Sujet : les relations sino-africaines | | Posté le 19-02-2009 à 00:04:52
| visite de Hu Jintao dans cinq pays africains La tournée du président Hu Jintao en Afrique s’achève : Arabie saoudite, Mali, Sénégal, Tanzanie et île Maurice. Il s'agit de son deuxième voyage en Afrique depuis le sommet de Beijing du Forum sur la coopération Chine- Afrique, où il avait annoncé huit mesures visant à promouvoir les relations de la Chine avec l'Afrique, dont la réduction des droits de douanes pour des produits africains, l'annulation de dettes que des pays africains doivent à la Chine et le doublement de l'aide à l'Afrique pendant une période de trois ans. Des différents articles publiés par la presse en ligne, on retiendra les déclarations suivantes : Hu Jintao s'est engagé à mettre en œuvre "avec sérieux" les huit mesures annoncées en 2006 : "Il est encourageant de voir que la mise en œuvre de ces mesures se déroule bien" . Il a également promis que la Chine continuerait d'accroître son assistance à l'Afrique et d'annuler des dettes contractées par les pays africains, et qu’elle ne réduirait pas son aide à l'Afrique en dépit de la crise financière globale. Il a déclaré en Tanzanie : "Nous considérerons toujours le peuple africain comme notre ami de tous temps en qui nous pouvons avoir confiance. Nous resterons toujours bons frères et bons partenaires du peuple africain » . Le président chinois a avancé une proposition en six points sur le renforcement des relations avec les nations africaines : Premièrement, renforcer la solidarité et l'assistance mutuelle pour répondre conjointement au défi de la crise financière internationale. Deuxièmement, accroître la confiance mutuelle et consolider le fondement politique pour l'amitié traditionnelle. Troisièmement, relever le niveau de la coopération pratique dans les domaines économique et commercial en suivant les principes de réciprocité et de bénéfice mutuel. Quatrièmement, élargir les échanges entre les peuples et approfondir la coopération culturelle. Cinquièmement, travailler étroitement et intensifier la coordination dans les affaires internationales. Sixièmement, renforcer la coordination et promouvoir conjointement le développement du Forum sur la coopération sino-africaine. Hu Jintao encourage et soutient les efforts entrepris par davantage de compagnies chinoises pour investir en Afrique, créer plus d'emplois pour les populations locales et transférer plus de technologies à leurs partenaires africains. Il a également encouragé les compagnies chinoises implantées en Afrique à endosser plus de responsabilités sociales et à établir de bonnes relations avec les communautés locales, ainsi que les entreprises africaines à s’établir en Chine. La presse et la radio chinoise n’ont pas manque de relever que les pays riches ont diminué leur aide en prétextant la crise : Hu Jintao a appelé la communauté internationale, les pays développés en particulier, à prêter plus d'attention à l'impact de la crise financière sur les pays en développement (PED), particulièrement les pays les moins développés et en Afrique, continuer à tenir ses engagements concernant la fourniture d'aide et la réduction de dette, soutenir et accroître l'assistance aux PED et aider de manière efficace ces derniers à maintenir la stabilité financière et la croissance économique, et à renforcer la représentation et la voix de l'Afrique dans la réforme du système financier international. "Nous comprenons bien les difficultés auxquelles nous sommes confrontés chez nous; nous sommes aussi conscients des difficultés auxquelles nos amis africains sont confrontés" "La Chine tient ses promesses, ne réduit pas son aide à l'Afrique et invite la communauté internationale à honorer ses engagements à aider le continent". On aura noté au passage la critique discrète à l'égard de certains capitalistes chinois installés en Afrique. Peut-être destinée aux promesses non tenues de la firme sino italienne Elcostep Chong au Gabon. On aura noté également la visite quasi simultanée mais en catimini d'une délégation du Medef au Mali et au Sénégal [info signalée dans la lettre du continent n°556 du 15/01/09] "Medef Le patronat français prépare une mission dans ces deux pays du 8 au 12 février. (...)" http://www.africaintelligence.fr/aif/channels/defaultchannels.asp?channel=SENEGAL&type=country ...pure coïncidence. |
| | Posté le 25-09-2009 à 21:30:23
| La nouvelle orientation du commerce chinois en Afrique suscite des critiques. Certaines sont fondées, d'autres ne sont pas innocentes. La presse chinoise a mis en ligne plusieurs articles sur les rapports économiques sino-africains. Concernant la visite du président Hu Jintao, Xu Jinghu, directrice du Département de l'Afrique sous l'égide du Ministère des Affaires étrangères avait déclaré : "Vous avez remarqué que les quatre pays africains que le président va visiter ne sont pas connus pour leurs ressources naturelles". Le 5 mars, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Wu Dawei a réfuté l'accusation selon laquelle la coopération de la Chine avec des pays africains serait un acte de « colonialisme », disant que les relations sino-africaines sont basées sur des bénéfices mutuels. Ici, dans un article du Quotidien du Peuple, l'Ambassadeur de Chine en Afrique du Sud répond à quelques questions de l'agence Reuters :
La Chine est une vraie ami de l'Afrique et elle n'a jamais pensé à s'emparer de ses ressources naturelles. L'Agence de presse britannique Reuters rapporte que l'Ambassadeur de Chine en Afrique du Sud Zhong Jianhua a déclaré récemment que le gouvernement chinois s'inquiète de ce que les entreprises chinoises qui ont un comportement quelque peu puéril et naïf sur le plan culturel pourraient peut-être porter atteinte à l'image de la Chine en Afrique, mais il a affirmé formellement que la soi-disant idée occidentale qui dit que la Chine ne pense qu'à exploiter le pétrole et les minerais bon marché de l'Afrique est complètement injuste et irrationnelle. Zhong Jianhua a indiqué que les pays africains s'engageront certainement dans une voie de réforme économique semblable à celle poursuivie par la Chine et que les investissements de cette dernière ainsi que les expériences qu'elle a accumulées durant les trente années passées pourront aider le continent le plus pauvre du monde à réaliser son objectif. L'Ambassadeur chinois, qui a accepté de donner une interview à Reuters, a dit : « Tout le monde peut constater lui-même les changements qui se sont produits en Chine au cours des trois décennies écoulées …… et peut-être que le continent africain connaîtra, tôt ou tard, ce genre de changements. Nous espérons que la Chine pourra l'aider quant à cela. » Le volume du commerce sino-africain a décuplé ces dix dernières années et la Chine a dépassé l'année dernière les Etats-Unis pour devenir le plus grand partenaire commercial de l'Afrique et le volume global du commerce bilatéral a atteint 107 milliards de dollars US. Parallèlement, la Chine a accru ses investissements en continent africain, lesquels, qui couvraient principalement autrefois les domaines des matières premières et de l'énergie, se sont étendus maintenant aux secteurs de la banque, de la télécommunication, de la construction de routes et de la construction de chemins de fer. Zhong Jianhua a reconnu qu'il existe effectivement des problèmes quant au développement en Afrique des entreprises chinoises. Mais, a-t-il indiqué, la plupart de ces problèmes et de ces difficultés sont dus principalement à l'inexpérience des responsables et des gestionnaires de celles-ci qui sont sortis pour la première fois du pays pour gérer et exploiter leurs entreprises à l'étranger et leur plus grand défaut c'est leur méconnaissance et leur inexpérience sur le plan culturel de l'investissement et de l'exploitation outre-mer. Il a dit : « Lorsque les entreprises chinoises commencent à sortir des frontières du pays, le monde extérieur leur paraît complètement étranger et inconnu. C'est pourquoi elles ont beaucoup de choses à apprendre. » Il a cité deux exemples : en 2005, des troubles ont éclaté dans une mine appartenant à une entreprise chinoise en raison des réclamations des travailleurs locaux insatisfaits de leur salaire, la police zambienne a intervenu en tirant des coups sur les manifestants dont trois ont été blessés. Un an plus tard, une terrible explosion s'est produite dans une entreprise chinoise de fabrication d'explosifs utilisés dans l'exploitation minière et le grave accident a fait de nombreuses victimes dont 52 morts. Zhong Jianhua a poursuivi en disant : « Nous avons constaté que les entreprises chinoises font de très bonnes choses dans certains domaines, mais que dans d'autres, les choses vont mal. Quant au gouvernement chinois, il s'intéresse et se préoccupe de tout ce qui se passe ici. » Exportation des capitaux. La partie chinoise estime que durant les cinq années allant de 2004 à 2008, l'économie africaine s'est développée à un rythme rapide de 5% et l'investissement chinois a contribué de façon importante et positive à ce développement. Au contraire, certains organismes d'aide occidentaux pensent que la Chine agit seulement dans ses intérêts personnels tout en négligeant et en ignorant les problèmes locaux de despotisme et de corruption. Mais pour Zhong Jianhua, il est tout à fait injuste de dire que la Chine s'empare des ressources naturelles africaines pour les mettre au service de son propre développement. Cette idée contraire à la réalité est même contestée par les gouvernements africains. Ce qui est heureux pour la Chine, a précisé Zhong, c'est que ces derniers refusent d'être influencés par les idées toutes faites des médias occidentaux qui décrivent tout en noir les investissements chinois. Les principaux cas d'investissement chinois en Afrique comprennent entre autres le financement de 5,6 milliards de dollars US par la Banque d'Industrie et de Commerce de Chine dans le but de racheter 20% des actions de la Banque sud-africaine Standard Bank Group. Des responsables des deux banques intéressées ont indiqué qu'après leur coopération, elles ont financé des fonds à hauteur de 825 millions de dollars US un projet de construction d'une centrale électrique en Botswana, tandis que soixante autres accords d'investissement sont en cours d'études ou de réalisation. Zhong Jianhua a indiqué que le changement de mode d'investissement de la Chine en Afrique ne vise aucunement à chercher à gagner la faveur de l'opinion publique locale ni à s'assurer l'élévation de l'influence de la Chine en Afrique, car cela reflète seulement la situation réelle de l'économie de la Chine, qui d'un pays exportateur de produits finis, est devenu un pays exportateur de capitaux. [Source: le Quotidien du Peuple en ligne Mise à jour 24.09.2009 17h07] |
| | Posté le 27-09-2009 à 13:26:31
| article paru en avril 2007 dans chinafrique.com
Qui pratique le « néocolonialisme » en Afrique ? Min Guowei Ces derniers temps, l’opinion publique occidentale blâme la Chine de pratiquer le « néocolonialisme » en Afrique. De toute évidence, cette critique est irrationnelle. Il existe une différence notable entre la coopération sino-africaine et le colonialisme des impérialistes occidentaux en Afrique. La nature du colonialisme consiste à contrôler et intervenir dans les affaires politiques d’autres pays, et à monopoliser et piller les ressources économiques. La Chine, sur le plan politique, s’en tient toujours à la politique de non-ingérence dans les affaires intérieures et souligne, dans le domaine économique, à la coopération d’entraide mutuelle et au « gagnant-gagnant ». De plus, le commerce et l’investissement entre la Chine et l’Afrique se basent sur les négociations bilatérales égales ; parfois c’est la partie africaine qui manifeste d’abord l’intention de coopérer avec la Chine. Donc, il n’existe évidemment pas de « néocolonialisme » dans les échanges sino-africains. Le « néocolonialisme » se caractérise par les facteurs suivants. Facteur de contrôle : la puissance la plus forte qui contrôle le marché des matières premières est celle de certains grands pays occidentaux. Robert Murifi, analyste des affaires africaines du Département d’État des États-Unis, dit qu’outre le Moyen-Orient, l’Afrique est une autre source importante qui assure l’importation de pétrole des États-Unis. Actuellement, 15 % du pétrole importé par les États-Unis provient de l’Afrique, et ce chiffre arrivera à 25 % en 2015. Comment la Chine pourrait-elle posséder une telle puissance ? Facteur d’intervention : selon l’analyse des médias occidentaux, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et le G8 fournissent une assistance économique conditionnelle à l’Afrique, c’est-à-dire que tout en réduisant le remboursement des dettes occidentales, les pays d’Afrique doivent augmenter l’exportation des matières premières, encourager l’investissement occidental en Afrique et privatiser leurs entreprises étatiques. Depuis l’application de la réforme imposée par l’Occident en 1980, les dettes extérieures africaines non seulement n’ont pas diminué mais ont même augmenté de 500 %. Ces dernières années, des centaines de milliards de dollars de capitaux ont coulé vers l’Occident, non pas vers la Chine. Facteur de polarisation : l’Afrique a été divisée en pôles riche et pauvre, afin de faciliter l’intervention complète du néocolonialisme. Aujourd’hui, des guerres éclatent fréquemment en Afrique. Pendant les quinze dernières années, le feu de la guerre a touché 32 des 53 pays d’Afrique. Entre 1950 et 1989, certains grands pays occidentaux ont fourni 15 milliards de dollars d’« assistance » dans les domaines militaire et éducatif africains, préludant aux conflits d’aujourd’hui. De 1991 à 1995, ils ont augmenté encore une fois l’assistance militaire envers 50 pays d’Afrique, se mêlant à quelques guerres régionales, causant des millions de morts et des millions de réfugiés. Parmi ces guerres et fléaux, où apparaît la Chine ? La Chine fait le commerce normal et rationnel en Afrique aux prix du marché. Par exemple, de la totalité du pétrole exporté de l’Afrique, l’Europe en prend 36 %, les États-Unis 33 % et la Chine seulement 8,7 %. Si ces 8,7 % s’appellent pillage de ressources, que dire des proportions de 36 % et de 33 % ? Depuis la mise en exploitation il y a quatre ans, la mine de cuivre de Chambishi, construite en coopération sino-zambienne, vend tous ses produits à la société britannique Transamine, sans que la moindre quantité soit transportée en Chine. Comment peut-on dire que la Chine « pille » les ressources africaines ? Durant les quelque quarante années passées, la Chine a construit pour l’Afrique 19 écoles, 38 hôpitaux, envoyé plus de 16 000 médecins à 47 pays d’Afrique pour soigner 170 millions de personnes. On y compte aussi 760 000 sièges dans l’ensemble des stades construits par la Chine. La Chine ne pratique jamais la domination coloniale dans d’autres pays. Au contraire, depuis la guerre de l’Opium en 1840, elle a subi l’invasion des puissances impérialistes des pays occidentaux pendant près de cent dix ans. La nation chinoise connait donc cette souffrance ; voilà qui explique pourquoi le gouvernement chinois soutient depuis longtemps la libération nationale africaine et le redressement. Le continent africain a été victime de domination coloniale pendant cinq cents ans. Les Africains bien savent que ce qu’a rapporté cette domination et ce qu’elle leur a pris. Si la Chine y pratiquait véritablement le « néocolonialisme », il n’y aurait pas de si nombreux pays d’Afrique à désirer l’assistance et la coopération de la Chine. L’auteur est le vice-président de la Société générale d'ingénierie outre-mer de Chine. |
| | Posté le 27-09-2009 à 13:35:44
| article paru en août 2006 dans chinafrique.com
On ne pourra jamais coller l’étiquette du néo-colonialisme à la Chine Zhong Fei Depuis le début du XXIe siècle, la Chine a pris une série de mesures stratégiques pour renforcer ses relations coopératives avec l’Afrique. Néanmoins, cela a causé la frayeur et l’inquiétude des médias de certains grands pays occidentaux qui colportent la soi-disant « menace de la Chine » en Afrique. Ils cherchent même à brouiller les relations sino-africaines qui se développent vigoureusement, en disant que la Chine pratique le « néo-colonialisme ». Dans sa récente visite en Afrique, le premier ministre Wen Jiabao a déclaré solennellement qu’ « on ne pourra jamais coller l’étiquette du néo-colonialisme à la Chine ». La « menace chinoise » répandue par les médias occidentaux se résume comme suit. 1. Piller les ressources énergétiques de l’Afrique ; 2. Dominer le marché africain au moyen de la fourniture de marchandises à bas prix ; 3. Prôner le modèle économique de la Chine et, sur le plan du sens des valeurs, lancer un défi au concept de la démocratie et des droits de l’homme pratiqué par les pays occidentaux dont les États-Unis. Pourtant, les faits montrent que ces accusations sont tout à fait sans fondement. Prenons l’énergie comme exemple. Actuellement, la part du pétrole d’Afrique dans les importations des États-Unis s’est élevée à 16 % et, selon la prévision faite par les États-Unis eux-mêmes, ce pourcentage serait de 25 % en 2015, tandis que la quantité de pétrole importé de l’Afrique par la Chine est moins du tiers de celle des États-Unis. Selon les statistiques d'une institution étasunienne de recherche, la Chine a investi des milliards de dollars dans la construction d’infrastructures en Afrique pour exploiter le pétrole et le gaz. C'est principalement sur ce chiffre que se base l’argument des médias occidentaux en ce qui concerne le pillage des ressources énergétiques de l’Afrique par la Chine. Les données suivantes aideront à bien comprendre le fait réel. Les investissements des États-Unis dans l’industrie pétrolière et gazière de l’Afrique sont passés ces dernières années de 2,4 milliards de USD à 10 milliards par an ; le groupe Total de France projette d’investir dans les cinq années à venir 10 milliards de USD au Nigeria et 5 milliards en Angola pour exploiter le pétrole et le gaz ; dans son rapport, la compagnie anglaise Shell a déclaré qu’en 2002, elle possédait déjà 55 % des 30 milliards de barils de pétrole du Nigeria et 40 % de sa production journalière de 2,2 millions de barils. Néanmoins, les échanges commerciaux sino-africains, y compris le commerce pétrolier, sont ouverts, transparents et mutuellement avantageux. En ce qui concerne le marché africain, les médias de la Grande-Bretagne reconnaissent même que les échanges commerciaux avec la Chine amènent en Afrique plus de produits que les Africains sont capables d’en acheter. Quant à la question du modèle économique, elle est purement un argument indéfendable. C’est justement grâce à la non-ingérence de la Chine dans les affaires intérieures des pays africains et du respect de leur choix autonome de voie de développement que la Chine a gagné la confiance de l’Afrique. En fin de compte, des pays occidentaux répandent à leur guise l’idée de « menace de la Chine » parce qu’ils craignent que le développement des relations sino-africaines constitue un défi pour leurs intérêts en Afrique, et surtout que la convergence de vues de la Chine et de l’Afrique sur le sens des valeurs soit un défi pour l’ordre politico-économique international existant. Comme le développement des relations stratégiques sino-africaines tous azimuts donne certainement sur les nerfs de certaines personnes, il n’est pas étonnant que ces dernières prônent à cor et à cri la « menace chinoise » en Afrique. En fait, le renforcement des relations amicales et coopératives entre la Chine et l’Afrique ne vise aucun pays tiers, et aucun pays n’a raison de le penser. Dans son discours prononcé récemment en Afrique du Sud, le premier ministre Wen Jiabao a expliqué sur tous les plans la position de la Chine d’instaurer un nouveau type de partenariat stratégique sino-africain marqué par l’égalité et la confiance réciproque, la coopération et le « gagnant-gagnant », ainsi que les échanges et l’inspiration mutuelle. Lors de la visite de Wen Jiabao dans sept pays d’Afrique, la Chine a signé respectivement avec l’Égypte et l’Afrique du Sud le programme d’application sur l’approfondissement des relations de coopération stratégique et publié une déclaration conjointe avec cinq autres pays dans le but d’orienter et de programmer la coopération bilatérale à un niveau stratégique. Entre-temps, la Chine a signé avec les sept pays 71 accords qui touchent la politique, l’économie, le commerce, la construction d’infrastructures, la culture, l’éducation, la science et la technologie. La partie chinoise s’engage à poursuivre son assistance à leur développement social, entre autres la construction de centres de démonstration agricole et d’écoles primaires rurales, l’envoi d’équipes médicales, la donation de médicaments anti-paludisme, ainsi que la formation du personnel. Sous l’influence de la soi-disant « menace de la Chine », il est compréhensible que certains amis africains s’inquiètent du choc éventuel des marchandises chinoises au marché et à l’emploi en Afrique. Néanmoins, tout comme le premier ministre Wen Jiabao l’a souligné lors de sa récente visite, la Chine fait preuve de sollicitude sincère envers l’Afrique, donne de l’aide à l’Afrique et est disposée à renforcer l’union et la coopération avec l’Afrique sur une base de respect mutuel, de non-ingérence dans les affaires intérieures, d’égalité et de réciprocité. En outre, il a signalé que certains Occidentaux tiennent des propos qui ne s’accordent pas avec la vérité ni la situation réelle des relations sino-africaines ; ils sont donc irresponsables. |
| | Posté le 27-10-2009 à 06:56:30
| Le programme d'investissements de la Chine en Afrique a pour but d' « apprendre à pêcher » Lors d'un entretien avec le quotidien économique "Handelsblatt" , le Président du Rwanda Paul Kagame a salué le programme d'investissements de la Chine en Afrique qui, selon lui, contribue au développement économique de l'Afrique et à la construction de ses installations d'infrastructure, et il a critiqué, en revanche, l'aide occidentale qui "n'a pas fait avancer" le continent, vu qu'elle s'attache seulement à spolier les ressources naturelles de l'Afrique tout en dégradant son environnement. "Nos ressources ont été exploitées et ont servi à d'autres. Des sociétés occidentales ont pollué l'Afrique à grande échelle et elles continuent à le faire", a-t-il déploré et d'ajouter "les Chinois apportent ce dont l'Afrique à besoin: des investissements et de l'argent pour les gouvernements et les entreprises. La Chine investit dans l'infrastructure, construit des routes". Ces commentaires du Président rwandais ont suscité un vif et animé écho parmi les autres pays africains. Depuis de longues années, une grande quantité de capitaux d'aide ont afflué au tiers monde, et surtout dans les pays africains. Toutefois, ces aides ne constituent aucunement un remède infaillible, au contraire, certaines sont devenues même des ‘drogues' qui ont de graves effets secondaires. Dans certains pays africains qui reçoivent ce genre d'aide, des milliards de capitaux ou bien tombent dans les poches d'un petit nombre de dirigeants corrompus ou bien retournent, en tant qu'inflation ou sous d'autres formes disproportionné es, dans les entreprises installées en Afrique des pays investisseurs. D'autre part, la plupart des pays occidentaux donateurs fixent toutes sortes de conditions à leurs dons. Comme le reconnaît Paul Kagame qui a dit que "les Européens posent davantage de questions, notamment sur les droits de l'homme". Mais "cela a-t-il contribué au développement de l'Afrique?", s'est-il demandé tout en indiquant qu'au lieu d'améliorer le niveau de vie de la population des pays aidés, cette façon de faire la plonge dans une plus grande pauvreté et une plus effroyable misère. De plus, la dépendance ce ces pays de l'aide extérieure les prive et les dépouille de leur dignité, car ils ne savent plus que demander l'aumône partout en compta nt sur le ‘bon cœur' des pays riches. Quant aux investissements de la Chine, ils offrent un contraste saisissant avec l'aide occidentale. L'aide chinoise est constituée principalement de la construction d'installations d'infrastructure ainsi que de la formation et du perfectionnement de la capacité technique des pays qui reçoivent son aide. En faisant la comparaison entre les deux sortes d'aide, on peut utiliser le proverbe chinois « Plutôt que de donner à quelqu'un du poisson, mieux vaut lui apprendre à pêcher ». Certainement qu'il y aura des gens qui se plaindra de ce que la construction de route obligera peut-être des paysans à quitter la terre à laquelle ils sont très attachés, mais si par suite de la prospérité du commerce, due à l'amélioration de la route, laquelle élève le niveau de vie de ces derniers, tout mécontentement et toute plainte se dissiperont, car ils gagneront en santé et en indépendance économique. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Edité le 27-10-2009 à 06:57:11 par Finimore |
| | Posté le 09-11-2009 à 22:23:30
| Afrique-Chine : adoption de la Déclaration de Charm el-Cheikh 2009-11-09 20:42:20 xinhua La 4ème conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) a adopté lundi "la Déclaration de Charm el-Cheikh". Dans la déclaration, les ministres des Affaires étrangères et les ministres chargés de la coopération économique de Chine et de 49 pays africains, réunis dimanche et lundi à Charm el-Cheikh, en Egypte, ont convenu que les objectifs déterminés lors du Sommet de Beijing du Focac en 2006 ont été largement réalisés. Notant que le Forum sur la coopération sino-africaine est devenu de plus en plus fort et a fait preuve de vigueur et de vitalité, les ministres ont réitéré l'esprit du Sommet de Beijing du Forum, tenu en novembre 2006 et qui annonçait "un nouveau type de partenariat stratégique entre la Chine et l'Afrique" caractérisé par l'égalité politique et la confiance mutuelle, la coopération économique où tout le monde gagne, et les échanges culturels. Ils ont indiqué que les deux parties vont renforcer le dialogue stratégique, augmenter les visites à haut niveau, étendre les bénéfices mutuels, promouvoir le commerce et l'investissement bidirectionnels. Les deux parties vont maintenir l'unité et l'appui mutuel pour aborder conjointement les défis amenés par la crise financière mondiale et s'assurer que les efforts de l'Afrique pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ne seront pas inversés. Les efforts de coopération seront renforcés dans les domaines prioritaires comme l'allègement de la pauvreté, la protection de l'environnement, la formation et le renforcement des capacités et les technologies de l'information et des communications. La déclaration souligne la nécessité d'une attention spécifique dans l'infrastructure, l'agriculture et la sécurité alimentaire. Les deux parties vont aussi approfondir les échanges peuple à peuple et culturels. Dans la déclaration, la Chine s'engage à œuvrer dans les limites de ses aptitudes à augmenter progressivement l'aide à l'Afrique, à réduire et annuler la dette due par les pays africains, à étendre l'investissement en Afrique, ouvrir davantage le marché chinois aux produits africains. La déclaration appelle la communauté internationale, notamment les pays développés, à déployer de plus grands efforts pour mitiger les effets de la crise financière sur les pays en développement, surtout les pays africains. Elle indique l'opposition de la Chine et des pays africains au protectionnisme commercial sous toutes ses formes. Les ministres chinois et africains ont aussi réaffirmé le besoin de renforcer le rôle des Nations Unies, et rappelé la nécessité de réformer le système financier international et d'augmenter la représentation et la voix des pays en développement dans ce système.
