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 Action Directe / NLPF Le combat continue

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   Posté le 20-09-2006 à 21:46:01   

Samedi 23 septembre, à Bapaume, pour la libération de Nathalie Ménigon

Le Collectif « Libérez-les » organise le 4e samedi de chaque mois une mobilisation devant les portes de la prison de Bapaume. Cette campagne est destinée à exprimer le soutien aux trois prisonnières politiques enfermées dans ce centre de détention : Isabel Llaquet, militante du PCE(r), Agurtzane Delgado-Iriondo, militante basque, et Nathalie Ménigon, militante d’Action Directe qui, ayant terminé sa peine de sûreté, est libérable après 19 années et demi de détention.

Le 4e rassemblement aura lieu samedi 23 septembre, à 15 h.

Le Collectif NLPF! s’associe à l’appel du Collectif « Libérez-les » et organise un départ en voiture de Paris (rendez-vous à midi, place d’Italie, devant Mac Donald’s).

Rappel : Prison de Bapaume, Chemin des Anzacs (sortie Bapaume par autoroute A1 Paris-Lille, juste à gauche après le rond-point de la sortie d’autoroute).

Après le rassemblement, une projection du film avec Joëlle Aubron, suivie d’un débat sur la situation des prisonniers-es dans les prisons françaises, sera organisée à 18h30 à la Maison Coluche de Beaurains (sortie de la banlieue Est Arras, axe Arras-Bapaume, près de la Mairie).
(Contact : Comité de soutien aux prisonniers-es et réfugiés-es politiques, 22 rue Nationale, 62150 Rebreuve Ranchicourt, liberez.les@gmail.com , http://www.liberez-les.info/ )

Le Collectif Nlpf ! reprendra en octobre ses rassemblements devant la direction de l’Administration pénitentiaire à Paris. Pour exiger la libération des militant-e-s d’Action Directe, nous vous appelons donc à vous rassembler le jeudi 5 octobre, de 18 h à 19 h, carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard (métro Hôtel-de-Ville).

Le Collectif « Ne laissons pas faire ! »
14.09.06
___________________

Collectif Nlpf !
nlpf@samizdat.net - http://nlpf.samizdat.net

Informations sur cette liste: http://listes.samizdat.net/sympa/info/nlpf-infos
Archives : http://listes.samizdat.net/sympa/arc/nlpf-infos

Campagne internationale : http://www.action-directe.net
CUERVO
Militant de valeur
CUERVO
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   Posté le 29-09-2006 à 23:43:26   Voir le profil de CUERVO (Offline)   Répondre à ce message   http://www.wmaker.net/bribesdevie/   Envoyer un message privé à CUERVO   

Quand on dit Justice de Classe l'exemple est parfait...L'enculé de Papon dehors et les prisonniers d'AD incarcéré, pourtant eux aussi ont des problèmes de santé...putain de justice.....


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http://www.wmaker.net/bribesdevie/
Finimore
Grand classique (ou très bavard)
Finimore
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   Posté le 09-10-2006 à 16:18:08   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lundi 9 octobre, audience virtuelle pour Nathalie Ménigon.

Ce jour-là à 15h30, la demande de suspension de peine pour raison
médicale déposée par Nathalie Ménigon, militante d’Action Directe détenue depuis près de 20 ans, sera examinée par la juridiction parisienne d’application des peines «antiterroriste». L'avocat de Nathalie sera présent face au juge Bernard Lugan, mais pas notre camarade, puisqu’une nouvelle législation d’exception, datant du
23 janvier 2006, a décidé qu’elle ne serait pas extraite de la prison
de Bapaume mais seulement entendue par vidéo-conférence.

Après le militant basque Filipe Bidart qui comparaît le 2 octobre,
Nathalie va donc inaugurer ce nouveau dispositif exceptionnel et politique, qui centralise à Paris les décisions concernant les peines des prisonniers révolutionnaires.
Avec les juridictions locales, obtenir une libération était déjà
pratiquement impossible pour les militantEs d’Action Directe, même si les conditions étaient remplies. Aujourd’hui c’est clairement l’État qui rendra les décisions, l'État qui exige des militantEs emprisonnéEs qu'ils/elles renient leurs convictions révolutionnaires.

Pendant ce temps, au CD de Bapaume, les prisonnières politiques continuent à subir des brimades : des périodiques restent arbitrairement bloqués par l’administration de la prison, des courriers censurés ne leur sont même pas notifiés (en violation du règlement), des demandes de parloir sont «perdues».
Et comme pour les autres détenues, les temps de visite sont parfois
réduits de 2 heures à 1 heure 30, par suite de l’incurie de la direction.

Leur peine de sûreté est accomplie, liberté pour les militantEs
d’Action Directe !

Toutes et tous au rassemblement de protestation et de solidarité :
jeudi 5 octobre 2006 de 18h à 19h devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la
Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)

Le Collectif Nlpf !
Paris, le 1er octobre 2006


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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO)
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   Posté le 06-12-2006 à 07:24:10   

Jeudi 7 décembre 2006 : Rassemblement de solidarité avec les militantEs d'Action directe

Les militants d'Action Directe résistent toujours dans leurs prisons. Jugés par des tribunaux d'exception, condamnés à perpétuité, ils sont aujourd'hui tous libérables, ayant accompli leur peine incompressible.

Mais l'État s'acharne à exiger d'eux qu'ils se « repentent ». Et les procédures d'examen de leurs demandes de libération ont été encore durcies: examinées auparavant devant la juridiction du lieu d'emprisonnement, elles le sont désormais à Paris, sous le contrôle renforcé du pouvoir. Nathalie Ménigon a eu la primeur de cette nouvelle forme de juridiction d'exception : sa dernière demande de suspension de peine vient récemment d'être rejetée.

Pour protester une dernière fois en cette année 2006, au cours de laquelle Joëlle nous a quittés.
Pour préparer les mobilisations du mois anniversaire de février 2007 (ils auront subi 20 ans de prison!).
Pour dire notre refus du chantage "reniement contre libération"
Pour arrêter la machine à détruire et arracher les militantEs d'Action Directe à l'enfermement !

Toutes et tous au rassemblement de protestation et de solidarité! le jeudi 7 décembre 2006 de 18h à 19h devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)

Collectif Nlpf !
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nlpf@samizdat.net
http://nlpf.samizdat.net

Abonnez-vous à notre lettre d'info :
http://listes.samizdat.net/wws/subrequest/nlpf-infos
Membre désinscrit
   Posté le 12-12-2006 à 21:48:07   

Chers toutes et tous de la liste d’info de Nlpf !

Bientot 20 ans que nos camarades militants et militante d’Action directe sont derriere les barreaux.

