Sujet :

âpre tempête antilibérale après "la décision"

Xuan
   Posté le 30-03-2020 à 00:02:24   

Apre tempête antilibérale après « la décision »



La lutte entre deux voies n’a jamais cessé dans le PCC, tantôt contre les dérives gauchistes tantôt contre l’opportunisme de droite.

Chine : capitalisme ou socialisme ?

Après l’échec de la Révolution Culturelle, la ligne développée par Deng Siao ping a été jugée par de très nombreux communistes français comme une restauration du capitalisme comparable au révisionnisme khrouchtchévien.

Les impérialistes et les économistes bourgeois ont fait le même calcul mais à d’autre fins.
En Chine aussi les partisans d’une libéralisation, encouragés par les idéologues impérialistes, ont cru leur heure arrivée. Les troubles de la place Tien An Men en mai-juin 1989, cinq mois avant la chute du mur de Berlin, ont marqué l’acmé de cette offensive.
Or le PCC n’a pas connu le renversement souhaité par les impérialistes, en particulier Deng Siao Ping a approuvé la mise au pas des manifestants. La phrase emblématique «Peu importe qu'un chat soit noir ou blanc, s'il attrape la souris, c'est un bon chat » n’épuisait pas ses conceptions. Et la polémique actuelle rappelle certaines de ses positions opposées à une libéralisation capitaliste mais volontairement occultées par les sinologues bourgeois.

On notera que le capitalisme privé n’avait jamais disparu en Chine, même sous la direction de Mao Tsétoung, à cause des caractéristiques propres à la Révolution de Démocratie Nouvelle. On lira Mao Tsé-toung et la « théorie des forces productives » - Mao Tsétoung et les industriels privés.
Le débat en Chine porte largement sur la part de l’économie privée et sur le rôle dominant de l’économie publique : voir cet article de 2015 : « La Chine entre nationalisation et privatisation » et les suivants.

Cependant la part capitaliste de l’économie s’est largement développée, mobilisant et accumulant des capitaux tant en Chine qu’à l’étranger, la protection sociale a été mise sous le boisseau, des milliardaires ont étalé leur opulence, l’exploitation des ouvriers a défrayé la chronique et écœuré nos syndicalistes, la corruption s’est infiltrée dans l’appareil d’Etat et le parti, en se formant à l'étranger de jeunes chinois ont importé les modes de pensée occidentaux bourgeois, des économistes ont repris les théories bourgeoises et défendu le libéralisme, en reprenant les aspects positifs de l'étranger, certains ont gobé le négatif et pris les USA pour modèle, la pollution est venue s’ajouter à ce sombre tableau.
La part capitaliste dans l’économie chinoise, introduite par la réforme, a recréé de nouveaux éléments bourgeois. Certains intellectuels, la droite du PCC, avaient accrédité l’idée que l’entrelac des relations commerciales et des échanges pouvait prémunir la Chine de toute agression, que la réforme devait accroître l’économie privée au point de prendre le dessus sur celle publique, et que la démocratie à l’occidentale pouvait s’acclimater en Chine.

Pour beaucoup de communistes la cause du socialisme chinois était définitivement enterrée, pour les capitalistes la Chine devenait un sous-traitant rentable, et pour la social-démocratie un repoussoir totalitaire.

Pourtant, en novembre 2004 Jacques Jurquet répondait à une interview des Editions Prolétariennes :
« Je m'intéresse beaucoup à la politique actuelle du Parti Communiste Chinois. Ici on la présente comme capitaliste -la bourgeoisie de tous les pays ne peut pas accepter de reconnaître que l'essor de la Chine s'effectue sous la direction du PCC, alors elle dit " c'est le capitalisme ! "- mais c'est une manière de contester ses résultats spectaculaires. Le premier rôle de la chine reste de sortir de la précarité des centaines de millions de chinois(e)s. Le socialisme doit-il perpétuer la pauvreté ou la combattre ? Bien sûr que non » .
Nous avons depuis plusieurs années développé ici la position que la Chine est restée socialiste, ce qui n’a pas manqué des soulever des débats passionnés.
Sur ce forum, la catégorie « Chine : capitalisme ou socialisme ? » comprend de nombreux fils sur cette question et reprend de très nombreux textes de la littérature chinoise en ligne.

Tant que la lutte entre deux voies se poursuit, et en particulier tant que l’impérialisme essaie d’abattre le socialisme, le risque d’une restauration capitaliste existe et les communistes chinois, avertis pas l’expérience de l’URSS, en sont parfaitement conscients.

« La décision »

Déjà en 2008 la crise du monde capitaliste avait brisé la théorie de la fin de l’histoire et remis le marxisme d’actualité. La même année les troubles au Tibet, visant le sabotage des JO de Pékin, ont montré que l’impérialisme occidental n’a jamais accepté la voie chinoise dite « totalitaire ».
Dix ans plus tard la guerre commerciale déclenchée par Trump en janvier 2018 a démontré qu’il n’y avait aucun compromis possible avec l’impérialisme, qu’il ne renoncera jamais à sa domination, même si la Chine respecte les règles de la mondialisation hégémoniste.
De sorte que la Chine a dû s’y opposer avec fermeté, compter sur ses propres forces, défendre le principe de la propriété publique dominante, et rejeter les sirènes de la démocratie à l’occidentale.
La guerre commerciale de Trump, associée aux troubles à Hong Kong et aux manœuvres séparatistes, n’ont pas fait plier la Chine, contrairement à certains pays du second monde, elle a déchaîné la fibre patriotique, révélé le vrai visage du "modèle" américain et n’a fait qu’accentuer la pression contre les droitiers en Chine et les mettre en difficulté.
Fin octobre 2019 la quatrième session plénière du dix-neuvième comité central du Parti communiste chinois a ruiné les espoirs des droitiers.
Lors de cette session, a été examinée et approuvée la "Décision du Comité central du Parti communiste chinois sur l'adhésion et l'amélioration du système socialiste aux caractéristiques chinoises, l'amélioration du système de gouvernance nationale et la modernisation des capacités de gouvernance."
Ont été réaffirmés le système socialiste, le caractère principal de l’économie publique, la direction du PCC, la direction du peuple sur le pays, la démocratie populaire – « où tous les organes administratifs servent le peuple, sont responsables devant le peuple et sont supervisés par le peuple » -, etc.

On lira dans le forum un commentaire sur cette « décision »
ici :
« Yang Chengxun: le nouveau développement marxiste de la doctrine de l'État par la gouvernance du système d'État —— une importante contribution théorique de la pensée socialiste de Xi Jinping aux caractéristiques chinoises dans l'ère nouvelle

extrait :

La "décision" de la quatrième session plénière du dix-neuvième comité central du Parti communiste chinois est un document programmatique historique sur la théorie de l'adhésion et du perfectionnement du système socialiste aux caractéristiques chinoises, de la modernisation du système de gouvernance nationale et de la capacité de gouverner le pays. La théorie de l'État de la théorie de la modernisation du système de gouvernance et de la capacité de gouvernance décrit ses principaux points forts pour le développement de la théorie de l'État dans la nouvelle ère sous dix aspects… »
…La doctrine de l'État est un contenu important du socialisme scientifique. Le noyau est la dictature du prolétariat. C'est le même système logique que la révolution violente. C'est aussi un tournant entre le marxisme et le révisionnisme… »
.


La lutte contre le nouveau coronavirus et la lutte entre deux voies.

La lutte contre la pandémie a mis en lumière la différence entre la voie de « l’immunité collective » suivie par les pays capitalistes et celle suivie par la Chine, où « la sécurité et la santé du peuple sont la priorité absolue. » [Xi Jinping]

Dans la lutte contre le covid-19 en Chine, Xi Jinping a d'abord averti sur le danger qu’elle représentait : « Face à la situation grave d’une épidémie qui s’accélère (...) il est nécessaire de renforcer la direction centralisée et unifiée du Comité central du Parti ». Le 25 janvier le Comité permanent du BP du CC du PCC a tenu une réunion et décidé de mettre en place un groupe dirigeant du CC du PCC en charge de la lutte contre l’épidémie. Le 27 Xi Jinping a donné des instructions importantes, invitant les organisations du PCC aux différents échelons et les membres à placer les intérêts du peuple au-dessus de tout, à rester fidèles à l’engagement initial et à garder toujours à l’esprit cette mission. Il a demandé aux comités du PCC aux différents échelons d’évaluer scientifiquement l’épidémie, en adoptant une direction unifiée, une gestion unifiée et une action unifiée. Il a appelé les membres du PCC à combattre en première ligne là où l’épidémie apparaît. Des équipes venant de toute la Chine ont apporté leur concours à Wuhan. Plus d’un millier de soignants de l’hôpital Zhongnan de l’Université de Wuhan, tous membres du PCC ont constitué une équipe. A la Nouvelle Cité sino-française de l’hôpital Tongji 90 % du personnel médical travaillant en première ligne sont membres du PCC, etc.
Tout ceci reprend en fait l’esprit de la « décision » , mais du point de vue de la lutte entre les deux voies en Chine le virus n’a pas été le seul à en faire les frais.
La voie capitaliste en Chine a subi un échec face à la supériorité manifeste de la direction centralisée, du système socialiste, de son économie publique, du rôle dirigeant du PCC.

A l’inverse les pays capitalistes, qui ont pourtant bénéficié de deux mois de délai, ont temporisé, prétextant qu’il fallait « retarder l’épidémie » . Il sont gaspillé ce temps précieux pour critiquer la Chine, prétendre que ce n’était qu’une grippe et qu’ils étaient « prêts » , n’ont pas adopté les mesures de prophylaxie nécessaires ou trop tard, ou de façon partielle, se sont trouvés à court de matériel et de locaux, ont dû réviser en cours de route la théorie de « l’immunité collective » pour accepter de mettre en œuvre des mesures de prévention incomplètes, mais en cherchant avant tout à faire tourner les usines. La cacophonie et l’incurie ont caractérisé l’action des Etats impérialistes, mettant en danger les soignants qui protestaient déjà depuis de longs mois contre la destruction de l’hôpital public, et provoquant beaucoup plus de décès qu’en Chine Populaire.
La Chine Populaire a poursuivi son orientation pour « une communauté de destin » à la tribune du G20 en appelant tous les pays à s’unir pour lutter contre la pandémie. Après avoir fait monter en gamme sa production de matériel médical (110 millions de masque par jour par exemple), elle a envoyé à plusieurs reprises du matériel de protection et de soin dans plusieurs états et proposé une aide technique.

Partout la différence entre la Chine Populaire et les pays impérialistes a impressionné beaucoup de gens.
En Chine, les libéraux ont été l’objet de critiques de plus en plus intenses.


[à suivre]


Edité le 30-03-2020 à 00:20:08 par Xuan


Xuan
   Posté le 30-03-2020 à 13:43:13   

Voici un premier article théorique en traduction auto Google. Certaines formes idiomatiques ont des traductions approximatives.

Le sens général reste compréhensible : l’article dénonce les intellectuels révisionnistes comme l’habit théorique d’une nouvelle classe bourgeoise et appelle les jeunes communistes à s’en détourner.



Zi Zheng : nos jeunes camarades devraient se méfier des fausses versions du marxisme


http://www.cwzg.cn/theory/202002/55425.html
date: 2020-02-27 14:03
Source: Chanet
Auteur: Zi Zheng

La meilleure façon pour nos jeunes camarades de se défier des déformations ouvertes révisionnistes des classiques marxistes-léninistes, c’est de lire le livre original au lieu de suivre les leçons des faux escrocs marxistes de l'histoire. Écoutez moins «l'interprétation» de certains «experts» douteux.
Jiao Yulu a un dicton célèbre: il est insipide de manger des raviolis que d'autres personnes ont mâchés.
La seconde c’est de mettre en pratique, établir le lien avec la réalité, en se confrontant avec les contradictions réelles et les problèmes.
La troisième est de comparer la situation, de voir ce qui est bon pour le capitaliste ou pour les salariés.
La quatrième est que chacun prenne des mesures, nettoie l'environnement, n'aie pas de superstition pour l'autorité et améliore sa capacité à identifier le niveau du marxisme par les erreurs dans l'apprentissage et par la critique.


(Cet article est la contribution exclusive de l'auteur Zi Zheng à Chawang)



À l'heure actuelle, plus de 80% des jeunes travaillent pour leur patron. La réflexion sociale déclenchée par le système d'emploi est beaucoup plus profonde que celle de leurs parents. C'est aussi l'âge où les perspectives sur la vie et la vision du monde se forment. Lorsque Xi Jinping, un jeune instruit de Liangjiahe, est entré en contact avec le capitalisme, c'était le germe des études politiques et des résultats dans la petite production, et les jeunes d'aujourd'hui ont une information de première main dans la relation sociale du système d'emploi. Par conséquent, le marxisme est devenu une recherche active de nombreux jeunes pour réfléchir à leur propre destin et observer la constitution des classes. À l'origine, c’est le site Web de vidéos post-90 et post-bilibili, "Let the Bullets Fly", plein de « Longue vie au président Mao » qui les a inspirés. Cet article peut être redondant, mais comme dans l'épidémie, vous devez porter un masque et vous laver les mains fréquemment, et je dois encore dire quelques mots.

Lénine a dit:
"La victoire théorique du marxisme a forcé ses ennemis à se déguiser en marxistes."

Les paroles de Lénine sont maintenant inefficaces pour certaines personnes. Elles utilisent désormais des réformateurs pour abuser les gens, renverser ou castrer carrément les positions marxistes et se livrer à ce que l'on appelle le mensonge chronique.

Récemment, Gong Fang Bin, un "expert théorique notable" dans l'armée, a écrit que la théorie de Marx sur la plus-value "ne résout pas les nouvelles contradictions et les nouveaux problèmes après que les relations économiques et sociales aient changé après la prise du pouvoir", et la question "qui nourrit qui" est la relation entre contribuable et gouvernement".
Certains ont nié la polarisation de la réalité chinoise, invalidé la théorie de la plus-value, couvert la classe avec le manteau du contribuable et considéré la doctrine de l'État marxiste comme du vieux papier. Ces « experts » ont foulé aux pieds la théorie fondamentale du marxisme aux quatre coins cardinaux. Je ne sais pas comment ce théoricien a donné des conférences à nos jeunes soldats. Avant l'effondrement de l'Union soviétique, les soldats soviétiques écoutaient la radio américaine, et alors seulement l'armée soviétique s'est effondrée sans combattre.

Le phénomène ci-dessus n'est pas accidentel. Shen Yue, un "expert en théorie" qui a occupé de nombreux postes à l'université et a reçu beaucoup de couronnes de laurier, a critiqué le professeur Zhou Xincheng pour avoir énoncé une citation célèbre:
« Les communistes peuvent résumer leur théorie en une phrase : éliminer la propriété privée" ("Manifeste communiste").

La thèse de cet « expert »:
"Je suis germaniste, et je sais que ce mot allemand n'a pas une traduction parfaite en chinois, ... qu'il soit traduit par "réduit" ou "soumis" semble avoir une certaine vérité, mais ne spéculez pas sur la signification de mot allemand de façon trop absolue et rigoureuse, à moins de parler couramment allemand."

En quelques mots, la richesse spirituelle commune de l'humanité a été exilée en Allemagne et les Chinois ne l'ont pas comprise, comme si seuls les Allemands pouvaient saisir le marxisme. Il a transformé un problème de matérialisme dialectique et historique en un problème linguistique, convaincu d’avoir ainsi réfuté les arguments et renversé les vues du professeur Zhou.
En fait, « l'expert » en théorie n'a pas compris que la négation marxiste a toujours été une négation dialectique, opposant la négation à la négation, ce qui rend la linguistique plus claire. « L'expert » estime également que Lénine a mal compris les intentions initiales d'Engels et bloqué la voie de la privatisation. Il n’a présenté que des arguments arrogants sans aucune référence appropriée. « L'expert » a commis beaucoup de bévues et nous en ferons une étude particulière.

Ces experts considèrent comme une vérité éternelle le noyau du système idéologique lié à leurs intérêts et à leur destin, et une prétendue réforme qu’ils séparent de son objectif Cependant, le point de vue de Marx, Lénine et Mao est nié à la va vite, sans argument, et ils préconisent l'hégémonie du capital dans la théorie, les habitudes frivoles du marché sur le terrain universitaire. On pourrait penser qu’ils ont mal compris, mais en fait ce sont des gens qui feignent de dormir pour rester au lit. Ils mangent le bol de riz de la théorie au sein du système, mais ils ont une idéologie différente de celle du peuple, et représentent les intérêts du capital. Leurs travaux sont différents, mais dans la castration des classiques de Marx, Lénine et Mao, ils se tiennent inconsciemment sur le même front.

Comment est-ce arrivé? Les mêmes valeurs sont partagées par les gens qui les emploient, et par leurs proches, et se retrouvent avec leurs semblables dans une ambiance nourrie par l’absence de lutte idéologique. Dans le monde universitaire se produit le phénomène suivant : certaines personnes ont un statut académique très élevé et impressionnant, un statut politique et un traitement matériel. En utilisant un pouvoir omniscient, elles ont développé un style d’étude fermé dans l’ambiance des parasites universitaires. Le style d'étude de Qi Zhiyi est en contraste frappant avec l'ancienne génération des éducateurs de la théorie marxiste comme un poisson nageant dans du bois. C’est précisément parce qu’ils ont coupé les mains et les pieds du wok où ils ont mangé que personne ne peut les remettre en question, et qu’ils peuvent se permettre de s’afficher sur la place publique.

La meilleure façon pour nos jeunes camarades de ce type d’affronter les classiques marxistes-léninistes, déformés sous le déguisement de la réforme, c’est de lire le livre original et d'étudier les leçons des trahisons du marxisme dans l’histoire. Écoutez moins «l'interprétation» de certains «experts» douteux, Jiao Yulu a un dicton célèbre: il est insipide de manger des raviolis que d'autres personnes ont mâchés.
La seconde est de mettre en pratique et de s’en référer à la réalité, de se confronter aux contradictions réelles et de comprendre les problèmes.
La troisième est de regarder la situation, voir ce qui correspond aux intérêts du capitaliste et ce qui correspond aux intérêts des salariés.
La quatrième est que chacun fasse son propre travail, nettoie son environnement, n'aie pas de confiance superstitieuse dans l'autorité superstitieuse et améliore sa capacité à identifier et à améliorer le niveau du marxisme par la critique des erreurs.

Certains enseignants avisés posent parfois aux élèves des questions erronées afin de former leur capacité à rectifier. Identifier la tromperie est un type de formation à la rectification et un bon moyen de maîtriser le marxisme, de cultiver la capacité de penser de manière indépendante et de prévenir la fraude intellectuelle.
Xuan
   Posté le 30-03-2020 à 23:54:06   

Ce second texte dénonce la remise en cause théorique de la propriété publique. On remarquera que le passage sur la thèse de Lasalle de la "distribution raisonnable de la plus-value" vaut aussi bien pour la revendication du "partage des richesses" ou encore les thèses de Piketty.


Critique de la thèse de Xu Jingan "la propriété publique est-elle le fondement du système économique socialiste ? "


http://www.cwzg.cn/theory/202003/55591.html

Qu Bingxiang: Pouvons-nous éviter la propriété publique du socialisme? ——Discussion avec un ami du milieu universitaire sur une question théorique du socialisme
Heure: 2020-03-05 09:21
Auteur: Qu Bingxiang


La question de M. Xu Jingan à propos de "la propriété publique est-elle le fondement du système économique socialiste?" Elle est déraisonnable, même ridicule et très nuisible dans la pratique. Nous devons comprendre que la propriété publique est la racine et l'âme du socialisme. Ce n'est pas seulement la pierre angulaire de la survie du socialisme, mais aussi l'essence du socialisme, c'est aussi la base sur laquelle notre peuple partage la supériorité du socialisme. Sans propriété publique, il n'y aura pas de socialisme, encore moins le bien-être de notre peuple, et même tout. Par conséquent, nous devons toujours comprendre l'importance de la propriété publique.

[Cet article est une contribution de l'auteur Qu Bingxiang à Chawang]

M. Xu Jingan est un poids lourd dans les cercles politiques et universitaires chinois. Il a travaillé au Central Marxism-Leninism Institute, au Central Policy Research Office, à la State Planning Commission et à la National System Reform Commission. En outre, il est professeur auxiliaire à l'Université Renmin de Chine et à l'Université de Shenzhen. Au cours des travaux des organes centraux et de l'État, il a rédigé des documents importants tels que le premier plan directeur de la réforme du système économique chinois et a été l'initiateur de la réforme du système de logement en Chine. Après avoir été directeur de la Commission municipale de Shenzhen pour la réforme du système, il a activement plaidé pour la réforme du système de capital-actions des entreprises d'État. Avec le transfert des droits de propriété, il est également l'initiateur de la société dite harmonieuse et l'avocat de la Chine heureuse.
M. Xu a publié une fois un chef-d'œuvre intitulé "Recherche sur douze politiques théoriques en Chine" sur la plate-forme publique "Culture Yangmei". Immédiatement après la publication de l'article, il a reçu une réponse forte et des éloges de la société. Le rédacteur en chef de la plate-forme a déclaré: "Maintenant, près de 260 000 personnes l'ont lu et il a reçu des critiques élogieuses. À l'heure actuelle, il monte en flèche avec environ 30 000 lectures par jour " , et des extraits des commentaires de nombreux lecteurs pour étonner le public. Il semble que l'article de M. Xu ait un grand impact.

Cependant, j’estime que ce chef-d'œuvre de M. Xu ne mérite vraiment pas d’être complimenté. Non seulement cela, mais je pense que l'article contient trop d'erreurs graves. En particulier, la compréhension de certaines questions théoriques fondamentales du socialisme s'écarte complètement du sens commun de base du marxisme, provoquant une grande confusion idéologique et théorique. Non seulement cela, mais il a également fait beaucoup de suggestions trompeuses sur la réforme et l'ouverture de la Chine, et à partir d'un grand nombre de critiques en ligne, cela a vraiment trompé beaucoup de gens et l'impact a été très mauvais. Il est donc nécessaire de faire avancer la discussion et la critique.
Le chef-d'œuvre de M. Xu est en effet très faux, mais en raison de la longueur limitée de cet article, il est impossible de le discuter et de le critiquer point par point, un seul d'entre eux peut être soulevé. Je voudrais inviter des amis des milieux universitaires à critiquer et corriger tout ce qui ne va pas chez M. Xu.

M. Xu a un titre très subtil dans le texte, en chicanant sur un ton interrogateur : "La propriété publique est-elle le fondement d'un système économique socialiste? " L'auteur avance ici explicitement les raisons suivantes:
"Premièrement, la propriété publique comme base du système économique socialiste ne peut théoriquement pas s’expliquer et elle ne résiste pas à la logique. Deuxièmement, la base pour faire de la propriété publique un système économique socialiste est une incompréhension du marxisme. Troisièmement, la propriété publique ou la propriété privée sont des voies et des moyens. L'essence du socialisme est la distribution rationnelle de la plus-value et la réalisation des intérêts publics sociaux. La conclusion est que « la propriété n'a rien à voir avec le nom de famille du propriétaire ».
Maintenant, regardons ci-dessous si nous pouvons établir que les raisons de M. Xu sont justifiées.

I. " Placer la propriété publique comme base du système économique socialiste ne peut théoriquement pas s’expliquer et ne peut logiquement pas résister à la question" ?

Pourquoi "faire de la propriété publique la base du système économique socialiste ne peut théoriquement pas s’expliquer et ne peut logiquement pas résister à la question" ? Détaillons :

"Premièrement, tous les pays socialistes qui pratiquent la propriété publique sont soit désintégrés soit pauvres. La base pour faire de la propriété publique un système économique socialiste a échoué.

Deuxièmement, logiquement, la fondation économique socialiste exclut l'économie non publique À l'extérieur, cela conduit à la conclusion que le développement de l'économie non publique affaiblit inévitablement la base économique socialiste.

Troisièmement, le secteur public est la principale étape de la phase primaire. Lorsque l'économie non publique dépasse l'économie du secteur public, l’économie s'éloigne du socialisme. Retour à 'grand et juste' ? "


Dans ce qui suit, j’analyse les points ci-dessus de M. Xu.

Premièrement, il est injuste d'attribuer la désintégration et la soi-disant pauvreté des pays socialistes au cours des deux dernières décennies du siècle dernier à la propriété publique, ceci manque de preuves matérielles.
D'une part, il est vrai que depuis le socialisme mondial des années 60, de la marée basse jusqu'à la fin des années 80, il y a eu des tragédies historiques telles que l'effondrement et la désintégration du socialisme soviétique et la transformation de certains pays socialistes d'Europe de l'Est. Cependant, il faut comprendre que bien que le socialisme soit si malmené, les raisons sont nombreuses, mais la plus fondamentale est le résultat de la transformation idéologique et politique de la direction du Parti communiste au pouvoir, c'est-à-dire la séparation idéologique du peuple, la corruption et la tyrannie et la trahison du marxisme.
La doctrine, promouvoir les "trois harmonies", les "deux perfections" et d'autres théories et lignes révisionnistes systématiques; abandonner politiquement la lutte des classes et la dictature du prolétariat, se rendre à la bourgeoisie nationale et à l'impérialisme international; s'engager économiquement dans une direction occidentale capitaliste Privatisation, libéralisation, négation de la propriété publique socialiste et de l'économie planifiée, etc.
Ce sont les facteurs décisifs menant à la transformation de l'Union soviétique et de certains pays socialistes d'Europe de l'Est. Selon les mots du peuple soviétique lui-même: "Le communisme soviétique n'a pas été vaincu, mais certains qui l'ont vendu dans le but de le détruire." "La disparition du système socialiste soviétique n’était pas dû à son âge, mais Il a été étranglé artificiellement par des forces hostiles dans le pays. " [1]
C'est exactement ce que dit la phrase, l'essence du problème.
D'un autre côté, l'attribution de la pauvreté par M. Xu à la propriété publique socialiste manque également de preuves matérielles. Il est vrai que les pays socialistes sont pauvres depuis un certain temps, mais il faut en faire une analyse spécifique. Par exemple, à ses débuts. Étant donné que le socialisme a été initialement établi dans un pays au développement économique très arriéré, et qu'il ait dû subir de longues périodes de dommages de guerre, cela a rendu l'économie déjà arriérée encore plus arriérée; deuxièmement, même après cela, pour consolider le nouveau pouvoir de l'État, le socialisme doit également faire face à la subversion et à la destruction des classes et des ennemis au pays et de l'étranger au moyen par une grande violence et même la guerre.
Cela consomme naturellement une force économique énorme, et le résultat affecte et restreint également l'économie du pays, son développement.
En outre, même après que le socialisme soit entré dans la phase de construction économique, en raison du blocus et de l'agressivité du capitalisme mondial et de l'impérialisme, il a rencontré des difficultés telles que le manque de fonds, le manque de technologie et un équipement insuffisant, ont a également provoqué le phénomène de faible développement économique pendant une certaine période.
On peut voir que la soi-disant pauvreté du socialisme n'a pas été créée par la propriété publique. C'était précisément les conséquences de l'ancienne société.
Elle était également causée par l'agression prolongée du capitalisme mondial dans le passé et les frappes sévères qui ont suivi.
Il est donc impossible de relier la pauvreté à la propriété publique socialiste. En fait, c'est le contraire qui est vrai. C'est grâce à l'instauration de la propriété publique socialiste que, grâce à une construction économique, culturelle et sociale planifiée, les pays pauvres et arriérés d'origine se sont rapidement développés sous divers aspects et que leur apparence a rapidement changé.

M. Xu a dit: "C'est un échec de faire de la propriété publique la base du système économique socialiste." D'où cela vient-il? Que la propriété publique en tant que base du système économique socialiste soit un succès ou un échec, il n'est pas nécessaire de faire une explication théorique, il suffit de demander à M. Xu de regarder les faits de base.
Regardez d'abord l'Union soviétique. Comme nous le savons tous, le prédécesseur de l'Union soviétique était un pays capitaliste arriéré avec une fondation féodale profonde - la Russie tsariste. En 1913 (la meilleure année avant la révolution d'octobre), la Russie était un pays dominé par l'agriculture et la proportion de l'industrie dans l'économie nationale n'était que d'environ 42%. ① Sa valeur de production industrielle (calculée ultérieurement en fonction du territoire de l'Union soviétique) n'est équivalente qu'à 1/8 des États-Unis et son PNB par habitant équivaut à 1/10 des États-Unis.
Après la victoire de la révolution d'octobre, bien que l'Union soviétique ait connu l'énorme consommation et la destruction de la guerre patriotique, mais après plusieurs années d'efforts, l'économie civile a été rapidement rétablie. Le premier plan quinquennal (1929-1933) a été mis en œuvre en 1929 et achevé un an à l'avance en 1932. Au cours des quatre années, le taux de croissance annuel moyen de la valeur de la production industrielle totale était supérieur à deux chiffres, dont le taux de croissance annuel moyen de l'industrie lourde était de 27,1% et le taux de croissance annuel moyen de l'industrie légère était de 12,9%. La production d'acier est passée de 4,25 millions de tonnes à 5,93 millions de tonnes, juste derrière les États-Unis, se classant deuxième au monde. Au cours des décennies suivantes, la construction économique du pays a maintenu un taux de croissance à deux chiffres. Les données montrent que le taux de croissance annuel moyen pendant la période des «vingt-cinq ans» (1933-1937) est de 17,1%, le taux de croissance annuel moyen de la période des «trente-cinq ans» (1938-1940) est de 13,2% et la période du «Quatrième quinquennal» (1946-1950) Le taux de croissance moyen est de 13,6% et le taux de croissance annuel moyen pendant la période du «Plan quinquennal» (1951-1955) est de 13,1%. La supériorité de la propriété publique socialiste.

Regardez à nouveau notre pays. Notre système socialiste a été établi sur la base d'une colonie arriérée, d'une société semi-coloniale et semi-féodale dirigée par une classe en décomposition féodale et une invasion à long terme par les puissances occidentales. La guerre à long terme a presque épuisé la puissance nationale déjà faible, et toute la petite richesse qui reste à la fin a été emportée par Chiang Kai-shek.
Cependant, l'établissement de la nouvelle Chine, sous la direction correcte du Parti communiste chinois et du président Mao Zedong, a rétabli l'économie nationale après 3 ans, et après plusieurs années de construction et de développement, elle a atteint le milieu et la fin des années 1970.
La Chine a essentiellement établi un système économique national et un système industriel relativement complets. De plus, dans des circonstances de blocus économique, de menace de guerre et de catastrophes naturelles causées par le capitalisme occidental et le social-impérialisme, l'économie nationale croît toujours plus rapidement que la croissance économique des pays occidentaux et a initialement changé le visage des "pauvres et pauvres" de la Chine.
Les données montrent que dans les 26 années de 1952 à 1978, le PNB de la Chine a augmenté à un taux annuel moyen de 6,8%; le taux de croissance moyen du monde au cours de la même période n'était que de 3%, ce qui était plus du double de celui du monde au cours de la même période, bien plus élevé qu'aux États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et d'autres grands pays capitalistes occidentaux.

À en juger par la production des principaux produits, la Chine ne pouvait même pas produire d'allumettes et de savon au début des années 1950. En 1978, la production d'acier atteignait 31,78 millions de tonnes, dépassant la Grande-Bretagne, la France et l'Italie, quatrième au monde; la production de pétrole atteignait 10 400. 10 000 tonnes, qui sont devenues par le passé le «huitième pays producteur de pétrole» du célèbre «pays pauvre en pétrole»; la production de charbon brut a atteint 618 millions de tonnes, se classant troisième au monde; la production de céréales a atteint 305,75 millions de tonnes, se classant au premier rang mondial. En deuxième position, la production de fils de coton a atteint 2,38 millions de tonnes, se classant troisième au monde. ④
En outre, les gens en Chine sont extrêmement fiers que nous nous sommes entièrement appuyés sur notre propre force et sagesse, indépendants et autonomes, et avons créé nos propres bombes atomiques, missiles, satellites terrestres artificiels, La science et la technologie avancées et ses industries telles que 10000 tonnes de presses hydrauliques et de chemins de fer à plateau ont parcouru la voie du développement que les pays développés occidentaux doivent atteindre en un ou deux cents ans, ce qui montre également la supériorité incomparable de la propriété publique socialiste.
Cela dit, M. Xu devra peut-être demander, étant donné que le développement est si rapide et les réalisations en matière de construction si grandes, pourquoi la vie des gens est-elle si difficile? Il n'est pas difficile de répondre à cette question. Tout d'abord, la construction économique et de défense nationale à grande échelle, comme un grand nombre de constructions d'infrastructures, des entreprises clés et des constructions d'ingénierie à grande échelle impliquant une industrialisation nationale, et le développement de deux bombes et d'une étoile liées à la sécurité de la défense nationale. Des fonds et du matériel. Ces fonds et matériaux doivent non seulement être créés par la sagesse et le travail de la population du pays, mais aussi par la population de tout le pays, serrer la ceinture pour vivre, utiliser autant de fonds que possible et utiliser autant de produits matériels que possible pour la construction. Allez. C'est la seule voie que nous pouvons prendre parce que nous sommes des pays socialistes, contrairement au capitalisme occidental, les pays impérialistes peuvent compter sur la force pour envahir et piller; nous ne pouvons pas non plus vendre des champs, des terres, des montagnes, Vendez de l'eau, des mines et des usines pour gagner de l'argent. Cela détermine que nous devons vivre une vie difficile et une vie serrée.
Deuxièmement, la consommation de guerre nous a fait perdre trop de richesses matérielles. Comme nous le savons tous, après la fondation de la République populaire de Chine, nous avons connu de nombreuses grandes guerres étrangères, telles que la guerre de résistance contre les États-Unis en Corée, 1950-1953, la guerre sino-indienne de 1962, la guerre sino-soviétique de l'île aux trésors de 1969, la guerre de résistance contre les États-Unis au Vietnam, 1963-1975, La contre-attaque de 1979 contre le Vietnam et ainsi de suite. Avec des guerres si fréquentes, et des dizaines d'années ou de décennies, on peut voir à quel point les ressources financières et matérielles sont énormes!
En outre, beaucoup d'aide étrangère. L'aide étrangère est une obligation internationaliste à la fois lourde et obligatoire. De la Corée du Nord à l'est au Vietnam, au Laos, au Myanmar, au Cambodge au sud, à la Roumanie, à l'Albanie et à l'Afrique australe au nord-ouest de la terre, et enfin à Cuba sous les yeux des États-Unis, nous sommes tous les cibles de notre assistance. Pour assumer cette obligation, il faut payer quelque chose, il faut faire des sacrifices, il faut dépenser beaucoup d'argent. Mais d'un autre côté, l'aide étrangère n'est pas seulement un sacrifice, nous l'avons également reçue. Autrement dit, il nous a gagné plus d'amis, renforcé notre influence dans les affaires internationales et changé l'équilibre des pouvoirs entre l'Est et l'Ouest. Ce gain vaut la peine pour la Chine et le monde. Au cours des dernières décennies, malgré le fait que les Chinois aient réduit leurs vêtements et resserré leur ceinture pour vivre, tout le monde ne s'est pas senti amer. S'engager dans l'industrie, l'agriculture et les expériences scientifiques, se battre les uns contre les autres, chacun avec un esprit d'ambition et un moral élevé, montre l'esprit tenace, optimiste, agressif et optimiste de la nation chinoise héritée depuis des milliers d'années.

Deuxièmement, M. Xu a déclaré que si la propriété publique est utilisée comme base du système économique socialiste, "logiquement, la fondation économique socialiste exclut l'économie non publique, ce qui conduit à la conclusion que le développement de l'économie non publique affaiblit inévitablement la fondation économique socialiste. Le concept "est logiquement déroutant » . Maintenant que le socialisme a «exclu l'économie non publique» , comment peut-il «conduire au développement de l'économie non publique» et « affaiblir nécessairement la base économique socialiste» ? Qu'est-ce que M. Xu veut dire par là? Demandez à l'auteur d'y répondre lui-même.

Troisièmement, M. Xu a déclaré: "La propriété publique est la principale étape. Lorsque l'économie non publique dépasse l'économie de la propriété publique, elle s'éloigne du socialisme. " Nous le pensons aussi. Parce que l'essence du socialisme est le nom de famille "public", basé sur la propriété publique, au moins il doit être basé sur la propriété publique, en particulier l'économie publique doit occuper une position dominante et jouer un rôle de premier plan. Lorsque l'économie non publique dépasse un certain point de l'économie de la propriété publique, si nous ne suscitons pas notre vigilance et ne prenons pas les mesures nécessaires pour la prévenir et la restreindre, cela conduira inévitablement à la transformation de l'ensemble du système socialiste. Parce que le changement quantitatif entraîne inévitablement un changement qualitatif et qu'un changement qualitatif partiel conduit inévitablement à un changement qualitatif global. C'est la loi fondamentale du développement et du changement de toutes choses, et personne ne peut y résister. À cette époque, la restauration du capitalisme dans des pays socialistes comme l'Union soviétique et la Yougoslavie ne s'est pas produite soudainement, mais s'est progressivement achevée, passant d'un changement quantitatif à un changement qualitatif et d'un changement qualitatif partiel à un changement qualitatif. Par conséquent, au stade initial du socialisme, bien que nous devions encourager et soutenir le développement de l'économie non publique, d'un autre côté, nous devons fermement adhérer au principe fondamental de la prise de possession publique comme principal organisme, en particulier l'économie publique. Et les pratiques, et contrôlent toujours la bouée de sauvetage et le développement global de l'économie nationale.

