaoping: «C'est pour rompre avec la voie du socialisme et de la direction du parti.» «C'est pour nous conduire sur la voie du capitalisme. Fondamentalement, "le libéralisme économique exprime un concept politique libéral conformément à la logique du marché, et ce concept politique libéral est très cohérent et compatible avec la transition de la Chine d'une économie planifiée vers une économie de marché". Dans le contexte de l'économie de marché chinoise, le capital s'aligne sur le pouvoir en train de tout faire. Le libéralisme économique est devenu l'expression théorique de la revendication de la liberté économique. Troisièmement, dans le domaine de la culture, ce que l'on appelle la tolérance et le pluralisme, la liberté de la presse et la liberté d'opinion publique sont défendues. Le libéralisme est un système de discours construit, dominé et prêché par l'Occident, et une arme utilisée par le monde capitaliste occidental pour dissimuler ses plans économiques. En prônant le pluralisme et la différence, le libéralisme préconise que la société augmente sa tolérance à l'égard de la diversité et de la diversité croissantes, de sorte que les frontières des systèmes de valeurs traditionnels se réduisent et que les valeurs traditionnelles soient diluées. L'adhésion aux valeurs communes que la société progressiste devrait avoir est progressivement affectée, et la capacité de contrôler et de diriger des valeurs multiples est continuellement affaiblie, entraînant la morosité morale globale et la confusion des valeurs dans la société. En l’absence d’une sorte d’énergie positive et de l’ébranlement des idéaux et des croyances au sujet d’une vie meilleure, le tempérament spirituel de la société tout entière est devenu de plus en plus banal. Certaines personnes n’ont ni le courage ni la passion de rechercher le bien, ni le désir de discerner le mal. Vision et ferme conviction contre le mal. 3. La lutte dans le domaine idéologique est une question profonde de la grande lutte La lutte dans le domaine idéologique consiste à "recréer une véritable société en théorie", et c'est une base importante pour que notre parti révolutionne la victoire "de départ" et le succès "de tête". La lutte dans le domaine idéologique est complexe et sévère. Si ce problème n'est pas bien résolu, il affectera inévitablement la construction socialiste. Dès 1945, Mao Zedong a averti l'ensemble du parti: "La maîtrise de l'éducation idéologique est le lien central pour unir l'ensemble du parti dans la grande lutte politique." Deng Xiaoping attache également une grande importance au travail idéologique et politique et déclare clairement que "les deux mains doivent être dures, les deux mains doivent être dures". Il a rappelé à tout le parti qu'après que le travail se soit concentré sur la construction économique, la mauvaise tendance à "empêcher le travail économique et à ignorer le travail idéologique" devrait être évitée. Jiang Zemin a avancé: "Le champ idéologique est un domaine important dans la lutte pour une évolution pacifique et une évolution anti-pacifique ... des positions de propagande idéologique. Si l'idéologie socialiste n'est pas occupée, l'idéologie capitaliste sera inévitablement occupée." Hu Jintao a souligné: "Le champ idéologique a toujours été Une position importante où des forces hostiles se battent farouchement avec nous. Si quelque chose ne va pas dans cette position, cela peut entraîner des troubles sociaux ou même une perte de pouvoir. "Xi Jinping a souligné que la construction économique est la tâche centrale du parti et le travail idéologique est une tâche extrêmement importante pour le parti Il est nécessaire de se concentrer sur la réalisation des objectifs des "Deux cents ans" et la mission de réaliser le rêve chinois du grand rajeunissement de la nation chinoise, "pour mener une grande lutte avec de nombreuses nouvelles caractéristiques historiques".