Ce sinistre anniversaire doit etre l’occasion d’amplifier la mobilisation pour leur liberation. Nous devons unir les actions de toutes celles et ceux qui partout en France et dans le monde disent ca suffit !

Ces derniers mois les contacts se sont multiplies entre les collectifs du sud de la France, de Paris, du Nord, de Belgique et d’Allemagne pour construire une large campagne unitaire qui par l’ampleur de la mobilisation se doit d’etre decisive.

La premiere etape est de mettre sur pied le plus large reseau militant possible afin de relayer efficacement nos mobilisations a venir. Nous sommes plus de 700 sur la liste de diffusion Nlpf ! Ensemble nous constituons un veritable media, chacun et chacune d’entre nous peut en accroitre l’audience a travers l’ensemble de ses contacts personnels ou collectifs.

Nous vous proposons donc quatre actions simples :

- Diffuser autour de vous, aupres de vos relations, dans vos organisations politiques et syndicales (et leur presse !), sur les sites et les blogs que vous frequentez ou administrez, les adresses des deux sites relayant la campagne : http://nlpf.samizdat.net et http://www.actiondirecte.net (actuellement en cours de reconstruction, mais il sera reactive tres prochainement)

- Diffuser le « clip » d’info pour AD », disponible sur le site NLPF.

http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article156

Ce clip est realise par les collectifs du sud avec la voix de Charlie Bauer. Les cinemas Utopia ont deja accepte de le diffuser. Contactez les lieux « culturels » ou militants que vous connaissez. Theatres, salles de concert, MJC, cafes pour qu’ils le diffusent. Contactez egalement les groupes de musique, le DJ, les sound systems, les compagnies de theatre, les teles et les radios. En bref contactez toutes celles et ceux susceptibles d’en faire une diffusion publique.

- Inciter tous vos contacts, tous vos camarades, vos correspondants à s’inscrire sur la liste de diffusion de NLPF, soit en cliquant sur la rubrique «newsletter» sur notre site, soit directement a

http://listes.samizdat.net/sympa/subrequest/nlpf-infos

- Incorporer ces quelques lignes dans votre signature Email
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20 ans de trop !
Signez la petition en ligne pour la liberation immediate des prisonniers d’Action directe.
Abonnez vous a la newsletter Nlpf! Pour etre tenu au courant de nos initiatives
http://nlpf.samizdat.net
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N’hesitez pas a nous contacter si vous avez des idees, des propositions ou besoin d’aide pour constituer un collectif local ou contacter le collectif le plus proche de chez vous.

A tres bientot, sur la liste, dans la rue, dans la lutte !

Collectif Nlpf !
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   Posté le 02-01-2007 à 22:53:34   

Jeudi 4 janvier 2007 : Rassemblement de solidarité avec les militantEs d'Action directe

1987-2007 : Les militants d'Action Directe résistent toujours, après vingt ans de prison.

1987-2007 : Ils sont aujourd'hui tous libérables, ayant accompli leurs peines incompressibles.

1987-2007 : Vingt années pendant lesquelles - après avoir été jugés par des tribunaux d'exception - ils ont subi des conditions d'incarcération particulièrement dures.

1987-2007 : L'État s'acharne à exiger d'eux qu'ils se « repentent ».

février 1987-février 2007 : Nous ferons de ce mois de février un mois d'actions pour imposer la libération de nos camarades.

Pour initier les mobilisations du mois anniversaire de février 2007.
Pour dire notre refus du chantage "reniement contre libération".
Pour arrêter la machine à détruire et arracher les militantEs d'Action Directe à l'enfermement.

Toutes et tous au rassemblement de protestation et de solidarité ! le jeudi 4 janvier 2007 de 18h à 19h devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)

Collectif Nlpf !

PS: je vais contacter les militants parisiens de NLPF en vue de l'action prévue en février. A cette occasion je pense monter à Paris pour une dizaine de jours. Si certains camarades sont également intéressés, qu'ils m'envoient un MP. Egalement pour ceux qui sont en RP si on peut en profiter pour se rencontrer
Paria
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Paria
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   Posté le 23-01-2007 à 22:26:22   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Appel pour le 20ième anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe


dimanche 21 janvier 2007, par Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani

Arrêtés le 26 février 1987, nous avons connu toutes les formes de détentions spéciales que ce pays est capable d’infliger en toute impunité, de la torture blanche à l’isolement aménagé jusqu’à la speudo normalisation du régime des centrales de sécurité.

Nos peines incompressibles sont terminées depuis deux ans, mais l’État affirme haut et fort que nous n’avons pas assez payé. Non pas qu’il existe un tarif judiciaire correspondant à « nos crimes » révolutionnaires, laissons cette pensée incongrue aux laudateurs des pouvoirs institutionnels. Du premier au dernier jour de détention, le militant est et demeure un otage. Tels des trophées de guerre, les différents gouvernants nous ont utilisés, nous utilisent et comptent nous utiliser encore pour démontrer leur inflexibilité face à la subversion et mettre en valeur l’unanimité de la condamnation de nos choix politiques. Qu’ils soient de droite ou de gauche mais toujours au service de la bourgeoisie et des monopoles, les gestionnaires propagent l’idée qu’une seule façon de faire de la politique est acceptable, la leur. Celle qu’ils imposent à tous pour le bénéfice de quelques uns. Celle de la soumission au marché, de l’ordre policier et de la peur des masses. Celle de la vacuité et de la disparition du politique. Toute pratique et engagement en dehors des cadres balisés du système sont dénoncés et criminalisés somme autant de menaces terroristes.

L’État nous maintient en prison. Il estime avec raison que nous ne sommes pas brisés.

La pression judiciaire n’est pas parvenue à nous transformer en porte-voix du repentir et ainsi en agents du projet de pacification et de désarmement du mouvement révolutionnaire dans les centres impérialistes. Depuis notre premier jour de prison, c’est son but affiché. Et durant des années, les « juges » d’instruction ont prolongé l’usage de la tortue blanche convaincus que nous craquerions et que nous nous renierions. Aujourd’hui les mêmes « magistrats » affirment que quelques années supplémentaires entraîneront immanquablement notre reddition. Combien ils sont loin du compte ! Et que peuvent-ils comprendre, eux qui, historiquement, se soumettent sans coup férir au premier pouvoir qui s’installe et qu’importe sa nature...

Nous sommes encore debout et nous le faisons savoir en revendiquant notre passé militant et notre appartenance au camp de la résistance révolutionnaire anti-impérialiste. Nous n’avons jamais abdiqué, ni rendu les armes.

Leur plan de criminalisation est et sera un échec autant de temps que nous refuserons de critiquer notre engagement en échange d’un assouplissement de nos conditions de détention ou de quelques années de prison en moins. Nous n’entrerons pas dans le rang des prisonniers sans visage et sans histoire.

