Sujet :

LO : "les socialistes au pouvoir sont des ennemis"

Xuan
   Posté le 04-12-2012 à 23:47:50   

Après le dernier congrès de LO, Nathalie Artaud fait une Conférence de presse et intervient à I télé le 3 décembre.

Elle y insiste sur le fait que le gouvernement « se range dans le camp du patronat » tandis que le chômage explose de 1000 à 1500 / jour.
On relève notamment dans ses déclarations :
Le dossier Arcelor Mittal « est une capitulation de A à Z » .
« Il ne s'agit pas de mettre Montebourg d'un côté et les autres de l'autre, la reculade est à mettre sur le dos de l'ensemble du gouvernement »
« Ce gouvernement socialiste a un problème : il veut à la fois mener une politique qui ne fasse pas de mal au patronat et faire croire aux travailleurs qu'il les protège »
« On se tient prêt à ce que cela explose »
.

Ses déclarations ont été largement reprises dans la presse bourgeoise, en particulier la phrase « Il faut dire aux travailleurs que les socialistes au pouvoir sont des ennemis » .

Les marxistes-léninistes et les trotskistes ont des conceptions complètement opposées sur nombre de questions, tout particulièrement sur l’expérience historique de la première expérience socialiste, et sur le rôle de Staline et du PCUS jusqu’à la révision des principes marxistes-léninistes opérée par Khrouchtchev. Il ne s’agit pas de seules questions d’histoire, le forum contient de nombreux sujets et débats sur la question en particulier Une conférence de Ludo Martens sur Trotski en mp3 mise en ligne par mon camarade finimore.
Nous ne partageons pas non plus l’illusion que des nationalisations puissent dans la société actuelle réduire le chômage ou la paupérisation des masses, quelles qu’en soient les formes.

Mais il faut apprécier les déclarations de Nathalie Artaud comme une claire définition du gouvernement bourgeois actuel, ennemi de classe du prolétariat et des masses populaires .
Une telle déclaration permet à la classe ouvrière de distinguer ses ennemis et ses amis et de s’orienter dans la lutte de classe.
gorki
   Posté le 06-12-2012 à 10:51:40   

« Il faut dire aux travailleurs que les socialistes au pouvoir sont des ennemis » .

Discours opportuniste des trotskistes, ils ont eux bien compris qu’entre la sociale démocratie au pouvoir, et sa représentation plus à gauche (Front de gauche NPA) un espace c’était libéré pour vendre le discours pseudo révolutionnaire du trotskisme. Bilan une classe ouvrière idéologiquement encerclée de toute part par l’Ennemi de classe … .

Rien de nouveau « sous la couette », après leur débâcle aux présidentielle, les trotskistes de LO viennent juste de mettre un pied dans les starting-blocks pour moment opportun, comme à leur habitude, voler au secours de la social-démocratie

Aussi concernant le jugement que les trotskistes portent sur l’histoire de la construction du socialisme en URSS ils ne sont pas des gens qui se trompent mais les propagandistes modernes d’une idéologie au service de la contre-révolution passé, et toujours en activités


Xuan a écrit :

Nous ne partageons pas non plus l’illusion que des nationalisations puissent dans la société actuelle réduire le chômage ou la paupérisation des masses, quelles qu’en soient les formes.


Sujet d’actualité traité ici
Xuan
   Posté le 06-12-2012 à 13:12:25   

Les intentions des trotskistes sont une chose. Mais il est positif que le PS soit identifié comme un ennemi de la classe ouvrière. Il faut briser la rengaine du part "de gauche".
gorki
   Posté le 08-12-2012 à 10:39:56   

Nos excuses, et merci a ceux qui nous ont signalés ce renvoi vers un lien défectueux, maintenant rétabli. ICI

A propos de la revendication de la nationalisation : A Florange ce que nous observons, c’est l’exemple même de ce que la sociale démocratie et ses avatars d’extrême gauche ont d’influence sur une fraction de notre classe. Et cela, à un point tel, que ceux-ci se retrouvent totalement satellisés atour de l’idée de devoir faire la démonstration à Mittal qu’il se trompent dans ses choix, que "son entreprise" est rentable et quelle peut même lui rapporter plus. Le plus grotesque étant atteint, c’est quant certains s’essayent à vouloir le ramener sur le chemin citoyen de l’intérêt général à servir par-dessus tout ; comme ci l’intérêt général en système capitaliste (entreprises nationalisées ou bien pas) n’était pas avant tout celui du capital.

