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Le 28 juin 2007 à 13H30, Nathalie Ménigon a comparu en appel pour sa demande de libération conditionnelle. La décision sera rendue le 19 juillet 2007.

Mobilisons-nous pour que la porte qui vient de s’entrouvrir ne se referme pas, ces prochains jours sont décisifs !

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Jeudi 19 juillet 2007
Jour du rendu de la décision !

Paris, 19h00

Réunion de mobilisation (CICP, 21-ter rue Voltaire, 75011, M° rue des Boulets ou Nation).

Samedi 21 Juillet 2007

Bapaume, 15h00

14ème RASSEMBLEMENT MENSUEL DEVANT LES PORTES de la PRISON [Chemin des Anzacs, sortie Bapaume par autoroute A1 Paris-Lille] Pour exiger la liberté pour Nathalie MENIGON et tous les prisonniers politiques.

Soyons Nombreux-es ! Ne laissons pas faire !
SMT
MANIFESTATION LE 28 JUIN devant la préfecture d' ARRAS
"Libérez-les ! "

Comité de soutien aux prisonniers-es et réfugiés-es politiques (59-62) 22 rue Nationale 62150 Rebreuve Ranchicourt

Ci dessous le tract du comité qui sera diffusé jeudi 28 juin devant la préfecture d'ARRAS

7427 jours de prison ! ÇA SUFFIT !
Liberez nathalie menigon !


Arrêtée en février 1987, Nathalie MENIGON, membre de l’organisation révolutionnaire Action Directe (AD) a été jugée par la Cour Spéciale de Paris, qui l’a condamnée, avec quatre de ses camarades, à la prison à perpétuité assortie d’un peine incompressible de 18 ans (1987-2005).
Elle est donc libérable depuis février 2005, et elle doit bénéficier d’une liberté conditionnelle. Elle peut aussi bénéficier de la loi dite Kouchner concernant les prisonniers dont la santé est incompatible avec la détention (Le serviteur zélé des nazis, Papon en a bénéficié, et il est mort libre). En effet, Nathalie MENIGON a subit deux accidents vasculaires cérébraux (AVC) qui l’ont fragilisé et rendu partiellement hémiplégique.
C’est bien la preuve, que tous les refus de sortie, en conditionnelle ou pour raison de santé, étaient des refus politiques, et qu’aujourd’hui, il n’est plus possible à l’Etat de dire qu’il n’y a pas de prisonniers-es politiques dans le pays des droits de l’homme.
Le 2 avril 2007, ce même tribunal spécial a examiné la nouvelle demande de liberté conditionnelle demandée par Nathalie et le 10 mai, il lui accordait une semi-liberté certes restrictive, mais qui était un pas vers la liberté conditionnelle complète.
Notre joie et notre émotion de cette annonce fût de courte durée, puisqu’une heure plus tard, le Parquet général de Paris faisait appel de la décision du tribunal spécial.
Pascal Clément dont le nom ne rime pas avec l’adjectif clément, était passé par là, pour finir sa période de ministre de la justice par une vengeance.
Nous rappelons dans chacun de nos tracts, que Pascal Clément de Fromentel (son véritable patronyme) a été l’un des 5 députés à avoir voté en 1981 contre l’abolition de la peine de mort, présentée par Robert Badinter, promise par François Mitterrand et que Jacques Chirac a fait inscrire dans la Constitution Française avant de quitter son mandat en 2007 (il devait avoir un pré-sentiment sur un retour possible de cette pratique barbare qui ne règle rien).
Ce jour à 13h30, Nathalie Ménigon, à Bapaume sera face, par visioconférence, aux Juges de la Cour d’Appel de Paris qui examineront les requêtes présentées par la Parquet Général pour faire annuler le jugement du 10 mai, une semi-liberté restrictive : nuit et week-end en prison, pas d’interview, pas d’écrits, une formation obligatoire, et aucun retard, il serait considéré comme une évasion… avec une période d’essai d’ une année.
Nous sommes ici, face à l’administration la plus haute du département qui représente l’Etat français, pour dire « ça suffit, assez d’acharnement, assez de vengeance ! Joëlle AUBRON en a déjà été la 1ére victime ! »


