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 Poussée de fièvre anticommuniste à Strasbourg

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   Posté le 11-04-2009 à 15:06:35   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Voici un article de l'Humanité
http://www.humanite.fr/2009-04-10_International_Poussee-de-fievre-anticommuniste-a-Strasbourg

International - Article paru
le 10 avril 2009

europe

Poussée de fièvre anticommuniste à Strasbourg

Mémoire . Au nom d’une vision tronquée de l’histoire européenne, les eurodéputés amalgament communisme et nazisme
« Conscience européenne et totalitarisme », c’est le nom de la résolution que le Parlement européen a adoptée le 2 avril. Sous ce vocable de « totalitarisme », plus que discuté parmi les historiens, la résolution met sur le même plan nazisme, communisme et fascisme. Elle réclame la proclamation d’une Journée européenne du souvenir, le 23 août, date anniversaire du pacte germano-soviétique entre Hitler et Staline, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Le texte a été adopté par 553 voix, contre 44 et 33 abstentions.

« Les interprétations politiques officielles de faits historiques ne devraient pas être imposées par les décisions majoritaires des parlements », croit savoir la résolution. Le texte, issu de résolutions présentées par tous les groupes de droite et les Verts, estime pourtant que « l’Europe ne parviendra à l’unité que si elle est capable de se retrouver sur son histoire, si elle reconnaît le nazisme, le stalinisme et les régimes fascistes et communistes comme faisant partie de son héritage commun ».

Cette résolution s’inscrit donc dans la volonté d’écrire une histoire commune, qui fasse le ciment de l’UE. Les députés amalgament ici deux processus politiques qui, jusque dans leur expérience de pouvoir, sont différents, par leurs objectifs et leurs résultats. Ainsi, les députés ne voient la mémoire du communisme que par le biais des expériences de gouvernement. Sans tenir compte de l’implantation du communisme dans les pays nordiques ou du pourtour méditerranéen, avec leur héritage de luttes et de conquêtes sociales et démocratiques. De même, les parlementaires ne tiennent pas compte des tentatives de rénovation du socialisme, comme lors du Printemps de Prague en 1968.

Cet acte politique tente de construire le mythe d’une UE faite de régimes de « démocraties libérales », rempart contre la dictature. C’est oublier également que l’accord d’association entre l’Union européenne et la Grèce, en 1961, n’a en rien empêché l’avènement de la dictature des colonels, de 1967 à 1974. D’autres résolutions (celle du 26 mars sur les relations UE/États-Unis, voir article ci-dessus) estiment que l’OTAN a été un rempart pour la démocratie et la paix. Pourtant, la Grèce y a adhéré en 1951 et cela n’a pas empêché les États-Unis, en 1954, d’installer une base militaire dans l’Espagne franquiste. Par ailleurs, la construction européenne n’a en rien empêché les guerres coloniales.

Un travail d’histoire est bien sûr à réaliser. À ce titre, la résolution appelle à la cessation des limitations à « l’accès aux documents » des périodes dictatoriales. À qui s’adressent là les députés ? Aux gouvernements nationaux. En oubliant que ce sont leurs propres familles politiques qui sont à la tête des États membres.

G. D. S.

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   Posté le 13-04-2009 à 06:31:35   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Pour info, voici un texte du PRCF. Ce texte donne des éléments (que nous connaissions) pour mieux comprendre et situer la démarche de ce groupe vis-à-vis notamment de Staline ou de l'histoire du PCF :

Déclaration de Georges Gastaud, militant de la Renaissance communiste.

samedi 11 avril 2009

A propos de l’émission d’Arte mettant sur le même plan l’URSS et le Troisième Reich

LES VRAIS DEMOCRATES DOIVENT REJETER CET AMALGAME ODIEUX QUI VISE A CRIMINALISER LES IDEES REVOLUTIONNAIRES TOUT EN BANALISANT LES NAZIS.

Poursuivant avec acharnement sa besogne de conditionnement anticommuniste, Arte diffuse ce 8 avril une émission intitulée Hitler-Staline, la diagonale de la haine. A nouveau, on va donc nous présenter Staline comme aussi, sinon plus fou et plus criminel que Hitler, et on va renvoyer dos-à-dos l’URSS et le Troisième Reich, la lutte prolétarienne pour le communisme et la violence ultra-réactionnaire du nazisme.

Cette campagne n’a rien d’innocent : l’Union européenne, au culte de laquelle Arte se voue depuis sa création, a entrepris depuis 2005 de criminaliser le communisme passé, présent et à venir, comme en témoignent la motion alors adoptée par le Conseil de l’Europe qui voulait lancer la chasse aux sorcières dans toute l’Europe ; l’ex-commissaire européen Frattini ne proposait-il pas alors d’interdire les emblèmes du communisme sur tout le territoire de l’UE ? Pire, certains eurodéputés, parmi lesquels le fascisant Gollnisch, le « vert » Cohn-Bendit et le « socialiste » Peillon, défendent ensemble un projet de loi tendant à faire du 23 août de chaque année une journée européenne de condamnation de l’URSS en prétextant de la signature à cette date du Pacte de non-agression germano-sovié tique (rappelons que l’URSS n’a signé ce pacte défensif que contrainte et forcée, après que les « démocraties occidentales
» eurent refusé l’alliance anti-hitlérienne proposée par Moscou et que, lors des accords de Munich de 1938, Chamberlain et Daladier eurent donné le feu vert à Hitler pour attaquer à l’est : ces accords permirent le dépeçage de la Tchécoslovaquie, ouvrirent à Hitler la voie de l’invasion de la Pologne, ; ils se traduisirent aussi par la « drôle de guerre » qui laissa les armées franco-anglaises l’arme au pied pendant près d’un an face aux maigres armées allemandes disposées sur le Rhin. Le but annoncé de Hitler dans « Mein Kampf » étant de se ruer sur l’URSS, les Soviets tentèrent par cette manœuvre de gagner du temps et surtout, de diviser les forces impérialistes plus antisoviétiques les unes que les autres ; Moscou ne voulait pas avoir à combattre à la fois l’Allemagne, le Japon… et les Etats occidentaux qui, par haine de classe, poussaient Hitler à se tourner contre l’URSS…).

C’est pourquoi les travailleurs, la jeunesse et les intellectuels démocrates doivent refuser ce martelage idéologique dont le but réel est d’amorcer en France la campagne anticommuniste mondiale qui ne manquera pas de déferler sur le monde le 9 novembre 2009 à l’occasion du 20ème anniversaire de l’ouverture de la frontière berlinoise de la RDA. Le but de l’amalgame Staline=Hitler à base de négationnisme antisoviétique est de criminaliser le communisme et de résistance au capitalisme et à l’UE ; il est de réhabiliter le fascisme et l’extrême droite, déjà associée à plusieurs gouvernements européens ; il est de préparer idéologiquement la répression continentale contre les communistes restés fidèles à l’idéal révolutionnaire de Marx et de Lénine, cela dans le but de priver les travailleurs licenciés et précarisés par le capital de perspectives révolutionnaires.