Oui il faut en finir avec ces notions de gauche ou de toujours plus à gauche, qui ne servent qu’à chercher à effacé celle de classe, en faisant se noyer les revendications particulières de notre classe, dans tout un entremêlas de sentiments et d’intérêts qui ne sont fondamentalement pas les notres, et qui ne font que toujours plus nous lier les mains.

Lutter à Florange comme partout contre les licenciements ce n’est pas pour donner des leçons de gestion aux capitalistes, mais pour leur dire vos crises, vos recherches de plus de profit par les restructurations etc. c’est pas à nous de les payer, va falloir passer à la caisse. Et n’en déplaises aux petits bourgeois malthusien en mal de lutte contre le consumérisme, qui par ailleurs ne promettent aux peuples, dominés en recherchent de plus conforts matériels, qu’un avenir fait du statu quo de toujours devoir croupir dans des conditions moyenâgeuses de vie… oui les sous c’est important, surtout quant à la fin du mois tu te demandes comment tu vas réussir à donner à manger à tes gosses,

La production d’acier à Florange seul le pouvoir ouvrier peut la pérenniser dans les conditions de servir l’intérêt général de classe ouvrière au pouvoir et de la population laborieuse sont alliée… et en attendant mesdames messieurs de la bourgeoisie va falloir faire, sans chercher à vous en faire exonérer par tous vos potes de droite ou de gauche au pouvoir, des « dons » beaucoup plus conséquents aux caisses d’indemnisations, etc.

Gorki


Edité le 08-12-2012 à 10:49:04 par gorki


Xuan
   Posté le 08-12-2012 à 21:46:05   

Permets-moi de publier intégralement ici l’article du forum ouvrier dont tu parles.
Les marxistes-léninistes rejettent la fausse « solution » des nationalisations en système capitaliste, comme en témoigne l’article des jcml de Pau (que j’ai repris ici et que J. Tourtaux a mis en ligne également ici).

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ArcelorMittal... vous avez dit trahison ?

Apres les petits pains de Copé, les croissants de Montebourg, en France il semblerait « que seule La boulange aie de l’avenir »

Sortir les politiques du pétrin voila un tâche bien compliquée : Avant-hier, c’était un chef de la droite qui, tentant de rassembler ses ouailles, s’essayait à la mission en organisant la vindicte du peuple de droite contre les populations musulmanes en inventant de toute pièce une anecdote grotesque au possible autour de pains au chocolat. Hier c’était le ministre du redressement productif qui s’y hasardait à son tour en venant offrir les croissants à des salariés d’Arcelor mital Florange, venus protester devant les portes du ministère contre le sort qui leur étaient promis.

Seulement Après l’annonce de ce que le gouvernement ne nationaliserait pas « les biens d’Arcelor mitall » à Florange le représentant syndical de la CFDT c’est montré très déçu, de s’être fait roulé dans la farine, les croissants de Montebourg était fourrés d’amandes amères.

Faut dire que la confiance aveugle ça aide à avaler m’importe quoi : « une fois de plus nous sommes trahis déclaraient les représentants de la Cfdt et de la CGT Florange après cette annonce ».

Sauf que pour se trouver trahi, faut avoir préalablement accorder sa confiance, et la encore une fois, ont prends les prolos pour des gens de peu de mémoire : parce que, après avoir accorder un crédit politique à la social démocratie de hollande aux présidentielles, remettre sont sort entre les mains de la solution de la nationalisation en système capitalistes, c’est soit avoir :

- accepter de fermer les yeux sur leur histoire, qui dit qu’elles n’ont jamais permis autre chose que d’aider les capitalistes à traverser les crises en les faisant payer aux travailleurs ;

- soit avoir manquer de beaucoup de discernements politiques, qui vous fait passer de la « lutte des classes » à la collaboration de classe en choisissant d’opter pour la voie apparaissant la « moins pire » des propositions avancées de prétendues redressement de l’industrie en France dans le cadre du système.

- ou sûrement s’être soudainement trouver frapper d’amnésie pour ne pas se rappeler qu’en 1982, le gouvernement de gauche ministre PCF compris annonçait pour la sidérurgie Lorraine un plan de 12000 suppressions d’emplois, que Moins de deux ans après, en mars 1984, le gouvernement Mauroy toujours avec ses quatre ministres PCF, revisitant le plan acier et annonçait la suppression de 21 000 emplois supplémentaires.

