| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18511 messages postés |
| Posté le 26-06-2025 à 07:49:39
| Qu’est-ce qui est en train d’être mis en place quand l’OTAN augmente les dépenses de 5%: requiem pour le parlement si peu français…. 26 juin 2025 https://histoireetsociete.com/2025/06/26/quest-ce-qui-est-en-train-detre-mis-en-place-quand-lotan-augmente-les-depenses-de-5-requiem-pour-le-parlement-si-peu-francais/ Quand on a assisté au débat (si ce genre de chose peut porter un tel nom) parlementaire français et à l’absence totale de conscience des faits énoncés ici dans ce que l’on ne peut plus considérer comme « la représentation nationale », on est effrayé. Il y a eu non seulement la manière dont « Ensemble » ce spectacle permanent de la désunion défendait l’erratique Macron et le lunaire Bayrou sur siège ejectable, ils n’avaient en fait qu’un argument pour en partant de ce qu’ils définissaient eux-mêmes comme une action « illégale » de Trump et Netanyahou, justifier l’alignement qui étranglait la France, condamnait notre système de santé et tous nos droits. L’opposition et ce qui en tenait lieu, à commencer par l’intervention de Marine le Pen qui justifiait tout ce qui s’attaquerait patriotiquement à l’Islam. J’ai peut-être raté quelques discours nocturnes dans un hémicycle déserté mais ce que j’ai entendu de la Gauche, n’était que coup d’épée dans l’eau, vociférés ou dit avec une feinte gravité sans le moindre sens historique. Cette gauche continuait au nom des places dans les municipales ou dans celui du chef de clan à porter aux présidentielles, à jouer les équilibristes de la confusion, incapable d’aller au delà d’une position de repli sur l’idée totalement erronée que cela ne serait jamais arrivé avec le gentil Obama. L’adhésion à l’existence d’ « ennemis » supposés de l’occident, les asiates, les Russes menait clairement à la forfaiture à l’égard du peuple français… même si l’on feignait, vertueusement et sans moyens, de dénoncer la guerre et le génocide de Gaza. Dans un tel contexte, pire que celui de Munich, pour la malheureuse France dont pourtant l’opinion est aux antipodes de ce cirque on ne peut que comme les Chinois considérer que le cadavre de l’Europe a sur ordre des Etats-Unis enveloppé de son suaire les peuples endormis. Le camp des abstentionnistes pour les municipales et les factions de collabos qui se présentent à la mairie de Marseille est en train de recevoir mon soutien inactif et écœuré. (note et traduction de Danielle Bleitrach) OPINION / ÉDITORIAL Par Global TimesPublié : 26 juin 2025 01:09Illustration : Xia Qing/GT https://www.globaltimes.cn/page/202506/1336995.shtml Illustration : Xia Qing/GT Le sommet de l’OTAN de 2025 s’est tenu de mardi à mercredi à La Haye, aux Pays-Bas. Dans la déclaration commune qui a suivi la réunion, le « résultat » le plus important a été un accord visant à augmenter les dépenses de défense à 5 % du PIB – un objectif qui avait suscité une « forte réaction » en Europe lorsqu’il a été proposé par les États-Unis au debut de cette année. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, agissant en tant que « démarcheur loyal » de Washington, a tout mis en œuvre pour « inciter » les pays européens à desserrer les cordons de leur bourse : lorsque la « menace russe » n’était plus suffisante, il a évoqué la « menace chinoise », faisant des commentaires irresponsables sur la question de Taïwan et allant même jusqu’à salir la Chine en utilisant la question ukrainienne. Ce qui creuse non seulement un gouffre pour les pays européens, mais crée également des problèmes et le chaos pour le monde. L’augmentation des dépenses de défense de 2 % à 5 % du PIB d’ici une décennie – soit plus du double de celles-ci – représentera des milliers de milliards de dollars de dépenses supplémentaires, faisant de l’OTAN l’une des entités à la croissance la plus rapide des dépenses militaires mondiales. La dernière fois que l’OTAN a appelé à une augmentation des dépenses militaires, c’était en 2014, la plupart des augmentations les plus importantes provenant des pays d’Europe de l’Est. Dix ans plus tard, ces nations sont-elles devenues plus sûres à cause de cela ? La réponse est évidente. Non seulement l’Europe