Cet État, si prompt à tourner la page de la collaboration avec l’occupant nazi et qui amnistia les parachutistes tortionnaires, le quarteron des putschistes d’Alger, les terroristes de la Cagoule et ceux de l’OAS... Cet État nous rend un bel hommage en nous considérant, encore et malgré les décennies de cachot, comme de redoutables ennemis impossible à libérer tant le danger que nous représentons « à l’air livre » serait grand pour lui et ses sbires !

Concrètement, il a fait de nous des exemples.

Par nos condamnations spectaculaires et notre détention d’exception, il cherchait à frapper l’imaginaire et à créer un impact de terreur chez les militants résolus à bouleverser radicalement l’oppression. Nous devions servir d’exemple dans le « cauchemar des années 80 » alors que la bourgeoisie entreprenait un vaste mouvement de rétablissement des profits pas l’intensification de l’exploitation, les délocalisations, les flexibilisations et les privatisations. A la même époque, les troupes françaises s’engageaient dans les coalitions et autres grandes armadas en participant aux campagnes de bombardements, aux guerres préventives, aux blocus et autres embargos au nom de l’ingérence humanitaire. La volonté impérialiste était de transformer en simple protectorat la planète entière et en premier lieu les pays producteurs de matières premières. Lors de cette offensive néo conservatrice, la bourgeoisie était prête à tolérer une opposition légaliste et impuissante mais non une contestation radicale capable de mettre en danger chacune de ses décisions et D’UNIFIER SOUS UN MÊME DRAPEAU ANTI-IMPÉRIALISTE LES PROLÉTAIRES ICI AVEC LEURS FRÈRES AU-DELA DES MERS.

L’acharnement de l’État français contre nous quatre (Nathalie, Georges, Joëlle et Jean Marc) prisonniers d’Action Directe, n’est déchiffrable qu’à partir de cette lecture historique.

Face à cette exemplarité de la répression durant deux décennies, nous avons dressé une seule bannière celle de la résistance. Aujourd’hui, il est l’heure de renverser le projet de pacification érigé au cœur de nos condamnations. Du fond de nos cachots, nous affirmons qu’il est possible et nécessaire d’utiliser notre résistance comme une arme dans le combat contre l’oppression actuelle. Une arme disponible pour tous les contestataires et les rebelles alors que le pays s’embourbe dans une situation préfasciste.

C’est pourquoi nous pensons fondamental que la lutte pour notre libération s’élargisse solidairement à d’autres résistances et à d’autres terrains de lutte. Nous appelons à la mobilisation en février prochain pour le 20ième anniversaire de nos arrestations. Nous appelons le camp révolutionnaire à multiplier les initiatives pour un mois de solidarité et d’unité.

Le 20ième anniversaire de nos arrestations doit être l’occasion de dénoncer les nouvelles réalités de la détention politique. Depuis la guerre d’Algérie, il n’y a jamais eu autant de militant(e)s incarcéré(e)s, dispersé(e)s dans une cinquantaine de prisons. Les prisonnièr(e)s refusant de collaborer sont systématiquement maintenu(e)s dans les pires établissements pénitentiaires. Et plus d’une vingtaine sont condamné(e)s à la réclusion à perpétuité.

Les juridictions spéciales soumettent les détenu(e)s pour certains d’entre eux à la touture dans les quartiers d’isolement et pour tous au chantage politique permanent, aux tranferts abusifs et souvent violents, aux restrictions sous conditions, à la censure de leur courrier et de leur lecture. Sachez par exemple que certains de vos textes écrits et distribués en toute légalité sont traqués derrière les murs. Le simple fait de les posséder peut entraîner des sanctions disciplinaires. Le droit à la parole et à l’écrit n’existe plus ! C’est le premier pas du glissement actuel de la détention politique.

La suppression du statut de prisonnier politique loin d’imposer la normalisation des conditions de détention, a permis à l’État de fragiliser à l’extrême la détention politique et d’imposer en toute occasion un régime d’arbitraire.

Le 20ième anniversaire de nos arrestations doit être l’occasion de dénoncer les tribunaux d’exception créé en septembre 1986, et en particulier la nouvelle structure de l’application des peines mise en place en mai dernier. Aujourd’hui par la rétroactivité de la loi, de l’arrestation à la fin de la peine, le sort des prisonniers politiques est entre les mains de la même section spéciale du Tribunal de Paris.

Et avec cette section, comme au temps de la Cour de Sûreté de l’État, il n’est jamais question de mesure de justice mais d’opportunité politique. Seul le gouvernement décide de la libération ou du maintien en détention des militants poursuivis.

La qualité servile des « juges » la composant est légendaire.

Le dernier épisode de cette saga l’illustre une fois encore. Pour le compte de l’État major et de quelques caciques UMP, le « juge » Bruguière a conduit une enquête bidonnée sur le génocide rwandais. Ses conclusions renversent tout bonnement les charges contre la France pour complicité dans la mort de 800 000 victimes civiles. Pour lui, s’il y a eu génocide, c’est la faute à la résistance anti-apartheid des Tutsis ! Le pouvoir Hutu, armée et protégé par l’armée française, s’est vu contraint à procéder aux massacres après l’assassinat de son Président. Sans surprise, le « juge » développe ainsi une construction mentale identique à celle de Pinochet lorsqu’il justifiait les tortures et les meurtres comme autant de résultantes naturelles à la résistance populaire contre son coup d’État. Les exactions ne sont pas dans la logique gestionnaire des dictatures et des régimes racistes, les combattants radicaux les y forcent. C’est bien connu !

Dans les affaires africaines et moyen-orientales les sections spéciales du Tribunal de Paris figurent le visage local de la « justice » expéditionnaire des interventions militaires contre les peuples. Aujourd’hui les prétextes de la guerre impérialiste reposent de plus en plus sur le fonctionnement des tribunaux anti-terroristes nationaux ou transnationaux, et les sections spéciales anti-terroristes fonctionnent de plus en plus telles des unités de supplétifs au service des états majors et des gouvernements bellicistes.

Au moment où les gouvernements US et israélien légalisent l’usage de la tortue contre l’ennemi intérieur et le combattant ennemi dans les territoires occupés, les dérives néo-conservatrices de la répression, du contrôle total et du fichage des opposants et des populations s’accélèrent dans tous les centres impérialistes.

Dans le temps, nous avons connu les activités barbouzardes et celles des escadrons de la mort. Et pour les amnésiques, nous ne citerons qu’un exemple en rappelant les GAL (Groupe anti-terroristes de libération) du gouvernement socialiste espagnol qui, au début des annés 80, assassinèrent 23 militants basques de ce côté des Pyrénées. Aujourd’hui, les agents et les supplétifs des officines clandestines quadrillent le territoire européen. Ils enlèvent les opposants en pleine rue, les enferment dans les prisons secrètes, les livrent à des tortionnaires sur d’aures continents... A Paris, dans les locaux de l’École de Guerre, la cellule « base », regroupant agents secrets et « juges » antiterroristes, coordonne la barbouzerie ambiante.