Edité le 22-03-2020 à 10:56:26 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 22-03-2020 à 10:56:48
| (1) S'opposer à toutes les idées arriérées et en décomposition et consolider la position idéologique du stade primaire du socialisme Après la réforme et l'ouverture, Deng Xiaoping a clairement déclaré dans le changement historique centré sur la construction économique que "nous devons saisir les deux mains et être fermes avec les deux mains". Il a souligné: "Après que le travail se concentre sur la construction économique, tout le parti doit étudier comment s'adapter aux nouvelles conditions, renforcer le travail idéologique du parti et empêcher la tendance à s'immerger dans le travail économique et à négliger le travail idéologique." Le résidualisme et l'influence du libéralisme, il a également donné la bonne méthode de travail, "à travers un raisonnement approfondi, des discussions calmes, pour résoudre le problème de l'éducation idéologique de masse", et améliorer constamment la conscience de la nocivité des idées en décomposition, consciemment Accroître la résistance aux facteurs idéologiques non socialistes. Xi Jinping a souligné avec éclat: "Lorsque les immeubles de grande hauteur sont partout sur les terres de notre pays, les bâtiments de l'esprit national chinois devraient également être élevés." À cet égard, nous devons faire ce qui suit. Tout d'abord, construire un système idéologique indépendant, inclusif et innovant. Consolider la position idéologique dominante. Mettre en jeu la fonction principale de la conscience dominante: << maintenir l'intégrité et l'innovation, l'intégration et la cohésion, diriger et améliorer >> et améliorer constamment le consensus social et la cohésion du << temps, degré, efficacité >> pour assurer la vitalité et l'ordre de la propagation de l'idéologie. Deuxièmement, approfondir les nouvelles caractéristiques du travail idéologique à l'ère des médias et améliorer la capacité de mener à bien un travail idéologique. Dans la «constante» et le «changement» du champ idéologique, nous devons faire face à la stabilité de la structure et l'ouverture du contenu, la fermeté de la position et la flexibilité de la stratégie, l'unité de l'esprit et la diversité des formes, le caractère avancé de la pensée, et La relation telle que l'étendue de l'influence n'est pas seulement "cent fleurs qui fleurissent et cent écoles de pensée rivalisent", mais aussi une position ferme et un fond clair, formant un effet de travail idéologique qui est flexible dans l'expression, plein de contenu et positif. Troisièmement, mettre en œuvre et mettre en œuvre la pensée centrée sur les personnes et se soucier des intérêts des personnes. Depuis la réforme et l’ouverture, nous avons réussi à résoudre le problème du "sous-développement", et nous avons progressivement surmonté le défi du "développement inadéquat". Résoudre le problème du "développement de l’instabilité" est important pour répondre aux attentes des gens et les inspirer, et pour forger un consensus social. Signification réaliste. (2) L'opposition au libéralisme doit être effective et efficace, et créer un bon environnement pour éliminer les dangers réels du libéralisme. Le libéralisme a un effet permanent sur la grande pratique du socialisme aux caractéristiques chinoises. Comment reconnaître, surmonter et résoudre les effets négatifs du libéralisme est un problème difficile et réaliste. Dès le 7 septembre 1937, Mao Zedong a publié l'article << Anti-libéralisme >>. D'un point de vue national et stratégique global, il a avancé << l'anti-libéralisme >> comme une proposition importante pour la construction du parti et son renforcement théorique. Cet article contient une profonde sagesse révolutionnaire et un esprit de lutte, et a une inspiration vivante pour savoir comment utiliser pleinement l'essence de l'esprit marxiste et lancer une lutte contre le libéralisme dans le contexte de la nouvelle ère. Premièrement, l'histoire doit être utilisée pour compacter la responsabilité historique et briser les fausses promesses irréalistes du libéralisme. En dernière analyse, le libéralisme est encore une question de compréhension idéologique: si quelque chose se passe mal, l'action s'écarte naturellement du cours. Par conséquent, pour surmonter les effets négatifs du libéralisme, il est nécessaire de faire un