de l’Est a été impliquée dans la guerre, mais l’ensemble de l’Europe a été plongé dans la crise ukrainienne, ce qui a entraîné un effet de lcrise mondiale. L’expansion militaire incontrôlée et effrénée de l’OTAN est en grande partie à blâmer. Le battage médiatique selon lequel la flotte navale chinoise est déjà de la « même » taille que celle des États-Unis et que la Chine « possédera 1 000 ogives nucléaires d’ici 2030 » est essentiellement une tentative de légitimer l’infiltration de l’OTAN dans la région Asie-Pacifique. En utilisant la « menace chinoise » pour justifier son expansion militaire, l’OTAN a même devancé les États-Unis en s’engageant à « se préparer à un éventuel conflit dans le détroit de Taïwan ». Si l’OTAN insiste pour étendre ses tentacules de guerre à l’Asie, il est presque certain que plus elle augmentera ses dépenses militaires, plus la souffrance stratégique que l’Europe devra supporter sera grande. Cette logique qui consiste à « s’engager dans une expansion militaire tout en accusant les autres d’être une menace » est non seulement stupide, mais aussi malveillante. Lorsque Rutte a souligné que l’OTAN « n’a pas d’opt-out », ce n’était rien d’autre qu’une intimidation pour les pays membres en disant que quitter l’alliance à mi-chemin n’est tout simplement pas une option. Sa prétention à « assurer notre avenir », quant à elle, est précisément une tentative de lier complètement l’Europe au char de guerre des États-Unis. L’OTAN, une machine de guerre qui aurait dû être arrêtée il y a longtemps, s’appuie maintenant sur le fait de s’accrocher aux crocss des États-Unis et de faire le « sale boulot » de Washington pour survivre, en répétant constamment le récit absurde selon lequel « la guerre est synonyme de sécurité » pour effrayer les Européens. L’OTAN est devenue le passif net de l’Europe. Un exemple classique est que si l’OTAN ne s’était pas étendue vers l’Est, il n’y aurait pas eu de conflit russo-ukrainien. Parmi les quatre « partenaires indo-pacifiques » (IP4) de l’OTAN, trois dirigeants ont manqué ce sommet – en partie à cause des craintes que, dans le contexte actuel de la tourmente au Moyen-Orient, le sommet « puisse devenir un piège ». Ces pays ne veulent ni s’impliquer dans les conflits du Moyen-Orient ni être forcés de s’engager à augmenter leurs dépenses de défense. Le magazine américain The Diplomat a déclaré que l’alignement de l’Australie sur les missions américaines en Irak et en Afghanistan après le 11 septembre a entraîné le pays dans des conflits prolongés. Ces conflits, initiés par l’OTAN dirigée par les États-Unis, s’est avéré politiquement impopulaire et financièrement épuisant. Il est clair que l’idée de « rechercher la paix par la force » est en fait impopulaire dans la communauté internationale. Le comportement erratique des États-Unis ces dernières années a conduit de nombreux pays européens à croire qu’ils devraient faire plus pour renforcer leur propre défense et réduire leur dépendance vis-à-vis des États-Unis. Mais une augmentation spectaculaire des dépenses militaires de l’OTAN va clairement à l’encontre de cet objectif. Avant le sommet, M. Rutte a déclaré au président américain Donald Trump que « l’Europe va payer gros, comme elle le devrait, et ce sera votre victoire ». Lorsque ce commentaire a été révélé, il a provoqué une tempête médiatique. Pourtant, cette flatterie et cette vantardise ont été accueillies par le mépris de Trump et le doute sur la clause de défense collective de l’OTAN. Malgré cela, Rutte a continué à rassurer les Européens en leur disant qu’ils devraient « arrêter de s’inquiéter » mais se concentrer sur « cet énorme irritant, qui est que nous ne dépensons pas assez ». L’OTAN a longtemps été massivement poussée par la volonté américaine, mais cet acte d’auto-gaslighting révèle à quel point la « non-autonomie stratégique » de l’Europe est devenue désastreuse. L’époque de l’OTAN est révolue depuis longtemps. En vertu du principe directeur de « l’Amérique d’abord », Washington adopte à plusieurs reprises une position « pas d’argent, pas de protection », réduisant l’OTAN à une monnaie d’échange dans les échanges géopolitiques américains. Allouer 5 % du PIB aux dépenses militaires est un lourd fardeau pour les pays européens, mais cela reste loin de satisfaire l’appétit géopolitique de Washington et ne fera que pousser les États-Unis à demander plus à l’Europe. Les nations européennes, en particulier celles qui ne veulent pas être entraînées dans des guerres, doivent rester lucides.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18511 messages postés |
