Sujet : RÉPONSE MARXISTE-LÉNINISTE À LA DÉCLARATION DES 20 | | Posté le 02-05-2013 à 16:03:46
| ANALYSE ET COMMENTAIRE DU TRACT MAOISTE ÉMIS LE PREMIER MAI 2013 robertbibeau@hotmail.com 1.05.2013 Note : Le texte de la déclaration des maoïstes des vingt pays est en noir Mon texte de critique est en BLEU non italique. Les masses populaires veulent renverser les gouvernements capitalistes, impérialistes et les gouvernements qui les servent ! Le concept de masses populaires a été mis de l’avant par les maoïstes dès 1970 – en opposition au concept de classe ouvrière et de prolétariat. Les masses font l’histoire disait MAO. Les classes sociales font l’histoire disait MARX, ENGELS LÉNINE ET STALINE. Renverser les gouvernements capitalistes, impérialistes et les gouvernements qui les servent est-il écrit ci-haut. Reprise de la théorie des TROIS MONDES. Il y aurait des gouvernements capitalistes, d’autres gouvernements impérialistes, et d’autre qui seraient ni l’un ni l’autre mais au service (qui les servent) des deux précédents !!!! Les prolétaires veulent s’unir pour le Parti de la révolution ! Cette phrase ci-haut est ridicule comprenez bien = LES PROLÉTAIRES VEULENT S’UNIR POUR LE Parti de la révolution ?? Ou bien le Parti existe et les prolétaires joignent ses rangs, il faudrait alors écrire : les prolétaires veulent s’unir DANS le parti de la révolution. Ou bien le Parti n’existe pas encore – alors à quoi servent les partis maoïstes et la phrase laisse entendre que spontanément les prolétaires vont forger le PARTI – concept anti-léniniste. Spontanément les ouvriers ne peuvent aller plus loin que la lutte des classes sur le font économique pour la défense de leurs conditions de vie et de travail. C’est le parti de la classe qui amène la conscience POUR SOI – Pour la prise de tout le pouvoir – Tout le pouvoir aux soviets – le plus grand appel communiste de tous les temps venu de Lénine et du parti Bolchevik que les masses ouvrières et paysannes dans la Russie d’alors (pas les masses abstraites nébuleuses et intangibles) ont appliquées parce que elles avaient confiance dans le parti qui avait éradiquer l’influence de toutes les tendances réformistes et opportunistes et révisionnistes et…. Les communistes soutiennent les luttes anti-impérialistes et développent les Guerres Populaires pour la révolution prolétarienne mondiale ! Les communistes ne soutiennent pas – les communistes ne sont pas assis sur la clôture à regarder passer la parade des luttes anti-impérialistes – LES COMMUNISTES MÈNENT – DIRIGENT DANS CERTAINS ENDROITS – DONNENT LEUR VIE ET ORGANISENT LES LUTTES ANTI-IMPÉRIALISTES – Développent les Guerres Populaires il faudrait ici spécifier dans les pays du tiers-monde car je pense sérieusement que le concept d Guerre Populaire Prolongée n’est pas applicable en Occident – du moins pas de la façon que Mao a développé la guerre populaire à Yenan… dans tous les cas avant de donner son apui à ce concept pour l’Occident des études et débats sont à faire entre marxistes-léninistes – on ne doit pas importer une tactique et la plaquée sur un autre continent mécaniquement. L’impérialisme est le «stade suprême du capitalisme » – une étape de « parasitisme et putréfaction» (Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme). Il s’agit aujourd’hui de l’enterrer au plus vite. La crise du capitalisme est comme une maladie chronique qui le tourmente. Elle crée les conditions pour sa mort. La crise du capitalisme, c’est avant tout une crise de surproduction : « Au cours des crises, une épidémie qui, a tout autre époque, eût semblé une absurdité, s’abat sur la société – l’épidémie de surproduction. La société se trouve ramenée à un état de barbarie momentanée. » (Marx et Engels, Manifeste du Parti Communiste) Mais à l’heure où la bourgeoisie intensifie ses efforts pour faire payer la crise aux masses populaires, il est bon de rappeler ce qu’ont écrit Marx et Engels il y a plus de 150 ans dans le Manifeste : « Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre la bourgeoisie elle-même. Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui la mettront à mort : elle a produit les hommes qui manieront ces armes – les ouvriers modernes, les prolétaires. » Relire ce texte et le comparer aux thèses marxistes. Dans cette citation Marx parle de prolétaires pas de masses populaires. Aujourd’hui, le prolétariat mondial n’a jamais été si nombreux. L’ensemble des masses populaires représente au moins 90 % de la population et ce sont ces 90% qui sont concernés par cette crise et qui ont besoin d’un changement radical de société. « Le mouvement prolétarien est le mouvement autonome de l’immense majorité dans l’intérêt de l’immense majorité. »(Idem) Voilà camarade ou nous mène l’anti-léninisme – bien lire le passage ci-haut et souviens toi des INDIGNÉS PETIT-BOURGEOIS devant Wall Street (pas méchants mais anti-léninistes et anti marxistes ces «indignés» que certains ont célébrés) car ils présentaient le monde divisé en deux groupes (jamais le mot ou le nom de classe sociale n’était utilisé car ils en avaient peur) les 1% contre les 99%, voilà la division du monde qu’ils présentaient et les maoïstes eux parlent des 10% et des 90 % de la population (ils n’osent même pas les qualifiés d’ouvriers – de travailleurs – de salariés – NON ils sont une POPULATION indistinctes – un amas de gens = les masses). En passant les indignés sont plus proches de la réalité; je préfère 1% vs 99 % que 10% vs 90% - les indignés sont plus révolutionnaires que les MAOS (;-)) ??? L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ EST L’HISTOIRE DE LA LUTTE DES CLASSES ET pas l’histoires de 1% ou des 10 % contre les 90% ou les 99%. « La crise financière du capitalisme mondial s’approfondit et s’élargit. Les impérialistes se disputent entre eux pour piller tous types de sources (humaines, matérielles) dans les pays arriérés, en plus d’accroître l’exploitation des travailleurs et des classes moyennes dans leur pays afin de surmonter cette crise. » Tantôt je faisais remarquer que les MAOS ont écrit que la crise en était une de SURPRODUCTION – (voir 2e paragraphe) et ils avaient raison – mais voici que la crise devient une crise FINANCIÈRE ah tiens donc ! C’est faux. – Piller tout type de «sources» c’est quoi une source ??? Et voici apparaître le concept de Chomsky l’anti-communiste – les classes moyennes – Jamais Lénine ni Staline n’ont mentionné les classes moyennes – qu’est-ce qu’une classe moyenne ???? (moyennement exploité ou moyennement exploiteuse ?). Ce concept sort tout droit des universités réactionnaires américaines des années 1970 et les néo-révisionnistes-maoïstes de même que les trotskystes s’en sont emparés et le diffuse. Parler de classes moyenne c’est référé à leur revenu et une classe sociale ne se définit pas par son revenu – Marx a été clair la-dessus. Cela se traduit en Europe et dans les pays capitalistes occidentaux, par une restructuration de la production, du commerce et des services, ce qui entraîne le déplacement de la production dans les pays où le coût de la main d’œuvre est faible, à la destruction massive d’emplois et à l’introduction de nouveaux moyens de production plus modernes pour plus de productivité au détriment de la sécurité et de la santé des travailleurs. En parallèle, les impôts augmentent, les salaires baissent, les prestations sociales diminuent. De manière générale, l’intensification de la crise entraîne que « petits industriels, petits commerçants, tout l’échelon inférieur des classes moyennes de jadis, tombent dans le prolétariat. » (Idem) Vous connaissez la grande trahison des néo-révisionnistes ? Ce fut dans les années 1970-1980 de faire croire que la classe ouvrière devait se rallier à la petite bourgeoisie et à la bourgeoisie d’affaires NON-MONOPOLISTE afin de créer un vaste front uni – front populaire sous la direction de la petite bourgeoisie politique – les bureaucrates syndicaux etc. ICI dans cette déclaration les MAO représentent leur ligne néo-révisionnistes en prétendant que les petits industriels (qu’ils prennent gardent de présenter comme des bourgeois industriels exploiteurs) ainsi que les petits commerçants – la voilà notre classe moyenne ce sont des petits capitalistes mis en difficulté par les monopolistes et qui ne souhaitent NULLEMENT écraser – détruire le capitalisme mais plutôt ils aimeraient revenir en arrière aux temps pré-monopolistes (comme le PCF et le PCC) au bon vieux temps du capitalisme concurrentiel. Mais l’exemple de la CHINE nous prouve que petits capitalistes deviendra grand un jour (1500 multimilliardaires en Chine Communiste aujourd’hui et c’est pas fini – ils se multiplient comme