Libérez Nathalie MENIGON, 7427 jours de prisons, et près de 4000 en isolement, la note a été payée !
Nous disons à l’Etat et à la Justice : « Laissez là libre et reprendre une vie normale, elle le mérite maintenant comme le méritent Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani, Régis Schleicher, membres d’AD, Georges Ibrahim Abadallah du FARL libanais et tous les prisonniers politiques libérables mais toujours incarcérés. »

Chaque 4éme samedi du mois, rassemblement à 15h00 devant la prison de Bapaume : prochain le 21 juillet !
Membre désinscrit
Agenda juin 2007
dimanche 3 juin 2007, par NLPF

Le 28 juin 2007 à 13H30, Nathalie Ménigon comparaîtra en appel pour sa demande de libération conditionnelle. La décision sera rendue avant le 10 juillet.
Mobilisons-nous pour que la porte qui vient de s’entrouvrir ne se referme pas, ces prochains jours sont décisifs !

Jeudi 7 juin 2007
Paris, 18h00

Rassemblement devant la direction de l’Administration pénitentiaire, carrefour rue de la Verrerie - rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville.

Vendredi 22 juin 2007
Paris, 20h00

Meeting pour la libération de Nathalie Ménigon et des prisonniers d’Action directe le vendredi 22 juin.
Salle Bruxelles au FIAP, 30 rue Cabanis 75014, Métro Glacière.

Samedi 23 juin 2007
Bapaume, 15h00

Rassemblement devant la prison de Bapaume (Chemin des Anzacs).
Membre désinscrit
NATHALIE MÉNIGON [QUITTERA] AURAIT DÛ QUITTER LA PRISON DE BAPAUME LE 22 MAI

jeudi 10 mai 2007, par NLPF, Collectif Libérez-les (59-62)

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Dernière minute : Nous apprenons que le Parquet fait appel de la décision de semi-liberté pour Nathalie Ménigon. Nathalie ne quittera donc pas la prison de Bapaume le 22 mai. L’acharnement de l’État à l’encontre des militant-e-s d’Action Directe se révèle dans toute sa dimension revancharde avec cette prolongation de deux mois de la détention de Nathalie Ménigon. Quand la torture morale s’ajoute à la peine...Comme le disait Joëlle Aubron : "L’État nous aime..., mais il a l’amour vache !".

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Après avoir tergiversé pendant plus d’un mois, la cour spéciale présidée par le juge d’application des peines ayant compétence pour les dossiers dits "terroristes" vient, aujourd’hui jeudi 10 mai 2007, de décider que Nathalie Ménigon, militante d’Action Directe, quittera le centre de détention de Bapaume le 22 mai.

Cette décision intervient après vingt années de prison pendant lesquelles, après avoir été jugée par des tribunaux d’exception, Nathalie a subi des conditions d’incarcération particulièrement dures. Nathalie souffre en outre des séquelles des accidents vasculaires cérébraux subis en prison et pour lesquels elle n’a pas reçu les soins adéquats. Mais ces vingt années d’emprisonnement ont aussi été vingt années de résistance, vingt années de combats. Vingt années pendant lesquelles, en dépit du chantage au reniement, Nathalie Ménigon n’a jamais accepté de trahir son engagement et son identité de militante.

La décision d’aujourd’hui est donc une victoire du courage politique contre l’acharnement de l’État, elle est aussi celle de la solidarité avec les prisonniers d’Action Directe, un mouvement qui a connu ces derniers temps un élargissement remarquable, avec le dépôt d’une pétition de plus de 6500 signataires exigeant leur libération.

Néanmoins, dans cette période marquée par la multiplication des lois répressives, nous devons prendre acte des conditions très dures imposées par la décision des juges :

* Il s’agit non pas d’une libération, mais d’un aménagement de peine, qui ouvre sur une possibilité de libération conditionnelle dans un an (le délai minimum dans ce cas).

* Nathalie sera transférée le 22 mai par l’Administration pénitentiaire à la prison la plus proche de son lieu de travail et, du lundi au vendredi, elle réintégrera chaque soir sa cellule ; l’horaire de retour sera à respecter impérativement, sinon elle sera considérée comme évadée. Nathalie sera obligée de demander une permission pour toute demande de sortie pendant le week-end.

* Nathalie devra respecter une interdiction absolue de toute expression publique (orale, presse, livre...). Cette condition supprimera donc les possibilités de s’exprimer dont elle pouvait encore paradoxalement user jusqu’à maintenant, notamment en soutien à ses camarades emprisonnés.