Quatrièmement, M. Xu a demandé: "Est-ce que le stade avancé du socialisme sera plus grand "? Est-ce seulement « plus grand»? Selon les documents historiques du parti et du pays et le dicton coutumier du peuple chinois, ce devrait être "le socialisme puis le communisme"! L'auteur pense qu'après le développement continu du socialisme, il est naturel que ce soit un «socialisme élargi», c'est-à-dire la production de masse socialisée et une propriété publique de plus en plus grande. S'il est toujours comme notre stade actuel, est-ce encore du socialisme mature? Monsieur Xu, faites attention à ne pas avoir peur du " socialisme puis le communisme ", surtout après que le socialisme soit complètement développé. N'oubliez pas que l'intention initiale du Parti communiste chinois est d'éliminer la propriété privée, d'établir la propriété publique, d'éliminer la petite production, d'organiser la production sociale à grande échelle et d'atteindre la prospérité commune.
C'était il y a plus de 100 ans lorsque le premier document programmatique du Mouvement communiste, le Manifeste communiste, a été explicitement présenté, tout comme les documents du "socialisme" et du "communisme" de notre Parti. Ce n'est pas seulement l'intention originale de tous les communistes du monde, y compris le Parti communiste chinois, mais aussi leur objectif révolutionnaire et leur objectif de lutte sans faille. Bien sûr, ce que nous appelons le «socialisme puis le communisme» est ici une base de force productive très développée après un développement socialiste complet, pas le genre que nous avons eu qui s'écartait du fondement de la réalisation le «socialisme puis le communisme». Par conséquent, nous devons adopter une attitude particulièrement accueillante envers ce " socialisme puis le communisme ", et ne pas y résister, la rejeter et nous y opposer.

II . En second lieu dire que « la société de la propriété en tant que base du système économique socialiste est une mauvaise interprétation du marxisme » ?
M. Xu a déclaré que "faire de la propriété publique la base d’un système économique socialiste est une incompréhension du marxisme" . Il semble que, dans la compréhension de l'auteur du marxisme, le fondateur du socialisme scientifique, Marx et Engels, n'ait pas dit "faire de la propriété publique la base d'un système économique socialiste" , et qu’il n'ait jamais eu une telle pensée. La raison de l'incompréhension du marxisme semble maintenant provenir des successeurs et des militants après Marx et Engels. Est-ce vraiment le cas? Bien sûr que non. Cela ne peut être qu'une absurdité non fondée de l'auteur.
Comme nous le savons tous, réaliser la propriété publique ou, comme le dit l’auteur, «faire de la propriété publique la base d’un système économique socialiste» est le cœur et l’essence de toutes les théories marxistes. Tout au long de sa vie, Marx et Engels ont écrit des dizaines de millions de mots. Ensemble, ils ont déclaré dans le Manifeste communiste:
"En ce sens, les communistes peuvent résumer leur théorie en une phrase: éliminer la propriété privée." [2] 45
Ici, «éliminer la propriété privée» n'est qu'une autre expression de ce que nous appelons la réalisation de la propriété publique. Tout leur travail acharné et leur lutte contre l'opportunisme se sont tous concentrés sur cela. Ils croient que ce n'est qu'en réalisant la propriété publique ou en "faisant de la propriété publique le fondement d'un système économique socialiste" , comme l'ont dit les auteurs, que nous pouvons établir un pouvoir d'État de la classe ouvrière, éliminer toutes les classes exploiteuses et réaliser la libération et le plein développement de la liberté humaine. La société communiste est enfin achevée.
En outre, la réalisation de la propriété publique, ou «faire de la propriété publique la base d'un système économique socialiste» , peut être considérée comme la proposition idéologique cohérente de Marx et Engels. Extrait du "Manuscrit d'économie et de philosophie de Marx et Engels en 1844", "Idéologie allemande", "Principes du communisme", "Manifeste du Parti communiste", "Capital", "Critique du programme Gotha" et "Le socialisme du vide" Une série de documents scientifiques et d'ouvrages tels que «Penser le développement de la science» et «Les questions paysannes germano-françaises» vont tous dans le même sens. Étant donné que ces titres sont des classiques de tout maître intéressé par l'étude du marxisme, il n'est pas nécessaire de les citer un par un. En outre, "faire de la propriété publique la base du système économique socialiste" est également une vérité poursuivie par un groupe de dirigeants communistes et de militants tels que Lénine, Staline et Mao Zedong, qui n'ont jamais douté ni vacillé. De plus, même ces érudits et dignitaires des pays capitalistes occidentaux le font, et ils accusent tous les pays socialistes de "faire de la propriété publique la base d'un système économique socialiste" . Par conséquent, «faire de la propriété publique la base du système économique socialiste » n'est pas notre incompréhension du marxisme, mais c'est précisément le cœur et l'essence du marxisme.

III - En troisième lieu , la « propriété publique ou privée, est le chemin et les moyens. L'essence du socialisme est la valeur résiduelle d'une allocation raisonnable pour atteindre l'intérêt public d' abord » ?
"La propriété publique ou privée est la voie et les moyens"? À cet égard, l'auteur doit clairement indiquer:
Premièrement, dans un certain sens, il est nécessaire de préciser si la voie et les moyens de réaliser certains avantages économiques est publique ou privée.
Cependant, il faut comprendre que la propriété, qu'elle soit publique ou privée, est avant tout la condition préalable, le fondement et la clé de la conduite de toutes les activités économiques. Dans tous les États sociaux, la propriété n'est pas une chose, mais une relation de production sociale spécifique, c'est-à-dire qu'elle est la somme d'une série de relations sociales entre des personnes formées autour de qui possède les moyens de production. Dans une société de classe, c'est aussi une relation de classe, c'est-à-dire la relation d'exploitation des personnes. Marx a déclaré un jour:
"À chaque époque historique, la propriété s'est développée de diverses manières et dans des relations sociales complètement différentes. Par conséquent, définir la propriété bourgeoise n'est rien d'autre que décrire toutes les relations sociales de la production bourgeoise. " [3] 180
Ce n'est qu'avec ce type de relation sociale qu'il peut y avoir une série d'activités telles que la production, la circulation, la distribution et la consommation, et le cycle global de la production sociale. Par conséquent, lorsque nous parlons de propriété, nous devons d'abord souligner qu'il s'agit d'une relation sociale spécifique, d'une condition sociale décisive pour la réalisation de certains avantages économiques, et de la condition et de la base fondamentales de la production, de la circulation, de la distribution et de la consommation sociales. Ce n'est que sous cette prémisse que tout peut être transformé en «voies et moyens», et nous ne devons pas prendre les devants ni mettre la charrue avant le cheval. M. Xu a fait une telle erreur.
Deuxièmement, concernant la question de "l'essence du socialisme est la distribution rationnelle de la plus-value et la réalisation de la suprématie des intérêts publics sociaux" , l'auteur ne peut que dire que cette affirmation est encore plus erronée et ne peut être établie. Selon la pensée cohérente de Marx et Engels, le socialisme est "public", c'est-à-dire que les moyens de production appartiennent à tous les travailleurs de la société et, sur cette base, une économie et une distribution planifiées selon le travail sont mises en œuvre pour atteindre la prospérité commune et la liberté humaine et le développement global. C'est l'essence du socialisme ou du socialisme. De plus, le socialisme est aussi un "public" dans son idéologie. C'est l'idée centrale expliquée dans le Manifeste communiste:
"Les communistes ne sont pas des partis spéciaux qui s'opposent aux autres partis ouvriers. Ils n'ont pas d'intérêts différents de ceux de tout le prolétariat." [2] 44
"La révolution communiste est la rupture la plus profonde avec la relation de propriété traditionnelle; il n'est pas surprenant que dans son processus de développement, elle doive avoir la rupture la plus complète avec les idées traditionnelles." [2] 52
Mis à part la propriété publique, l'économie planifiée et la distribution selon le travail, parlons de façon extravagante du socialisme et attribuons l'essence du socialisme à la soi-disant distribution rationnelle de la plus-value, ce qui est très rare dans l'histoire de la pensée socialiste scientifique. S’agit-il d’une grande innovation de M. Xu ?
Dans l'histoire du mouvement communiste international, il y a eu des Lasalliens qui ont rejeté la relation de propriété des moyens de production et ont parlé de la soi-disant "répartition équitable", "des revenus du travail sans compromis" et de "l'égalité de pouvoir". Cela a également été intégré au programme du parti dans le but de changer la nature du parti. À cet égard, Marx et Engels ont sévèrement critiqué. Parmi eux, Marx a souligné:

" Quelle est l'ampleur du crime que ces gens ont commis (soulignés ajoutés par l'auteur), d'une part, ils ont essayé de réimposer comme dogme les opinions qui avaient autrefois un certain sens dans une certaine période de temps, mais qui sont maintenant devenues des clichés. D'une part, il entend utiliser le non-sens vide de propos sur les droits et ainsi de suite qui est couramment utilisé par les démocrates et les socialistes français pour déformer des vues réalistes qui ont pris beaucoup de pouvoir à inculquer au parti et qui ont maintenant pris racine au sein du parti » .
Il indique également:
" En plus de tout ce qui précède, il est fondamentalement erroné de considérer la soi-disant distribution comme l'essence des choses et de s'y concentrer."
Enfin, il est souligné que:
"Tout type de distribution des données de consommation est simplement le résultat de la distribution des conditions de production elles-mêmes. Et la distribution des conditions de production représente la nature du mode de production lui-même ... Considérez et interprétez la distribution comme une sorte d'indépendance La méthode de production, décrivant ainsi le socialisme comme un cercle autour de la question de la distribution. Maintenant que la véritable relation a été établie, pourquoi revenir en arrière? " [4] 436

Bien que ces critiques de Marx visent la faction Lasalle il y a plus de 140 ans, il semble qu'elles s'adressent à nouveau à une personne telle que M. Xu aujourd'hui. C'est vraiment approprié et merveilleux.
La faction Lasalle dans l'histoire a qualifié de socialisme la soi-disant distribution uniquement sur la question des salaires des travailleurs, mais M. Xu l'a attribuée à la soi-disant "distribution raisonnable de la plus-value" . C'est une grande amélioration par rapport à Lasalle cette fois, c'est-à-dire que c'est encore plus faux. Parce que le socialisme est basé sur la propriété publique des moyens de production, il n'y a pas de véritable "plus-value" dans les conditions socialistes. Or il attribue l'essence du socialisme est attribué à la soi-disant "distribution rationnelle de la plus-value" pour atteindre un public social. Les «avantages suprêmes» sont encore plus bizarres. Bien sûr, dans nos conditions socialistes d'aujourd'hui, il existe en effet un équilibre de valeurs similaire à la "plus-value" capitaliste du revenu national. Cependant, ce solde de valeur n'est pas une "plus-value" car il n'appartient pas à la classe capitaliste ou capitaliste, mais est détenu conjointement par tous les travailleurs socialistes. Par conséquent, il ne représente pas ce que la "plus-value" indique, une même relation de production.
Dans les conditions du socialisme dans notre pays, cette répartition des équilibres de valeur similaire à la "valeur résiduelle" a toujours suivi les exigences des lois économiques fondamentales du socialisme dans notre parti et notre gouvernement, avec pour point de départ de répondre dans la plus large mesure aux besoins matériels et culturels croissants du peuple. Et la finalité est donc raisonnable dans l'ensemble. Il est vrai que, parfois, nous renforçons un ou plusieurs aspects de l'économie nationale pour le développement à long terme de l'économie nationale et la croissance future du bien-être de la population, et il est normal que nous fassions un petit sacrifice et que nous laissions un vide dans d'autres aspects. On ne peut pas dire que ce soit déraisonnable. De plus, dans une certaine période ou sous certaines conditions, en raison de l'influence de plusieurs facteurs objectifs et de certains écarts dans notre réponse subjective aux réflexions objectives, il nous est difficile d'allouer ce solde de valeur le plus précisément possible. C'est aussi une question de raison. Par conséquent, peu importe comment nous le disons, la répartition de cet équilibre des valeurs dans le revenu national a apporté les plus grands avantages et le bien-être aux travailleurs de la société et leur a fait ressentir la supériorité du système socialiste.
Si l'auteur pense que notre distribution aujourd'hui est déraisonnable et ne parvient pas à atteindre la suprématie des intérêts publics sociaux, alors: Quel type de distribution est raisonnable pour atteindre les prétendus intérêts publics sociaux en premier? Est-ce à dire que la répartition selon la logique et les règles du capital est raisonnable? Comme nous le savons tous, selon la logique et les règles du capital, la répartition de la plus-value entre les capitalistes ou les groupes capitalistes sera effectuée conformément à la règle d'obtention du même montant de profit ou de plus-value par le même montant de capital, c'est-à-dire au prorata du capital. Le capital n'est pas démocratique. De cette façon, les travailleurs sont tous exclus et ils n'ont aucun rôle. Cela a été le cas pendant des centaines d'années depuis la naissance du capitalisme, même dans certains pays dits "capitalistes démocratiques" ou "capitalistes populaires". Par conséquent, l'auteur quitte la propriété publique socialiste et parle de la soi-disant "distribution raisonnable de la plus-value". Il est impossible de "réaliser d'abord les intérêts publics sociaux". On peut voir que la proposition de l'auteur n'est rien d'autre qu'un rêve insensé et fantaisiste, totalement contraire au sens commun de base du marxisme.
Dans nos conditions socialistes, afin de parvenir véritablement à une répartition raisonnable de cet équilibre de valeur dans le revenu national, nous ne pouvons toujours pas nous passer de notre propriété publique. Seule la propriété publique peut garantir que nous atteignons cet objectif. Marx nous a donné une explication claire de ce problème il y a plus de 100 ans. Notre auteur peut lire attentivement son document classique La Critique du programme de Gotha.
On peut voir d'après ce qui précède que la question de M. Xu Jingan sur «la propriété publique est-elle la base du système économique socialiste?» est déraisonnable, même très ridicule et très nuisible dans la pratique. À travers les discussions ci-dessus, nous pouvons voir que M. Xu se tient clairement du côté de la bourgeoisie pour défier la société et dévaluer notre propriété publique socialiste. Son but est de la chasser de l'arène historique et de faire de la propriété privée plus capitaliste. Le droit de parole, le droit au développement, et enfin de réaliser son monopole unique. Comment peut-on dire que "la propriété n'a rien à voir avec les noms de famille ?" La soi-disant «propriété n'a rien à voir avec le nom de famille et le capital» n'est qu'un «médicament anti-transpiration» utilisé par l'auteur pour confondre les Chinois.

Ce qui vient à l'esprit à propos des questions de M. Xu Jingan

Les paroles et les actes avec lesquels M. Xu Jingan stigmatise et rejette la propriété publique socialiste sont typiques, courants et représentatifs. Dans notre société réelle, tant dans le monde universitaire que dans la politique ce courant possède une large base idéologique et un sol social. Par conséquent, son apparence n'est pas inhabituelle, ni accidentelle.
À la fin des années 1970, les personnes qui sont venues de l'épreuve ont fait un résumé des leçons de la révolution culturelle, et l'illumination de ceux qui étaient les "prophètes et les prévoyants" qui sont revenus pour la première fois de l'étranger, a réveillé soudainement certaines personnes comme un rêve. Dans le passé, dans l'histoire du parti, sa direction du peuple dans la révolution et la construction socialistes a suscité des malentendus au sujet du marxisme, de la pensée de Mao Zedong et du système socialiste. À cette époque, en particulier en raison de l'invasion de l'idéologie dominante du capitalisme occidental et de la provocation et de l'encouragement délibérés de certaines personnes spéculatives, certaines personnes ont émis des doutes ou ont même été ébranlées au sujet des idéaux, des convictions qu'elles avaient poursuivies dans le passé. Certaines idées étranges sont apparues telles que "le marxisme ne fonctionne pas", "la pensée de Mao Zedong est trop à gauche", "les routes socialistes ne fonctionnent pas" . Affecté par cela, le monde universitaire était également dans la tourmente et le chaos. A ce moment-là, quand les gens parlent de socialisme, ils ne veulent pas que les moyens de production soient la propriété publique. Quand ils parlent de réforme et d'ouverture, ils ne parlent pas de "société de patronyme, nom de famille capital", "nom de famille public, nom de famille privé", etc. En conséquence, certains soi-disant articles théoriques et rapports académiques soutiennent la propriété privée et les applaudissements pour le capitalisme volent autour. Parmi eux, certains disent qu '" il n'y a de persévérance que s'il y a une propriété permanente" ; certains disent que " la propriété privée est la plus conforme à la nature humaine et la plus propice au développement des forces productives" ; certains disent que "la privatisation de la bonne voie sur terre"; "Et ainsi de suite. Ces gens appellent comme ça, et leur objectif est de critiquer notre propriété publique socialiste, en particulier nos entreprises publiques. Ils ont dit que "la propriété publique est naturellement déraisonnable parce qu'elle n'est pas conforme à la nature humaine", "la privatisation des droits de propriété dans la réforme de la Chine est la plus importante", "le socialisme n'a rien à voir avec la propriété de l'État, et le capitalisme a également la propriété de l'État", "les entreprises publiques sont un problème en soi" Et ainsi de suite. En conséquence, ils ont crié haut et fort et insisté sur "la retraite de l’Etat et la promotion des gens" , et ont demandé aux entreprises publiques de toutes se retirer du champ concurrentiel et de donner un espace de développement à la soi-disant économie privée.

C'est sous la vigoureuse propagande de ces personnes que notre gouvernement a accordé une grande tolérance et des concessions, écrit et encouragé et soutenu le développement de l'économie privée dans sa propre constitution, et a introduit une série de mesures politiques spécifiques. Ce n'est que dans les 10 premières années du début de ce siècle que deux "36 articles" ont été introduits (c'est-à-dire "plusieurs avis du Conseil d'État sur l'encouragement du soutien et de l'orientation du développement de la propriété non publique et de l'économie de la propriété privée" publiés en 2005 et Plusieurs avis du Conseil d’État sur l’encouragement et l’orientation du développement sain de l’investissement privé » et les mesures d’appui connexes. Avec la mise en œuvre des deux "36 articles" et des mesures de soutien connexes, le développement de l'économie privée chinoise a été sur la voie rapide, avec une croissance explosive. Les données du recensement économique national de la Chine tous les cinq ans à partir de 2005 montrent que les entreprises privées chinoises (y compris Hong Kong, Macao et Taïwan et les entreprises à financement étranger. Les mêmes ci-dessous) de 1,982 million en 2004 à 3,702 million en 2009, puis jusqu'en 2014 5,807 millions dans l'année. Au cours des 10 dernières années, une augmentation annuelle moyenne de 382 000 maisons a été ajoutée, avec une augmentation annuelle moyenne de 422 200 maisons au cours des 5 prochaines années, créant un miracle dans l'histoire du développement de la Nouvelle Chine.
Notre économie publique, en particulier l'économie publique, a traversé cette brume au cours des dernières décennies. Non seulement ils n'ont pas reçu la protection qu'ils méritaient, ils n'ont pas été perfectionnés et développés, mais ils ont souffert à plusieurs reprises. Aux coups impitoyables et au siège. Partant des zones rurales au début des années 80, les communes populaires dynamiques ont toutes été annulées d'un seul coup, remplacées par le soi-disant système de contrat familial, qui était, selon les propres mots des agriculteurs, "séparant les champs et le faisant seul" . La disparition de la commune rurale a également déraciné l'économie collective rurale des "cinq petites" entreprises de la communauté, ramenant les agriculteurs, l'agriculture et la campagne à l'ère de l'économie des petits agriculteurs depuis des milliers d'années. Dans la ville, au nom des entreprises dites vivifiantes, à travers "bénéfices et impôts", "décaissement et réforme des prêts", "gestion des contrats", "réforme du système d'actionnariat", "saisir petits et grands", "instaurer un système d'entreprise moderne" Tuer les entreprises publiques étape par étape, puis les vendre lot après lot, les a transformées en entreprises privées, ce qui a transformé nos entreprises publiques de leurs avantages absolus d'origine en désavantages absolus.
Selon les données obtenues lors du quatrième recensement économique national en Chine, à la fin de 2018, les entreprises d'État chinoises ne représentaient que 72 000 des 18,57 millions d'entités juridiques des entreprises, soit seulement 0,4%. ⑥ De nos jours, même pour 0,4% des entreprises publiques, certaines personnes ne sont pas réconciliées et continueront d'être disposées à continuer comme des "os durs". Par conséquent, une autre entreprise privée, la participation et la participation d'entreprises à capitaux étrangers a été introduite pour effectuer la soi-disant « transformation de la propriété mixte » , brisant la forme complète des entreprises d'État, et brisant également les avantages des entreprises d'État dans des secteurs clés et des domaines importants de notre économie nationale. Bref, il y a des gens qui ont des ennuis avec nos entreprises publiques, ils doivent toujours réfléchir à des façons de faire des idées sans fin et ils ne se réconcilieront jamais sans y remédier.
Ces dernières années, deux choses intéressantes se sont produites. La première est la théorie dite de la «propriété neutre» . Qu'est-ce que la «propriété neutre» ? Selon son inventeur, M. Yang Weimin:
"La classification de la propriété des entreprises publiques, des entreprises privées et des entreprises étrangères devrait être progressivement diluée et annulée. Toutes les entreprises enregistrées en Chine doivent être traitées de manière égale en droit et en politique", "Enlevez le 'chapeau de propriété' de l'entreprise."
Cette proposition est en fait une réimpression de la vieille astuce qui ne demandait pas la «le nom de famille de la société du nom de famille nom de famille» dans des conditions réalistes. Le but était de confondre les pensées des gens, puis de pêcher dans des eaux troubles. Commencez par les entreprises publiques. Engels a dit un jour:
" Plus un économiste est proche de notre époque, plus nous sommes loin de l'honnêteté. À chaque avancement des temps, la sophistique doit être améliorée d'une étape afin de maintenir l'économie au niveau de l'époque." [5] 59
Ce qu'Engels a dit à ces économistes bourgeois éhontés était tout aussi applicable à certains de nos chercheurs aujourd'hui. Par conséquent, la soi-disant «neutralité de la propriété» de M. Yang Weimin n'est rien de plus qu'une nouvelle «sophistication» à jouer sur l'économie publique.

Le deuxième est la récente restructuration des entreprises publiques, c'est-à-dire de la «propriété publique» aux «sociétés d'État». Selon le "Quotidien du Peuple", "Le 21 février (2020), China Petroleum and Chemical Corporation a annoncé aujourd'hui à la Bourse de Shanghai qu'avec l'approbation de la Commission d'État de surveillance et d'administration des actifs du Conseil des affaires d'État, China Petroleum and Chemical Corporation a été transformée en entreprise d'État Une entreprise entièrement publique." Il convient de noter que le changement de désignation des entreprises publiques est non seulement officiel, mais surtout essentiel. Sous la propriété de tout le peuple, l'entreprise appartient à tout le peuple, le peuple en est le propriétaire ou le patron, et l'État (c'est-à-dire ses répartiteurs) est l'opérateur ou l'employé. Si les gens ne sont pas satisfaits de l'employé de l'État (c'est-à-dire ses répartiteurs), ils peuvent être enlevés et remplacés, et les gens, les travailleurs, ne peuvent pas être licenciés parce qu'ils sont les maîtres. Dans le cas d'une entreprise entièrement publique, la situation est inversée. L'État devient le maître ou le patron, tandis que le peuple, les travailleurs, deviennent des salariés et embauchent de la main-d'œuvre. De cette façon, les travailleurs risquent d'être licenciés à tout moment. De telles réformes ne sont actuellement mises en œuvre que dans les trois entreprises publiques: Sinopec, PetroChina et CNOOC. Continueront-elles d'être promues dans d'autres domaines à l'avenir?

C'est la voie que nous avons empruntée en 40 ans et la réalité à laquelle nous sommes toujours confrontés après 40 ans. C'est la source de la pensée et de la base sociale des théories de M. Xu Jingan et de M. Xu Jingan. À leur tour, les théories de M. Xu Jingan ont affecté notre société et ont induit en erreur et nui à notre société, formant un cercle vicieux.
Ces personnes peuvent en fait violer l'intention initiale de la réforme de la Chine, l'objectif général du secrétaire général Xi Jinping " centré sur le peuple " et la volonté et les intérêts fondamentaux de 1,4 milliard de personnes. Ils ont adopté une approche si extrême de notre propriété publique socialiste, ce qui montre qu'ils haïssent notre propriété publique. Cette haine est aussi profonde que la pauvreté des paysans moyens et des capitalistes avides. En raison de leur haine profonde pour la propriété publique, ils ont également travaillé très dur, tournant l'histoire de notre république vers le bas et changeant complètement la nouvelle Chine créée et construite par le président Mao. Aujourd'hui, nous n'avons que du PIB. Voici ce que certains riches ont à dire: "Je n'ai que de l'argent".

Engels a dit un jour:
" La possession publique est impossible là où la possession personnelle existe toujours." [6] 572
L'évolution sur 40 ans de l'économie de notre pays a une nouvelle fois confirmé cette vérité. Le déclin de la propriété publique de la Chine a contribué à l'expansion des entreprises privées au cours des 40 dernières années. Les données montrent qu'à la fin de 2018, les entreprises privées représentaient 84,1% de toutes les personnes morales en Chine (à l'exclusion de Hong Kong, Macao, Taïwan et des entreprises à capitaux étrangers) 6, soit 210,25 fois celui des entreprises publiques en Chine. Aujourd'hui, cet élan se poursuit et s'accélère, et les gens ne voient toujours pas où il se termine.
Dans les années 1920, il y a près d'un siècle, M. Sun Yat-sen, précurseur de la révolution démocratique bourgeoise dans notre pays, a mis en avant la nécessité de "contrôler le capital et d'aider les travailleurs agricoles ". Aujourd'hui, le développement de l'économie capitaliste dans notre pays n'a pas de frontière et En bout de ligne, ils semblent être un développement marginal et gratuit, et plus ils se développent, mieux ils sont et plus populaires. [7]
Quarante ans se sont écoulés. Face à la réalité que nous avons aujourd'hui, on ne peut s'empêcher de demander: est-ce normal qu'une telle situation existe dans notre pays?
Enfin, je veux revenir sur cette question, en espérant que tous les communistes chinois et réels se réveilleront rapidement de la brume de diverses idées et théories erronées, retourneront sur la bonne voie du marxisme et maintiendront la stabilité politique du prolétariat. Et prenez les armes de combat pour défendre notre propriété publique socialiste. La propriété publique est la racine et l'âme du socialisme. Ce n'est pas seulement la pierre angulaire de la survie du socialisme, mais aussi l'essence du socialisme, c'est aussi la base sur laquelle notre peuple partage la supériorité du socialisme.
Sans propriété publique, il n'y aura pas de socialisme, encore moins le bien-être de notre peuple, et tout, y compris la vie et la santé de chaque pays. En particulier, les personnes qui ont connu cette nouvelle crise de pneumonie devraient comprendre l'extrême importance de cette vérité. Marx a dit un jour dans Capital:
"La Grande Église britannique préférerait pardonner les attaques contre 38 de ses 39 croyances que de pardonner les attaques contre un neuvième de ses revenus en espèces. Comparé aux relations de propriété traditionnelles, l'athéisme lui-même est un péché très mineur. " [6] 12
Nous ne devons pas être flous sur ce que les croyants de la Haute Église de Grande-Bretagne savaient il y a plus de 100 ans! N'écoutez pas le scintillement malveillant de certaines personnes et soyez un constructeur socialiste déterminé et clair d'esprit!
Remarques:
① Institut d'histoire de l'Académie soviétique des sciences: classe ouvrière russe (version russe) de 1907 à février 1917 [M]. Moscou: 1982.
D Édité par la Commission nationale de statistique: Union soviétique et pays étrangers 1987 (édition russe) [M] .. Moscou, Finance and Statistics Press, 1988.
DÉdité par le Bureau central des statistiques de l'URSS: Soixante-dix ans de développement économique national soviétique [M] Pékin, Librairie de Sanlian, 1988.
④ "China Statistical Yearbook (1994)" compilé par le Bureau national des statistiques de Chine, China Statistics Press, 1994 [0B / oL]
⑤ Bulletin sur les principales données des premier, deuxième et troisième recensements économiques nationaux du State Council Bureau of Economic Census
⑥ C'est le vrai visage de l'économie chinoise (New Financial Media 2019.11.20 Source: National Bureau of Statistics)
OokRegardez "Les gens qui veulent rendre les entrepreneurs privés parfumés et rendre l'économie privée forte — Entretien avec Che Jun, secrétaire du Comité du Parti provincial du Zhejiang" (Xinhuanet 2018-11-17)
Références:
[1] Zhong Zheming: Make
Plaristes
   Posté le 05-04-2020 à 21:04:16   

HHHHHHHHHHHHHmmmmmmmmmmmmmmmmmmpppppppppffffffffffff..... C'est ce qui m'a toujours ennuyé avec la "dialectique chinoise", concernant le libéralisme il ne peuvent jamais le dépasser.... Il ne peuvent que s'engager au mieux dans une négativité pure construite à partir du libéralisme et vivant dans son ombre.

Pour ça que j’ai toujours eu des doutes sur les capacités de la chine à effectuer un vrai saut qualitatif.

Ce dernier ajout confirme qu'ils ne sont pas sortit des problèmes présentés dans le second.


J'ajouterai ceci :

"Certains enseignants avisés posent parfois aux élèves des questions erronées afin de former leur capacité à rectifier. Identifier la tromperie est un type de formation à la rectification et un bon moyen de maîtriser le marxisme, de cultiver la capacité de penser de manière indépendante et de prévenir la fraude intellectuelle."

Tandis que d'autre posent des question similaires mais dont la réponse à la vraie question est contradictoire.
Car pour certains il est essentiel que l'apprentissage à l’identification de la tromperie aille de pair avec l'apprentissage de l'identification des contradiction et la notion de vérité contradictoire !
Xuan
   Posté le 06-04-2020 à 09:40:56   

Plaristes a écrit :

HHHHHHHHHHHHHmmmmmmmmmmmmmmmmmmpppppppppffffffffffff..... C'est ce qui m'a toujours ennuyé avec la "dialectique chinoise", concernant le libéralisme il ne peuvent jamais le dépasser....
Car pour certains il est essentiel que l'apprentissage à l’identification de la tromperie aille de pair avec l'apprentissage de l'identification des contradiction et la notion de vérité contradictoire !


Le socialisme est l'opposé du libéralisme. Pour "dépasser", c'est-à-dire nier la négation il faut atteindre le communisme, la société sans classe.

Mao disait pour redresser une barre tordue il faut la tordre dans l'autre sens. Tous ceux qui ont manipulé de la ferraille le savent. Tordre dans l'autre sens c'est aller au-delà de la position médiane, de sorte que l'élasticité du métal le ramène au centre, en "niant" la torsion.
Le socialisme c'est pareil. Appliquer la dictature du prolétariat contre celle de la bourgeoisie pour parvenir à l'extinction de l'Etat.
Et la politique étrangère est directement liée à la ligne générale du PCC, elle n'est pas différente en Afrique.

Puisque tu aimes la contradiction tu regardes cet article mis en ligne le 4 avril : Wang Weiguang: La méthodologie de la vision du monde matérialiste dialectique est le fondement idéologique de toute la théorie et la pratique du Parti communiste chinois (partie 1) et tu te débrouilles avec la traduction Google.
Plaristes
   Posté le 06-04-2020 à 12:34:04   

Alors jamais vous ne le dépasserez. Le libéralisme.
Vous voulez quelque chose qui s'oppose au libéralisme? Le fascisme !!! Si par bien des aspect le fascisme est un libéralisme dénuée de tous les progrès de la pensée des lumières, surtout en Allemagne nazi... La philosophie de freeburg, combiné à une identité nationale construit en opposition à l’identité nationale émergente de la révolution Française.

Il y a une opposition très ferme à la pensée libérale d'un Rousseau ou d'un Robesspierre, une négation complète de leur pensée.

A l'inverse, le communisme chez Marx correspond à ce que Rousseau appelle la communauté choisie, il y a donc une continuité.

Relisez Mao sur le libéralisme en ayant ça en tête. Et souvenez-vous de al relation dialectique entre subjectivité et objectivité.


Concernant l'article :
"Les communistes doivent utiliser le matérialisme dialectique comme méthodologie pour la vision du monde, s'opposer à toutes sortes d'idéalisme et de métaphysique, et s'opposer à l'idéalisme historique pour guider correctement la pratique."


Je serait d’accord sur le fond.. Mais comme on l'a vu l'idéalisme à son paroxysme devient matérialisme, et souvent la notion de sujet transcendantal, est souvent confondu avec de la bête métaphysique.
Xuan
   Posté le 07-04-2020 à 08:39:51   

Plaristes a écrit :

Alors jamais vous ne le dépasserez. Le libéralisme.
Vous voulez quelque chose qui s'oppose au libéralisme? Le fascisme !!!


Avant d'écrire n'importe quoi retourne sept fois ton clavier, fais 20 pompes et bois une tisane...
Plaristes
   Posté le 07-04-2020 à 09:29:46   

Je reflète juste la complexité de la totalité.

P.S : je pense que par métaphysique ils veulent dire ésotérisme non?


Edité le 07-04-2020 à 13:36:29 par Plaristes


Xuan
   Posté le 07-04-2020 à 18:24:15   

En toute modestie...
Puisqu'il faut te faire un dessin la notion de "dépassement" signifie ici dépasser la société divisée en classes.
Ordinairement les révisionnistes disent "dépasser le capitalisme" pour éviter d'évoquer la transition du socialisme et la révolution prolétarienne. Mais cette transition accompagnée de la dictature du prolétariat est indispensable.

Le socialisme s'oppose au capitalisme quelle que soit sa forme "démocratique" ou "dictatoriale", libérale ou étatique, et constitue la transition au communisme.

Mais le communisme au sens marxiste n'a rien à voir avec le communisme primitif. Si tu mélanges toutes les théories sous prétexte d'y trouver des correspondances tu fais une croix sur leur développement historique et leur succession dialectique par opposition de l'une à l'autre.
Le matérialisme-dialectique constitue un développement des conception antérieures, qui s'oppose à elles tout en conservant les acquis positifs.

____________________


Non l'ésotérisme est un enseignement destiné à un cercle d'initiés.
La métaphysique signifie "au-delà" de la physique, au-delà de la réalité sensible, mais on ne doit pas la confondre avec l'idéalisme.
En fait la métaphysique constitue le corpus théorique d'Aristote, Platon, Descartes, Hume, Kant, etc.
Elle ignore les relations et nie la division en deux, elle s'oppose à tout changement et à toute transformation.
La métaphysique est la conception philosophique qui s'oppose à la dialectique, comme l'idéalisme s'oppose au matérialisme.
La philosophie marxiste est le matérialisme dialectique.

Politzer a expliqué de façon très didactique dans les écoles du PCF, la différence entre dialectique et métaphysique. Je te renvoie aux principes fondamentaux de philosophie pages 15 à 22.


Edité le 07-04-2020 à 19:14:03 par Xuan


Xuan
   Posté le 10-04-2020 à 00:14:43   

Un article qui porte sur l'application du matérialisme-dialectique dans l'édification du socialisme. La question qui est posée est : la lutte des classes se poursuit-elle dans le socialisme ? Quelles sont les contradictions de la société socialiste ? Comment résoudre les contradictions au sein du peuple et celle entre le peuple et ses ennemis ?

Comprendre scientifiquement la contribution de Mao Zedong à la théorie des contradictions socialistes - Une entrevue avec le professeur Zhou Xincheng de l'Université Renmin de Chine


http://www.cwzg.cn/theory/202004/56638.html
Heure: 2020-04-08
Source: recherche marxiste
Auteur: Zhou Xincheng

Mao Zedong a soigneusement analysé les contradictions de la société socialiste et a souligné qu'il existe deux types de contradictions de nature différente: l'une est la contradiction entre l'ennemi et nous, et l'autre les contradictions entre les peuples. Pendant la période de construction socialiste, toutes les classes, couches et groupes sociaux qui soutiennent, soutiennent et participent à la cause de la construction socialiste appartiennent à la catégorie du peuple. Est l'ennemi du peuple. La nature des deux types de contradictions n'est pas la même et les solutions sont également différentes. Étant donné que les intérêts fondamentaux de l'ennemi et de l'ennemi sont opposés, la nature du conflit entre l'ennemi et l'ennemi est antagoniste. Nous devons être vigilants contre les activités des forces hostiles qui renversent le système socialiste, et de telles activités mettent en danger les grandes réalisations de la lutte révolutionnaire du peuple. Il est très dangereux de ne pas reconnaître l'existence de la contradiction entre l'ennemi et nous-mêmes et de perdre la vigilance nécessaire.