La guerre en Irak a illustré une nouvelle donnée de cette dérive. Des entreprises ayant pignon sur rue lèvent des bataillons d’auxiliaires de sécurité. Ces « employés » passent rapidement d’un rôle de faux vigiles à celui de vrais barbouzes et aujourd’hui dans nos capitales, ces industries « respectables » se développent. Les autorités ferment les yeux et au contraire les encouragent. Alors que simultanément les « magistrats » des sections spéciales poursuivent comme malfaiteurs terroristes les jeunes se rendant à Bagdad pour lutter aux côtés d’un peuple dont le pays est occupé par des armées étrangères.

Comme au temps de la tortue et des corvées de bois en Algérie, bien peu de personne dénonce les crimes d’État commis au nom de la guerre anti-terroriste. Au contraire, ils se bousculent pour appeler à d’autres guerres et à d’autres massacres en Iran, au Liban ou en Syrie. Il est temps de prendre la mesure des dérives autoritaires actuelles et des menaces qu’elles représentent pour le mouvement révolutionnaire. Certains beaux parleurs diront que cela ne les concerne pas. Au vu de leur pratique réelle, ils ont sans doute raison. Mais pour ceux qui cherchent sincèrement à remettre en cause les régimes conservateurs actuels, il est nécessaire de les affronter concrètement et dès maintenant car ces dérives barbares figurent la réalité fondamentale de notre époque. L’arsenal barbouzard, autoproclamé « antiterroriste », se dresse face à tous les révolutionnaires et à toute les résistances populaires en Palestine comme au Mexique, au Liban comme en Colombie.

Le 20ième anniversaire de nos arrestations doit être l’occasion de dénoncer le durcissement général de la répression des luttes ouvrières. A un moment où le venin de la droite extrême gangrène l’Europe entière. Car déjà, les partis fascistes officiels sont présents dans les gouvernements de plusieurs pays. Et cette peste brune dénommée sans euphémisme « la droite décomplexée » a conduit ici ou là à la promulgation de lois scélérates permettant de poursuivre les militants se réclamant d communisme et qui s’organisent comme tel. Partout les droits syndicaux reculent. Les flics cagoulés et surarmés interviennent dans les usines en grèves. Dans les rues des quartiers populaires, ils imposent l’ordre de la ségrégation sociale et raciale. Des cohortes policières contrôlent et humilient une jeunesse condamnée au chômage et à la précarité de masse. Les révoltés de novembre sont traités de vulgaires délinquants par l’ensemble de la classe politique institutionnelle. Ailleurs les tribunaux traquent les syndicalistes et autres faucheurs volontaires comme autant de voleurs de poule... Les « magistrats » sont prêts à enfermer tout opposant jusqu’aux enfants turbulents... Les lois répressives se surajoutent à un rythme effréné que les tribunaux ont du mal à suivre... Partout les États livrent une véritable guerre contre les pauvres et les travailleurs, dans le but de les soumettre à la non vie de l’exploitation intensive et du désœuvrement. Cette guerre est l’expression d’une même guerre mondiale, celle menée par les monopoles pour le pillage de la planète.

Le 20ième anniversaire de nos arrestations doit exprimer un positionnement anti-impérialiste. La résistance contre les juridictions d’exception et contre les interventions militaires néocoloniales actuelles a comme point de départ la conscience de l’état de guerre global dirigé contre les classes populaires ici et dans las pays du sud.

Alors que l’OTAN se transforme en gendarme du monde néolibéral, les révolutionnaires dans le centre ont d’autant plus un rôle essentiel. Dans le « cœur de la bête », ils doivent agir concrètement aux côtés des luttes des peuples du sud, car ils sont les seuls capables d’affaiblir efficacement les bases arrières des armadas impérialistes et de « dépacifier » les métropoles d’où ils imposent leurs diktats politiques, économiques, financiers, idéologiques et militaires. Non seulement cette action aura un effet immédiat sur la programmation des massacres, mais simultanément, elle renforcera au sud les expressions révolutionnaires des masses populaires contres les agressions et les troupes d’occupation.

Grâce à cette pratique, nous sortirons du défaitisme pour participer matériellement aux victoires. Des victoires qui commencent à peser sur la virulence des interventions impérialistes comme celle obtenue au Sud Liban l’été passé et celle promise très bientôt au peuple irakien. A travers le monde, des milliers de combattants démontrent qu’on ne doit pas être démoralisés et terrorisés par un ennemi puissamment armé.

L’oppression criminelle n’est pas invincible !

Unité avec la résistance arabe en Palestine, au Liban et en Irak ! Unité avec le mouvement sud-américain d’émancipation des griffes Yankees ! Unité avec les prisonniers palestiniens et avec les révolutionnaires communistes et anarchistes emprisonnés en Europe...

Où l’on travaille, où l’on vit, où l’on lutte ... Partout la résistance est à l’ordre du jour !

Élargissons la mobilisation et faisons du mois de février un mois de résistance.

SEGUIREMOS ADELANTE !

Prisonniers de la guérilla ACTION DIRECTE

Georges CIPRIANI

Centrale d’Ensisheim

Nathalie MÉNIGON

Centre de détention de Bapaume

J.Marc ROUILLAN

Centrale de Lannemezan

Décembre 2006.
Membre désinscrit
   Posté le 30-01-2007 à 07:09:01   

Vingt ans de prison, vingt ans de résistance !
Jeudi 1er février 2007 : Rassemblement de solidarité avec les militantEs d'Action directe.

1987-2007 : Les militants d'Action Directe résistent toujours, après vingt ans de prison.

1987-2007 : Ils sont aujourd'hui tous libérables, ayant accompli leurs peines incompressibles.

1987-2007 : Vingt années pendant lesquelles - après avoir été jugés par des tribunaux d'exception - ils ont subi des conditions d'incarcération particulièrement dures.

1987-2007 : L'État s'acharne à exiger d'eux qu'ils se « repentent ».

février 1987-février 2007 : Faisons de ce mois anniversaire un mois d'actions pour imposer la libération de nos camarades.

Pour dire notre refus du chantage "reniement contre libération".
Pour arrêter la machine à détruire et arracher les militantEs d'Action Directe à l'enfermement.