Ces restrictions, difficiles à admettre, à ce qui n’est pas encore une vraie liberté - et le Parquet risque de faire appel de cette décision - nous imposent le devoir de continuer à agir en solidarité avec Nathalie Ménigon. Et nous continuerons à mobiliser pour la libération des autres camarades d’Action Directe, dont les dossiers de conditionnelle justifient tout autant que pour Nathalie une libération devenue aujourd’hui une exigence incontestable.

Le 10 mai 2007, 12h00

Comité "Libérez-les !" - http://www.liberez-les.info - [email]liberez.les@gmail.com[/email]

Collectif "Ne laissons pas faire !" - http://nlpf.samizdat.net - [email]nlpf@samizdat.net[/email]

Tract PDF disponible à cette adresse http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article199

* * * * * * * * * *


Bapaume, rassemblement 19 mai à 15H00

vendredi 11 mai 2007, par Collectif Libérez-les (59-62)

Pour les raisons que vous comprenez, le rassemblement prévu le samedi 26 mai à Bapaume est avancé au 19 mai

RASSEMBLEMENT LE SAMEDI 19 MAI A 15H00

DEVANT LES PORTES DE LA PRISON DE BAPAUME (sortie Bapaume Autoroute A1 Paris-Lille)

SOYONS TRES NOMBREUX CONTRE LA BARBARIE REVANCHARDE et POUR SOUTENIR NATHALIE MENIGON

COLERE ET ESPOIR

Comite « Liberez-les ! »

* * * * * * * * * *


Forum nouvel obs "Le sort des détenus d’Action directe"

lundi 14 mai 2007, par NLPF

Lundi 14 mai 2007 de 11h à 13h, le site du nouvel obs a invité le collectif Nlpf ! à animer un forum sur le sort des détenus d’AD. Invitation à laquelle s’est rendu l’un d’entre-nous.

Notons la forte participation d’internautes "hostiles", ce qui n’avait pas été le cas lors du précédent forum sur le sujet. Un effet de la Sarkozite ambiante ou une mobilisation ponctuelle des amis de la repression sans fin et de la mort lente en prison ?

Accès au forum
Membre désinscrit
Rassemblement jeudi 10 mai 2007 - Paris, siège de l’AP
mercredi 2 mai 2007, par NLPF

Le jugement de la demande de liberté de Nathalie Ménigon sera rendu le jeudi 10 mai 2007. Nous avons donc décidé de déplacer exceptionnellement notre rassemblement mensuel devant le siège de l’administration pénitentiaire du 1er au second jeudi du mois de mai.

- Rassemblement pour la libération des militant-e-s d’AD
jeudi 10 mai, 18h00 - 19h00

devant la direction de l’Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville).

Collectif "Ne laissons pas faire !"
Membre désinscrit
Rappel:

Ecrire aux militants d’Action directe incarcérés !
mercredi 11 avril 2007, par NLPF


Georges Cipriani

4364/1239
MC Ensisheim
49, rue de la 1ère armée,
68190 Ensisheim

Nathalie Ménigon

2173 J
CD Bapaume
Chemin des Anzacs,
62451 Bapaume cedex

Jean-Marc Rouillan

1829
MC Lannemezan
204 rue des saligues,
BP 166,
65300 Lannemezan.

Régis Schleicher

9897
CP Clairvaux
10310 Ville-sous-la-Ferté
Membre désinscrit
De la misère en milieu judiciaire

25 avril 2007, communiqué collectif Nlpf !

Est-ce un mauvais gag, de l’incompétence, de l’acharnement, ou les trois à la fois ?

Le Tribunal d’application des peines de Paris (juridiction spéciale) devait aujourd’hui, 25 avril, rendre son jugement sur la demande de libération conditionnelle de Nathalie Ménigon, examinée le 2 avril dernier.
Mais ce tribunal a choisi de différer le prononcé de sa décision au 10 mai, soit juste après le deuxième tour de l’élection présidentielle, le jugement n’ayant pu être rédigé, officiellement « pour des raisons matérielles ».