Donc petits rappels élémentaires :
- une entreprise nationalisée ça licencient aussi - ça organise aussi les plans de départs volontaires - ça intensifie les productions au détriment des conditions de travail des prolétaires - c’est tout aussi à la recherche de l’abaissement des coûts de production, avec leurs conséquences néfastes sur les salaires, qu’une entreprise, qui ne l’est pas…

Pourtant à bien y regarder, même si l’on peut comprendre que parfois la mémoire vous fasse défaut, c’est le ministre lui-même qui avait soulevé des pistes pour comprendre… Ainsi le jour même de la distribution « des croissant bénis » après avoir déclaré très justement qu’il n’y avait avec cette solution pas de quoi effrayer les investisseurs; il poursuivait comme ceci le propos :

« Je crois que Barack Obama a nationalisé, les Allemands nationalisent, tous les pays nationalisent... je ne vois pas où est le problème". "C'est un très bon signal aux investisseurs, c'est très moderne de nationaliser", "c'est une manière d'amener l'économie à servir les intérêts de l'industrie plus que la finance » .

Et comme la finance est l’industrie, sont les deux revers d’une même médaille propriété unique des banquiers, chercher l’erreur !

Ceci dit, cela avait au moins le mérite d’être clair, et c’est pas les cris d’effraie de la patronne des patrons, Laurence Parisot, devant cette éventualité qui pouvait induire en erreur, juste cherchait-elle à poser les marques de sa classe sur les conditions de cette nationalisation qui bien sur pour elle devrait s’indemniser, le cas échéant, au prix le plus fort.

De plus si l’on le voulait par le biais de l’importance à accorder à la symbolique des choses, là aussi au moins « l’instinct de classe » aurait pu servir à guider, pour ne pas accorder sa confiance à n’importe qui. Surtout si le n’importe qui en question avait préalablement poussé le ridicule de revêtir le tee-shirt de capitaine de pédalo qu’un autre gondolier avait promis à son chef, pour jouer au marchand de foire. Parce qu’en plus, rien que déjà dans l’énoncé de la fonction du ministre, (le redressement productif) il y avait de quoi se méfier, premièrement en raison de ce que cette énoncé fut choisi comme un message en positif à envoyer à la bourgeoisie, et qu’ensuite le redressement productif en système capitaliste rare sont les travailleurs qui ignorent que c’est toujours nécessairement les salariés qui vont en faire les frais.

Pour conclure, Montebourg serait, d’après le site Internet du journal des échos, la première victime de l’accord entre l’état et arcelorMittal*.

Faut vraiment que la rédactrice de cette article, ai été menacée d’être privée de croissants au petit déjeuner pour se sentir obligée d’écrire une connerie pareil : Un journaliste instruit de la somme des moyens, en petites et grandes manœuvres, qui s’offrent aux dirigeants politiques et hommes d’états pour faire avaler des couleuvres au bon peuple ; sait que le ministre Montebourg n’a pas reçu d’autre ordre de mission, que celle de mieux vendre la politique de l’exécutif ; quant bien même si pour cela il devait user de savants stratagèmes pour mieux endormir les masses.

Il est même facile d’avancer, qu’un ministre ça reste averti du sort qui lui est promis, et qu’il ne doit pas n’exclure l’éventualité de servir un jour de fusible pour le cas où… Aussi dans le cas présent, le ministre Montebourg sait lui-même qu’il ne peut pas écarter l’idée qu’il puise être remplacé à son poste par un politicien mieux affûté à apporter la caution de gauche au gouvernement. Dans toute la cohorte de ceux placés en attende, place du colonel fabien ou au 63 de l’avenue de la république à Paris c’est pas les prétendants qui manquent.

Informons tout de même cette journaliste, que les vrais premières victimes des plans sociaux en générale ou ceux dits d’avenir incertain pour reprendre le formule doucereuse employée par les journaliste pour qualifier l’accord Etat / ArcelorMitall… des bouffonneries politiques des hommes de la social démocratie n’ont pas traîtres, mais bien droits campés dans leurs bottes de serviteurs de la bourgeoisie, se sont les hommes, les femmes, les enfants de la classe ouvrière de partout en France. Informons là aussi qu’en lorraine, ils sont ceux qui en payent le prix fort, que le seul avenir qui leur est tracé c’est de se retrouver obliger de fréquenter les bureau d’assistance à devoir échanger leur dignité contre des produits premières nécessités, pendant que le ministre continuera à distribuer les petits fours dans les salons de la république repeint de temps à autre en salle de foire expo pour articles électroménager Mad-in j’me fout vot’gueule