| Posté le 26-06-2025 à 09:47:25
| L’OTAN ET LE PCF 26 juin 2025 https://histoireetsociete.com/2025/06/26/lotan-et-le-pcf/ Qui décide de la politique du PCF ? le secrétaire national qui dit clairement ce qu’il y a à dire ou le stipendié de la CIA, placé par les soins de dieu sait qui à la direction ? le dernier qui a parlé et empêché toute action dans les sections ? ou la position décidée au dernier congrès du PCF par ses adhérents-militants ? Rappel du 39ème Congrès du PCF : « La France doit sortir de l’Otan. Elle doit prendre l’initiative d’un nouveau système de sécurité collective européen et mondial qui permettra la dissolution de l’Otan. Dans ce cadre, devront se tenir des négociations pour le désarmement multilatéral, global et négocié, en particulier dans le domaine nucléaire. » PCF – Parti Communiste Français ou encore la claire intervedntion du secrétaire du PCF Fabien Roussel, https://fb.watch/AsD6M5PdW5 Fabien Roussel a au moins des reflexes de communistes, alors que certains sont devenus totalement amorphes et laissent faire toutes les manipulations pour interdire au PCF d’agir pour qu’il n’y ait jamais d’organisation collective de ce qui gênerait leur entreprise de liquidation, leur enfumage, cela va des textes confus qui disent tout et son contraire à ceux qui dans des « assemblées générales » entretiennent l’art de parler pour ne rien faire surtout que jamais rien ne débouche sur une décision. Ou au contraire que les actions se multiplient sans coordination, sans stratégie… Comment un communiste peut-il entendre dans la même journée que l’on supprime les soins à 100% pour les cancers en rémission, savoir que de peur (celle du Medef) de voir « renaitre les régimes spéciaux » sous cette canicule on accepte d’interdire un départ à la retraite à ceux qui manient un marteau piqueur dans l’asphalte brûlant, deux FAITS de l’exploitation au quotidien… Mais que face à la « menace » russe et chinoise, totalement inventée et cautionnée par les liquidateurs, la « gôche » au point que la droite n’a plus à l’agiter, la classe politique s’incline devant l’OTAN, les Etats-Unis et un budget de la défense à 5% et des droits de douane à plus de 10% ? Où vont-ils prendre l’argent de leurs crimes ? Comment a-t-on réussi à empêcher au quotidien le vote du congrès en interdisant de fait y compris la distribution de tracts qui reprendrait la position du secrétaire national ? C’est ce qui se passe massivement dans le parti aujourd’hui, une désorganisation sciemment conçue et pas seulement de la part des adversaires déclarés de la direction actuelle mais au contraire de ceux qui feignent de la représenter à la base ? Il faut relire « les communistes » d’Aragon et voir à quel point le désordre que le héros du premier volume constate à la frontière espagnole dans l’accueil des républicains n’a rien de spontané. Il s’agit pour ceux qui sont « les fonctionnaires » du Front populaire de préparer le parcage dans les camps d’internement pour livrer les combattants épuisés aux nazis qui vont déclarer la guerre sous prétexte de protéger l’Europe du bolchevisme…
Edité le 26-06-2025 à 09:50:24 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18511 messages postés |
| Posté le 27-06-2025 à 20:40:30