Toutes et tous au rassemblement de protestation et de solidarité! le jeudi 1er février 2007 de 18h à 19h devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)

Collectif Nlpf !
---------------------

nlpf@samizdat.net
http://nlpf.samizdat.net

Abonnez-vous à notre lettre d'info :
http://listes.samizdat.net/wws/subrequest/nlpf-infos

Informations sur cette liste:http://listes.samizdat.net/sympa/info/nlpf-infos
Archives : http://listes.samizdat.net/sympa/arc/nlpf-infos

Message édité le 30-01-2007 à 07:11:20 par oppong
Membre désinscrit
   Posté le 28-02-2007 à 21:57:30   

« AD : 20 ANS D'EMPRISONNEMENT, 20 ANS DE RÉSISTANCE, 20 ANS DE COMBATS »

1er mars 2006 - 1er mars 2007 : HONNEUR A JOËLLE AUBRON !

RASSEMBLEMENT : Jeudi 1er mars, de 18 à 19 h, devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, Paris 4e, métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)

MEETING : Vendredi 2 mars, 19 h, au FIAP, 30 rue Cabanis, Paris 14e (métro L6 : Glacière) (Programme sur http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article180)
_______________________________

Un texte de Nathalie Ménigon :

20 ANS YA BASTA ! OUI, BIEN SÛR !

Cependant, l’Etat s’en moque ; sa vengeance, il la veut par un repentir et nos têtes baissées !
Ce qu’il n’aura jamais.
Mais, il a un autre plan : celui de nous tuer à petit feu dans ses geôles infâmes. Pour cela, il a créé un deuxième outil : ses cours spéciales -institutions étatico-civiles - qui sauront lui obéir avec la plus grande servilité. A nos demandes de conditionnelle claquera un NON !, sans aucune explication crédible. Car, si pour nous la solidarité est une arme, pour l’Etat c’est le mensonge qui en est une. D’ailleurs, le prétexte fallacieux est déjà avancé par voie médiatique : nos dossiers de conditionnelle seraient ni sérieux, ni solides. Ce qui est totalement faux !
Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.
Nous ne sommes pas les seul-e-s à porter ces idées vers l’avant pour une société future par le passage du socialisme réel au Communisme de paix et de fraternité-sorellité ; un Communisme anti-impérialiste, pour la naissance d’un monde de travailleurs pour le bien-être de chacun-e et non dans le seul but de « gagner sa vie », mais bien pour construire une civilisation pour l’Humanité Unie, et dans un lien respectueux de la Terre sera enfin possible.
Le racisme s’affaiblira jusqu’à son extinction pour sauver la Planète et par une unification des peuples, afin d’en finir avec la famine et la dichotomie entre pays dits pauvres et dits riches.
Depuis la nuit des temps, Homo sapiens sapiens, les peuples sont nomades. C’est là une raison suffisante pour que tout pays accueille sur « son » sol des émigrants, des femmes, des hommes et des enfants porteurs de leur histoire culturelle. Il n’y a pas de nomades légaux ou illégaux, il n’y a que des êtres humains qui désirent Vivre Libres. Ne laissons aucune justice prendre le pas sur nos consciences de femmes et d’hommes, libres militants.
Pour que le chemin devienne la peinture de nos volontés révolutionnaires, agissons Ensemble pour vaincre ! Tout cela pour empêcher le génocide de l’Humanité et la destruction de la planète.
Pour la libération des prisonniers politiques et révolutionnaires d’Action Directe, basques, corses et anti-fascistes, ainsi que les bretons solidaires.
Et la libération du militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah.

Nathalie Ménigon,
militante communiste emprisonnée d’Action directe
21.02.2007
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   Posté le 02-03-2007 à 00:06:02   

Saint-Etienne: le tribunal tagué par des sympathisants d'Action Directe

ST-ETIENNE, 27 fév 2007 (AFP) - La façade du Palais de Justice de Saint-Etienne a été taguée par des sympathisants d'Action Directe, demandant la libération des membres du groupe incarcérés depuis 20 ans, a constaté mardi un journaliste de l'AFP.

"Feu au tribunal", "20 ans ça suffit", "liberté pour Action Directe", pouvait-on lire sur la façade, avant que les inscriptions ne soient effacées.

Les inscriptions ont été découvertes lundi, au surlendemain d'une distribution dans les rues de la ville de tracts demandant la libération des trois membres du groupe terroriste encore en vie (Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon et Georges Cipriani), précise-t-on de sources policière et judiciaire.

"Le Palais de justice de Saint-Etienne a vraisemblablement été visé parce que le garde des Sceaux, Pascal Clément, est élu dans ce département", commente une source judiciaire.

A la suite de ce nouvel incident, le président du Tribunal de grande instance de Saint-Etienne a renouvelé auprès de la municipalité une demande d'installation de caméras de vidéo-surveillance supplémentaires devant l'entrée du Palais de Justice, a-t-on appris auprès du parquet de Saint-Etienne.
Paria
Les masses font et peuvent tout !
Grand classique (ou très bavard)
Paria
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   Posté le 18-04-2007 à 22:39:53   Voir le profil de Paria (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paria   

Communiqué commun :

PEINE DE MORT EN PRISON = CRIME D’ÉTAT ! LIBÉREZ GEORGES ABDALLAH !


Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais emprisonné en France
depuis 1984, a été hospitalisé d’urgence en soins intensifs mardi 3 avril. Son
avocat, ayant appris la gravité de sa maladie (un pneumothorax), a décidé
d’aller rapidement le voir à l’hôpital. Il lui faudra batailler avec
l’administration pour obtenir l’autorisation de rencontrer son client. Georges
Abdallah n’a pas de famille en France qui puisse lui rendre visite.

Georges Abdallah a fini de purger la période de sûreté assortie à sa peine et
est donc légalement libérable depuis 1999. En novembre 2003, la juridiction
régionale de libération conditionnelle de Pau autorisait sa libération. Sur
ordre du ministre de la Justice de l'époque, Dominique Perben, le procureur
général faisait appel de cette décision. La juridiction nationale de libération
conditionnelle rendait son verdict le 15 janvier 2004, décidant le maintien en
prison de Georges Ibrahim Abdallah. Depuis, chaque demande de libération est
systématiquement rejetée. Il est manifeste que les décisions prises par la
justice française dans ce dossier sont de nature exclusivement politique A
l’approche du quart de siècle d’emprisonnement de Georges Ibrahim Abdallah,
qu’est-ce qui peut justifier son maintien en détention ? Rien… si ce n’est la
volonté de plaire aux sionistes et aux impérialistes étatsuniens.

« Peine de mort en prison : crime d’État ! ». Ce slogan, répété inlassablement
le premier jeudi de chaque mois devant la direction de l’Administration
pénitentiaire à Paris, lors des rassemblements demandant la libération des
militants d’Action directe, n’est que le constat d’une sinistre réalité.