Mais malgré son apparence d’offensive généralisée contre le communisme, le harcèlement antisoviétique actuel, vingt ans après la chute du camp socialiste, montre surtout la fébrilité du système capitaliste et des forces maastrichtiennes. Celles-ci s’inquiètent à juste titre car des millions de prolétaires de l’Est et de l’Ouest constatent que la « construction européenne » érigée sur les ruines du camp socialiste et que la re-mondialisation du capitalisme résultant de la contre-révolution des années 87/91 n’a apporté qu’exploitation, misère, précarité, destruction des libertés, casse de l’emploi, re-colonisation de fait des peuples de l’est et du Sud, menaces accrues sur la paix mondiale avec l’extension permanente de l’alliance agressive de l’OTAN.

On peut certes critiquer Staline, comme l’a fait publiquement Lénine en 1924, et le débat sérieux, objectif et de bonne foi entre progressistes est toujours le bien venu sur le bilan réel de l’URSS à l’époque de Staline ou après sa mort ; c’est même le devoir des communistes et des démocrates que de réfléchir ensemble de façon critique, sur la base des principes du socialisme et du progressisme, sur les aspects positifs et négatifs des processus révolutionnaires du passé. Avec le soutien de leur organisation, des militants du PRCF ont d’ailleurs entrepris ce travail de critique marxiste et constructive dans de nombreuses publications ignorées des médias.

Pour autant, les vrais communistes ne hurleront jamais avec les loups de l’antisoviétisme comme le font les dirigeants du PCF ou du NPA qui rivalisent d’antisoviétisme, quitte à fournir à la réaction les armes qui lui permettront demain de réprimer l’ensemble de ses opposants, non communistes inclus. C’est pourquoi, sans s’aveugler sur les contradictions et les déviations qui ont pu à tel ou tel moment affecter la construction du socialisme en URSS ou ailleurs, le PRCF n’oublie pas dans quelles conditions la 1ère expérience historique de socialisme a dû se construire sous la menace permanente de l’impérialisme, obsédé pour des raisons de classe et non pour des motifs humanistes, à faire échec par tous les moyens, y compris la menace croissante de guerre nucléaire, à l’épanouissement d’une société libérée de l’exploitation capitaliste.

D’autre part, et sans s’aveugler sur les répressions qui, dans les conditions de la montée du fascisme, puis de la guerre froide, frappèrent non seulement des agents ennemis acharnés du socialisme, mais aussi hélas des communistes sincères, les progressistes doivent rejeter catégoriquement la diabolisation de l’URSS, y compris à l’époque de Staline : alors que la crise capitaliste ravageait le monde « libre », le socialisme établissait le plein emploi, développait l’industrie, donnait la terre au paysan et l’usine à l’ouvrier, impulsait l’enseignement, la recherche, la technique et la culture, instituait les soins médicaux gratuits et le logement bon marché pour tous, transformait le pays arriéré des tsars en grande puissance économique de premier plan et en point d’appui solide pour tous les antifascistes et pour les anticolonialistes du monde. Le capitalisme a si peu de leçons à donner au socialisme soviétique
qu’à la même époque, sous la forme du nazi-fascisme, il détruisait les libertés, liquidait le mouvement syndical, persécutait la culture humaniste et institutionnalisait le génocide raciste, lançant la seconde guerre mondiale quelques années seulement après avoir provoqué la tuerie impérialiste de 14/18 contre laquelle s’était faite la Révolution socialiste d’Octobre.

L’amalgame Hitler=Staline est d’autant plus odieux que, tandis que le Comité des forges, ancêtre de l’UIMM, déclarait « plutôt Hitler que le Front populaire » puis collaborait cyniquement avec l’occupant, c’est l’héroïque peuple soviétique dirigé par le PCUS avec Staline à sa tête, c’est l’armée rouge ouvrière et paysanne, qui ont stoppé les «invincibles » hordes nazies à Leningrad, Koursk et Stalingrad. Tout cela s’est fait alors que les bourgeoisies allemande et française, dont les héritiers non repentis osent faire la leçon aux communistes sur Arte, se roulaient dans la fange nazie et vichyste… Pendant ce temps, 25 millions de morts soviétiques dont d’innombrables victimes civiles génocidées par la Wehrmacht et ses Einsatzgruppen tombaient pour libérer le monde du plus grand danger qu’il ait jamais couru ! De Gaulle avait bien raison de déclarer en 1965 lors de sa visite d’Etat à Moscou : « les
Français savent que l’URSS a joué le premier rôle dans leur Libération ».

En France, c’est le PCF, notamment par le biais des FTP et des FTP-MOI, qui a versé le prix du sang le plus élevé et conduit l’essentiel de la lutte armée anti-nazie. Ce n’est pas pour rien qu’en 1945 le prestige de l’URSS était immense partout, que le PCF recueillait 29% des voix en France, et que les ministres PCF du Général De Gaulle, les Thorez, Croizat, Paul, Grenier, Tillon, Billoux, Wallon, Joliot-Curie, mettaient en place les conquêtes sociales (Sécu, statuts, retraites, conventions collectives, nationalisations, plan, comités d’entreprise, loi sur la jeunesse, plan Langevin-Wallon sur l’école, CNRS, CEA) que Sarko et l’UE détruisent aujourd’hui en exploitant au profit du MEDEF la disparition de l’URSS et les reniements du PC « mutant ».

Enfin nous mettons au défi les « historiens » qui criminalisent le « socialisme réel », de sonder sur une large échelle les habitants des pays de l’Est « décommunisés » et annexés par l’OTAN et par l’UE : car une forte MAJORITE d’entre eux REGRETTE le socialisme et ses acquis bien réels, non parce que la « nostalgie » l’aveuglerait sur les défauts des premières expériences socialistes de l’histoire, mais parce que, EXPERIENCE FAITE, les travailleurs de l’Est peuvent par eux-mêmes voir que le socialisme, même avec ses défauts passés qu’il faut identifier et dépasser, est humainement supérieur au capitalisme, qui étale d’autant sa nocivité qu’il dispose actuellement d’une hégémonie quasi-totale sur la planète.

Plus que jamais le capitalisme est porteur de régression, de fascisation et d’exterminisme (Irak, Palestine…), comme le montre l’étranglement des libertés et de la souveraineté nationale dans notre pays.