| Le sommet de l’OTAN… sommet de la soumission de l’UE ? 27 juin 2025 https://histoireetsociete.com/2025/06/27/le-sommet-de-lotan-sommet-de-la-soumission-de-lue/ Ce n’est certainement pas un communiste qui établit ce diagnostic, non seulement celui de la veule soumission de l’UE, de nos dirigeants aux caprices du suzerain qui nous asphyxie sciemment, mais à l’analyse des conséquences d’une telle politique. Comment elle est préparée de longue date par les affabulations sur la menace russe, chinoise, iranienne, etc… cela fait des décennies que l’on cautionne au nom de la démocratie l’aventurisme criminel de l’impérialisme.. La gôche y a perdu toute crédibilité parce qu’une telle affabulation s’accompagne nécessairement d’une démission dans la défense des intérêts du peuple. Il serait temps que les communistes qui ont commencé leur retour au monde du travail, à la défense du social réalisent que ce retour n’existera que dans la clarté des rapports de force mondiaux et virent ceux qui continuent à jouer sur la confusion. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete) rédigé par Philippe Béchade 26 juin 2025 Derrière les discours martiaux sur la « menace russe » et les impératifs de souveraineté, c’est surtout l’industrie militaire américaine qui se frotte les mains. Une montée en puissance stratégique… au prix d’un renoncement politique et budgétaire pour l’Europe. Le sommet de l’OTAN a été un immense succès, claironne Donald Trump. Comment lui donner tort, quand les Européens confirment vouloir consacrer 650 Mds€ – qu’ils n’ont pas – au renforcement de leur défense et au développement des « armes du futur » (qu’ils ne possèdent pas, c’est une évidence) ? Mais les choses risquent de se gâter budgétairement si l’Europe, sous la pression de Donald Trump – qui ne veut plus que l’argent du contribuable américain soit alloué à notre protection – adopte le principe des 5 % du PIB consacré à la défense (3,5 % pour le matériel, 1,5 % pour la cyberguerre et le renseignement). Les Espagnols ont déjà fait savoir qu’ils ne s’aligneraient pas, ayant « d’autres priorités, d’ordre social notamment ». D’autres pays vont devoir y réfléchir à deux fois, car, bien souvent, la défense ne représente que 2 % de leurs dépenses (le parapluie américain est là ; jamais on n’égalera son avance technologique, c’est une course perdue d’avance), et il faudrait multiplier ce total par 2,5 à 3,5 au cours des dix prochaines années. Rajouter 0,25 % à 0,35 % par an pendant dix ans, c’est jouable. Mais il va falloir faire des arbitrages, couper dans les dépenses sociales – et ce ne sera pas populaire, sachant que les armes ont vocation à être stockées dans une optique de dissuasion. On les achète – le plus souvent aux Etats-Unis… et puis rien. On espère qu’elles ne serviront à personne, contrairement aux dépenses de recherche, à la construction de data centers, à l’entretien des routes, à la prise en charge des soins, etc. L’excuse des créations d’emplois sur le sol européen est assez légère, car c’est sans doute le complexe militaro-industriel américain qui sera le principal bénéficiaire. C’est le seul à même de répondre aux demandes d’armes puissantes et sophistiquées en quantité. Le secteur de l’armement emploie 200 000 personnes en France, dispersées dans environ 500 entreprises, ce qui signifie qu’il s’agit majoritairement de PME (à 80 %), sous-traitantes d’une centaine de gros donneurs d’ordres – dont 20 % seulement ont une taille qui justifierait leur admission au SBF 120. Pour en revenir au sommet de l’OTAN, il est clair que l’élément de langage incontournable, c’est d’imposer le concept d’un ennemi très mal intentionné, représentant une menace quasi éternelle, qui n’aura de cesse de vouloir nous envahir — alors que c’est lui qui possède toutes les matières premières (minerais, terres rares) et les hydrocarbures qui nous manquent, et qu’il nous vendait bien volontiers, à des prix avantageux. Le narratif prête à la Russie des projets expansionnistes, alors que c’est l’OTAN qui pousse inlassablement ses pions vers l’est, absorbant, un à un, les pays autrefois emprisonnés derrière le rideau de fer (certains sont encore très russophobes, et leur passé soviétique reste la meilleure des excuses) — et ce, depuis 35 ans. L’OTAN, alliance présentée comme défensive, a continué de se comporter comme s’il y avait une guerre froide à gagner : quitte à trahir la parole donnée, à ne pas respecter les traités censés faire respecter un statu quo, à multiplier l’implantation de bases aux frontières de la Russie (encerclement total, du Japon à la Finlande) et à développer les capacités d’espionnage de l’OTAN en douce – comme en Ukraine. Toutes ces bases (près de 850 à travers le monde) ont coûté beaucoup d’argent au contribuable américain, et il n’a jamais été question d’en