Cette procédure insolite nous laisse perplexes :
- L’état de la justice en France est-il si dégradé que même s’agissant d’un dossier aussi sensible que celui de la demande de liberté conditionnelle d’une militante d’Action directe emprisonnée depuis 20 ans, elle n’ait pas les moyens de rédiger les attendus de la délibération ?
- S’agit-il d’une manœuvre dilatoire visant à prolonger la peine en repoussant après les vacances judiciaires de l’été une décision de la cours d’appel, qui au vu du dossier devrait logiquement prononcer une mise en liberté conditionnelle, comme ce fut le cas pour Philippe Bidard ?
- Le juge de cette cours spéciale « compétente en matière de terrorisme » est-il si peu indépendant du pouvoir politique qu’il attend les ordres de ses éventuels nouveaux maîtres ?

Mais rien ne saurait nous étonner au regard de l’arbitraire auquel ont du faire face les militantes et militants d’Action directe dès le premier jour de leur détention.

Les demandes de suspension de peine pour raisons médicales déposées pour Nathalie ont jusqu’à ce jours, toutes été rejetées. Il aura fallu occuper l’ordre des médecins pour que Joëlle Aubron atteinte d’un cancer du cerveau puisse terminer ses jours dehors. Nathalie détient le triste record d’être la prisonnière politique ayant subi la plus longue détention ; même nos glorieuses ancêtres communardes n’avaient subi une telle répression. Louise Michel fut amnistiée après 9 années de déportation sans qu’aucun repentir ne lui soit exigé.

Depuis leur arrestation, les prisonniers politiques d’Action Directe subissent des conditions d’exception : isolement prolongé, censure politique, et cours spéciales. La dernière trouvaille en date est la nomination d’un super Juge d’Application des Peines qui gère les dossiers politiques. Nommé par Pascal Clément, sa seule raison d’exister est de s’opposer à toute demande de mise en liberté des prisonniers politiques non repentis, et cela, en dépit de la solidité des demandes déposées par les avocats. Philippe Bidard militant d’Iparretarak récemment libéré par la cours d’appel avait subi le premier un refus de cette juridiction spéciale. Le dossier présenté par Nathalie Ménigon est parfaitement solide et répond à toutes les garanties exigées, y compris la non opposition des familles Besse et Audran a une libération, mais rien n’y fait !

Nathalie et ses camarades sont en danger. L’état et ses laquais cherchent par tous les moyens à les briser depuis 20 ans, que ce soit au moyen d’un isolement destructeur au plan physique et psychologique, ou d’un chantage au repentir digne de l’inquisition ! Mais ils résistent toujours et ne renient pas leur engagement.

Tous ceux qui se prétendent attachés à des valeurs "progressistes" doivent renforcer la mobilisation pour exiger sans plus attendre la libération des militant e s d’Action Directe, car ne rien faire, serait accepter l’application d’un crime d’état, la peine de mort en prison.

Libération des militant-e-s d’Action Directe !

Dissolution de la nouvelle cours de sûreté de l’état !

Manifestons le 10 Mai pour exiger la mise en liberté de Nathalie !

Ne Laissons Pas Faire

* * * * * * * * * *


Chers toutes et tous de la liste d'info,

Nous venons de mettre en ligne une nouvelle presentation du site Nlpf.
Cette nouvelle version, que nous esperons plus lisible que la precedente, a ete concue avec un souci de legerete permettant la consultation du site a l'aide de connections faible debit.

Le site est optimise pour Firefox sous Linux. Merci de nous signaler tout probleme d'affichage en precisant la nature de votre systeme d'exploitation et de votre navigateur.

A bientot dans la rue, dans les luttes

Ouaibprolo Nlpf!


20 ans de trop,
20 ans BASTA!
Signez la petition en ligne pour la liberation immediate des prisonniers d’Action directe.

Abonnez vous a la newsletter Nlpf!
http://listes.samizdat.net/sympa/subrequest/nlpf-infos

Pour etre tenu au courant des initiatives :
http://nlpf.samizdat.net
http://www.action-directe.net
Paria
Communiqué commun :

PEINE DE MORT EN PRISON = CRIME D’ÉTAT ! LIBÉREZ GEORGES ABDALLAH !


Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais emprisonné en France
depuis 1984, a été hospitalisé d’urgence en soins intensifs mardi 3 avril. Son
avocat, ayant appris la gravité de sa maladie (un pneumothorax), a décidé
d’aller rapidement le voir à l’hôpital. Il lui faudra batailler avec
l’administration pour obtenir l’autorisation de rencontrer son client. Georges
Abdallah n’a pas de famille en France qui puisse lui rendre visite.