Zhou Xincheng, homme, né en 1934, né à Changzhou, Jiangsu. Il est entré dans les études de premier cycle du Département d'économie de l'Université Renmin de Chine en 1955, a obtenu son diplôme en 1959 et est devenu étudiant diplômé. Après avoir obtenu son diplôme d'études supérieures en juillet 1962, il est resté à l'école et s'est engagé dans l'enseignement au Département d'économie. En 1964, il a s’est rendu à l'Institut de l'Union soviétique et de l'Europe de l'Est pour étudier l'Union soviétique et l'Europe de l'Est. Transféré à l'Académie marxiste en 2002. En 1983, il a été spécialement approuvé par le Conseil d'État en tant que professeur. En 1990, il a été approuvé par le Comité des diplômes universitaires du Conseil d'État en tant que tuteur de doctorat. En plus des travaux d'enseignement et de recherche, il a également occupé des postes administratifs. De 1986 à 2000, il a été doyen adjoint et doyen de la Graduate School, ainsi que directeur de l'Institut de l'Europe de l'Est de l'Union soviétique. Il est depuis longtemps engagé dans l'enseignement et la recherche de l'économie politique et du socialisme scientifique. Il a publié 17 monographies, environ 300 articles et 6 millions de mots, dont "Research on Multiple Theoretical Issues of Economics", "Research on Deng Xiaoping's Economic Theory", "Comment on Humane Democratic Socialism", "The Marxist and Anti-Marxist Struggle around Reform" " Traduit. Il a formé plus de 30 doctorants et de nombreux étudiants en master.
Après la fondation de la Chine Nouvelle, la Chine a établi un système socialiste par la transformation socialiste de la propriété des moyens de production. Une série de questions telles que ce à quoi devrait ressembler une société socialiste et comment construire et développer le socialisme sont devant nous, et le Parti communiste chinois doit y répondre. Mao Zedong a mené des expériences créatives sur la question du socialisme et a acquis de nombreuses expériences précieuses. Dans la nouvelle ère, comment devrions-nous interpréter l'expérience de Mao Zedong sur les questions socialistes et leurs réalisations? Pour cette question, nous avons interviewé Zhou Xincheng, un professeur de première classe à l'Université Renmin de Chine.

1. Les contradictions existent toujours dans la société socialiste


Professeur Zhou, bonjour! Merci beaucoup d'avoir accepté notre interview. Les écrivains marxistes classiques et la théorie et la pratique socialistes ont exploré les questions contradictoires de la société socialiste. Pourriez-vous, s'il vous plaît, le présenter?

Zhou Xincheng:
D'accord. Y a-t-il des contradictions dans la société socialiste? Quelle est la force motrice derrière le développement d'une société socialiste? En d'autres termes, à quoi ressemble une société socialiste? Il existe différents points de vue sur cette question dans le mouvement communiste international. Je pense que l’expérience du socialisme par Mao Zedong doit être replacée dans le contexte de l’histoire du développement marxiste et de l’histoire du mouvement communiste international afin de voir la signification de l’ expérience de Mao Zedong.
Sur la base du matérialisme historique et de la théorie de la plus-value qu'ils ont fondée, Marx et Engels ont analysé les contradictions dans la réalité du capitalisme et, sur cette base, ont avancé les principes de base du nouveau système social qui remplacera le capitalisme à l'avenir, à savoir le système socialiste. Mais de leur vivant, à part la Commune de Paris, qui n'a existé que quelques dizaines de jours, il n'y avait pas de pratique socialiste, ils ne pouvaient pas décrire précisément à quoi ressemble une société socialiste. Selon la loi générale de la dialectique matérialiste, Lénine a prédit:
"Sous le socialisme, l’antagonisme disparaîtra et des contradictions subsisteront."

Cependant, après la mort de Lénine, après la transformation de la propriété des moyens de production et la mise en place du système socialiste en Union soviétique, les cercles théoriques soviétiques représentés par Staline ont longtemps nié l'existence de contradictions dans la société socialiste. Ils ont dit que dans une société socialiste, les rapports de production conviennent parfaitement au développement des forces productives et qu'il n'y a plus de contradiction entre les deux. Promouvoir le développement d'une société socialiste n'est plus une lutte ou un mouvement contradictoire, la cohérence politique et morale est le moteur du développement socialiste. Ils ont dépeint le socialisme comme une société parfaite.

Devant les faits, Staline a commencé à admettre qu’il y avait une contradiction entre le rapport de production socialiste et les forces productives (en disant, "Nous ne pouvons pas le définir comme 'parfaitement adapté' dans l’absolu » ), mais il ne reconnaissait toujours pas que le mouvement contradictoire est le moteur du développement socialiste. Mao Zedong a dit que c’était " une application timide de la dialectique" , incomplète, "un fumoir à moitié couvert" . Ce point de vue théorique s’est reflété dans le manuel d’économie politique édité par l’Union soviétique dans les années 1950 [1]. En lisant ce livre, Mao Zedong l’a critiqué ainsi :

"Les lacunes fondamentales de ce livre sont de ne pas de reconnaître l'universalité des contradictions, de ne pas reconnaître les contradictions sociales comme la force motrice du développement de la société socialiste, de ne pas admettre qu'il existe encore une lutte de classe et une lutte entre le socialisme et le capitalisme. La loi de l'universalité de la contradiction a été rejetée par eux, et la dialectique a été interrompue par eux." *

La vision métaphysique de ce livre a été dominante dans le mouvement communiste international, ce qui a sérieusement affecté la compréhension des gens de la société socialiste.
Selon cette compréhension, la mission du parti et du gouvernement des pays socialistes est de consolider complètement le système socialiste, non d'exposer et de résoudre les contradictions et de promouvoir le développement d'une société socialiste. Par conséquent, lorsqu'il y a des troubles dans la société, ils sont paniqués, incapables de trouver la cause profonde du problème et ne l'attribuent qu'aux forces hostiles externes. Cela rend impossible de traiter et de traiter correctement les problèmes d'une société socialiste.

Alors, comment Mao Zedong a-t-il exploré la théorie et la pratique?

Au cours du développement idéologique de la pensée-maotsétoung, la première thèse que des contradictions existent toujours dans la société socialiste, en plus des "dix grands rapports" , peut être " A propos de l’expérience historique de la dictature prolétarienne " . En 1956, Khrouchtchev a totalement vilipendé Staline dans son rapport secret au 20e Congrès national du PCUS, ce qui a déclenché une vague mondiale anticommuniste et antisocialiste. Dans cette lutte acharnée, comment diriger une société socialiste est devenu l'un des problèmes centraux. A cette époque, Mao Zedong a présidé une réunion du Politburo du Comité central du PCC pour discuter de la question de la critique du révisionnisme de Khrouchtchev. Selon l'opinion de Mao Zedong, et après une discussion collective par le Politburo, il a écrit "A propos de l’expérience historique de la dictature prolétarienne" . Cet article indique clairement :

"Il est naïf de croire qu'il ne peut plus exister de contradictions dans une société socialiste. Nier l'existence des contradictions, c'est nier la dialectique. Dans les diverses sociétés, les contradictions diffèrent de nature et ainsi diffèrent les moyens de les résoudre. Mais le développement d'une société se poursuit toujours au milieu de contradictions incessantes.
La société socialiste se développe également au sein de la contradiction entre les forces productives et les rapports de production. Dans une société socialiste ou communiste, des innovations techniques et des transformations dans le système social continueront forcément à se produire.

S'il en était autrement, le développement de la société en arriverait au point mort et la société ne pourrait plus progresser. L'humanité est encore dans sa jeunesse. Personne ne peut dire de combien de fois le chemin qui lui reste à accomplir dépasse celui qu'elle a déjà parcouru. Des contradictions, comme celles entre l'esprit novateur et l'esprit conservateur, entre ce qui va de l'avant et ce qui reste en arrière, entre ce qui est positif et ce qui est négatif, apparaîtront sans cesse selon les différentes conditions et les différentes situations.

Et tout continuera à évoluer ainsi: On ira de contradiction en contradiction; et quand les anciennes contradictions auront été résolues, on en verra apparaître de nouvelles. Certains soutiennent que la contradiction entre l'idéalisme et le matérialisme peut être éliminée dans une société socialiste ou communiste. Il est clair que ce point de vue n'est pas juste.

Aussi longtemps qu'il existera des contradictions entre le subjectif et l'objectif, entre ce qui va de l'avant et ce qui reste en arrière, entre les forces productives et les rapports de production, la contradiction entre l'idéalisme et le matérialisme continuera à exister dans une société socialiste ou communiste, et elle se manifestera sous différentes formes. Puisque les hommes vivent en société, ils reflètent dans des situations différentes et à des degrés différents les contradictions existant dans chaque forme de société.

Par conséquent, même dans une société communiste, chacun ne sera pas nécessairement parfait. Les gens porteront encore des contradictions en eux-mêmes; il y aura encore de bonnes et de mauvaises gens, des gens dont la pensée sera relativement juste, et d'autres chez qui elle sera relativement erronée. Il y aura donc encore des luttes entre les gens, mais ces luttes auront une nature et une forme différentes de celles qui se produisent dans les sociétés de classes. »


Notre parti utilise cette dialectique matérialiste pour analyser les mérites et les démérites de Staline, souligner les racines des erreurs de Staline et critiquer la vision erronée de Khrouchtchev, qui nie la pratique socialiste soviétique et stalinienne. Ce n'est qu'en adhérant à ce point de vue dialectique que nous pourrons définir correctement la société socialiste et juger correctement les problèmes qui se posent dans la société socialiste. Cette vision de Mao Zedong a non seulement adhéré à la dialectique matérialiste approfondie du marxisme, mais a également résumé l'expérience et les leçons de la pratique socialiste de l'Union soviétique, et sur la base de l'expérience de la réalité chinoise, elle est parvenue à une conclusion scientifique.

Les vues ci-dessus de Mao Zedong ont été systématiquement et minutieusement développées dans l'article "de la juste solution des contradictions au sein du peuple" . Veuillez en faire une interprétation.

Le document de Mao Zedong intitulé «de la juste solution des contradictions au sein du peuple» a subi un processus d'approfondissement continu de la conception à la rédaction. Si nous comptons "sur les dix grands rapports ", c'est après "l’expérience historique de la dictature du prolétariat" , le rapport politique du huitième congrès national du Parti communiste chinois, " Encore une fois à propos de l’expérience historique de la dictature du prolétariat (1957) » , "Réponse à Huang Yanpei" [2], et le discours prononcé à la conférence des secrétaires de janvier 1957. Après une série de préparatifs idéologiques et théoriques comme le discours de la conférence, ce n'est qu’à la onzième réunion (élargie) du Conseil suprême de l'État, le 27 février 1957, que le rapport " de la juste solution des contradictions au sein du peuple " a été rédigé. Après cela, il a révisé dans 13 projets successifs, soit 4 mois pour le terminer. Dans l'intervalle, Mao Zedong a également écouté attentivement les opinions à l'intérieur et à l'extérieur du parti, et tenu plusieurs discussions avec le Politburo. Ce document, plein de dialectique matérialiste marxiste, n'est pas seulement le résultat des efforts personnels de Mao Zedong, mais aussi la sagesse de tout le parti.
Mao Zedong a critiqué la vision métaphysique du cercle théorique soviétique avec une dialectique matérialiste approfondie dans " de la juste solution des contradictions au sein du peuple " . Il a souligné:

« la loi de l'unité des contraires est la loi fondamentale de l'univers. Cette loi agit universellement dans la nature tout comme dans la société humaine et dans la pensée des hommes. Entre les aspects opposés de la contradiction, il y a à la fois unité et lutte, c'est cela même qui pousse les choses et les phénomènes à se mouvoir et à changer. L'existence des contradictions est universelle, mais elles revêtent un caractère différent selon le caractère des choses et des phénomènes. » De ce point de vue, nous devons théoriquement reconnaître publiquement l'existence de contradictions dans la société socialiste, guider les gens à reconnaître et analyser les contradictions objectivement existantes, et adopter des méthodes correctes pour traiter et résoudre ces contradictions dans la pratique.
Mao Zedong a clairement avancé l'argument selon lequel il y a encore des contradictions dans le socialisme, mais la nature des contradictions est différente du capitalisme. À cette époque, il était assourdissant dans le mouvement communiste international. Ce n’est que lorsque nous observerons la société socialiste sous cet angle que nous nous conformerons à la dialectique matérialiste marxiste et à la réalité objective.


Mao Zedong a indiqué comment gérer correctement deux types de contradictions de nature différente dans une société socialiste, veuillez donner une explication.

Mao Zedong a soigneusement analysé les contradictions de la société socialiste et a souligné qu'il existe deux types de contradictions de nature différente: l'une est la contradiction entre l'ennemi et nous et l'autre les contradictions au sein du peuple. Pendant la période de construction socialiste, toutes les classes, couches et groupes sociaux qui soutiennent, et participent à la cause de la construction socialiste appartiennent à la catégorie du peuple.
Toutes les forces sociales et tous les groupes sociaux qui ont résistent à la révolution socialiste, lui sont hostiles et sapent la construction socialiste sont les ennemis du peuple.
La nature des deux types de contradictions n'est pas la même et les solutions sont également différentes. Étant donné que les intérêts fondamentaux du peuple et de ses ennemis sont opposés, la nature du conflit qui les oppose est conflictuelle. Nous devons être vigilants contre les activités des forces hostiles qui veulent renversent le système socialiste, et de telles activités mettent en danger les grandes réalisations de la lutte révolutionnaire du peuple.
Il est très dangereux de ne pas reconnaître l'existence de la contradiction entre l'ennemi et nous-mêmes et de perdre la vigilance nécessaire. Cependant, dans une société socialiste, des luttes de masse violentes et à grande échelle sont passées. Dans des circonstances normales, la contradiction entre l'ennemi et nous n'est que peu ou pas la principale. Un grand nombre de contradictions dominantes dans la société sont des contradictions entre les masses. Les contradictions au sein du peuple sont généralement des contradictions fondées sur l'unanimité des intérêts fondamentaux.
Chez les travailleurs, la nature des contradictions est non antagoniste ; entre la classe exploiteuse et la classe exploitée, outre le côté antagoniste, il y a aussi un côté non antagoniste.
La nature des deux types de contradictions n'est pas la même et les solutions sont également différentes. La contradiction entre l'ennemi et nous doit être distinguée. Il s'agit d'une lutte pour la vie et la mort, et elle doit être résolue par la dictature; les contradictions au sein du peuple sont le problème de la distinction du bien et du mal, qui peut être résolu par la méthode de "l'unité-critique-unité", c'est-à-dire partir du désir d'unité Par la critique ou la lutte, distinguer le bien du mal, afin de réaliser une nouvelle unité sur une nouvelle base. Pour résoudre les contradictions au sein du peuple, nous devons adopter des méthodes de persuasion et d'éducation, et ne pas permettre le recours à l’abus de pouvoir et à la coercition.

Mao Zedong a également résumé les leçons de l'incident hongrois et a souligné en particulier que les contradictions au sein du peuple ne sont généralement pas conflictuelles, mais si elles ne sont pas traitées correctement, ou si on perd notre vigilance et devenons paralysée, une confrontation peut également se produire. Les pays socialistes sont confrontés à une collusion entre des forces hostiles dans le pays et à l'étranger, utilisant les contradictions parmi le peuple pour provoquer l'aliénation et tenter de réaliser leur complot pour renverser le système socialiste. Lorsque cela se produit, la nature de la contradiction peut changer et les contradictions non conflictuelles au sein du peuple peuvent être transformées en contradictions conflictuelles.

2. La société socialiste doit prêter attention à la direction du développement

Selon votre compréhension ci-dessus, il est clair qu'il y a des contradictions dans la société socialiste, et le développement social est toujours effectué dans le mouvement de contradiction, alors nous devons toujours prêter attention à la direction du développement. Veuillez parler de votre compréhension de ce problème.

Engels a souligné une fois qu'une société socialiste est une société en constante évolution et réforme, qui ne peut pas figer le socialisme. Le manuel de l’Union soviétique sur l’économie politique stipule que le système socialiste doit être complètement consolidé. Mao Zedong a lu ceci et a dit qu'il était mal à l'aise de voir les mots "consolidation totale" . Il a souligné :
" Le système socialiste et les relations de production doivent être consolidés, mais ils ne doivent pas l’être à l’excès." "Un certain système social doit être consolidé dans un certain laps de temps, mais cette consolidation doit avoir certaines limites et ne peut pas être consolidée pour toujours. Sans cela, l'idéologie qui reflète ce système devient rigide, et la pensée des gens ne peut pas s'adapter à de nouveaux changements. "

Une société socialiste avec des contradictions ne peut se figer et les changements sont objectifs et inévitables. La question clé est de savoir dans quelle direction changer, il n’y a que deux directions:
l'une consiste à se développer dans le sens du communisme selon la loi du développement social; l'autre est de régresser vers le capitalisme dans le cas d'un conflit de pouvoir de classe spécifique, comme en Union soviétique et en Europe de l'Est
De cette façon. Je me souviens que le camarade Peng Zhen a souligné ce problème en 1994 lorsqu'il a parlé de l’histoire de la République populaire de Chine en relation avec les leçons de la désintégration de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est. Il a dit:
« Le socialisme n'est pas une forme sociale indépendante, c'est une étape de bas niveau du communisme et c'est une société en mutation. Par conséquent, la construction socialiste doit prendre le communisme comme son âme, comme son schéma général.
Notre objectif ultime est de parvenir au communisme, qui est inscrit dans la constitution du parti. Saisir ce point et la construction socialiste peut être améliorée, si vous abandonnez ce point elle évoluera mal. C'est le cas de l'Union soviétique et de l'Europe de l'Est.
La raison pour laquelle la Chine peut toujours la soutenir est qu'elle n'a pas renoncé à cela. Après avoir saisi ce point, il n'y aura pas de balancement de gauche à droite, même vous balancez vous ne dévierez pas trop. Mais si vois abandonnez cette voie voue ne saurez pas où aller.
Puisque le socialisme est une société en constante évolution, la clé réside dans la direction à prendre, nous devons toujours prêter attention à la construction du socialisme, nous allons dans le sens du communisme, si nous oublions cela, nous irons dans la mauvaise direction sur la voie du capitalisme. Telle est la leçon de l'Union soviétique et de l'Europe de l'Est. »


Vous avez parlé des leçons des changements radicaux dans la désintégration de l'Union soviétique et de l'Europe de l'Est, alors comment pensez-vous que nous pouvons adhérer à la direction du développement socialiste?

La productivité existe et se développe toujours dans une certaine relation de production, et ce n'est que lorsque les gens forment une certaine relation sociale qu'ils peuvent réaliser la production matérielle. Les forces productives ne sont jamais indépendantes séparées des relations de production, le développement économique se réalise toujours dans un certain système social. Nixon a écrit ce passage dans "1999: Gagner sans combattre" :
"Aujourd'hui (se référant à 1988 - leader) Le temps d'une évolution pacifique en Europe de l'Est est venu. En 1983, je me suis rendu en Bulgarie, en Roumanie, en Hongrie et en Tchécoslovaquie, et j'ai rencontré plusieurs dirigeants du groupe d'Europe de l'Est et des centaines de civils. Un signal clair est sorti d'eux: le dogme communiste pour inspirer les gens est mort. Les communistes d'Europe de l'Est ont complètement perdu leur foi. La plupart d'entre eux sont des ambitieux et des bureaucrates aujourd'hui. La volonté et la confiance du Parti communiste » C'est cassé, « La génération montante d'Europe de l'Est n'est pas constituée de penseurs, mais d’acteurs, et le pragmatisme peut ouvrir la voie à une évolution pacifique."
Nixon a vu la perte des idéaux et des convictions et la prévalence du pragmatisme chez les communistes dans les pays d'Europe orientale, et il a conclu que le temps d'une évolution pacifique est venu. Cette conclusion est en effet choquante. La prédiction de Nixon sur l’évolution pacifique des pays d’Europe de l’Est est devenue réalité en moins de trois ans. Nous ne pouvons qu'admirer la sensibilité politique de ce politicien et penseur bourgeois monopoliste.

C'est en Union soviétique et en Europe de l'Est que le pragmatisme peut ouvrir une brèche pour une évolution pacifique, déterminée par l'environnement international dans lequel elle se situe. Limitée par des conditions objectives, la révolution socialiste a été la première à gagner dans un ou plusieurs pays aux économies et à la culture relativement arriérées.
Dans le monde, le capitalisme a des avantages dans les domaines politique, économique, militaire, scientifique et technologique, et même dans le domaine de l'idéologie. Dans cet environnement international, si nous n'avons pas d'idéaux communistes fermes et des convictions marxistes, nous suivrons consciemment et inconsciemment le capitalisme, et nous évoluerons pacifiquement. Les changements radicaux dans la désintégration de l'Union soviétique en Europe de l'Est le prouvent.
Le secrétaire général Xi Jinping a souligné:
"Le peuple a la conviction, le pays a le pouvoir et la nation a de l'espoir. "
Cela clarifie l'importance des idéaux et des convictions. Une fois que le peuple a perdu ses idéaux et ses convictions, le pays n'a plus de pouvoir et la nation n'a plus d'espoir. Le grand rajeunissement de la nation chinoise est voué à l'échec.

3. L'idée contradictoire d'une société socialiste est le fondement philosophique qui guide la pratique socialiste

Les réflexions de Mao Zedong sur l’existence de contradictions dans une société socialiste ne sont pas seulement une théorie de la compréhension d’une société socialiste, mais aussi une base pour guider la pratique du socialisme. Veuillez parler de vos opinions sur cette question.

Toutes les décisions pour développer le socialisme doivent découler de l'analyse et de la résolution des conflits. Sans analyser les contradictions, le socialisme ne peut pas devenir science, ni devenir une pratique scientifique. Mao Zedong a clairement indiqué lors de la lecture du manuel d'économie politique soviétique qu'en tant que science, il devrait procéder à l'analyse des contradictions, sinon il ne pourrait pas devenir une science. Il a préconisé,
"Prenons l'équilibre et le déséquilibre des forces productives et des relations de production, l'équilibre et le déséquilibre des relations de production et des superstructures pour étudier les problèmes économiques d'une société socialiste"

Depuis plus de 40 ans, les enjeux majeurs de nos réformes reposent sur l'analyse des contradictions. En ce qui concerne la réforme, il y a généralement quatre problèmes.

Premièrement, la nécessité d'une réforme, c'est-à-dire pourquoi devrait-elle être modifiée . On répond souvent qu'il y a des lacunes dans le système d'origine, ce qui devrait être considéré comme correct. Sans lacunes, aucune réforme n'est nécessaire. Cependant, cette réponse n'est pas suffisante, elle ne répond pas fondamentalement à la nécessité d'une réforme, pas plus qu'elle ne peut répondre à la question de savoir s'il faut ou non réformer les déficiences du système d'origine.
Il faut dire que ce n'est qu'en admettant l'existence de contradictions que nous pourrons expliquer scientifiquement la nécessité d'une réforme.
C'est précisément à cause des contradictions de la société socialiste que nous devons mener des réformes. La réforme n'est pas une fin en soi, mais un moyen de résoudre les contradictions, l’objectif est de résoudre les contradictions et de faire avancer le développement d'une société socialiste.
Pendant la période de Staline, l'Union soviétique a nié l'existence de contradictions, il était donc impossible de soulever la question de la réforme. Dans les années 50, notre parti voyait encore une contradiction dans la société socialiste, nous avions une compréhension commune, nous n'avions donc aucune opposition à la réforme. Il n'y a fondamentalement aucune différence sur la question.
La troisième session plénière du onzième Comité central du Parti communiste chinois a proposé une réforme sans trop d'obstacles. C'est la raison de sa compréhension. Il y a des contradictions dans la société socialiste, qui est la base théorique de la nécessité d'une réforme. Parce qu'il y a toujours des contradictions dans la société socialiste, si une contradiction est résolue par la réforme, de nouvelles contradictions apparaîtront et des réformes seront nécessaires pour résoudre les nouvelles contradictions. La société socialiste se développe dans un processus de contradictions continues et de résolution continue des contradictions par la réforme. Par conséquent, la réforme est un sujet éternel du développement socialiste. Le secrétaire général Xi Jinping a déclaré que la réforme ne comporte que des virgules et aucune période, uniquement lorsqu'elle est en cours et lorsqu'elle n'est pas terminée. La raison est ici.

Deuxièmement, la nature de la réforme, comment la changer? La nature de la réforme n'est pas subjectivement prescrite par les gens, mais est déterminée par la nature de la contradiction. Les contradictions qui existent dans une société socialiste sont principalement des contradictions parmi le peuple, qui doivent être résolues par la réforme, et les contradictions entre le peuple sont des contradictions basées sur l'unanimité des intérêts fondamentaux. Les conflits peuvent être résolus en renversant le système social existant, mais dans le cadre du système socialiste, par le biais du système socialiste lui-même, nous déterminons donc que la nature de la réforme est l'auto-amélioration du système socialiste.

Troisièmement, quel est l'objectif de la réforme, c'est-à-dire ce qui doit être changé? Une question importante de la réforme consiste à déterminer l'objectif de la réforme, qui est précisément la question la plus controversée du processus de réforme. Le secrétaire général Xi Jinping a souligné qu'il est nécessaire d'unifier ce qui est changé et ce qui est changé. Certaines choses ne sont pas changées, et elles ne le seront pas trop longtemps. On ne peut pas dire que ce n'est pas réformé. Cela signifie que la réforme n'est pas un déni complet du système social existant, dans son intégralité, certaines choses changent et d’autres non. Pourquoi unifier ce qui est changé et ce qui ne l'est pas? Comment déterminer ce qui doit être changé et ce qui ne peut pas être changé? Cela nécessite d'analyser l'état des contradictions de la société socialiste. Mao Zedong a souligné que, contrairement aux contradictions dans une société capitaliste, les contradictions dans une société socialiste sont à dans un état d’adaptation et d’inadaptation. Par conséquent, la partie qui s'adapte doit être respectée et la partie qui ne s'adapte pas doit être réformée. L'état contradictoire d'adaptation et d'incompatibilité détermine l'unité de la réforme et de la non-réforme. Compte tenu de la contradiction entre les forces productives et les relations de production, les relations de production socialistes conviennent essentiellement au développement des forces productives. Par conséquent, la production est en constante expansion, la production se développe plus rapidement que la société capitaliste et la vie des gens peut être continuellement améliorée. C'est précisément parce que la relation de production socialiste convient à la nature des forces productives que le système socialiste peut remplacer le système capitaliste et que le peuple soutient le système socialiste. Cependant, la relation de production socialiste est imparfaite et ses aspects imparfaits ne sont pas compatibles avec les exigences du développement des forces productives. La relation de production doit être ajustée par des réformes pour promouvoir le développement des forces productives. Plus précisément, le système socialiste de base répond aux besoins des forces productives, mais le système économique et le mécanisme de fonctionnements spécifiques doivent être continuellement ajustés et réformés en fonction de conditions spécifiques. Notre réforme est basée sur la prémisse d'adhérer au système socialiste de base, de réformer le système économique et le mécanisme de fonctionnement qui ne conviennent pas au développement des forces productives, et certains liens dans la superstructure qui ne répondent pas aux besoins de la fondation économique pour promouvoir le développement des forces productives et promouvoir le progrès social.

Quatrièmement, quel est l'objectif de la réforme, c'est-à-dire vers quoi devrait-elle être modifiée? Au cours de la réforme de la Chine, il existe de sérieuses différences dans les objectifs de la réforme, essentiellement deux objectifs opposés: l’un est d’améliorer le système socialiste et de rendre le socialisme meilleur grâce à la réforme ; l’autre, sous le drapeau de la réforme, est d’emprunter la voie du capitalisme. La «réforme» de Gorbatchev est un exemple typique de cette dernière réforme. Ce sont les deux visions opposées de la réforme soulignées par Jiang Zemin. L'une est la vision de la réforme marxiste qui adhère aux quatre principes de base et améliore le système socialiste. L'autre est la vision de la réforme de la libéralisation bourgeoise qui s'oppose aux quatre principes de base. L'émergence de deux visions de la réforme est déterminée par les contradictions de classe qui existent encore dans la société socialiste. Différentes classes ont des attentes différentes en matière de réforme en fonction d'intérêts différents, ce qui est également très clair. Dans la pratique de la réforme, il y a eu une lutte acharnée entre ces deux concepts de réforme. De nombreuses différences spécifiques dans le processus de réforme sont souvent dues à des points de vue différents sur la réforme.

4. Pour construire le socialisme, nous devons explorer nos propres conditions nationales et prendre notre propre chemin

Mao Zedong a rappelé qu'après la fondation de la Nouvelle Chine, au cours des 8 premières années, elle a copié l'expérience étrangère. À partir des « dix grands rapports » proposés en 1956, elle a commencé à trouver sa propre ligne adaptée à la Chine et a commencé à refléter les lois économiques objectives de la Chine. Il a également souligné que le point de vue fondamental des « dix grands rapports » est de comparer avec l'Union soviétique. En plus de la méthode soviétique, d'autres méthodes peuvent-elles être trouvées plus rapidement et mieux que l'Union soviétique et les pays d'Europe orientale. Veuillez en faire une interprétation.

Comment construire le socialisme?
début, nous n'avions aucune expérience dans ce domaine et nous devions apprendre de l'Union soviétique, qui avait des décennies d'expérience dans la construction socialiste.
Cependant, Mao Zedong s'est vite rendu compte que l'expérience soviétique devait être analysée. Il a souligné que l'expérience soviétique devrait faire la distinction entre l'expérience générale et l'expérience spécifique. L'expérience fondamentale du socialisme soviétique (adhésion politique à la direction du Parti communiste, adhésion à la dictature du prolétariat; adhésion économique à la propriété publique des moyens de production, adhésion au principe de répartition selon le travail; adhésion idéologique à la direction du marxisme), qui est la voie de la révolution d'octobre, doit être respectée C'est ce qui est dit dans "De la dictature démocratique populaire" "pour suivre la voie de la Russie" :
ne jamais suivre la voie capitaliste anglo-américaine. Telle est la conclusion que nous avons tirée des 28 années d'expérience historique du parti. Quant à l'expérience spécifique de l'Union soviétique, il est nécessaire de faire la distinction entre différentes situations : certaines sont correctes, nous pouvons les apprendre, certaines ne conviennent qu'aux conditions nationales de l'Union soviétique, et ne peuvent pas être simplement copiées dans d'autres pays avec des conditions nationales différentes, certaines même à l'époque de l'Union soviétique sont erronées et doivent être abandonnées. Nous devons explorer notre propre chemin de construction socialiste à la lumière des conditions nationales spécifiques de la Chine, combiner les principes de base du marxisme avec les conditions nationales de la Chine et prendre notre propre chemin. Cette expérience est incarnée dans l'article " sur les dix grands rapports ".

Combiner avec les conditions nationales de la Chine, explorer sa propre voie de construction socialiste et réaliser le deuxième saut dans la sinisation du marxisme, cela a commencé avec Mao Zedong. C'est ce que nous disons souvent, c'est que le socialisme avec des caractéristiques chinoises commence par Mao.
Mao Zedong a résumé les principes de base de la révolution socialiste et de la construction dans divers pays comme "combinaison de routes communes et de caractéristiques nationales" lors de la réunion du Politburo central, qui préparait la rédaction de " L'expérience historique de la dictature prolétarienne" . Il a dit:

"La route de la révolution d'octobre est une route commune pour la révolution et la construction dans divers pays. Ce n'est pas un phénomène national individuel, mais un phénomène international avec des caractéristiques de l'époque. C'est la loi fondamentale de la révolution prolétarienne."

La route de la révolution d'octobre "procède des lois générales de la révolution et de l'édification à une étape déterminée sur la longue route du développement de la société humaine.
Ce n'est pas seulement la large voie qu'emprunte le prolétariat de l'Union Soviétique, c'est aussi celle que doivent suivre les prolétaires de tous les pays pour remporter la victoire."
.
Mais "les pays ont des situations spécifiques différentes, donc les pays doivent utiliser différentes méthodes pour résoudre leurs propres problèmes. De même le visage de chacun est différent, et chaque arbre a un aspect différent. Sinon il est impossible de parler de personnalité. Les révolutions de tous les pays ont des caractéristiques nationales spécifiques, et la Révolution d'octobre elle-même a des caractéristiques nationales. Les routes sans caractéristiques nationales ne peuvent pas être franchies.
Cependant, toutes les routes ont des caractéristiques communes, et toutes les routes mènent à Moscou. C'est octobre. L'expérience de base de la révolution. La tâche des partis révolutionnaires dans divers pays est de combiner les principes fondamentaux du marxisme-léninisme incarnés par la route de la révolution d'octobre avec la réalité spécifique de leur propre révolution et de formuler leurs propres lignes, principes et politiques révolutionnaires. "
Considérez votre cause socialiste comme une continuation de la révolution d'octobre. Cependant, si l'on n'explore pas sa propre révolution et son propre chemin sans prendre en considération les conditions nationales de son propre pays, si on ne prête pas attention aux caractéristiques de son pays et qu’on copie les pratiques d'autres pays, le dogmatisme conduira également à l'échec. La loi commune doit être réalisée au moyen de mesures spécifiques ayant des caractéristiques nationales.

Dans la pensée de Mao Zedong, [i]"De nouveau sur l'expérience historique de la dictature du prolétariat"
fait un résumé classique de cette question :

"Il y a des lois fondamentales communes dans le développement de la société humaine, mais entre les différents pays et nations, il y a aussi des caractéristiques très différentes. Par conséquent, chaque nation a connu la lutte des classes et finira par suivre certains principes de base Les points sont les mêmes, mais chacun a sa propre voie sous une forme spécifique, vers le communisme. Ce n'est qu'en étant bon dans l'application de la vérité universelle du marxisme-léninisme selon ses propres caractéristiques nationales que la cause du prolétariat dans tous les pays peut réussir. "
Les points de base sont les mêmes, c'est-à-dire qu'ils adhèrent tous aux principes de base du socialisme scientifique, et nier ce point de base c’est abandonner le socialisme; les formes spécifiques sont différentes. Comment atteindre les points de base communs ? Cela requiert que le Parti communiste de chaque pays explore en fonction de ses conditions nationales, fondamentales, et qu’il explore les caractéristiques de la nation.

Combiner les lois communes avec les caractéristiques nationales est la voie correcte et nécessaire pour la révolution socialiste et la construction dans divers pays. Cette conclusion a résisté à l'épreuve de l'histoire, est incassable et a un sens profond. Elle devrait devenir notre idéologie de base pour explorer les questions socialistes. Veuillez expliquer cette question.

Oui, la construction socialiste de notre pays est basée sur ce principe. Puisqu'il s'agit d'expérience, il y aura inévitablement des rebondissements. En 1958, la deuxième réunion du huitième Congrès national du Parti communiste chinois a adopté la ligne générale de la construction socialiste et ses points fondamentaux. Il reflète le désir général des larges masses de la population de changer d'urgence le retard économique et culturel de notre pays, de mobiliser l'enthousiasme et l'esprit créatif du peuple de tous les groupes ethniques pour construire le socialisme et a obtenu certains résultats. L'inconvénient est qu'il a ignoré les lois économiques objectives et n’a pas compris pas les conditions de base de l'économie chinoise, ce qui fait que les écarts de "gauche" avec des objectifs élevés, un commandement aveugle, des campagnes idéologiques exagérés et des "vents communistes" sont les principaux signes de débordement, causant des pertes à l'économie nationale. C'est une erreur dans le processus d'expérimentation. Au cours de l'hiver 1960, Mao Zedong a commencé à corriger l'écart «gauchiste» et a décidé de mettre en œuvre la politique «d'ajustement, de consolidation, d'enrichissement et d'amélioration» de l'économie nationale. En résumant, par la critique et l'autocritique l'expérience et les enseignements de la première période, l'économie nationale s'est rétablie et s'est développée relativement en douceur.

Mao Zedong a utilisé les principes de base du marxisme, a résumé l'expérience de la construction socialiste soviétique, combinée aux conditions nationales spécifiques de la Chine, a mené une exploration ardue d'une série de problèmes majeurs du socialisme et est parvenu à de nombreuses conclusions scientifiques et créatives, enrichissant considérablement Et développé le marxisme. Veuillez faire un résumé à la fin.