La Chine et l'Afrique veulent intensifier une coopération en plein essor De Inès BEL AïBA (AFP) CHARM EL-CHEIKH, Egypte — La Chine et l'Afrique ont convenu lundi d'intensifier une coopération économique déjà en plein essor, au lendemain de l'annonce, saluée par les pays africains, que Pékin allait accorder 10 mds USD de prêts bonifiés à ce continent. Les représentants de 49 Etats africains et de la Chine ont adopté, lors de la clôture du Forum sino-africain qui s'est tenu dimanche et lundi à Charm el-Cheikh (Egypte), deux documents --un plan d'action et une déclaration-- entérinant ces échanges et visant à les approfondir. Selon la Déclaration de Charm el-Cheikh, la Chine et l'Afrique s'engagent à poursuivre leur coopération, tant économique que sociale et culturelle, et notent que "la majorité des objectifs (fixés lors de leur dernière réunion en 2006) ont été effectivement réalisés". Le texte appelle également la communauté internationale à "accorder une importance particulière à l'impact négatif de la crise sur les pays en développement" et demande aux pays développés de tenir leurs engagements, tels que l'allègement des dettes et l'augmentation de l'aide et des investissements. Quant au "plan d'action de Charm el-Cheikh", il dresse la liste des différents domaines de la coopération sino-africaine et des engagements pris par les deux parties pour renforcer leurs échanges. "Le gouvernement chinois s'engage à (...) tout faire pour assister les pays africains dans l'amélioration de leur production agricole et leurs infrastructures" , a affirmé le ministre chinois du Commerce, Chen Deming. La Chine demandera à ses entreprises "d'assumer plus de responsabilités sociales en Afrique et de créer des emplois dans les pays africains afin que le peuple africain puisse bénéficier de la coopération sino-africaine" , a-t-il ajouté. La veille, à l'ouverture de cette "quatrième conférence ministérielle du Forum de coopération sino-africain" (FCSA, FOCAC en anglais), le Premier ministre chinois Wen Jiabao avait promis des prêts bonifiés de 10 milliards de dollars à l'Afrique dans le cadre d'un programme triennal. Plusieurs pays africains ont salué l'annonce, comme le Maroc, la Sierra Leone, le Zimbabwe et le Kenya. "L'Afrique est avide de développement. L'Afrique est restée en arrière trop longtemps et a été trop longtemps traitée sur des critères faussés" , a déclaré à l'AFP Moses Wetangula, le ministre des Affaires étrangères du Kenya. "Et maintenant, les Chinois arrivent et disent: +vous voulez une voie de chemin de fer? Nous avons l'argent et la technologie pour ça+. Qui refuserait? L'Afrique a terriblement besoin de tout cela" , a-t-il poursuivi. M. Wetangula et son homologue de Sierra Leone, Zainab Bangura, ont toutefois insisté sur la nécessité d'une plus grande coopération à l'intérieur du continent. "Ce que nous souhaitons, c'est une plus grande intégration régionale et sub-saharienne" , a souligné Mme Bangura. La Chine, dont la présence sur le continent africain est de plus en plus visible et revendiquée, a de nouveau répondu à ceux qui l'accusent de "néo-colonialisme" et d'exploiter les ressources naturelles africaines sans transmettre son savoir-faire. La Chine est déterminée à "transférer technologie et expertise" à l'Afrique, a affirmé M. Chen, tandis que l'adjoint du ministre des Affaires étrangères Zhai Jun a nié que son pays cherche à imposer son "hégémonie" sur le continent. "La Chine ne traitera pas l'Afrique de manière impérialiste. La Chine ne pointera le doigt en direction de personne et n'intimidera personne" , a-t-il déclaré. Les investissements directs chinois en Afrique sont passés de 491 millions de dollars en 2003 à 7,8 milliards fin 2008, selon les chiffres officiels chinois. Les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont quant à eux décuplé depuis le début de la décennie pour atteindre 106,8 mds USD en 2008. |
| | Posté le 09-11-2009 à 22:28:52
| Mise à jour 09.11.2009 08h22
Le PM chinois rencontre le secrétaire général de la Ligue arabe Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a rencontré samedi au Caire le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa et exprimé la volonté de la Chine de renforcer davantage sa coopération avec les pays arabes en enrichissant les contenus de la coopération d'amitié sino-arabe. La rencontre a eu lieu au siège de la Ligue arabe au Caire. "Dans les actuelles circonstances politique et économique internationales qui connaîent des changements profonds et complexes, il est dans l'intérêt de la Chine et des pays arabes de renforcer la coopération qui contribue à la paix, à la stabilité et au développement du monde" , a souligné le Premier ministre chinois. M. Wen a informé M. Moussa du voeu de la Chine de conjuguer ses efforts avec la Ligue arabe et les pays arabes pour faire du Forum de la coopération sino-arabe une plateforme plus efficace qui aboutira à plus de progrès. "La Chine et les pays arabes appartiennent tous au monde en voie de développement" , a affirmé le chef du gouvernement chinois qui a hautement apprécisé une contribution positive de M. Moussa à la promotion des relations d'amitié arabo-chinoises. Le secrétaire général de la Ligue arabe a pour sa part indiqué durant la rencontre que le discours prononcé plus tôt par M. Wen au siège de la Ligue arabe a mis l'accent sur l'importance que la Chine a attachée au développement de ses relations d'amitié avec le monde arabe. M. Moussa a exprimé sa gratitude à la Chine pour son soutien aux justes causes arabes. Il a réitéré le soutien de la Ligue arabe à l'intégrité territoriale de la Chine. Il a espéré que la Ligue arabe coopèrera avec la Chine dans tous les domaines pour faire avancer le Forum de la coopération arabo-chinoise et promouvoir la paix, la stabilité et le développement à l'échelle régionale et mondiale. [Source: xinhua]
Wen Jiabao annonce huit nouvelles mesures pour renforcer la coopération Chine-Afrique Le Quotidien du Peuple 09/11/09 Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a annoncé dimanche huit nouvelles mesures que le gouvernement chinois doit prendre d'ici trois ans pour renforcer la coopération Chine-Afrique. Ces mesures annoncées par M. Wen lors de la cérémonie d'ouverture de la quatrième conférence ministérielle du Forum sur la coopération Chine-Afrique (Focac) à Charm el-Cheikh, prévoient un partenariat sino-africain sur le changement climatique. La Chine projette, à cet effet, de réaliser 100 projets écologiques en Afrique . Le gouvernement chinois va promouvoir la coopération dans la science et la technologie et 100 projets de recherche seront mis en oeuvre conjointement avec l'Afrique. La Chine fournira 10 millards de dollars de crédits préférentiels aux pays africains ainsi qu'un fonds spécial d'un milliard de dollars aux PME africaines. Le Chine va ouvrir davantage son marché aux produits africains et offrir le tarif douanier zéro à 95% des produits des pays les moins avancés africains . Dans le cadre de la coopération agricole, la Chine envisage de mettre en place 20 centres agricoles de démonstration technique en Afrique, d'y envoyer 50 équipes techniques agricoles et former 2.000 agronomes africains. Dans le domaine de la santé, la Chine est prête à fournir des équipements et d'autres matériels médicaux d'une valeur de 5 milliards de yuans RMB (plus de 700 millions de dollars) et à former 3.000 médecins et infirmières africains . D'ici en 2012, le gouvernement chinois projette de construire 50 écoles d'amitié sino-africaine en Afrique et de fournir 5.500 bourses aux étudiants africains . Le gouvernement chinois envisage aussi de promouvoir les échanges intellectuels . Au sommet du Focac à Beijing, tenu en novembre 2006, le président chinois Hu Jintao a annoncé huit mesures visant à contribuer au développement de l'Afrique, qui ont été mises en oeuvre de façon globale et efficace. |
| | Posté le 13-11-2009 à 23:48:41
| Le Quotidien du Peuple commente les critiques de la presse occidentale envers la présence grandissante de la Chine en Afrique - [article du 11/11/2009]
L'Occident n'est pas qualifié pour demander à l'Afrique de se méfier de la Chine Suite à la tenue de la 4ème Conférence ministérielles du Forum sur la coopération sino-africaine à Charm el-Cheikh en Egypte, les médias occidentaux recommencent à tenir leurs propos pernicieux selon lesquels la Chine « pille l'Afrique » et demandent à celle-ci de se méfier de la Chine. A cet effet, la presse de certains pays africains a commencé à critiquer l'un après l'autre les pays occidentaux qui avaient agressé et colonisé l'Afrique tout en indiquant qu'ils ne sont pas qualifiés à appeler l'Afrique à se méfier de la Chine. Les articles publiés par la presse africaine rappellent que le mépris et le dédain affichés par certains pays occidentaux à l'égard de l'Afrique et qui ne font rien pour l'aider à se débarrasser complètement de la pauvreté et de la misère suscitent le froissement et l'indignation de celle-ci. Le quotidien kenyan « Daily Nation » a publié le 5 novembre un article qui dit : lorsqu'on survole le continent africain le soir à bord d'un avion, on ne voit rien par la fenêtre sinon que la terre est dans le noir le plus complet, tandis qu'en passant au-dessus de l'Asie, on remarque que l'obscurité complète est parsemée de lueurs faibles et vacillantes, mais visibles et intéressantes et si l'avion arrive au-dessus de l'Europe ou de l'Amérique du nord, les clartés deviennent plus nettes et plus distinctes encore. Un correspondant du journal britannique « The Financial Times » a interviewé en 2006 le Ministre kenyan des Affaires étrangères Raphaël Tuju. En répondant à une de ses questions, ce dernier s'est emporté et n'a pas quitté son siège, mais s'est penché en avant tout en secouant son doigt furieusement. Le journal a précisé que la question qui l'a irrité à ce point-là se rapporte aux relations en plein développement entre la Chine et l'Afrique qui possède de riches ressources naturelles. Lorsque le journaliste a fait remarquer que ces relations sont de plus en plus contestées et suscitent inquiétudes et préoccupations, Raphaël Tuju a répliqué : « Je ne crois pas qu'il y aurait dans notre monde des repas gratis », « Si vous voulez, vous pouvez dire que c'est une ‘grande marche' vers l'Afrique, mais nous sommes les négociateurs qui acceptent de plein gré et de bon cœur cette 'grande marche' en avant. ». Quant à « Nigeria's Daily Trust », il a publié le 8 courant un article qui indique que les journalistes, les spécialistes et les politiciens occidentaux, qui envient et jalousent profondément la coopération sino-africaine, sont en train de verser le sable dans le 'garri' (nourriture des Nigérians confectionnée avec la farine de manioc) préparé par les Chinois et les Africains. Ils adressent des reproches à la Chine en l'accusant de soutenir de mauvais systèmes politiques africains et de ne pas exiger qu'ils respectent les droits de l'homme dans le but d'acquérir des profits. L'article déclare que personne au monde n'a le droit de demander à l'Afrique de se méfier de la Chine : 600 ans auparavant, les Portugais étaient venus sur les côtes africaines pour ramener chez eux l'huile du palmier et ils ont emmené avec eux 10 millions d'Africains pour les vendre comme des esclaves aux Américains ; Les Français doivent se rappeler que leur parent le Roi de la Belgique s'était rendu en 1884 à Berlin où, avec un crayon, il a divisé l'Afrique en plusieurs parties pour la partager avec les autres colonialistes européens et les Français ont l'obligation d'indemniser les Africains pour la politique d'assimilation qu'ils ont appliqué en atnt que colonialistes ; les Anglais aussi ne doivent pas oublier les méfaits qu'ils ont commis un siècle auparavant en apprenant aux écoliers africains à chanter 'le soleil du Royaume-Uni ne se couche jamais' tout en s'appropriant du cacao, du coton et de la fourrure d'animaux qu'ils arrachaient des mains des Africains pour les transporter en Angleterre ; Les Allemands n'en sont pas quitte, posez leur la question de savoir ce que leurs aïeuls colonialistes ont fait en Afrique au 19ème siècle, et surtout les pires méfaits qu'il ont commis en Namibie, au Togo et au Cameroun ? Et maintenant les descendants de tous ces gens-là nous demandent de se méfier de la Chine, n'est-ce pas que cela tourne quelque peu à la dérision et à l'ironie ! Quant à l'Union soviétique, elle a apporté sa contribution à la libération du continent africain, mais lors de la Guerre froide, pour s'opposer à l'Occident, elle nous a donné des armes, dont mitraillettes Kalashnikov, tanks T-54, missiles terre-air et chasseurs Mig. En dehors du barrage Aswan, construit en Egypte, y a-t-il d'autres projets sociaux et économiques d'importance qu'elle a réalisés en Afrique ? Même si ce sont les Japonais qui viennent chez nous pour nous dire de se méfier et de se garder de la Chine, nous les chasserons également, car ils n'ont toujours pas présenté leur excuses et leurs regrets pour l'abominable massacre que leurs prédécesseurs ont perpétré en 1937 à Nanjing (Nankin) qui était alors la capitale chinoise. Au contraire, leurs manuels d'histoire contiennent beaucoup d'erreurs sur cette époque-là et ils ne veulent pas les corriger. En dehors de la voiture Honda, de la télé Sony et de la moto Suzuki qui inondent les marchés africains, y a-t-il autres choses ? La réponse à ces deux dernières questions, c'est non. Source: le Quotidien du Peuple en ligne |
| | Posté le 21-01-2010 à 22:49:26
| Source: le Quotidien du Peuple en ligne Mise à jour 20.01.2010 14h46 La Chine ne pratique pas le néocolonialisme en Afrique Du 11 au 17 janvier, le Ministre chinois du Commerce Chen Deming, à la tête d'une délégation gouvernementale chinoise d'économie et de commerce, a visité trois pays africains, dont l'Ethiopie, le Mozambique et la Tanzanie. A l'issue de sa visite en Afrique, il a bien voulu répondre à des questions concernées posées par des journalistes. La Chine accorde beaucoup d'importance au développement des industries nationales africaines et fait tout pour l'aider et le soutenir. Question : On entend parfois dans le monde certains gens qui prétendent que la Chine pratique le néocolonialisme en Afrique en y imposant la domination économique et en s'emparant de ses ressources naturelles. Quelle est votre idée sur cela ? Chen Deming : Ces dernières années, suite à la croissance de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique, des gens malveillants hostiles à la Chine se démènent pour essayer de coller une étiquette à la Chine en la qualifiant de néocolonialiste. Ce qu'ils prétendent est complètement illogique et ne répond pas à la réalité. Tout d'abord sur le plan politique, la Chine et les pays africains se traitent d'égal à égal, respectent mutuellement la souveraineté, n'interviennent pas dans les affaires intérieures et ne recherchent aucunement des privilèges. Sur le plan économique, depuis de longues années, le gouvernement chinois a toujours accordé à l'Afrique une aide désintéressée et lui procure toute aide et tout soutien qu'elle désire en vue d'améliorer la vie de sa population, d'accélérer la réalisation d'installations d'infrastructure et de créer des conditions favorables au développement économique durable. Par exemple, la Chine a aidé des pays africains à construire plus de 2.200 kilomètres de chemins de fer et près de 3.400 kilomètres de routes. L'aide chinoise n'est pas assortie de conditions politiques et n'exige pas de faveur économique en retour. Après l'application en Chine de la politique de réforme et d'ouverture sur l'extérieur, les entreprises chinoises occupent petit à petit une position déterminante dans la coopération économique et commerciale sino-africaine. Ce genre de coopération est de nature différente par rapport à l'aide au développement accordée à l'Afrique par le gouvernement chinois, car elle observe la loi du marché tout en respectant strictement et totalement le principe de l'égalité et des avantages réciproques. Ceux qui prétendent que la Chine pratique le néocolonialisme exploitent toujours la situation à leur avantage en dénaturant la coopération sino-africaine dans le domaine de l'exploitation des ressources naturelles. Mus par des arrière-pensées malveillantes et des desseins inavoués, ils débitant des accusations calomnieuses et des diffamations mensongères à l'endroit de la Chine. Ils accusent et diffament complètement à tort et à travers et sans aucune raison valable. Un grand nombre de pays africains possèdent de riches ressources naturelles et ce qui est important pour eux c'est de les exploiter et utiliser rationnellement pour pouvoir accumuler et réunir des fonds nécessaires à leur développement économique. Dans le passé, l'exploitation de ressources naturelles en Afrique était essentiellement et en grande partie soumise au contrôle monopoliste d'entreprises multinationales occidentales. Aujourd'hui, avec l'entrée en scène d'entreprises chinoises, la réalisation de projets se fait par lancement d'appels d'offres et par concurrence entre les soumissionnaires. Tout se fait dans le respect de la loi que ce soit dans la gestion, dans l'exploitation, dans le versement fiscale ou dans l'embauche de travailleurs, en plus, le monopole une fois brisé, la valeur des ressources augmente et tout cela est de fait irrépréhensible, irréprochable et inattaquable, mais c'est justement ceux dont le cerveau est rempli d'idées colonialistes et qui ont toujours considéré que les ressources africaines leur appartiennent qui crient à l'injustice, qui interdisent aux autres de s'en mêler et qui se permettent de tenir des propos déplacés et de faire des remarques irresponsables. D'autre part, il est important de faire remarquer que l'exploitation de ressources n'est qu'une partie de la coopération économique et commerciale sino-africaine et que le gouvernement chinois accorde encore plus d'importance au soutien aux pays africains pour les aider à développer leurs industries nationales et au renforcement de leur capacité de développement autonome. Nous avons mené également une intense coopération avec des pays africains relativement dépourvus de ressources naturelles. On peut citer l'Ethiopie comme exemple, car elle est un pays qui ne possède pas beaucoup de ressources. Les gouvernements des deux pays coopèrent fructueusement et la Chine accorde à l'Ethiopie, comme aux autres pays africains, une aide désintéressée. De leur côté, les entreprises chinoises ont augmenté leur investissement dans ce pays où un parc industriel qui a nécessité un investissement total de plus de 400 millions de dollars US est en cours de construction actuellement. La réalisation de ce projet permettra à l'Ethiopie de développer ses industries nationales de la sidérurgie, des matériaux de construction et de la construction mécanique. Lors d'un entretien avec le Ministre éthiopien des Finances, il m'a dit tout particulièrement que les diffamations calomnieuses contre les entreprises chinoises en les accusant de vouloir accaparer des ressources naturelles sont complètement fausses et ne tiennent pas debout. A l'heure actuelle, le développement constitue toujours pour l'Afrique son problème le plus urgent et le plus important. A cet effet, le gouvernement chinois est décidé inébranlablement à renforcer la coopération économique et commerciale sino-africaine et à soutenir le développement de l'Afrique et il souhaite agir de concert avec la communauté internationale dans le but d'apporter une contribution réelle et efficace au développement africain. Il faut matérialiser et concrétiser le plus tôt possible les huit nouvelles mesures de coopération. Question : En janvier 2009, vous avez déjà effectué une visite en Afrique et en début 2010, vous commencez la nouvelle année en faisant la même chose. Quel est votre principal but dans cela ? Chen Deming : Le renforcement et le développement de la coopération amicale sino-africaine est une importante position de base de la politique extérieure chinoise et également un point d'appui de travail que nous envisageons en priorité dans nos échanges économiques avec l'extérieur. Et c'est la raison pour laquelle ces deux dernières années, j'ai choisi de visiter l'Afrique dès le début de la nouvelle année. En novembre dernier, la quatrième réunion ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine, tenue en Egypte, a été un succès et le Premier Ministre Wen Jiabao a annoncé, au nom du gouvernement chinois, huit nouvelles mesures en vue de promouvoir davantage la coopération sino-africaine. Notre présente visite en Afrique a pour but principal de renforcer la communication et la coordination avec les pays africains et d'assurer la concrétisation le plus tôt possible des huit nouvelles mesures. Premièrement, il nous faut faire le bilan des précieuses expériences acquises dans la pratique ces dernières années et mettre au point par anticipation un nouveau programme ; Deuxièmement, il nous faut prêter une oreille attentive aux idées et aux avis émis par la partie africaine, ce afin que tous les pays africains puissent en profiter et en bénéficier ; Troisièmement, nous devons agir en tenant compte des conditions spécifiques et en fonction des réalités locales, il faut que nous soyons pragmatiques dans notre travail dont l'efficacité, la qualité et le critère doivent être assurés tout en évitant absolument de faires des choses à apparences trompeuses ; Quatrièmement, il faut procéder en même temps aux choses faciles et aux choses difficiles à traiter et lancer le plus tôt possible certains projets qui nécessitent des justifications préliminaires et les études de faisabilité doivent commencer dès maintenant. Parallèlement, lancer sans retard le travail d'exonération de droit de douane et d'exemption de dettes. Nous avons commencé déjà à procéder avec les pays africains les moins développés à l'échange de notes au sujet du problème d'exonération de