Plus que jamais l’anticommunisme et l’antisoviétisme sont des armes de destruction massive contre les libertés de tous et à pousser en avant les fascistes.

Plus que jamais le PRCF invite les anticapitalistes, les républicains, les progressistes, les militants du mouvement ouvrier et étudiant, à combattre la criminalisation du communisme qui vise, comme en 33, l’ensemble des forces de progrès.

Oui, l’avenir est au socialisme du 21ème siècle qui tirera avec esprit critique, mais sans auto-flagellation, les leçons de l’expérience socialiste issue d’Octobre 17 pour ouvrir une nouvelle ère de fraternité à toute l’humanité.

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   Posté le 17-04-2009 à 11:25:26   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Comme cet article aborde le sujet de l'anticommunisme et de la falsification de l'Histoire, je le poste ici.

Article paru dans l'Huma de jeudi 16 avril 2009

Tribune libre
http://www.humanite.fr/2009-04-16_Tribune-libre_Epstein-contre-les-falsifications-de-l-histoire

idées

Epstein contre les falsifications de l’histoire
Joseph Epstein, bon pour la légende, projeté en avant-première, à Paris, au forum des Images des Halles, le jeudi 30 avril, à 18 heures, est un film très important. Si l’on en doutait encore, l’actualité vient de créer autour de lui un contexte inattendu : en quelques jours, a été réveillé l’amalgame nazisme-communisme. Au Parlement européen, un vote sur le totalitarisme, prenant pour date de célébration l’anniversaire du pacte germano-soviétique, le 23 août 1939, associe l’un et l’autre ; un documentaire sur France 5 cultive la même version ; le dernier film de Wajda en rajoute.

Un film n’est pas fait pour répondre à une attaque politique. Il a sa valeur propre. Mais, précisément, l’oeuvre de Pascal Convert, loin d’être une thèse, est le portrait d’un homme admirable, juif, communiste, combattant le fascisme sur tous les fronts, en Espagne, en France, à la tête des FTP de la région parisienne, fusillé au Mont-Valérien au printemps 1944.

Joseph Epstein, bon pour la légende ne qualifie pas le communisme. Il dit ce que fut l’itinéraire d’un communiste résistant, parmi d’autres, jusqu’à ce qu’il tombe avec Manouchian entre les mains des tortionnaires. Il suffit de découvrir ou de redécouvrir cette vie pour mesurer l’horreur de l’amalgame avec ses bourreaux.

L’avant-première a lieu à l’invitation du maire de Paris, Bertrand Delanoë. Un débat est prévu avec Pascal Convert, Georges Duffau-Epstein, le fils, et Raymond Aubrac, dernier commissaire de la République vivant, figure de la Résistance avec sa compagne Lucie disparue.

Pour assister à cette séance, mieux vaut téléphoner au secrétariat des Amis de l’Humanité (01 49 22 74 17) pour réserver ses places. On peut néanmoins se présenter directement à la salle.

C. S.

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Xuan
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   Posté le 19-04-2009 à 18:52:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Concernant l’anticommunisme, les marxistes-léninistes n’oublient pas qu’en lançant la déstalinisation dans son prétendu rapport « secret » du 24 février 1956, et à l’insu des partis frères, Khrouchtchev ouvrit la boite de Pandore d’un déferlement haineux contre les « crimes de Staline ».

Sous prétexte de combattre le « culte de la personnalité », Khrouchtchev engageait en fait la dérive révisionniste du PCUS qui trouva son aboutissement dans la restauration du capitalisme en URSSS.

La ligne révisionniste entraîna dans la déconfiture tous les partis qui s'y était farouchement raccrochés, notamment le parti révisionniste français sous la houlette de Georges Marchais.

Aujourd'hui, on pourrait s'étonner qu'après la défaite historique de cette ligne de collaboration de classe et l'effondrement des partis révisionnistes - qui ne se réclament encore du communisme que du bout des lèvres - pour quelle mystérieuses raisons les réactionnaires européens cherchent encore à enterrer le communisme.
Précisément parce que pour eux le communisme est synonyme de révolution prolétarienne, de transformation des rapports de production et de dictature du prolétariat , ce qui n'a rien de commun avec le Programme Commun de Gouvernement de G. Marchais bien évidemment.

Cependant, l’histoire enseigne - et les anticommunistes ne l'ignorent pas - que les restaurations sont des phénomènes transitoires, et la crise du capitalisme réveille chez eux la hantise d’octobre 1917.

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
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   Posté le 17-09-2009 à 07:57:28   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

pétition sur http://23august.kke.gr/fr/

Ripostons massivement et résolument à l'anticommunisme et à toutes ses expressions

Nous, cadres, membres, amis et sympathisants des Partis communistes et ouvriers, élus aux parlements, au niveau local, à la direction des syndicats et des organisations de masse, dénonçons la tentative d'assimiler le communisme avec le nazisme au travers des efforts visant à proclamer le 23 août de “jour de la mémoire de leurs victimes”.

Cet effort de falsifier l'histoire a le soutien de forces politiques au service du capital. Il s'est manifesté de diverses façons au cours des dernières années, notamment par des résolutions de divers organes inter-étatiques et d' institutions parlementaires.

Ayant d'abord rebaptisé le 9 mai, jour de la victoire des peuples [1945] en “journée de l'Europe” dans le but d'effacer la photo du drapeau rouge flottant sur le Reichstag, ils poursuivent aujourd'hui leur plan d'identifier la victime avec le bourreau en se référant à la journée [23 août 1939] où le pacte Molotov-Ribbentrop de non agression a été signé.

Ces forces visent à dissimuler le caractère de classe impérialiste du nazisme-fascisme

Elles veulent cacher le fait que la victoire des peuples porte le sceau indélébile de l'Union soviétique, de l'Armée rouge et des mouvements de partisans, dans lesquels les communistes ont été à l'avant-garde dans le monde entier.
Ces forces veulent blanchir l'impérialisme, qui a engendré le fascisme. Aujourd'hui, 20 ans après la contre-révolution, elles veulent blanchir les massacres impunis que ce même impérialisme perpètre le monde.
De cette façon, elles aspirent à atteindre politiquement et idéologiquement tous ceux qui continuent à lutter contre l'exploitation et l'injustice de classe, qui résistent à l'attaque barbare contre tout droit social, syndical et démocratique du peuple projeté dans les conditions de crise économique mondiale du capitalisme .