discuter, et encore moins de contester leur pertinence. Et c’est pourtant ce que Donald Trump s’apprête à faire, brisant un tabou vieux de 80 ans… Il veut économiser de l’argent, car les Etats-Unis ne doivent plus jouer le rôle de « gendarme du monde ». En ce qui concerne l’OTAN en Europe, plus question de rajouter un centime… d’où ce double bénéfice : une réduction des budgets, assortie de prises de commandes de la part de ses alliés. Trump a consenti, du bout des lèvres, à confirmer que la solidarité de l’OTAN continuerait de s’appliquer : si l’un de ses membres est attaqué, tous voleront à son secours – y compris en ayant recours à l’arme atomique. Keir Starmer a justement appelé au redéploiement des capacités nucléaires britanniques au sein de « l’ensemble OTAN »… et l’Allemagne met désormais la pression sur la France pour qu’elle en fasse autant, en coopération avec ses alliés européens.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18511 messages postés |
| Posté le 27-06-2025 à 20:43:54
| Le sommet de l’OTAN s’est transformé en spectacle pitoyable pour un seul homme 27 juin 2025 https://histoireetsociete.com/2025/06/27/le-sommet-de-lotan-sest-transforme-en-spectacle-pitoyable-pour-un-seul-homme/ Et quand le spectacle se poursuit dans la presse française, dans les médias à quelques rares exceptions près (dont la vigoureuse prise de position de Fabien Roussel), quand ce pays parait la proie des syconphantes et autre thuriféraires…ça et les sondages qui mettent en tête des intentions de vote la droite et l’extrême droite tant l’horizon s’est bouché face aux démissions de la gauche et la propagande justifiant toutes les guerres, toutes les démissions, la lâcheté devant la loi du plus fort, ne laisse plus la moindre issue, le doute vous prend sur l’avenir de notre malheureux pays… (note de danielle Bleitrach https://vz.ru/opinions/2025/6/26/1341081.html Alexander Nosovich, rédacteur en chef de RuBaltic.Ru 2–3 minutes Au final, les impressions laissées par le sommet de l’OTAN sont plutôt stylistiques. Mais le style dicte le contenu : 1. Tout doit être fait rapidement et brièvement afin que Trump n’ait pas le temps de s’énerver et de s’envoler. 2. Tout le monde lèche les bottes de Trump pour qu’il ne s’énerve pas, ne se dispute pas avec tout le monde et ne s’en aille pas. 3. Pas un mot sur l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, un minimum de discussions sur l’Ukraine en général et une promesse très vague dans la résolution de continuer à soutenir l’Ukraine sans même préciser s’il s’agit d’un soutien militaire. Pour que Trump ne se dispute pas et ne s’en aille pas. 4. Zelensky a enfilé un costume. La principale nouvelle mondiale. Pour que Trump ne le dispute pas, voir ci-dessus. 5. Un minimum de discussions sur Israël et l’Iran, sur la façon dont les choses se sont terminées et si elles se sont terminées. Assurances générales quant à la victoire éclatante de Trump. Pour que Trump ne… etc. etc. ; Le secrétaire général de l’OTAN a qualifié Trump de « papa » Merz : le conflit en Ukraine ne peut être résolu par des moyens militaires Trump : la promesse de mettre fin au conflit en Ukraine en 24 heures était sarcastique 6. Promesse générale de consacrer 5 % du PIB aux dépenses militaires, avec une ignorance tout aussi générale de la révolte déclenchée par l’Espagne, qui a catégoriquement refusé de le faire. Pour que Trump ne remarque pas et ne… enfin, vous voyez ce que je veux dire. 7. Opinion solidaire selon laquelle le conflit en Ukraine doit être réglé par des moyens pacifiques – et plus question de « victoire sur la Russie sur le champ de bataille ». À la place, on trouve désormais l’euphémisme hypocrite « la paix par la force ». D’ailleurs, d’après le contexte des déclarations de la Maison Blanche, il ressort que Trump, furieux, a l’intention d’appliquer cette « paix par la force » à tous les participants au conflit, y compris l’Ukraine et les alliés européens de l’OTAN. Comment cela se fait-il que les alliés de Trump au sein de l’OTAN n’aient pas osé lui poser la question ? Pour que Trump ne… Il fut pourtant bien dit autrefois que l’OTAN était en état de mort cérébrale. Un spectacle pitoyable. Un spectacle déchirant. Un cauchemar.