du chiendent et sont nommés au POLITBUREAU. Plus bas vous saurez pourquoi il est si important de mener des luttes de LIBÉRATION NATIONALE BOURGEOISE selon eux. Les classes moyennes sont paupérisées mais elles ne tombent pas dans le prolétariat. L’appartenance à une classe sociale n’est pas fonction de son revenu mais de sa position – son rôle dans le procès de production-distribution. Dans les pays opprimés par l’impérialisme, le prolétariat et les peuples des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine sont soumis au diktat des puissances impérialistes protégées par leurs chiens de garde locaux dont elles se débarrassent lorsqu’ils ne défendent plus ou mal leurs intérêts. Les puissances impérialistes utilisent la politique du «diviser pour mieux régner» et n’hésitent pas à intervenir militairement -à la fois pour soutenir des régimes à leur botte ou pour renverser des gouvernements qui ne leur sont pas favorables- et à provoquer des conflits ethniques et religieux pour protéger leurs intérêts et briser la résistance des peuples à l’oppression. Ils s’appuient sur l’obscurantisme religieux ou le libéralisme laïc pour maintenir coûte que coûte leur domination économique, politique et idéologique. Les classes dirigeantes de ces pays, qu’il s’agisse de puissances montantes du tiers-monde -Chine, Inde, Brésil ou Afrique du Sud- ou de pays opprimés, font tout leur possible pour assurer l’exploitation maximale de la main-d’œuvre et l’accès et le contrôle sur les matières premières dans l’intérêt du système impérialiste. Où est le problème dans le paragraphe ci-haut ??? Ce ne sont pas les prolétaires et les salariés qui sont opprimés = ce sont les pays opprimés – Voilà la porte ouverte pour l’alliance avec la petite bourgeoisie nationaliste pseudo-révolutionnaire des pays soi-disant opprimés. Une ligne chauvine – nationaliste apparaitra certainement sous peu, je le subodore. Note une classe sociale monopoliste ne lutte pas et ne travaille pas dans l’intérêt du système impérialiste – c’est du fétichisme et de l’idéalisme que d’écrire cela – Une classe œuvre dans son intérêt propre ce qui renforce de ce fait le système de production impérialiste. Dans les pays impérialistes et opprimés, les classes dirigeantes utilisent comme chiens de garde aussi bien les forces réactionnaires de droite que les forces réformistes, sociale-démocrates et révisionnistes qui appliquent leur politique d’exploitation et d’oppression des prolétaires et des masses. Les syndicats officiels collaborent avec les divers gouvernements pour négocier les «mesures d’austérité» et les plans de privatisations afin qu’elles soient acceptées par les travailleurs et qu’ils mettent fin aux luttes qui affrontent les patrons et l’Etat. La conciliation permet toujours aux capitalistes de se renforcer et de poursuivre leur œuvre destructrice en sapant les acquis d’une centaine d’années de lutte de la classe ouvrière. Des prolétaires je connais = mais ils ajoutent et des masses qui s’ajoutent aux prolétaires pour former les MASSES – amalgame sans nom et étrange - et revoici la théorie des TROIS MONDES «les pays impérialistes et opprimés» – Les pays seraient impérialistes ou opprimés ??? Ce sont les classes sociales qui sont opprimées pas les pays ou alors ils veulent parler des nations opprimées et ils assimilent nation et pays comme les nationaux-socialistes allemands le faisaient. Nations et pays sont deux concepts différents. Dans les pays impérialistes, la droite la plus ouvertement réactionnaire et les réformistes et sociaux-démocrates « de gauche » reprennent sous différentes formes «l’identité nationale», afin de l’utiliser contre les immigrés en vue de renforcer la division du prolétariat et des masses et ouvrant ainsi la voie au fascisme ancien et nouveau. De nombreux partis et organisations populistes, fascistes et néo-nazis prospèrent sur ce terrain fertile cultivé par l’ensemble des forces politiques et institutions traditionnelles. La bourgeoisie défend son système et ses institutions grâce à l’Etat policier et en utilisant également la participation des masses aux élections. C’est pourquoi le prolétariat et les masses doivent développer le boycott électoral et intensifier la lutte des classes. « On a raison de se révolter » (Mao Zedong) Face à la crise, les prolétaires – les travailleurs