gros essai sur l'idéologie. Avec l'ouverture des portes du pays et le développement continu du modèle de communication dans le monde, des tendances idéologiques telles que le libéralisme ont également afflué, ce qui aura sans aucun doute des effets néfastes sur les groupes politiquement flous, un sentiment politique réduit, une évaluation politique réduite et des croyances politiques ébranlées. Deuxièmement, faire des efforts du côté de l'offre de l'idéologie pour fournir des œuvres culturelles plus positives et de meilleure qualité, menant et consolidant les valeurs dominantes. "Si les gens éloignés refusent de l'accepter, alors ils ont pratiqué les vertus" ("Les Analectes de Confucius Ji"). Pour éveiller la vitalité inhérente de la culture locale et montrer continuellement la connotation riche et le charme durable du mode de vie local, nous devons activement plaider et promouvoir le traditionnel Valeur positive, fournissant plus de produits culturels de haute qualité pour répondre aux besoins spirituels et culturels croissants des gens. Troisièmement, développer et consolider le statut et le rôle des entreprises publiques et élargir et approfondir le fondement économique des facteurs socialistes. Le libéralisme découle de «l'égoïsme de la petite bourgeoisie», qui est la racine économique. Pour éradiquer fondamentalement le libéralisme, il est nécessaire de consolider et d'élargir la position de l'économie publique depuis la fondation, afin de garantir que le socialisme aux caractéristiques chinoises ne dégénère pas et ne se déforme pas. "Le socialisme a deux aspects très importants: le premier est la propriété publique En tant que corps principal, le second n'est pas de polariser. " Xi Jinping a déclaré lors de la Conférence nationale sur les travaux de construction du parti tenue en 2016: "Les entreprises publiques sont un fondement matériel et politique important du socialisme avec des caractéristiques chinoises, et sont un pilier important et une force de confiance pour notre parti pour gouverner et rajeunir le pays." "Hautement résumé le statut et le rôle des entreprises publiques, en utilisant deux" cohérent "pour guider le développement des entreprises publiques. Quatrièmement, l'original est clair et les frontières entre le libéralisme frais comme discours académique et discours idéologique sont tracées. Dans la diffusion du discours libéral, il est souvent renforcé par ses attributs économiques. Il ressemble à du discours économique, mais il s'agit en fait d'une infiltration idéologique dans les pays occidentaux. D'une part, les indicateurs économiques sont la seule manifestation des réalisations de la Nouvelle Chine Les indicateurs économiques, "expliquent tout par la réforme et l'ouverture", et ignorent les facteurs supérieurs du système derrière le développement économique et social; d'autre part, par "l'intégrisme du marché", préconisent fortement la commercialisation de toutes les ressources sociales, tout en ignorant l'économie de marché socialiste. L'économie de marché "à quatre persévérances" sous la direction du Parti communiste chinois. L'objet et la méthode de la "commercialisation" doivent être clarifiés et clarifiés, et la motivation politique derrière la soi-disant libéralisation économique doit être considérée. "Le non-libéralisme en tant que théorie académique ne peut être politisé et paradigmatique. Le néolibéralisme est équivalent. »En fait, Deng Xiaoping a souligné il y a longtemps:« Où est la supériorité d'une économie de marché socialiste? Juste quatre insistance. Les quatre insistances se concentrent sur la direction du parti. "En fait, l'économie de marché socialiste de la Chine est un processus d'exploration continue de la manière de combiner organiquement le mécanisme du marché avec le système socialiste et de libérer en permanence l'efficacité de l'allocation des ressources du marché et la vitalité des entreprises. (3) La lutte idéologique doit mettre en œuvre le système de responsabilité et les résultats de la lutte idéologique doivent être garantis par l'état de droit. Les luttes dans le domaine idéologique sont complexes et diverses. La clé pour assurer la victoire est de perfectionner et de mettre en œuvre les responsabilités. Utilisation complète des moyens économiques, administratifs, juridiques, techniques et autres pour refléter les