droit de douane à l'encontre de leurs produits exportés vers la Chine. Nous tâcherons que les mesures d'exonération puissent être appliquées officiellement vers le milieu de cette année, ce afin que les pays concernés puissent en profiter le plus tôt possible. Nous devons être pleinement confiants dans le développement de la coopération économique et commerciale sino-africaine. Question : La crise financière internationale a-t-elle compromis et affecté le développement stable de la coopération économique et commerciale sino-africaine. ? Chen Deming : La crise financière a produit effectivement certains effets négatifs sur la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique : le volume commercial bilatéral se chiffre en 2009 à 91,066 milliards de dollars US, soit une baisse de 15,1%. Mais ce qui est réconfortant, c'est que le commerce sino-africain n'en n'est pas compromis pour autant et qu'il continue sur sa lancée de croissance stable qui demeure inchangée. Premièrement, la baisse du volume global du commerce sino-africain est due en grande partie à la chute des prix des produits en grande quantité, tandis qu'il n'y a pas eu d'importante réduction dans les quantités du commerce bilatéral ; Deuxièmement, dans la situation de la diminution importante des investissements transnationaux à travers le monde, les investissements de la Chine en Afrique ont au contraire augmenté dans de fortes proportions, et pour les trois premiers trimestres de l'année 2009, ils se sont accrus de 77,5% par rapport à la même période de l'année précédente. Troisièmement, dans la situation où la plupart des pays africains rencontrent des difficultés en matière de financement, nous leur avons accordé des prêts préférentiels et le crédit acheteur à l'exportation pour les aider à poursuivre leur construction d'installations d'infrastructure. Les chiffres d'affaires réalisés par les entreprises chinoises qui exécutent des contrats forfaitaires en Afrique ont dépassé les 20 milliards de dollars US, soit une augmentation de 42,3% par rapport à l'année précédente. Quatrièmement, la partie chinoise a accompli dans les délais la concrétisation des huit mesures fixées et déterminées par le Sommet à Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine, ce qui contribue à la croissance en ampleur de la coopération bilatérale et à l'aide au développement accordée par la Chine à l'Afrique. Le développement stable de la coopération économique et commerciale sino-africaine joue un rôle positif en soutenant les pays africains dans leur lutte contre la crise financière internationale. Avec le redressement de l'économie mondiale et suite à la concrétisation des huit nouvelles mesures à l'égard de l'Afrique prescrites par la quatrième réunion ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine, nous sommes pleins de confiance quant à la perspective d'avenir de la coopération économique et commerciale sino-africaine durant toute l'année 2009 et même quant à son développement dans les années à venir. Les entreprises chinoises continuent à augmenter leurs investissements en Afrique. Question : les pays africains adoptent en général une attitude favorable quant aux investissements en Afrique des entreprises chinoises. Dans ce cas-là, comment la Chine va-t-elle procéder pour accroître ses investissements sur le territoire africain ? Chen Deming , les investissements chinois en Afrique ont augmenté rapidement. En 2001, par exemple, nous avons investi seulement 50 millions de dollars US dans ce continent et huit ans plus tard, c'est-à-dire en 2009, les sommes réellement investies ont dépassé un milliard de dollars US. Toutefois, vu de l'ampleur d'ensemble, il existe toujours un grand espace de développement pour cela. Faisant partie des huit mesures fixées par le Sommet à Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine, la Chine a réalisé à l'extérieur du pays six zones de coopération économique et commerciale dans cinq pays africains dont la Zambie, le Nigéria et l'Ethiopie. Ces zones de coopération économique et commerciale s'inspireront des expériences acquises par la Chine dans ses propres zones d'exploitation en introduisant collectivement les investissements d'entreprises chinoises, en formant des chaînes de production industrielle et en contribuant à la transformation en profondeur des ressources naturelles locales et au développement de l'industrie manufacturière locale D'autre part, la Chine a établi spécialement le Fonds au développement sino-africain, lequel a pour tâche de soutenir les entreprises chinoises qui désirent investir dans des pays africains en participant à leurs projets et jusqu'à ce jour, il a déjà investi environ 540 millions de dollars US pour aider à la réalisation de vingt sept projets et il est prévu que son geste poussera des entreprises chinoises à investir près de 3,6 milliards de dollars US en Afrique. En tant qu'une des nouvelles mesures déterminées par la quatrième réunion ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine, nous envisageons d'accroître l'ampleur des Fonds au développement sino-africain jusqu'à la hauteur de trois milliards de dollars US. Parallèlement, nous prévoyons de renforcer en envergure notre soutien et notre orientation à l'encontre des entreprises chinoises quant à leur acte d'investissement tout en les incitant à s'acquitter effectivement et sérieusement leur responsabilité sociale, à prendre en considération la protection de l'environnement, à entreprendre l'exploitation autochtone, à créer encore plus d'emplois à l'intention des populations locales, à participer activement aux œuvres de bienfaisance et d'intérêt public et à apporter une plus grande contribution au développement économique et social de l'Afrique. |
| | Posté le 08-01-2011 à 20:36:48
| AfrikECO.com publie un article sur les relations économiques Chine-Afrique, sous le titre : Chine-Afrique : l’économie au beau fixe en 2010. Les échanges commerciaux ont progressé de 43,5% de 2009 à 2010, atteignant 87,7 milliards d’euros, faisant de la Chine le premier partenaire commercial de l’Afrique. Selon Radio Chine internationale, aider « l’Afrique à résoudre ses problèmes de sécurité alimentaire est l’objectif fondamental de (la) coopération agricole » . Le Figaro cite un rapport du FMI selon lequel : « L’exposition grandissante de la région à la demande asiatique a certainement contribué à atténuer l’impact de la crise financière mondiale et aidera à maintenir la croissance de certains pays sub-sahariens » . |
| | Posté le 07-06-2011 à 22:48:24
| Le Monde du 06 juin publie un article sur les rapports économiques entre l’Afrique et les pays émergents, dont la Chine. On lira également « L'Afrique s'extrait du post-colonialisme », sur le site Perspectives Economiques en Afrique . Les émergents créent de l'espace politique pour l'Afrique LEMONDE.FR | 06.06.11 Le terme d'"aide crapuleuse" ( rogue aid , en anglais) est aujourd'hui clairement inadéquat pour caractériser la coopération des nouveaux partenaires, en particulier la Chine, avec les pays pauvres d'Afrique. Ce concept apparu dans le prestigieux magazine américain Foreign Policy au début 2007 véhicule plusieurs idées reçues sur l'impact de cette aide d'un type nouveau : détérioration des normes de gouvernance en Afrique, ré-endettement, désindustrialisation, acculement à la production de produits de base non transformés, etc. Ce faisant, le concept est triplement inadéquat : non seulement ce qu'offrent ces nouveaux partenaires n'est pas vraiment de "l'aide", mais de surcroît ils ne se conduisent pas en "crapules", pas plus qu'ils ne sont perçus comme tels par les africains eux-mêmes. Il n'est plus besoin de rappeler l'importance des pays émergents pour l'Afrique. Sur la base des données les plus récentes, l'édition 2011 des Perspectives économiques en Afrique montre comment, en l'espace d'une seule décennie, ces pays sont passés d'une relative marginalité au premier rang des partenaires commerciaux de l'Afrique. Les Perspectives définissent ces nouveaux partenaires comme les pays qui n'étaient pas membres du club de donateurs occidentaux – c'est-à-dire Comité d'aide au développent de l'OCDE – à l'orée du millénaire. En tête de peloton se trouvent la Chine, l'Inde, le Brésil, la Corée et la Turquie, non seulement par le volume de leurs relations économiques avec les pays africains, mais aussi par la diversité des pays et de secteurs dans lesquels ils interviennent sur le continent. Quels partenaires économiques aident le plus efficacement les pays africains dans la réalisation de leurs objectifs de développement ? Les nouveaux partenaires sont perçus, sur place, comme plus efficaces que les partenaires traditionnels ou les institutions multilatérales dans les domaines de l'infrastructure, y compris l'eau, le transport et l'énergie, et de l'innovation. Ces résultats sont d'autant plus frappants quand on considère les efforts des donateurs traditionnels dans ces domaines. La coopération économique entre l'Afrique et ses partenaires émergents représente bien plus que la "Chinafrique", elle dépasse le cadre des échanges commerciaux, et de plus en plus celui de l'extraction des matières premières. Les partenaires émergents offrent des financements plus souples, une expertise, de la technologie et de la formation plus appropriées, des infrastructures abordables et livrées rapidement, des médicaments génériques, des machines et des biens de consommation adaptés. De manière encore plus cruciale, les gouvernements africains ont vu s'élargir leur "espace de politiques" ( policy space , en anglais), terme jargonneux qui signifie qu'ils ont accru leur capacité à prendre les décisions nécessaires pour poursuivre leurs propres objectifs de développement et non plus ceux de leurs donateurs, mettant fin à des décennies de dépendance quasi-unilatérale à l'égard des bailleurs occidentaux. Et comme l'Afrique est un continent sujet aux chocs, il est plus prudent pour elle de dépendre d'un nombre plus large de partenaires et de clients. Il n'y a pas que la "Chinafrique". Le commerce entre les pays africains et leurs partenaires émergents a progressé à une vitesse prodigieuse au cours de la dernière décennie. La part du commerce de l'Afrique avec les partenaires émergents a doublé pour atteindre près de 40 %. La part des émergents dans le commerce africain est maintenant comparable à celle de l'Union européenne alors qu'elle ne représentait que la moitié de celle-ci au début de la décennie. En 2009, la Chine a remplacé les Etats-Unis comme premier partenaire commercial de l'Afrique. Alors, l'Afrique est-elle en train de passer d'une dépendance, post-coloniale, à une autre, envers la Chine ? Les tendances récentes sont bien plus prometteuses : l'Afrique a désormais le choix dans ses partenariats. Ainsi, la Chine n'a pas remplacé l'Occident comme partenaire exclusif. En fait, lorsqu'on fait abstraction de cette dernière, on se rend compte que tous les autres partenaires émergents pris ensemble représentent plus d'une fois et demi le commerce de l'Afrique avec la Chine. Et cela va bien au delà du commerce. Les nouveaux partenaires offrent de nouveaux mécanismes de financement. La Chine, l'Inde et le Brésil en particulier offrent des modalités alternatives de financement du développement. Ces nouveaux acteurs brouillent les frontières traditionnelles entre investissement et aide publique au développement ; entre commerce et aide ; et entre l'action du secteur public et celle du privé. L'aide n'est qu'un outil parmi d'autres dans la boîte à outils de leur coopération économique. Ceci reflète une différence marquante entre la philosophie de coopération des bailleurs traditionnels et celle des nouveaux partenaires. La "charité" à l'occidentale met l'accent sur l'"aide" qui cherche à réduire la pauvreté. Le modèle "asiatique", en revanche, met l'accent sur le potentiel du partenaire et cherche à développer des bénéfices mutuels. En fait, cette dernière approche est comparable à celle du Japon jadis dans sa coopération avec la Chine. Et il est n'est pas question que d'approvisionnement en matières premières. Beaucoup seraient surpris d'apprendre que la croissance du commerce africain n'est pas seulement basée sur les ressources naturelles. Les produits manufacturés constituent en fait une part croissante des importations des pays émergents en provenance d'Afrique, tandis que la part de ces produits dans les importations des partenaires traditionnels de l'Afrique est en baisse. De même, les flux d'investissement direct étranger en provenance des nouveaux partenaires sont en réalité moins concentrés dans les pays africains exportateurs de pétrole que ceux des pays de l'OCDE. Bien entendu, ces nouveaux partenariats n'en présentent pas moins des défis importants pour les pays africains. Les autorités africaines doivent s'assurer qu'elles obtiennent pour leur pays une répartition juste des bénéfices économiques mutuels découlant de ces nouveaux partenariats ; que ceux-ci sont partagés de manière équitable à travers la société ; et que la concurrence joue en faveur des pays africains plutôt que les dresser les uns contre les autres. On ne peut pas attendre d'un petit pays d'Afrique qu'il mène seul une négociation d'égal à égal avec un grand pays émergent. Mais grâce à l'amélioration des infrastructures transfrontalières, les pays africains peuvent aujourd'hui approfondir significativement la coopération régionale et l'intégration économique qui représente le moteur du développement durable à venir. Une plus grande transparence de la part des partenaires émergents de l'Afrique permettrait de dissiper les mythes que certains africains et de trop nombreux bailleurs dans les capitales occidentales entretiennent à leur sujet. Helmut Reisen, directeur de recherche au Centre de développement de l'OCDE et Jean-Philippe Stijns, économiste |
| | Posté le 11-08-2011 à 22:43:37
| Le Quotidien du Peuple publie un article sur l’attitude de la Chine en Afrique : L'aide chinoise est accompagnée de respect et d'amitié pour les peuples africains Quand l'occident met l'accent sur le développement des « projets software » , la Chine a investi davantage dans la construction de ponts et chaussées, « projets hardware » dont les habitants locaux peuvent directement bénéficier. Quand l'occident utilise des termes passifs tels que des « guerres civiles » , la « pauvreté » , les « maladies » , la « corruption » et le « sous-développement » pour décrire l'Afrique, la Chine utilise des termes actifs comme la « coexistence » , le « développement commun » , les « bénéfices mutuels » , l' « amitié » , la « sincérité » et le « respect mutuel » pour décrire les relations sino-africaines. Aujourd'hui, la Chine a aidé à construire en Afrique quelque 2 000 km de chemins de fer, plus de 3 000 km de routes, plus de 100 écoles et 60 hôpitaux. Pour la dette africaine, la Chine a fait une remise de plus de 20 milliards de yuans. L'aide chinoise ne présente aucune condition additionnelle. La Chine ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des pays africains et met l'accent sur l'aide bilatérale, non sur l'aide multilatérale. Bien que l'aide chinoise en Afrique gagne toujours en ampleur, la Chine ne s'est jamais prétendue, ni ne se prétend «pays donateurs” . Elle considère toujours que son aide en Afrique est une sorte d'entraide parmi les pays en voie de développement et fait partie de la coopération sud sud. La Chine respecte toujours le choix fait par l'Afrique dans sa voie de développement. Elle n'a jamais cherché à exporter sa conception de valeur et son mode de développement vers les pays africains. La confiance de la Chine dans l'Afrique provient de son point de vue toujours positif sur le continent africain. Le professeur Kenneth King, ancien directeur du Centre d'étude africaine d'University of Edinburgh de la Grande-Bretagne, a indiqué que les pays donateurs de l'occident ont souvent considéré l'Afrique comme le continent le plus pauvre du monde. Mais dans le livre blanc de la Chine sur ses politiques africaines, on n'y a trouvé aucun mot de «pauvreté” . Le livre mentionne plusieurs fois la coopération économique. Certains médias et politiciens occidentaux ont prétendu que la Chine pratiquait un « néo-colonialisme » en Afrique. Ils s'inquiètent que l'amélioration des relations entre la Chine et l'Afrique constitue un défi pour les intérêts de l'occident en Afrique et que la coopération sino-africaine dans les affaires mondiales devienne un défi pour l'actuel ordre économique et politique mondial dominé par l'occident. Au cours de sa visite en Zambie en juin de cette année, la Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a dit que les pays africains devraient faire attention au «néo-colonialisme” , quand ils ont affaire à la Chine, ajoutant que dans son investissement et son octroi d'aide à l'Afrique, elle ne tient pas toujours compte des intérêts des peuples africains. En ripostant à ce qu'a dit la Secrétaire d'Etat américaine, le Président de la Zambie , Rupiah Banda, a dit au cours d'une conférence de presse tenue le même jour qu' avant la proclamation de son indépendance, la Zambie a déjà établi des relations étroites avec la Chine. Que ce soit pendant la période de lutte pour la conquête de l'indépendance ou après l'indépendance, la Zambie et la Chine s'accordent soutien et aide. Surtout pendant la crise financière internationale, la Zambie a bénéficié de l'aide chinoise. Même à ce moment-là, la Chine a manifesté son intérêt pour les produits zambiens. Ainsi, la Zambie a pu vite sortir de la crise financière internationale, a dit le Président zambien. Dans un article d'un hebdomadaire économique allemand, il se trouve un passage suivant : Avec l'aide chinoise, "l'économie africaine a connu une croissance de plus de 5% en 2005 et le taux d'inflation a baissé au niveau le plus bas depuis 25 ans. Dans l'histoire africaine, les capitaux introduits sous forme d'investissement économique ont dépassé pour la première fois les capitaux absorbés sous forme d'aide....Pour la première fois dans son histoire, l'Afrique est devenue le maître de son sort. Ce sont les Chinois qui ont créé une telle excellente occasion pour ce continent ”. (L'auteur est le directeur de l'Institut des Etudes africaines rattaché à l'Académie des Sciences sociales de Chine) Source: le Quotidien du Peuple en ligne le 8/8/11 |
| | Posté le 12-08-2011 à 05:52:48
| Je crois que c'était également la politique de l'URSS, au moins jusqu'à Brejnev. Après, n'en parlons plus. Les résultats ont-ils été à la hauteur des espérances? Pas sur. Cuba, avec ses petits moyens humains et matériels, me semble un bon exemple de l'intervention socialiste, des militaires pour soutenir des guerres de libération, comme en Angola, des médecins pour les hôpitaux par exemple en Haiti et des enseignants pour instruire et donner les vrais moyens de libération aux peuples dominés par l'exploitation capitaliste. Ce qui n'a rien à voir avec les ONG soutenues par les américains, leurs églises et sectes racistes réunies. |
| | Posté le 16-10-2011 à 00:11:25
| EXEMPLE DE LA COOPERATION CHINOISE EN AFRIQUE : Le cas du Cameroun Voici la Liste des 10 plus importants contrats signés entre le Cameroun et la Chine Contre l’exploitation d’une mine de cobalte pendant 30 ans, les Chinois vont construire au Cameroun dès Janvier 2012 : 1- Usine de Production de voitures à Kribi 2- usine de production de camions à Bamenda 3- Chantier Naval à Kribi pour produire des bateaux Porte-conteneurs 4- Autoroute triangulaire à 6 voies reliant : Douala-Yaounde-Bamenda-Douala. 5- Train de Kribi à Djamena et à Brazzaville 6- Train Douala à Nyala (au Soudan) en traversant 5 pays. 7- Transformation au Cameroun de la mine de Bauxite de Fongo-Tongo en Alumine 8- Constructions des égouts dans les principales villes 9- Dotation d’un Hopital Général dans chaque chef Lieu de Région 10- Construction des maisons populaires dans chaque grande ville Monsieur Biya lors du Congrès du RDPC a parlé de passer des Grandes Ambitions aux Grandes réalisations et surtout, de faire du Cameroun un pays émergent. N.B : de ces contrats sont exclus les nouveaux sur les découvertes de 7 importants puits de pétrole au Nord Cameroun où l’exploitation se fera 50%-50% entre les 2 pays. Pour comparaison, le Tchad n’a que 8% de son propre pétrole dans l’accord avec les sociétés occidentales. |
| | Posté le 16-10-2011 à 11:47:20
| Le Cameroun risque de devenir une cible pour l'impérialisme, qui va bien trouver un prétexte droits de l'hommiste à la BHL pour tout casser. Comme c'est bien malheureusement le cas en Lybie. |
| | Posté le 16-10-2011 à 18:20:53
| En fait, c'est tout le continent africain qui constitue une cible. L'émergence de ce continent est un obstacle aux visées impérialistes, sinon on ne comprendrait pas pourquoi ces puissances se sont toujours opposées à y développer des infrastructures, sauf celles destinées uniquement à pomper les ressources naturelles. |
| | Posté le 27-10-2011 à 19:39:44
