| | | | | SMT | Jeune Communiste | 138 messages postés |
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| Posté le 08-06-2007 à 22:31:17
| Ci-dessous tract sous la bannière "Accusons le Capitalisme" (haut du tract) distribué au rassemblement. (avec l'encart habituel sur ce qu'est l'urcf). " SOLIDARITE avec les grévistes de Renault Le MANS HALTE A LA REPRESSION SYNDICALE Les ouvriers de Renault-Le Mans sont aux avant-postes du combat contre la flexibilité. Dans la logique de son patronat de combat, l’usine Renault du Mans a voulu imposer un projet « souplesse et flexibilité ». L’aggravation de l’exploitation salariale s’est traduite par des cadences toujours plus dures : suppression des temps de pause, recours au travail certains samedis payés en heures normales au d’heures supplémentaires. Les travailleurs ont alors rejeté ce diktat patronal à une écrasante majorité (82 %), à l’appel de la seule CGT. Le 15 et 16 mars, malgré le rejet de l’accord par les salariés, la direction s’est appuyée sur les directions des syndicats minoritaires pour faire appliquer son projet. La grève est alors devenue l’arme nécessaire pour faire respecter la volonté exprimée démocratiquement par les travailleurs du site. Solidarité de classe avec la lutte des Renault-Le Mans ! Cette lutte est exemplaire et mérite une pleine solidarité de classe de l’ensemble du monde du travail. Cette action met en avant la nécessité de démasquer les plans du capital qui se profilent derrière les termes de « souplesse » et « flexibilité », de rejeter la surexploitation, les cadences et conditions de travail infernales à l’origine de 3 suicides dans le groupe. La Direction Renault poursuit un seul objectif : maximiser ses profits alors que de plus en plus, le pouvoir d’achat recule. Les Renault en lutte affirment au nom de l’unité ouvrière, le refus de la collaboration de classes de certaines directions syndicales qui capitulent devant le patronat et accompagnent la politique des monopoles. D’autant que certains ont poussé la trahison sociale jusqu’à réclamer des sanctions contre les grévistes ! Non aux provocations patronales, non aux licenciements ! Pour faire passer en force son plan scélérat, le patronat a multiplié les provocations, en traitant les grévistes de « voyous ». La direction mise sur la division et la répression anti-syndicale. Cinq licenciements sont prononcés et des sanctions de mise à pied sont annoncées pour une dizaine de salariés supplémentaires. La division dans les rangs des travailleurs ne profite qu’à nos adversaires de classe. Partout dans les entreprises Renault doit monter en puissance la solidarité dans l’action afin d’obtenir la levée des sanctions et la réintégration immédiate des cinq salariés du Mans dont la perte d’emploi serait dramatique, s’ajoutant aux dizaines de milliers de licenciés chaque année, en raison des délocalisations et des « restructurations ». Cette politique, en effet, est conduite à l’échelle du pays entier, c’est celle du libéralisme ou du « social-libéralisme » quand se profile « l’alternance ». Ce qui ne varie pas, c’est l’incapacité du système capitaliste à satisfaire les besoins matériels et culturels, à respecter les droits de ceux qui produisent toutes les richesses sociales. Les conquêtes sociales et démocratiques l’ont été grâce à de grandes mobilisations sociales. C’est ensemble dans un front populaire de luttes que nous sauverons les emplois menacés par l’arbitraire patronal, que nous repousserons les cadences infernales et la flexibilité, que nous construirons une alternative progressiste au capitalisme ! Il faut donc outre la résistance contre la politique de régression de civilisation, proposée par Sarkozy et ses amis du MEDEF, construire la force politique : le parti communiste véritable qui permettra de tracer, de défendre la seule alternative réelle au capitalisme : la révolution socialiste. Ce combat était celui de Guy Môquet, le meilleur hommage que nous puissions rendre à son martyre, est de continuer son combat jusqu’à la victoire ! NON AUX CADENCES INFERNALES, NON A LA FLEXIBILITE ! LEVEE DES SANCTIONS ! REINTEGRATION DES 5 TRAVAILLEURS DU MANS SALAIRES CONTRE PROFITS En ce printemps, ce sont plus de mille grèves qui ont fleuri dans les entreprises sur toute la France. Des luttes défensives contre la flexibilité et les délocalisations, et offensives pour exiger des hausses de salaires et refuser les cadences infernales. La revendication d’une augmentation de 300 euros pour tous, portée par les travailleurs de PSA à Aulnay s’est popularisée et a été reprise par de nombreux ouvriers en lutte, en particulier dans le secteur privé. Alors que l’ancien PDG d’EADS Forgeard s’est vu octroyer une indemnité de départ supérieure à 8 millions d’euros, que le CAC 40 a récemment dépassé son record de cotation de février 2001, les profits des entreprises qui le composent s’élevant à 96 milliards en 2006, les salaires sont loin de rattraper les hausses du coût de la vie liées précisément à l’augmentation des profits et aux conséquences du passage à la monnaie unique. Les prix de l’énergie s’envolent avec des augmentations de 8%, la privatisation d’EDF-GDF devant induire des hausses beaucoup plus élevées afin de rémunérer les actionnaires; les loyers HLM et dans le privé flambent de 10 à 12% (alors que le logement devient le premier poste de dépense des familles). Un salarié sur six est payé au smic, tandis que de nombreux travailleurs jeunes, stagiaires, à temps partiel, vivent avec à peine 600 euros par mois. La baisse du pouvoir d’achat depuis 10 ans est estimée à 20%. Bien entendu, la faiblesse des salaires entraîne une insuffisance des prestations sociales (salaires indirects), une baisse du pouvoir d’achat des retraités et des privés d’emploi. Les travailleurs doivent unifier les luttes pour augmenter la part des salaires dans la richesse qu’ils créent. L’URCF revendique le smic à 1580 euros net, l’augmentation de 300 euros pour tous, tout en liant la lutte pour les revendications immédiates, indispensable et incontournable, à la dénonciation générale des fondements du capitalisme. Sous le socialisme , la plus-value produite servira directement à satisfaire les besoins sociaux (y compris par la hausse des rémunérations) et à développer l’économie au service des travailleurs."
Message édité le 08-06-2007 à 22:31:52 par SMT
-------------------- "Le danger de la tactique des communistes de gauche consistait en ce qu'elle menaçait de transformer le Parti, de dirigeant de la révolution prolétarienne, en un groupe de conspirateurs creux et inconsistants" JV.Staline. |
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