Au cours de l'expérience de la construction socialiste, Mao Zedong a résumé les expériences positives et négatives et a tiré de nombreuses conclusions importantes, enrichissant et développant la théorie marxiste. Ces conclusions sont encore instructives aujourd'hui. Par exemple, il est nécessaire de faire une distinction stricte entre deux types de contradictions de nature différente, gérer correctement les contradictions entre l'ennemi et nous-mêmes et les contradictions au sein du peuple, mobiliser tous les facteurs positifs et transformer les facteurs négatifs en facteurs positifs, unir les gens de tous les groupes ethniques à travers le pays pour construire un pays socialiste fort. En termes de relations, mettre en œuvre "la coexistence à long terme et la supervision mutuelle", mettre en œuvre "que cent fleurs s’épanouissent et que cent écoles rivalisent" dans le travail scientifique et culturel, mettre en œuvre des dispositions globales dans le travail économique, en tenant compte des intérêts de l'État, du collectif et de l'individu; basé sur l'agriculture, gérer correctement l'industrie lourde. Dans les relations avec l'agriculture et l'industrie légère, accorder une attention particulière au développement de l'agriculture et de l'industrie légère et s'engager sur la voie de l'industrialisation de la Chine qui convient aux conditions nationales de la Chine; gérer la construction économique et la construction de la défense nationale, les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises, côtières et intérieures, centrales et locales, autonomes et apprendre diverses relations telles que l'expérience étrangère avancée; traiter la relation entre l'accumulation et la consommation et faire attention à l'équilibre global; souligner que les travailleurs sont les maîtres des entreprises et mettre en place la participation des cadres au travail, la participation des travailleurs à la gestion. Ces derniers réforment les règles et règlements déraisonnables, et réforment les réglementations et les règlements déraisonnables, ainsi que les « trois intégrations » du personnel technique, des travailleurs, et des Cadres. Son expérimentation est notre précieuse richesse et a une signification directrice pour la future pratique du socialisme. Elle mérite une étude et une étude sérieuses.
[Zhou Xincheng, un universitaire de la colonne Chawang, un professeur de première classe et un tuteur doctoral de l'Université Renmin de Chine. Cet article contenait à l'origine "Marxism Research" No.2, 2020, autorisé par ChaCha

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Notes



[1] - Sur le manuel d'économie politique de l'URSS

Cette présentation apparaît notamment dans le chapitre XL – le passage graduel du socialisme au communisme.
On lit : « La société socialiste comprend deux classes : la classe ouvrière et la paysannerie kolkhozienne, classes amies, mais qui se différencient par leur situation dans la production sociale; il existe à côté d'elles une autre couche sociale, celle des intellectuels socialistes . Lorsque la différence entre les deux formes de propriété socialiste, ainsi que les différences essentielles entre la ville et la campagne, entre le travail manuel et le travail intellectuel auront disparu, les démarcations s'effaceront définitivement entre ouvriers, paysans et intellectuels; tous deviendront des travailleurs de la société communiste. Le communisme est une société sans classes. »

Ce chapitre ne reprend pas les termes de chapitres précédents : « comme Lénine l'a enseigné - et comme l'expérience de l'histoire l'a maintenant confirmé- on a dans chaque pays, pendant la période de transition du capitalisme au socialisme, les principales formes suivantes d'économie sociale : le socialisme, la petite production marchande, le capitalisme. Les classes qui correspondent à ces formes d'économie sociale sont : la classe ouvrière, la petite bourgeoisie (surtout la paysannerie), la bourgeoisie » .

Et : « Les principales classes de la période de transition sont la classe ouvrière et la paysannerie. La bourgeoisie qui a perdu le pouvoir et les principaux moyens de production a cessé d'être une des principales classes de la société. Les grands capitalistes et une partie considérable de la moyenne bourgeoisie des villes ont été dépossédés des moyens de production au début de la période de transition. Mais une fraction de la bourgeoisie des villes subsiste toujours, ainsi que la bourgeoisie rurale : les koulaks. Pendant un certain nombre d'années, la bourgeoisie dispose encore d'une force importante. Cela s'explique par la naissance spontanée et inéluctable d'éléments capitalistes à partir de la petite économie marchande et par l'impossibilité de remplacer d'emblée dans tous les domaines l'économie capitaliste par une économie socialiste. Même après la perte de sa domination, la bourgeoisie conserve dans une mesure plus ou moins grande des ressources financières et matérielles, des attaches avec une fraction importante des vieux spécialistes. Elle bénéficie en outre de l'appui du capital international .
[Chapitre XXIII - les principaux traits de la période de transition du capitalisme au socialisme - Les types d'économie et les classes dans la période de transition. L'alliance de la classe ouvrière et de la paysannerie].

La raison de ce changement réside dans la « liquidation des koulaks en tant que classe » en 1929 et dans la Constitution des Républiques soviétiques.

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[2] - Sur la réponse à Huang Yanpei

Je vis depuis plus de 60 ans. Ne parlons pas de ce que j'ai entendu. Quoi que j'aie vu de mes propres yeux, cela correspond au dicton: "La montée de quelque chose peut être rapide, mais sa chute est tout aussi rapide." Une personne, une famille, une communauté, un lieu ou même une nation a-t-elle déjà réussi à se libérer de ce cycle? Habituellement, dans la phase initiale, tout le monde reste pleinement concentré et fait de son mieux. Peut-être que les conditions étaient mauvaises à l'époque, et tout le monde doit lutter pour survivre. Une fois que les temps changent pour le mieux, tout le monde perd le focus et devient paresseux. Dans certains cas, comme cela fait longtemps, la complaisance se multiplie, se propage et devient une norme sociale. En tant que tel, même si les gens sont très capables, ils ne peuvent ni inverser la situation ni la sauver. Il y a aussi des cas où une nation progresse et prospère - son augmentation pourrait être naturelle ou due à une industrialisation rapide stimulée par le désir de progression. Lorsque toutes les ressources humaines sont épuisées et que des problèmes surgissent dans la gestion, l'environnement devient plus compliqué et ils perdent le contrôle de la situation. Tout au long de l'histoire, il existe plusieurs exemples: un dirigeant ignore les affaires de l'État et les eunuques saisissent l'occasion pour prendre le pouvoir; un bon système de gouvernance cesse de fonctionner après le décès de la personne qui l'a initié; des gens qui ont soif de gloire mais se retrouvent dans l'humiliation. Aucun n'a réussi à sortir de ce cycle.

Mao a répondu,
Le peuple forme le gouvernement; le gouvernement est l'organisme national. Un nouveau chemin nous attend et il appartient au peuple. Le peuple construit sa propre nation; chacun a un rôle à jouer. Le gouvernement devrait prêter attention au peuple et le parti politique devrait faire de son mieux et gouverner avec vertu. Nous ne suivrons pas les traces de ceux qui ont échoué avant nous. Le problème d'un bon système de gouvernance cessant de fonctionner après la mort de son initiateur peut être évité. Nous avons déjà découvert une nouvelle voie. Nous pouvons sortir de ce cycle. Ce nouveau chemin appartient au peuple. Le gouvernement ne deviendra pas complaisant seulement s'il est sous la surveillance du peuple. Si chacun prend ses responsabilités, un bon système de gouvernance prévaudra.


Edité le 10-04-2020 à 13:33:38 par Xuan


Plaristes
   Posté le 10-04-2020 à 15:04:04   

Le dépassement du capitalisme, pour moi ne veut pas dire le communisme aboutit. Mais la fin de distinction de classe (pas des classes sociales) ce qui est loin d'être le cas en chine, la chine est donc dans le même moment historique que la France a sa manière, dans ce même entre-deux, où l'ont stagne dans l'anti-chambre du socialisme.

Il y a en France un socialisme, un déjà la communiste attaqué, la seul différence avec la chine c'est que celui-ci est minoritaire, et peu d'influence sur l'appareil d'état par rapport à la chine.


La fin d'un moment historique se marque par un point de non retour. Parfois ce non retour se démarque par une mort prématurée, spartacus marque prématurément la mort de l'esclavage.

Certains cherchent à savoir si 17 marque la mort prématurée du capitalisme.
Mais ce qui est sûr c'est que depuis la révolution française et ses répercussion mondiales nous vivons entre la révolution et contre révolution.
Dans un entre deux permamnent les siècles des révolutionS.


Xuan a écrit :

La métaphysique signifie "au-delà" de la physique, au-delà de la réalité sensible, mais on ne doit pas la confondre avec l'idéalisme.
En fait la métaphysique constitue le corpus théorique d'Aristote, Platon, Descartes, Hume, Kant, etc.


Chez Kant, et sa théorie de la connaissance, passe d'abord par la réalité sensible.

https://youtu.be/MVcIPPU14zA

C'est un détour nécessaire.

Le dernières méconceptions, seront rectifiées par Hegel !

C'est chez Hegel qu'il y a a la fois le plus et le moins de métaphysique.
C'est la révolution du sujet transcendantale

Parfois quand vous parlez de mysticisme je vois là une vaine attaque du néokantsime portée à Hegel. Il faut savoir que le néokantsime à l'époque de Marx n'était pas si développé que ça... Et pour les standards de l'époque toutes ces divagations au sujet de dieu pour paumer les type en soutane qui assitaient au corus de philo... C'étaita ssez mystique....


Mais porter Hegel comme champion du mysticisme est une erreur !


https://youtu.be/jdbOU5ySZJA



00:11:30 / Hegel : « Appréhender et exprimer le vrai, non plus comme substance mais aussi et précisément comme sujet »

00:27:30 / Hegel : passage de la substance au sujet


00:32:00 / Éric Weil « Hegel et l’État »

00:41:00 / Immanence VERSUS Transcendance (Sujet transcendantal---> Néologisme)

00:46:00 / Lénine les états de la matière dans Matérialisme et empirio-criticisme (Bonus tant qu'on y est)

01:00:00 / Hegel contre le culte romantique de l’intuition : « C’est dans le concept seul que la vérité trouve l’élément de son existence. » (lecture commentée)

01:28:00 / Faiblesse et/ou pauvreté du secret = Faux mystère = Mystification; Sphinx : “Le symbole du symbole”



Voilà de la matière à bosser.

Si tu comprends de 0:41:00 à 1:00:00 Tu pourras éventuellement travailler la logique de la forme !

Cosmos aesthetic. P'ête que si Mao avait lu la philosophie de l'art il n'aurait pas viander sa révolution culturelle avec son petit livre rouge.

La philosophie de l'art est une avancée clef dans la théorie du concept ! C'est à maîtriser !


Cela me fera toujours marré à quel point les staliniens sont dans le monde l’immanence, à cause d'une propagande tapant dans le transcendant.


Edité le 10-04-2020 à 15:53:28 par Plaristes


Xuan
   Posté le 11-04-2020 à 07:44:23   

Plaristes a écrit :

Le dépassement du capitalisme, pour moi ne veut pas dire le communisme aboutit. Mais la fin de distinction de classe (pas des classes sociales) ce qui est loin d'être le cas en chine, la chine est donc dans le même moment historique que la France a sa manière, dans ce même entre-deux, où l'ont stagne dans l'anti-chambre du socialisme.

Il y a en France un socialisme, un déjà la communiste attaqué, la seul différence avec la chine c'est que celui-ci est minoritaire, et peu d'influence sur l'appareil d'état par rapport à la chine.


Tu es bouché à l'émeri !
Relis le manifeste sur la transition du socialisme au communisme et on reprendra la discussion
Xuan
   Posté le 11-04-2020 à 09:13:00   

Deux mots : le socialisme est un bon qualitatif par rapport au capitalisme. La Chine révolutionnaire a lutté des dizaines d'années et payé un sacrifice énorme pour franchir cette première étape.

Le socialisme est la négation du capitalisme parce que le prolétariat se transforme en son contraire, de classe dominée il devient classe dominante. C'est la dictature démocratique du prolétariat.

Le communisme est la "négation de la négation" puisque la suppression des classes abolit la domination du prolétariat, la dictature et par voie de conséquence la démocratie aussi.

C'est le B-A-BA du marxisme. J'ai du mal à comprendre comment tu peux te farcir le chou avec des pinaillages byzantins, et qu'il faille reprendre avec toi les choses les plus simples quand tu t'affiches communiste.
Finimore
   Posté le 11-04-2020 à 17:11:34   

Plaristes a écrit :

Le dépassement du capitalisme, pour moi ne veut pas dire le communisme aboutit.


La notion "dépassement du capitalisme" c'est surtout une notion mise en avant dans le jargon du PCF pour éviter de dire "destruction du capitalisme".
Xuan
   Posté le 11-04-2020 à 20:15:06   

Initialement j'ai écrit ceci, c'était peut-être un peu trop condensé :
" Le socialisme est l'opposé du libéralisme. Pour "dépasser", c'est-à-dire nier la négation il faut atteindre le communisme, la société sans classe.
Mao disait pour redresser une barre tordue il faut la tordre dans l'autre sens. Tous ceux qui ont manipulé de la ferraille le savent. Tordre dans l'autre sens c'est aller au-delà de la position médiane, de sorte que l'élasticité du métal le ramène au centre, en "niant" la torsion.
Le socialisme c'est pareil. Appliquer la dictature du prolétariat contre celle de la bourgeoisie pour parvenir à l'extinction de l'Etat."

Il s'agit de la transition du capitalisme au communisme. Le socialisme nie le capitalisme et le communisme nie à son tour le socialisme, c'est la société sans classes.

Dans mon post du 7 avril j'ai ajouté :
"Puisqu'il faut te faire un dessin la notion de "dépassement" signifie ici dépasser la société divisée en classes.
Ordinairement les révisionnistes disent "dépasser le capitalisme" pour éviter d'évoquer la transition du socialisme et la révolution prolétarienne. Mais cette transition accompagnée de la dictature du prolétariat est indispensable.
Le socialisme s'oppose au capitalisme quelle que soit sa forme "démocratique" ou "dictatoriale", libérale ou étatique, et constitue la transition au communisme."


Après quoi Plaristes réinvente le marxisme selon lui , mélange socialisme, communisme, et trouve du "communisme déjà là" en France :
Le dépassement du capitalisme, pour moi ne veut pas dire le communisme aboutit. Mais la fin de distinction de classe (pas des classes sociales)
...
Il y a en France un socialisme, un déjà la communiste


Que faire, un QCM en ligne peut-être...


Edité le 11-04-2020 à 20:38:45 par Xuan


Finimore
   Posté le 12-04-2020 à 07:41:07   

la théorie déjà là, c'est du Friot tout craché !!! Et de nombres de théories plus ou moins réformistes qui tournent autour du groupe Ensemble etc...
Evidemment les partisans des Scop et de l'autogestion sont d'ardents défenseurs de cette théorie… on se doute bien pourquoi !!!
Plaristes
   Posté le 12-04-2020 à 14:09:14   

Finimore a écrit :

la théorie déjà là, c'est du Friot tout craché !!! Et de nombres de théories plus ou moins réformistes qui tournent autour du groupe Ensemble etc...
Evidemment les partisans des Scop et de l'autogestion sont d'ardents défenseurs de cette théorie… on se doute bien pourquoi !!!


Parler de réformisme serait anti dialectique.

Après quoi Plaristes réinvente le marxisme selon lui , mélange socialisme, communisme, et trouve du "communisme déjà là" en France :

J'avoue que ma rigueur sur ces concepts est fluctuante, du au confusion apportées par le schisme entre révolutionnaire et réformiste qui a changé ces notions. Il y a découp deux registres sémantiques distinct et j'utilise les deux, selon mon humeur. Car on vit encore dans un époque ou ceci n'est pas clair.

On peut désigner le socialisme par bas communisme. Je ne sais spas si vous le saviez...

L'important est juste de pas mélanger les registres sémantiques.
Xuan
   Posté le 12-04-2020 à 20:41:24   

Non Plaristes c'est le réformisme et la défense du réformisme qui n'est pas dialectique. Le réformisme nie la nécessité du bond qualitatif de la révolution. Et on peut très bien en parler mais ça ne sera pas pour en faire la promo.

Désolé mais on ne va pas fonctionner avec ton humeur. Je te signale que le premier pas du philosophe est de définir ses concepts comme un ouvrier choisit ses outils, c'est d'appeler un chat un chat.
L'objectif du forum est entre autres d'unir les marxistes-léninistes qui s’opposent à la trahison révisionniste et au réformisme, sur la base du marxisme-léninisme et à partir des faits.
La définition du socialisme et du communisme sur ce forum n'est pas la définition du Parti Socialiste, du Figaro, des anarchistes,etc. c'est celle des principaux théoriciens marxistes, Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Tsétoung.


Le Manifeste du Parti communiste dit ceci :

"Nous avons déjà vu plus haut que la première étape dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie.
Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l'Etat, c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives Cela ne pourra naturellement se faire, au début, que par une violation despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de production, c'est-à-dire par des mesures qui, économiquement, paraissent insuffisantes et insoutenables, mais qui, au cours du mouvement, se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme moyen de bouleverser le mode de production tout entier.
...
Les antagonismes des classes une fois disparus dans le cours du développement, toute la production étant concentrée dans les mains des individus associés, alors le pouvoir public perd son caractère politique. Le pouvoir politique, à proprement parler, est le pouvoir organisé d'une classe pour l'oppression d'une autre. Si le prolétariat, dans sa lutte contre la bourgeoisie, se constitue forcément en classe, s'il s'érige par une révolution en classe dominante et, comme classe dominante, détruit par la violence l'ancien régime de production, il détruit, en même temps que ce régime de production, les conditions de l'antagonisme des classes, il détruit les classes en général et, par là même, sa propre domination comme classe.
A la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous.


Cet exposé qui est un modèle de la dialectique matérialiste montre que la première étape dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante . Marx parle de révolution et non de cataplasme sur la capitalisme. Qui dit classe dominante dit Etat prolétarien.
Cette première étape ou socialisme est la dictature du prolétariat une violation despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de production .

Cette première étape aboutit à se nier elle-même lorsque l'antagonisme de classe disparaît. L'expérience des pays socialistes montre que la classe bourgeoise dispose d'appuis internationaux et ne disparaît pas spontanément. Par conséquent la lutte des classes dans les pays socialistes peut se poursuivre avec acharnement au moins jusqu'à la disparition de l'impérialisme.
Il vient que le communisme est l'aboutissement de cette lutte de classe et en même temps sa fin.
Xuan
   Posté le 13-04-2020 à 09:27:19   

Wang Jinzhao: la Chine ne devrait pas faire l'impasse sur le développement excessif du marché financier à l'américaine




http://www.cwzg.cn/theory/202004/56796.html
Heure: 2020-04-13 10:18
Auteur: Wang



Lors de la mise en œuvre de cette stratégie en Chine, il n'est pas nécessaire de considérer ce que certains appellent la démocratie. Ce que certains appellent la démocratie, c'est en réalité le nombre de personnes qu'ils veulent instaurer la dictature et la dictature. La démocratie américaine ne semble intéressante que lorsque la productivité américaine est très forte. Maintenant, avec le déclin de la puissance nationale américaine, le monde entier a vu l'essence de la démocratie américaine. Pour le bénéfice de la plupart des gens, la dictature et la dictature de quelques personnes sont une véritable démocratie et l'essence de la démocratie! Ce n'est pas seulement nécessaire pour surmonter les difficultés de l'époque, mais c'est aussi la solution parfaite au grand rajeunissement national!
Après la réforme et l'ouverture, la finance chinoise s'est développée sous le signe de la modernisation. Elle a fondamentalement brisé la structure financière de la période d'économie planifiée et la finalité des services financiers pour l'économie réelle.

Wang Jinzhao: la Chine ne devrait pas faire l'impasse sur le développement excessif du marché financier à l'américaine

1. L'impasse de la financiarisation américaine

La financiarisation économique est le développement ultérieur du capitalisme monopolistique de Lénine. Ce ne sont plus seulement les banques et le contrôle financier de l'économie réelle, mais la pénétration générale et la substitution des activités financières aux activités économiques. D'un point de vue philosophique, c'est le stade le plus élevé du fétichisme de l'argent capitaliste, c'est-à-dire gagner de l'argent avec de l'argent. Elle se manifeste par l'essor d'un grand nombre d'institutions financières, la génération d'un grand nombre de "talents" financiers, la création d'un grand nombre d'instruments financiers (une expression déformée des capacités d'innovation humaine), et le grand nombre d'institutions démographiques, médiatiques et de recherche impliquées, ce qui entraîne l'ampleur du PIB L'ampleur des transactions financières manque de fondement réaliste.

Depuis la réforme et l'ouverture, avec la marchandisation, la commercialisation, la privatisation et la monétisation, l'ampleur des institutions financières chinoises, des praticiens financiers, des instruments financiers et des marchés financiers (en particulier la taille du marché boursier et du marché obligataire) s'est fortement développée. Les gestionnaires et les opérateurs des marchés financiers convoitent les fonds convoités tout comme le désir sanglant d'un requin. À l'heure actuelle, certains membres du personnel des marchés financiers espèrent également que la Chine deviendra un centre financier international. C'est tout à fait faux. Ces fonds sont venus en Chine pour aspirer le sang. Le sang ne peut être obtenu que de l'économie réelle et de la vie des gens ordinaires. Si la Chine reçoit de plus en plus de fonds étrangers, l'économie réelle de la Chine et la vie des gens tomberont sûrement dans la misère!

Le développement excessif du marché financier américain est basé sur sa consommation du statut international accumulé pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. En raison de la forte capacité de production des États-Unis et des puissantes capacités d'exploitation internationale des États-Unis (y compris le recours à l'invasion armée, la manipulation par des organisations internationales, les droits de propriété intellectuelle, les extensions judiciaires, etc.), Wall Street aux États-Unis peut créer un marché boursier sans précédent et le Département du Trésor peut créer un marché sans précédent Le marché de la dette nationale attire des capitaux internationaux, même souverains, pour soutenir la vie extravagante des capitalistes monopolistes américains et les opérations de l'État américain (y compris les dépenses militaires). La Chine n'a pas le statut international que les États-Unis peuvent consommer. La production chinoise ne s'est pas développée au point où le monde achète de grandes quantités de produits de grande valeur à la Chine. Par conséquent, la Chine n'a pas la capacité de construire un centre financier mondial comme les États-Unis. De plus, les États-Unis épuisent leur statut international accumulé. La confiance dans la culture politique, économique et culturelle des États-Unis s'est effondrée. Même la confiance dans les États-Unis (y compris la confiance dans son système économique, la confiance dans les institutions démocratiques, la confiance dans le statut des blancs, la confiance dans les politiques de diversité ethnique, la confiance dans le statut international des États-Unis) s'est fortement érodée. Cela indique également que si la Chine construit un marché financier comme les États-Unis, cela ne sera au mieux que de courte durée, et cela entraînera inévitablement une grande réduction de la force nationale. La Chine doit se retrouver sur la voie de la financiarisation.

2. Surmonter le danger de financiarisation avec les méthodes marxistes

Abandonner la voie de la financiarisation aux États-Unis nous concentrera inévitablement sur l'économie réelle. À l'inverse, si l'économie réelle n'est pas consolidée, le danger de financiarisation ne peut être surmonté.

L'impact de la situation épidémique actuelle n'a pas disparu, les risques externes ont augmenté et seront à long terme. Il est nécessaire que la Chine considère la politique de sortie de carence comme une politique nationale à long terme. La Chine devrait consolider son propre système économique du point de vue des fondements économiques, en particulier les relations de production, plutôt que de s'appuyer sur les politiques d'expansion budgétaire keynésiennes occidentales et les politiques d'expansion monétaire monétariste pour atteindre sa propre stabilité économique. La Chine devrait mettre en place un système similaire au repas pour trois personnes et au repas pour cinq personnes au cours de la période d'économie prévue pour assurer la stabilité économique. La mise en place d'un tel système en premier lieu , en développer énergiquement l'échelle des entreprises d'État et les entreprises collectives d'augmenter leur nombre, absorbé par la force du travail, les entreprises publiques à l' organisation du travail, et la seconde, paire (temporaire) ne peut pas entrer dans les entreprises publiques d'offrir des familles pauvres un emploi à long terme tous les L'aide financière mensuelle de 1 000 à 3 000 yuans est le troisième. L' État doit utiliser des entreprises financières et publiques pour contrôler les besoins quotidiens de la population et assurer leur bas prix et un approvisionnement suffisant. Lorsque cela est nécessaire, des bons alimentaires peuvent être délivrés aux familles pauvres par le biais de la communauté urbaine et des comités villageois ruraux. Sur la base de cette politique de stabilisation socialiste, la Chine devrait utiliser la méthode consistant à "prendre la propriété publique comme pilier et combiner le public et le privé" pour réaliser des percées dans des domaines technologiques clés et établir l'avantage stratégique de la Chine dans le domaine du leadership technologique. Vous pouvez donc être invincible.

Afin de surmonter les menaces extérieures croissantes, la Chine devrait rendre le pays plus uni et éliminer le facteur fondamental de l'inégalité des revenus qui cause la désunion. Il est nécessaire que la Chine réfléchisse aux politiques de monétisation, de libéralisation des taux d'intérêt et de libéralisation des prix depuis la réforme et l'ouverture, ainsi qu'au soi-disant système financier moderne et à l'économie de marché moderne. Après tout, lorsque la Chine a commencé le processus de monétisation, la masse monétaire de la Chine était trop prospère et la monnaie était excessivement concentrée entre les mains de quelques personnes. Le soutien économique est un énorme fardeau de la dette. Cela montre que la politique de restriction monétaire et la politique de suppression des taux d'intérêt de la Chine pendant la période d'économie planifiée sont des politiques véritablement centrées sur les personnes et des politiques vraiment modernes. Étant donné que la période d'économie planifiée de la Chine a vigoureusement développé sa production, ces produits doivent être vendus sur le marché, de sorte que la période d'économie planifiée de la Chine est en fait une économie de marché. La réforme et l'ouverture de la Chine ne consistent donc pas à abandonner l'économie planifiée, mais à améliorer cette économie de marché. La perfection de cette économie de marché ne dépend pas de la privatisation, ni de la mise en place d'échanges de marché (marchés), mais principalement du développement de la production sous la forme d'entreprises d'État et d'entreprises du système centralisé, et sur la base de l'octroi d'une certaine autonomie aux entreprises d'État Oui. Maintenant que les choses sont claires, essayer d'établir un système d'économie de marché sans plan pour résoudre le problème de la relance de l'économie est presque un fantasme. Sans le développement de la production dans des domaines de produits clés, sans la paix et le bonheur des larges masses, revigorer l'économie c'est laisser la minorité s'enrichir, c'est-à-dire laisser les riches se gouverner et opprimer la majorité, c'est une régression de l'histoire chinoise, c'est un déni de la révolution chinoise C'est abandonner les fruits de la révolution chinoise.

Le système de fonctionnement économique n'est pas isolé et ne peut être isolé de la propriété. La réforme de la Chine ne peut pas être privatisée au nom de la réforme du système économique. Ce n'est qu'en établissant un système économique avec des entreprises publiques comme principal fournisseur que la Chine pourra mobiliser des ressources suffisantes pour faire face à tous les défis possibles, y compris l'épidémie de coronavirus. Au cours des dix prochaines années, les défis extérieurs de la Chine pourraient augmenter et augmenter. Ce n'est que lorsque le pays dispose de ressources matérielles suffisantes que la Chine peut condenser le consensus national et surmonter tous les risques. L'acquisition de telles ressources peut elle-même constituer un moyen de dissuasion, de sorte qu'aucun pays n'ose attaquer facilement la Chine. C'est exactement la stratégie du président Mao Zedong pour creuser plus profondément et gagner plus de nourriture. —— À mesure que la situation internationale évolue, la Chine devrait également accorder une attention particulière à l'autosuffisance alimentaire au cours des trois prochaines années. Il convient de déterminer s'il est nécessaire de mobiliser les travailleurs migrants et les étudiants pour retourner dans leur ville natale et aller à la campagne pour l'agriculture ce printemps et cultiver les terres abandonnées.

Tout en assurant l'approvisionnement et en développant l'offre, la Chine devrait également envisager de baisser les prix des soins médicaux, de l'éducation, du logement, de la nourriture, etc., et de réduire le taux de location et d'intérêt, voire le taux de profit des entreprises privées. Un mécanisme de ressources) pour répondre aux besoins urgents des familles à faible revenu afin de s'assurer que les besoins de la population sont satisfaits.

Lors de la mise en œuvre de cette stratégie en Chine, il n'est pas nécessaire de considérer ce que certains appellent la "démocratie". Ce que certains appellent la démocratie, c'est qu'ils veulent établir une dictature contre la majorité. Ils veulent laisser la Chine dépendre des États-Unis après que les États-Unis aient établi que la Chine ne peut plus la dominer. La démocratie américaine ne semble intéressante que lorsque la productivité américaine est très forte. Maintenant, avec le déclin de la puissance nationale américaine, le monde entier a vu l'essence de la démocratie américaine. Pour le bénéfice de la plupart des gens, la dictature sur quelques personnes est une véritable démocratie et l'essence de la démocratie! Ce n'est pas seulement nécessaire pour surmonter les difficultés de l'époque, mais c'est aussi la solution parfaite au grand rajeunissement national!

[Wang Jinzhao, un érudit de la colonne Chawang. Professeur et directeur de thèse au Wuhan University Economic Development Research Center. Cet article contenait à l'origine "Kunlun Strategy Network", autorisé par ChaCha à publier]


Edité le 13-04-2020 à 09:35:47 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-04-2020 à 23:59:57   

Wang Jun: Sur la sur-financiarisation des économies occidentales et sa révélation pour la Chine —— Basé sur la perspective de la collaboration de la chaîne industrielle mondiale du capitalisme monopoliste international


Heure: 2020-04-14 17:39
• Source: Recherche économique contemporaine
• Auteur: Wang Jun


Sous la coordination de la chaîne industrielle mondiale du capitalisme monopoliste mondial, la coexistence de l'internationalisation globale des travailleurs et de la laborisation nationale partielle est non seulement contradictoire, elle donne non seulement un élan endogène à la surfinanciation de l'économie dans les pays occidentaux, mais détermine également les caractéristiques essentielles de la surfinancarisation des pays occidentaux. En examinant la situation économique réelle des pays occidentaux à la fin des années 1970 après être entrée dans l'ère du capitalisme monopoliste international, nous pouvons constater qu'une financiarisation excessive des économies des pays occidentaux a entraîné des conséquences négatives telles que la désindustrialisation, la pauvreté prolétarienne et la normalisation de la stagnation économique. La concentration de la sur-financiarisation de l'économie dans les pays occidentaux a également inspiré la réforme financière actuelle de la Chine.
Wang Jun: Sur la sur-financiarisation des économies occidentales et son illumination pour la Chine —— Basé sur la perspective de la collaboration de la chaîne industrielle mondiale du capitalisme monopoliste international

La financiarisation économique fait référence au processus par lequel le capital financier indépendant du capital industriel, en raison de son monopole des ressources financières et des instruments financiers, contrôle à son tour le mouvement du capital industriel et capture la plus-value excédentaire. Cheng Enfu et Xie Changan croient que la capitalisation de l'économie capitaliste est un processus dynamique, avec le secteur financier au cœur de l'économie, la crise financière devenant la manifestation de la crise capitaliste, le capital financier déclenchant la guerre financière pour piller la richesse et les oligarques financiers contrôlant la bouée de sauvetage de l'économie mondiale Caractéristiques de base. [1-2] Zhu Dongbo estime que du point de vue de la relation entre la financiarisation économique et l'économie réelle, la financiarisation économique peut être divisée en «financiarisation modérée» et «surfinancialisation». [3] Depuis la fin des années 1970, la financiarisation économique des pays occidentaux a été essentiellement le contrôle global de la production de plus-value par le capital financier, qui a conduit à la "stratification des relations de production capitalistes" tout en freinant le développement de l'économie réelle [4], intensifiant l'Occident Les contradictions sociales nationales sont une "sur-financiarisation" typique. Le capitalisme monopolistique international, né à la fin des années 1970, est "le dernier stade de développement du capitalisme" et son essence est "l'internationalisation du capital". [5-6] La sur-financiarisation de l'économie dans les pays occidentaux est un problème inévitable après le développement du capitalisme au stade de capitalisme monopolistique international. C'est également un problème que les pays occidentaux ne peuvent pas résoudre.

1. Le mécanisme du capitalisme monopolistique international et la financiarisation excessive des économies occidentales

1. Collaboration capitaliste de la chaîne industrielle mondiale et capitalisme monopolistique international


La nature de la collaboration capitaliste détermine que le capital peut faire de la productivité de la collaboration du travail une «productivité du capital». [7] Plus l'échelle de collaboration capitaliste est grande, d'une part, le capital minimum que les capitalistes doivent avoir pour dominer l'ensemble des travailleurs en expansion; d'autre part, le développement de l'ensemble des travailleurs et la productivité du capital doivent être basés sur la productivité locale des travailleurs. Au détriment de la pauvreté. À différents stades de développement du capitalisme, en raison du degré différent de développement de la coopération capitaliste, la relation dialectique entre les forces productives et les relations de production a également des manifestations différentes (voir figure 1). Au stade du capitalisme de libre concurrence, la collaboration capitaliste se manifeste comme une collaboration d'usine. Le capital industriel obtient le contrôle de l'ensemble des travailleurs d'usine par le biais du système d'usine et engage des travailleurs pour devenir des travailleurs locaux à faible productivité. Au stade du capitalisme monopoliste privé, la collaboration capitaliste s'est transformée en collaboration industrielle. Le capital monopole industriel contrôle la productivité collaborative au sein d'une industrie par le biais d'ententes, de fiducies et d'autres organisations monopolistiques, et l'étendue de l'espace global des travailleurs sous le contrôle du capital monopoliste s'élargit (c'est-à-dire l'ensemble de l'industrie ouvrière). En conséquence, les usines individuelles participant à la collaboration ont tendance à être en partie à forte intensité de main-d'œuvre en raison de la baisse de la productivité individuelle. Au stade du capitalisme monopoliste d'État, avec l'extension de la chaîne de production des carrefours giratoires, la coopération capitaliste s'est encore développée en coopération avec les chaînes industrielles. Le capital financier formé par la combinaison du capital monopoliste industriel et du capital monopolistique bancaire a progressivement obtenu une La domination, la nationalisation globale des travailleurs s'accompagne d'une travaillisation partielle des diverses productions industrielles participant à la collaboration de la chaîne industrielle. Depuis la fin des années 1970, avec l'extension continue de la chaîne de production des carrefours giratoires et le développement de la coopération mondiale en matière de chaînes industrielles, le capital financier a compté sur les sociétés multinationales, les consortiums mondiaux et d'autres transporteurs pour se transformer en capital financier international, par le biais de fusions et d'acquisitions transfrontalières et d'autres moyens de participer à la collaboration mondiale de la chaîne industrielle. Les usines, les industries et les chaînes industrielles de tous les pays sont sous le contrôle du capital financier international, et la tendance générale des travailleurs à s'internationaliser est renforcée; tous les pays participant à la collaboration de la chaîne industrielle mondiale ont perdu leur indépendance en raison de leurs propres usines, industries et chaînes industrielles. Avec la tendance du travail partiel, le capitalisme monopoliste national s'est ensuite transformé en capitalisme monopoliste international. Par conséquent, les problèmes économiques des pays occidentaux contemporains ne sont plus des problèmes économiques intérieurs isolés, mais des «produits du développement de contradictions au sein du système mondial capitaliste». [8]

Wang Jun: Sur la sur-financiarisation des économies occidentales et son illumination pour la Chine —— Basé sur la perspective de la collaboration de la chaîne industrielle mondiale du capitalisme monopoliste international

Avec la formation du capitalisme monopolistique international, l'accumulation de capital a de plus en plus montré des caractéristiques doubles. D'une part, dans chaque maillon de la collaboration de la chaîne industrielle mondiale capitaliste, chaque pays qui s'est progressivement transformé en travailleur local du pays doit encore réaliser l'accumulation de capital physique nécessaire pour répondre aux besoins de participation à la collaboration de la chaîne industrielle mondiale. La laborisation partielle du pays détermine que l'accumulation de capital physique dans chaque pays doit obéir à l'objectif du capital financier international d'augmenter la production et la possession de plus-value à l'échelle mondiale. L'accumulation unilatérale de capital physique a progressivement fait perdre au secteur économique réel de chaque pays son indépendance. D'un autre côté, le capital financier international contrôle mieux les besoins de l'ensemble des travailleurs internationaux, ce qui incite les capitalistes financiers internationaux à accélérer l'accumulation de capital virtuel entre leurs mains. Le flux mondial de capitaux virtuels est devenu le principal moyen pour le capital financier international de contrôler la collaboration de la chaîne industrielle mondiale. Dans le processus de transformation de l'énorme productivité libérée par la coopération de la chaîne industrielle mondiale en l'énorme productivité du capital financier international, la valeur résiduelle excédentaire capturée par le capital monopolistique international à l'échelle mondiale est exprimée comme un taux de profit élevé du capital virtuel. Avant la formation du capitalisme monopoliste international, la loi générale de l'accumulation capitaliste a déterminé que l'accumulation de richesses par la bourgeoisie et l'accumulation de pauvreté par le prolétariat conduirait inévitablement à une crise de surproduction. Après la formation du capitalisme monopolistique international, la loi générale de l'accumulation capitaliste a non seulement conduit à une crise de surproduction, mais aussi en raison de la dualité de plus en plus importante de l'accumulation de capital, de l'accélération et de la décentralisation de l'accumulation virtuelle de capital entre les mains du capital financier international dans la chaîne industrielle mondiale La discontinuité de l'accumulation de capital physique a créé les conditions de survenance d'une financiarisation excessive de l'économie dans les pays occidentaux.