Travailleurs, paysans, femmes, jeunes, retraités, anciens combattants et combattants de la lutte antifasciste,

* Mobilisez-vous vigoureusement contre la ré-écriture et la falsification de l'histoire
* Donnez une réponse résolue afin d'annuler toute tentative

d'organiser des manifestations anti-communistes, le 23 août.
* Faites connaître la vérité historique
* Défendez la lutte intransigeante contre l'impérialisme, pour une autre société, sans guerre, sans chômage, sans pauvreté et
exploitation. Pour le socialisme

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   Posté le 18-09-2009 à 07:40:43   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lu sur le site Investig'Action :

Le pacte Hitler - Staline: info ou intox ?
Courrier à la RTBF -Michel Collon-


http://www.michelcollon.info/index.php?option=com_content&view=article&id=2263:le-pacte-hitler-staline-info-ou-intox-courrier-a-la-rtbf&catid=8:lautre-histoire&Itemid=13

A l’attention de Mme Françoise de Thier,
Médiateur - RTBF

Concerne : l’instrumentation politique des faits historiques


Madame de Thier,

Je m’adresse à vous après avoir regardé, ce jeudi 20, à la télévision le programme « Apocalypse » traitant de la Seconde guerre mondiale et dont la présentation et certains passages ont attiré mon attention puisque chargés, me semble t-il, d’une intentionnalité politique douteuse.

Je vous précise tout d’abord que je ne suis pas spécialiste du sujet, encore moins historien. Simplement un citoyen, intéressé certes par les questions de l’histoire moderne mais, surtout, par le phénomène si visible et croisant dernièrement, du « modelage » des opinions publiques avec le concours des médias.

Ainsi, voilà comment la RTBF présente le programme ci-dessus mentionné:

« Après avoir pris le pouvoir et installé le système nazi en Allemagne, Hitler décide de faire main basse sur l'Europe. Il s'allie avec Staline (1) puis envahit la Pologne, le 1er septembre 1939. La France et l'Angleterre n'ont plus le choix (2) : elles déclarent la guerre à l'Allemagne. Mais les Allemands et les Soviétiques dépècent tranquillement la Pologne (3). Les persécutions des Juifs et des tziganes commencent. ..(…)…. »

(Les soulignés et les numéros sont à moi).

A ce propos (et suivant la numérotation ci-dessus) :

(1) Pouvez-vous m’expliquer ce qu’autorise à utiliser l’expression selon laquelle « (Hitler) s’allie avec Staline » ?

Vous me répondrez, (c’est dans l’air du temps), « la signature du Pacte germano-soviétique de non-agression entre Molotov et Ribbentrop ».


Questions :

- Est-ce que la signature d’un Pacte de non-agression vaut « alliance » ?


- Est-ce que l’on peut parler d’alliance et du « Pacte » sans mentionner que ce

Pacte fut signé après que la France et l’Angleterre eurent signé, avec Hitler à Munich, le Traité du même nom facilitant, dans les faits, l’annexion de la Tchécoslovaquie par les allemands ?


- Est-ce que cette annexion n’allait pas dans le sens des vœux d’Hitler, à savoir, de sa marche vers l’Est, et donc vers les frontières soviétiques ?


- Est-ce que ce Pacte ne fut pas postérieur au Pacte, également de non-agression, signé par Bonnet (ministre des Affaires étrangères de la France) et le même Ribbentrop ? Pourquoi alors traiter si distinctement ces 2 Pactes et oublier l’un d’entre eux ?

(2) Pourquoi dire : « La France et l'Angleterre n'ont plus le choix » ?


N’était donc pas un «choix», selon votre présentation :


- celui de refuser de signer la capitulation, c’est à dire le Traité de Munich ?


- ou celui de soutenir, au lieu de l’ignorer, la proposition de l’URSS d’envoyer ses troupes en Tchécoslovaquie pour faire face aux appétits hitlériens ?


- N’était pas un choix donner suite aux demandes, bien anciennes, de l’URSS de constituer une alliance pour faire face au danger nazi ?

(3) « Les Allemands et Soviétiques dépècent tranquillement la Pologne » dit, à manière de conclusion, votre présentation laissant sous-entendre que, puisque «alliés», ils s’invitent ensemble à un « festin » au détriment de la Pologne.


Oubliant de dire :

- que suite à son isolement (cf. points 1 et 2 ci-dessus) et suite au fait que la Wehrmacht venait d’occuper toute la partie occidentale de la Pologne, si l’URSS ne bougeait pas, les troupes nazies se trouveraient exactement à sa frontière.

- que l’URSS n’a pas agi «ensemble» avec l’Allemagne, comme pourrait le laisser entendre cette douteuse formulation, mais attendu que la Pologne capitule officiellement pour, plus de 2 semaines après, occuper la Galicie occidentale (donc assurer ses frontières).

- oubliant également de mentionner que Winston Churchill peu suspect, à ma connaissance, d’accointances communistes ou pro-soviétiques, avait reconnu que cette opération soviétique (à propos de laquelle il se congratulait) constituait une mesure de nature à bloquer l’agressivité des plans du Reich ? (1)

Finalement, ledit programme, sans citer la moindre source, sans donner la moindre référence affirme que, lorsque les troupes nazies occupèrent Paris, « Staline envoya un télégramme de félicitations » (sic) à Hitler. Ne croyez-vous pas, chère Madame, qu’une telle affirmation si grave, si importante, mérite un minimum de sérieux dans son traitement ?

Si je me permets ces observations, ce n’est pas, absolument pas, pour faire l’allégeance du stalinisme dont la nécessaire critique n’est pas le sujet de ce courrier; c’est parce que je crois que ce genre de présentations fait partie d’une entreprise politique très peu honnête consistant en façonner les opinions publiques et qu’un Média comme la votre se doit d’être attentif à ce genre de risques. C’est en croyant au droit des spectateurs à une information équitable et donc au respect, que je me permets de vous demander si, au cas où vous estimiez que mes remarques ont de la pertinence, vous pourriez envisager de faire le nécessaire pour que votre public puisse avoir l’opportunité de connaître un regard moins partisan à propos de ces importants événements historiques.


Avec mes respectueuses salutations,

Vladimir Caller

PS : J’ai tardé de vous écrire ce courrier en cherchant, infructueusement, toute trace du « télégramme » et parce qu’il me fut impossible de contacter les responsables du programme par le site Internet même. Consultés, vos collègues de la rédaction m’ont alors conseillé de m’adresser à vous directement. Ils ont fait la remarque également que le programme questionné est un programme « français ». Français ou chinois, peu importe, le spectateur est belge et le problème planétaire.

(1) Voici ce qu’écrivait Churchill dans ses mémoires sur la deuxième guerre mondiale en faisant référence notamment aux atermoiements des occidentaux vis-à-vis des propositions soviétiques d’alliance : « l'offre des Soviétiques fut ignorée dans les faits. Ils ne furent pas consultés face à la menace hitlérienne et furent traités avec une indifférence, pour ne pas dire un dédain, qui marqua l'esprit de Staline. Les évènements se déroulèrent comme si la Russie soviétique n'existait pas. Nous avons après-coup terriblement payé pour cela. »

W. Churchill, The Second World War, volume 1, p. 104.

Source: envoyé par l'auteur.