des villes et de la campagne – se révoltent. Les ouvriers des usines menacées de fermeture se mobilisent contre les licenciements, les dégradations des conditions de travail, les baisses de salaires et l’augmentation du temps de travail, car ils ne veulent pas payer le prix de la crise. Les paysans et travailleurs agricoles résistent et occupent parfois des terres. Les masses se mobilisent contre les expulsions de logement, les augmentations d’impôts, les attaques sur leur environnement, le démantèlement des services publics, les attaques contre les libertés syndicales et contre les droits de la jeunesse, des femmes, etc. Ces luttes ont lieu dans tous les pays du monde, comme ceux des travailleurs de l’automobile et de la métallurgie en France, en Belgique, en Allemagne et en Italie ; des mineurs en Espagne, tandis que les masses se battent contre les expulsions de logement ; et comme la grande lutte étudiante au Canada, et dans d’autres pays également, contre les attaques sur l’éducation et la hausse des frais. Mais aussi comme en Inde où des centaines de millions de travailleurs ont fait grève ; ou en Afrique du Sud, où les mineurs se sont révoltés contre les classes dirigeantes noires et blanches qui exploitent et oppriment les travailleurs ; ou au Brésil, où des paysans pauvres et sans-terres occupent les terres qu’ils travaillent. Dans les pays arabes, en particulier en Tunisie et en Egypte, malgré les manœuvres des impérialistes pour protéger leurs intérêts et soutenir les nouveaux chiens de garde, malgré le camouflage de ces derniers sous le masque de la religion dont ils se servent pour exploiter les travailleurs et le peuple et étouffer la juste révolte pour qu’elle ne se transforme pas en révolution, les masses populaires se fraient un chemin et apprennent de leurs erreurs, pour une véritable Révolution de Nouvelle Démocratie, qui ne peut être atteinte sans la direction de la classe ouvrière ; ce qui soulève la question de la stratégie révolutionnaire, de la lutte armée, et de la construction d’un parti d’avant-garde. Connais pas ce concept de NOUVELLE DÉMOCRATIE ou de Démocratie Nouvelle? La direction doit venir des communistes qui forment l’avant-garde de la classe ouvrière – ce n’est pas la classe ouvrière qui fournit la direction – ce qui est un concept anarchiste – mais la classe ouvrière à travers son PARTI COMMUNISTE D’AVANT-GARDE, voilà le Léninisme. Les impérialistes et leurs interventions ne sont pas en mesure d’arrêter et d’éteindre les luttes anti-impérialistes dans le monde, de la Palestine à l’Irak, l’Afghanistan, l’Amérique latine, pas plus que ne le pourront les nouvelles interventions impérialistes en Libye, Syrie, Mali. On ne peut pas faire la révolution de manière pacifique ! Le monde est en bouillonnement, la décantation idéologique s’opère peu à peu, avec des avancées et des reculs, dans les rangs du prolétariat et des masses autour de la prise de conscience de la crise et de la nature de l’impérialisme, et la nécessité de le renverser et de construire une nouvelle société sur les cendres de l’ancienne. Voilà un nouveau concept marxiste – la DÉCANTATION IDÉOLOGIQUE. Le prolétariat n’a nullement besoin des communistes ni du Parti de classe pour prendre conscience de la crise. Les ouvriers chaque jour à l’usine et à l’épicerie ils la ressentent la crise, ils la voient à l’œuvre à travers leur chèque de paye et les impôts etc. Par contre nos maoïstes font preuve de spontanéisme et d’anarchisme quant-ils prétendent que la DÉCANTATION IDÉOLOGIQUE AMÈNERA LA PRISE DE CONSCIENCE POUR SOI DU prolétariat, c’est-à-dire la compréhension spontanée par le prolétariat de sa mission historique de fossoyeur du capitalisme et de PÈRE du socialisme. C’est le Parti qui amène cette conscience de classe POUR SOI – POUR la prise de pouvoir d’État politique et économique total par la classe ATTENTION PAS PAR LES MASSES NI PAR UN FRONT COMMUN COMPRENANT LES BOURGEOIS PETITS CAPITALISTES NI MÊME LES PAYSANS ( classe qui n’existe plus en Occident soi-dit en passant) exclusivement les prolétaires et leurs alliés mais des alliés qui ne doivent pas être propriétaire privé d’aucun moyen de production ou d’échange. Il faut tirer les enseignements de ce qui s’est passé en Chine. Dans cette nouvelle vague de lutte et de résistance, nous devons soutenir et consolider