exigences du travail idéologique dans la gestion administrative, la gestion de l'industrie, la gestion sociale et former une responsabilité de mise en œuvre idéologique rigide de «garder un bon canal» et «domaine de responsabilité optimiste» Système. Premièrement, utilisez le système pour réguler les limites du comportement et éliminer l'influence des facteurs non socialistes. Deng Xiaoping a résumé l'expérience et les leçons de l'histoire et a souligné ["Les diverses erreurs que nous avons commises dans le passé sont bien sûr liées aux pensées et au style de certains dirigeants, mais les problèmes du système organisationnel et du système de travail sont plus importants." "Nous devons sérieusement établir un système socialiste démocratique et un système juridique socialiste. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons résoudre le problème." "Cela doit résoudre le problème du côté institutionnel ... Nous étudions actuellement pour éviter ce phénomène et nous préparons à commencer à réformer le système." 】 Par conséquent, l'objectif et la clé de l'élimination des effets résiduels du féodalisme ne peuvent être que "continuer à formuler et à améliorer divers systèmes et lois conformément aux principes socialistes pour éliminer ces effets". Deuxièmement, le travail idéologique devrait renforcer la responsabilité du sujet et former un modèle de travail en grille. La lutte idéologique n'est pas la seule responsabilité du département de propagande ou du système éducatif, mais plutôt l'effort concerté de toute la société. En renforçant le sens de la responsabilité et la responsabilité des cadres dirigeants à tous les niveaux, les départements et lignes fonctionnels favorisent la mise en œuvre rigide des responsabilités des sujets et forment un schéma de travail en grille à travers le schéma de travail consistant à `` combiner des bandes avec des sujets doubles et des liens de haut en bas ''. Interface de responsabilisation. Troisièmement, renforcer la pertinence des travaux et former un mécanisme d'inspection et de supervision en boucle fermée pour la mise en œuvre des responsabilités. La principale responsabilité de la lutte idéologique est de savoir quoi saisir, qui le fera, comment la saisir. À travers la liste des problèmes et la liste des problèmes, la mise en œuvre systémique, intégrée et ciblée de la responsabilité du sujet de la lutte idéologique sera renforcée pour former une boucle fermée de mise en œuvre de la responsabilité. Mécanisme de gestion. Quatrièmement, former un système de responsabilité et consolider le système de responsabilité idéologique. La lutte idéologique est une tâche sérieuse dans une situation grave et ne peut être négligente. Grâce au système de responsabilisation, chaque poste est assuré de faire de son mieux et de remplir ses fonctions, plutôt que superficiel. Les conséquences des luttes idéologiques sont souvent irréversibles et il faut veiller à ce que la lutte dans le domaine idéologique ait un avantage écrasant. (4) Apprendre activement des échecs de l'Union soviétique et d'autres pays socialistes Pour construire un socialisme aux caractéristiques chinoises, nous devons non seulement faire face à l'impact et à l'érosion de l'idéologie occidentale, mais aussi empêcher la résurgence ou la détérioration des facteurs non socialistes qui se produisent dans le socialisme. Nous devons également tirer des enseignements de la désintégration de l'Union soviétique et lutter consciemment et consciemment. Prenez l'initiative dans la lutte dans le domaine idéologique. Premièrement, nous devons être attentifs aux dangers réels du nihilisme historique. Xi Jinping a résumé les leçons historiques du développement du mouvement communiste international, en particulier la désintégration de l'Union soviétique, et a profondément démontré que la raison de la désintégration de l'Union soviétique était la prévalence du nihilisme historique dans le domaine idéologique, l'abandon du marxisme, et ainsi la désintégration de la direction du Parti communiste. Lors de la commémoration du 200e anniversaire de la naissance de Marx, Xi Jinping a souligné: ["Le Parti communiste chinois a tout à fait raison d'écrire le marxisme sur sa propre bannière. Il est absolument correct d'adhérer aux principes de base du marxisme combinés avec les réalités spécifiques de la Chine