| Le Quotidien du Peuple publie un article rédigé par un écrivain américain sur l'attitude des médias occidentaux envers la Chine, sa politique et son comportement en Afrique : Quand l'Occident tirera t-il enfin les leçons de l'histoire ? Les salves du réseau de médias d'Etat britannique BBC contre la Chine s'intensifient à nouveau. Mais la BBC n'est pas la seule à réagir aussi abruptement, ce qui a conduit de nombreuses personnes à se demander pourquoi certains médias occidentaux passent leur temps à diaboliser la Chine et son rôle en Afrique. Il semble qu'il y ait plusieurs raisons à cela. D'abord, le niveau de la brutalité infligée aux peuples africains par les pays européens et les Etats-Unis les contraint à se serrer les coudes entre coupables. Lors des deux derniers siècles, les puissances européennes ont commis des crimes odieux en Afrique. Cela va du massacre de plus de 7 millions de Congolais par les Belges durant le règne du Roi Léopold II au génocide perpétré par les Allemands dans ce qui est aujourd'hui la Namibie, les massacres opérés par les Britanniques en Afrique de l'Est et du Sud, et les crimes contre l'humanité des Italiens en Ethiopie. En fait, aucun pays d'Afrique n'a pu éviter d'être écrasé sous la botte des colonialistes européens, et les peuples de chaque pays ont dû endurer leur cruauté, leurs humiliations, l'esclavage et parfois même l'extermination. La Chine, elle, est venue en Afrique en amie. Cela a contraint l'Occident, conscient de ses crimes, à réagir, parce qu'il sait qu'à présent, il pourrait « perdre » l'Afrique. Diaboliser la Chine est à présent l'objectif principal de la propagande occidentale. L'Occident vante son propre système politico-économique comme étant le seul possible dans le monde. La Chine, elle, est un pays socialiste, bien qu'étant une économie de marché. Elle ne copie pas le modèle de développement occidental. Ce que font les médias occidentaux reflète combien les pays occidentaux sont peu désireux de partager leurs profits avec des nations non occidentales. A chaque fois que la Chine tend une main secourable, et c'est bien sûr le cas en Afrique, les médias et les gouvernements occidentaux l'accusent de suivre ses propres intérêts, exploitant les riches ressources naturelles du continent et « travaillant avec des dictateurs locaux » . Aux yeux des médias ocidentaux, rien de ce que fait la Chine n'est bien. Quand la Chine veut construire une voie ferrée, « on l'accuse de vouloir piller les ressources naturelles » . La même accusation se fait jour quand elle construit aussi des routes, d'ailleurs. Et quand elle veut construire des bâtiments pour les Etats, la propagande occidentale commence à raconter des histoires, disant qu'elle « corrompt les gouvernements locaux » . En revanche, quand la Chine offre son aide pour des raisons indiscutablement charitables et humanitaires, comme pour combattre le paludisme en Afrique de l'Est, les médias occidentaux se taisent brusquement. En fait, de nombreux propagandistes anti-chinois dans les pays pauvres et en développement sont stipendiés par l'Occident. Des membres du monde universitaire et des médias qui suivent des « formations » fréquentes sont emmenés vers le Royaume-Uni et les Etats-Unis, où ils sont grassement payés à la journée –en bref, ils sont chouchoutés. Dans des pays où de nombreux journalistes vivent avec 100 Dollars US, ou moins, par mois, un voyage en Europe ou aux Etats-Unis pourrait permettre une amélioration du niveau de vie pendant plusieurs années. La plupart des ONG du monde en développement (et cela inclut l'Afrique et l'Asie du Sud-Est) sont supposées être opposées à la Chine ou tout au moins ne souhaitant pas suivre l'exemple de la Chine ou discuter du succès du « modèle chinois » de développement économique. « Ecrivez un seul paragraphe critiquant le Dalai-Lama et vous vous retrouvez dehors et sans financement » , m'a récemment dit un membre d'une ONG malaise. Et c'est la même chose en Afrique. En fait, l'Occident est parfaitement conscient des bonnes intentions de la Chine. La Chine est « dangereuse » parce qu'elle est différente et qu'elle ne fait pas ce que les puissances occidentales ont fait en Afrique. Les Africains sont troublés. J'ai parlé avec de nombreux Africains travaillant sur des projets chinois au Kenya et ailleurs, qui m'ont dit être reconnaissants envers les Chinois. Nombre d'entre eux ont même dit que c'était la première fois qu'ils étéient traités comme des êtres humains par des étrangers. Mais dans le même temps, les habitants locaux pouvaient lire dans leurs propres médias (qui pour la plupart d'entre eux ne font rien d'autre que relayer la propagande occidentale) des articles ne cessant de critiquer la Chine. Les médias occidentaux, adroits comme ils sont, savent taper là où ça fait mal. Ils ont perfectionné leurs capacités depuis de longues années, et ils sont particulièrement efficaces en Afrique, sur laquelle l'Occident a régné pendant des siècles. Les Européens connaissent bien la mentalité des Africains et comment la manipuler. Pour l'Occident, attaquer la Chine sur des sujets concernant l'Afrique n'est rien moins qu'une lutte pour la survie –ou, plus exactement, pour la survie de son ordre mondial et de son contrôle colonial sur le continent. Puisque l'Occident défend son contrôle sur les vies des peuples d'Afrique et le pillage de leurs ressources, la Chine n'a plus aucune raison de prendre des gants. Elle doit parler avec plus de force et de clarté, au nom de son propre peuple et au nom de ceux qui de par le monde n'ont pas eu le droit à la parole pendant des siècles. Et elle devrait commencer à poser certaines questions inconfortables à l'Occident. L'auteur est un écrivain américain, auteur de documentaires et journaliste d'investigation. Source: le Quotidien du Peuple en ligne - Mise à jour 27.10.2011 |
| | Posté le 09-12-2011 à 19:27:03
| Vendredi 9 décembre 2011 La Chine réfute les accusations de "pillage de terres" en Afrique Copyright © Chine Nouvelle (Xinhua) - Gu Manxi, le 08-12-2011 13:11 La Chine a réfuté jeudi les accusations selon lesquelles elle aurait acheté des terres en Afrique, appelant à faire plutôt des efforts "concrets" pour aider au développement agricole sur le continent africain d'une manière durable. "La Chine cherche toujours l'autosuffisance alimentaire grâce à sa propre production domestique" , a rappelé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei, lors d'un point de presse journalier. Plutôt que de s'approprier des terres en Afrique, la Chine a apporté autant d'assistance technique que possible afin d'aider à y développer l'agriculture et à renforcer la capacité du continent à utiliser ses ressources naturelles et faire face à des enjeux tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire, a poursuivi le porte-parole. "Ces efforts ont été bien accueillis par les nations africaines" , a-t-il ajouté. En réponse à une question portant sur la néo-colonialisme, Hong Lei a souligné que "le néo-colonialisme existe en effet en Afrique, mais absolument pas du fait de la Chine" , sans indiquer à quels pays il faisait référence. "Les pays africains ont atteint un vaste consensus à propos de cette question" , a fait remarquer Hong Lei, citant le président sud-africain Jacob Zuma, qui a qualifié de "mensongères" les accusations de néo-colonialisme en Afrique contre la Chine. "En tant que partenaire stratégique important, la Chine a apporté une grande contribution au développement économique et à l'amélioration des conditions de vie des habitants en Afrique du Sud" , a rappelé le porte-parole. Il a cité en outre la coopération à petite envergure entre les entreprises chinoises et leurs partenaires Africains, à travers des modèles de commerce courants dans le monde, et qui vendent leurs production pour répondre à la demande locale. Cette année, la Chine a fait don de 443,2 milliards de yuans (44 milliards d'euros) en céréales et en fonds aux pays de la Corne africaine souffrant de la famine, soit le don le plus important fait par la Chine depuis 1949. "L'Afrique est victime du néo-colonialisme agricole" , a estimé le porte-parole, ajoutant que c'est une obligation commune pour la communauté internationale de promouvoir le développement durable du secteur agricole en Afrique. Hong Lei a également demandé aux pays "qui possèdent de vastes terres" d' "écouter la voix de l'Afrique et de prendre des mesures concrètes" afin de contribuer à la sécurité alimentaire à long terme sur le continent africain. |
| | Posté le 19-07-2012 à 13:45:57
| Le Quotidien du Peuple en ligne renouvelle la position de la Chine sur ses relations commerciales avec l'Afrique. Sans les citer l'article vise les critiques de médias impérialistes occidentaux qui accusent la Chine de pratiquer le néo colonialisme parce qu'ils considèrent l'Afrique comme une chasse gardée. Cependant la présence française en Afrique n'y a jamais développé d'infrastructures ni permis le moindre décollage économique. D'autre part la Chine n'impose aucune condition politique dans ses relations commerciales tandis que les puissances impérialistes essaient d'acheter et de placer des alliés dans les anciennes colonies. Lorsque ce n'est pas possible les pays impérialistes pratiquent l'ingérence et la subversion, voire la guerre civile ou même l'intervention directe, afin de chasser les gouvernements qui constituent des obstacles et qui sont alors qualifiés de dictatures sanguinaires. Un autre article paru la veille rapporte la volonté du ministre du commerce Chen de poursuivre la coopération sino-africaine, pour "résoudre les "douleurs de développement" partagées et faire face aux défis extérieurs" . L'article indique que la Chine est le plus grand partenaire commercial de l'Afrique "avec un volume des échanges totalisant 166,3 milliards de dollars en 2011, en hausse de 83% en deux ans" , tandis que les IDE chinois en Afrique "ont dépassé 14,7 milliards de dollars fin 2011, en hausse de 60% par rapport à 2009" . "La 5e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération Chine-Afrique se tiendra à Beijing les 19 et 20 juillet" et la Chine annoncera de nouvelles mesures pour approfondir la coopération.
_________________ Le concept de "néo-colonialisme" ne peut aucunement s'appliquer à la coopération sino-africaine Bien avant leur venue à Beijing pour une conférence biennale sur la coopération jeudi, les ministres africains des Affaires étrangères ont été mis en garde contre le "néo-colonialisme" qui guetterait l'Afrique à l'heure où le continent renforce ses relations avec la Chine. La coopération sino-africaine s'est fortement développée ces dernières années, ce qui a beaucoup attiré l'attention des médias du monde entier, qui, le plus souvent, rendent compte de cette évolution avec objectivité. Un petit nombre de détracteurs, cependant, font entendre des voix discordantes, mettant en garde contre un soi-disant "néo-colonialisme" qui menacerait le continent africain, et s'attaquant ainsi de manière voilée aux efforts que déploie Beijing pour resserrer ses liens avec l'Afrique. Le bilan de plus d'une décennie de coopération bilatérale viendrait facilement discréditer un tel point de vue, qui est partial et mal fondé. Les relations entre la Chine et l'Afrique, de part leur nature, sont fondées sur l'égalité et sur les bénéfices mutuels destinés à assurer la prospérité de 2,3 milliards de personnes, plutôt que sur une "aide" unilatérale, comme l'ont suggéré certaines critiques superficielles. En 2011, le volume des échanges commerciaux entre l'Afrique et la Chine a fortement progressé, atteignant 166,3 milliards de dollars, et les exportations africaines vers la Chine ont dépassé 93 milliards de dollars, ce qui représente une hausse considérable. Si l'on observe les bienfaits pour la Chine, on peut noter que les exportations africaines de pétrole brut, de minéraux, d'acier et de produits agricoles permettent d'augmenter le niveau de vie de la population chinoise, et que dans le même temps, le continent africain est un marché indispensable et doté d'un grand potentiel pour les produits chinois. Si l'on regarde maintenant les bénéfices pour l'Afrique, on constate que la Chine fournit au continent des produits et des technologies dont il a grandement besoin, et que parallèlement, elle offre un vaste marché pour l'écoulement des produits d'export africains. Qui plus est, Beijing cherche à aider l'Afrique à renforcer ses capacités productives en oeuvrant à l'amélioration des infrastructures et au renforcement du secteur manufacturier du continent, tout en excluant toute "pratique de spoliation des ressources". A titre d'exemple, on peut citer les prêts consentis par la Banque d'import-export de Chine. La plupart des quelque 500 projets qu'elle a financés visent à contribuer à la construction d'infrastructures locales, telles que des usines de traitement de l'eau, des systèmes d'irrigation, ou encore des écoles. Ces pratiques sont la concrétisation de la volonté de la Chine de mettre en place une coopération "gagnant-gagnant" avec l'Afrique. La 5e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération Chine-Afrique (FCCA) qui débutera jeudi doit permettre aux représentants d'élaborer un plan d'ensemble pour orienter la coopération sur les trois prochaines années. Les faits sont plus convaincants que les discours. On ne peut que conseiller à ceux qui offrent une vision déformée des relations sino-africaines, ou qui font preuve de méfiance à l'égard de l'action de la Chine, de jeter un oeil sur l'histoire de la coopération entre la Chine et l'Afrique pour se faire un jugement objectif. Source: xinhua le 19.07.2012
_________________ Un troisième article enfonce le clou à quelques heurs d'intervalle, en citant un article de Sehlare Makgetlaneng : L'Afrique est a même de choisir ses propres amis L'importance primordiale pour les entreprises chinoises en Afrique est la manière dont elles opèrent et aussi les politiques qu'elles adoptent dans les pays africains. Ont-elles des politiques d'investissement progressives ? Investissent-elles dans la création d'emplois ? Leurs politiques d'investissement et salaires sont-ils meilleurs que ceux offerts par des sociétés occidentales ? En d'autres termes, nous devrions juger les entreprises chinoises sur la base des avantages matériels qu'elles proposent aux populations locales dans les pays où elles opèrent et la manière dont elles contribuent à la croissance économique, le développement et le progrès des pays africains. En construisant et en réhabilitant les routes, les infrastructures, les hôpitaux, les cliniques et les systèmes de télécommunication, les entreprises chinoises ont créé des richesses et des emplois pour les populations locales et stimuler les économies nationales et l'amélioration de l'environnement national pour le développement et le progrès des pays africains. Elles ont également contribué à l'intégration des marchés que l'Afrique a acquis lors de leur rôle sur le plan socio-économique. La Chine, grâce à ses investissements et a ses relations financières et commerciales avec l'Afrique, a également fourni aux pays africains un effet de levier pour négocier de meilleurs investissement et accords commerciaux avec des sociétés occidentales. Grâce aux relations sino-africaines, les sociétés et les gouvernements occidentaux font face à une concurrence accrue. Cela offre aux pays africains une plus grande marge de manœuvre dans leurs relations avec l'Occident. Ils ont maintenant une alternative solide pour accepter le dictat des institutions financières internationales. La Chine est l'allié de l'Afrique dans la promotion d'un système mondial dans lequel les intérêts de l'Afrique ne sont plus pris pour acquis . Les entreprises chinoises fabriquent des produits disponibles pour les Africains à des prix qui restent relativement bas par rapport aux entreprises nationales et de l'Ouest. Alors que ces entreprises se tournent principalement vers les classes moyennes et supérieures, les entreprises chinoises rendentles produits accesibles à la classe ouvrière et aux plus pauvres. Est-il vrai que cela va contre un futur du développement de l'industrie textile des pays africains ? Est-ce immoral pour les Africains qui sont pauvres d'améliorer leurs conditions matérielles en achetant des biens relativement moins chers ? La gestion rigoureuse de la Chine quant à l'immigration clandestine ne nuira pas à ses liens avec l'Afrique. Mais la Chine a besoin d'avoir des mesures de politique favorables à une amélioration qualitative dans les relations entre Chinois et Africains. Elle doit faire face à des revendications légitimes des Africains, de leur traitement par les autorités et citoyens chinois. La mise en œuvre de ces mesures permettra à la Chine afin de minimiser l'impact négatif des immigrés clandestins sur ses liens avec l'Afrique. Le commerce de la Chine avec l'Afrique, se caractérisant par des produits manufacturés en provenance de Chine vers l'Afrique et des matières premières en l'Afrique vers la Chine, n'est pas du néo-colonialisme. Au lieu de cela, cela reflète un niveau de développement du secteur manufacturier en Afrique. La plupart des pays africains ne bénéficient pas d'une fabrication sérieuse dans ce secteur. Il n'existe aucune preuve montrant que la Chine dans son investissement, ses relations financières et commerciales avec l'Afrique cherche à restreindre le développement et le progrès du secteur de la fabrication du continent. L'Occident traitant les relations de la Chine avec l'Afrique de néo-colonialisme, au contraire découle de sa propre politique envers l'Afrique, qui résulte de la crainte d'un préjudice de ses intérêts stratégiques suite aux changements structurels dans les pays africains et la présence croissante de la Chine sur le continent. Camouflant l'importance de ces intérêts stratégiques, sous prétexte de préoccupations concernant la sécurité de l'Afrique et le développement et le sort des pauvres. Avec cette perspective, les Africains ne sont pas capables de décider pour eux-mêmes qui sont leurs amis et qui sont leurs ennemis. En affirmant que la Chine est une nouvelle puissance coloniale en Afrique, l'Occident s'est positionnée en tant que gardien autoproclamé du continent et met en garde l'Afrique de ne pas devenir une extension de la Chine. Qui est hypocrite, cela venant justement des pays qui ont colonisé et exploité l'Afrique dans le passé. L'indépendance de leurs anciennes colonies n'ayant pas mis fin à leur coopération économique, financière, commerciale et de la domination technologique à l'ère post-coloniale, ils ont peur que les relations amicales de la Chine avec l'Afrique constituent une menace pour leurs intérêts. L'Occident dans ses liens avec l'Afrique a assumé le rôle de gendarme et a également assumé la paternité des Africains soutenant les principes directeurs de sa politique de domination par le biais de «diviser pour mieux régner». Pour devenir dans le processus, la police, le juge, le jury et bourreau des Africains qui dans la théorie et la pratique a engagé une transformation structurelle de leur continent. A tant insister pour jouer le rôle de gendarme du monde, l'Occident ne respectera pas le droit des pays africains à l'autodétermination nationale et à la libre circulation, l'exercice indépendant de leur souveraineté et de leur politique étrangère. Le rapprochement des relations sino-africaines constitue une occasion historique pour l'Afrique. Il est de la responsabilité des Africains de s'assurer qu'elles contribuent au progrès politique de leur continent vers l'indépendance économique. L'auteur Sehlare Makgetlaneng est spécialiste et responsable de la recherche et directeur de la gouvernance et du programme de sécurité à Africa Institute of South Africa à Pretoria, en Afrique du Sud . Source: le Quotidien du Peuple en ligne NB : Sehlare Makgetlaneng a publié entre autres THE EXTERNAL EXPANSION FACTOR OF SOUTH AFRICA: THE THEORETICAL POSITION OF WHITE INTELECTUALS THAT SOUTH AFRICA IS ADVANCED CAPITALIST COUNTRY où il rejette l'accusation d'impérialisme portée sur l'Afrique du Sud formulée par certains intellectuels et le South African Communist Party. On trouve plusieurs de ses articles sur pambazuka. |
| | Posté le 19-07-2012 à 19:27:20
| FCSA : Le président chinois propose des mesures dans cinq domaines prioritaires pour promouvoir les relations sino-africaines Le président chinois Hu Jintao a proposé jeudi, lors de la cérémonie d'ouverture de la cinquième Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), des mesures dans cinq domaines prioritaires pour promouvoir les relations sino-africaines. "Dans les trois ans à venir, le gouvernement chinois prendra des mesures dans les cinq domaines prioritaires suivants pour soutenir la cause de la paix et du développement en Afrique et faire progresser le nouveau partenariat stratégique sino-africain" , a annoncé M. Hu durant la cérémonie. Premièrement, la partie chinoise élargira la coopération en matière d'investissement et de financement afin d'appuyer le développement durable en Afrique. La Chine mettra à la disposition des pays africains une ligne de crédit de 20 milliards de dollars destinée en priorité à promouvoir le développement des infrastructures, de l'agriculture, de l'industrie manufacturière et des PME en Afrique, a déclaré le président. Deuxièmement, la Chine continuera à accroître l'aide à l'Afrique pour que les fruits du développement bénéficient aux peuples africains. Le pays augmentera le nombre de centres-pilotes agricoles en Afrique pour aider les pays africains à renforcer leur capacité de production agricole et mettra en oeuvre le programme "Talents africains" pour former 30 000 personnes dans différents secteurs, fournir 18 000 bourses gouvernementales et construire des infrastructures culturelles et de formation technique et professionnelle en faveur des pays africains. La Chine approfondira la coopération médicale et sanitaire avec l'Afrique, enverra 1 500 médecins sur le continent africain et poursuivra les activités dans le cadre de "l'Action lumière" pour donner des soins gratuits à des Africains atteints de cataracte. Elle aidera aussi les pays africains à renforcer les infrastructures météorologiques ainsi que la protection et la gestion des forêts et continuera à mettre en oeuvre des projets de forage de puits et d'adduction d'eau afin de fournir de l'eau potable sûre aux populations africaines. Troisièmement, la Chine soutiendra l'intégration africaine et aidera l'Afrique à renforcer sa capacité de développement collectif . Elle établira avec l'Afrique un partenariat sur la construction des infrastructures transnationales et transrégionales pour soutenir la planification et l'étude de faisabilité des projets et encourager les entreprises et institutions financières chinoises performantes à prendre part à la construction de ces infrastructures. Elle aidera en outre les pays africains à améliorer les infrastructures douanières et de contrôle des marchandises afin de faciliter le commerce intra-africain. Quatrièmement, la Chine resserrera les liens d'amitié entre les peuples chinois et africains afin de jeter une base populaire solide pour un développement commun de la Chine et des pays africains . La Chine propose de lancer l' "Action pour l'Amitié des peuples Chine-Afrique" afin de soutenir et promouvoir les échanges et la coopération entre les associations, les femmes et les jeunes chinois et africains. Elle créera en Chine un "centre d'échanges de la presse Chine-Afrique" , afin d'encourager les visites entre les professionnels de la presse des deux côtés, et soutiendra l'envoi réciproque de correspondants par leurs médias. Le pays continuera à mettre en oeuvre le programme sino-africain d'échanges et d'études conjointes en finançant 100 projets d'études académiques, d'échanges et de coopération entre les établissements académiques et les chercheurs des deux parties. Cinquièmement, la Chine encouragera la paix et la stabilité en Afrique dans le but de créer un environnement sûr pour le développement du continent. La Chine lancera l' "Initiative du partenariat de coopération Chine-Afrique pour la paix et la sécurité" afin d'approfondir sa coopération avec l'UA et les pays africains dans les domaines de la paix et de la sécurité en Afrique, de fournir un soutien financier aux opérations de maintien de la paix de l'UA sur le continent africain et à l'édification de la Force africaine en attente, ainsi que de former pour l'UA davantage de responsables des questions de paix et de sécurité et plus d'agents de maintien de la paix. Source: xinhua le 19.07.2012 NB : un article du Monde en ligne sur le sujet : En Afrique, les groupes chinois profitent du retrait des Occidentaux |