Joëlle Aubron est ainsi décédée le 1er mars 2006, après plus de 17 ans
d’incarcération, d’un cancer trop tardivement soigné. Lors de sa détention,
elle a subi une hospitalisation quasi clandestine sans que sa famille ne soit
informée, attachée par des menottes au lit d’hôpital. Alors que le pronostic
vital était probablement déjà engagé, une première demande de suspension de
peine au titre de la loi Kouchner lui fut refusée. Il fallut une forte
mobilisation extérieure (avec notamment l’occupation du siège de l’Ordre des
médecins) et malheureusement un état de santé se détériorant, pour qu’enfin la
suspension de peine lui soit accordée. Quelques semaines avant son décès,
Pascal Clément, ministre de la justice osait déclarer : « Quand j'entends que
d'anciens terroristes non repentis font leurs courses sur les marchés, alors
qu'ils étaient, disait-on, à l'article de la mort..., cela m'est insupportable.
» A propos de l’application de la loi Kouchner, il ajoutait : « Pour moi, cela
concerne avant tout les personnes dont l'espérance de vie ne dépasse pas
quelques semaines. »

La mort de Joëlle Aubron a-t-elle assouvi le désir de vengeance de ces commis de
l’État ? Non !

Nathalie Ménigon, emprisonnée depuis plus de vingt ans, a été victime de
plusieurs accidents vasculaires cérébraux. Deux, trois ? Nul ne sait. La «
médecine » carcérale n’a jamais su se prononcer. Pour Joëlle Aubron, c’est un
médecin légiste qui avait été nommé expert pour statuer sur la gravité de son
cancer ! Quoi qu’il en soit, pour la justice Nathalie Ménigon est trop
handicapée pour travailler et donc pour bénéficier d’une libération
conditionnelle et pas assez handicapée pour bénéficier d’une suspension de
peine.

Pour l’État, prison à perpétuité signifie prison jusqu’à ce que mort s’ensuive.

L’acharnement de l’État contre les prisonniers révolutionnaires est
insupportable, comme est insupportable son indifférence criminelle pour les
prisonniers malades, comme est insupportable la violence de sa vengeance à
l’encontre des longues peines.

Les dictatures fascistes répriment violemment à visage découvert. Les
démocraties bourgeoises, elles, se camouflent derrière un soi-disant respect
des droits de l’homme. Mais leur toute-puissance au service de leur haine est
sans retenue contre ceux qui s’attaquent à leur ordre. Action directe
justifiait ses actions en affirmant qu’il ne fallait pas laisser le monopole de
la violence à l’État. Aujourd’hui l’État vainqueur, pour un temps, se venge à
perpétuité contre les prisonniers révolutionnaires.

Ne laissons pas faire ! Sans relâche, nous devons dénoncer ce crime d’État
qu’est la nouvelle peine de mort lente en prison pour les condamnés à
perpétuité et agir pour que cesse cette infamie.

Paris, le 11 avril 2007
Collectif « Ne laissons pas faire ! » (nlpf@samizdat.net)
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
(liberonsgeorges@no-log.org)
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   Posté le 27-04-2007 à 19:21:15   

De la misère en milieu judiciaire

25 avril 2007, communiqué collectif Nlpf !

Est-ce un mauvais gag, de l’incompétence, de l’acharnement, ou les trois à la fois ?

Le Tribunal d’application des peines de Paris (juridiction spéciale) devait aujourd’hui, 25 avril, rendre son jugement sur la demande de libération conditionnelle de Nathalie Ménigon, examinée le 2 avril dernier.
Mais ce tribunal a choisi de différer le prononcé de sa décision au 10 mai, soit juste après le deuxième tour de l’élection présidentielle, le jugement n’ayant pu être rédigé, officiellement « pour des raisons matérielles ».

Cette procédure insolite nous laisse perplexes :
- L’état de la justice en France est-il si dégradé que même s’agissant d’un dossier aussi sensible que celui de la demande de liberté conditionnelle d’une militante d’Action directe emprisonnée depuis 20 ans, elle n’ait pas les moyens de rédiger les attendus de la délibération ?
- S’agit-il d’une manœuvre dilatoire visant à prolonger la peine en repoussant après les vacances judiciaires de l’été une décision de la cours d’appel, qui au vu du dossier devrait logiquement prononcer une mise en liberté conditionnelle, comme ce fut le cas pour Philippe Bidard ?
- Le juge de cette cours spéciale « compétente en matière de terrorisme » est-il si peu indépendant du pouvoir politique qu’il attend les ordres de ses éventuels nouveaux maîtres ?

Mais rien ne saurait nous étonner au regard de l’arbitraire auquel ont du faire face les militantes et militants d’Action directe dès le premier jour de leur détention.

Les demandes de suspension de peine pour raisons médicales déposées pour Nathalie ont jusqu’à ce jours, toutes été rejetées. Il aura fallu occuper l’ordre des médecins pour que Joëlle Aubron atteinte d’un cancer du cerveau puisse terminer ses jours dehors. Nathalie détient le triste record d’être la prisonnière politique ayant subi la plus longue détention ; même nos glorieuses ancêtres communardes n’avaient subi une telle répression. Louise Michel fut amnistiée après 9 années de déportation sans qu’aucun repentir ne lui soit exigé.

Depuis leur arrestation, les prisonniers politiques d’Action Directe subissent des conditions d’exception : isolement prolongé, censure politique, et cours spéciales. La dernière trouvaille en date est la nomination d’un super Juge d’Application des Peines qui gère les dossiers politiques. Nommé par Pascal Clément, sa seule raison d’exister est de s’opposer à toute demande de mise en liberté des prisonniers politiques non repentis, et cela, en dépit de la solidité des demandes déposées par les avocats. Philippe Bidard militant d’Iparretarak récemment libéré par la cours d’appel avait subi le premier un refus de cette juridiction spéciale. Le dossier présenté par Nathalie Ménigon est parfaitement solide et répond à toutes les garanties exigées, y compris la non opposition des familles Besse et Audran a une libération, mais rien n’y fait !

Nathalie et ses camarades sont en danger. L’état et ses laquais cherchent par tous les moyens à les briser depuis 20 ans, que ce soit au moyen d’un isolement destructeur au plan physique et psychologique, ou d’un chantage au repentir digne de l’inquisition ! Mais ils résistent toujours et ne renient pas leur engagement.

Tous ceux qui se prétendent attachés à des valeurs "progressistes" doivent renforcer la mobilisation pour exiger sans plus attendre la libération des militant e s d’Action Directe, car ne rien faire, serait accepter l’application d’un crime d’état, la peine de mort en prison.

Libération des militant-e-s d’Action Directe !

Dissolution de la nouvelle cours de sûreté de l’état !

Manifestons le 10 Mai pour exiger la mise en liberté de Nathalie !