et de continuer à faire avancer l'ère de la sinisation du marxisme!"] Deuxièmement, nous devons faire de bonnes préparations et compétences pour adhérer à la lutte dans le domaine idéologique. Le libéralisme est un facteur idéologique important pour le progrès historique en Occident, et a une relation substantielle et continue avec le pouvoir de l'Occident. Mais cette valeur n'est pas universelle. La «nouvelle pensée» transplante directement les valeurs libérales occidentales sans y penser, et indépendamment des différents systèmes sociaux et des conditions nationales, ses mauvaises conséquences peuvent être imaginées. Troisièmement, nous devons exploiter pleinement la nouvelle mission de la culture révolutionnaire dans la construction sociale et stimuler l'attrait et la cohésion de la culture socialiste avancée. En raison de l'influence du nihilisme historique, les pays socialistes, tels que l'Union soviétique, ont renoncé à l'idéologie sur laquelle ils avaient insisté et ont finalement provoqué la confusion de l'idéologie. Xi Jinping a souligné: ["Pourquoi l'Union soviétique s'est-elle désintégrée? Pourquoi le PCUS est-il tombé? Une raison importante est que la lutte dans le domaine idéologique est très féroce, niant l'histoire de l'Union soviétique, l'histoire du PCUS, niant Lénine, niant Staline, s'engageant dans le nihilisme historique et falsifiant des idées. L'organisation du parti n'a presque pas de rôle et l'armée n'est plus sous la direction du parti. "] Quatrièmement, nous devons traiter correctement "le socialisme souffre de revers", renforcer les "quatre confidences de soi" et établir davantage la ferme conviction du peuple en l'avenir de la nation. Tout en tirant les leçons profondes des bouleversements de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, nous devons également voir que, même si le socialisme mondial a également ses revers dans son développement, la tendance générale du développement social humain n’a pas changé et ne changera pas. Surtout au moment historique où la nation chinoise est plus proche que jamais de la réalisation de l'objectif d'un grand réveil, nous devons maintenir la conviction de la victoire et de la détermination stratégique, et continuer de progresser régulièrement vers l'objectif historique. [Su Jiming, professeur agrégé de l'École de marxisme, Université normale de Chine orientale. Cet article contenait à l'origine "Recherche théorique sur Mao Zedong et Deng Xiaoping", n ° 11, 2019, et a été autorisé à être publié par Chanet. 】
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Plaristes | Communiste et Français ! | Militant expérimenté | 867 messages postés |
| Posté le 02-06-2020 à 06:08:59
| J.Jaurès a écrit :
« Le socialisme d’État accepte le principe même du régime capitaliste : il accepte la propriété privée des moyens de production, et, par suite, la division de la société en deux classes, celle des possédants et celle des non possédants. Il se borne à protéger la classe non possédante contre certains excès de pouvoir de la classe capitaliste, contre les conséquences outrées du système. Par exemple il intervient par la loi pour réglementer le travail des femmes, des enfants, ou même des adultes. Il les protège contre l’exagération de la durée des travaux, contre une exploitation trop visiblement épuisante. Il organise, par la loi, des institutions d’assistance et de prévoyance auxquelles les patrons sont tenus de contribuer dans l’intérêt des ouvriers. Mais il laisse subsister le patronat et le salariat. Parfois, il est vrai, et c’est une tendance croissante, il transforme en services publics, nationaux ou communaux, certains services capitalistes. Par exemple, il rachète et nationalise les chemins de fer, il municipalise l’eau, le gaz, les tramways. […] Ce qu’on appelle socialisme d’État est en fait, dans les services publics, du capitalisme d’État. » |
J.Jaures a écrit :
« Le socialisme d’État, impuissant à faire de la justice le ressort interne de la société, est obligé d’intervenir du dehors sur l’appareil capitaliste pour en corriger les pires effets. Au contraire, ce n’est pas par l’action mécanique des lois de contrainte, c’est par l’action organique d’un système nouveau de propriété que les collectivistes et communistes prétendent réaliser la justice. » |
Il va falloir faire travailler les concepts.