| | Posté le 21-07-2012 à 14:41:42
| Sur ce sujet, un article de LibertéAlgérie En accordant une ligne de crédit de 20 milliards de dollars La Chine devient le premier bailleur de fonds de l’Afrique Par : Salim Tamani La 5e conférence ministérielle du Forum de coopération sino-africain (FCSA) qui vient d’avoir lieu à Pékin n’aura pas été vaine. Le plan 2013-2015 est en marche. Pékin consolide ses positions dans le continent noir. Rendez-vous en 2015 en Afrique du Sud pour la 6e édition. Jeudi 19 juillet. 8h30. Les premières délégations arrivent au Grand Palais du Peuple. Le dispositif pour l’accueil des officiels est déjà là. Garde républicaine, tapis rouge déroulé et agents de sécurité veillant au grain et scrutant le moindre mouvement. Avec 6 présidents africains, 2 premiers ministres et plusieurs MAE, les autorités n’ont rien laissé au hasard. La circulation automobile est réglementée devant cette imposante bâtisse de 150 000 m2 construite à la fin des années 1950. Les lignes du métro menant jusque-là sont suspendues pour la journée. Situé tout près de la place Tian An Men, ce bâtiment reçoit les sessions de la législature, ainsi que d'importantes réunions politiques. Et c’est le cas avec la 5e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) que le président Hu Jintao a personnellement tenu à inaugurer. 10h, la cérémonie commence. Dans son discours devant des chefs d’État africains, du SG de l’ONU et d’autres délégations, Hu Jintao a détaillé le plan 2013-2015 que la Chine mettra en œuvre en direction du continent. Première mesure : “La Chine mettra à la disposition des pays africains une ligne de crédit de 20 milliards de dollars destinée en priorité à promouvoir le développement des infrastructures, de l'agriculture, de l'industrie manufacturière et des PME en Afrique” , a-t-il précisé. Les observateurs estiment qu’avec cette enveloppe, la Chine devient le premier bailleur de fonds du continent, loin derrière le club de Londres ou de Paris ainsi que du FMI et de la Banque mondiale. Les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont atteint un niveau record de 166 milliards en 2011, plaçant du coup la Chine au premier rang des partenaires commerciaux du continent. 18 000 bourses d’études accordées et 30 000 cadres à former. Deuxièmement, la Chine “augmentera le nombre de centres-pilotes agricoles en Afrique pour aider les pays africains à renforcer leur capacité de production agricole et mettra en œuvre le programme "Talents africains" pour former 30 000 personnes dans différents secteurs, fournir 18 000 bourses gouvernementales et construire des infrastructures culturelles et de formation technique et professionnelle”. Troisième mesure : Hu Jintao a indiqué que la Chine “établira avec l'Afrique un partenariat sur la construction des infrastructures transnationales et transrégionales pour soutenir la planification et l'étude de faisabilité des projets, encourager les entreprises et institutions financières chinoises performantes à prendre part à la construction de ces infrastructures, comme elle aidera les pays africains à améliorer les infrastructures douanières et de contrôle des marchandises afin de faciliter le commerce intra-africain” . Quatrième mesure : “La Chine propose de lancer l' “Action pour l'amitié des peuples Chine-Afrique” afin de soutenir et promouvoir les échanges et la coopération entre les associations, les femmes et les jeunes Chinois et Africains. Elle créera en Chine un “centre d'échanges de la presse Chine-Afrique”, afin d'encourager les visites entre les professionnels de la presse des deux côtés, et soutiendra l'envoi réciproque de correspondants par leurs médias. Le pays continuera à mettre en œuvre le programme sino-africain d'échanges et d'études conjointes en finançant 100 projets d'études entre les établissements des deux parties” , a encore précisé le chef de l’État chinois. Cinquième mesure : le président Hu Jintao a annoncé que son pays “encouragera la paix et la stabilité en Afrique dans le but de créer un environnement sûr pour le développement du continent.” Pékin “lancera l'Initiative du partenariat de coopération Chine-Afrique pour la paix et la sécurité afin d'approfondir sa coopération avec l'UA et les pays africains dans les domaines de la paix et de la sécurité en Afrique, fournir un soutien financier aux opérations de maintien de la paix de l'UA sur le continent” . Ban Ki-moon : réduire la pauvreté et partager les connaissances Intervenant à son tour, le SG de l'ONU Ban Ki-moon a qualifié les mesures du président chinois de “nouvelle hauteur” dans les relations sino-africaines. Il a affirmé que le partenariat stratégique entre la Chine et l’Afrique “contribuera également à l'économie mondiale à un moment où les pays traditionnellement moteurs de la croissance sont en récession” . Dans ce cadre, il a proposé trois domaines de coopération, dont la lutte contre la pauvreté, le renforcement de la capacité de l'Afrique en encourageant la Chine à continuer de partager ses connaissances, et la construction d'une économie verte. De son côté, le président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, tout en mettant l’accent sur la croissance et les opportunités d'investissement en Afrique, ajoutant que l'Afrique est devenue l'un des continents ayant réalisé la croissance économique la plus rapide au monde, a cependant reconnu que “l'Afrique restait confrontée à d'importants défis, tels que le développement des infrastructures et des technologies de l'information” . Le président actuel de l'UA et président béninois Boni Yayi a déclaré quant à lui que l'Afrique souhaitait renforcer le partenariat gagnant-gagnant avec la Chine et explorer conjointement les ressources abondantes de l'Afrique. “La population africaine devrait atteindre les deux milliards d'habitants en 2050, ce qui devrait poser de sérieux défis à l'éducation, à l'hygiène, à l'énergie et à la sécurité alimentaire de ce continent” , a dit M. Yayi. Abdelkader Messahel : “Une représentation équitable de l’Afrique dans les institutions” Intervenant lors du débat général, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a souligné l’importance du plaidoyer de la Chine “en faveur d’une coopération internationale rénovée pour le développement en Afrique, et pour une représentation équitable de notre continent dans les institutions et aux processus de réforme de la gouvernance mondiale”. “L’Afrique, qui est attachée à l’approfondissement par les Africains des solutions aux conflits et aux crises sur le continent, trouve auprès de la Chine un soutien constant à ses positions et initiatives” , a estimé M. Messahel. Sur le plan bilatéral, le ministre a souligné que l’Algérie fonde de grands espoirs dans la capacité du forum à approfondir le partenariat stratégique sino-africain. Pour M. Messahel, ces relations “ont été toujours empreintes d’exemplarité, d’abord par le soutien apporté par la Chine à l’Algérie combattante, ensuite par sa solidarité dans la phase postcoloniale de restructuration socioéconomique, pour aboutir aujourd’hui au développement continu d’un partenariat global de portée stratégique” . S. T. La veille, Salim Tamani relevait sous le titre « Les produits de basse qualité, le poids diplomatique et les affaires » : Le conférencier [Lu Shy : directeur général Afrique du MAE et coordinateur du FCSA] a également répondu à certaines interrogations des journalistes dont principalement la qualité des produits chinois exportés vers l’Afrique et le rôle diplomatique de la Chine dans le monde . Sur le premier dossier qui fait polémique depuis déjà plusieurs années, et à la question de savoir si des pays africains s’en seraient plaints, le coordinateur du FCSA a déclaré que “le marché africain est demandeur des produits bas de gamme formulés par les exportateurs. Le problème réside également dans la crédibilité du producteur qui vend un article de basse qualité à un prix élevé pour gagner plus, mais je peux vous dire que la vente bas de gamme n’est pas la politique du gouvernement chinois” , avant d’ajouter : “La Chine a pris des mesures pour sévir contre les exportateurs chinois de produits de mauvaise qualité vers l’Afrique. Ce point a été inscrit dans le document qui sera discuté lors du forum.” […] Autre sujet à polémique, la position de Pékin dans certains conflits dans le monde. Sans les nommer, le conférencier a d’abord donné la vision de son pays des événements dans certains pays. “La Chine considère que dans certains cas, les raisons des conflits sont certes internes mais ils sont aussi externes. Nous appelons la communauté internationale à arrêter ses ingérences, c’est une forme de soutien de la Chine à l’Afrique” , a-t-il souligné avant de clarifier les choses : “Mais la non-interférence ne veut pas dire irresponsabilité. La position de la Chine a été critiquée par l’Occident mais je dois souligner que le rôle de notre pays est de soutenir les efforts politiques pour régler les conflits.”
Edité le 21-07-2012 à 19:34:56 par Xuan |
| | Posté le 21-07-2012 à 14:54:51
| il ne fait aucun doute que l occident va vouloir chasser la chine d afrique,comme le prouve l opération atalante,qui sous pretexte de lutte contre la piraterie,permet d évincer pékin de l océan indien,pour couper,à terme l approvisionnement depuis le continent noir.cela commencera par l invasion du soudan,de l erythrée et du zimbabwe par l impérialisme-l australie n est pas étrangère a ces manoeuvres. |
| | Posté le 22-07-2012 à 02:12:55
| C'est bien d'avoir des certitudes de temps en temps. Le texte intégral de l'allocution de Hu Jintao à la cérémonie d'ouverture de la 5e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine ici. |
| | Posté le 05-08-2012 à 02:08:23
| 4 août 2012 La Chine en Afrique : OPA ou réelle aide au développement ? Chems Eddine CHITOUR « Au lieu de donner un poisson à quelqu’un, il faut lui apprendre à pêcher » . Mao Tsé Toung La semaine dernière s’est tenu à Pékin le forum de la coopération Chine-Afrique. Ce rendez-vous traditionnel - ignoré superbement par l’Occident - a pour ambition de développer un partenariat winn-winn, désintéressé en ce sens qu’il n’est pas connoté par des arrière-pensées paternalistes, reliquat d’un colonialisme qui ne veut pas mourir. Naturellement, cette coopération est brocardée notamment par les anciennes puissances coloniales qui continuent à intervenir d’une façon ou d’une autre dans les affaires internes des Africains par des canaux divers, le Commonwealth et la France-Afrique qui ne veulent pas lâcher leur « pré carré », en y plaçant à demeure, leurs troupes. L’Europe vieillissante en est encore à vouloir sérier les espèces, et imposer un magister dixit qui n’a plus cours. « Le « drame de l’Afrique » vient du fait que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ». [...] Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance. [...] Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès. » On comprend tout à fait Nicolas Sarkozy sans son discours de Dakar de juillet 2007, qui dénie aux Africains d’être rentrés dans « l’Histoire », à moins d’être guidé par lui. Les Etats-Unis, tard venus dans les aventures coloniales, ont la finesse et la délicatesse de l’éléphant dans un magasin de porcelaine. Ils prennent par la force ce dont ils ont besoin chez les pays faibles et tous les moyens sont bons avec chaque fois de nouveaux concepts : l’aspect humanitaire avec ses variantes de droits puis de devoirs d’ingérence et depuis Bush II, l’exportation de la démocratie avec le chaos-réorganisateur dans le sens des intérêts de l’Empire puis l’assistance aux peuples pour la liberté via Internet et Facebook... La Chine et l’Afrique : une longue histoire « Les relations de la Chine avec l’Afrique sont anciennes. « Au XVe siècle, écrit S.Togola, le début de l’élargissement du monde faillit donner naissance à une scène qui ne manquait pas de piquant : la rencontre, au large des côtes africaines, de caravelles portugaises et de jonques chinoises. Les deux puissances menaient parallèlement des expéditions maritimes d’envergure. D’un côté, le prince Henri le Navigateur (...) De l’autre côté, un amiral chinois, Zheng He, homme de confiance de l’amiral Yongle, prenait la tête d’une armada de 300 navires et partait vers l’ouest. (...) Ce fils d’une famille musulmane du Yunnan, atteignit les côtes de la Somalie, du Kenya et de Zanzibar. D’aucuns assurent même qu’il aurait découvert, avant Christophe Colomb, les côtes de l’Amérique. » (1) Pourquoi la Chine s’intéresse-t-elle tant à l’Afrique ? Ben Kabou s’interroge sur le pourquoi de cette coopération. Il écrit : « Qu’est-ce qui pousse la Chine à s’investir autant en Afrique ? Satisfaire ses besoins en ressources naturelles nécessaires à son décollage économique ? S’implanter comme la première force économique dans un marché porteur, encore très peu développé ? La Chine fait décidément les choses en grand et pas comme tout le monde ! Sa politique étrangère est essentiellement basée sur la coopération économique à grande échelle, Sa démarche découle de sa propre histoire, de son ambition grandissante pour le leadership économique mondial, mais aussi d’une volonté manifeste de contrer celle des puissances occidentales au passé marqué par le combat démocratique et la colonisation, et dont les relations économiques avec les pays en développement en général, et d’Afrique en particulier, supposent souvent une contrepartie politique plus ou moins discutable. » (2) « Cet engouement chinois pour l’Afrique est réglé par la Conférence du Forum économique sino-africain, initiée à l’automne de l’année 2000 à Pékin. Il constitue aujourd’hui une réalité qui ne laisse pas indifférentes les autres puissances mondiales. Outre son engagement, dans le cadre du plan d’action sino-africain 2007-2009, à annuler les dettes pour 1,4 milliard de dollars de 31 pays pauvres lourdement endettés et des pays les moins développés en Afrique, et l’extension de l’application de taxes nulles à des importations africaines, la Chine a fixé en 2006 comme objectif de porter, à l’horizon 2010, le volume de son commerce avec l’Afrique à 100 millions de dollars, alors que ce volume progressait de 297% au cours de la période 2000-2005, passant de 10 milliards à 39,7 milliards de dollars « Cet objectif a déjà été dépassé en 2008 selon le ministère chinois du Commerce (106,8 milliards de dollars) (...). » (2) « En s’engageant en Afrique, poursuit l’auteur, la Chine ne fait donc que conforter sa propre stratégie globale de développement économique. Il y a d’abord l’approvisionnement en matières premières appelées à être de plus en plus importées par la Chine, compte tenu des objectifs de croissance prévisionnels du système de production chinois, fort ambitieux et très soutenus par les autorités chinoises. (...) Pétrole brut, minerais de fer, produits sidérurgiques, bois de grume, diamant, minerais de manganèse, produits en cuivre, minerais de cuivre, coton... représentent 87% des importations chinoises en provenance d’Afrique (...). Pour l’or noir, et dans un souci de diversifier ses sources d’approvisionnement, risques géopolitiques au Moyen-Orient obligent, l’Afrique constitue depuis quelque temps déjà le deuxième fournisseur de la Chine, avec un peu plus du quart des importations chinoises. » (2) Il y a naturellement le revers de la médaille. Ben Khabou en convient : « D’aucuns reprocheraient, à juste titre, les conditions infligées par les entreprises chinoises aux travailleurs africains - rémunération, sécurité, libertés syndicales, le non-respect de l’environnement, voire la protection politique par la Chine de certains régimes africains plus ou moins contestés. D’autres rétorqueront que l’Occident n’a pas fait mieux que la Chine jusqu’ici en termes d’investissement en Afrique, avec l’échec auquel ont mené les conditions imposées par l’Occident aux pays africains en matière de coopération économique, via la Banque mondiale et le Fonds monétaire international » . (2) Est-ce que les pays occidentaux ont fait mieux ? Il est vrai que dans un monde qui va de plus en plus vers la pénurie, il n’y a pas de philanthropie : les besoins sont de tout ordre : matières premières, énergie mais aussi agriculture. Un des secteurs dans lesquels la Chine, mais avec elle d’autres pays asiatiques, s’engagent massivement. En 2008, l’Arabie Saoudite, les Emirats, la Corée du Sud, le Japon et la Chine ont acheté 76 millions d’hectares de terres arables, pour subvenir à leurs propres besoins alimentaires. L’influence de la Chine en Afrique est très souvent vue de façon exagérée et cette vision ne reflète souvent que les peurs des Occidentaux de perdre le contrôle de ce continent. Il faut ajouter à cela le fait que les Occidentaux peinent de plus en plus à avoir des marchés dès qu’ils sont en concurrence avec les Chinois. Quelles que soient les vraies intentions de la Chine, les Africains ne sont pas mécontents d’avoir, pour la première fois depuis des siècles, de vrais concurrents aux Occidentaux. Jamais l’Afrique ne pourra être plus martyrisée qu’elle ne l’a été depuis les premiers colonisateurs-profiteurs occidentaux Qui dira les génocides humains et culturels, les souffrances sans nom, les déportations massives, les désastres écologiques...les carnages, en un mot... auxquels « l’homme blanc » s’est livré sur cette pauvre, superbe, généreuse, incomparable Afrique ? On dit que la différence entre les Chinois et les Occidentaux est plus dans la méthode que dans le résultat qui est le même, à savoir se servir en matières premières. Il est vrai que la Chine dispose d’un matelas de 3000 milliards de dollars qu’elle doit recycler en achetant utile du fait d’une confiance toute relative dans le dollar. Avec un rare parti pris, une contribution sur Agoravox dont nous rapportons les grandes lignes, met sur le même pied la coopération chinoise et occidentale : « Lors du dernier en date, qui vient de se tenir à Pékin, le président chinois Hu Jin Tao a annoncé des prêts pour un montant total de 20 milliards de dollars US aux pays partenaires de la Chine sur le continent africain. Deux chiffres disent tout de l’évolution de plus en plus rapide des liens sino-africains : selon les données officielles des autorités de Pékin, en 2011, les exportations de la Chine vers l’Afrique ont atteint 166,3 milliards de dollars US. La même année, les exportations africaines vers la Chine ont culminé à 93,2 milliards de dollars US. (...) En dix ans, le montant des exportations africaines a donc crû d’environ 18 fois son chiffre initial de 2001. (...) Face à des Etats-Unis lointains, une Union européenne désargentée et en crise, une Russie qui n’a pas pour le moment les moyens de reprendre la politique d’amitié, fructueuse pour son économie, de l’époque soviétique, (...) Ainsi, quand des ministres européens vitupèrent contre ce qu’ils appellent ’la politique du chéquier’, des hauts responsables africains leur rétorquent, non sans quelque raison, que pour se développer, il vaut mieux avoir un partenaire riche et intéressé que des anciens Etats coloniaux financièrement exsangues et qui n’ont plus les moyens d’aider leurs ex-colonies. » (3) « Tandis qu’en Asie, la politique chinoise d’ensemble vise clairement à des relations apaisées, dans l’intérêt même de la stabilité du pouvoir à Pékin, en Afrique, il apparaît évident que la Chine entend maîtriser les sols et donc les sous-sols, protéger ses installations. Il en résulte que la Chine tourne des yeux militaires, notamment en termes de puissance navale, vers l’océan Indien et l’approche de ses côtes méridionales, riches en industries de transformation. » (3) L’auteur de l’article qui est carrément anti-chinois promet aux Africains le même destin avec la Chine, c’est-à-dire une colonisation en perspective, il écrit : « Cependant, à terme, il est manifeste que, face à la voracité des appétits chinois sur le sous-sol africain et l’intrusion croissante de ce pays dans la vie des peuples du continent noir, il n’est pas exclu que la Chine finisse par apparaître aux peuples d’Afrique comme un