Georges Abdallah a fini de purger la période de sûreté assortie à sa peine et
est donc légalement libérable depuis 1999. En novembre 2003, la juridiction
régionale de libération conditionnelle de Pau autorisait sa libération. Sur
ordre du ministre de la Justice de l'époque, Dominique Perben, le procureur
général faisait appel de cette décision. La juridiction nationale de libération
conditionnelle rendait son verdict le 15 janvier 2004, décidant le maintien en
prison de Georges Ibrahim Abdallah. Depuis, chaque demande de libération est
systématiquement rejetée. Il est manifeste que les décisions prises par la
justice française dans ce dossier sont de nature exclusivement politique A
l’approche du quart de siècle d’emprisonnement de Georges Ibrahim Abdallah,
qu’est-ce qui peut justifier son maintien en détention ? Rien… si ce n’est la
volonté de plaire aux sionistes et aux impérialistes étatsuniens.

« Peine de mort en prison : crime d’État ! ». Ce slogan, répété inlassablement
le premier jeudi de chaque mois devant la direction de l’Administration
pénitentiaire à Paris, lors des rassemblements demandant la libération des
militants d’Action directe, n’est que le constat d’une sinistre réalité.

Joëlle Aubron est ainsi décédée le 1er mars 2006, après plus de 17 ans
d’incarcération, d’un cancer trop tardivement soigné. Lors de sa détention,
elle a subi une hospitalisation quasi clandestine sans que sa famille ne soit
informée, attachée par des menottes au lit d’hôpital. Alors que le pronostic
vital était probablement déjà engagé, une première demande de suspension de
peine au titre de la loi Kouchner lui fut refusée. Il fallut une forte
mobilisation extérieure (avec notamment l’occupation du siège de l’Ordre des
médecins) et malheureusement un état de santé se détériorant, pour qu’enfin la
suspension de peine lui soit accordée. Quelques semaines avant son décès,
Pascal Clément, ministre de la justice osait déclarer : « Quand j'entends que
d'anciens terroristes non repentis font leurs courses sur les marchés, alors
qu'ils étaient, disait-on, à l'article de la mort..., cela m'est insupportable.
» A propos de l’application de la loi Kouchner, il ajoutait : « Pour moi, cela
concerne avant tout les personnes dont l'espérance de vie ne dépasse pas
quelques semaines. »

La mort de Joëlle Aubron a-t-elle assouvi le désir de vengeance de ces commis de
l’État ? Non !

Nathalie Ménigon, emprisonnée depuis plus de vingt ans, a été victime de
plusieurs accidents vasculaires cérébraux. Deux, trois ? Nul ne sait. La «
médecine » carcérale n’a jamais su se prononcer. Pour Joëlle Aubron, c’est un
médecin légiste qui avait été nommé expert pour statuer sur la gravité de son
cancer ! Quoi qu’il en soit, pour la justice Nathalie Ménigon est trop
handicapée pour travailler et donc pour bénéficier d’une libération
conditionnelle et pas assez handicapée pour bénéficier d’une suspension de
peine.

Pour l’État, prison à perpétuité signifie prison jusqu’à ce que mort s’ensuive.

L’acharnement de l’État contre les prisonniers révolutionnaires est
insupportable, comme est insupportable son indifférence criminelle pour les
prisonniers malades, comme est insupportable la violence de sa vengeance à
l’encontre des longues peines.

Les dictatures fascistes répriment violemment à visage découvert. Les
démocraties bourgeoises, elles, se camouflent derrière un soi-disant respect
des droits de l’homme. Mais leur toute-puissance au service de leur haine est
sans retenue contre ceux qui s’attaquent à leur ordre. Action directe
justifiait ses actions en affirmant qu’il ne fallait pas laisser le monopole de
la violence à l’État. Aujourd’hui l’État vainqueur, pour un temps, se venge à
perpétuité contre les prisonniers révolutionnaires.

Ne laissons pas faire ! Sans relâche, nous devons dénoncer ce crime d’État
qu’est la nouvelle peine de mort lente en prison pour les condamnés à
perpétuité et agir pour que cesse cette infamie.