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Staline

Vol au dessus d’un nid de coucou


C’est un lieu commun, que d'affirmer, que ce volatile (le coucou) et connu pour sa particularité d’aller pondre dans le nid des autres oiseaux par lesquels il fait couver ses œufs.

A l’ OCMLVP cette particularité se dessine à peut prés de la même manière ; « on » s’identifie Marxiste-léniniste tout en rejetant les fondements idéologiques de cette pensée de réflexion et d’action prolétarienne, produit de la période historique durant laquelle ce concept a été développé sous la conduite de Joseph Staline…

Dernière petite perle en date de cette attitude, nous la trouvons dans le dernier N° du journal Partisan N° 231 octobre 2009 page 7 (organe « central » de cette organisation) sous la plume d’un de ses tristes plumitifs, qui, répondant à un lecteur qui disait sa fidélité à l’œuvre de Staline, flirte sans vergogne avec la prose anti-communiste, camouflé derrière un anti-stalinisme de bon aloi faisant consensus avec la pensée générale de l’idéologie bourgeoise dominante sur le sujet.

Pas la peine de nous arrêter sur le contenu de sa prose, cela ressemble trop à une volonté manifeste de se démarquer de cette période d’histoire en cherchant a rassurer un auditoire par trop influencé d’anti-communisme primaire que tout l’argumentaire repris dans cette article recèle, tout particulièrement, l’illustration photo et sa légende, écrit dans le plus pur style de la propagande Fasciste de la période (juste avant seconde guerre mondiale)

Bon ! Certain vont me dire Gorki tu es sévère, si tu savais observer, tu aurais pu voir cet avertissement de la rédaction du journal : qui dit que les articles signés, etc. ne sont pas nécessairement l’expression de l’orientation de cette organisation…

Oui d’accord…j’ai vu ça apparaît en tout petit « presque de façon honteuse »… (dans ce N° c’est quasi dissimulé et tout en bas de la page consacrée à l’édito) bien, c’est justement là que le (bas blesse). En gros, si je comprends bien cet encart, le comité de rédaction de ce canard ce doit être le nid de coucou,(dont je parlais plus haut)
réchauffant une multitude de perles de littérature que ne renieraient pas tous les volatiles les plus farouchement anti-staliniens de la volière trotskiste aux effluves journalistiques fascisantes...

Mon dernier mot :

« Des générations de bolcheviks seront accusées de beaucoup de choses dont elles ne sont pas coupables. Toutefois... le vent de l'histoire balaiera inévitablement de nos tombes les feuilles mortes de la calomnie et découvrira la vérité. » (Staline)

« Déjà, celui que Ketskoveli appelait, il y a quelque trente-cinq ans, « un bon copain », on le reconnaissait à la sobriété de ses propos. C'est drôle comme ce jeune homme haïssait les phrases. Il était aux antipodes de ceux qui cherchent des effets dans la sonorité des discours et les dessins aériens des gestes. « La brièveté, la clarté et l'exactitude, étaient ses traits propres. » Henri Barbusse dans son Staline…

Voila qui devrait inspirer ceux en recherchent de protections idéologiques obscures et amateurs d’effets de manche journalistiques


Pour ceux que cela intéressent à lire cet article vous pouvez vous rendre sur le site de cette organisation, peut-être sera-t-il mis en ligne? Je vous montre pas le chemin




Edité le 26-09-2009 à 06:18:11 par gorki




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   Posté le 27-09-2009 à 08:00:52   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

En effet, Gorki tu as raison de relever l'anticommunisme évident qui suinte de cet article de Partisan. VP depuis des années tourne autour du pot sur le sujet sans dire trop ouvertement (avec des arguments trotskisants etc...) son rejet de tout ce qu'a constituer la période ou l'URSS était dirigée par Staline. A mon sens ce rejet est de fait, une négation de ce qui a constitué l'Histoire des communistes marxistes-léninistes.

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   Posté le 27-09-2009 à 22:42:58   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Finimore a écrit :

En effet, Gorki tu as raison de relever l'anticommunisme évident qui suinte de cet article de Partisan.


Bonjour finimore, bonjour à tous…

Je suis bien d’accord avec cela, nous avons bien à faire ici à une manifestation de l’anti-communisme. Aussi a y regarder de plus prés, derrière la prose de ce Paon qui fait sa roue, ( et tu sais comme moi que cette personne n’est pas la première plume venue a VP) c’est l’idéologie du trotskisme qui continue à faire son travail de sape anti-léniniste. En effet, si il est possible sans effort de faire la démonstration de l’anti-communiste que contient cet article, faut déjà être plus instruit de la pensée de Lénine, pour s’apercevoir, que finalement ce sont les thèses du léninisme qui sont l’objet de la révision, et cela tout particulièrement sur la question du parti, et la question du parti avant-garde de la classe ouvrière. Rien de nouveau dans cette tactique employé par le trotskisme, sous prétexte d’anti-stalinisme c’est la pensé de Lénine qui est l’objet des condamnations.

Jugé plutôt : Un extrait de l’article a propos du jugement apporté sur Staline

« Socialement, il a nié les contradictions entre ouvriers, paysans et intellectuels, et plus encore la contradiction entre dirigeants et dirigés. Il a théorisé le parti monolithique, l’identifiant à la classe sous la direction du CC et de son chef… »

En opposition je vous livre sous formes de citations quelques extraits de la pensée de Lénine sur la question du parti.

Le parti doit tout diriger.

Seule la direction du parti est capable d’abattre l’absolutisme, de marcher vers la révolution communiste et de réaliser la dictature du prolétariat.

…Seul le parti politique de la classe ouvrière, c’est- à - dire le Parti communiste, est en mesure de grouper, d’éduquer et d’organiser l’avant garde du prolétariat et de toutes les masses laborieuses, laquelle est elle seule en mesure de résister aux inévitable oscillations petites bourgeoises de ces masses, aux inévitable traditions et récidives de l’étroitesse corporatiste ou des préjugés corporatistes dans le prolétariat, et de diriger toutes les activités de l’ensemble du prolétariat, c’est-à-dire le diriger politiquement et, par son intermédiaire, diriger toutes les masses laborieuses.