nouvel Etat colonisateur . » Nous ne sommes absolument pas d’accord ! Qu’en est-il de la coopération avec l’Algérie ? Il est utile de rappeler l’aide importante financière, militaire et politique pendant la Révolution. Dans son ouvrage « les Fellagha s » très instructif et qui gagnerait grandement à être connu et lu notamment pas les jeunes, quant à la réalité de la lutte sur le terrain, le commandant Azzedine écrit : « La Chine nous a apporté une aide financière, matérielle et morale. Bon nombre de militants ont séjourné à Pékin et y ont reçu une formation solide, sans que jamais on n’essaya de les endoctriner ou d’influer sur leur choix politique.. (…) » Lors de l’entretien avec la délégation conduite par Omar Oussedik, le maréchal Pen To Hué déclare : « (...) Nous apprécions à sa juste valeur votre détermination. Vous pouvez choisir de quoi armer 180.000 hommes, escompter une aide conséquente pour les réfugiés et j’ai pour instruction de vous informer que notre ambassade au Caire versera au compte que lui indiquera le GPRA le montant du budget de guerre pour une année . » (4) Cependant et bien que la coopération actuelle avec la Chine soit bien développée, il nous paraît évident qu’il n’y a pas, pour le moment, de transfert de savoir-faire. A titre d’exemple, la mise en place d’un Centre de formation et de recherche sur la construction d’autoroutes peut donner à l’Algérie le savoir-faire pour savoir pêcher. C’est notamment dans le système éducatif que l’apport de la Chine pourrait être décisif et relancer à titre d’exemple une coopération pour la fabrication d’équipements pédagogiques, que j’avais initiée à la fin des années 1980. Cette politique si elle avait été mise en oeuvre nous aurait permis de gagner chaque année des milliards de dinars par une création de richesse pérenne. Il n’est pas trop tard pour mettre en place cette nouvelle vision dans le cadre d’une refondation du système éducatif qui doit pouvoir concevoir et fabriquer ses équipements de base. Les colonies africaines sont indépendantes, mais la nostalgie de l’Empire reste ce qui fait que les relations de l’Europe avec l’Afrique ne seront jamais « normales » tant que subsistera le mythe de la race supérieure de l’homme blanc venu civiliser, apportant, éclairant de ses lumières, au besoin au napalm, ces contrées obscures qui ne sont pas rentrées dans l’Histoire dont Fukuyama nous annonçait déjà la fin avec le triomphe de l’hyper puissance américaine suite à la débâcle de l’Empire soviétique. Pour rappel, le montant de 50 milliards de APD - chantée par les médias occidentaux sur tous les tons - n’a jamais été respectée. Les Etats occidentaux conditionnent cette aide à de multiples contraintes, alors que le président chinois vient d’annoncer que la Chine met à elle seule 20 milliards de dollars sur la table. Sans faire dans l’angélisme, les affaires sont les affaires, il n’y a pas d’Opération publique d’achat (OPA), qu’elle soit amicale ou non. L’Afrique a besoin de la Chine pour son développement et réciproquement. Il n’y a pas cette posture paternaliste comme avec l’Europe et c’est tant mieux. Chems Eddine Chitour 1 S.Togola http://www.chine-informations.com/guide/afrique-chine-une-longue-histoire_1561.html 2. Ben Khabou http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/pourquoi-la-chine-s-interesse-t-55688 jeudi7mai 2009 3. http://www.agoravox.fr/Actualites/International/Article/La-Chine-Et-L-Afrique-Le-Grand-120252?1342858847 4. Commandant Azzedine. Les Fellagas Editions Enag Alger pp. 281 -283. 1997. Source : le grand soir |
| | Posté le 24-08-2012 à 21:54:11
| La Chine estime injustes les accusations de "néocolonialisme" à son encontre Les accusations de "néocolonialisme" chinois dans l'exploitation des ressources de l'Afrique sont injustes, car le pays a réalisé d'importants efforts pour contribuer au développement du continent et bénéficier au peuple de celui-ci, a déclaré jeudi un responsable chinois. "Certains pays propagent la rumeur selon laquelle la Chine mène un pillage colonialiste des ressources de l'Afrique, ou un soi-disant 'néocolonialisme'. Il s'agit d'une accusation injuste" , a affirmé Sun Zhenyu, président de la Société chinoise pour les études sur l'Organisation mondiale du commerce, lors du deuxième Sommet des investissements chinois à l'étranger. "Durant plus d'un siècle, les exportations africaines de pétrole vers la Chine ont représenté 13% du total du continent, tandis que celles à destination des Etats-Unis et de l'Union européenne se sont respectivement élevées à 30% et 37%" , a rappelé Sun Zhenyu. Il a également souligné que la Chine avait aidé l'Afrique à construire plus de 2 000 km de chemins de fer, 3 000 km de routes, une centaine d'écoles et une soixantaine d'hôpitaux. Selon Sun Zhenyu, les entreprises chinoises doivent respecter les lois et règlements en vigueur en Afrique, car des pratiques irrégulières auraient des conséquences négatives et détérioreraient l'environnement général d'investissement. Les entreprises chinoises doivent également accorder une attention particulière à la protection de l'environnement et traiter de manière appropriée les relations avec les travailleurs locaux, a-t-il indiqué. L'Afrique est devenue l'une des premières destinations des investissements de la Chine. Plus de 2 000 entreprises chinoises ont ainsi investi dans le continent, et les investissements cumulés du pays ont dépassé 40 milliards de dollars fin 2011. Source : Le Quotidien du Peuple 24 / 08 / 2012 |
| | Posté le 12-10-2012 à 08:39:40
| 31 mars 2012 L’AFRICOM des Etats-Unis et la militarisation du continent africain : Le combat contre l’implantation économique chinoise Nile BOWIE Depuis l’époque de l’Empire Britannique et du manifeste de Cecil Rhodes, la chasse aux trésors de ce continent sacrifié a montré le peu de valeur qu’on attache à la vie humaine. Après des décennies d’indifférence de la part des consommateurs de matières premières, l’influence croissante de la propagande des médias sociaux a éveillé l’intérêt du public envers les problèmes sociaux longtemps ignorés de l’Afrique. Suite à des actions médiatiques de célébrités en faveur de l’intervention, l’opinion publique aux Etats-Unis est actuellement favorable à une plus grande présence militaire sur le continent africain. Après le déploiement d’une centaine de membres du personnel militaire de l’armée étasunienne en Ouganda en 2011, une nouvelle loi a été présentée au Congrès appelant à l’expansion des forces militaires régionales pour combattre l’Armée de Résistance du Seigneur, un groupe rebelle malingre soi-disant coupable de recruter des enfants soldats et de perpétrer des crimes contre l’humanité. Bien que l’administration Obama affirme accueillir de bon coeur l’ascension pacifique de la Chine sur la scène mondiale, le récent tournant politique en faveur d’un Siècle Américain tourné vers le Pacifique (*) montre que les Etats-Unis veulent garder la capacité de contrôler militairement la puissance émergente. En plus du maintien d’une présence militaire permanente au nord de l’Australie, la construction d’une immense base militaire sur l’île coréenne de Jeju prouve leur antagonisme croissant contre Beijing. La base a la capacité d’accueillir 20 navires de guerre étasuniens et sud-coréens, y compris des sous-marins, des porte-avions, et des destroyers une fois qu’elle sera terminée en 2014 — en plus de la présence du bouclier anti-missiles Aegis. Les Chinois ont répondu en qualifiant la militarisation croissante de la région de provocation flagrante. Sur le front de l’économie, la Chine a été exclue du Traité de Partenariat trans-Pacifique en élaboration ; c’est un accord commercial qui porte sur une réglementation du commerce international en Asie concoctée par les Etats-Unis au bénéfice des firmes étasuniennes. Comme de nouvelles divisions politiques fondamentales émergent suite aux veto chinois et russes contre l’intervention en Syrie au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’administration Obama s’est mise à utiliser de nouveaux moyens de pression économique contre Beijing. Les Etats-Unis et le Japon ont demandé à l’Organisation du Commerce International de bloquer les projets d’extraction minière financés par Pékin aux Etats-Unis, une mesure qui s’ajoute au gel du financement des importants projets miniers chinois par la Banque Mondiale. Afin de contrer l’ascension économique de la Chine, Washington a lancé une croisade contre les restrictions chinoises d’exportations de minéraux qui sont des composants essentiels de produits de consommation électroniques comme les écrans plats, les smart phones, les batteries d’ordinateurs portables et quantités d’autres produits. Dans un livre blanc de 2010, la Commission Européenne parle du besoin urgent de constituer des réserves de tantale, cobalt, niobium, et tungstène entre autres ; le livre blanc du département de l’Energie des Etats-Unis de 2010, "Stratégie pour les minéraux indispensables aux Etats-Unis", a aussi reconnu l’importance stratégique de ces composants clés. Comme par hasard, l’armée étasunienne essaie aujourd’hui d’augmenter sa présence dans le pays qui est considéré comme le plus riche en matières premières, la République Démocratique du Congo. La RDC a énormément souffert au cours de son histoire du pillage étranger et de l’occupation coloniale ; elle a le deuxième plus bas revenu de PIB par personne malgré ses réserves de minéraux bruts estimées à 2400 milliards de dollars. Pendant les guerres du Congo de 1996 à 2003, les Etats-Unis ont fourni des armes et ont entraîné les milices du Rwanda et de l’Ouganda qui ont ensuite envahi les provinces orientales du Congo pour le compte des Etats-Unis. Les différentes multinationales n’ont pas été les seules à bénéficier du pillage, les régimes de Paul Kagamé au Rwanda et de Yoweri Museveni en Ouganda en ont tiré un immense profit ainsi que des guerres congolaises pour les minéraux comme le cassitérite, wolframite, coltan (dont le niobium et le tantale sont dérivés) et l’or. La RDC détient plus de 30% des réserves mondiales de diamants et 80% du coltan mondial dont la plus grande partie est exportée en Chine pour en faire des poudres et des fils de tantale pour la fabrication électronique. La transformation économique sans précédent de la Chine ne repose pas seulement sur les marchés des Etats-Unis, de l’Australie et de l’Europe — mais aussi sur l’Afrique en tant que source d’une veste gamme de matières premières. Comme l’influence économique et culturelle chinoise s’étend exponentiellement avec la construction symbolique des nouveaux quartiers généraux de l’Union Africaine d’une valeur de 200 millions de dollars financés uniquement par Beijing, les Etats-Unis en perte de vitesse et ses dirigeants ont exprimé leur mécontentement de voir leur rôle dans la région diminuer. Au cours d’un déplacement diplomatique en Afrique en 2011, la secrétaire d’état étasunienne Hillary Clinton, elle-même, s’est laissée allée à insinuer que la Chine se rendait coupable d’un "nouveau colonialisme" rampant. A un moment où la Chine détient 1500 milliards de dollars de dette étasunienne, le commentaire de Clinton a la résonance d’une dangereuse provocation. La Chine, qui possède les réserves de devises les plus élevées du monde, commence à proposer des prêts à ses homologues du BRIC en RMB (Renminbi ou Yuan) et l’éventualité d’une résistance des nations émergentes au Projet du Nouveau Siècle Américain (**) semble se préciser. Le succès de l’impérialisme anglo-saxon repose sur sa capacité militaire à soumettre les pays en ligne de mire, et les leaders africains d’aujourd’hui ne sont pas obligés de faire des affaires avec la Chine — bien qu’ils aient sûrement intérêt à le faire. La Chine investit annuellement environ 5,5 milliards de dollars en Afrique dont seulement 29% d’investissements directs dans le secteur minier en 2009 —et plus de la moitié dans les usines locales, la finance et la construction, ce qui est aussi très bénéfique aux Africains— en dépit de ce qu’on rapporte sur la maltraitance au travail. De plus la Chine a consenti 10 milliards de prêts à des taux préférentiels à l’Afrique entre 2009 et 2012 et opéré des investissements significatifs dans les zones industrielles de pays pauvres en matières premières comme la Zambie et la Tanzanie. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique ; elle importe 1,5 million de tonneaux d’huile d’Afrique par jour, ce qui représente environ 30% du total de ses importations. Pendant les dernières décennies, 750 000 Chinois se sont installés en Afrique et des centre culturels financés par l’état chinois ont été créés dans les campagnes pour enseigner le Mandarin et le Cantonais. Selon les prévisions, la Chine sera la plus grande économie mondiale en 2016 et le récent projet de création d’une banque des BRIC pourrait restructurer la scène financière internationale et représenter une menace pour l’hégémonie du Fond Monétaire International sur les économies émergentes stratégiques d’Afrique. L’implication économique de la Chine en Afrique s’accroît, et son rôle crucial dans le développement du secteur des minéraux, de l’industrie des télécommunications et des projets d’infrastructures indispensables, commence à susciter "beaucoup de nervosité" en Occident selon David Shinn, l’ancien ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso et en Ethiopie. Dans un livre blanc du Département de la Défense de 2011 intitulé "Les développements militaires et sécuritaires en relation avec le peuple de la république chinoise" , les Etats-Unis reconnaissent que la technologie militaire et informatique chinoise est arrivée à maturité et qu’on peut s’attendre à ce que Beijing soit hostile à l’élargissement de l’alliance militaire des Etats-Unis avec Taiwan. Le document indique aussi que "L’ascension de la Chine sur la scène internationale sera un élément déterminant du paysage stratégique du début du 21ième siècle" . De plus, le département de la Défense admet ne pas savoir comment la croissance de la Chine affectera la scène internationale. Bien que la présence militaire des Etats-Unis en Afrique, (sous le prétexte de combattre le terrorisme et de protéger les Droits Humain) pour contrecarrer spécifiquement l’autorité économique de la Chine dans la région, ne soit pas à même de susciter les mêmes inquiétudes que la présence étasunienne en Corée du Nord ou à Taiwan, elle pourrait engendrer des tensions. La Chine a la plus grande armée du monde (2 285 000 personnes) et se prépare à défier l’hégémonie militaire sur la région du "Siècle Américain dans le Pacifique" avec ses capacités navales et conventionnelles, et en développant entre autres le premier missile balistique anti-navire. De plus la Chine a commencé à tester des systèmes de pointe anti-satellite (ASAT) et anti-missile balistique (ABM) afin d’amener la rivalité étasuno-chinoise sur le terrain de la Guerre Spatiale. La raison invoquée par les Etats-Unis, à savoir désarmer l’Armée de Résistance du Seigneur (ARS), pour intervenir en République Démocratique du Congo, dans le Sud du Soudan, en République Centrafricaine et en Ouganda est une escroquerie. La ARS opère depuis plus de deux décennies mais demeure extrêmement faible et ne comporte que 400 soldats. Selon le site LRA Crisis Tracker (http://www.lracrisistracker.com/) lancé par le groupe des Enfants Invisibles pour documenter la crise sur le terrain, la ARS n’a pas fait une seule action en Ouganda depuis 2006. La vaste majorité des attaques répertoriées ont actuellement lieu dans la région de Bangadi au nord-est de la République Démocratique du Congo, au pied d’une bande de terre qui a trois frontières entre la République Centrafricaine et le Soudan du Sud. L’existence de l’Armée de Résistance du Seigneur doit être sérieusement remise en cause car les cas d’activité de l’ARS rapportés par le groupe des Enfants Invisibles soutenu par le Département d’Etat étasunien reposent sur des témoignages non vérifiés — il s’agit plutôt de présomptions et de soupçons que de certitudes. Etant donné l’extrême instabilité qui règne au nord de la RDC après des décennies d’invasion étrangère et d’innombrables insurrections rebelles, le pays n’a pas les moyens de mener une enquête qui permettrait de confirmer la présence de l’ARS. Joseph Kony mérite peut-être d’être traité en scélérat mais on ne dira jamais assez que la menace que représente l’ARS a été complètement déformée dans les derniers textes de lois étasuniens en faveur de l’intervention. L’augmentation de la présence étasunienne dans la région a pour but de contrecarrer l’expansion de la présence économique de la Chine dans un des secteurs les plus riches en minéraux et autres ressources. L’Armée de Résistance du Seigneur a été créée en 1987, au nord-ouest de l’Ouganda, par des membres du groupe ethnique Acholi autrefois exploité par les colons britanniques pour du travail forcé et marginalisé après l’indépendance par le groupe national dominant des Bantous. L’Armée de Résistance du Seigneur avait au départ pour but de renverser le gouvernement du Président Ougandais actuel, Yoweri Museveni - -à cause d’une campagne de génocide menée contre le peuple Acholi. Les groupes Acholi et Langi du nord de l’Ouganda ont été historiquement maltraités et ostracisés par les administrations successives soutenues par les Anglo-Américains. En 1971, les agences de renseignement israéliennes et britanniques ont fomenté un coup d’état contre le président socialiste Milton Obote, qui a conduit au désastreux régime de Idi Amin. Avant de déposer Obote et de se déclarer chef de l’état, Amin était un membre du régiment colonial britannique chargé d’administrer des camps de concentration au Kenya pendant la révolte Mau Mau qui s’est déclenchée en 1952. Amin a massacré le peuple Acholi parce qu’il le soupçonnait d’être loyal à l’ancien président Obote qui est d’ailleurs revenu au pouvoir en 1979, après qu’Amin ait essayé d’annexer la province de Kagera de la Tanzanie voisine. Museveni a fondé le Front du Salut National qui a contribué à renverser Obote avec le soutien étasunien en 1986, en dépit du fait que son armée utilisait des enfants soldats. Museveni a d’abord pris le pouvoir puis il a été accusé de génocide parce qu’il avait enfermé le peuple Acholi dans des camps pour s’approprier la terre fertile du nord de l’Ouganda. Le régime de Museveni a déplacé environ 1,5 million d’Acholis et tué au moins 300 000 personnes en prenant le pouvoir en 1986 selon la Croix Rouge. En plus d’être accusé d’utiliser le viol comme arme de guerre et d’avoir laissé mourir des milliers de personnes dans des camps d’internements insalubres, Museveni a été accusé de terrorisme d’état à l’encontre du peuple Acholi dans un rapport d’Amnisty International de 1992. Au cours d’une interview en 2006, Joseph Kony a nié avoir mutilé et torturé qui que ce soit et a, au contraire, accusé les forces de Museveni d’avoir commis de tels actes pour s’en servir comme propagande contre l’Armée de la Résistance du Seigneur. Dans un rapport détaillé sur les atrocités commises par Museveni, l’écrivain ougandais, Herrn Edward Mulindwa écrit : "En 22 années de guerre, l’armée de Museveni a tué, estropié et mutilé des milliers de civils tout en accusant les rebelles de ces crimes. Dans le nord de l’Ouganda, au lieu de défendre et de protéger les civils contre les rebelles, les soldats de Museveni estropiaient, mutilaient et commettaient les pires atrocités en se faisant passer pour des rebelles, puis revenaient et prétendaient que les gens leur devaient leur salut." Malgré tant de preuves de brutalité, Museveni est un fidèle allié des Etats-Unis depuis l’administration Reagan et il a reçu 45 millions de dollars en aide militaire de la part de l’administration Obama pour la participation de l’Ouganda dans la guerre contre la milice somalienne al Shabaab. Depuis le terrible échec de l’intervention étasunienne de 1993 en Somalie, les Etats-Unis y défendent leurs intérêts par l’intermédiaire des armées du Rwanda, de l’Ouganda et de l’Ethiopie. Depuis l’époque coloniale, l’Occident à l’habitude d’exploiter les différences ethniques d’Afrique pour faire avancer ses intérêts. Au Rwanda, l’administration coloniale belge a exacerbé les tensions entre les Hutus, réduits à une sorte de servage, et les Tutsis qui étaient considérés comme le prolongement du pouvoir belge. Dès le début de la guerre civile au Rwanda en 1990, les Etats-Unis ont essayé de renverser Juvénal Habyarimana, le président Hutu en place depuis 20 ans, pour mettre en place un gouvernement tutsi à leurs ordres au Rwanda, une région historiquement sous l’influence de la France et de la Belgique. A cette époque antérieure à la guerre civile rwandaise, le Front Patriotique des Tutsis du Rwanda (FPR) dirigé par l’actuel président du Rwanda, Paul Kagame, faisait partie des Forces de Défense du Peuple Uni de Museveni (FDPU). L’armée ougandaise a envahi le Rwanda en 1990 sous prétexte de libérer les Tutsis malgré le fait que Museveni ait refusé d’accorder la nationalité aux réfugiés tutsis-rwandais qui vivaient en Ouganda à ce moment-là, une décision qui a contribué au déclenchement du génocide rwandais de 1994. Kagame lui-même avait été entraîné au U.S. Army Command and Staff College (CGSC) de Leavenworth au Kansas avant de revenir dans la région pour diriger l’invasion de 1990 du Rwanda comme commandant du FPR (l’armée d’opposition au gouvernement rwandais de Habyarimana ndt) qui était approvisionné à partir de bases militaires des FDPU ( l’armée ougandaise ndt ) financées par les Etats-Unis en Ouganda. L’invasion du Rwanda était soutenue sans réserve par les Etats-Unis et l’Angleterre, et les Forces Spéciales étasuniennes assuraient l’entraînement des soldats avec le concours de la firme de mercenaires étasunienne, Military Professional Resources Incorporated (MPRI). Une étude publiée en 2000 par le Professeur canadien Michel Chossudovsky et l’économiste