Sujet : ROCML . Journal de juin 2018 | | Posté le 17-09-2018 à 22:45:15
| Le journal du ROCML de juin est paru. Au sommaire : ÉTAT DE LA LUTTE DE CLASSE BILAN ET PERSPECTIVES LES CAUSES DE LA DÉGÉNÉRESCENCE SOCIAL-DÉMOCRATE DU PCF 38e CONGRES DU PCF LE PEUPLE KURDE CIBLE DE TOUTES LES FORCES RÉACTIONNAIRES LA QUESTION MIGRATOIRE à télécharge sur notre site www.rocml.org et/ou acheter la version papier à la librairie le point du jour Paris |
| | Posté le 19-09-2018 à 09:26:49
| correctif: Il s'agit bien du numéro de septembre, et non de juin ! duroc |
| | Posté le 20-09-2018 à 15:18:59
| l'éditorial de la VDC de septembre 2018 La première moitié de cette année 2018 aura été marquée par une série de grèves et de mouvements revendicatifs dont le plus important a été la grève des cheminots. Si cette grève n’a pas atteint les résultats escomptés, elle a été un exemple concret de la lutte de classes que se livrent les deux classes fondamentales de la société capitaliste, le prolétariat et la bourgeoisie, classes aux intérêts fondamentalement antagonistes, lutte qui ne peut être résolue que par le renversement du capitalisme et son remplacement par un mode de production supérieur, le socialisme puis le communisme. La lutte des cheminots a montré clairement le rôle fondamental que joue l’Etat et son gouvernement dans la défense et la promotion des intérêts de la classe capitaliste, rôle qui a valu à Mr Macron le surnom de président des riches. Dans cette bataille, la bourgeoisie apparaît comme la grande bénéficiaire. Pourtant, sa domination sur la société n’en sort pas renforcée. Le développement du mode de production capitaliste dans le monde a bouleversé la division internationale du travail, exacerbé la concurrence, la remise en cause de la hiérarchie des nations impérialistes. Depuis la crise de 2008/2009 la reprise des affaires se fait attendre. Cela entraine l’impérialisme français à accentuer sa politique impérialiste pour défendre sa zone d’influence. C’est autour de la question de la place de la France en Europe et dans le monde que sont recomposées les lignes de démarcation entre les diverses fractions de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie. Elles traversent tous les partis : européanistes et libres échangistes d’un côté, nationalistes et protectionnistes de l’autre. Sur le plan intérieur la bourgeoisie française n’a pas d’autre alternative que de faire peser sur le prolétariat les effets de ce rééquilibrage et de la crise du système impérialiste. Au fil des années, confrontée à la résistance des travailleurs elle a pris du retard par rapport à ses concurrents, anglais et allemands pour baisser le « coût » de la force de travail (baisse du salaire réel, dégradation des appareils de protection sociale, de santé, flexibilité de l’appareil productif ….) . Elle ne peut plus comme avant obtenir la paix sociale en concédant par le dialogue, le partenariat social, quelques revendications portées par les réformistes. C’est ce qu’a montré la grève des cheminots. Dans le camp des travailleurs cette situation entraine des militants syndicaux et politiques, notamment dans la CGT et le PCF à prendre conscience des faiblesses du mouvement ouvrier. Des prises de positions en témoignent ainsi que les discussions au sein des syndicats, UD et UL CGT. Les solutions qu’ils proposent sont pourtant soit partielles, soit ne tiennent pas compte de l’état réel du mouvement ouvrier, de son état de conscience anti-capitaliste et des causes de cette situation. Nous analysons cette situation dans l’article « Bilan et perspectives ». Nous y identifions la cause principale des difficultés du mouvement ouvrier : le prolétariat est orphelin de ses organisations de classe et en particulier de son parti indépendant de tous les autres partis de la bourgeoise. D’ici la fin de l’année se tiendra le congrès du Parti « Communiste » Français. Le ROCML est attentif aux débats qui s’y développent, même s’il pense qu’ils ne portent pas sur les racines du mal qui a détruit ce parti en tant que parti communiste. Pour aider les militants ouvriers et les communistes sincères à y voir clair, nous établissons dans ce numéro l’historique de sa dégénérescence et montrons l’illusion de ceux qui croient encore à son redressement. Nous affirmons en conséquence que l’objectif que doivent se fixer les communistes et tous les militants syndicalistes de lutte de classe c’est d’édifier un nouveau parti communiste fondé sur un retour aux sources du marxisme léninisme. |
| | Posté le 23-09-2018 à 19:33:03
| L'absence de direction révolutionnaire est en effet la question essentielle. Concernant le PCF, nous devrions agir en direction de ses militants sincères, qui veulent se référer aux principes marxistes-léninistes. |
|
|
|