Lénine : Avant projet de la résolution du Xe Congrès du parti communiste de Russie sur la déviation syndicaliste et anarchiste de notre parti (1921)

« Le parti doit diriger tout l’activité politique économique de l’état. La politique ne peut qu’avoir le pas sur l’économie. Le parti doit au premier diriger politiquement la masse pour quelle édifie la base économique du socialisme et concentre entre ses mains la direction de l’ensemble de l’economie nationale… » Lénine la maladie infantile du communisme le gauchisme (1920).

« Le parti étant l’avant-garde d’une classe, sa mission est d’entraîner les masses à sa suite, et non pas de refléter le niveau moyen de ces masses…»

Lénine: Congrès extraordinaire des Soviets des députes paysans de russie Discours sur la question agraire (novembre 1917)

« … Le parti doit avoir des dirigeant possédant une grande autorité et le maximum d’expérience. Si le parti n’a pas de dirigeants possédant une grande autorité et de l’expérience, la dictature du prolétariat restera lettre morte. Aucune classe dans l’histoire n’est parvenue à la domination sans avoir trouvé dans son sein des chefs politiques, des représentants d’avant-garde capables d’organiser le mouvement et le diriger… »

Lénine : les objectifs immédiats de notre mouvement (1920)

J’en termine avec l’essentiel à retenir et à graver dans les mémoires de tous ceux qui se réclament du Léninisme !


« La seule façon de poser la question : « dictature du parti ou bien dictature de la classe ? dictature (parti) des chefs ou bien dictature (parti) des masses. » témoigne déjà de la plus incroyable et désespérante confusion de pensée.
Ces gens s’efforcent d’inventer quelque chose de tout à fait original et, dans leur Zèle à raffiner, ils deviennent ridicules. Tout le monde sait que les masses se divisent en classes ; qu’on ne peut opposer les masses et les classe que lorsqu’on oppose l’immense majorité dans son ensemble, sans la différencier d’après la positions occupé dans le régime social de la production, à des catégories occupant chacune une position particulière dans ce régime ; que les classes sont dirigées ordinairement, dans la plupart des cas , du moins dans les pays civilisés modernes, par des partis politiques ; que les partis politiques sont, en règle générale, dirigés par des groupes plus ou moins stables de personnes réunissant le maximum d’autorité, d’influence, portées par voie d’élection aux fonctions les plus responsables, et qu’on appelle les chefs. Tout cela est l’A B C…

Mais en arriver sous ce prétexte à opposer Radicalement la dictature de masse à la dictature des chefs, c’est une absurdité ridicule, une sottise. Le plaisant, surtout, c’est qu’aux anciens chefs qui s’en tenaient à des communes idées sur les choses simples, on substitue en fait (sous le mot d’ordre « à bas les chefs » des nouveaux chefs qui débitent des choses prodigieusement stupides et embrouillés.

Lénine : La maladie infantile du communisme (1920)

A+

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   Posté le 29-09-2009 à 00:54:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Je n’ai pas lu cet article, et d’ailleurs le site de VP ne répond plus…mais sur la question du parti, le point de vue de Partisan a déjà été exprimé ici en décembre 2007 par Melestam sous le titre
« Réponse de l’OCML Voie Prolétarienne au texte de critique du PCMLM : OCML-VP: des thèses syndicalistes révolutionnaires en contradiction absolue avec le maoïsme. »

Outre la critique unilatérale de la politique du PCbUS lors des années 30 et de « l’homme le capital le plus précieux » de Staline, sans égard à la situation de l’Union Soviétique en cette période, y est indiqué notamment que :
« VP s'est constitué effectivement dans les années 70, non pas contre les groupes combattants (la GP par exemple), mais contre la ligne des grandes organisations ml (PCMLF, PCRml) issues du PCF dans les années 60 ».
De fait, VP se battait alors contre les seules organisations qui dénonçaient simultanément le révisionnisme et le gauchisme de la GP.
Il est intéressant avec le recul de s’interroger sur le progrès que constitua la démolition de ces deux organisations, quant à la lutte contre le révisionnisme et contre le gauchisme.
Aucun parti communiste n’a jamais échappé à la lutte entre deux lignes.
Mais pour certains marxistes-léninistes le parti communiste doit être absolument pur et sans tache . Autrement dit, dès qu’une ligne erronée s’y manifeste, il faut le brûler et en créer un autre.
Le résultat c’est la liquidation du parti, l’impuissance et d’infinis palabres sur le nouveau parti à venir...qui n’arrivera jamais puisqu’il n’est pas parfait .


Concernant l’édification du parti, « [le syndicat] ne se distingue pas du parti politique par les questions traitées et prises en compte dans les luttes, mais par l’ampleur et la profondeur avec lesquelles il les abordent, et le degrés d’unité établi entre ses membres. »
[…]
« Dans les syndicats la priorité du travail des militants de VP est un travail communiste, un travail de politisation et d’organisation des ouvriers ou des travailleurs les plus avancés. Un travail de construction du parti. La construction du syndicalisme de classe est un des instruments de ce travail, il n’est jamais un but en soi. »


Il apparaît ici que le parti se constituerait à l’intérieur du syndicat, à travers la lutte syndicale, le parti étant l’aboutissement de la lutte syndicale menée à son point culminant de combativité en somme. Mais cette lutte syndicale serait dirigée par les militants, qui ne sont pas encore le parti mais qui font comme si…tout est dans tout.

Là encore, je n’observe aucun progrès politique par rapport à l’expérience et à la ligne du PCMLF par exemple, où la ligne syndicale était définie comme un aspect de la ligne du parti au sein de la classe ouvrière.
Par exemple on trouve dans ce bulletin sur la cellule d’entreprise pourtant limité aux questions pratiques et organisationnelles:

« Mais la cellule doit toujours lier les revendications immédiates aux mots d’ordre généraux du Parti communiste, en montrant aux ouvriers la liaison indissoluble des luttes économiques et politiques, en orientant ainsi les ouvriers sur la base de la lutte pour les revendications immédiates, vers la lutte politique contre le régime capitaliste. La cellule doit toujours agir dans la ligne de la tâche essentielle du P.C., la préparation du prolétariat à la conquête révolutionnaire du pouvoir. »

Ce texte mis à jour par le PCMLF reprenait des cours du PCF sur la cellule d'entreprise , datant de 1928.
Comme on peut le constater, « l’ampleur et la profondeur avec lesquelles [le parti politique aborde les luttes], et le degrés d’unité établi entre ses membres. » constitue sur le plan théorique et la question du parti d'innombrables pas en arrière, non seulement par rapport à la naissance du mouvement marxiste-léniniste en France, mais aussi par rapport au PCF de 1928, un recul d'une ampleur et d'une profondeur inégalées.