belge, Pierre Galand, montre que les institutions financières occidentales comme le FMI et la Banque Mondiale ont procuré des fonds aux deux camps de la guerre civile rwandaise grâce à un système de financement des dépenses militaires par la dette extérieure des régimes de Habyarimana et de Museveni. En Ouganda, la Banque Mondiale a imposé, dans l’intérêt de Washington, des mesures d’austérité seulement sur les dépenses civiles tout en veillant à ce que les revenus de l’état soient consacrés à l’armée ougandaise (FDPU). Au Rwanda, les nombreux prêts de développement consentis par des filiales de la Banque Mondiale comme l’Association de Développement International, le Fond de Développement Africain et le Fond de Développement Européen ont été détournés au profit de la milice Hutu extrémiste Interhamwe, principal acteur du génocide rwandais. Plus troublant encore peut-être, la Banque Mondiale a supervisé d’énormes achats d’armes qui ont été enregistrés comme des dépenses gouvernementales bona fide en violation flagrante des accords signés entre le gouvernement rwandais et les institutions donatrices. Sous le contrôle de la Banque Mondiale le régime de Habyarimana a importé environ un million de machettes par l’intermédiaire de diverses organisations reliées à Interhamwe sous prétexte d’importer des marchandises civiles. Pour assurer leur règlement, un fond de placement multilatéral de 55,2 millions de dollars a été assigné aux efforts de la reconstruction d’après guerre mais l’argent, au lieu d’être envoyé au Rwanda, a été remis à la Banque Mondiale pour rembourser les dettes créées par le financement des massacres. De plus, quand Paul Kagame est arrivé au pouvoir, Washington a fait pression sur lui pour qu’il reconnaisse comme légitime les dettes contractées par l’ancien régime génocidaire de Habyarimana. L’échange d’anciens prêts contre de nouvelles dettes (sous l’égide de la reconstruction d’après guerre) a été conditionné à l’acceptation d’une nouvelle vague de réformes dictées par le couple FMI/Banque Mondiale, et des fonds extérieurs ont été détournés de la même manière au profit des dépenses militaires qui ont précédé l’invasion du Congo (alors appelé Zaïre) dirigée par Kagame. Au moment où les législateurs actuels de Washington tentent d’intensifier la présence militaire étasunienne dans la RDC sous des prétextes humanitaires, le comportement ignoble -et amplement documenté- des services secrets et des paramilitaires occidentaux au Congo depuis son indépendance, prouve s’il en était besoin que le but de l’intervention occidentale est l’exploitation pure et simple et rien d’autre. En 1961, Patrice Lumumba, le premier Premier Ministre du Congo à être élu légalement, a été assassiné avec l’appui des services secrets belges et de la CIA, pavant le chemin au règne de 32 ans de Mobutu Sese Seko. Pour essayer de purger le Congo de l’influence culturelle coloniale, Mobutu a renommé le pays Zaïre et a instauré un régime autoritaire étroitement allié à la France, la Belgique et les Etats-Unis. Mobutu était considéré comme un allié fidèle des Etats-Unis pendant la Guerre Froide à cause de son positionnement anti-communiste ; le régime a reçu des milliards d’aide internationale, notamment étasunienne. Sous son administration les infrastructures se sont détériorées et la kleptocratie zaïroise a détourné les aides et les prêts internationaux ; Mobutu lui-même aurait 4 milliards de dollars sur un compte suisse. Les relations entre les Etats-Unis et le Zaïre se sont réchauffées à la fin de la Guerre Froide quand ils n’ont plus eu besoin de Mobutu comme allié ; Washington a plus tard utilisé le Rwanda et l’Ouganda pour envahir le Congo, renverser Mobutu et installer à sa place un régime complaisant. Suite au conflit du Rwanda, 1,2 millions de civils hutus (dont beaucoup avaient pris part au génocide) sont passés dans la province Kivu de l’est du Zaïre pour échapper aux poursuites de l’Armée Patriotique du Rwanda (APR) tutsi de Paul Kagame. Les forces spéciales étasuniennes ont entraîné les troupes rwandaises et ougandaises à Fort Bragg aux Etats-Unis et ont soutenu les rebelles congolais du futur président Laurent Kabila. Sous prétexte de sauvegarder la sécurité nationale au Rwanda contre la menace des milices hutus, des troupes du Rwanda, d’Ouganda et du Burundi ont envahi le Congo et se sont déchaînées dans les camps de réfugiés hutus, massacrant des milliers de civils hutus rwandais et congolais dont beaucoup de femmes et d’enfants. Les rapports de brutalité et de meurtres de masse au Congo ont rarement été pris en compte par l’Occident parce que la communauté internationale appréciait Kagame et avait pitié des victimes tutsis rwandaises du génocide. Halliburton et Bechtel (des firmes militaires privées qui ont tiré un énorme profit de la guerre d’Irak) ont participé aux opérations d’entraînement et de reconnaissance destinées à renverser Mobutu et mettre Kabila à sa place. Après avoir déposé Mobutu et pris le contrôle de Kinshasa, Laurent Kabila a éradiqué toute opposition et est devenu un leader tout aussi despotique ; il s’est détourné de ses alliés rwandais et a appelé les civils congolais à purger par la violence la nation des Rwandais, en conséquence de quoi les forces rwandaises se sont regroupées à Goma pour tenter de conquérir les terres riches en ressources du Congo oriental. Avant de devenir président en 1997, Kabila a envoyé des représentants à Toronto pour discuter de projets miniers avec American Mineral Fields (AMF) et la multinationale canadienne Barrick Gold Corporation ; il a octroyé à AMF, qui avait des liens directs avec le président étasunien Bill Clinton, un permis d’exploitation exclusif pour le zinc, le cobalt et le cuivre de la région. Les Guerres Congolaises menées par le Rwanda et l’Ouganda ont fait 6 millions de victimes, le plus grand génocide depuis l’holocauste juif. L’occident a soigneusement entretenu le conflit par de l’aide financière et militaire pour s’approprier les énormes ressources minières de l’est et du sud du Congo ; l’industrie de la Défense étasunienne a besoin d’alliages de métaux de haute qualité de cette région pour la construction de moteurs de jets de haute technicité. En 1980 des documents de Pentagone signalaient le manque de cobalt, titane, chrome, tantale, béryllium et nickel ; c’est principalement pour s’en procurer que les Etats-Unis ont participé au conflit congolais. La seule loi que le président barak Obama a initiée quand il était sénateur est S.B. 2125, l’Acte sur la libération, la sécurité et la promotion démocratique de la République Démocratique du Congo, en 2006. Dans cet acte Obama dit que le Congo représente un intérêt à long terme pour les Etats-Unis et il fait référence à la menace des milices hutus comme le meilleur prétexte à l’ingérence continuelle dans la région ; La section 201(6) de l’acte appelle spécifiquement à la protection des ressources naturelles de la RDC orientale. Le rapport "Cobalt : les options politiques pour la stratégie minérale" du Bureau du Budget du Congrès publié en 1982 indique que les alliages à base de cobalt sont absolument indispensables aux industries de l’armement et aérospatiales et que 64% des réserves de cobalt se trouvent dans la Copperbelt (ceinture de cuivre) katangaise, qui va du sud-est du Congo au Nord de la Zambie. Pour cette raison, l’avenir du complexe militaro-industriel étasunien dépend largement du contrôle des ressources stratégiques de la RDC orientale. En 2001, Laurent Kabila a été assassiné par un membre de la sécurité, et son fils Joseph Kabila a usurpé la présidence. La légitimité du jeune Kabila repose uniquement sur le soutien de chefs d’état étrangers et de la communauté d’affaires internationale en échange de sa complaisance à les laisser piller son pays. Pendant les élections générales du Congo de novembre 2011, la communauté internationale et l’ONU n’ont évidemment pas fait état des irrégularités massives observées par le comité électoral. La Mission de l’ONU pour la stabilisation et l’organisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) a été si tellement soupçonnée de corruption que le leader de l’opposition Étienne Tshisikedi lui a demandé d’arrêter de couvrir le système international de pillage et de nommer quelqu’un "de moins corrompu et de plus crédible" à la tête de la mission. MONUSCO a été salie par le fait que beaucoup de soldats de l’ONU faisaient la contrebande de minéraux comme la cassitérite et vendaient des armes aux groupes de miliciens. Sous le jeune Joseph Kabila, les activités commerciales entre la Chine et la RDC ont augmenté de manière significative, non seulement dans le secteur minier mais aussi énormément dans le domaine des télécommunications. En 2000, la firme chinoise ZTE a finalisé un contrat de 12,6 millions de dollars avec le gouvernement congolais pour mettre en place la première entreprise de télécommunications sino-congolaise ; de plus, la RDC a exporté du cobalt pour une valeur de 1,4 milliards de dollars en 2007-2008. La plus grande partie des matières premières, comme le cobalt, le cuivre et différents bois durs, sont exportées en Chine pour y être traitées et 90% des usines de traitement du sud-est de la province Katanga appartiennent à des Chinois. En 2008, un consortium d’entreprises chinoises a obtenu des permis d’extraction minière dans la province Katanga en échange d’un investissement de 6 milliards de dollars pour la construction de deux hôpitaux, quatre universités et un projet d’énergie hydraulique. Dans le cadre du contrat, 3 millions supplémentaires étaient alloués au développement de l’extraction du cobalt et du cuivre dans la province Katanga. En 2009, le FMI a exigé la renégociation du contrat sous prétexte que l’accord entre la Chine et la RDC violait la programme d’aide pour la dette étrangère des pays qualifiés de PPTE (pays pauvres très endettés). La vaste majorité des 11 milliards de dollars de la dette étrangère que la RDC doit au Club de Paris a été détournée par le précédent régime de Mobuto Sesi Seko. Le FMI a réussi à bloquer l’accord en mai 2009 et a demandé que soit réalisée une meilleure étude des concessions de minerais de la RDC. les Etats-Unis sont en train de mobiliser l’opinion publique en faveur d’une plus grande présence étasunienne en Afrique, sous prétexte de capturer Joseph Kony, de mettre fin au terrorisme islamique et de régler des problèmes humanitaires anciens. Les campagnes émotionnelles des médias sociaux réussissent à convaincre les Américains qu’il faut empêcher ces atrocités mais peu d’entre eux se rendent compte du vrai rôle que jouent les Etats-Unis et les institutions financières occidentales dans le déclenchement des tragédies qu’ils prétendent maintenant solutionner. Beaucoup de personnes sincèrement inquiètes s’engagent naïvement dans des organisations qui militent pour la guerre, en oubliant que l’armée qui sera installée au coeur de l’Afrique utilisera des drones Predator et tirera des missiles qui, on le sait, font énormément de victimes civiles. La consolidation de la présence étasunienne dans la région fait partie d’un programme plus large qui a pour but d’étendre le pouvoir d’AFRICOM, le commandement militaires des Etats-Unis pour l’Afrique, à travers un archipel de bases militaires dans la région. En 2007, le conseiller du Département d’Etat, J. Peter Pham, a défini ainsi l’objectif stratégique d’AFRICOM : "Protéger l’accès aux hydrocarbures et autres ressources stratégiques que l’Afrique possède en abondance, ce qui signifie d’une part protéger ces richesses naturelles fragiles et d’autre part s’assurer qu’aucune autre nation telle que la Chine, l’Inde, le Japon ou la Russie n’obtienne de monopole ou de traitement de faveur." De plus, pendant une conférence d’AFRICOM à Fort McNair le 18 février 2008, le vice-amiral Robert T. Moeller a ouvertement déclaré que le principe directeur d’AFRICOM était d’assurer "la libre circulation des ressources naturelles africaines sur le marché mondial" avant d’ajouter que la montée en puissance de la Chine représentait une menace majeure pour les intérêts étasuniens dans la région. L’intensification de la présence étasunienne en Afrique centrale, n’est pas seulement destinée à s’assurer des monopoles sur les réserves de pétrole nouvellement découvertes en Ouganda ; la légitimité de Museveni repose sur le soutien de l’étranger et son aide militaire massive — les forces étasuniennes au sol n’ont pas pour mission d’obtenir de juteux contrats de pétrole de Kampala. La pénétration dans le coeur de l’Afrique a pour but de déstabiliser la République Démocratique du Congo et de mettre la main sur des réserves de cobalt, tantale, or et diamants. Plus précisément, les Etats-Unis se proposent d’utiliser la politique de la terre brûlée en créant une situation de guerre au Congo qui chassera tous les investisseurs chinois. A l’image du conflit libyen, où les Chinois, quand ils sont revenus après la chute de Kadhafi, ont trouvé un gouvernement fantoche qui ne voulait faire des affaires qu’avec les pays occidentaux qui les avaient portés au pouvoir. D’une part les Etats-Unis usent de leur influence pour favoriser l’émergence d’états séparatistes comme le Soudan du Sud et d’autre part, les activités de al Shabaab en Somalie, de Boko Haram au Niger et de plus grands groupes de AQMI en Afrique du nord offrent aux Etats-Unis un bon prétexte pour s’ingérer davantage dans les affaires de la région. La mission dévolue au premier président noir des Etats-Unis est d’exporter ostensiblement la guerre théâtrale contre le terrorisme sur le continent africain pour exploiter les tensions tribales, ethniques et religieuses existantes. Comme les théoriciens de la politique étasunienne tels que Henry Kissinger le proclament volontiers, "La dépopulation du tiers-monde devrait être la priorité essentielle de la politique étrangère étasunienne" ; les vastes espaces de désert et de jungle du nord et du centre de l’Afrique serviront sans nul doute de scène de théâtre aux guerres pour les ressources naturelles de la prochaine décennie. Nile Bowie Nile Bowie est journaliste, photographe et écrivain indépendant. Il est basé à Kuala Lumpuren Malaysie. Pour consulter l’original : http://nilebowie.blogspot.fr/2012/03/africom-report-combating-chinese.html Traduction : Dominique Muselet pour LGS Note : * http://euro-synergies.hautetfort.com/tag/oc%C3%A9an%20pacifique ** http://onegus.blogspot.fr/2007/07/pnac-mein-kempf-neoconservateur.html Source : Le Grand Soir |
| | Posté le 25-10-2012 à 13:58:26
| Ci-dessous deux articles figurant en lien dans celui de Robert Bibeau Afrique-le continent spolié ! Source Agoravox La Chine avance ses pions en Afrique La semaine dernière, la cinquième conférence du Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC) s’est tenu à Beijing, un évènement qui réunissait les principaux dirigeants africains et chinois pour échanger sur l’état d’avancement de la coopération entre la super-puissance asiatique et le continent émergent. Une annonce de taille a précédé cet évènement : le porte-parole Shen Danyang a annoncé à la presse le 17 juillet que la Chine était officiellement devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique, avec un volume de commerce bilatéral qui a atteint 166,3 milliards de dollars en 2011. Ce nouvelle a eu l’effet d’un ouragan dans les sphères politico-financières internationales, marquant par ce biais la fin d’une domination occidental sur le continent africain. Maintenant en pôle position, et dans une posture plutôt propice à la poursuite de cette position de leadership, la Chine a su prouver que ses stratégies de soft power pour approcher les pays africains sont payantes, et pourraient s’avérer très profitables dans les décennies qui viennent. Cette accession fulgurante au titre de principal partenaire de l’Afrique s’explique par plusieurs critères qui mettent en exergue les différences culturelles orient-occident : l’affaiblissement économique de l’Europe, l’approche résolument moins paternaliste de la Chine vis-à-vis de l’Afrique, et les intermédiaires entre les deux continents. L’affaiblissement économique et les besoins énergétiques de l’Europe Les deux guerres mondiales du 20e siècle ont mené à la fin du système colonialiste : La vague d’indépendance a frappé la plus grande majorité des colonies sous contrôle des métropoles européennes, mais tous ces nouveaux pays indépendants manquaient pour la plupart de moyens financiers pour rester indépendants sur l’échiquier international, et n’eurent d’autres choix que d’entretenir des relations commerciales privilégiées avec leurs anciens colonisateurs avec qui les marchés étaient déjà en place. Selon Eurostats, en 2011, l’Union européenne des 27 pays membres était en déficit de 13,2 milliards d'euros (en hausse par rapport aux années précédentes). L’Europe consomme 16% de l’énergie mondiale consommée. Une consommation qui augmente de 1 à 2% tous les ans. L’importation énergétique des pays européens a augmenté de 30% entre 1991 et 2011. Plus l’Europe avance, plus ses charges énergétiques sont élevées, et comme les Etats-Unis qui consomment 20% du pétrole mondial dont 80% exporté, l’Europe se retrouve dans une dépendance énergétique vis-à-vis de son voisin africain. En 2030, l’UE devrait importer 70% de sa consommation énergétique. De l’autre côté, l’économie des pays africains est en pleine effervescence, boostée par les besoins énergétiques grandissant des autres continents face à l’augmentation de la population et l’utilisation massive de nouvelles technologies. L'Afrique possède 10% des réserves connues en pétrole, mais surtout 90% des réserves mondiales de platine, de cobalt et de chrome, plus 60% des réserves mondiales de manganèse et de coltane, et sans oublier les réserves de phosphate dont le Maroc est le premier producteur mondial. La Chine moins paternaliste que l’Europe Comme il fut évoqué ci-dessus, la plupart des pays africains ont un passé colonialiste avec leurs partenaires commerciaux européens. Aujourd’hui encore, une forme évidente de néo-colonialisme habite les relations entre les deux continents : Les pays européens se positionnent souvent, par le biais de l’ONU ou de l’Union Européenne, comme une figure d’autorité vis-à-vis de ses pairs africains, et n’hésite pas à imposer des sanctions contre les pays désobéissants. La plupart des pays africains, suite à leur prise d’indépendance, se sont retrouvés étouffés économiquement, ne disposant que de très peu de moyens pour se lancer, et d’aucun capital pour exploiter les ressources de leurs terres. L’argent de l’Europe a toujours joué un rôle clé dans le développement économique de l’Afrique. Mais ces aides plus que généreuses furent également utilisées comme moyen de chantage, de pression pour forcer les pays bénéficiaires africains à se plier aux politiques économiques et commerciales européennes. Aujourd’hui encore, lorsqu’un pays africain se met à dos l’Union Européenne, cela se traduit en de dramatiques pertes d’aides, et le retrait des capitaux des différents bailleurs de fonds. La Chine entretient des rapports beaucoup plus équilibrés avec l’Afrique, il est beaucoup moins reproché à la Chine de s’immiscer dans les affaires intérieures des pays africains, des cas d’ingérence très fréquents des côtés français, anglais, américain... La Chine a une approche plus désintéressée, souhaite travailler avec l’Afrique, mais sur un pied d’égalité, en reconnaissant complètement l’indépendance et la souveraineté de ses pairs africains. L’approche chinoise est purement stratégique : elle consiste simplement à offrir à l’Afrique une relation commerciale désintéressée, dans laquelle le nouveau leader de l’économie mondiale ne se permet pas d’ingérence dans les affaires des pays avec lesquels ils traitent. Cela ne signifie pourtant pas que la Chine est un état pacifique et sans ambitieux colonialiste, considérant les relations que le pays entretient avec certains de ses voisins. La Chine arrive avec un message de pérennisation de l’économie africaine, ce qui rassure. Les intermédiaires entre l’Afrique et la Chine La Chine n’ayant pas fait partie des grands pays colonisateurs de l’Afrique, le pays ne peut pas prétendre connaître par expérience le goût des relations avec les pays africains. Pour convaincre les dirigeants de pays africains d’intégrer des acteurs chinois dans leurs projets économiques, la diplomatie chinoise s’est armée de quelques talents du commerce international pour décrocher des contrats. Pierson Capital Asia, entreprise dirigée par l’homme d’affaires Pierre Falcone, oeuvre au développement des intérêts chinois à l’international, et surtout en Afrique. L’homme d’affaires est un proche de certains dirigeants étatiques, et possède ses entrées dans la plupart des palaces présidentiels africains. Pierre Falcone a aussi travaillé en tandem avec Sam Pa : à l’époque de la politique de “going out” de la Chine (début 2000), Sam Pa a activé le contact Falcone pour s’ouvrir des portes en Angola et de négocier d’énormes avantages commerciaux sur la quasi-totalité du pétrole qui transite entre l’Angola et la Chine. Au Zimbabwe, Sam Pa a également obtenu les droits d’extraction de pétrole et de gaz, ainsi que l’accès aux mines d’or, de platine et de chrome du pays. Manuel Vicente, président de Sonangol China, a lui aussi, au même titre que Pierre Falcone ou Sam Pa, joué un grand rôle dans la conquête des marchés africains par la Chine, en récupérant des exploitations minières présentes et futures en Guinée. Face à une Europe affaiblie et à une Afrique en quête de reconnaissance, la Chine place ses pions. La spécificité du jeu, c’est qu’il semble que les chinois sont en train de jouer un jeu de go, un jeu dont les dynamiques peuvent être beaucoup plus complexes et perverses que celles d’un jeu d’échecs. En Afrique, la Chine joue et gagne, au grand dam d’une Europe qui perd ses pions les uns après les autres.