2. L'impulsion endogène d'une financiarisation excessive des économies occidentales sous le capitalisme monopolistique international

Le capitalisme monopolistique international se développe avec l'approfondissement de la collaboration de la chaîne industrielle mondiale. L'internationalisation globale des travailleurs et la délocalisation partielle vont de pair, donnant un élan endogène à la sur-financiarisation des économies occidentales.

D'une part, l'internationalisation globale des travailleurs sous le capitalisme monopolistique international a accéléré la titrisation des actifs des pays occidentaux. Avec l'aide d'instruments financiers tels que des actions, des obligations et des contrats à terme fournis par les marchés financiers de divers pays, le capital financier international peut manipuler des dizaines voire des centaines de fois le capital social avec seulement une petite quantité de capital propre et capturer des bénéfices excédentaires à travers les pays. Le capital financier international utilise la forme de capital virtuel avec une liquidité des actifs plus élevée et un ratio de levier financier plus élevé pour étendre continuellement son contrôle sur la collaboration de la chaîne industrielle mondiale capitaliste. L'expansion du capitalisme monopolistique international a non seulement augmenté le degré de monopole sans précédent, mais a également stimulé l'expansion de l'échelle de la production de capital industriel, et a retiré la classe des profiteurs de la production, approfondi la nature parasitaire des économies occidentales et accéléré la sécurisation des actifs dans les pays occidentaux. Depuis la fin des années 70, l'ampleur des sorties nettes d'IDE dans les pays de l'OCDE a maintenu une tendance à la hausse synchrone de la proportion de la valeur marchande des sociétés cotées nationales et de la proportion du volume des transactions boursières (voir figure 2). Pendant la période de prospérité économique, les pays occidentaux ont exporté du capital industriel à grande échelle et l'ampleur des sorties nettes d'IDE a augmenté. Le capital financier international a activement utilisé la forte liquidité et le fort effet de levier du capital virtuel pour renforcer le contrôle de l'ensemble des travailleurs internationaux. Le capital financier international peut être transféré par le biais d'actifs La hausse des prix génère des bénéfices de monopole excessifs. Pendant la crise économique, les flux de capitaux industriels dans les pays occidentaux ont fortement chuté, l'ampleur des sorties nettes d'IDE a diminué, et la valeur marchande des sociétés cotées et le volume des transactions boursières ont également fortement diminué. Cependant, le capital financier international peut toujours profiter de l'opportunité favorable de l'effondrement du prix des actifs pour acheter des actifs bon marché mondiaux. En éliminant les capitaux de petite et moyenne taille et en renforçant le monopole, la capacité de contrôler l'ensemble des travailleurs internationaux a continué d'augmenter pendant la crise. Depuis la fin des années 1970, la nature parasitaire et la décomposition du capital financier international ont continuellement augmenté le niveau de titrisation des actifs dans les pays occidentaux, créant un environnement de marché extérieur pour les pays occidentaux à sur-financiariser.



D'un autre côté, la prolétarisation partielle des pays sous monopole international capitaliste a accéléré la virtualisation économique des pays occidentaux. La domination du capital financier international sur l'ensemble des travailleurs internationaux accélère l'accumulation de richesse sociale sous forme de capital virtuel entre les mains du capital financier international; si un pays partiellement travaillé veut obtenir les moyens de production et de consommation requis par ses propres ressortissants, il doit également être Fournir des "services". La titrisation d'actifs plus avancée dans les pays occidentaux fournit un transporteur de capitaux virtuels entre les mains du capital financier international. Dans le même temps, la dépendance du capital industriel des pays occidentaux à l'égard du capital financier international continue d'augmenter, devenant un outil permettant au capital financier international de capter des bénéfices de monopole excessifs à l'échelle mondiale. Avec le renforcement de la règle du capital financier international, l'exploitation croissante de la majorité des pays faibles et petits par les pays occidentaux a rendu les "pays à but lucratif" de ces pays plus en vue [9] 210, le degré de virtualisation économique a continué de s'approfondir. Depuis la fin des années 1970, la proportion du crédit intérieur fourni par le secteur financier dans les pays occidentaux au PIB a continué d'augmenter, dont le crédit intérieur fourni par le secteur financier américain est passé de 113,5% en 1978 à 241,9% en 2016, tandis que De 173,6% en 1978 à 362,4%. Cela montre que la richesse sociale accumulée sous forme de capital virtuel entre les mains du capital financier international croît rapidement, ce qui accroît la capacité du capital financier international à capter les bénéfices excédentaires en raison de sa position de monopole. Aux États-Unis, le crédit intérieur fourni par le secteur financier en pourcentage du PIB a continué d'augmenter, ce qui indique que la virtualisation économique des États-Unis, caractérisée par l'expansion des canaux de financement direct, a continué de s'accélérer depuis 1978. Au Japon, bien que la proportion du crédit intérieur fourni par le secteur financier au PIB ait continué d'augmenter, alors que le "principal système bancaire" s'est affaibli depuis les années 1990, la proportion du crédit intérieur des banques du secteur privé au PIB est passée de 115,4% en 1978 Après avoir atteint 190,9% en 1999, il y a eu une baisse semblable à une falaise. En 2016, la part du crédit intérieur des banques au secteur privé dans le PIB est tombée à 103,3%, ce qui indique que la virtualisation économique du Japon se manifeste principalement par l'expansion de la dette du secteur public. Malgré les différentes manifestations, la virtualisation économique des pays occidentaux s'est accélérée avec l'expansion du capitalisme monopolistique international, fournissant un mécanisme de renforcement interne pour la financiarisation excessive des économies occidentales.

3. Les caractéristiques essentielles de la sur-financiarisation des économies occidentales sous le capitalisme monopolistique international

L'expansion du capitalisme monopolistique international, tout en donnant une impulsion à la sur-financiarisation des économies des pays occidentaux, a également permis à la sur-financiarisation des économies des pays occidentaux d'avoir les caractéristiques essentielles suivantes:

D'une part, le capital financier international contrôle pleinement le processus de reproduction sociale dans les pays occidentaux. À l'ère du capitalisme monopolistique international, le capital financier international devrait non seulement élargir la gamme d'extraction de la plus-value, mais aussi approfondir le degré d'extraction de la plus-value. Plus les pays impliqués dans la collaboration de la chaîne industrielle mondiale sont localisés, plus le développement industriel de ces pays sera affecté par le crédit en devises du capital financier international dans divers pays. La coexistence de l'expansion extrême de l'économie virtuelle dans les pays occidentaux et du déclin progressif de l'économie réelle est essentiellement le résultat de l'ajustement du capital financier international de la chaîne industrielle mondiale pour ajuster l'expansion et la contraction du capital virtuel en prenant comme excédent la plus-value excédentaire. Prenons l'exemple des États-Unis. En 1978, la monnaie au sens large représentait 69,35% du PIB, la formation totale de capital représentait 24,78% du PIB et la formation totale de capital fixe représentait 23,68% du PIB. En 1998, la monnaie au sens large représentait 65,27% du PIB. %, La formation totale de capital a représenté 22,85% du PIB et la formation totale de capital fixe 22,15% du PIB. Malgré la baisse relative des investissements en capital dans le secteur de l'économie réelle, l'économie virtuelle n'a pas encore commencé à se développer; À 90,28%, la proportion de la formation totale de capital au PIB est tombée à 19,69% et la proportion de la formation totale de capital fixe au PIB est tombée à 19,5%. Le problème de la coexistence d'une expansion économique virtuelle et d'une récession économique réelle est déjà très important. L'économie nationale est contrôlée par un groupe de capital financier international qui est complètement hors production et purement rentable. C'est une manifestation concrète des caractéristiques parasitaires et en décomposition des paradigmes économiques des pays occidentaux à l'ère du capitalisme monopoliste international.

D'un autre côté, les politiques gouvernementales des pays occidentaux doivent refléter la volonté des groupes internationaux de capitaux financiers. Marx et Engels ont souligné un jour que "le pouvoir d'État moderne n'est rien d'autre qu'un comité qui gère les affaires communes de toute la bourgeoisie". [10] Bien que la petite et moyenne bourgeoisie et la classe ouvrière des pays occidentaux puissent utiliser des procédures politiques pour introduire des politiques qui restreignent le capital financier international, les groupes de capital financier international peuvent également être résolus en «votant avec leurs pieds». Les pays occidentaux doivent accorder la priorité aux intérêts des groupes internationaux de capitaux financiers lors de l'élaboration des politiques afin de maintenir la "prospérité" de l'économie nationale et la "stabilité" de la vie politique du pays. De 2012 à 2014, les pays de l'OCDE ont généralement adopté des mesures de réforme telles que l'augmentation des taux d'imposition et l'augmentation du bien-être. Ces mesures ont favorisé l'augmentation de la part des recettes fiscales des pays de l'OCDE provenant du PIB de 14,59% à 15,35%, mais ont entraîné une baisse de la part des entrées nettes d'IDE du PIB de 2,43% à 1,74%. La réduction des investissements à l'étranger a entraîné une augmentation du PIB et des recettes fiscales des pays de l'OCDE. Ralentissant, la pression sur la dette publique a augmenté. Prenant l'exemple des États-Unis, la dette du gouvernement central des États-Unis représentait 94,4% du PIB en 2014, passant à 97,08% en 2014 et augmentant encore à 99,45% en 2016. Depuis 2017, l'administration Trump aux États-Unis a rapidement aboli de nombreuses politiques économiques de ses prédécesseurs et a pris l'initiative d'introduire des réductions d'impôts et des politiques de protection commerciale dans le but de "faire croître les bénéfices" des groupes de capitaux financiers internationaux en échange de la croissance du PIB et des recettes fiscales. Les gouvernements des pays occidentaux ont même laissé les groupes de capitaux financiers internationaux se saluer, ce qui est une manifestation des caractéristiques essentielles de la financiarisation excessive des économies occidentales. Cela montre également que la nature parasitaire et pourrie des économies occidentales rend les pays occidentaux incapables de résoudre le problème de la financiarisation excessive.

2. Les conséquences économiques d'une financiarisation excessive des économies occidentales

1. Le problème de la désindustrialisation est difficile à revenir


La désindustrialisation est généralement définie comme un processus dans lequel la proportion de la valeur de la production et de l'emploi dans le secteur industriel continue de diminuer, et provoquera une stagnation économique pendant la transition vers une économie de consommation. La fragmentation du système industriel est la caractéristique essentielle de la désindustrialisation et incarne également la loi de la "croissance prioritaire des moyens de production" à l'ère du capitalisme monopoliste international. La collaboration capitaliste de la chaîne industrielle mondiale a augmenté la productivité du travail dans les pays occidentaux en raison du degré accru de spécialisation du travail. L'augmentation de la composition organique du capital social moyen dans les pays occidentaux a réduit la consommation de travail. La manière dont le capital financier international réagit à la baisse de la consommation des pays occidentaux consiste à délocaliser la fabrication de matériaux de consommation vers les pays en développement à bas prix du travail, ce qui conduit à un processus de désindustrialisation caractérisé par le système industriel incomplet des pays occidentaux. En prenant l'exemple des États-Unis, de 1998 à 2015, le taux de croissance moyen de la valeur ajoutée manufacturière américaine était de 1,99% et le taux de croissance moyen de la valeur ajoutée du secteur des services était de 2,27%. La valeur ajoutée du secteur des services américain au PIB est passée de 75,32% de 1998 à 2015. 78,92% de la valeur ajoutée dans l'industrie manufacturière au cours de la même période est passée de 15,86% à 12,27%, ce qui indique que la désindustrialisation des États-Unis s'est poursuivie au cours des 20 dernières années. La désindustrialisation aux États-Unis a également la caractéristique de l'incomplétude typique d'un système industriel. La valeur ajoutée de l'industrie américaine des machines et du matériel de transport à la valeur ajoutée de l'industrie manufacturière est passée de 24,62% ​​en 1978 à 28,32% en 2011, et la valeur ajoutée de l'industrie chimique est passée de 9,52% en 1978 à 16,34% en 2011 Cependant, la proportion de la valeur ajoutée dans l'industrie de la fabrication de textiles et de vêtements est passée de 6,55% en 1978 à 1,38% en 2011. Avec la baisse continue de l'industrie manufacturière américaine dans la proportion du PIB, la proportion de l'industrie manufacturière des matériaux de consommation dans la valeur ajoutée manufacturière continue de diminuer, mais la proportion de l'industrie manufacturière des matériaux de production dans la valeur ajoutée manufacturière continue d'augmenter. Le système industriel américain étant de plus en plus fragmenté, la capacité de fabrication de matériaux de consommation aux États-Unis n'est plus suffisante pour répondre aux besoins des consommateurs nationaux et de nombreux biens de consommation bon marché doivent être importés dans les pays en développement. La désindustrialisation, caractérisée par un système industriel incomplet, montre que l'économie parasitaire des pays occidentaux a augmenté sans précédent au cours du processus de financiarisation excessive.

Les caractéristiques essentielles de la sur-financiarisation de l'économie dans les pays occidentaux ont déterminé que le problème de la désindustrialisation dans les pays occidentaux est difficile à revenir. Il est impossible pour la stratégie de << réindustrialisation >> des pays occidentaux de renverser cette tendance. Gagner des profits excédentaires est l’objectif direct de la collaboration de la chaîne industrielle mondiale capitaliste de l’organisation internationale du capital financier. Le taux de profit est le signal de référence pour que le capital financier international effectue des flux transfrontaliers. La composition organique moyenne du capital social des pays occidentaux est supérieure à celle des pays en développement, ce qui fait que le taux de profit moyen des pays occidentaux est inférieur à celui des pays en développement depuis longtemps. À cette fin, le capital financier international transférera les industries manufacturières de bas et moyen de gamme vers les pays en développement, et développera des industries manufacturières haut de gamme qui pourront réaliser un bénéfice monopolistique uniquement dans les pays occidentaux, aggravant la tendance des travailleurs locaux et la baisse des taux de profit moyens dans les pays occidentaux. Cela a conduit à une désindustrialisation croissante dans les pays occidentaux caractérisés par un système industriel incomplet. Même la stratégie de "réindustrialisation", qui utilise les réductions d'impôts, les subventions et la protection commerciale comme moyen, ne peut pas être inversée. Les données de la Banque mondiale montrent que le taux d'intérêt réel américain a continué de baisser depuis le milieu des années 80; le taux d'intérêt réel américain moyen était de 6,79% de 1980 à 1989, le taux d'intérêt réel moyen est passé de 5,64% de 1990 à 1999, et de 2000 à 2009. 3,64%, seulement 1,7% de 2010 à 2016, ce qui reflète la tendance à la baisse de la marge bénéficiaire moyenne aux États-Unis. La baisse du taux de profit moyen a exacerbé le problème de la déréalisation et de la désindustrialisation de l'économie nationale sous le contrôle du capital financier international. Les pays occidentaux ne peuvent pas se débarrasser de la prolétarisation partielle du pays sous la coopération de la chaîne industrielle mondiale monopoliste capitaliste mondiale, et ils ne peuvent pas résoudre le problème de la désindustrialisation .

2. La pauvreté du prolétariat s'aggrave

D'une part, la collaboration de la chaîne industrielle mondiale avec le capitalisme monopolistique international fait en sorte que le capital financier international augmente la richesse sociale qu'il occupe en saisissant les profits excédentaires à l'échelle mondiale; La richesse sociale distribuée est relativement réduite et la pauvreté du prolétariat ne cesse de s’aggraver. Bien que le volume économique total des États-Unis ait considérablement augmenté depuis la fin des années 1970, une financiarisation excessive a entraîné un écart de revenu croissant entre les travailleurs américains participant à la division du travail dans la chaîne industrielle mondiale et les capitalistes financiers internationaux et leurs groupes dépendants. Le coefficient Gini américain était de 0,346 en 1979, et le coefficient Gini américain était passé à 0,411 en 2007 avant le déclenchement de la crise des prêts hypothécaires à risque. Bien que l'administration Obama ait mis en œuvre une série de réformes après la crise, le coefficient Gini américain était toujours aussi élevé que 0,41 en 2013 (voir tableau 1). Du point de vue de la part du revenu des différents revenus, la part du revenu du groupe à revenu élevé aux États-Unis est passée de 41,2% à 46,4% de 1979 à 2013, mais la part du revenu des autres groupes de revenu qui représentaient 80% de la population a tous diminué à des degrés divers. Les travailleurs, qui représentent la grande majorité de la population, ne peuvent pas partager les fruits de la croissance économique et ne peuvent compter que sur la "consommation par découvert" pour maintenir leur vie de base, ce qui a conduit à des "caractéristiques de crédit en devises excessif" dans la crise économique des pays occidentaux. [11]



La sur-financiarisation dans les pays occidentaux a conduit à la désindustrialisation et au service économique, a accru la dépendance économique des travailleurs vis-à-vis des capitalistes et a rendu le prolétariat des pays occidentaux de plus en plus appauvri. En train de promouvoir la désindustrialisation des pays occidentaux, le capital financier international a considérablement approfondi le service économique des pays occidentaux. Selon les données de la Banque mondiale, en 1991, la proportion d'employés industriels aux États-Unis était de 25,7% et la proportion d'employés des services était de 71,4%; en 2017, la proportion d'employés industriels est tombée à 17,2% et la proportion d'employés des services est passée à 81,3%. Étant donné que la «valeur» de la main-d'œuvre employée dans le secteur des services est d'aider les capitalistes à absorber et à transférer la plus-value du secteur de la production de données matérielles, le service économique a renforcé la dépendance économique des travailleurs à l'égard des capitalistes et a également affaibli le pouvoir de négociation des travailleurs. À en juger par la situation salariale des différents postes aux États-Unis en mai 2016 (voir tableau 2), les salaires des postes de direction et des postes juridiques avec moins d'employés mais étroitement liés aux intérêts du capital financier international sont beaucoup plus élevés que les autres postes, et le salaire horaire moyen des postes de direction C'est 4, 95 fois celui de la restauration. À l'exception de quelques postes dans l'industrie des services et la fabrication haut de gamme, le niveau de salaire de la plupart des postes est inférieur à la moyenne sociale. Alors que le problème de la sur-financiarisation dans les pays occidentaux s’aggrave, la classe privilégiée séparée des masses du prolétariat s’est progressivement développée. La croissance de cette classe privilégiée est propice au renforcement de la domination économique des groupes de capitaux financiers internationaux et rend difficile la résolution du problème de la pauvreté du prolétariat.



3. La normalisation de la stagnation économique est de plus en plus importante

La sur-financiarisation de l'économie dans les pays occidentaux a conduit aux problèmes de désindustrialisation et de pauvreté prolétarienne, mais elle a également provoqué la stagnation économique et la normalisation des pays occidentaux. D'une part, le système industriel incomplet a affaibli la capacité de production de la richesse matérielle dans les pays occidentaux, la croissance du secteur des moyens de production est plus dépendante du marché international et la croissance de l'offre sociale totale est faible. D'un autre côté, la dépendance croissante des travailleurs vis-à-vis de l'économie capitaliste est renforcée par la répartition favorable des revenus du capital, la croissance des revenus du prolétariat est lente et la demande sociale totale languit depuis longtemps. Les politiques budgétaires et monétaires fréquemment adoptées par les gouvernements occidentaux ne peuvent inverser la normalisation de la stagnation économique dans les pays occidentaux. Qu'il s'agisse des États-Unis, du Japon ou de l'Union européenne, le taux de croissance annuel moyen du PIB a continué de ralentir après les années 1960 (voir figure 3). En prenant l'exemple des États-Unis, le taux de croissance annuel moyen du PIB de 1961 à 1969 était de 4,7%, de 1970 à 1979 il est tombé à 3,5%, de 1980 à 1989 il est tombé à 3,1%; de 1990 à 1999, en raison de l'accélération de la mondialisation économique, le PIB annuel moyen Le taux de croissance est passé à 3,2%; la crise financière fréquente entre 2000 et 2009 a réduit le taux de croissance annuel moyen du PIB américain à 1,8%; le taux de croissance annuel moyen du PIB américain entre 2010 et 2016 n'était que de 2,1%, inférieur à la moyenne mondiale au cours de la même période . "La stagnation et la décadence sont des tendances inhérentes au monopole." [9] 186 Bien que la collaboration de la chaîne industrielle mondiale capitaliste monopoliste mondiale ait apporté certains progrès technologiques, l'augmentation sans précédent du degré de monopole a rendu la stagnation économique plus normale dans les pays occidentaux.

La façon dont les pays occidentaux réagissent à la normalisation de la stagnation économique consiste à renforcer encore la financiarisation excessive de leurs économies, ce qui empêche de résoudre efficacement le problème de la normalisation de la stagnation économique dans les pays occidentaux. Depuis les années 1970, l'autorité monétaire américaine a fréquemment utilisé divers outils de politique monétaire pour mettre de l'argent sur le marché, ce qui a entraîné une augmentation continue de la part de la monnaie américaine dans le PIB. En 1979, la part de la monnaie américaine dans le PIB était de 68,2%. %. La masse monétaire de l'autorité monétaire américaine vise à abaisser le taux d'intérêt en fournissant de l'argent au marché, à stimuler l'investissement et la consommation pour stimuler la croissance économique et à atténuer temporairement la stagnation économique. Cependant, l'augmentation des émissions de devises au sens large signifie d'une part l'expansion du capital virtuel et le degré de virtualisation économique; d'autre part, cela signifie également que le capital financier international peut utiliser un ratio de levier financier plus élevé pour étendre sa position de monopole. Les politiques de macro-contrôle des pays occidentaux ont renforcé le contrôle du capital financier international sur la bouée de sauvetage de l'économie nationale. Par conséquent, le capital financier international à la recherche de profits ne peut pas prendre l’initiative de résoudre le problème de la financiarisation excessive de l’économie des pays occidentaux causée par la laborisation locale du pays. Au contraire, il stimulera activement les flux de capitaux à travers le monde, élargira encore la industrialisation locale dans divers pays et renforcera Le contrôle de l'ensemble des travailleurs a exacerbé le problème de la financiarisation excessive des économies occidentales.



3. La révélation de la surfinanciarisation de l'économie des pays occidentaux sur la réforme du système financier chinois
Les diverses conséquences économiques causées par la sur-financiarisation de l'économie dans les pays occidentaux ont fourni les éclaircissements suivants sur l'accélération de la réforme du système financier chinois:

Tout d'abord, la réforme du système financier chinois devrait insister sur le maintien et la consolidation de la structure de propriété avec le capital public comme pilier et le capital appartenant à l'État comme pilier. La sur-financiarisation des économies occidentales est due au fait que les pays occidentaux permettent au capital financier international de contrôler leurs propres systèmes financiers, ce qui fait perdre au système financier sa capacité à servir le développement de sa propre économie réelle et devient un outil permettant au capital financier international d'extraire des bénéfices excédentaires. Il faut reconnaître que la sécurité financière est un élément important de la sécurité nationale, et la réforme du système financier chinois ne peut se faire au détriment de la souveraineté financière nationale. L'industrie financière chinoise doit adhérer à la structure de propriété dominée par le capital public et dominée par le capital public, qui est déterminée par le système économique de base du stade primaire du socialisme en Chine. Le capital financier international ne pourra jamais profiter de la réforme de la structure des capitaux propres de nos institutions financières pour prendre le contrôle de notre système financier et changer la nature de notre société. À cette fin, d'une part, nous devons toujours respecter et renforcer le statut de détention absolue des capitaux publics dans les grandes institutions financières dans le cadre de la réforme du système financier, et nous devons être prudents quant à l'assouplissement des restrictions à la propriété étrangère dans le secteur financier; Divers types d'institutions financières politiques élargiront les canaux de financement public au service du développement économique.

Deuxièmement, le développement de l'industrie financière chinoise devrait insister pour servir le développement de l'économie réelle, éviter le «faux» et renforcer la surveillance financière. Bien que le secteur financier ne crée pas directement de valeur, le bon développement du secteur financier peut fournir une commodité financière à l'économie réelle et favoriser le développement de l'économie réelle. La raison pour laquelle la sur-financiarisation de l'économie dans les pays occidentaux entrave le développement de l'économie réelle est que diverses institutions financières contrôlées par le capital financier international utilisent une position de monopole pour comprimer l'espace de profit du capital industriel et réduire les incitations du capital industriel à accroître l'accumulation de capital. Afin d'empêcher << de la réalité à la virtualité >>, notre pays ne doit pas entraver vigoureusement le développement de l'industrie financière, mais devrait renforcer la supervision financière et parvenir au bon développement de l'industrie financière dans le but de servir l'économie réelle. D'une part, avec le développement rapide des opérations mixtes dans le secteur financier chinois, un système de surveillance financière complet et à plusieurs niveaux avec pour objectif principal de prévenir les risques financiers systémiques devrait être mis en place pour réaliser l'unification organique de la surveillance séparée et de la surveillance mixte, et renforcer la Orientations politiques pour les institutions au service de l'économie réelle; d'autre part, avec le développement rapide du marché chinois des dérivés financiers, nous devons tirer les leçons d'une mauvaise supervision des dérivés financiers dans les pays occidentaux et établir un mécanisme de supervision des dérivés financiers en temps opportun pour mieux servir l'innovation des instruments financiers Besoins de financement de l'économie réelle.

Troisièmement, l'ouverture du marché financier par la Chine devrait adhérer à la mise en œuvre de la stratégie "Belt and Road" et servir à promouvoir la construction d'une communauté d'avenir commun pour l'humanité. L'ouverture du marché financier prônée par l'International Financial Capital Group nécessite essentiellement que les marchés financiers de tous les pays soient ouverts au capital financier international. Dans le processus de mise en œuvre de la stratégie «Belt and Road», la Chine doit participer activement à la coopération économique et commerciale internationale, mais elle doit toujours être vigilante quant au risque de financiarisation excessive induit par le capital financier international pour contrôler la collaboration de la chaîne industrielle mondiale. Cela nécessite que, d'une part, l'ouverture du marché financier chinois soit subordonnée à la mise en œuvre de la stratégie "Ceinture et route", qui non seulement fournit un soutien financier aux entreprises chinoises pour aller à l'étranger, mais garantit également que les entreprises chinoises ne rencontreront pas de goulots d'étranglement en matière de développement en raison de problèmes de capitaux dans la concurrence sur le marché international et éviter les conditions. Dans des conditions prématurées, ouvrir les marchés financiers prématurément et perdre le contrôle des marchés financiers chinois; d'autre part, l'ouverture des marchés financiers chinois devrait servir à promouvoir la construction d'une communauté d'avenir commun pour l'humanité. Dans le cadre de la stratégie «Belt and Road», les banques d'investissement dans les infrastructures asiatiques Les institutions financières internationales et d'autres canaux sont utilisés comme canaux pour aider les pays en développement à accélérer la construction d'infrastructures et à cultiver de nouveaux points de croissance économique en combinant la production de capacité et la production de capital.

Enfin, en dernière analyse, la prévention des risques financiers en Chine devrait également adhérer au principe du développement de l'économie réelle et de la construction d'un système économique moderne. Les pays occidentaux n'ont pas une compréhension suffisamment profonde de la différence entre l'économie réelle et l'économie virtuelle en théorie et en pratique, et laissent le groupe international des capitaux financiers diriger le processus d'allocation des ressources, tout en développant vigoureusement l'économie virtuelle tout en ignorant la position de base de l'économie réelle, Elle a entraîné des conséquences économiques telles que la désindustrialisation, la pauvreté du prolétariat et la normalisation de la stagnation économique. Bien que le bon développement de l'industrie financière puisse favoriser le développement de l'économie réelle, le développement de l'industrie financière n'est pas le seul moyen de développer l'économie réelle, et le taux de profit ne devrait pas être le seul indicateur de l'allocation des ressources. Sans un développement pleinement coordonné et durable de l'économie réelle, une financiarisation excessive de l'économie sera inévitable. À cette fin, d'une part, la Chine devrait approfondir les réformes structurelles de l'offre, construire un système économique moderne, mettre l'accent du développement économique sur l'économie réelle et gérer correctement la relation entre le marché et le gouvernement dans la réforme du système économique; d'autre part, elle devrait Concentrez-vous sur la construction d'un système industriel reposant sur l'économie réelle, l'innovation technologique, la finance moderne et le développement coordonné des ressources humaines pour éliminer les risques financiers systémiques des causes profondes.

4. Conclusion
L'internationalisation globale des travailleurs et la prolétarisation partielle du pays sous la coopération de la chaîne industrielle mondiale du capitalisme monopoliste international ont créé les conditions d'une surfinanciarisation de l'économie dans les pays occidentaux. Les caractéristiques essentielles de la sur-financiarisation de l'économie dans les pays occidentaux déterminent que les pays occidentaux ne peuvent pas résoudre des problèmes économiques tels que la désindustrialisation, la pauvreté prolétarienne et la stagnation et la normalisation économiques causées par la sur-financiarisation de l'économie. La Chine devrait tirer les leçons des pays occidentaux, adhérer aux principes de consolidation du système économique de base, servir le développement de l'économie réelle, servir la mise en œuvre de la stratégie «Belt and Road», et construire un système économique moderne dans la réforme du système financier, développer correctement le secteur financier, maintenir la sécurité financière nationale et éviter la conjoncture économique "Passer de la réalité à la virtualité".

Les références

[1] Xie Changan, Yu Zichao. Financialisation de l'économie capitaliste: connotation, forme et essence [J]. Changchun: Contemporary Economic Research, 2017 (8): 60-67.

[2] Cheng Enfu, Xie Changan. L'essence, les caractéristiques, l'influence et les contre-mesures de l'économie et de la financiarisation capitalistes monopolistiques contemporaines —— Commémorant le 100e anniversaire de Lénine "L'impérialisme est la plus haute étape du capitalisme" [J]. Shenyang: Série des sciences sociales Journal, 2016 (6): 54-63.

[3] Zhu Dongbo, Ren Li. "Financialization" of Marxist Economics [J]. Chengdu: The Economist, 2017 (12): 17-26.

[4] Wang Shengsheng. La financiarisation économique conduit à la stratification et à la rupture des relations de production capitalistes [J]. Pékin: Hongqi Manuscript, 2017 (9): 9-10.

[5] Wang Jun, Su Lijun. L'effet de polarisation des revenus de la mondialisation économique et le risque de stagnation des processus - Basé sur la perspective de la résonance du capitalisme Internet et du capitalisme monopolistique international [J]. Beijing: Review of Political Economy, 2017 (11) : 88-105.

[6] Jin Huiming. Les caractéristiques essentielles et le statut historique du capitalisme monopolistique international [J]. Pékin: Recherche sur le marxisme, 2006 (1): 78-87.

[7] Anthology of Marx and Engels: Volume 5 [M]. Beijing: People’s Publishing House, 2009: 416-417.

[8] Wei Nanzhi. L'implosion du système mondial capitaliste-Samir Amin sur l'insoutenabilité du capitalisme monopoliste mondial contemporain [J]. Beijing: Hongqi Manuscript, 2013 (11): 34-36

[9] Lénine. Sur le capitalisme [M] .// Essais spéciaux de Lénine. Traduit par Marx, Engels et Lenin Stalin Works Compilation Bureau of the CPC Central Committee. Beijing: People’s Publishing House, 2009.

[10] Anthology of Marx and Engels: Volume 2 [M]. Beijing: People’s Publishing House, 2009: 33.

[11] Wang Jun. Consommation de découvert et réalisation de la valeur excédentaire dans la reproduction de la société capitaliste moderne —— Également sur les causes et les conséquences du changement de formulaire de crise économique capitaliste 114.

[Wang Jun, maître de conférences à la School of Economics, Tianjin University of Commerce, principalement engagé dans la recherche capitaliste contemporaine. Cet article a été initialement publié dans le 9e numéro de "Contemporary Economic Research" en 2018.
Plaristes
   Posté le 19-04-2020 à 03:39:23   

HHHHHHHHHHaaaaaaaa hegel avait raison.....

Le progrès est une chose lente, il faudra que les chinois navigue longtemps entre les deux extrêmes pour trouver le moyen terme !

Ceci dit contrairement aux occidentaux ils nagent en plein dans les deux en même temps !

Alors qu'ici dans nos pays plus arriérés la révolution va être plus explosive.
Xuan
   Posté le 19-04-2020 à 20:42:19   

Il n'y a pas de "moyen terme".
Plaristes
   Posté le 20-04-2020 à 02:10:43   

Le moyen terme dont il est question n'est pas un moment historique ni un mode de production. (Quoi le socialisme est le moyen terme entre capitalisme et communisme..)

Mais d'un attitude.
Une attitude qui permettrait les meilleures conditions possibles pour le socialisme.

Ni anti-communsime de gôche, ni stalinisme.

Ni laissez-faire, libéral (ouvrez les écluses), ni refermement chauvin (étang d'eau croupissante)

Mais des canneaux..

La chine est un ensemble de canaux ne débouchant que sur des rizières d'eau croupissante, débordant régulièrement.

Ils ont le meilleur et le pire des deux mondes.
Vous pouvez l'argument du "socialisme c'est le moyen terme entre le communisme et el capitalisme et donc porte un peu des deux.".
Mais c'était à la base un contre argument aux anarcho trotskards qui accusaient à tords l'URSS d'être un capitalisme d'état....

Je veux bien tenir compte des spécificités historiques et géographiques de la chine, mais utiliser cet argument de nature dialectique pour nier la contradiction évidente du système chinois, c'est déjà l'étirer au point de le briser, vous surestimez l'élasticité de cet argument. Et de deux c'est quand même vachement cocasse et osé.

Ma position peut sembler sectaire et gauchisante, mais c'est une ontologie bien comprise du système chinois avec le peu d'information que j'ai a ma disposition.

La chine veut faire des canaux en mettant comme architecte des gens qui veulent des étangs et d'autre tout simplement ouvrir les écluses... au lieu de mettre des gens qui avent faire des canaux. (Bon mon allégorie serait que trop coasse avec un certain accident de barrage qui reflète bien ce problème.)

Dans l'ancien régime le capitalisme prospérait....

Mais il y avait des mots de productions assez diverses et mineurs...

Alors que dans le capitalisme, tel qu'il fut après la révolution Française, il régnait sans partage, avant grâce au CNR et ambroise croizat marcel Paul,' n'instaurent un déjà là socialiste.

Le saut qualitatifs apporté par le siècle des production avait balayer tout sur son passage ! Le capitalisme c contrôle le monde (ce qui n'était pas le cas du temps de Marx)

Pensez-vous que la dernière étape avant la fin de la préhistoire humaine ne verra pas un saut qualitatif de ce genre?

Le début du socialisme marquera la fin du capitalisme en tant que mode de production ayant quelconque importance, comme les divers modes de production mineurs ayant existés entre
l'antiquité et les temps modernes.


En chine la restauration capitaliste a été certes asphyxiée mais pas complètement stoppé, le capitalisme y occupe une place très importante, il n'y a pas eu de différence de paradigme si profonde que ça avec le reste des pays capitalistes développés.

Les chinois sont dans le même moment historique que nous,mais à leur manière. Ce que les chinois appellent libéralisme c'est l’attitude d'ouvrir les écluses (ce qui arrange bien le gouvernement chinois) amalgamé à la subjectivité transcendantale du monde chrétien, détour incontournable vers l'objectivité (croyez moi je suis bien plus respectueux des gens qui adhère à ce principe qui impose à tous la libre adhésion...) Cette subjectivité est la clef de la modernité, elle est la clef de l'individualité et aux racines de la pensée socialiste, elle est humaniste et établit l'égalité entre les hommes.

Cette pensée déjà sous mao, dérageait déjà....
Elle affirmait déjà la capacité des masses à atteindre le savoir absolu par elles même. et remettait donc en cause la hiérarchie du parti, un problème complexe qui en chine aboutit à la restauration capitaliste et en France contribua en partie à al déchéance du PCF, et sema les racines de l'opportunisme.

Clouscard s'est cassé le cul pour trouver une solution au problème en vain.. Quand à vous, vous ne vous posez pas les question autour de l'organisation de lahierarchie des chefs de la légitimité de la libertée de pensée de la subjectivité.