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   Posté le 29-09-2009 à 08:44:02   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Voilà pour le débat et l'info l'article de Partisan n°231 octobre 2009 page 7

Sur cette page 7 il y a 2 rubriques :
- Les lecteurs nous écrivent…
- Ciné

Dans la rubrique « Les lecteurs nous écrivent… » 3 articles :
… A propos de Staline
… A propos de l’Association des Amis du Manifeste
… Parfois déçu

Dans la rubrique « Ciné » 1 article :
Le groupe Manouchian méritait mieux

Les arguments mis en avant dans la réponse concernant l’Association des Amis du Manifeste, comme ceux concernant l’article du film sur le groupe Manouchian sont en fait en cohésion avec ce qui est dit dans la réponse de Claude Magnan dans l’article … à propos de Staline. Nous y retrouvons les justifications théoriques développées par VP dans ses revues théoriques (reprises de l’argumentaire du groupe « révolution » puis OCT groupe trotskiste qui essayait de se faire passer pour ml. VP est en partie issu de ce groupe qui a des racines et des origines dans le PSU). Nous y retrouvons également notamment dans l’article sur Manouchian, les vieux thèmes mis en avant par les pires réactionnaires, avec la reprise in-extenso du thème lui-même lié à l’appréciation du pacte de non-agression germano-soviétique et concernant l’entrée en résistance du PCF : « Toute les questions qui fâchent sont soigneusement écartées, pour un profil dit grand-public : rien sur l’entrée tardive du PCF dans la lutte, en 1941, après l'entrée en guerre de l'URSS ; … »

… A PROPOS DE STALINE
Dans mon dernier courrier, je vous ai exposé ma fidélité au grand guide ouvrier que fut, en son temps, le regretté Joseph Staline successeur de Lénine, dont la mémoire a été et est, très injustement, salie, ce que je trouve profondément odieux et contraire à l'Histoire réelle. Dans le monde entier, l’anti-marxisme le plus primaire est aujourd'hui répandu de manière exponentielle dans les classes populaires, et tout particulièrement au sein de la classe ouvrière. Ce qui est d'ailleurs logique puisque tous les moyens d’instruction et d'expression sont, forcément, aux mains des puissances d'argent qui régissent toutes les activités humaines. Mais ce n'est pas parce qu'une erreur se répand qu'elle en devient pour autant la vérité.
J'attends, de la manière la plus claire, votre position sur l’éminent marxiste, que fut le plus proche compagnon de Lénine et son successeur.


REPONSE
Tu te dis fidèle au « grand guide ouvrier que fut, en son temps, Joseph Staline ». Ailleurs, tu écris aussi : « Un bilan impartial est nécessaire », sinon l'espérance socialiste « restera un simple stupéfiant de nature mystique ».
Nous pensons que ce bilan doit revenir sur les conceptions qui ont prévalu en URSS pendant des années. Pour notre part, nous considérons que Staline n'était pas un grand marxiste-léniniste, mais qu'il a mis en oeuvre une ligne qui développait le capitalisme d'Etat en URSS.
Economiquement, il a théorisé la coupure entre les travailleurs et les moyens de production dans son livre L'Homme, le Capital le plus précieux où il préconise de donner tout le pouvoir aux cadres. Il y a aussi Les problèmes économiques du socialisme , où il théorise le maintien du salariat, de la valeur et du salaire, catégories économiques du capitalisme, mais auxquelles il adjoint le terme «socialistes».
Politiquement, il a mis en oeuvre un conception du socialisme par en haut, à coup de décrets. A aucun moment, le PCUS, sous sa direction, n'a cherché à remettre en place les structures décisionnaires de masse qu'étaient les soviets.
Socialement, il a nié les contradictions entre ouvriers, paysans et intellectuels, et plus encore la contradiction entre dirigeants et dirigés. Il a théorisé le parti monolithique, l'identifiant à la classe, sous la direction du CC et de son chef.
Plus fondamentalement, il a repris (à la social-démocratie allemande) et développé
une théorie, connue sous le nom de « théorie des forces productives », qui fait des outils et des techniques l'élément révolutionnaire dans la transformation des sociétés. C'est ce soubassement théorique qui a justifié la priorité à l'industrie lourde au nom des lendemains qui chantent, les magasins populaires restant relativement vides de biens.
Le fait que la bourgeoisie occidentale l’ait attaqué ne fait pas de lui pour autant un révolutionnaire. L’appellation «socialiste» pour l'URSS a en fait servi aussi bien le capitalisme d'Etat en URSS (en expliquant aux ouvriers : Nous sommes arrivés au but socialiste. Rien d'autre n'est possible. Continuez à travailler en acceptant votre sort) et aussi bien le capitalisme occidental (le discours aux ouvriers étant: Nous savons bien que votre sort n'est pas terrible, mais regardez, le socialisme n'est guère enviable non plus).
Cette politique en URSS a développé une bourgeoisie d'état gigantesque, bourgeoisie que Staline réprimait au fur et à mesure qu'il la constituait. L’accession au pouvoir de Khrouchtchev, mais surtout de Brejnev, est l'accession d'un personnel politique au sommet de l'Etat issu de, et représentant exactement, cette classe.

Claude Magnan

Sous une photo de personnes en plein travail, le commentaire suivant (que ne renierait pas les pires anti-communistes):
Effectué dans des conditions très dures (froid extrême, jusqu'à 16 heures d'affilées, pas de protection, sous-alimentation, sévices) entraînant une forte mortalité, le travail concentrationnaire occupa une place importante dans l'activité économique de la Russie soviétique de Staline. Ici, des prisonniers sur les chantiers du Belomorkanal en 1931. Le percement de ce canal fut une des premières grandes entreprises économiques réalisées par une main-d'œuvre détenue.


Edité le 29-09-2009 à 08:46:23 par Finimore




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   Posté le 29-09-2009 à 22:43:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Merci pour la référence, mon camarade. Cette critique superficielle ne tient pas en face du texte original :
Les problèmes économiques du socialisme en URSS
L'Homme, le Capital le plus précieux
Il est remarquable que ce dernier texte commence par cette remarque :

"[…]on parle trop chez nous des mérites des dirigeants, des mérites des chefs. On leur attribue toutes, presque toutes nos réalisations. Evidemment, on se trompe, on a tort. Il ne s'agit pas seulement des chefs."

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   Posté le 28-10-2009 à 22:02:16   

Effectivement le site de VP ne répond plus depuis 6 mois, plus de contact avec eux ni par internet ni par téléphone... En fait j'ai l'impression que ça part en c*****e chez eux !

Et l'article cité par Finimore ne fait que le confirmer. Je le dis sans détour : je ne suis pas "stalinolâtre" et même FRANCHEMENT "stalino-critique", dès le milieu des années 30 il y a des trucs qui me font ch*** et après-guerre encore plus.