la lutte pour la libération des peuples et pour la nouvelle démocrate, vers le socialisme et le communisme. C’est le contexte dans lequel une potentielle nouvelle vague de la révolution prolétarienne mondiale émerge et se développe. Elle a comme points de référence et d’ancrage stratégiques les guerres populaires dirigées par les partis maoïstes. J’avais prévu que le chauvinisme national surviendrait un peu plus loin – le voici – à l’ère de l’impérialisme avancée ou nous sommes il n’y a plus nécessité de mener des luttes de libération nationale sous la direction de la bourgeoisie – Toute lutte de classes est d’emblée une lutte entre le prolétariat – même si c’est une classe peu présente sur la scène politique = elle est très présente sur la scène économique même en Inde (il y aurait l’Afghanistan et le Bostwana le Boutan et le Népal ???? où la classe ouvrière est peut-être marginale…je n’en suis pas certain. Ailleurs, la guerre de classe oppose la bourgeoisie au prolétariat et ses aliés qui ne doivent jamais détenir la pôle position dans l’alliance de classes (petits bourgeois non capitalistes – employés de la fonction publique – travailleurs des services, intellectuels ayant trahi leurs intérêts de classe – voilà d’où vient la frange militante d’un tas d’organisation réformistes). La Guerre Populaire est la façon la plus avancée pour faire la révolution, nous devons donc la soutenir dans chaque pays où elle est organisée, préparée par l’accumulation des forces et appliquée aux conditions concrètes de chaque pays. Dirigée par le PCI (maoïste), la Guerre Populaire en Inde résiste avec succès aux attaques de l’ennemi et parvient à s’étendre et grandir. La Guerre Populaire se déroule également aux Philippines sous la direction du Parti Communiste des Philippines, qui défend le maoïsme. Au Pérou, elle continue malgré l’action d’un courant liquidationniste. En Turquie, la lutte révolutionnaire dirigée par les maoïstes avance en accord avec la stratégie de la guerre populaire. Dans d’autres pays, de nouvelles initiatives et avancées sont en préparation. Nous devons construire et consolider les partis prolétariens pour la révolution, les partis de type nouveau, les partis communistes marxiste-léniniste-maoïste, dans nos pays respectifs, en tenant compte de notre expérience passée et en l’appliquant à la situation actuelle du système impérialiste d’aujourd’hui. La Guerre Populaire en Inde, comme les autres Guerres Populaires, montre que cette voie est possible. Cela a été clairement exprimé le 24 Novembre 2012 à Hambourg par la grande Conférence Internationale de Soutien à la Guerre Populaire en Inde, où des centaines de représentants d’organisations révolutionnaires et anti-impérialistes et de partis et organisations maoïstes de plus de vingt pays ont appelé à s’unir et à renforcer la lutte des classes dans chaque pays. Ce fut un grand exemple d’internationalisme. Nous devons aller de l’avant pour renforcer encore plus et donner une forme organisationnelle à l’internationalisme prolétarien. Nous devons poursuivre l’unité internationale des communistes dans le monde vers la construction d’une nouvelle organisation internationale pour lutter ensemble contre l’impérialisme et la réaction et marcher ensemble vers une nouvelle Internationale Communiste, pour le socialisme et le communisme. Prolétaires et peuples opprimés de tous les pays, unissez-vous ! (Peuples opprimés? Quelle classe sociale s’ajoute aux prolétaires par cette expression?) A bas l’impérialisme et tous ses chiens de garde ! Vive l’internationalisme prolétarien ! Conclusion : TROIS VAGUES : Voilà ce qui advient quand d’ex-révisionnistes – anarcho-syndicalistes – trotskystes – réformistes non repentis, sans faire le bilan et l’autocritique de leur auto-sabordement et de leur déviationnisme des années 70-80, relancent des partis politiques dit de gauche l’air de rien – comme si rien ne s’était passé. On saborde un parti soi-disant communiste puis on fait renaître un parti soi-disant communiste et rien à dire aux prolétaires sur son trip dans une ONG, dans les boîtes de nuit, dans une librairie ou sur une ferme à la campagne. Même les anciens révisionnistes - la vague de 1960- étaient plus sérieux que ces néo-révisionnistes - troisième vague (2002-201?). |
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