Au mieux vous invitez la personne à faire l’autocritique de son libéralisme ou non respect du centralisme démocratique. Sans vous posez la question (car la structure l’interdit) de si l'organisation permet-elle vraiment la dictature de la majorité, et du prolétariat.

Quand clouscard dit : "Philosopher face au marxiste léninistes" il ne pense pas forcément à des gens comme aymeric Monville mais certainement des gens comme vous.

On peut dire que mes désaccord avec vous, sont aussi profond que mes accord avec les guignols de la commune, à la différence prêt que vous, vous êtes sérieux. et pour cela vous avez mon respect.


Mais bon qu'est-ce ça vaut mon respect? je en suis que l'un de ces électrons libres, frustré de ne pas avoir un partie de masse et de classe ayant appris de ses erreurs passées, comme bien d'autres jeunes communistes.



Le temps presse et nous n'avons aucune garantie que le mouvement sociale qui va éclater bientôt aboutisse sur quelque chose de souhaitable.
Le besoin d'un partit de classe et de masse ou d'une moins d'un coalition communiste, fondé sur des bases solides aussi anciennes que nouvelles, se fait sentir, et on quelques trains de retard !

Pour moi il s'agit de gagner en rigueur discipline et continuer ma formation, pour les gugusse de la commune il s'agit de sortir de leur gôchisants. Pour vous il s'agit de sortir des erreur du passé, et voir la vérité en face. Notamment les implication de la conclusion (point N.4) sur le longterme.
E si vous ne voyez toujours pas regardez le passé des économies occidentales dont la chien s'inspire.
il y a des choses qui sautent yeux mais vous ne voulez pas voir. Il ne sert à rien que je vous les décrive. j'essaye juste d'éveiller votre curiosité et intuition.

Cordialement malgré mon ton aussi désagréable soit-il.
Xuan
   Posté le 20-04-2020 à 14:52:07   

Décidément toujours aussi méprisant et con descendant.
Je t'ai déjà averti à plusieurs reprises, je ne suis pas le seul.

Ta position n'est pas "gauchisante" mais bourgeoise.

Nous avons appelé à l'unité des marxistes-léninistes mais tu n'es pas marxiste-léniniste. Nous avons insisté sur la nécessité de partir des faits pour nous unifier, mais tes opinions ne reposent sur rien de concret, ni chiffre ni exemple ni argument, rien. Si on fait la somme de tout, c'est du vent.
Xuan
   Posté le 17-05-2020 à 09:04:51   

Ci-dessous un des multiples textes mis en ligne sur le site théorique chinois déjà cité.
Trad. auto Google - je n'ai pas le temps de le mettre en français.
Comme on le voit le débat existe dans le PCC et les critiques sont virulentes mais en respectant la direction centrale.$En fait c'est le courant libéral qui est silencieux.

Wu Xuangong: comment faire face à la baisse actuelle du développement économique

http://www.cwzg.cn/theory/202005/57581.html

2020-05-13 14:20
• •Source: Chawang
• •Auteur: Wu Xuangong

La Chine devrait, par des réformes plus profondes, mettre fin à ce modèle de développement traditionnel non durable et non synergique, mettre en œuvre un véritable modèle de développement socialiste aux caractéristiques chinoises, c'est-à-dire promouvoir l'esprit de collectivisme, développer vigoureusement la propriété publique socialiste et établir un Le nouveau type d'organisation de production socialiste s'efforce d'atténuer et d'éliminer les contradictions sociales causées par la disparité entre les riches et les pauvres, exerce activement la capacité du pays à organiser l'économie et exploite pleinement les énormes ressources humaines et le vaste territoire de près de 10 millions de kilomètres carrés à développer. Les ressources renouvelables (plutôt que de simplement économiser l'utilisation), font tout leur possible pour améliorer l'environnement écologique, améliorer les conditions écologiques et des ressources en améliorant le système économique et l'organisation sociale, et réaliser un décollage complet et durable de l'économie chinoise.
[Cet article a été soumis par l'auteur Wu Xuangong à Chawang. Publié à l'origine en 2013]

Au cours des dernières années, la Chine a rencontré une série d'inquiétudes économiques, dont les principales sont: un excès important de capacité de production dans de nombreuses industries, une lente augmentation de la consommation vivante, des restrictions répétées sur les exportations de produits de base, des contraintes accrues sur l'approvisionnement en ressources étrangères, de fortes pressions sur l'emploi, la hausse des prix du logement dans les villes et l'appréciation du RMB Des pressions accrues, une inflation sévère, une «pénurie d'argent» dans l'économie réelle, une grave détérioration de l'environnement écologique et une augmentation rapide des conflits sociaux ont entraîné une baisse de la dynamique du développement économique national. En 2012, le PIB a augmenté de 7,8% en glissement annuel (réapprouvé à 7,7% en août de cette année), le taux de croissance le plus bas en 13 ans. Aux premier et deuxième trimestres de 2013, le PIB a augmenté de 7,7% et 7,5% en glissement annuel respectivement, et le taux de croissance a continué de baisser. Bien que le taux de croissance au troisième trimestre ait rebondi, la tendance du développement reste difficile à être optimiste. Dans un rapport publié le 13 novembre, China International Capital Corporation a prédit que l'objectif de croissance économique de l'année prochaine pourrait être ramené à 7%. Comment assurer une croissance économique soutenue à l'avenir et revitaliser la Chine est devenu un sujet de préoccupation pour le peuple. Cet article a pour but de discuter de quelques opinions.

1. Identifier les principales contradictions de nombreux problèmes économiques
Compte tenu de la situation économique actuelle, la politique de base proposée par le gouvernement central est sans aucun doute correcte. Mais comment le promouvoir et le réaliser mérite encore d'être étudié. La chose la plus importante est d'utiliser la dialectique matérialiste marxiste pour analyser le problème et ses causes, découvrir les principales contradictions, clarifier la direction et le chemin, et se concentrer sur la résolution des principales contradictions, puis résoudre d'autres contradictions.
Un excédent important de capacité de production est actuellement un problème majeur. Selon une enquête du Fonds monétaire international, le taux réel d'utilisation des capacités de la Chine est passé de 80% avant la crise financière internationale à 60% en 2012. Cela a non seulement causé un gaspillage de ressources sociales, mais a également accru la difficulté des ventes aux entreprises, intensifié la concurrence entre les entreprises, compressé l'espace de profit des entreprises, entraîné le rétrécissement ou la faillite de certaines entreprises et la compression des emplois. D'un point de vue macroéconomique, la surcapacité est causée par une allocation déraisonnable des ressources sociales. En même temps que la surcapacité de certains départements et industries, la pénurie ou la vacance de produits dans d'autres départements et industries se forme, ce qui rend certains besoins de la société insatisfaits et défavorables. Croissance macroéconomique. Pour résoudre la surcapacité, d'une part, des mesures devraient être prises pour ralentir le taux de croissance des industries présentant une surcapacité et éliminer résolument les capacités de production rétrogrades; d'autre part, nous devons promouvoir activement l'ajustement et la modernisation de la structure industrielle. Cependant, en dernière analyse, la surcapacité est une question de savoir si la production peut s'adapter à la demande avec une énorme fonction de contrainte. Par conséquent, la solution la plus fondamentale est d'analyser les besoins sociaux et de rechercher et de créer les conditions nécessaires à l'ajustement structurel économique.

Examinons d'abord la situation des exportations de produits de base. Au cours des 10 années du début du XXIe siècle, la dépendance des exportations manufacturières américaines est restée comprise entre 26% et 28,7%, tandis que la part de la Chine est passée de 39,6% en 2001 à 72,2% en 2007, et elle a augmenté de 32,6 en 7 ans. Le point de pourcentage a augmenté les exportations nettes de biens et de services du pays en pourcentage du PIB du pays. [Voir Bureau national des statistiques: «China Statistical Summary 2012», page 36. Au cours des prochaines années, la part des exportations restera à un niveau assez élevé. Ces chiffres montrent que l'économie chinoise est fortement tributaire du marché international. Par conséquent, la situation des exportations a fortement affecté la croissance économique de la Chine. Cela a été mis en évidence lors de la crise financière de 2007-08. En 2008 et 2009, le taux de croissance du PIB chinois a diminué de 4,6 et 5 points de pourcentage par rapport à 2007, respectivement. Au cours des années suivantes, avec la stagnation des économies européenne et américaine, les exportations du commerce extérieur de la Chine n'étaient pas bonnes. En particulier, le protectionnisme commercial mondial actuel devient de plus en plus populaire. De nombreux pays ont pris diverses mesures pour imposer des restrictions excessives sur les exportations chinoises, tandis que d'autres rivalisent pour déprécier leurs monnaies nationales afin d'améliorer la compétitivité des exportations, ce qui a freiné les exportations chinoises de marchandises. Depuis 2012, la crise de la dette souveraine de l’Europe s’est produite les unes après les autres et l’environnement des exportations chinoises est encore pire, ce qui a un impact très négatif sur la croissance économique de la Chine. S'il est dit que certaines petites économies peuvent encore mettre en œuvre une << économie orientée vers l'exportation >>, s'appuyer sur les marchés étrangers pour décoller ou maintenir une longue période de développement, mais un grand pays avec une population de près de 1,4 milliard d'habitants dépend excessivement des marchés internationaux. De graves défauts. De plus, les exportations excessives du commerce extérieur entraînent l'appréciation et la dépréciation du renminbi. D'une part, il a considérablement accru les réserves de change du pays et créé des pressions pour l'appréciation du renminbi. De plus, ces devises manquent d'objectifs d'utilisation et d'investissement favorables, et se sont traduites par d'énormes dettes américaines et des pays développés qui ont dû être achetées. D'autre part, le gouvernement a échangé Les devises doivent émettre une grande quantité de papier-monnaie, créant une pression inflationniste, ce qui n'est pas propice à la stabilité de l'économie nationale. La dépendance excessive à l'égard des exportations du commerce extérieur reflète le problème de l'insuffisance de la demande intérieure en Chine d'un point de vue relatif, et sa solution ne peut commencer que par la promotion de la demande intérieure.

La demande intérieure comprend les besoins d'investissement et les besoins des consommateurs. Le niveau d'investissement de la Chine a toujours été à l'avant-garde du monde, entraînant efficacement une croissance économique rapide. Cependant, il a finalement été contraint par le faible niveau de la demande de vie des consommateurs, entraînant une surcapacité. Par conséquent, la clé d'une demande intérieure insuffisante réside dans le faible niveau de la consommation vivante.
Pendant de nombreuses années, la croissance de la consommation vivante des résidents chinois a été bien inférieure au taux de croissance de la productivité sociale du travail. De 2011 à 2000, la productivité sociale du travail en Chine a augmenté de 3,45 fois, tandis que la consommation des résidents nationaux n'a augmenté que de 2,34 fois. Pendant cette période, à l'exception de deux ans, le taux de croissance de la consommation des ménages a été légèrement supérieur au taux de croissance de la productivité du travail, et le reste des années a été bien inférieur au taux de croissance de la productivité du travail. (16%) 10,8 points de pourcentage de moins, c'est-à-dire que le taux de croissance de la consommation des ménages cette année-là n'était inférieur à 1/3 du taux de croissance de la productivité du travail. [Voir National Statistics Bureau: "China Statistical Abstract 2012" pages 34, 38, 45.
La lente augmentation de la consommation des ménages se reflète également dans sa part du PIB. Pendant longtemps, la part de la consommation des résidents chinois dans le PIB a continué de diminuer. Cette proportion était de 46,4% en 2000, elle est tombée à 37,1% en 2006 et à seulement 34,9% en 2010. Au cours des dix dernières années, il a diminué de plus d'un point de pourcentage chaque année. [Voir Bureau national des statistiques: «China Statistical Abstract 2012», page 36.
Il se reflète dans l'indice des ventes au détail de la Chine. Sous l'effet de la crise financière mondiale, les ventes au détail de la Chine ont été fortement affectées. La croissance a commencé à se redresser en 2010, mais après 2012, le taux de croissance a recommencé à ralentir. La croissance des ventes au détail au premier semestre 2013 Le ratio de vitesse a diminué de 1,7 point de pourcentage sur un an. Si l'on déduit les facteurs de flambée des prix, la croissance de la consommation quotidienne sera encore plus lente.

Récemment, certaines personnes ont souligné le rôle de l'urbanisation et pensent que l'urbanisation peut effectivement promouvoir la demande intérieure. Cependant, cela ne peut qu'au mieux accroître l'investissement. En effet, l'urbanisation doit être basée sur le développement de l'industrie, ce n'est qu'ainsi que nous pourrons ouvrir des opportunités d'emploi, attirer des habitants, gagner en popularité et augmenter les revenus. Dans certains endroits, des mesures administratives ont été adoptées pour construire de petites villes, encourager les villageois à vivre et subventionner la création de vitrines. Cependant, en raison de l'industrie sous-développée, elles ne peuvent pas fournir de meilleurs emplois et un marché d'une échelle minimale ne peut pas être formé. Les achats dans les magasins, d'autres aspects du pouvoir d'achat n'ont pas augmenté, mais en conséquence, les magasins ont été désertés, les résidents sont revenus s'installer, les maisons étaient vacantes et les «villes fantômes des villes vides» étaient fréquentes. Bien que certaines villes attirent également des investissements de diverses sources, en raison des limites du capital, de la technologie, de l'information et d'autres conditions, les entreprises nouvellement construites sont de petite taille, et la plupart des produits avec des seuils de production bas et imitant des produits étrangers sont sujets à une surcapacité bas de gamme, une faible compétitivité et des difficultés. Du fait de l'exploitation à long terme, l'objectif de développement industriel et d'augmentation des revenus des habitants ne peut être atteint, et même les finances du gouvernement urbain sont difficiles. On peut voir que si l'urbanisation est propice à l'optimisation de la structure spatiale de l'économie et à la promotion du développement coordonné des zones urbaines et rurales, elle n'est pas une panacée pour résoudre le dilemme de la demande intérieure.

En analysant divers phénomènes économiques et en pesant l'influence de diverses relations, il n'est pas difficile de voir qu'une demande intérieure insuffisante, en particulier la demande de vie des consommateurs, n'est pas seulement le problème économique le plus important et le plus difficile en Chine, mais aussi la principale cause de nombreux problèmes. Cependant, le manque de besoins vitaux n'est pas que les gens n'ont pas besoin de consommer. Après avoir connu un retard à long terme dans le passé, la vie des gens est généralement médiocre et doit être améliorée de toute urgence. La volonté d'augmenter la consommation est très forte, uniquement parce que la plupart des résidents ont de faibles revenus, sont timides, incapables de consommer ou en raison de considérations À l'avenir, il peut être difficile d'anticiper d'énormes dépenses et d'oser ne pas consommer immédiatement. On peut voir que la cause profonde de l'insuffisance de la consommation vivante réside dans le faible revenu disponible des masses.

Pendant longtemps, le revenu disponible des résidents urbains et ruraux de la Chine en pourcentage du PIB a diminué. De 1997 à 2007, la part de l’indemnisation des travailleurs chinois dans le PIB est passée de 53,4% à 39,74%; la part de l’excédent des entreprises dans le PIB est passée de 21,23% à 31,29%. Au premier semestre 2013, l'augmentation du revenu disponible des citadins chinois est tombée à 6,5% sur un an, ce qui était inférieur à l'augmentation de 9,7% au premier semestre 2012, et également inférieur au niveau de croissance économique global. Par conséquent, pour changer le mode de croissance économique et résoudre les problèmes économiques de la Chine, nous devons commencer par ajuster le modèle de distribution du revenu national et augmenter la proportion du revenu du travail dans le PIB.
Certains chercheurs estiment que la part décroissante du revenu du travail en Chine est mal comprise. On dit que le Bureau des statistiques inclut le revenu des agriculteurs et des travailleurs individuels urbains dans le revenu du travail, et que la proportion de la valeur de la production du secteur de production individuel dans le PIB continue de diminuer , Ainsi l'illusion de la baisse de la proportion du revenu global des travailleurs. Que ce soit bien ou mal, il est possible de faire une analyse directement à partir de la proportion des salaires et des bénéfices dans la valeur de la production industrielle totale dans l'industrie.

Tableau 1 Indice moyen des salaires réels des personnes occupées dans les unités urbaines de Chine de 2002 à 2011
années 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002
indice 108,6 109,8 112,6 110,7 113,4 112,9 112,5 110,3 111,9 115,4

Tableau 2 Comparaison des taux de croissance des salaires et des bénéfices des entreprises industrielles au-dessus de la taille désignée en Chine de 2001 à 2010 (Unité:%)
années 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Taux de croissance des salaires 16.08 14,21 12,90 13,97 14,32 14,59 18,53 16,90 11,58 13,32
Taux de croissance des bénéfices 7.74 22.20 44.13 43,08 24.09 31,76 39,23 12,55 13.02 53,58
(Source: "China Statistical Yearbook 2011", pages 123, 508.)

Comme le montrent les deux tableaux ci-dessus, le taux de croissance des salaires a montré une tendance à la baisse significative, tandis que le taux de croissance des bénéfices a rapidement augmenté au fil des ans, sauf pendant le déclenchement de la crise financière mondiale. L'écart entre le taux de croissance des bénéfices et le taux de croissance des salaires a effectivement atteint 40,26 points de pourcentage en 2010. En 10 ans, les salaires ont augmenté de 337,28%, tandis que les bénéfices ont augmenté de 1120,90%. Le taux de croissance des salaires étant bien inférieur au taux de croissance des bénéfices, la part des salaires dans la valeur nouvellement créée diminuera bien entendu. On peut voir que l'affirmation selon laquelle le revenu du travail de la Chine continue de baisser dans le PIB n'est pas trompeuse, et c'est effectivement un fait indéniable.

L'augmentation du niveau de revenu de la majorité des travailleurs étant à la traîne de la croissance de la production de biens de consommation, entraînant un important arriéré de biens de consommation, elle a bloqué l'augmentation de la demande de moyens de production dans ces industries et élargi le surplus de produits aux moyens de production; La situation déconnectée de la demande ne peut être transmise qu'indirectement par le biais des informations sur le marché. Il y a un certain décalage dans le temps. Ce n'est que lorsque le problème s'accentue à un niveau plus grave qu'il sera remarqué. Cela entraîne et aggrave l'universalité et la généralité des différents secteurs de production. Excédent de produit.

Les problèmes du développement économique de la Chine illustrent bien qu'il y a effectivement une contradiction dans la croissance rapide de la production en Chine et la demande relativement insuffisante des travailleurs pour leur capacité de payer. Il s'agit d'une contradiction sociale unique qui ne se pose que sur la base de l'économie capitaliste. Elle deviendra de plus en plus significative et aiguisée avec l'expansion de l'économie capitaliste, et affectera grandement le développement de notre économie. Pour résoudre efficacement bon nombre de nos problèmes économiques, nous devons nous concentrer sur la résolution de cette contradiction.

Deuxièmement, découvrez la source du conflit et la direction de la résolution du problème à partir de la propriété
La principale contradiction dans une société socialiste était à l'origine que le développement de la production ne pouvait pas répondre à la croissance des besoins matériels et culturels des masses. Après la réforme et l'ouverture, la production sociale de la Chine s'est développée rapidement et cette contradiction a été progressivement résolue. Cependant, en même temps, il y a eu une contradiction entre le développement rapide de la production et la demande relativement insuffisante de capacité de paiement, et il y a une tendance à la hausse. C'est évidemment la manifestation fondamentale des principales contradictions dans une société capitaliste. La raison pour laquelle il existe deux types distincts de contradictions sociales majeures au stade actuel est enracinée dans les changements dans la structure de la propriété sociale. En d'autres termes, il existe deux types de propriété fondamentalement différents dans la société: la propriété publique socialiste et la propriété privée capitaliste. La propriété est à la base des relations de production. La dualisation de la propriété a conduit à la dualité des relations de production sociale. Elle a également produit deux types différents de systèmes de droit économique, ou dualisation des systèmes de droit économique.
Deux contradictions sociales majeures dans notre société sont le résultat de la dualisation des relations de production et de la dualisation du système de droit économique. Le problème est que les deux rapports de production du socialisme et du capitalisme ne sont pas isolés l'un de l'autre mais coexistent dans la même société. Ils ont un côté de promotion mutuelle ainsi qu'un côté de concurrence et d'opposition. Leader et contrôleur. Deux lois économiques différentes s'influenceront également. Si l'économie socialiste est suffisamment forte, les lois économiques de base et les autres lois qui développent la production pour répondre aux besoins joueront un rôle de premier plan, et les lois de la plus-value et d'autres lois économiques capitalistes joueront un rôle. Limitées, les principales contradictions de la société capitaliste ne seront pas clairement exposées. Au début de la réforme et de l’ouverture de la Chine, la réémergence de l’économie capitaliste n’était pas assez forte, ses lois économiques jouaient un rôle mineur en termes d’ampleur et de force, et les principales contradictions sociales du capitalisme n’étaient pas marquées et n’étaient pas remarquées par beaucoup de gens. Cependant, après plus de 30 ans, la propriété privée du capitalisme s'est développée rapidement et la propriété publique socialiste a relativement diminué. Dès 2011, le président de la Fédération pan-chinoise de l'industrie et du commerce, Huang Mengfu, a souligné lors du "Forum de développement économique privé de la Chine (Chongqing)" que le montant total de l'économie privée chinoise représentait plus de 50% du PIB; L'investissement des entreprises a représenté 35,1% de l'investissement total et l'investissement privé 57,7%; par rapport à la moyenne de 2003 à 2010, l'investissement public a diminué de 8,3 points de pourcentage et l'investissement privé a augmenté de 22,5 points de pourcentage. [Voir la Fédération pan-chinoise de l'industrie et du commerce: "La Fédération pan-chinoise de l'industrie et du commerce", 7 juillet 2011. &#12305;Ce changement majeur dans la structure de la propriété sociale a considérablement élargi la portée des lois économiques capitalistes et considérablement renforcé le rôle, et les principales contradictions sociales du capitalisme sont devenues de plus en plus importantes.

Le résultat inévitable du développement du capitalisme est que la distribution est de plus en plus orientée vers le capital et que la richesse s'accumule rapidement entre les mains de la bourgeoisie, qui ne représente qu'un très petit nombre de la population. Il y a trois ans, j'ai utilisé des chiffres pour prouver que la concentration de la richesse de la Chine est élevée et que la vitesse est rapide au premier plan mondial. [Voir le livre maladroit "Principales contradictions, racines et solutions de la distribution injuste" ("Economic Development", numéro 11, 2010). ] Les données montrent qu'après trois ans, cette tendance a accéléré le développement. Selon la Hurun Rich List 2013, les 100 plus riches personnes en Chine détenaient un total de 2 377,5 milliards de RMB en 2012, soit 4,66% du PIB, soit une augmentation de 30% par rapport à l'année précédente (environ 1 828 milliards). Parmi eux, les 20 premiers ont un total de 979,5 milliards de yuans de richesse, ce qui équivaut à 1,88% du PIB national, soit 39% de plus que le taux de croissance de l'année précédente. La richesse de la bourgeoisie réémergente a augmenté rapidement, à un rythme beaucoup plus rapide que la croissance du PIB national. Au contraire, le revenu et la richesse de la majorité des travailleurs sont relativement réduits. Selon les Nations Unies, 13% des Chinois vivent encore avec moins de 1,25 dollar par jour.

C'est la manifestation de la loi d'accumulation du capitalisme et le résultat inévitable du développement rapide de la propriété privée capitaliste en Chine. Si cette tendance au développement se poursuit, les deux niveaux de répartition des revenus et de différenciation des richesses s'accéléreront. La contradiction entre le développement rapide de la production et la demande relativement insuffisante de capacité de paiement est non seulement impossible à résoudre ou à atténuer, mais elle ne fait qu'aggraver. En fin de compte, le revenu des travailleurs restera longtemps bas et la faible demande de capacité de payer à long terme entravera inévitablement le développement de la production sociale. De cette façon, non seulement notre pays s'écartera de plus en plus de la route socialiste, mais Comme un pays glorieux, il est tombé dans le soi-disant «piège du revenu intermédiaire».

Par conséquent, si nous voulons renforcer la dynamique de développement de notre économie et revitaliser notre économie, nous devons adhérer et améliorer le système économique de base. La chose la plus fondamentale est de briser la << retraite nationale et l'avancement des populations >> qui est considérée comme une règle d'or et intouchable pour certains. "Retraite du secteur privé"), pour freiner le développement rapide de la propriété privée du capitalisme et de la propriété publique socialiste relativement rétrécie, consolider et développer sans relâche l'économie de la propriété publique, adhérer à la position dominante de la propriété publique, jouer le rôle de premier plan de l'économie publique et renforcer en permanence la vitalité de l'économie publique, Contrôle et influence. La méthode consiste à encourager, soutenir et guider le développement de l'économie privée, tout en renforçant le soutien de l'État à l'économie publique, en augmentant les investissements publics et en laissant l'économie publique rivaliser avec l'économie privée sur ses propres forces et avantages. N'ayez pas peur des gens qui disent "avancement national et retraite nationale" (Au cours des dernières années, certaines personnes ont appelé "avancement national et retraite nationale" en Chine et ont appelé à un freinage rapide. En fait, ils n'ont utilisé des cas individuels que pour créer un élan, ce qui n'est pas conforme à la réalité globale de notre économie. Faire semblant d'être tragique, embrouiller le public et essayer d'établir "reculer le pays et faire avancer le peuple" comme tendance fixe de la réforme.)Parce que le socialisme doit développer vigoureusement la propriété publique, il est normal que l'économie de la propriété publique, en particulier le développement de la propriété dans les pays socialistes, dépasse l'économie privée. Ne tombez pas dans le piège "anti-monopole" conçu par les bailleurs de fonds et suivez le monopole des entreprises publiques, car le monopole est un résultat inévitable de la concurrence sur le marché, et le monopole de l'État sur certaines industries clés est propice au renforcement du contrôle de l'économie publique, Influencer, guider l'économie nationale sur la voie du socialisme, et les bénéfices obtenus appartiennent à tous. Si ces industries ne sont pas monopolisées par l'économie publique, l'économie privée finira par être monopolisée, de sorte que les capitalistes intensifieront leur exploitation et gagneront de l'argent, et la majorité des travailleurs perdront. Le pays ne devrait pas s'arrêter à cause des problèmes et des critiques de l'investissement précédent de 4 billions de yuans. C'est simplement que la sélection de la cible est biaisée, conduisant à une augmentation de la surcapacité dans certaines industries. Tant que la direction est bonne, les pays qui ont vraiment besoin d'investir devraient prendre des mesures énergiques. La Chine doit autoriser les déficits publics, prendre en main l'ensemble efficace des États-Unis et du Japon et s'engager dans un "assouplissement quantitatif". Dans le paragraphe précédent, aux États-Unis, il y avait une opinion qui mettait un terme à l'assouplissement quantitatif, mais en fin de compte, il a continué d'être appliqué, parce que l'économie américaine est toujours instable, le taux de chômage réel est toujours élevé et le moment de la sortie complète n'est pas mûr. Le gouverneur de la Banque du Japon, Toshihiko Kuroda, a déclaré à plusieurs reprises que la politique d'assouplissement quantitatif du Japon avait donné des résultats et devait être poursuivie. Par conséquent, afin de revitaliser notre économie, il est nécessaire et avantageux d'utiliser l'assouplissement quantitatif, d'augmenter les investissements publics et de développer l'économie publique et les entreprises de bien-être public.
Récemment, des entreprises privées ont déclaré << non rentable >> et ont exprimé leur volonté de réduire l'échelle ou de quitter le capital. Certaines personnes sont nerveuses. Il est recommandé de soutenir le développement de l'économie privée en ouvrant des industries favorables aux entreprises privées, en réduisant les impôts et en assouplissant les restrictions gouvernementales. Cela résoudra les problèmes économiques actuels. C'est exactement la même chose que le remède néolibéral prescrit par la Banque mondiale pour la Chine. Les entreprises privées sont-elles vraiment "non rentables"? non. S'ils ne peuvent pas gagner d'argent, comment l'économie privée peut-elle se développer plus rapidement que l'économie publique et comment leur part du PIB peut-elle continuer à augmenter? Leur part de l'investissement social total continue d'augmenter, le capital utilisé tombe-t-il du ciel? En fait, ils se plaignaient de ne rien vouloir de plus que menacer le gouvernement, s'emparer des domaines d'investissement les plus lucratifs, s'efforcer de réduire les impôts, échapper à la surveillance nécessaire de l'État et empêcher les travailleurs d'augmenter les salaires. (Certains experts ont également affirmé que la hausse trop rapide des salaires submergerait l'industrie manufacturière chinoise.) Eh bien, maintenant certaines industries militaires, services médicaux et de santé, et le secteur bancaire leur sont ouverts, et certains ont également promis de "pénétrer sans interdiction". Certains services publics seront également financés par des achats publics. De toute évidence, les particuliers qui ne réalisent pas de bénéfices élevés ne sont pas disposés à le faire. Si le secteur des services à but non lucratif devient rentable, il augmentera inévitablement le prix des produits de base. Après le rachat et la distribution par le gouvernement, il y aura plus de niveaux et de canaux. dépenses, augmenter les dépenses d'approvisionnement militaire, améliorer les coûts des soins de santé et le coût des services publics, augmenter le fardeau des masses, (une ville côtière sera un centre médical modifié par l'entreprise marchande, et cela peut réduire le fardeau du gouvernement. Le résultat est une restructuration pour améliorer le diagnostic et le traitement des coûts des médicaments. En outre, les entreprises privées ont gagné plus de 100 millions de yuans dans l'année suivant leur signature.) En cas d' échec, elles encourageront également la corruption officielle. Une fois le secteur bancaire libéralisé, s'il s'accompagne de diverses formes de "libre-échange", la spéculation sur le capital sera légalisée et les fonds de l'entreprise iront au secteur économique virtuel plus favorable. Les PME qui ne peuvent se permettre des taux d'intérêt élevés peuvent toujours emprunter de l'argent. L'économie réelle devrait devenir plus troublée et se creuser. Le capital est transféré au secteur à haut profit, la production de produits de première nécessité est réduite, le niveau global des prix du marché augmentera et les gens finiront par en souffrir.

En bref, les problèmes économiques intérieurs actuels augmentent et la difficulté de les résoudre est une manifestation de plus en plus grave des principales contradictions de la société capitaliste. La cause profonde est que l'économie privée capitaliste manque de supervision et d'orientation, s'accumule trop et se développe trop rapidement. Les tentatives d'assouplir la gestion et la réglementation de l'État, d'ouvrir de nouveaux domaines et de soutenir le développement de l'économie privée ne feront qu'aggraver les contradictions du capitalisme et réduire la portée et l'intensité des lois économiques socialistes. Cela résoudra non seulement le déclin du développement économique, mais aggravera Shen Wei, ce qui est exactement le même que le développement rapide de l'économie chinoise.

3. Explorer de nouveaux modèles de développement adaptés aux grands pays socialistes
Après plus de 30 ans de réforme et d'ouverture, de nombreuses personnes pensent que le modèle de développement utilisé par les pays occidentaux est en fait le modèle utilisé par les pays occidentaux développés. En d'autres termes, le marché alloue complètement les ressources et adopte la forme d'organisation de la production efficace de l'Occident (comme le système de travail salarié et le système d'entreprise). S'appuyer sur une science et une technologie de pointe, utiliser des ressources non renouvelables prêtes à l'emploi, obtenir la plus grande efficacité possible de l'entreprise, produire autant de valeur de sortie que possible et améliorer le niveau de vie des gens dans une mesure limitée lorsque quelques personnes s'enrichissent rapidement. Cela peut jouer un rôle dans les premiers stades de la réforme et obtenir certains résultats. Parce que, au stade initial, l'économie chinoise est encore très en retard et la population est généralement pauvre. Quelle que soit la méthode utilisée, tant que les gens reçoivent un peu d'espoir et d'avantages, ils peuvent mobiliser l'enthousiasme, faire évoluer la production à un rythme plus rapide et améliorer la vie. Cependant, notre pays est également un pays socialiste avec une population de près de 1,4 milliard d'habitants. Nous voulons continuer à nous développer à grande vitesse sur la base d'une base considérablement accrue, en utilisant les formes d'organisation de la production existantes, en utilisant nos propres ressources étrangères ou non renouvelables, Permettre aux gens de vivre comme les pays développés n'est plus autorisé par le temps. Les problèmes économiques et les conflits fréquents dans notre pays ont pleinement démontré que ce modèle de développement qui suit les pays occidentaux ne peut plus être maintenu, et la grande revitalisation de l'économie et de la société ne peut être discutée sans changer de cap. Ceci est dû au fait:

Premièrement, du point de vue de l'approvisionnement en ressources, des ressources limitées ne peuvent pas répondre aux besoins du pays avec la plus grande population pour un développement rapide et une prospérité générale. Les ressources naturelles avec des stocks et une production limités ont toujours été les objets les plus importants pour lesquels les pays du monde se disputent, et la concurrence est féroce. Si la Chine veut maintenir le revenu par habitant et le niveau de vie des populations en ligne avec les pays développés, elle doit développer la production plusieurs fois. Peu importe l'importance accordée à la conservation et à l'utilisation des ressources, elle consomme également plusieurs fois plus de ressources qu'aujourd'hui. Mais en se tournant vers le marché international, même si le prix des ressources importées augmente plusieurs fois, il est difficile de répondre pleinement à la demande. Les pays développés ont considéré certaines ressources importantes comme interdites (le G7 a utilisé 42,9% de l'énergie mondiale en 1990) et ne tolérera jamais que la Chine partage avec eux. Obama aurait dit: "Si la population de plus d'un milliard d'habitants vit maintenant en Australie et aux États-Unis dans le même mode de vie, alors nous serons tous dans une situation très tragique, car cette planète ne peut tout simplement pas se le permettre." [Voir 2010 4 Entretien d'Australian Broadcasting Corporation avec Obama le 14. ("Face à face avec Obama, Australian Broadcasting Corporation".)
http://www.abc.net.au/7.30/content/2010/s2872726.htm.
Certains législateurs américains ont continué de menacer de sanctionner la lutte de la Chine pour les ressources naturelles. Certains pays en développement et pays moins développés ont également peur du commerce des ressources de la Chine. Ces dernières années, certains fournisseurs de ressources ont été détournés par les États-Unis et l'accès de notre pays aux ressources a été perturbé; certains pays ont été contestés par les États-Unis, et des voix et des actions non coordonnées ont été exprimées sur le développement local de la Chine, et des entreprises chinoises ont été frappées à plusieurs reprises; de nombreux pays émergents Le pays a également besoin de beaucoup de ressources et souhaite obtenir une part. Par conséquent, si notre pays hésite à emprunter cette voie, il sera obligé de participer à une énorme bataille pour les ressources. Ce n'est pas différent pour les pays développés. Pour les pays en développement ou les pays arriérés, cela peut offenser la colère du public. Ceux-ci ne sont pas propices à la gestion De bonnes relations et difficultés économiques et politiques internationales créent un environnement international favorable au développement durable de la Chine. Deuxièmement, du point de vue du système et de l'organisation de la production, suivant la voie du développement de l'Occident, la mise en place d'un système économique basé sur la propriété privée encourage l'individualisme, sa motivation et la poursuite des intérêts personnels, et la mise en œuvre d'un comportement économique décentralisé Elle repose sur une économie de marché qui n'est pas réglementée par l'État. Le résultat réel est qu'un petit nombre de personnes s'enrichissent d'abord par divers moyens et que la majorité est relativement pauvre pendant longtemps. Ce n'est pas conforme aux exigences d'une société socialiste. Hériter de cette méthode de développement peut non seulement résoudre la différenciation à deux niveaux de la richesse sociale, la disparité entre le développement oriental et occidental, urbain et rural, ne peut pas atteindre la prospérité commune de plus d'un milliard de personnes, ni s'adapter à l'initiative de l'autosuffisance et du développement organisé des ressources à grande échelle . Troisièmement, les exportations chinoises de marchandises ont déjà occupé une part relativement élevée du commerce mondial, et le marché international ne peut pas continuer à soutenir la croissance rapide des exportations chinoises. La crise économique dans les pays développés est toujours fréquente, la reprise est lente et elle peut entrer dans une période de développement relativement lent. L'expansion des capacités du marché est limitée et ces pays ont procédé à une << réindustrialisation >>, ce qui affecte les ventes des produits industriels émergents de la Chine. Les pays en développement utilisent une main-d'œuvre et des ressources foncières moins chères pour se forger une forte compétitivité et saisir le marché avec la Chine. Dans cette nouvelle situation, les frictions commerciales internationales ont augmenté, le protectionnisme a refait surface et il est difficile pour la Chine de conserver sa part actuelle du commerce international, et encore moins de se développer. Par conséquent, le modèle traditionnel consistant à s'appuyer sur les marchés étrangers pour soutenir le développement durable à grande vitesse de la Chine se resserre de plus en plus. Quatrièmement, en ce qui concerne l'environnement écologique, la Chine est désireuse de rechercher un développement en avant sur environ un neuvième du pays, et permet aux régions centrales et occidentales de rester inactives pendant une longue période (ou pillage des ressources), entraînant du sable et des pierres partout, du vent et de la poussière, et un écoulement d'eau. Dysfonctionnement sec, dégénérescence, et mettre progressivement en danger la région orientale. Cette détérioration de l'environnement écologique n'est pas propice à la vie saine des êtres humains. À l'heure actuelle, tout le pays est confronté à ce type de catastrophe, et il commence à payer un prix énorme pour trouver un moyen de l'atténuer. Cependant, si le développement n'est pas converti

Par conséquent, notre pays devrait, par des réformes plus profondes, mettre fin à ce modèle de développement traditionnel non durable et non synergique, et mettre en œuvre un véritable modèle de développement socialiste aux caractéristiques chinoises, c'est-à-dire promouvoir l'esprit de collectivisme, développer vigoureusement la propriété publique socialiste et établir divers Le nouveau type d’organisation de production socialiste s’efforce d’atténuer et d’éliminer les conflits sociaux causés par la disparité entre les riches et les pauvres, exerce activement la capacité du pays à organiser l’économie et exploite pleinement les immenses ressources humaines sans précédent du monde et le vaste territoire de près de 10 millions de kilomètres carrés. Développer des ressources renouvelables (pas seulement pour une utilisation économique), faire tout son possible pour améliorer l'environnement écologique et améliorer les conditions écologiques et des ressources grâce à l'amélioration des systèmes économiques et des organisations sociales pour parvenir à un décollage complet et durable de l'économie chinoise.
Dès les années 1980, Deng Yingtao, un universitaire qui travaillait dans le département du développement et de la réforme, a estimé que le modèle de développement traditionnel n'était pas adapté à la Chine "éléphant". Après une enquête de terrain à long terme, il a rendu visite à un grand nombre d'experts et au même département de conservation de l'eau. Symposium et recherche, a écrit plusieurs livres et a proposé des idées majeures pour changer l'environnement économique de la Chine. [Voir les travaux réimprimés de Deng Yingtao: "New Development Mode and China's Future", Shanghai People's Publishing House, édition 2013, "Energy Revolution and New Development Mode Transition", Shanghai People's Publishing House, édition 2013.
Le centre doit utiliser l'énergie fournie principalement par la production d'énergie éolienne pour élever le plateau sud-ouest jusqu'à la riche source d'eau de plusieurs rivières jaunes, s'élever à travers les montagnes Hengduan et les montagnes Bayankala, drainer vers le nord-ouest et le nord et irriguer les vastes déserts, Gobi et Zones arides à long terme, créant des millions de kilomètres carrés de sol fertile équivalent aux terres plantables existantes de la Chine (il a appelé "reconstruire une Chine"), développant l'agriculture, la foresterie, l'élevage et d'autres industries modernes, y compris la bioénergie et les produits biochimiques Fournir l'énergie, les matériaux de production, la nourriture et les nécessités quotidiennes adéquats, résoudre le problème de la dépendance excessive à l'égard des ressources étrangères et importer de grandes quantités de nourriture. En même temps, commencez par élever des forêts et des prairies, conserver l'eau et le sol et changer le climat du Midwest, modifiant ainsi fondamentalement l'environnement écologique de la Chine.
Il s'agit d'un concept clairvoyant et novateur qui peut résoudre les problèmes économiques actuels et profiter à toutes les générations, et permettre à la Chine de réaliser véritablement une ascension pacifique. Il peut être utilisé comme une forme expérimentale et une composante de la transformation de la Chine de son modèle de développement.