Mais là ça franchit effectivement la ligne jaune, et mon seuil de tolérance. Comment peut-on sortir des trucs comme ça sur la résistance, alors que n'importe quel abruti faisant une recherche de 20 minutes sur Internet sait que Tillon a appelé à la résistance dès le 17 juin 1940 ???

Avec des a priori made in Propagand Staffel médiatique comme ça, tout le reste découle en cascade, et la juste critique de Staline (sur laquelle je me permets d'insister, et qui est maoïste) devient anticommunisme trotskyste.

Cela dit est-ce une mauvaise chose ? J'ai la conviction, si vous me passez l'expression, que l'unité avance en coupant les branches pourries.

VP a occupé un "vide" à une certaine époque, et maintenu des positions courageuse à contre-courant (comme quand toute l'extrême-gauche prenait la défense du fascisme serbe au nom de l'"anti-impérialisme".
Mais la dérive opportuniste et trotskysante dure maintenant depuis un paquet d'années...

Alors si ce genre de prise de position peut servir d'électrochoc et amener les maoïstes sincères de VP à rompre avec la ligne pourrie et à rejoindre le "magma originel" du futur parti communiste révolutionnaire...

J'ai déjà "ouï dire" qu'il y a des gens dans l'orga qui sont de plus en plus en rupture de ban. Et sans vouloir faire mon "petit rapporteur" il paraîtrait que VP sur Paris (là où la ligne se décide) est plus sous influence d'éléments venus de l'anarchisme (CNT & co) que trotskystes... mais ça revient de plus en plus au même (non ?)

Bref, c'est aussi à mon avis dans ce genre de choses que la ligne juste se dégage, contre selon moi le Janus gauchiste et opportuniste de droite, PCMLM et (ce genre de position de ) VP.

PS : et c'est quoi ce journal "qui n'exprime pas nécessairement la ligne de l'organisation" ??? Un auberge espagnole trotskyste ? L'Humanité ? (non là c'est par ce que la P"c"F n'a PAS de ligne...)
Xuan
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   Posté le 28-10-2009 à 23:41:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le blog ouvalacgt est toujours actif, mais l'activité communiste ne peut pas se résumer à l'intervention dans le cadre syndical.

En ce qui concerne Staline, bien entendu son œuvre appartient à l'histoire du mouvement communiste international, mais sa critique serait vaine si elle ne considérait que cet aspect.
Ainsi, le point de vue du Parti Communiste Chinois repose sur l'expérience de la ligne stalinienne sur le plan international, mais aussi sur les relations entre le PCbUS et le PCC.

Une telle critique en France devrait également s'appuyer sur les relations entre le PCbUS et le PCF, et examiner notamment l'influence de la ligne stalinienne sur la ligne politique du PCF.
Il existe d'ailleurs une littérature sur ce sujet, en particulier dans le cadre de l'Internationale communiste.

Quant au futur parti communiste, il doit se référer aux thèses et à l'œuvre des principaux dirigeants du mouvement communiste international, mais il devra surtout appliquer le matérialisme dialectique à la situation contemporaine de la France et non rabâcher des phrases ou copier/coller ce qu'ont fait d'autres communistes à d'autres époques et dans d'autres pays.

Le comportement des marxistes-léninistes à l'occasion des mascarades électorales de la bourgeoisie est jugé avec attention par les masses qui nous connaissent.
Lorsque nous dénonçons le soutien aux partis réformistes, on nous demande ce que nous proposons.
A part la lutte pied à pied contre les assauts antipopulaires de la bourgeoisie, le seul objectif immédiat que nous pouvons nous fixer et proposer aux éléments les plus révolutionnaires du prolétariat et du peuple, c'est la création d'un nouveau parti communiste justement.

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   Posté le 29-10-2009 à 07:50:37   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Blaki a écrit :

J'ai déjà "ouï dire" qu'il y a des gens dans l'orga qui sont de plus en plus en rupture de ban. Et sans vouloir faire mon "petit rapporteur" il paraîtrait que VP sur Paris (là où la ligne se décide) est plus sous influence d'éléments venus de l'anarchisme (CNT & co) que trotskystes... mais ça revient de plus en plus au même (non ?)


Je signal à Blaki (sans revenir sur l'ensemble de son message) que le Forum Marxiste-Léniniste n'est pas un lieu pour donner des infos internes concernant une organisation (même si nous avons de grosses divergences avec elle).

Pour ce qui est du site internet de VP, cela fait plusieurs jours (1 a 2 semaines) qu'il fonctionne de nouveau.

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   Posté le 29-10-2009 à 12:53:01   

Je me disais juste qu'il peut être intéressant de connaître, non pas la composition nominale avec adresses et numéros de téléphone d'une organisation (là c'est du travail de flic...) mais ses influences idéologiques pour comprendre sa ligne. Ça évite de se tordre le cerveau dans tous les sens tu crois pas ?
Par exemple Avant-Garde est constitué essentiellement d'ouvriers : ça se répercute sur leurs positions, sans que je sois d'accord à 100% avec.

Parfois c'est transparent : tu prends n'importe quel ouvrier même très peu au fait des "subtilités" idéologiques, rien que dans le ton ultra-aristocratique adopté il verra que le PCMLM est une organisation de petits-bourgeois intellectuels parisiens plus ou moins déclassés...
Dans d'autres cas des infos peuvent être intéressantes, tant qu'on ne nomme personne (je ne connais personne nommément de toute façon...)

Pour revenir à VP, oui le site re-fonctionne, mais c'est toujours le journal et les textes du mois de mars. Ça mérite interrogation. Quelles que soient nos divergences avec VP (et je pense en avoir moins que vous à la base), VP n'est pas rien, ça a été et c'est toujours la plus grosse orga en France se réclamant du ML et de Mao Zedong, de la ligne de masses et de la GRCP bref du maoïsme.

Donc on peut s'interroger, car l'avenir du mouvement ML-MLM en France en dépend en partie : sont-ils en lutte de lignes ? Quelles forces idéologiques sont en jeu ? "L'URSS capitaliste dès les années 30" je ne suis pas d'accord mais on peut en discuter, par contre des contre-vérités historiques dignes de TF1 sur la résistance, le pacte germano-soviétique... Alors même qu'ils sont dans une démarche positive vis à vis d'organisations qui elles, sauteraient au plafond en voyant ça.

Je m'interroge, c'est tout.
Finimore
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   Posté le 31-10-2009 à 08:09:15   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Revenons à nos moutons, donc au sujet de l'anticommunisme.
J'ai mis sur le forum un texte et le lien vers une pétition

Ripostons massivement et résolument à l'anticommunisme et à toutes ses expressions

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