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18511 messages postés |
| Posté le 28-06-2025 à 23:25:56
| L’alliance a perdu son aile du Pacifique, par Dmitri Kossyrev 28 juin 2025 https://histoireetsociete.com/2025/06/28/lalliance-a-perdu-son-aile-du-pacifique-par-dmitri-kossyrev/ Toujours au titre des effets réels non seulement des mesures tarifaires de Trump, ce qui peut paraître une nouveauté, mais surtout le prolongement d’une politique belliciste largement initiée par Obama qui a prétendu déplacer le centre de gravité de l’offensive des USA (et de leur « coalition » militaro- économique) vers le Pacifique et la Chine, tout en affaiblissant partout le multipolaire naissant avec des guerres par procuration, l’extension de l’OTAN en Asie avec les quatre alliés je Japon, la Corée du sud, l’Australe et la nouvelle Zélande incités à la surmilitarisation. La guerre contre l’Iran a inquiété plus qu’elle n’a resserré les rangs et le refus de trois des principaux pays d’aller cautionner l’augmentation de 5% des budgets militaires en sont le symptôme le plus manifeste. Ce qu’il faut mesurer c’est que l’immonde servilité des Européens (sauf l’Espagne) n’est qu’une unanimité de façade imposée par des pays comme l’Allemagne, la Grande Bretagne qui espèrent qu’en chassant en meute derrière les Etats-Unis, ils seront comme jadis apte à récolter les morceaux de ce dans quoi la bête a planté ses crocs (1). L’Asie, comme les autres continents ont une autre mémoire du colonialisme et de l’impérialisme, d’autres intérêts déjà. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop) https://ria.ru/20250626/zapad-2025367008.html Et voilà qu’ils ont décidé de ne pas se rendre au sommet de l’OTAN à La Haye. Il s’agit des dirigeants suprêmes du Japon (Shigeru Ishiba), de la Corée du Sud (Lee Jae-myung) et de l’Australie (Anthony Albanese). Leur voisin, le Néo-Zélandais Christopher Luxon, a tout de même réussi à se rendre à La Haye, mais dans l’ensemble, l’OTAN a perdu, au moins temporairement, son aile orientale, officiellement appelée IT4, c’est-à-dire le quatuor indo-pacifique. Si ce n’est pas un scandale, c’est une sensation, ou tout au moins un résultat très significatif du chaos mondial actuel. L’histoire remonte à l’été 2022. Les quatre dirigeants étaient alors apparus au sommet de l’OTAN à Madrid et s’étaient engagés à jouer le rôle d’assistants de l’Ukraine. En outre, lors de ce sommet, il a été déclaré que les événements dans l’océan Pacifique avaient une influence directe sur la situation dans la région atlantique, la Chine a été qualifiée pour la première fois de « défi systémique » et ce même quatuor s’est engagé à jouer le rôle de filiale de l’OTAN dans la région. Il s’agissait donc d’une initiative visant à élargir et à mondialiser l’alliance. Et chaque année, le processus s’est poursuivi et intensifié, avec la participation obligatoire des dirigeants de la « côte ouest du Pacifique » aux sommets euro-atlantiques. Et maintenant, ils se sont réunis là-bas et ont confirmé : oui, nous y serons, au plus haut niveau. Mais ensuite, tous – sans se concerter ou peut-être au contraire – ont décidé au dernier moment d’envoyer un représentant subalterne. Voyons pourquoi. Ce n’est pas facile, car tout s’est passé très vite et de manière inattendue, un ou deux jours avant l’ouverture de la réunion à La Haye. On peut spéculer autant qu’on veut sur les raisons, mais les absents du sommet ne s’expriment pas sur le sujet. De plus, ils sont trois, et chaque pays a ses propres motivations. Même si, quelque part, elles se fondent en un accord harmonieux. Commençons par les détails. Il n’y a aucun doute : les trois dirigeants mentionnés ont eux-mêmes annulé leur voyage à La Haye, personne ne leur a gentiment laissé entendre qu’ils n’étaient pas les bienvenus cette fois-ci. Mais leurs explications divergent. Tokyo a officiellement invoqué de mystérieuses « circonstances diverses ». L’Australien s’est montré ferme : il a notamment déclaré que son pays ne se laisserait pas dicter sa conduite par son allié. Le Coréen a rappelé qu’il venait d’entrer en fonction et qu’il n’avait pas encore nommé tous ses ministres, et que les affaires intérieures étaient donc prioritaires. Les analystes