Tout d'abord, il est utile de résoudre de nombreux problèmes actuels. Comme mentionné au début de cet article, la surcapacité, la faiblesse de la consommation vivante, la détérioration de la situation des exportations, le resserrement des ressources étrangères, l'emploi difficile de nouvelles populations et la hausse des prix du logement dans les villes, etc. Parce que le projet de transfert de terres à l'ouest est principalement un projet de remise en état, il entraînera non seulement une surcapacité, mais aidera à digérer l'arriéré de produits; il s'agit d'un acte purement autonome en Chine, ne dépend pas des ressources et des marchés étrangers et ne concurrence pas les pays étrangers; De vastes superficies disponibles peuvent fournir des terrains à bâtir et des terrains résidentiels à grande échelle, ce qui favorise le développement de diverses industries et l'urbanisation, et il est facile de résoudre le problème du logement et de freiner la flambée des prix des logements. Deuxièmement, la raison pour laquelle notre pays doit déterminer la ligne de fond de la croissance économique est d'assurer les emplois nécessaires pour maintenir la stabilité sociale. Le projet de reconstruction de l'Ouest a développé une énorme demande de main-d'œuvre dans une vaste zone, ce qui peut offrir aux travailleurs des possibilités d'emploi extrêmement larges dans le cadre du taux de croissance économique actuel, éliminer la pression de l'emploi, aider à augmenter le revenu du travail et réaliser la croissance. Et l'objectif fondamental d'améliorer les moyens de subsistance des gens. Troisièmement, il peut vraiment réaliser la transformation du mode de développement économique. Au cours des dernières années, la Chine a crié de changer le mode de développement, ce qui est toujours difficile à réaliser. La raison en est qu'elle n'a pas élargi ses horizons. Elle ne considère le problème que selon le modèle traditionnel et ne s'appuie que sur le mécanisme du marché pour l'ajustement de la composition industrielle d'origine. L'idée du détournement des eaux et des terres à l'ouest est de construire une maison haute, de rompre avec l'ancien modèle de développement et de considérer le développement à long terme du pays à partir d'un niveau supérieur. Il s'agit d'une réforme ambitieuse et d'une véritable réforme qui rendra la Chine toujours invincible. . Deuxièmement, la réalisation de ce projet est une mesure fondamentale pour changer complètement l'environnement écologique de la Chine. Pendant des décennies, les tempêtes de sable ont saboté le nord et menacé Gyeonggi. La Chine a également insisté sur des activités de sablage, mais l'échelle est petite et le coût est élevé. Dans certains endroits, elle doit reculer. La clé est le manque d'eau. Les sources d'eau insuffisantes rendent difficile la survie des organismes végétaux et ne peuvent pas agrandir la zone de reproduction. L'élévation d'un grand nombre de sources d'eau, l'irrigation des déserts et des friches, la formation de grandes oasis, le changement du climat régional et l'élimination des causes profondes du sable et de la poussière sont les principales stratégies pour changer fondamentalement l'environnement écologique dans le nord. Enfin, la mise en œuvre de ce magnifique projet démontrera certainement pleinement la supériorité de la propriété publique et des pays socialistes, et renforcera et développera l'économie de la propriété publique. En raison de sa grande échelle et de sa longue période de construction, il est impossible pour les individus de se battre seuls, et les capitaux privés resteront également immobiles en raison de petits bénéfices, obligeant l'État à investir d'énormes sommes d'argent et un travail organisationnel ambitieux. Le plus adapté à ce mode de production est la propriété publique socialiste. Dans le processus de construction, la propriété publique et les organisations collectives montreront leurs rôles uniques et exploreront également différentes formes efficaces à travers la pratique. Dans le nouveau monde créé par des millions de personnes, il y aura sûrement unité et lutte entre les travailleurs, égalité et entraide et coopération amicale.

Le projet de développement occidental est sans aucun doute très ardu, mais ce n'est en aucun cas un fantasme et il peut être pleinement réalisé avec les conditions existantes en Chine. Premièrement, la Chine possède toutes sortes de matériaux et de technologies pour la construction technique. L'industrie chinoise de l'énergie éolienne et de l'énergie solaire se classe au premier rang mondial en termes de niveau avancé et de capacité de fabrication. Il s'agit actuellement d'une grave surcapacité. Il vaut mieux l'utiliser dans son propre ouest que de subir des sanctions tarifaires à long terme de l'Europe et des États-Unis. Soutenir le développement des industries éolienne et photovoltaïque tout en transformant l'environnement dans la région occidentale permettra d'atteindre ces deux objectifs. Ces dernières années, la Chine a construit un grand nombre d'énormes centrales hydroélectriques et de systèmes de transmission de renommée mondiale, ce qui montre que la Chine a de fortes capacités de construction de barrages et de systèmes hydroélectriques; la Chine a construit un grand nombre de tunnels ultra-longs et de ponceaux extra-larges en peu de temps, indiquant Technologie de tunnelisation et technologie de construction de ponts de ponceaux. La Chine possède la plus grande industrie de fabrication d'acier, de ciment et de machines de construction au monde et connaît actuellement une grave surcapacité, qui peut être pleinement utilisée dans le développement de la région occidentale. En bref, la construction d'installations de conservation de l'eau à grande échelle dans l'Ouest est totalement exempte de difficultés physiques et techniques et contribue à résoudre le problème de surcapacité qui ne peut pas être résolu par l'ancien modèle de développement. Deuxièmement, la Chine a les conditions humaines et techniques pour construire ce projet. La Chine a une expérience historique à long terme dans la gestion des fleuves et rivières; elle a des écoles de conservation de l'eau et des instituts de recherche qui ont été créés depuis de nombreuses années, et a formé un grand nombre d'experts et de personnel de conservation de l'eau; , Mise en place d'une solide équipe d'arpentage, de conception et de construction de projets de conservation de l'eau; préparation même de creuser des canaux à l'étranger. Tout cela montre que pour mettre en œuvre le projet de transfert d'eau occidental, la Chine a des conditions humaines et techniques supérieures. Troisièmement, la Chine dispose de fonds suffisants pour soutenir ce projet de construction de conservation de l'eau. À l'heure actuelle, la Chine détient des billions de dollars en devises étrangères, ne peut pas acheter de matériel militaire et technologique de pointe à l'étranger, ne peut pas acheter de bonnes entreprises et des mines et ne peut acheter que des bons du Trésor américain de plus en plus dépréciés. Matériaux de construction généraux requis. Après la crise financière mondiale de 2008, la Chine a utilisé 4 000 milliards de yuans d'investissement pour promouvoir le développement continu de l'économie nationale. Son rôle principal est positif. Il est désormais possible de faire à nouveau des investissements à grande échelle pour lancer ce magnifique projet dans les meilleurs délais. Quatrièmement, notre pays est un pays socialiste dirigé par le Parti communiste et dominé par la propriété publique. Il a un énorme système économique potentiel et une puissante organisation politique. Il a une riche expérience dans le lancement et la direction de mouvements de masse à grande échelle que d'autres pays n'ont pas. Il est pleinement capable de mobiliser et d'organiser ce projet dévastateur. Cinquièmement, le peuple chinois a l'esprit d'autonomie et de dur labeur. Un puissant pilier idéologique pour créer la nature et transformer le modèle de développement. Le canal de Hongqi, le champ pétrolifère de Daqing et le projet de deux bombes et d'une étoile dans le comté de Lin, dans la province du Shanxi ont tous été surmontés par la volonté tenace et la flambée de l'énergie dans des conditions d'environnement difficile, de mauvais équipement et d'équipement insuffisant. Tant qu'elle aura des objectifs ambitieux et un esprit aussi intrépide, peu importe à quel point l'environnement naturel et les conditions de travail peuvent être difficiles, la Chine ne pourra pas avancer vers le développement occidental.

[ Wu Xuangong, un érudit de la colonne Chawang. Professeur et directeur de doctorat de l'Institut de recherche économique de l'Université de Xiamen, principalement engagé dans la recherche théorique sur la propriété et la réforme du système économique. Cet article a été initialement publié dans "China Economy Driven by Innovation" (National Seminar on Socialist Economic Theory and Practice in Colleges and Universities "Collection of Socialist Economic Theory Research" 2013), Economic Science Press, juin 2014, p. 239-251. Le titre original était " Transformer les modèles de développement pour revitaliser l'économie chinoise "
Xuan
   Posté le 19-08-2020 à 23:55:14   

La lutte idéologique "sort" du PCC et Cai Xia fait son coming out


La presse française s'en est peu fait l'écho, sauf "les Echos" peut-être, sous le titre Jinping de plus en plus contesté au sein du PC chinois.

Le « Guardian » publie l'entretien de Cai Xia, une professeure réputée. Expulsée de l'Ecole centrale du Parti pour avoir tenu des propos critiques contre Xi Jinping, elle est un nouveau visage du mécontentement de certains cadres du régime contre les méthodes autoritaires du leader chinois.

Par
Daniel Fortin
Publié le 18 août 2020 à 17:34Mis à jour le 18 août 2020 à 19:25

Cai Xia était depuis 1992 et jusqu'à lundi dernier une professeure en vue à l'Ecole centrale du Parti qui forme les hauts responsables politiques chinois. Elle vient d'en être expulsée à la suite de propos critiques tenus contre le président chinois Xi Jinping dans un enregistrement audio. Motif : « Atteinte grave à la réputation du pays » .

Le « Guardian » a publié mardi un entretien avec cette nouvelle dissidente, qui vient grossir les rangs des membres du Parti hostiles à l'autoritarisme de Xi. « Sous sa direction, le Parti communiste chinois n'est plus une force de progrès pour le pays, dit-elle. Et je suis loin d'être la seule à vouloir le quitter. »

Déjà, en juin dernier, la professeure avait accordé un entretien au « Guardian » critiquant vertement la pratique du pouvoir du leader chinois. Elle avait demandé à ne pas le diffuser, craignant des représailles contre elle et sa famille. Désormais libérée des contraintes de sa charge, elle manifeste l'intention de s'exprimer librement sur la tournure de plus en plus dictatoriale prise par le pouvoir chinois.

« Nous sommes plusieurs cadres du Parti à avoir accédé à nos fonctions il y a vingt ou trente ans, quand le régime s'ouvrait. Nous savons parfaitement déceler les moments où le pays va dans la mauvaise direction », ajoute Cai Xia. Particulièrement critique sur la façon dont Pékin a géré la crise de coronavirus, accusant Xi d'avoir volontairement masqué la gravité de la situation à Wuhan pendant une quinzaine de jours début janvier, elle n'a manifestement pas l'intention d'en rester là de ses protestations. « Désormais, je suis libre de parler » , affirme-t-elle....


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Il est assez clair que ce différend relève non d'un conflit personnel, mais de la lutte de lignes au sein du PCC, et que sous la "critique de l'autoritarisme de Xi" se cache la défaite du courant libéral dans le PCC.
Il faut certainement lire les multiples appels à étudier le marxisme, à garder l'objectif du communisme au coeur, etc. comme autant d'attaques contre le courant libéral au sein du PCC.
Ce courant né de la réforme et des relations économiques de plus en plus étroites avec l'occident s'est traduit par la formation d'intellectuels du PCC dans les écoles US et l'acquisition de l'idéologie bourgeoise, également par une admiration aveugle envers les réussites technologiques et scientifiques US, et finalement non pas par l'importation du positif en rejetant le négatif, mais par l'assimilation de tout l'attirail idéologique capitaliste et de ses théories politico-économiques, entièrement ingurgités.

A présent ce courant se rebiffe. La guerre hors limites des USA accentue les contradictions dans le PCC et pousse davantage dans les cordes les libéraux. Ils finissent par se détacher complètement du parti et révèlent le fond de leur pensée.
C'est le cas de Cai Xia.


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La trahison flagrante de Cai Xia est totalement indéfendable: éditorial du Global Times


Source: Global Times Publié: 2020/8/19 22:13:40
https://www.globaltimes.cn/content/1198283.shtml


Après que l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) ait annoncé lundi qu'elle avait annulé l'adhésion au Parti de la professeure à la retraite Cai Xia et révoqué ses prestations de retraite, Cai est rapidement devenue la personne aux yeux bleus des médias occidentaux.

Elle a accepté les demandes d'interview des médias occidentaux tels que Voice of America, "Radio Free Asia" et The Guardian.

Dans les interviews, elle a lancé des attaques incroyablement malveillantes sur le système chinois. Elle ne l'aurait pas fait si elle n'avait pas eu l'intention de s'entendre avec des forces extérieures pour nuire aux intérêts de sa patrie.

Auparavant, Cai jouissait d'une certaine notoriété dans les cercles intellectuels chinois. Elle était largement considérée comme une intellectuelle libérale et a publié des opinions anti-système sévères qui ont de temps en temps influencé les résultats de la Chine. Les médias américains ont rapporté qu'elle vivait aux États-Unis «depuis l'année dernière» .

Peu importe comment Cai définit la liberté d'expression, en tant que professeur à la retraite de l'école du Parti, elle était censée soutenir la direction du PCC du pays au lieu de s'opposer à la clause constitutionnelle. Maintenant que les États-Unis ont lancé diverses attaques contre le PCC, Cai, bien que retraitée, devrait s'en tenir à l'essentiel en tant que membre du Parti et en tant que citoyen chinois en refusant de s'aligner sur ces attaquants chinois malveillants.

Avant que l'école du Parti n'annonce la punition de Cai, le message audio est sorti en ligne d'un rassemblement où Cai a prononcé un discours. D'après les rapports des médias occidentaux, ce monceau de remarques anti-système est lié à une punition sévère, et Cai aurait dû s'y préparer.

Mais Cai a répondu avec acharnement à la punition qu'elle mérite. Elle n'était pas du tout repentante, mais a attaqué encore plus le PCC, se transformant en la dernière "superstar" des médias occidentaux.

Cai Xia était un spécialiste de la construction du Parti, mais a adopté une vision totalement opposée du PCC. Cela lui a valu une valeur particulière pour les forces d'opinion publique occidentales extrêmes. Il semble que Cai connaisse sa «valeur», et ce qu'elle a dit pendant les interviews correspond au goût des forces extrêmes aux États-Unis et en Occident. Elle a trahi son serment lorsqu'elle a choisi de devenir membre du PCC et a donné un exemple extrême en tant que personne qui est maintenant contre le drapeau rouge en tant que traître.

Les gens ont toutes les raisons de douter que Cai, qui vit aux États-Unis, le fasse pour des raisons égoïstes en tant que dissidente extrême, et qu'elle se consacre à en récolter les avantages aux États-Unis.

Ce que Cai a fait a aidé les forces anti-chinoises et anti-PCC aux Etats-Unis. Plus précisément, Cai a agi comme leur complice.

Elle a trahi non seulement le serment du Parti, mais aussi les intérêts de la Chine et du peuple chinois. L'administration américaine actuelle a réprimé la Chine d'une manière folle, avec une cible majeure étant le PCC. Cai a choisi le côté des forces anti-chinoises aux États-Unis. Rien ne peut la défendre.

Les gens ont des valeurs différentes, qui conduisent à des jugements subjectifs différents sur le bien et le mal. Pourtant, on pense que la trahison de Cai ne gagnera le respect ni de la société chinoise ni de la société américaine. La plupart des Chinois qui connaissent ses paroles et ses actes la rejetteraient. La partie américaine qui l'utilise la méprisera également.

Il y a des dissidents chinois radicaux aux États-Unis. Ils ont progressivement rompu leurs liens avec les intérêts du développement pacifique de la Chine et ont commencé à souhaiter la subversion en Chine, quelle que soit la douleur que cela représente pour le peuple chinois, mais quelques-uns d'entre eux pourraient atteindre un tournant dans leur vie.

Mais ces exilés ont perdu leur temps dans une telle poursuite. La plupart d'entre eux ont retenu l'attention aux États-Unis pendant une courte période et ont rapidement été oubliés. Ils ne seraient rappelés qu'occasionnellement dans le but d'appuyer certaines forces à certaines occasions spéciales. Cai a fait le mauvais choix et elle devra également faire face à un tel sort.


Edité le 19-08-2020 à 23:56:07 par Xuan


Xuan
   Posté le 20-08-2020 à 20:58:33   

Dernières nouvelles : Cai Xia a suivi les traces de Ren Zhiqiang, pourquoi ces deuxièmes générations rouges ont-elles changé de couleur ?


Dnews
2020-08-20 21:22:01

Finalement Cai Xia, enseignante à la retraite à l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois (École nationale d'administration), a été expulsée du Parti communiste chinois pour avoir fait des remarques inappropriées et annulé les prestations de retraite dont elle bénéficiait.

Le 19 août, heure de Pékin, l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois a notifié l'incident avec un libellé strict. Le rapport déclare: Les remarques de Cai Xia, qui posent de graves problèmes politiques et portent atteinte à la réputation du pays, sont d’une nature extrêmement mauvaise et graves dans les circonstances. Elles ont gravement violé la discipline politique et organisationnelle du parti et violé les normes de comportement du personnel des institutions étatiques.

Cai Xia a été expulsé du parti pour avoir fait des remarques inappropriées Cette punition rappelle inévitablement aux gens Ren Zhiqiang, l'ancien président du Beijing Huayuan Group.
En fait, Cai Xia et Ren Zhiqiang ont une relation étroite.
Dès 2016, lorsque Ren Zhiqiang a remis en question le principe de «gestion des médias par le parti» , Cai Xia s'est manifesté pour «appeler à la justice» pour Ren Zhiqiang.
À cet égard, le site officiel du Guangming Daily du Comité central du Parti communiste chinois a remis en question la question de la défense des personnes qui publient un discours anti-parti. Professeur d'école du Parti Cai Xia, où est votre esprit de parti?

En plus du "front uni" dans la conscience, Cai Xia et Ren Zhiqiang ont également l'étiquette de "Red Second Generation".
Comme nous le savons tous, en raison de leurs antécédents familiaux particuliers, les "Red Second Generations" ont souvent grandi dans le mur rouge depuis leur plus jeune âge. Comparées à d'autres pairs, elles ont souvent un accès plus pratique à davantage de ressources d'information, elles sont donc devenues le monde extérieur. Un groupe avec une plus grande attention. Mais c'est précisément à cause du manque de compréhension spécifique de ce groupe que le monde extérieur peut facilement le considérer comme une vague image de groupe et leur donner du mystère.
Indépendamment de la spéculation du monde extérieur, dans la perception de la «deuxième génération rouge», le monde extérieur croit généralement que, comparé à la classe ordinaire en Chine, le groupe de la «deuxième génération rouge» a une tendance «naturelle» au maintien du régime communiste chinois.
Mais en fait, après des décennies de changements historiques, les différentes expériences de vie et les perceptions de la vie de la «deuxième génération rouge» ont déjà créé leurs propres perspectives différentes sur la vie et les valeurs.

Parmi eux, Cai Xia et Ren Zhiqiang ont tous deux pris la «route du non-retour» et sont devenus le «modèle négatif» de ce groupe.
Dès 2015, Cai Xia, professeur à l'École du Parti du Comité central, a publié un article sur son Weibo, "Tourner à gauche et régresser, c'est déformer les idéaux du communisme" , affirmant que le communisme signifie liberté et démocratie, c'est-à-dire démocratie et liberté occidentales. Le système politique: « Association du peuple libre » signifie des personnes libres et ayant des droits démocratiques, et des élections conjointes déterminent qui est au pouvoir. Et "pendant de nombreuses années, l'interprétation du PCC et de la société chinoise a été ambiguë" .
En fait, ces dernières années, les remarques de Cai Xia ont été plus audacieuses et scandaleuses, et couvrent de multiples domaines.

En août 2013, lorsque Weibo big V Xue Manzi a été arrêté pour prostitution, Cai Xia s'en est plaint; après que la célébrité chinoise de l'internet "Qin Huohuo" ait été arrêtée parce qu'elle était soupçonnée de répandre des rumeurs, elle s'est également plainte pour sa plateforme et a déclaré avoir été attaquée. Les actions des rumeurs sur Internet sont que "les pouvoirs publics empiètent sur les citoyens et se livrent à des présomptions de culpabilité."

Après 2020, les commentaires de Cai Xia sur le système chinois sont encore pires que ceux mentionnés ci-dessus.
Hu Xijin, rédacteur en chef du média d'Etat chinois "Global Times", a publié le 19 août que Cai Xia était la "nouvelle star" des médias occidentaux attaquant le système chinois.
Comment Cai Xia et Ren Zhiqiang sont-ils entrés dans «l'impasse»? Certains analystes disent que cela est probablement dû à leur confusion dans leur compréhension rationnelle de la frontière de la «liberté», à leur aveuglement sélectif face aux conditions nationales réelles de la Chine et à leur profond culte du constitutionnalisme et de la démocratie occidentaux. Le résultat.

"Manger et frapper le pot."
En plus de Cai Xia, il existe des «vers» de corruption.
L'école du Parti communiste chinois dénombre les crimes de Cai Xia et He Yiting trace une ligne rouge
Le 11 août, Lai Xiaomin, l'ancien président de China Huarong, est convoqué au tribunal pour corruption, corruption et bigamie. Lai Xiaomin a été accusé d'avoir accumulé plus de 1,788 milliard de yuans (1 yuan égal à 0,14 dollar américain), dont plus de 104 millions de yuans n'ont pas encore été acceptés.
C'était plus de 1,788 milliard de yuans, ce qui dépassait le record de corruption établi par Zhao Zhengyong, l'ancien secrétaire du Comité provincial du Parti du Shaanxi. En mai 2020, Zhao Zhengyong a été accusé d'avoir accumulé plus de 717 millions de yuans, dont plus de 291 millions de yuans n'ont pas été effectivement obtenus.

Lai Xiaomin se classe fermement en tête dans la liste de la corruption en Chine. Il doit y avoir de nombreux «facteurs favorables» pour réussir à rechercher autant de personnes. Hu Xijin a déclaré le 12 août: "(Lai Xiaomin) peut être avide de tant d'argent. Ce n'est en aucun cas le problème d'une seule personne. Cela montre qu'il y a un problème avec son environnement environnant. Il a complètement corrigé cet environnement et promu cette correction à tous les niveaux de la Chine. C'est pourquoi la Chine veut lutter contre la corruption et pourquoi cela doit être une tâche à long terme pour ce pays. "
[...]


Edité le 20-08-2020 à 20:59:33 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-08-2020 à 16:58:00   

Violente lutte entre deux lignes au sein du PCC entre la ligne marxiste-léniniste et la ligne libérale -
Les campagnes du PCC et de Xi Jinping "garder l'objectif initial au coeur", "servir le peuple" et les références répétées au marxisme traduisent la critique de la ligne libérale.
Depuis le déclenchement de la guerre hors limites des USA, la ligne libérale est prise en étau et isolée. Le coming out de la professeur Cai Xia réfugiée aux USA est un épisode remarquable du renforcement idéologique du PCC.



Au milieu de la compétition sino-américaine, les intellectuels chinois devraient être clairs sur les conséquences de leurs actes

Par Hu Xijin Source: Global Times Publié: 2020/8/24 16:50:22
https://www.globaltimes.cn/content/1198679.shtml

Les médias occidentaux fournissent constamment des plates-formes de bienvenue à Cai Xia, une ancienne professeur de l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), pour lancer des attaques vicieuses contre le PCC.

Dans une dernière interview avec CNN, Cai a fait de nouvelles remarques. Elle a déclaré qu'elle soutenait l'interdiction par l'administration Trump du géant des télécommunications Huawei. Elle a également déclaré: "La relation entre la Chine et les États-Unis n'est pas un conflit entre les deux peuples, mais une lutte et une confrontation entre deux systèmes et deux idéologies" .

C'est identique à ce que disent le secrétaire d'État américain Mike Pompeo et ses semblables lorsqu'ils demandent aux pays occidentaux de considérer le choix entre la Chine et les États-Unis comme «entre la liberté et la tyrannie» .

Cai a également appelé Washington à doubler son approche radicale envers Pékin. Elle a appelé à des sanctions contre les hauts responsables chinois et a appelé la communauté internationale à s'unir pour empêcher le PCC «d'infiltrer» les institutions mondiales et de répandre des idéaux «totalitaires».

Tout ce qui précède est tiré du rapport CNN. Je dois dire qu'à un moment où la Chine est soumise à un confinement stratégique total de la part des États-Unis, Cai est devenu un traître aux intérêts de la Chine et du peuple chinois, et est tombé dans l'orbite des forces anti-chinoises américaines. .

Je n'ai aucune idée de l'état psychologique de Cai. Je ne comprends pas pourquoi elle a fini par être une traître. Sans aucun doute, ce qu'elle a dit et fait, c'est prêter de l'aide à Washington tout en portant atteinte aux intérêts de son propre pays. Il est tout simplement incroyable qu'une personne puisse être si insensée sur les questions de principe. Elle a dû calculer ses propres pertes et gains pour encaisser. Peut-être que cela fait partie d'un trouble mental, ou même celui d'un accro au jeu espérant gagner gros. Quoi qu'il en soit, elle a fait un choix insensé.

Dans la lutte actuelle sino-américaine, la ligne de fond éthique de tous les intellectuels chinois devrait être de se tenir du côté chinois plutôt que de s'asseoir du côté américain. Ils peuvent avoir différentes interprétations du «côté chinois». Mais la différence entre le «côté chinois» et le «côté américain» est limpide. Il ne faut pas le confondre.

Quelle que soit la manière dont Cai défend et justifie sa trahison, il est évident qu'elle s'est rangée du côté et aide les États-Unis à attaquer la Chine. Par conséquent, je dois dire que Cai est une grande honte pour les intellectuels chinois. Elle fait aussi honte aux soi-disant libéraux.

L'auteur est rédacteur en chef du Global Times. opinion@globaltimes.com.cn


Edité le 24-08-2020 à 17:13:09 par Xuan


Xuan
   Posté le 11-09-2020 à 09:25:39   

Un article intéressant par la négative : une interview d'un universitaire libéral sur le site dnews que je qualifierais de national-libéral.
Je cite quelques extraits significatifs que la traduction rend compréhensible.
Il en ressort un profond pessimisme, la compréhension que le courant libéral en Chine, né des réformes, a été battu en brèche depuis cinq ans.
D'une part à cause de la réaffirmation du marxisme contre le libéralisme, d'autre part à cause des tentatives de subversion US à Hong Kong et de la guerre commerciale, et pour finir parce que la lutte contre le covid a démontré la supériorité de l'économie publique.
On remarquera qu'il essaie de recentrer sur les combats "sociétaux" et de rallier divers courants y compris "gauchistes".


Chen Chun : … Comme je l'ai mentionné dans le livre, depuis 2015, la répression des libéraux par les autorités s'est en fait intensifiée. … Cet article est un résumé de la conférence «Libéralisme de gauche et Chine» qui s'est tenue à Hong Kong cette année-là et certaines de mes propres perspectives. À cette époque, j'avais encore certaines attentes optimistes. J'espère que le libéralisme pourra dialoguer avec différentes écoles de pensée telles que le nationalisme, le néoconfucianisme et les straussiens. …
Cependant, après 2015, le nationalisme a complètement supprimé le libéralisme au niveau politique, plaçant le libéralisme dans une situation difficile. La suppression du pouvoir est la principale raison de la disparition du libéralisme au niveau de l'opinion publique et au niveau académique.
… dans " Pourquoi les libéralistes chinois ont échoué?""Il est mentionné dans l'article que le libéralisme ne peut pas correspondre à la réalité de la Chine, et il n'a pas suivi le rythme des temps. C'est l'une des raisons pour lesquelles les libéraux sont marginalisés.
…Je pense personnellement que le centralisme occidental doit être abandonné. Mais le traitement des présupposés du progressisme et de l'illumination, parce que les temps ont beaucoup changé, doit être réexaminé. Quand j'ai écrit cet article en 2014, je voulais engager un dialogue avec Shi Pai, le néo-confucianisme, les gauchistes, etc. Maintenant, la situation est différente, la «guerre civile spirituelle» est déjà sérieuse et les libéraux abandonnent le progressisme et les lumières. Le présupposé de la doctrine équivaut en fait à perdre beaucoup d'armes qui vous sont plus bénéfiques, de sorte que vous ne pouvez rien retirer pour combattre vos adversaires.
D'un autre côté, dans la situation actuelle, le progressisme et les lumières peuvent unir davantage de personnes enclines à s'opposer au nationalisme, comme les féministes, mais aussi certaines gauchistes anti-nationalistes. Si le libéralisme abandonne ces deux choses, il sera difficile de bien communiquer avec la gauche et le féminisme.
…J'insiste donc particulièrement sur le fait que les temps ont changé. En 2014, je m'attendais à parler à Shi Pai, au néo-confucianisme, etc. Je ne pensais pas à la nécessité d'unir le féminisme, la gauche, etc., mais maintenant la situation est différente.Le soi-disant nationalisme n'est plus possible pour aucun dialogue. Peut-être, pensent-ils que la Chine est dans une bonne situation maintenant, et remplacera bientôt l'Occident en tant qu'hégémon du monde. Ils pensent que plus la répression du libéralisme est lourde, mieux c'est, et aucune pitié n'est nécessaire. Le libéralisme n'a donc pas de place pour le dialogue avec eux.
Quel est l'objet du dialogue pour le libéralisme aujourd'hui? C'est l'aile gauche du non-étatisme, certaines personnes dans le féminisme, et même certaines personnes dans le christianisme. Dans l'ensemble, ce sont les différents groupes sociaux qui sont supprimés dans cet environnement. Ce sont les objets pour lesquels les libéraux doivent se battre maintenant.

[débat sur l’attitude extrémiste des manifestants de Hong Kong]
Les libéraux ont en fait commencé à avoir beaucoup de doutes quant à la violence, et certaines personnes ont même choisi de l'ouvrir (la condamnant), y compris moi-même. Il y a eu un incident dans le mouvement où un vieil homme a été incendié par des manifestants, à ce moment-là, j'ai directement envoyé un message à mon cercle d'amis pour le condamner, et je pense que la plupart des libéraux ont une position similaire à moi.


Dans ce processus, pour être honnête - bien que je regrette un peu de dire que - les libéraux du continent ont un rôle très insignifiant. La manière dont les libéraux du continent se tiennent en équipe a très peu d'impact sur l'évolution ultérieure de la situation. Dans ce cas, les libéraux du continent ne possèdent aucune ressource pouvant participer au jeu, et ne peuvent pas représenter le gouvernement du continent, et les démocrates de Hong Kong ne peuvent pas non plus s'engager avec le gouvernement central...



Edité le 11-09-2020 à 13:02:47 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-12-2020 à 23:43:28   

La nouvelle vague de pop. histoires qui rend le socialisme cool à nouveau par Wang Rui

DANIELLE BLEITRACH12 DÉCEMBRE 2020
http://www.sixthtone.com/news/1006522/the-new-style-pop-histories-making-socialism-cool-again

(Image d’en-tête: Ding Yining / Sixième ton)

En ligne et sur les réseaux sociaux, des historiens populaires aident les jeunes Chinois à recomposer sous un jour plus positif le passé de gauche du pays.

Wang Rui

01 déc.2020

Wang RuiWang RuiHistorien

Wang Rui est professeur agrégé d’histoire à l’Université normale de Chine orientale.

Je ne voudrais pas que cet article induise la seule idée que l’histoire serait affaire de propagande sous le socialisme, il faut bien se rendre compte qu’elle a toujours été formation à la citoyenneté et la France républicaine devrait le savoir plus que quiconque. Quand j’ai passé mes examens d’histoire j’ai eu la chance d’avoir comme professeur le très grand Duby qui m’a permis d’avoir une passion pour l’histoire et d’en relativiser les conforts académiques. Il faut d’abord mesurer l’excellence des formations sous le socialisme qu’il s’agisse de l’URSS ou de Cuba, en particulier sur le plan scientifique mais aussi la manière dont l’histoire suivant ce prisme et celui d’une conception du progrès sont revus certaines connaissances. Le PCF portait cette réflexion et la lecture d’un historien comme Charles Parrain, pour donner un exemple m’a fait revoir entièrement ma vision de Marc Aurèle, l’empereur dit philosophe, en fait un parfait réac qui ne rêvait qu’au sénat alors que les barbares provoqués par les conquêtes esclavagistes envahissaient les frontières de l’empire sur son déclin. La lecture d’une histoire de l’antiquité aux éditions de Moscou m’a fait percevoir le fait que tous les élèves de Socrate avaient collaboré avec Sparte quand cette cité avait imposé son modèle à Athènes sous les trente tyrans, tous élèves de Socrate, sans parler d’Alcibiade et Platon, lui-même. Ce qui se passe avec l’histoire en Chine est simplement de l’ordre d’une réappropriation passionnante (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Cet article est le premier d’une série comprenant trois parties sur la manière dont les historiens et écrivains 2.0 façonnent les visions du monde et les mentalités des jeunes Chinois.

Quelle est la plus grande figure de l’histoire chinoise moderne ?