Metallo


* Montebourg, première victime de l'accord entre l'Etat et ArcelorMittal les echos.fr
AllXS
   Posté le 04-01-2013 à 14:04:23   

D'accord avec Gorki.
LO ne fait que gérer une rente de situation, sur la base de positions verbales à gauche du Npa et du Fdg mais qui n'ont aucune conséquence pratique dans leur stratégie. A côté de l'affichage "plus à gauche que toi" il y a l'opportunisme le plus flagrant, ce qui est une marque historique du trotskisme comme de sa matrice historique sociale-démocrate. Alliances de LO avec le PS (contre le Fdg et le Npa) aux élections locales, ou encore convergences sur le programme (reprise de l'idée, qui vient d'un think tank social-libéral, du partage du temps de travail à la place des mots d'ordre de relance et de protection de l'emploi industriel)
Xuan
   Posté le 04-01-2013 à 15:05:16   

LO ne change pas de nature en effet.
Du reste le parti révisionniste balance d'un pied sur l'autre à propos du PS.
La raison fondamentale est que la nature réactionnaire du PS est de plus en plus claire pour les masses.
Il n'y a pas de "rente de situation" mais plutôt une adaptation à la situation. Cependant la stratégie électoraliste aboutit inévitablement dans un cul-de-sac.
AllXS
   Posté le 04-01-2013 à 19:02:53   

je parlais de rente de situation pcq quelque soit le parti bourgeois au pouvoir LO surfe sur le vide idéologique laissé par la social-démocratie de gauche (Fdg, Npa), c'est son fond de commerce quelque soit la situation, que le Fdg prenne position contre les mesures austéritaires ou non. LO prend la pose, et prépare le terrain pour diviser un potentiel front anti-austéritaire. Cela dit un potentiel front anti-austéritaire gagnerait à ce que le Fdg sorte de l'ambigüité vis-à-vis du Ps ("soutien critique" / "opposition constructive" ou je ne sais plus quelle formule)
Xuan
   Posté le 05-01-2013 à 00:18:30   

Exact, mais en général, et tout en dénonçant la "libéralisation du PS", les révisionniste bottent en touche, exemple la campagne de la CGT pour la "sécurisation de l'emploi" au moment où les boites ferment.
De sorte que le combat est tué dans l'oeuf.

Mieux : la CGT propose pour régler le problème des retraites complémentaires...d'augmenter les cotisations des actifs !

T'inquiètes, on va les "sortir de l’ambiguïté" par la peau du cul.
marquetalia
   Posté le 09-02-2013 à 13:16:41   

reste que la critique de la social démocratie par lo est sincère,meme si ce sont des trotskystes,au moins ils ne cautionnent pas le capitalisme et les guerres impérialistes comme le fait le p"c"f de pierre laurent.
marquetalia
   Posté le 09-02-2013 à 17:53:51   

il faut expliquer aux trotskystes de lo que c est à stalingrad que fut vaincu le nazifascisme,et se rapprocher du prcf,qui a comme seul tort de relativiser l impérialisme francais-mettant toujours en avant le "iv ème reich" et l américanisation de la france -et l urcf;c est avec le prcf et l urcf qu il faut créer un parti communiste marxiste léniniste,car il faut renverser le capitalisme en france,et non au mexique,en colombie ou au japon-meme s il faut analyser la lutte des classes dans ces pays-l abandon du marteau et de la faucille par le p"c"f (auto)dissous dans le front de gauche amenera t il des membres du Parti avec un grand P à rejoindre l urcf?


Edité le 09-02-2013 à 18:33:33 par marquetalia


Eric
   Posté le 09-02-2013 à 22:34:57   

marquetalia a écrit :

il faut expliquer aux trotskystes de lo que c est à stalingrad que fut vaincu le nazifascisme,et se rapprocher du prcf,qui a comme seul tort de relativiser l impérialisme francais-mettant toujours en avant le "iv ème reich" et l américanisation de la france -et l urcf;c est avec le prcf et l urcf qu il faut créer un parti communiste marxiste léniniste,car il faut renverser le capitalisme en france,et non au mexique,en colombie ou au japon-meme s il faut analyser la lutte des classes dans ces pays-l abandon du marteau et de la faucille par le p"c"f (auto)dissous dans le front de gauche amenera t il des membres du Parti avec un grand P à rejoindre l urcf?