se sont ensuite emparés du sujet et ont avancé deux raisons principales pour expliquer cette réticence des trois pays. Il s’agit tout d’abord du Moyen-Orient : les trois pays ont fortement désapprouvé les frappes américaines contre l’Iran. Ils les ont désapprouvées en raison de leur situation économique et politique intérieure. D’ailleurs, pris par cette folle guerre de 12 jours, nous n’avons même pas eu le temps de remarquer à quels pays elle a fait très mal. Et la liste est longue et parfois surprenante. Par exemple, il s’avère que le Japon entretient de bonnes relations avec l’Iran, c’est pourquoi les dirigeants à Tokyo ont tout fait pour garder le silence sur ce qui se passait, sans condamner ni soutenir qui que ce soit. Or, outre l’Iran, les Japonais ont de nombreux autres partenaires dans la région, ainsi que de nombreux projets, et les relations avec eux sont également compliquées. En résumé, Tokyo a décidé de rester à l’écart. La phraséologie de ceux qui évaluent le comportement du président sud-coréen n’est pas très différente. Ce pays a également des liens étroits avec le Moyen-Orient, et les Sud-Coréens affirment aujourd’hui que la guerre a semé le chaos sur tous les marchés imaginables, qu’il s’agisse du pétrole, du gaz ou des finances. Le président fera donc mieux de rester chez lui et, dans la mesure du possible, d’éviter de mettre son économie en péril. L’Australie : ici, tout est plus intéressant. En effet, tant les partisans (les travaillistes) que les opposants ont critiqué le gouvernement pour sa « réaction molle » aux frappes américaines. Certes, mais en adoptant des positions opposées. Les partisans se sont surtout demandé si Washington avait prévenu son allié australien de son intention d’entrer en guerre. Ou avait-il autre chose à faire ? Et pourquoi ne pas condamner ces frappes ? Mais voici maintenant le deuxième sujet qui unit de manière touchante ces trois pays du Pacifique et, en fait, tous les autres alliés des États-Unis : l’argent, c’est-à-dire le commerce et les dépenses militaires. Selon les analystes, le seul objectif de tous les pays du Pacifique présents à La Haye était de rencontrer Donald Trump en personne pour discuter de ce qui semble un peu abusif : les droits de douane étouffants sur les exportations vers les États-Unis et l’obligation d’augmenter les dépenses militaires. Le reste du verbiage de l’OTAN ne semble intéresser personne. Voici la situation au Japon (qui est à peu près la même dans les deux autres pays) : les dépenses militaires n’ont pas encore atteint 2 % du PIB, et les États-Unis exigent déjà 3 %. La semaine dernière, une réunion entre Japonais et Américains devait se tenir selon la formule « 2+2 » (ministres de la Défense et des Affaires étrangères), mais elle a été annulée à Tokyo au milieu d’un scandale, car il s’est soudainement avéré qu’il était question de 3,5 %. Et maintenant, on parle même de 5 %, ce que le représentant du Pentagone a confirmé. En même temps, aucune réduction des droits de douane n’est prévue, et on s’attend seulement à une pression visant à empêcher les alliés du Pacifique de commercer avec la Chine (qui est, rappelons-le, leur principal partenaire). Attendez, d’où viennent ces 5 % ? Cela ne concerne-t-il pas uniquement les membres de l’OTAN ? Vous rêvez : vous êtes IT4, mais c’est déjà comme si vous faisiez partie de l’OTAN. En conséquence, les dirigeants du Pacifique et de nombreux autres pays rêvaient de rencontrer Trump et de lui soutirer des concessions lors du récent sommet du G7. Mais Trump s’est enfui avant l’heure pour s’occuper du Proche-Orient. Et maintenant, le trio pacifique ne peut tout simplement pas prendre de risque : s’ils reviennent, ils seront à nouveau ignorés, comme un certain Zelensky. L’électeur ne comprendrait pas. Le tableau général est le suivant : même les alliés les plus fidèles des États-Unis se voient désormais contraints de suivre l’exemple, disons, de l’Inde avec son « autonomie stratégique », c’est-à-dire d’essayer de négocier à la fois avec l’OTAN, la Chine et le Proche-Orient. En fait, cela fait déjà plusieurs mois qu’ils s’y emploient : prudemment, à pas de loup, mais sans relâche. Il sera intéressant de voir si les Européens membres de