Pour les historiens, il n’y a pas de réponse facile. Sun Yat-sen a passé des années à organiser rébellion après rébellion, sapant le régime impérial Qing jusqu’à ce qu’il soit finalement renversé en 1912; Lu Xun a indifféremment révolutionné la littérature vernaculaire chinoise et les jeunes esprits; le leader du Kuomintang, Chiang Kai-shek, a assujetti une multitude de chefs de guerre et a combattu une invasion japonaise; Mao Zedong a passé des décennies à mener une lutte de guérilla avant d’établir une «nouvelle Chine» en 1949; et Deng Xiaoping s’est appuyé sur les fondations établies par Mao, en l’unissant à une nouvelle politique économique qui a continué à produire des résultats époustouflants.

Par contre, sur le site populaire de questions-réponses Zhihu, il n’y a apparemment qu’un seul choix correct : le président Mao. En réponse à un important sondage à question ouverte– «En Chine, qui a été le plus grand individu à émerger depuis la fin de la période moderne?» – plus de 95% des répondants ont choisi le Grand Timonier.

Tout bien considéré, cela peut sembler une réponse raisonnable venant des citoyens du pays que Mao a aidé à fonder, mais un tel degré de consensus aurait été impensable il y a même quelques années, lorsque Zhihu était sur l’internet chinois un bastion patenté du Libéralisme avec un grand L. Une place bien plus importante y était faite aux arguments en faveur du philosophe-écrivain Hu Shih ou même du rival de Mao, Chiang.

‘Le nouveau consensus reflète un changement idéologique plus large chez les jeunes Chinois, en particulier ceux nés à l’époque du boom économique des années 1990 et 2000.’– Wang Rui, historien

Le nouveau consensus reflète un changement idéologique plus large chez les jeunes Chinois, en particulier ceux nés à l’époque du boom économique des années 1990 et 2000. À la fois confiants dans l’essor de la Chine et nostalgiques du relatif égalitarisme, de l’égalité et de l’enthousiasme révolutionnaire de l’ère Mao, ils sont prêts à regarder au-delà de la tourmente de son règne en soutient du travail qu’il a accompli pour jeter les bases de la résurgence de la Chine.

À la base de ce changement d’attitude se trouve l’émergence d’Internet en tant que source et offre de travaux d’histoire. Les connaissances historiques ne sont plus transmises uniquement par le biais de livres universitaires, de revues et de périodiques, ni même par les services de messageries électroniques, forums et blogs dominés par les amateurs des débuts d’Internet. A la place, la demande croissante d’un contenu historique renouvelé, correspondant aux aspirations des jeunes Chinois, est de plus en plus pourvues par les médias sociaux, les sites de partage de vidéos et les plateformes de questions-réponses comme Zhihu.Ces espaces donnent aux historiens rompus aux nouvelles technologies, aux caractéristiques à la fois académiques et populaires, une plate-forme d’expression beaucoup plus étendue que jamais auparavant.

Sur l’application de messagerie et le réseau de médias sociaux WeChat, par exemple, des comptes publics axés sur l’histoire tels que Jinglue (Consilium), Science and Industry Power et New Wave Meditations ont conquis un large public de jeunes lecteurs en publiant des articles intéressants sur des sujets historiques. Renonçant à la prose lyrique et à l’emphase petite bourgeoise sur l’humanisme dans de nombreuses histoires post-70, ils mettent l’accent sur les modes de pensée« scientifiques » et adoptent un ton détaché. Lourds en données et en analyse matérielle, ils racontent un récit macroéconomique global mettant l’accent sur la montée et la chute des régimes politiques, des économies et des « grands hommes » qui façonnent l’histoire.

Beaucoup de ces articles ne concernent même pas la Chine – du moins pas directement. Un certain nombre d’auteurs et de récits se concentrent sur un sujet fréquemment négligé dans les histoires produites en Chine à partir des années 1980 : ce que Mao a appelé le « tiers-monde ». Au 19e siècle, des pays et régions allant de l’Afrique à l’Amérique du Sud et même la Chine elle-même étaient confrontés face à l’ennemi commun de l’impérialisme et de la menace de colonisation par l’Occident. Mais comme peu de ces régions ont suivi le même chemin révolutionnaire que la Chine, expliquent les auteurs de ces histoires de style nouveau, elles restent opprimées et appauvries alors même que la Chine est devenue forte. C’est l’histoire comparée comme cristallisation d’une leçon de morale : les Chinois doivent rester vigilants, sinon ils seront à nouveau soumis par les impérialistes.

Sur le plan thématique, sinon stylistique, leur travail ressemble fortement à celui de la fin de la dynastie Qing (1644-1912) et du savant de l’ère républicaine Liang Qichao. Dans des essais sur des sujets aussi divers que l’histoire de l’ancienne cité-état de Sparte à la colonisation de la Corée, Liang a cherché à fournir aux lecteurs chinois une introduction accessible aux tendances et à l’histoire mondiales, les éveiller aux dangers posés par l’impérialisme occidental et inculquer en eux un sentiment de patriotisme.

De nombreuses histoires contemporaines prennent leurs propres rôles et arguments très au sérieux. Du reste, on verra des vidéos d’histoire animées et des conférences sur des œuvres historiques majeures devenir populaires à travers des plateformes de streaming telles que Bilibili, tandis que sur Zhihu, les internautes – certains avec des bagages académiques d’autres sans – s’engagent dans des débats animés sur des sujets historiques.

Le tout réuni de ces articles, vidéos et publications, incarnent et façonnent les compréhensions et positions de base de la jeunesse chinoise d’aujourd’hui sur l’histoire de la Chine et d’autres pays, contribuant ainsi à la formation de nouvelles visions de l’histoire entièrement différentes de celles des enfants des années 50, 60 et 70.

La caractéristique la plus saillante de cette nouvelle vague est la reconnaissance et la valorisation grandissantes de la « période socialiste » chinoise (1949-1979). A l’inverse de la tendance qui s’amorce peu de temps après la mort de Mao en 1976 et s’étalant sur les années 80 et 90, avec de nombreux intellectuels et historiens chinois ayant ouvertement adopté l’Occident, le libéralisme et l’humanisme comme l’avenir de la Chine, tout en rejetant leurs propres traditions chinoises et la révolution que Mao a provoquée. Leur œuvre reflète naturellement cette disposition et est souvent remplie de clins d’œil au « phare » des États-Unis et d’attitudes méprisantes envers la Chine.

Pour les jeunes Chinois, qui ont grandi dans un milieu international, politique et économique très différent, il est de plus en plus difficile de s’associer à cette vision. Plutôt que de considérer l’ère Mao comme un projet utopique raté, ils attribuent de plus en plus à ces trois décennies – et aux hommes et aux femmes qui les ont vécues – les avancées majeures dans la base industrielle, la construction de la société, l’espérance de vie, la santé, la production culturelle et la sécurité nationale, assise sur laquelle est fondée leur vie et leur prospérité.

‘Rejetant l’humanisme tendre de ce qu’ils appellent le « Parti sentimental », ils soulignent à quel point l’industrialisation a été une aubaine pour les sociétés du monde entier.’– Wang Rui, historien

L’histoire comprise avec l’approche du « Parti industriel » est un exemple de ce à quoi cela ressemble dans la pratique. Un tissu lâche de penseurs partageant les mêmes idées – certains avec une formation académique mais beaucoup sans – l’école du Parti industriel centre ses récits sur le travail de construction et les réalisations matérielles de l’ère socialiste de la Chine, en étant particulièrement dithyrambique concernant l’impact des premières infrastructures, développement de l’industrie et des réseaux de transport inclus, sur la croissance économique ultérieure de la Chine. Ecartant l’humanisme au cœur tendre qu’ils appellent le « Parti sentimental », ils soulignent à quel point l’industrialisation a été une aubaine pour les sociétés du monde entier, et en tant que telle, justifie largement son prix.


Travailleurs d’une usine à Anshan, province du Liaoning, 1958. Sui Piyong via Wikimedia Commons
La progression du Parti industriel s’est accompagnée d’un réexamen du statut de l’intellectuel. Ses partisans estiment que le terme ne devrait pas être limité aux penseurs humanistes qui ont longtemps dominé la sphère publique chinoise . Au lieu de cela, il devrait être élargi pour inclure des personnes talentueuses du champs cientifique et de l’ingénierie qui ont contribué à l’avancement de la science et de la technologie dans la Chine nouvelle. Les figures favorites qui ressortent sont Deng Jiaxian et Guo Yonghuai, deux scientifiques qui ont joué un rôle clé dans le développement des programmes nucléaires et spatiaux de la Chine. De nombreux jeunes Chinois affirment désormais que ces personnages ont contribué beaucoup plus au développement national, possédaient une bien plus grande vertu politique et incarnaient mieux l’esprit« se consacrant aux gens ordinaires » que tous les officiers des sciences molles.

Bien sûr, aucune réévaluation de la période socialiste chinoise ne peut éviter la question de Mao, et le Parti industriel et d’autres produits similaires sont souvent inondés de commentaires de lecteurs décrivant leurs changements d’attitudes envers l’ancien président.

Ils expliquent la façon dont ils avaient l’habitude d’accepter les récits libéraux et de l’aile droite qui dépeignait son mandat comme un désastre. Toutefois en avançant en âge, ils ont commencé à considérer non seulement les problèmes de la Chine, mais aussi les problèmes mondiaux d’un point de vue vraiment indépendant. Ils disent qu’ils ont réalisé à quel point il fut important pour construire les fondations d’une Chine forte et garder le pays libre de l’impérialisme.

Pour emprunter un terme, ce qui se passe ici, c’est la maturation politique des jeunes Chinois. La «maturité politique» fait référence à la capacité des citoyens à analyser de manière critique et à réfléchir sur les problèmes et les questions dans leur propre contexte historique et culturel. Au lieu de romantiser aveuglément l’Occident, le libéralisme et le capitalisme tout en rejetant l’héritage de la révolution chinoise – comme l’a fait la génération précédente – les jeunes Chinois reconsidèrent leur histoire, leur civilisation et leur politique sur la base d’après laquelle la révolution était un succès majeur, bien qu’incomplet.

Evidemment, reconsidérer ne suffit pas à lui seul. Il appartient à la prochaine génération – d’internautes, mais aussi d’universitaires, de médias et de créateurs de contenu – de continuer à faire progresser leur compréhension du passé de la Chine d’une manière rationnelle et logique. Ce n’est qu’alors que nous pourrons développer un discours sur la Chine à la fois conscient et digne de ce nom.

Traducteur anglais : David Ball ; éditeurs : Wu Haiyun et Kilian O’Donnell; portraitiste: Wang Zhenhao.
Xuan
   Posté le 13-12-2020 à 08:43:34   

Intéressante insistance sur la lutte de classe, dont l'intensité diffère selon les situations dans la société socialiste. Elle ne disparaît pas jusqu'à la disparition des classes, c'est-à-dire jusqu'au communisme, mais elle peut prendre plus ou moins d'acuité, devenir secondaire ou principale en fonction des conditions intérieures ou extérieures. Après la liquidation des débris boukhariniens et trotskistes et l'élection des députés au suffrage universel, Staline considéra que la lutte des classes en Union Soviétique n'avait plus un caractère antagonique, sans cesser pour autant.
En 1929, par suite de l'aggravation des rapports de classe en URSS et dans les pays capitalistes, Staline insistait ainsi :


..."On n'a encore jamais vu dans l'histoire que des classes agonisantes aient quitté la scène de bon gré. On n'a encore jamais vu dans l'histoire que la bourgeoisie agonisante n'ait pas mis en oeuvre tout ce qui lui restait de force pour essayer de sauvegarder son existence. Que notre appareil soviétique de base soit bon ou mauvais, notre progression, notre offensive réduiront le nombre des éléments capitalistes et les évinceront; et les classes agonisantes, elles, résisteront envers et contre tout. Telle est la base sociale de l'aggravation de la lutte de classes. » [J. Staline - les questions du léninisme - de la déviation de droite dans le PC(b) de l'URSS]

...Cette position était dans tous les cas aux antipodes de la position révisionniste qui fut défendue ensuite au XXIIe congrès du PCUS par Khrouchtchev, selon qui la dictature du prolétariat n'était plus nécessaire en Union Soviétique, où l'Etat serait devenu un "Etat du peuple tout entier" et le parti communiste un "parti du peuple tout entier'' . Il proclamait alors l'entrée de l'Union soviétique dans la phase de l'édification en grand de la société communiste. "...nous construirons la société communiste pour l'essentiel en 20 ans" . [Rapport sur le programme présenté par Khrouchtchev au XXIIe Congrès du PCUS]. Dans ce cas l'Etat aurait cessé de constituer un instrument de domination dune classe sur une autre et aurait perdu sa raison d'être. De toute évidence la contre-révolution khrouchtchévienne et la restauration du capitalisme qui s'en est suivie en URSS prouve que l'observation de Lénine et de Staline était fondée.

Lors des 8èmes rencontres internationalistes 2017 de Vénissieux, Tatiana Desiatova représentante du KPFR, critiqua dans ses réponses aux questions du public l'abandon par Khrouchtchev de la dictature du prolétariat et la négation de la lutte des classes. « Quand on oublie des concepts comme la dictature du prolétariat dans l'histoire de mon pays malheureusement cela a joué un rôle destructeur après la mort de Staline. Khrouchtchev a commencé à renoncer à la dictature du prolétariat, à nier le concept de lutte des classes » . [25'45 de l'enregistrement]
...
Lors des 8èmes rencontres internationalistes de Vénissieux, le représentant du PCC Youping Cui, fit cette réponse à propos de la lutte des classes dans la société socialiste :
« En 1978 nous avons déjà abandonné l’idée erronée qui considère la lutte des classes comme la contradiction principale. Nous avons concentré nos efforts sur l’édification économique parce que nous pensons que seules des forces productives développées permettent de dépasser ou de démontrer la supériorité du système socialiste. Et dans le rapport du 19e congrès on dit que la contradiction principale s’est transformée pour devenir la contradiction entre les aspirations de la population pour une vie meilleure et le développement déséquilibré et insuffisant.

Mais cela ne signifie pas que la lutte des classes a déjà disparu. En raison de la situation intérieure et extérieure la lutte des classes en Chine existe dans certains champs ou dans certains domaines parce que sur le plan international il existe l’impérialisme et aussi l’hégémonie et à l’intérieur du pays il y a aussi beaucoup de contradictions.

Donc la lutte des classes peut se manifester de temps en temps. Mais nous pensons que grâce au développement des forces productives ce genre de contradictions va être réglé. »
[15’50 de l’enregistrement]


[extraits de "Contrairement à une idée répandue, le soleil brille aussi la nuit - VIII l'antagonisme dans la contradiction"]

__________________________


L’opinion consistant à nier la lutte des classes est un frère jumeaux du nihilisme historique


DANIELLE BLEITRACH 13 DÉCEMBRE 2020
Toujours selon l’historien dont Baran nous a traduit d’autres textes, voici une attaque encore plus directe contre la faction du parti communiste qui a prétendu installer le libéralisme en Chine. (traduction de Baran)

Espoir à l’est Source: Wuyouzhixiang.com Compte officiel WeChat 20/02/2016Pour le site Web original, veuillez consulter ici .

Article arguing that denying class struggle and historical nihilism are identical twins « History, Ethics and Faith in China (wordpress.com)

Le bon sens du marxisme nous dit que l’opposition des intérêts matériels est la racine de la lutte des classes. Dans une société basée sur la propriété privée des moyens de production, la classe exploiteuse utilise les moyens de production qu’elle possède pour occuper le surplus de travail de la classe exploitée, et mettre la classe exploitée en position d’être exploitée et opprimée, voire mener une vie d’extrême pauvreté; Afin de maintenir leur statut économique, la classe exploiteuse doit également occuper une position dominante dans la gouvernance socialisme et imposer la gouvernance socialisme et l’oppression aux classes exploitées. Ce n’est qu’en combattant que la classe exploitée peut améliorer son statut économique et son statut de gouvernance et se libérer. Le rôle de la lutte des classes dans la promotion du développement social se manifeste le plus clairement dans le processus de transformation sociale. Les rapports de production doivent être adaptés à la nature de la productivité et la superstructure doit être adaptée à la loi du développement économique. C’est la loi universelle du développement de la société humaine.

Ces lois ne peuvent pas être réalisées spontanément, elles ne peuvent être réalisées que par les activités humaines, et uniquement par la lutte de classe dans une société de classe. C’est-à-dire que dans une société de classe, lorsque les rapports de production entravent le développement des forces productives et que la superstructure entrave la transformation du fondement économique, cela conduira inévitablement à un aiguisement de la lutte de classe entre la classe révolutionnaire et la classe dirigeante réactionnaire.

Le printemps socialisme est le but de socialisme gouvernant la révolution, et une fois que la révolution gouvernante socialisme aura réussi, se réalisera le remplacement de la forme sociale, poussant la société humaine d’une forme sociale inférieure à une forme supérieure.

Deuxièmement, le rôle de la lutte des classes dans la promotion du développement social se reflète également dans le changement quantitatif de la même forme sociale. Dans une société de classe basée sur la propriété privée des moyens de production, la classe exploiteuse, de par sa sa nature, exploite et opprime toujours cruellement les masses ouvrières, s’emparant gratuitement de leur surplus de travail et envahissant parfois même leur travail nécessaire pour exploiter les masses ouvrières. Sans vie, la reproduction sociale ne se déroulera pas normalement. Dans de telles circonstances, ce n’est que lorsque la classe exploitée résiste qu’elle peut forcer la classe exploiteuse à restreindre son désir d’exploitation, assurer le progrès normal de la reproduction sociale et promouvoir le développement de la société à des degrés divers.

Le parti communiste a été créé pour diriger la classe ouvrière dans la lutte contre la bourgeoisie. Avant la victoire de la révolution, il dirige la classe ouvrière dans la lutte pour s’emparer du printemps socialisme. Après avoir capturé le printemps socialisme, il continue à diriger la classe ouvrière dans la lutte contre la bourgeoisie, il empêche la restauration du capitalisme et construit le socialisme jusqu’à la réalisation du communisme. Ce n’est que lorsque le communisme sera réalisé que la lutte des classes cessera. Une fois la lutte des classes terminée, le communisme n’a plus besoin de continuer à exister. Par conséquent, la lutte des classes est également la base objective de l’existence du communisme.

Puisque la base de la division de classe est la suivante: différents groupes de personnes «ont des positions différentes dans une certaine structure socio-économique, et un groupe peut s’emparer du travail d’un autre groupe». Ainsi, la situation des classes sociales aujourd’hui est fondamentalement la même que celle des classes avant 1949. Par conséquent, nier la lutte de classe et de classe d’aujourd’hui, c’est aussi nier la lutte de classe et de classe d’hier. Nier l’objectivité de la lutte de classe et de classe d’aujourd’hui, c’est nier l’objectivité de la lutte de classe et des classe d’hier.

Cela montre que le déni de la lutte de classe et de classe dans la société réelle est une faute grave. Plus précisément, ses erreurs se manifestent sous les aspects suivants:

Premièrement, le point de vue qui nie la lutte des classes est un frère jumeau du nihilisme historique et il est plus nuisible que le nihilisme historique. Il nie la conformité historique du communisme et la conformité réaliste du communisme. Parce qu’il provient directement de hauts personnages respectés il est encore plus trompeur et nuisible.

Deuxièmement, non seulement cela viole fondamentalement la théorie de base de la pensée marxiste-léniniste Mao Zedong, et provoque des erreurs et des défauts majeurs dans la théorie et l’idéologie directrice de Deng, mais viole aussi gravement la réalité objective.

Troisièmement, cette théorie fournit une justification et une justification à ceux qui tentent d’abolir le communisme et de renverser la direction du communisme. Pour cette raison, au cours des 30 dernières années, des personnes ayant des arrière-pensées en Chine ont appelé à la démission du dirigeant communiste. Ces dernières années, certains fonctionnaires sont venus dans la salle pour demander officiellement au gouvernement de parti et socialisme. Par exemple, quelqu’un a ouvertement proposé une motion de réforme telle que «une personne, une voix, plusieurs voix». La prémisse est qu’il n’y a pas de lutte de classe. Le déni de la lutte des classes a imprégné tous les aspects de la vie sociale: par exemple, certains médias, drames cinématographiques et télévisés et ouvrages littéraires ne reconnaissent que la lutte entre le Kuomintang et le Parti communiste, mais pas la lutte des classes. Cela nie essentiellement la compatibilité de la prise armée par le Parti communiste chinois du printemps de socialisme hier et de la détention à long terme de socialisme aujourd’hui.

Quatrièmement, créer une grave confusion idéologique parmi le peuple, mettre en danger la direction du parti, la consolidation du système socialiste et la réalisation du rêve chinois. Certaines masses inconnues ont été induites en erreur, ébranlant ainsi leur foi dans la direction du parti, ce qui a entraîné la propagation de l’opinion publique refusant la direction du parti.

Cinquièmement, mettre gravement en danger la construction et le développement sain du parti. La raison pour laquelle le problème de la corruption est devenu de plus en plus sérieux au cours des 30 dernières années, et il est difficile d’y revenir, est étroitement liée au déni de la position dominante de la lutte des classes. Dans un environnement social qui ne parle pas de lutte de classe, le grand nombre de cadres ne peut résister à la corruption des idées bourgeoises et du style de vie bourgeois.

En bref, lorsque la lutte de classe existe objectivement dans la société, si le communisme ne reconnaît pas la lutte de classe et abandonne la lutte de classe, il abolira les arts martiaux et détruira son avenir, et il ruinera la cause du communisme socialiste. Le déni de la lutte de classe est un grand préjudice à la fois aux intérêts fondamentaux à long terme du parti et à la lutte actuelle à laquelle il fait face. Si ce problème reste longtemps sans solution, s’il se poursuit , le Parti et le socialisme tomberont en grave danger. Par conséquent, j’appelle vivement les hauts dirigeants du parti et le département théorique du parti à y attacher une grande importance, à organiser des recherches et des discussions sérieuses, à distinguer le bien du mal et à tirer des conclusions correctes au profit de la cause de parti et de la cause du socialisme.

https://youtu.be/QZleHdPxFyo
Xuan
   Posté le 14-08-2021 à 15:57:54   

Article chinois à usage interne, puisqu'il décrit la déroute idéologique de l'intellectuel public , une certaine intelligentsia chinoise, imbue de la supériorité américaine et du libéralisme.
Il ressort que cette ligne bourgeoise a perdu la face, mais aussi que le développement de la Chine est la base matérielle qui a tué cette ligne.
L'article montre que le développement des forces productives dans la Chine socialiste porte un sens politique dans la lutte des classes et dans la lute anti impérialiste.



Le plus grand perdant est l'« intellectuel public » dans la guerre contre l'Afghanistan des États-Unis pendant 20 ans

Actualisé 13:50, 13 août 2021


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Note de l'éditeur : L'article reflète les opinions de l'auteur, et pas nécessairement celles de CGTN.

L'armée américaine a combattu en Afghanistan pendant 20 ans, mais le plus grand perdant est l' « intellectuel public » . Parlons-en dans cet article.

Le 11 septembre 2001, les États-Unis ont été attaqués par des terroristes, ce qui a choqué le monde entier. À partir de ce moment, le cours de l'histoire a été irréversiblement changé.

En 2001, la Chine se situait en sixième position dans le classement des pays par produit intérieur brut (PIB), derrière les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. L'économie totale de la Chine ne représentait que 12 % de celle des États-Unis.

Après les attaques terroristes du 11 septembre, le président américain de l'époque George Walker Bush a déclenché la guerre en Afghanistan.

En 2003, la Chine restait au sixième rang, derrière les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, mais son poids économique a atteint 14 % de celui des États-Unis.

Cette année-là, la guerre en Afghanistan était entrée dans sa troisième année et les États-Unis ont envahi l'Irak, prétendant que c'était une « action préventive » visant à renverser la dictature, à établir un gouvernement démocratique et à empêcher la propagation du terrorisme.

En 2005, le PIB de la Chine dépassait celui de la France, se classant au cinquième rang mondial ! Son poids économique a atteint 18 % de celui des États-Unis.

Cette année-là, la guerre en Afghanistan est entrée dans la cinquième année, et la guerre en Irak est entrée dans la troisième année. Le nombre d'Américains tués au combat a dépassé les 2 000.

Cette année-là, les frictions accrues entre les agents chargés de la gestion urbaine et les colporteurs ont suscité la polémique en Chine. Les débats ont finalement abouti un certain consensus social : il existait des problèmes dans l'application de la loi de gestion urbaine, mais la cause profonde réside dans le problème de l'emploi des travailleurs migrants qui devait être correctement résolu dans l'urbanisation. C'était la « Première année de l'intellectuel public » de la Chine.
Le « Southern People Weekly » a introduit le terme « intellectuel public » en Chine à travers son article intitulé « Les 50 intellectuels publics influents en Chine » . Certains intellectuels publics ont dit aux Chinois : les forces de l'ordre américaines ne se comportent pas comme les agents de gestion urbaine de la Chine vis-à-vis des vulnérables et elles sont chaleureuses et affectueuses. Mais ces intellectuels publics se sont faits gifler en 2020. Aux États-Unis, face aux manifestants, la police américaine a tiré sans hésiter !

En 2007, le PIB de la Chine a dépassé celui de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, se classant au troisième rang mondial, derrière les États-Unis et le Japon et son poids économique représentait 25 % de celui des États-Unis.

Cette année-là, la guerre que les États-Unis menaient en Afghanistan était entrée dans sa septième année et la guerre en Irak était entrée dans la cinquième. La crise des subprimes a éclaté aux États-Unis alors que la Chine a subi des catastrophes de fortes gelées et de fortes chutes de neige dans des régions du sud. Des trains remplis de passagers rentrant chez eux pour la Fête du Printemps ont été bloqués à mi-chemin. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : s'il y a une catastrophe de gelée et de neige aux États-Unis, le gouvernement américain réagira sûrement dans l'immédiat et personne ne mourra de froid.

Mais en 2021, ces « intellectuels publics » se sont faits à nouveau gifler. En janvier, plus de 50 personnes sont mortes dans la catastrophe des chutes de neige au Texas et des millions de personnes ont souffert de la coupure d'eau et d'électricité pendant plusieurs jours. Le sénateur du Texas Ted Cruz était parti en vacances en laissant les sinistrés grelotter dans le vent glacial.

En 2007, en plus de la catastrophe des gelées, les capacités ferroviaires de la Chine étaient insuffisantes, et il était difficile de trouver un billet lors de la Fête du Printemps. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : c'est un problème du système, car le chemin de fer appartient à l'État, alors qu'aux États-Unis, le transport ferroviaire dépend du marché. Mais ils se sont faits une nouvelle fois gifler car la Chine a commencé, peu d'années après, à concentrer ses efforts sur la construction de réseaux ferroviaires à grande vitesse en utilisant des capitaux publics. Aujourd'hui, le kilométrage du train à grande vitesse de la Chine a largement dépassé le total mondial.

En 2008-2009, le PIB de la Chine restait au troisième rang mondial, après les États-Unis et le Japon, tandis que son poids économique a atteint 35 % de celui des États-Unis.

Au moment où les guerres dirigées par les États-Unis en Afghanistan et en Irak se poursuivaient, la crise des subprimes aux États-Unis a déclenché un tsunami financier. Forts de son hégémonie monétaire, les États-Unis ont imprimé de grandes quantités de billets verts, transmettant l'inflation au reste du monde.

En 2008, la Chine a organisé avec succès les Jeux Olympiques de Beijing. Mais le pays a subi un coup très dur : un tremblement de terre de magnitude 8 à Wenchuan, dans la province du Sichuan, a emporté près de 100 000 vies. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : la Chine rencontre toujours des problèmes et des catastrophes, parce qu'elle n'est pas un pays « démocratique ». La Chine n'a qu'à adopter le système électoral occidental pour régler ces problèmes. En 2020-2021, ces « intellectuels publics » ont vu avec embarras que les États-Unis, en dépit des élections « démocratiques » , sont confrontés à des affrontements entre partis, à un échec dans la lutte contre la COVID-19, à un contrôle inefficace des armes à feu, à des conflits raciaux, et à une prise d'assaut du Congrès par des manifestants... Enfin, dans un pays qui brandit haut le drapeau de la « liberté d'expression » , le compte Twitter de son président a été bloqué ! Pourquoi les États-Unis, une « démocratie » bien connue, sont-ils aux prises avec ces problèmes ? On pourrait choisir entre deux réponses suivantes : ce que disent les « intellectuels publics » n'est pas vrai ; les États-Unis ne sont pas vraiment démocratiques.

En 2011, la Chine en 2011 a dépassé le Japon en matière de PIB, se classant au deuxième rang mondial, juste derrière les États-Unis, et son poids économique s’est élevé à 48 % de celui des États-Unis.

Cette année-là, la guerre en Afghanistan était entrée dans sa 11e année et la guerre en Irak dans sa 9e. L'armée américaine a tué Ben Laden, mais poursuivait la guerre dans ce pays asiatique. La même année, des pays du Moyen-Orient ont connu « le printemps arabe » et les États-Unis et d'autres pays de l'OTAN sont militairement intervenus dans les conflits en Libye et en Syrie.

En 2013, le poids économique de la Chine, deuxième économie, était parvenu à 58 % de celui des États-Unis. Son premier porte-avions de fabrication nationale, mis en service en 2012, a traversé en 2013 le détroit de Taiwan.

Les États-Unis n'ont toujours pas cessé leur guerre en Afghanistan et en Irak, tout en poursuivant leur intervention militaire en Syrie. L'État islamique (EI), nouvelle organisation terroriste, a commencé à entrer sur la scène de l'histoire en Irak et en Syrie. Le guerre anti-terroriste des États-Unis a duré plus de 10 ans, mais ne semble pas pouvoir anéantir le terrorisme.

En 2015, la Chine a vu son poids économique monter à 62 % de celui des États-Unis.

Les soldats américains continuaient à combattre en Afghanistan, en Irak et en Syrie. La guerre a poussé de nombreux Syriens à fuir leur pays, d'où une grave crise de réfugiés à laquelle l'Europe était obligée de faire face. Certains pays d'Europe ont ouvert leurs portes et d'autres les ont fermés.

A l'époque, plusieurs attaques terroristes se sont produites dans la région du Xinjiang. Le gouvernement chinois a averti que l'État islamique s'infiltrait dans cette région du nord-ouest de la Chine et que le terrorisme était devenu une grande menace pour la région. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : cette situation était due à la politique « non démocratique » adoptée au Xinjiang. Certains médias occidentaux étaient allés encore plus loin en décrivant les attaques terroristes comme le « soulèvement » des minorités ethniques. Mais la Chine a réussi à réduire à zéro les attaques terroristes au Xinjiang ces dernières années, non seulement à travers des actions sévères contre les terroristes, les séparatistes et les extrémistes religieux, mais également des mesures pour la déradicalisation et la réduction de la pauvreté. Par contre, pendant 20 ans, la guerre « anti-terroriste » des États-Unis s'est soldée par la mort de milliers de soldats américains et le déplacement d'innombrables civils. Et aujourd'hui les États-Unis font partir leur troupes d'Afghanistan en laissant un gâchis !

En 2017, le poids économique de la Chine a atteint 63 % de celui des États-Unis et son deuxième porte-avions a été lancé.

Cette année, la guerre américaine en Afghanistan est entrée dans sa 15e année, la guerre en Irak est entrée dans sa 13e année et la guerre en Syrie est entrée dans sa 7e année.

Depuis cette année-là, il n'y a jamais eu d'attentat terroriste au Xinjiang. Cette année, le train à grande vitesse « Fuxing » a été mis en service avec une vitesse de 350 kilomètres par heure.

Le PIB de la Chine en 2019 se classe au deuxième rang mondial. L'agrégat économique totale de la Chine a atteint 68 % de celle des États-Unis.

Les soldats américains étaient toujours en Afghanistan, en Irak et en Syrie bien que Trump ait annoncé la défaite totale de l'État islamique.

Le Xinjiang n'a connu aucune attaque terroriste pendant deux années consécutives, et la réduction de la pauvreté est entrée dans la dernière phase. Des émeutes ont éclaté à Hong Kong. Face aux émeutiers, la police de Hong Kong a fait preuve de retenue et de professionnalisme. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : pourquoi les manifestants de Hong Kong sont si violents ? Parce que la Chine n'est pas « démocratique » et que la police utilise le gaz lacrymogène contre ceux qui « recherchent la liberté et la démocratie » ! Aux yeux de la présidente de la chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi, les émeutes à Hong Kong étaient un « beau paysage » .
Cette fois, c'étaient ces « intellectuels publics » et Pelosi qui se sont faits gifler. Tout au long de l'année 2020, la police américaine a réprimé les manifestants d'origine africaine avec le gaz lacrymogène, les balles en caoutchouc et même les balles réelles. En janvier 2021, des centaines de manifestants pro-Trump ont envahi le Congrès américain, se sont assis sur le bureau de Pelosi et ont emporté son ordinateur et son podium ! Au lieu d'appeler cela un « beau paysage » , Pelosi était en colère et a demandé au gouvernement américain de définir les manifestants comme « gangsters » . Les policiers américains qui ont tiré et tué des manifestants ont été déclarés non coupables.

En 2020, le poids économique de la Chine a atteint 71% de celui des États-Unis.

Les États-Unis ont vu leur guerre en Afghanistan entrer dans sa 18e année, leur guerre en Irak dans sa 16e année et leur guerre en Syrie dans sa 8e année. La région chinoise du Xinjiang n'a connu aucun attentat terroriste pendant trois années consécutives, et la pauvreté absolue a également été éliminée. Le Xinjiang, comme les autres régions jadis pauvres, fait désormais partie d'une société de moyenne aisance.

Cependant, après les attentats terroristes du 11 septembre il y a 20 ans, le monde a été confronté à un changement irréversible.

- À la fin de 2019, l'épidémie de COVID-19 a éclaté en Chine ;
- Le 23 janvier 2020, la ville de Wuhan a été confinée ;
- Le 3 février, deux hôpitaux destinés aux malades de COVID-19 ont été construits à Wuhan en 10 jours ;
- Le 12 mars, la situation épidémique à Wuhan s'est fortement améliorée ;
- Le 18 mars, aucun nouveau cas confirmé de COVID-19 n'a été signalé à Wuhan ;
- Le 8 avril, le confinement de Wuhan a été levé ;
- Le 27 avril, les derniers malades de COVID-19 de Wuhan se sont rétablis et sont sortis de l'hôpital ;
- Le 1er mai, les habitants de Wuhan ont joui des vacances de la fête du Travail comme les gens des autres régions du pays.
- Depuis lors, la Chine est devenue le seul pays sûr avec une croissance économique positive durant l'épidémie.

En même temps, les États-Unis étaient complètement chamboulés. Les « intellectuels publics » , dans un embarras incommensurable, ont finalement disparu dans la poussière de l'histoire.
L'année 2020 est la « première année de la disparition des intellectuels publics » en Chine.

En 2021, la Chine est toujours la deuxième économie mondial, mais son poids économique devrait atteindre 75 % de celui des États-Unis, estime le FMI.

La guerre que les États-Unis mènent en Afghanistan entrera dans sa 20e année, la guerre en Irak dans sa 18e année et la guerre en Syrie dans sa 10e année. Le Xinjiang est exempt de violence et de terrorisme depuis plusieurs années. Joe Biden a annoncé : « Nous ne pouvons plus continuer à dépenser en Afghanistan, et nous devons retirer toutes les troupes avant le 11 septembre 2021 » . Cette année, ce sont des politiciens américains qui se mobilisent pour verser de l'eau sale sur la Chine. Ils ont crié :

- L'épidémie en Chine n'a pas du tout été contrôlée, le gouvernement ment !
- Le Xinjiang n'a connu de nouveaux attentats terroristes parce qu'il y a un « génocide », un « travail forcé » et des « camps de concentration » là-bas !
- Il n'y a pas plus d'émeutes à Hong Kong parce que la « démocratie » y a été détruite !
- La Chine se développe rapidement dans le domaine de la science et de la technologie parce qu'elle « vole » les droits de propriété intellectuelle américains !
...
La Chine a réfuté les États-Unis lors du dialogue tenu le 18 mars en Alaska :

- Les « valeurs universelles » que vantent les États-Unis ne représentent pas les valeurs de l'humanité ;
- Les États-Unis n'ont pas le droit de donner des leçons à la Chine ;
- Les États-Unis ne sont pas qualifiés pour dire qu'ils parlent avec la Chine du point de vue de la puissance.

Comme les « intellectuels publics », les politiciens américains qui calomnient la Chine finissent par se faire gifler.

La Chine n'a pas répondu aux « intellectuels publics » par des paroles, mais le développement du pays et le règlement des problèmes. Aux États-Unis, quand il y a des problèmes, la première chose que les politiciens choisissent à faire est souvent la rhétorique et le rejet de la faute.

Quand les États-Unis s'adonnent à leurs interventions à l'étranger, la Chine a réussi à résoudre nombre de ses propres problèmes et à offrir une vie meilleure à son peuple. Cela montre que la Chine a choisi un chemin correct, celui de paix et de développement.

(Auteur : Han Peng)