Le PRCF a surtout l'inconvénient de ne pas étre communiste.
Il est resté bloqué au P "C " F du temps de Marchais .
Aucune réflexion sur la polémique qui a opposé le PCUS aux PCC et PTA ; rien aucune autocritique sur cette période .
Sa position sur la question de Staline est d'ailleurs équivoque : ni pour ni contre .
Quant à LO , c'est un parti trotskiste qui cherche à occuper le terrain laissé vacant par l'absence de parti communiste en France .
Xuan
   Posté le 10-02-2013 à 00:09:43   

Eric a écrit :

Sa position sur la question de Staline est d'ailleurs équivoque : ni pour ni contre


Dans son appel au rassemblement pour le 70e anniversaire de Stalingrad, le PRCF ne cite pas le nom de Staline.
Par contre Annie Lacroix-Riz écrit dans l'article suivant "Le second tournant militaire de la guerre fut l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou, en novembre-décembre 1941, qui consacra la capacité politique et militaire de l’URSS, symbolisée par Staline et Joukov" .
C'est un peu court en effet et on sent qu'il n'y a pas unanimité sur la question.

Nous avons plusieurs sujets de désaccord avec le PRCF, sur l'histoire de la ligne révisionniste en URSS et dans le P"C"F, sur notre ennemi principal aujourd'hui et sur la stratégie de la révolution prolétarienne.

J'ai publié ici l'appel de Manessis à des actions communes lorsque c'est possible.
Nous ne devons pas rejeter l'unité lorsqu'elle est possible, et la critique doit également viser à l'unité avec tous les groupe qui se réclament du marxisme-léninisme.
marquetalia
   Posté le 10-02-2013 à 10:26:54   

Eric a écrit :

[citation=marquetalia]il faut expliquer aux trotskystes de lo que c est à stalingrad que fut vaincu le nazifascisme,et se rapprocher du prcf,qui a comme seul tort de relativiser l impérialisme francais-mettant toujours en avant le "iv ème reich" et l américanisation de la france -et l urcf;c est avec le prcf et l urcf qu il faut créer un parti communiste marxiste léniniste,car il faut renverser le capitalisme en france,et non au mexique,en colombie ou au japon-meme s il faut analyser la lutte des classes dans ces pays-l abandon du marteau et de la faucille par le p"c"f (auto)dissous dans le front de gauche amenera t il des membres du Parti avec un grand P à rejoindre l urcf?


Le PRCF a surtout l'inconvénient de ne pas étre communiste.
Il est resté bloqué au P "C " F du temps de Marchais .
Aucune réflexion sur la polémique qui a opposé le PCUS aux PCC et PTA ; rien aucune autocritique sur cette période . reste l urcf...
Sa position sur la question de Staline est d'ailleurs équivoque : ni pour ni contre .
Quant à LO , c'est un parti trotskiste qui cherche à occuper le terrain laissé vacant par l'absence de parti communiste en France .[/citation]
Eric
   Posté le 10-02-2013 à 14:20:11   

Xuan a écrit :

[citation=Eric]Sa position sur la question de Staline est d'ailleurs équivoque : ni pour ni contre


Dans son appel au rassemblement pour le 70e anniversaire de Stalingrad, le PRCF ne cite pas le nom de Staline.
Par contre Annie Lacroix-Riz écrit dans l'article suivant "Le second tournant militaire de la guerre fut l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou, en novembre-décembre 1941, qui consacra la capacité politique et militaire de l’URSS, symbolisée par Staline et Joukov" .
C'est un peu court en effet et on sent qu'il n'y a pas unanimité sur la question.

Nous avons plusieurs sujets de désaccord avec le PRCF, sur l'histoire de la ligne révisionniste en URSS et dans le P"C"F, sur notre ennemi principal aujourd'hui et sur la stratégie de la révolution prolétarienne.

J'ai publié ici l'appel de Manessis à des actions communes lorsque c'est possible.
Nous ne devons pas rejeter l'unité lorsqu'elle est possible, et la critique doit également viser à l'unité avec tous les groupe qui se réclament du marxisme-léninisme.[/citation]





Absolument d'accord pour l'unité d'action sur des points précis .
J'étais d'ailleurs présent à ce rassemblement .


Edité le 10-02-2013 à 14:23:27 par Eric