l’OTAN feront de même, car la logique économique et autre les pousse également dans cette direction. (1) Note de danielle Bleitrach sur la crédibilité en occident de Trump et des « dirigeants » occidentaux qui en sont à militariser la paix: TRUMP est-il crédible dans son rôle de faiseur de paix ? Commentaire de Danielle Bleitrach sur un article d’Histoire et societe que je me permets de publier à part, pour attirer l’attention des lecteurs de facebook : la question est de savoir si Trump est crédible dans son aspiration à être un faiseur de paix… et elle peut être étendue aux dirigeants européens qui le suivent… Trump est dans la logique de l’impérialisme américain. Aucun président américain n’a dit « je vais vous entraîner dans une guerre ». Même pendant la Première guerre mondiale, les deux présidents s’étaient fait élire sur la promesse de ne pas y aller. Leur intervention n’est qu’une expédition La seule déclaration de guerre par les États-Unis a été faite en 1941 contre le Japon après Pearl Harbor. Le modèle est contagieux puisqu’il est au moins depuis Sarkozy appliqué en France par tous les présidents au nom d’une menace existentielle totalement fabriquée par le concert médiatico politique. L’adhésion du PCF à partir de Hue et jusqu’à aujourd’hui de Boulet à Kamenka va bien au delà de l’influence réelle du PCF. IL n’y a plus le moindre contradicteur à la fabrication de la menace « existentielle » supposée. Le résultat est que comme aux Etats-Unis une majorité de citoyens ne veut pas la guerre, mais en même temps ils ne veulent pas que l’Iran ait une bombe nucléaire. Ils considèrent que l’Iran est une menace, pas simplement pour la région mais aussi parce que le pays nourrit le terrorisme, et les Américains comme les Fançais savent ce qu’est le terrorisme islamiste. De surcroît, l’opinion est apaisée par le fait que Donald Trump a envoyé « seulement » des pilotes en Iran, et pas des troupes au sol, et même l’utilisation d’une armée de métier fait la différence. L’acte de Trump peut être comparé à celui d’Obama contre Oussama Ben Laden. D’ailleurs, il a montré des images de lui installé dans l’east room de la Maison-Blanche, là même où Barack Obama en 2011 suivait, entouré de son staff, le raid qui a éliminé Ben Laden. Pour Donald Trump ce n’est pas une guerre, c’est une opération ciblée, grace à la merveilleuse et rassurante supériorité de l’occident et il apparaît en faiseur de paix : « je suis le plus grand président à avoir fait ça ». Avec ce système, on a réussi à militariser l’aspiration à la paix , aux Etats-Unis mais aussi en France avec des présidents comme Sarkozy, Hollande dont Macron est le produit incestueux d’une confusion totale entre la droite et la gauche. Les liquidateurs du PCF, avec leur commission internationale non élue mais en relation étroites avec toute la presse du parti, qui reçoit les financement gérés par « Boulet » , les fondations allemandes et la mairie de Paris… peuvent se substituer en relation avec ce consensus (à la veille d’élections municipales) aux décisions du Congrès et des instances officielles du parti. ce n’est donc pas Trump mais bien un système qui sous des modalités diverses s’est étendu à l’ensemble des Etats-Unis, de l’UE, du canada… et qui comme nous l’analysons ne reçoit pas le même assentiment en Asie et dans le sud global malgré les efforts d’une bourgeoisie compradore. Mais le système a des limilites quand on réalise le coût de 5% du PIB pour le surarmement. Le narratif se heurte de plus en plus en Europe à la réalité de la dégradation de la vie des populations : vie chère, inflation, destruction des services publics, dégâts environnementaux et c’est là la principale limite que le tromphalisme d’un Trump qui réclame le Nobel d’Obama vu qu’il agit comme lui, se heurte aux FATIS . C’est pour cela que la campagne en faveur du retour aux préoccupations du monde du travail de Fabien Roussel se heurte dans les faits aux mêmes obstacles et forces d’inertie que celle qui viserait à dénoncer l’OTAN… Partir de la réalité des conditions matérielles d’existence rassemble dans le bon sens… danielle Bleitrach
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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