Ne Laissons Pas Faire

* * * * * * * * * *


Chers toutes et tous de la liste d'info,

Nous venons de mettre en ligne une nouvelle presentation du site Nlpf.
Cette nouvelle version, que nous esperons plus lisible que la precedente, a ete concue avec un souci de legerete permettant la consultation du site a l'aide de connections faible debit.

Le site est optimise pour Firefox sous Linux. Merci de nous signaler tout probleme d'affichage en precisant la nature de votre systeme d'exploitation et de votre navigateur.

A bientot dans la rue, dans les luttes

Ouaibprolo Nlpf!


20 ans de trop,
20 ans BASTA!
Signez la petition en ligne pour la liberation immediate des prisonniers d’Action directe.

Abonnez vous a la newsletter Nlpf!
http://listes.samizdat.net/sympa/subrequest/nlpf-infos

Pour etre tenu au courant des initiatives :
http://nlpf.samizdat.net
http://www.action-directe.net
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   Posté le 27-04-2007 à 19:23:25   

Rappel:

Ecrire aux militants d’Action directe incarcérés !
mercredi 11 avril 2007, par NLPF


Georges Cipriani

4364/1239
MC Ensisheim
49, rue de la 1ère armée,
68190 Ensisheim

Nathalie Ménigon

2173 J
CD Bapaume
Chemin des Anzacs,
62451 Bapaume cedex

Jean-Marc Rouillan

1829
MC Lannemezan
204 rue des saligues,
BP 166,
65300 Lannemezan.

Régis Schleicher

9897
CP Clairvaux
10310 Ville-sous-la-Ferté
Membre désinscrit
   Posté le 02-05-2007 à 22:41:51   

Rassemblement jeudi 10 mai 2007 - Paris, siège de l’AP
mercredi 2 mai 2007, par NLPF

Le jugement de la demande de liberté de Nathalie Ménigon sera rendu le jeudi 10 mai 2007. Nous avons donc décidé de déplacer exceptionnellement notre rassemblement mensuel devant le siège de l’administration pénitentiaire du 1er au second jeudi du mois de mai.

- Rassemblement pour la libération des militant-e-s d’AD
jeudi 10 mai, 18h00 - 19h00

devant la direction de l’Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville).

Collectif "Ne laissons pas faire !"
Membre désinscrit
   Posté le 14-05-2007 à 21:49:01   

NATHALIE MÉNIGON [QUITTERA] AURAIT DÛ QUITTER LA PRISON DE BAPAUME LE 22 MAI

jeudi 10 mai 2007, par NLPF, Collectif Libérez-les (59-62)

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Dernière minute : Nous apprenons que le Parquet fait appel de la décision de semi-liberté pour Nathalie Ménigon. Nathalie ne quittera donc pas la prison de Bapaume le 22 mai. L’acharnement de l’État à l’encontre des militant-e-s d’Action Directe se révèle dans toute sa dimension revancharde avec cette prolongation de deux mois de la détention de Nathalie Ménigon. Quand la torture morale s’ajoute à la peine...Comme le disait Joëlle Aubron : "L’État nous aime..., mais il a l’amour vache !".

--------------------------------------------------------------------------------

Après avoir tergiversé pendant plus d’un mois, la cour spéciale présidée par le juge d’application des peines ayant compétence pour les dossiers dits "terroristes" vient, aujourd’hui jeudi 10 mai 2007, de décider que Nathalie Ménigon, militante d’Action Directe, quittera le centre de détention de Bapaume le 22 mai.

Cette décision intervient après vingt années de prison pendant lesquelles, après avoir été jugée par des tribunaux d’exception, Nathalie a subi des conditions d’incarcération particulièrement dures. Nathalie souffre en outre des séquelles des accidents vasculaires cérébraux subis en prison et pour lesquels elle n’a pas reçu les soins adéquats. Mais ces vingt années d’emprisonnement ont aussi été vingt années de résistance, vingt années de combats. Vingt années pendant lesquelles, en dépit du chantage au reniement, Nathalie Ménigon n’a jamais accepté de trahir son engagement et son identité de militante.

La décision d’aujourd’hui est donc une victoire du courage politique contre l’acharnement de l’État, elle est aussi celle de la solidarité avec les prisonniers d’Action Directe, un mouvement qui a connu ces derniers temps un élargissement remarquable, avec le dépôt d’une pétition de plus de 6500 signataires exigeant leur libération.

Néanmoins, dans cette période marquée par la multiplication des lois répressives, nous devons prendre acte des conditions très dures imposées par la décision des juges :

* Il s’agit non pas d’une libération, mais d’un aménagement de peine, qui ouvre sur une possibilité de libération conditionnelle dans un an (le délai minimum dans ce cas).

* Nathalie sera transférée le 22 mai par l’Administration pénitentiaire à la prison la plus proche de son lieu de travail et, du lundi au vendredi, elle réintégrera chaque soir sa cellule ; l’horaire de retour sera à respecter impérativement, sinon elle sera considérée comme évadée. Nathalie sera obligée de demander une permission pour toute demande de sortie pendant le week-end.

* Nathalie devra respecter une interdiction absolue de toute expression publique (orale, presse, livre...). Cette condition supprimera donc les possibilités de s’exprimer dont elle pouvait encore paradoxalement user jusqu’à maintenant, notamment en soutien à ses camarades emprisonnés.

Ces restrictions, difficiles à admettre, à ce qui n’est pas encore une vraie liberté - et le Parquet risque de faire appel de cette décision - nous imposent le devoir de continuer à agir en solidarité avec Nathalie Ménigon. Et nous continuerons à mobiliser pour la libération des autres camarades d’Action Directe, dont les dossiers de conditionnelle justifient tout autant que pour Nathalie une libération devenue aujourd’hui une exigence incontestable.

Le 10 mai 2007, 12h00

Comité "Libérez-les !" - http://www.liberez-les.info - liberez.les@gmail.com

Collectif "Ne laissons pas faire !" - http://nlpf.samizdat.net - nlpf@samizdat.net

Tract PDF disponible à cette adresse http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article199

* * * * * * * * * *


Bapaume, rassemblement 19 mai à 15H00

vendredi 11 mai 2007, par Collectif Libérez-les (59-62)

Pour les raisons que vous comprenez, le rassemblement prévu le samedi 26 mai à Bapaume est avancé au 19 mai

RASSEMBLEMENT LE SAMEDI 19 MAI A 15H00

DEVANT LES PORTES DE LA PRISON DE BAPAUME (sortie Bapaume Autoroute A1 Paris-Lille)

SOYONS TRES NOMBREUX CONTRE LA BARBARIE REVANCHARDE et POUR SOUTENIR NATHALIE MENIGON

COLERE ET ESPOIR

Comite « Liberez-les ! »

* * * * * * * * * *


Forum nouvel obs "Le sort des détenus d’Action directe"

lundi 14 mai 2007, par NLPF

Lundi 14 mai 2007 de 11h à 13h, le site du nouvel obs a invité le collectif Nlpf ! à animer un forum sur le sort des détenus d’AD. Invitation à laquelle s’est rendu l’un d’entre-nous.