Paris, le 11 avril 2007
Collectif « Ne laissons pas faire ! » (nlpf@samizdat.net)
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
(liberonsgeorges@no-log.org)
Membre désinscrit
Saint-Etienne: le tribunal tagué par des sympathisants d'Action Directe

ST-ETIENNE, 27 fév 2007 (AFP) - La façade du Palais de Justice de Saint-Etienne a été taguée par des sympathisants d'Action Directe, demandant la libération des membres du groupe incarcérés depuis 20 ans, a constaté mardi un journaliste de l'AFP.

"Feu au tribunal", "20 ans ça suffit", "liberté pour Action Directe", pouvait-on lire sur la façade, avant que les inscriptions ne soient effacées.

Les inscriptions ont été découvertes lundi, au surlendemain d'une distribution dans les rues de la ville de tracts demandant la libération des trois membres du groupe terroriste encore en vie (Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon et Georges Cipriani), précise-t-on de sources policière et judiciaire.

"Le Palais de justice de Saint-Etienne a vraisemblablement été visé parce que le garde des Sceaux, Pascal Clément, est élu dans ce département", commente une source judiciaire.

A la suite de ce nouvel incident, le président du Tribunal de grande instance de Saint-Etienne a renouvelé auprès de la municipalité une demande d'installation de caméras de vidéo-surveillance supplémentaires devant l'entrée du Palais de Justice, a-t-on appris auprès du parquet de Saint-Etienne.
Membre désinscrit
« AD : 20 ANS D'EMPRISONNEMENT, 20 ANS DE RÉSISTANCE, 20 ANS DE COMBATS »

1er mars 2006 - 1er mars 2007 : HONNEUR A JOËLLE AUBRON !

RASSEMBLEMENT : Jeudi 1er mars, de 18 à 19 h, devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, Paris 4e, métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)

MEETING : Vendredi 2 mars, 19 h, au FIAP, 30 rue Cabanis, Paris 14e (métro L6 : Glacière) (Programme sur http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article180)
_______________________________

Un texte de Nathalie Ménigon :

20 ANS YA BASTA ! OUI, BIEN SÛR !

Cependant, l’Etat s’en moque ; sa vengeance, il la veut par un repentir et nos têtes baissées !
Ce qu’il n’aura jamais.
Mais, il a un autre plan : celui de nous tuer à petit feu dans ses geôles infâmes. Pour cela, il a créé un deuxième outil : ses cours spéciales -institutions étatico-civiles - qui sauront lui obéir avec la plus grande servilité. A nos demandes de conditionnelle claquera un NON !, sans aucune explication crédible. Car, si pour nous la solidarité est une arme, pour l’Etat c’est le mensonge qui en est une. D’ailleurs, le prétexte fallacieux est déjà avancé par voie médiatique : nos dossiers de conditionnelle seraient ni sérieux, ni solides. Ce qui est totalement faux !
Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.
Nous ne sommes pas les seul-e-s à porter ces idées vers l’avant pour une société future par le passage du socialisme réel au Communisme de paix et de fraternité-sorellité ; un Communisme anti-impérialiste, pour la naissance d’un monde de travailleurs pour le bien-être de chacun-e et non dans le seul but de « gagner sa vie », mais bien pour construire une civilisation pour l’Humanité Unie, et dans un lien respectueux de la Terre sera enfin possible.
Le racisme s’affaiblira jusqu’à son extinction pour sauver la Planète et par une unification des peuples, afin d’en finir avec la famine et la dichotomie entre pays dits pauvres et dits riches.
Depuis la nuit des temps, Homo sapiens sapiens, les peuples sont nomades. C’est là une raison suffisante pour que tout pays accueille sur « son » sol des émigrants, des femmes, des hommes et des enfants porteurs de leur histoire culturelle. Il n’y a pas de nomades légaux ou illégaux, il n’y a que des êtres humains qui désirent Vivre Libres. Ne laissons aucune justice prendre le pas sur nos consciences de femmes et d’hommes, libres militants.
Pour que le chemin devienne la peinture de nos volontés révolutionnaires, agissons Ensemble pour vaincre ! Tout cela pour empêcher le génocide de l’Humanité et la destruction de la planète.
Pour la libération des prisonniers politiques et révolutionnaires d’Action Directe, basques, corses et anti-fascistes, ainsi que les bretons solidaires.
Et la libération du militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah.

Nathalie Ménigon,
militante communiste emprisonnée d’Action directe
21.02.2007
 
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