2. Le socialisme conservateur ou bourgeois
K.Marx a écrit :
Une partie de la bourgeoisie cherche à porter remède aux anomalies sociales, afin de consolider la société bourgeoise. Dans cette catégorie, se rangent les économistes, les philanthropes, les humanitaires, les gens qui s'occupent d'améliorer le sort de la classe ouvrière, d'organiser la bienfaisance, de protéger les animaux, de fonder des sociétés de tempérance, bref, les réformateurs en chambre de tout acabit. Et l'on est allé jusqu'à élaborer ce socialisme bourgeois en systèmes complets. Citons, comme exemple, la Philosophie de la misère de Proudhon. Les socialistes bourgeois veulent les conditions de vie de la société moderne sans les luttes et les dangers qui en découlent fatalement. Ils veulent la société actuelle, mais expurgée des éléments qui la révolutionnent et la dissolvent. Ils veulent la bourgeoisie sans le prolétariat. La bourgeoisie, comme de juste, se représente le monde où elle domine comme le meilleur des mondes. Le socialisme bourgeois systématise plus ou moins à fond cette représentation consolante. Lorsqu'il somme le prolétariat de réaliser ses systèmes et d'entrer dans la nouvelle Jérusalem, il ne fait que l'inviter, au fond, à s'en tenir à la société actuelle, mais à se débarrasser de la conception haineuse qu'il s'en fait. Une autre forme de socialisme, moins systématique, mais plus pratique, essaya de dégoûter les ouvriers de tout mouvement révolutionnaire, en leur démontrant que ce n'était pas telle ou telle transformation politique, mais seulement une transformation des conditions de la vie matérielle, des rapports économiques, qui pouvait leur profiter. Notez que, par transformation des conditions de la vie matérielle, ce socialisme n'entend aucunement l'abolition du régime de production bourgeois, laquelle n'est possible que par la révolution, mais uniquement la réalisation de réformes administratives sur la base même de la production bourgeoise, réformes qui, par conséquent, ne changent rien aux rapports du Capital et du Salariat et ne font, tout au plus, que diminuer pour la bourgeoisie les frais de sa domination et alléger le budget de l'Etat. Le socialisme bourgeois n'atteint son expression adéquate que lorsqu'il devient une simple figure de rhétorique. Le libre-échange, dans l'intérêt de la classe ouvrière ! Des droits protecteurs, dans l'intérêt de la classe ouvrière ! Des prisons cellulaires, dans l'intérêt de la classe ouvrière ! Voilà le dernier mot du socialisme bourgeois, le seul qu'il ait dit sérieusement. Car le socialisme bourgeois tient tout entier dans cette affirmation que les bourgeois sont des bourgeois - dans l'intérêt de la classe ouvrière. |
La Chine n'est pas exactement dans du socialisme bourgeois, mais vous voyez où vous voulez en venir.
Edité le 02-06-2020 à 06:09:25 par Plaristes
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-06-2020 à 08:07:18
| Plaristes a écrit :
La Chine n'est pas exactement dans du socialisme bourgeois, mais vous voyez où vous voulez en venir. |
On voit exactement que tu en viens encore une fois à l'insinuation, sans référence à la situation réelle en Chine ni au texte qui précède et que tu n'as pas lu : "Troisièmement, développer et consolider le statut et le rôle des entreprises publiques et élargir et approfondir le fondement économique des facteurs socialistes." Dans tous les cas il devient impossible de débattre avec quelqu'un qui s'oppose d'un côté à la lutte de classe et de l'autre prétend orienter le mouvement afro-américain vers la lutte de classe, ne répond aux arguments qu'en parlant d'autre chose, et affirme pour terminer qu'il joue et s'amuse.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 03-06-2020 à 18:30:21
| Plaristes a écrit :
...P.S : Oui je suis dans l’insinuation, car n'étant pas dans la demie mesure de votre côté, j'essaye d'avancer à pas de loups. |
Puisque tu es dans l'insinuation et que nous ne somme pas dans la demi mesure, ton post est supprimé.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Plaristes | Communiste et Français ! | Militant expérimenté | 867 messages postés |
| Posté le 04-06-2020 à 06:34:48
| Ce qui m’empêchera pas de considérer que vous l'avez lu. Et que la stratégie du colonel Qiao Lang est comprise. #Communisme de guerre !
Edité le 04-06-2020 à 06:35:20 par Plaristes
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