Notons la forte participation d’internautes "hostiles", ce qui n’avait pas été le cas lors du précédent forum sur le sujet. Un effet de la Sarkozite ambiante ou une mobilisation ponctuelle des amis de la repression sans fin et de la mort lente en prison ?

Accès au forum
Membre désinscrit
   Posté le 04-06-2007 à 13:22:14   

Agenda juin 2007
dimanche 3 juin 2007, par NLPF

Le 28 juin 2007 à 13H30, Nathalie Ménigon comparaîtra en appel pour sa demande de libération conditionnelle. La décision sera rendue avant le 10 juillet.
Mobilisons-nous pour que la porte qui vient de s’entrouvrir ne se referme pas, ces prochains jours sont décisifs !

Jeudi 7 juin 2007
Paris, 18h00

Rassemblement devant la direction de l’Administration pénitentiaire, carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville.

Vendredi 22 juin 2007
Paris, 20h00

Meeting pour la libération de Nathalie Ménigon et des prisonniers d’Action directe le vendredi 22 juin.
Salle Bruxelles au FIAP, 30 rue Cabanis 75014, Métro Glacière.

Samedi 23 juin 2007
Bapaume, 15h00

Rassemblement devant la prison de Bapaume (Chemin des Anzacs).
SMT
Jeune Communiste
138 messages postés
   Posté le 28-06-2007 à 11:13:09   Voir le profil de SMT (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à SMT   

MANIFESTATION LE 28 JUIN devant la préfecture d' ARRAS
"Libérez-les ! "

Comité de soutien aux prisonniers-es et réfugiés-es politiques (59-62) 22 rue Nationale 62150 Rebreuve Ranchicourt

Ci dessous le tract du comité qui sera diffusé jeudi 28 juin devant la préfecture d'ARRAS

7427 jours de prison ! ÇA SUFFIT !
Liberez nathalie menigon !


Arrêtée en février 1987, Nathalie MENIGON, membre de l’organisation révolutionnaire Action Directe (AD) a été jugée par la Cour Spéciale de Paris, qui l’a condamnée, avec quatre de ses camarades, à la prison à perpétuité assortie d’un peine incompressible de 18 ans (1987-2005).
Elle est donc libérable depuis février 2005, et elle doit bénéficier d’une liberté conditionnelle. Elle peut aussi bénéficier de la loi dite Kouchner concernant les prisonniers dont la santé est incompatible avec la détention (Le serviteur zélé des nazis, Papon en a bénéficié, et il est mort libre). En effet, Nathalie MENIGON a subit deux accidents vasculaires cérébraux (AVC) qui l’ont fragilisé et rendu partiellement hémiplégique.
C’est bien la preuve, que tous les refus de sortie, en conditionnelle ou pour raison de santé, étaient des refus politiques, et qu’aujourd’hui, il n’est plus possible à l’Etat de dire qu’il n’y a pas de prisonniers-es politiques dans le pays des droits de l’homme.
Le 2 avril 2007, ce même tribunal spécial a examiné la nouvelle demande de liberté conditionnelle demandée par Nathalie et le 10 mai, il lui accordait une semi-liberté certes restrictive, mais qui était un pas vers la liberté conditionnelle complète.
Notre joie et notre émotion de cette annonce fût de courte durée, puisqu’une heure plus tard, le Parquet général de Paris faisait appel de la décision du tribunal spécial.
Pascal Clément dont le nom ne rime pas avec l’adjectif clément, était passé par là, pour finir sa période de ministre de la justice par une vengeance.
Nous rappelons dans chacun de nos tracts, que Pascal Clément de Fromentel (son véritable patronyme) a été l’un des 5 députés à avoir voté en 1981 contre l’abolition de la peine de mort, présentée par Robert Badinter, promise par François Mitterrand et que Jacques Chirac a fait inscrire dans la Constitution Française avant de quitter son mandat en 2007 (il devait avoir un pré-sentiment sur un retour possible de cette pratique barbare qui ne règle rien).
Ce jour à 13h30, Nathalie Ménigon, à Bapaume sera face, par visioconférence, aux Juges de la Cour d’Appel de Paris qui examineront les requêtes présentées par la Parquet Général pour faire annuler le jugement du 10 mai, une semi-liberté restrictive : nuit et week-end en prison, pas d’interview, pas d’écrits, une formation obligatoire, et aucun retard, il serait considéré comme une évasion… avec une période d’essai d’ une année.
Nous sommes ici, face à l’administration la plus haute du département qui représente l’Etat français, pour dire « ça suffit, assez d’acharnement, assez de vengeance ! Joëlle AUBRON en a déjà été la 1ére victime ! »


Libérez Nathalie MENIGON, 7427 jours de prisons, et près de 4000 en isolement, la note a été payée !
Nous disons à l’Etat et à la Justice : « Laissez là libre et reprendre une vie normale, elle le mérite maintenant comme le méritent Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani, Régis Schleicher, membres d’AD, Georges Ibrahim Abadallah du FARL libanais et tous les prisonniers politiques libérables mais toujours incarcérés. »

Chaque 4éme samedi du mois, rassemblement à 15h00 devant la prison de Bapaume : prochain le 21 juillet !


--------------------
"Le danger de la tactique des communistes de gauche consistait en ce qu'elle menaçait de transformer le Parti, de dirigeant de la révolution prolétarienne, en un groupe de conspirateurs creux et inconsistants" JV.Staline.
Membre désinscrit
   Posté le 16-07-2007 à 20:15:43   

Le 28 juin 2007 à 13H30, Nathalie Ménigon a comparu en appel pour sa demande de libération conditionnelle. La décision sera rendue le 19 juillet 2007.

Mobilisons-nous pour que la porte qui vient de s’entrouvrir ne se referme pas, ces prochains jours sont décisifs !

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Jeudi 19 juillet 2007
Jour du rendu de la décision !

Paris, 19h00

Réunion de mobilisation (CICP, 21-ter rue Voltaire, 75011, M° rue des Boulets ou Nation).

Samedi 21 Juillet 2007

Bapaume, 15h00

14ème RASSEMBLEMENT MENSUEL DEVANT LES PORTES de la PRISON [Chemin des Anzacs, sortie Bapaume par autoroute A1 Paris-Lille] Pour exiger la liberté pour Nathalie MENIGON et tous les prisonniers politiques.

Soyons Nombreux-es ! Ne laissons pas faire !
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