________________ Source : Reflets de Chine Après la FrancAfric, la Chine en Afrique ? Le développement des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique fait partie des éléments de désinformation régulièrement émis, et qui donnent une image négative de ce pays. On ne ment pas, mais on omet, on déforme et surtout, on oublie. À lire certains articles, l’opinion publique peut penser que l’Empire du Milieu procède à un pillage en règle des ressources africaines, alors que les faits sont bien plus nuancés, et que le but inavoué est une fois de plus de garder ces prérogatives sur un continent que l’on considère comme étant sa propriété privée. Loin d’affirmer que l’évolution de la présence chinoise en Afrique est sans risque pour ce continent, il est toutefois utile de préciser un certain nombre d’éléments permettant une vision bien plus honnête de la situation. Pour mieux comprendre la manière dont certains médias relatent l’information à ce sujet, un exemple tout simple : J’ai 100 tonnes de pétrole à vendre, et les années précédentes, la France m’en achetait 40 %, soit 40 tonnes, le reste étant réparti sur plusieurs pays. La Chine m’en achetait jusqu’à l’année dernière 1 %, soit 1 tonne. En 2009, la France en achète 41 % et la Chine 2 %, ce qui représente la même quantité soit 1 tonne supplémentaire. Afin de marquer les esprits, certains médias titreront que la Chine a doublé ses achats, et le tour sera joué. Il est maintenant temps de regarder de plus près cette soi-disant mainmise de la Chine sur l’Afrique, non pas au travers d’un parti pris, mais de chiffres qui sont bien plus révélateurs que tous les discours du monde. Tout d’abord, un graphique représentant l’évolution des chiffres des échanges sino-africains, chiffres souvent mis en avant dans l’argumentation occidentale : Ce graphique représente l’arme fatale prouvant le féroce appétit chinois, montrant ainsi au travers d’une courbe ascendante que ce pays détrousse le continent africain. Mais si l’on va un peu plus loin, les choses apparaissent soudainement bien moins évidentes. Ci-dessous le graphique représentant les parts de marchés respectives des exportations africaines: On s’aperçoit qu’en fait ici, l’Asie dans son ensemble n’est cliente que pour un quart de ces exportations, la Chine n’en représentant pour sa part que 10 %, le plus gros client restant l’Union européenne. Comme vous pourrez le voir sur le graphique suivant, l’Afrique est même un des rares continents à avoir un excédent commercial avec la Chine: Ce qui est en réalité reproché à la Chine est visible sur le graphique suivant : Suite à la demande grandissante de la Chine, les prix des matières premières ont nettement augmenté, ce qui a valu à ces pays africains de voir enfin décoller leur P.I.B. Moins liés aux aides et soutiens financiers des pays occidentaux, dont la philanthropie ne peut être mise en doute du moins par eux-mêmes, ces pays ont en effet pu faire jouer la loi de l’offre et de la demande qui est une des bases du commerce mondial. Autre raison de cet acharnement médiatique et politique, le fait qu’un certain nombre de ces pays d’Afrique aient renoncé à reconnaître l’indépendance de fait taïwanaise. Cette reconnaissance, accordée par certains pays Africains pour donner plus de poids politique aux occidentaux, avait en fait été financée par ces mêmes occidentaux en échange de quelques aides financières, mais là également les dirigeants Africains ont su trouver leur intérêt et nombre d’entre eux ont dénoncé les déclarations précédentes visant à donner à Taiwan un statut de pays indépendant et il ne subsiste aujourd’hui plus que le Swaziland et le Burkina Faso pour entretenir des relations officielles avec l’île. Quant à ceux qui propagent l’idée que la Chine est en train d’acheter le continent Africain, les chiffres là aussi tendent à prouver le contraire : Avec 0,6 % des investissements directs, la Chine se classe en effet bien loin d’autres pays bien plus présents financièrement. C’est donc bien plus la peur de voir arriver un nouveau concurrent, chose inhabituelle sur ce continent, qui fait couler tant d’encre que d’une réelle colonisation chinoise comme tentent de le faire croire certains intéressés qui ne voient pas d’un bon œil la venue d’un autre « ami » de l’Afrique. Ce tissu d’omissions, sinon de mensonges, a par contre pour effet de dissimuler un autre problème qui lui semble par contre bien réel, et qui bien que totalement occulté par ce rideau de fumée médiatique, touche un certain nombre d’aspects de la présence Chinoise en Afrique. Le premier aspect est celui d’un certain détournement des économies de ces pays qui se concentrent aujourd’hui sur la production de pétrole et de minerais dont la Chine est gourmande. Tout en répondant à cette demande, le tissu économique de ces pays se trouve affaibli par une polarisation des investissements locaux sur ces gisements au détriment de la diversité des productions, rendant ainsi ces pays bien plus dépendants de leurs clients étrangers. Le deuxième aspect est d’ordre social, car, si en échange de matières premières la Chine construit effectivement un certain nombre d’infrastructures routières ou autres, la main d’œuvre locale n’est que peu ou pas concernée, les entreprises Chinoises fournissant bien souvent la plus grande partie de celle-ci. En aggravant un taux de chômage initialement élevé, cette main d’œuvre, venue des régions pauvres de Chine, est souvent mal vue par une population locale qui a déjà bien du mal à survivre. Une autre dérive sociale concerne les chantiers où quand une part des travailleurs sont des locaux, ceux-ci sont soumis aux mêmes conditions de travail que leurs homologues chinois, c’est-à-dire sans trop de garanties ou de respect des conditions de travail normalement en vigueur dans ces pays. La venue de commerçants chinois, si elle est parfois la cause de tensions, n’est qu’anecdotique et est là aussi bien plus liée au sentiment largement diffusé de la peur d’une « invasion » commerciale que d’un état réel de la situation, et s’estompera sûrement avec le temps et la volonté d’intégration. Pour être complet, il faut également noter sur les chantiers Africains la présence d’un certain nombre de prisonniers de droit commun, à qui les autorités Chinoises proposent une remise de peine en échange d’un exil temporaire vers ces pays. Il y a deux ans, je recherchais un étudiant chinois apprenant le Français et qui pourrait me seconder lors de visites touristiques ou autres. Je me suis donc rendu dans un des établissements scolaires de la capitale régionale afin de demander à un professeur de Français si je pourrais utiliser les services d’un de ses étudiants. La réponse du professeur a été la suivante : Je n’ai cette année que 17 élèves en Français et sur ce chiffre 15 ont d’ores et déjà un emploi en Afrique ; l’an prochain, j’en aurai 70 dont là aussi, la plus grande partie n’auront aucun mal à trouver du travail à condition qu’ils acceptent de s’exiler vers des pays d’Afrique Francophone. Cette anecdote souligne bien que la Chine tient à développer sa présence Africaine et c’est à nous, forts de notre expérience colonialiste, d’expliquer aux nouveaux arrivants qu’il n’est pas souhaitable pour les populations locales de remplacer une forme de colonisation par une autre, même si celle-ci lui parait dans un premier temps plus profitable. Rien ne sert non plus de jouer les mauvais joueurs, vexés de n’être plus les incontournables sauveurs d’un continent dont nous aussi avons bien exploité les ressources, sans toujours s’occuper du bien-être de la population. Un des problèmes majeurs de l’occident est d’avoir pensé pendant des décennies que le monde était figé sur la base d’un partage plus ou moins équitable des ressources-naturellesressources naturelles et des zones d’influence politique. La montée en puissance d’un certain nombre de pays émergents, et pas seulement de la Chine, remet en question cet équilibre fixé à l’époque où les puissances coloniales régnaient sur l’Afrique, et après qu’un certain nombre de sociétés commerciales ait perpétué cet état de fait en finançant, parfois de façon trouble, leurs présences. Les temps changent, ce qui explique une fois de plus qu’un certain nombre d’intervenants soient enclins à changer les règles d’un jeu qu’ils s’étaient réservé jusqu’à présent, et qui consistait à maintenir les pays d’Afrique au-dessus de la ligne de flottaison, sans pour cela ne jamais lui donner les moyens d’une réelle existence. Si cette concurrence de nouveaux pays peut apporter à l’Afrique ce développement promis depuis si longtemps, mais majoritairement resté au stade des intentions, cela ne peut être qu’une bonne chose, même si les décennies à venir voient se dessiner un axe Asie-Afrique au détriment de celui constitué par l’Europe et les États-Unis. Ce rééquilibrage est souhaitable et nécessaire, et ne peut être contesté que par des personnes dont l’intérêt personnel passe bien avant celui de millions de personnes, et qui ont hérité d’une situation dont ils n’ont pas toujours été de bons gestionnaires. Alain Albié
Edité le 05-12-2012 à 23:23:32 par Xuan |
| | Posté le 31-10-2012 à 15:23:19
| quelle sera la réaction de pékin à une ingérence occidentale au mali?le fait est que les moudjahidine d ansar dine sont en pleines négociations à alger.de la meme facon,que se passera t il si romney(s il est élu)envahit le zimbabwe,la république démocratique du congo et le soudan?
Edité le 05-11-2012 à 18:04:01 par marquetalia |
| | Posté le 02-12-2012 à 10:14:05
| Les entreprises chinoises doivent s'acquitter de leurs responsabilités sociales en Afrique ( Xinhua ) 30.11.2012 à 09h02 Les entreprises chinoises ayant des relations commerciales avec l'Afrique ont été appelées mercredi lors de la troisième table ronde de la Conférence sur la coopération sino-africaine à s'acquitter de leurs responsabilités sociales et à respecter les lois et réglementations locales. Selon un communiqué de presse publié à l'issue de la conférence, qui s'est tenue à Wanning dans la province insulaire de Hainan (sud), les entreprises chinoises qui ont des partenaires africains ou des activités en Afrique doivent promouvoir les avantages sociaux et la croissance des entreprises afin d'apporter davantage de bénéfices à la population locale. La Chine est le premier partenaire commercial de l'Afrique depuis trois ans, tandis que l'Afrique est la deuxième plus importante source de contrats et la quatrième plus grande destination des investissements chinois. Le commerce entre la Chine et l'Afrique a excédé les 160 milliards de dollars en 2011. Le volume de cette année devrait dépasser le seuil des 200 milliards de dollars, a prévu Sun Guangxiang, vice-ministre du Commerce, au cours de la conférence. La conférence, qui a pour thème "Approfondir la coopération pour un meilleur avenir", a attiré la participation de plus de 400 diplomates, entrepreneurs et fonctionnaires chinois et africains. source |
| | Posté le 05-12-2012 à 23:31:56
| Un article de la rédaction du Quotidien du Peuple : Pourquoi la France veut-elle lutter contre la Chine sur les marchés africains ? ( le Quotidien du Peuple en ligne ) 03.12.2012 à 16h18 Le Ministre français des Finances Pierre Moscovici s'est récemment rendu en Côte d'Ivoire, un pays de l'Afrique de l'Ouest. Bien que ce fût à l'origine une visite de travail pour parler d'amitié et de coopération, le Ministre des Finances a vite débordé des sujets bilatéraux pour évoquer la Chine. Saisissant l'opportunité que lui offrait cette visite, il a souligné le 1er décembre l'influence croissante de la Chine en Afrique et dit que les entreprises françaises devraient se montrer plus offensives, pour contenir l'influence croissante de la Chine sur le marché africain. Il a également souligné que les entreprises françaises devaient conquérir le marché africain. Selon les données fournies par les entreprises chinoises concernées, le commerce entre la Chine et l'Afrique est passé de 12 millions de Dollars US en 1950 à 129,6 milliards de Dollars US en 2010 et a atteint 160 milliards de Dollars US en 2011. Cette année, il devrait dépasser les 200 milliards de Dollars US. La Chine est devenue le partenaire commercial le plus important de l'Afrique. Les différents types d'investissements se montent à plus de 40 milliards de Dollars US, dont 14,7 milliards de Dollars US d'investissements directs. Les entreprises chinoises qui ont investi en Afrique se montent à plus de 2000. Le volume des échanges entre la France et l'Afrique ne représente en revanche que quelques dizaines de milliards de Dollars US, bien que le nombre des entreprises françaises présentes en Afrique soit presque équivalent à celui des entreprises chinoises. En tant qu'ancienne puissance coloniale, la France a toujours entretenu des relations spéciales avec les pays africains de langue française, et en particulier, elle a maintenu des liens économiques étroits, dont elle est fière. Cependant, du fait des besoins urgent liés au développement économique en Afrique, combiné au fait que les échanges entre la Chine et l'Afrique ne sont pas liés aux conditions politiques, les échanges économiques et commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont continué à se renforcer, et les échanges entre les peuples chinois et africains se sont également développés. Du fait que de plus en plus de sociétés chinoises viennent en Afrique pour développer leurs activités, le commerce et les projets contractuels français ont commencé à être affectés et la place de la France a diminué. Ainsi, inquiète et mécontente de l'influence croissante de la Chine en Afrique, la France s'est même livrée à quelques petites manœuvres en sous-main pour porter atteinte à l'image de la Chine et des Chinois en Afrique. On peut dire que la France fait tous ses efforts pour rétablir son contrôle et son influence en Afrique francophone. Le Ministre français des Finances, pour encourager les entreprises françaises à être plus présentes en Afrique, a insisté sur le renforcement de la concurrence avec la Chine et la situation économique intérieure de la France. La situation économique actuelle de la France, criblée de dettes, est mauvaise. Le nombre de chômeurs dépasse les 3 millions de personnes, et le taux de chômage avoisine les 10%. Les agences de notation Standard & Poor et Moody ont dégradé la note de la France, respectivement, en janvier et en novembre de cette année. Les économistes allemands ont qualifié la France d'« homme malade de l'Europe ». Face à une telle situation, le Gouvernement français cherche à trouver des moyens à l'étranger pour tenter de renverser cette situation défavorable. Aussi se tourne-t-elle vers l'Afrique sub-saharienne et son taux de croissance économique actuel de 5,5%, en essayant de saisir l'occasion de renforcer sa présence en Afrique. La position de M. Moscovici est que « la croissance de l'Afrique peut stimuler la croissance de la France ». Le seul argument de poids que le Ministre français des Finances peut actuellement faire valoir est la banque d'investissement public française, dont la création a été récemment approuvée par le Parlement français. Cette banque va fonctionner à compter de 2013, et elle disposera bientôt de fonds d'environ 40 milliards d'Euros, qu'elle pourra utiliser directement pour accorder des prêts aux PME. Bien sûr, le Ministre français des Finances souhaite surtout profiter des fonds de cette banque pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises à l'international. L'espoir est une chose, mais il y a tout de même loin de la coupe aux lèvres. Pour la France, vouloir concurrencer efficacement les entreprises chinoises en Afrique est une tâche difficile. En ce domaine, la question clé réside dans une concurrence loyale, et pas dans le fait de donner des ordres et de se livrer à des manœuvres en sous-main. Ce n'est qu'avec des produits convenables, des prix abordables et un service de qualité que les entreprises françaises pourront vraiment prendre pied en Afrique. Après tout, les temps ont changé, et la Chine est de plus en plus forte. L'Afrique n'est plus le « pré carré » des puissances occidentales. Ren Yaqiu |
| | Posté le 27-09-2014 à 19:16:03
| La visite de Robert Mugabe en Chine met en lumière la politique africaine de Beijing French.china.org.cn - Mis à jour le 30-08-2014 Le président zimbabwéen Robert Mugabe a conclu jeudi sa visite de cinq jours en Chine. Le président africain, considéré comme un paria en Occident, a été traité avec la plus grande courtoisie lors de sa visite d'Etat à Beijing. Lors de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, le 25 août, Robert Mugabe a été honoré par une salve de 21 coups de canon. Mugabe, 90 ans, est le chef d'Etat en exercice le plus âgé du monde entier. Un des pères fondateurs du Zimbabwe, il dirige ce pays depuis 34 ans. L'Occident est hostile à Mugabe depuis 2000, quand il s'est lancé dans une politique de réforme agraire visant à la récupération des fermes appartenant à des Blancs et la réaffectation de la superficie à des fermiers noirs sans terre. Cette réforme a suscité une vaste condamnation en Occident, mais a valu à Mugabe une grande popularité parmi les Noirs et a conduit à sa réélection en 2002. La Chine ne s'est pas impliquée dans les affaires intérieures du Zimbabwe. Nous avons maintenu de bonnes relations avec le gouvernement de Mugabe, ce qui irrite l'Occident. Mugabe préside actuellement la Communauté de développement de l'Afrique australe. Il est le mieux placé pour devenir le prochain chef de l'Union africaine qui compte 54 membres. En outre, fait notable, les sanctions qui frappent le Zimbabwe ont été imposées par les pays occidentaux, pas par les Nations Unies. La diplomatie occidentale fondée sur des « valeurs » n'est justifiée que par ses propres intérêts, comme le montre son hostilité contre Mugabe. Le Zimbabwe possède un système de fonction publique, des partis d'opposition et des médias privés. Il est beaucoup plus démocratique que certains alliés des États-Unis au Moyen-Orient. Mais il est isolé en raison de violations des intérêts de la population blanche. La raison pour laquelle la coopération chinoise avec l'Afrique maintient une forte dynamique est que les capacités technologiques chinoises et les règles de collaboration que nous préconisons sont plus applicables sur ce continent. Ce dont l'Afrique a le plus besoin, ce sont des infrastructures ainsi que l'égalité politique. Outre Mugabe, le président soudanais Omar Hassan al-Bashir est également mis à l'index par l'Occident. Du fait de leur puissance et de leur arrogance, les pays occidentaux sont très impatients à l'égard de l'Afrique. Manifestement, l'Europe ne montre aucun regret pour son passé colonial. Pour l'Occident, aider l'Afrique, c'est faire œuvre de charité. Elle ne s'est pas encore constitué une vision correcte de l'Afrique. En revanche, la société chinoise affiche une attitude positive envers l'Afrique. Vouloir l'égalité et le bénéfice mutuel n'est pas un slogan. Nous nous en tenons à ces principes dans nos interactions avec les pays africains. La coopération chinoise avec l'Afrique est motivée par les intérêts nationaux de la Chine, pas par une concurrence avec l'Occident. La Chine n'a signé aucun accord d'exclusivité avec les pays africains, pas plus qu'elle y a déployé des troupes. |
| | Posté le 04-02-2015 à 23:06:15
| La Chine contribue activement à la modernisation des infrastructures en Afrique French.news.cn 2015-02-04 Par Ayoub Chehbouni RABAT, 4 février (Xinhua) -- La coopération sino-africaine pour le co-développement a de nouvelles ambitions de poursuivre la modernisation des infrastructures, développer le secteur agricole et implanter de plus en plus de processus de transformation industrielle sur les territoires des pays africains. Dans le domaine de l'infrastructure, cette coopération vient d'accomplir un bond significatif avec la conclusion le 27 janvier dernier à Addis-Abéba, d' un protocole d'accord avec l'Union africaine (UA) permettant la réalisation de grands réseaux d'infrastructures. Il s'agit là d'une action importante engagée par la Chine pour mettre en œuvre les concepts avancés par le président Xi Jinping en matière de coopération sino-africaine consistant à "construire le nid pour faire venir le phénix", "apprendre aux autres à pêcher" et mettre en œuvre l'initiative majeure formulée par le Premier ministre Li Keqiang consistant à construire en commun par la Chine et l'Afrique les trois grands réseaux de communications en Afrique, à savoir le réseau des chemins de fer, des routes et de l'aviation régionale. Cette présence chinoise et son intérêt pour le continent ont poussé certains analystes à parler d'un néocolonialisme semblable à celui opéré par les Occidentaux après les indépendances des années cinquante et soixante, ce qui est dénué de toute logique. La coopération fructueuse dans le domaine de l'infrastructure contribue largement au développement africain. L'effort déployé par la Chine dans cet aspect sert l'intérêt des pays africains, et ne constitue nullement une menace d'invasion chinoise en Afrique comme le prétendent certains médias occidentaux. Cette coopération couvre à la fois le bâtiment, la pétrochimie, l'électricité, le transport et la communication, la télécommunication, l'hydraulique, la métallurgie et le chemin de fer. Les entreprises chinoises des travaux publics, connues pour la haute efficacité, la bonne qualité et le prix raisonnable, ont construit successivement des édifices symboles importants. Dans ces domaines, la Chine dispose d'une riche expérience et de technologies éprouvées. Si certains disent que la Chine mène une "diplomatie de béton" en aidant l'Afrique dans le développement de ses infrastructures, il faut dire que ce sont les pays africains eux même qui ont besoin en urgence pour réaliser leur développement économique. Depuis longtemps, la Chine a toujours aidé l'Afrique à construire des infrastructures, réalisé 1046 projets, 2233 km de chemins de fer et 3530 km de routes, apportant une contribution substantielle à l'amélioration des conditions de vie des peuples africains. Aujourd' hui, plus de 2000 entreprises d'Etat chinoises (EEC) sont implantées en Afrique. La plupart d' entre elles dominent le secteur de la construction en Afrique, avec une part de marché supérieure à celles combinées de la France, de l'Italie et des Etats-Unis. Que ce soit dans la construction d'infrastructures énergétiques (gazoducs, raffineries, barrages) ou de transport (routes, chemins de fer, ports et aéroports), les entreprises chinoises sont devenues incontournables. L'infrastructure ferroviaire en Angola connait un développement rapide dans le cadre de l'accord d' échange pétrole-contre-infrastructure entre les deux pays. Le Kenya a également signé un accord de 5 milliards de dollars avec la Chine pour la construction d' une liaison ferroviaire entre la ville portuaire de Mombasa et Malaba, ville située à proximité de la frontière ougandaise. Il est prévu que d' ici 2018, cette liaison ferroviaire se prolonge vers le Rwanda, l'Ouganda et la Tanzanie. En septembre 2012, la China Railway Construction Corp (CRC) a signé un contrat de 1,5 milliards de dollars pour la remise en état du système ferroviaire au Nigeria. La CRC a également divers chantiers en cours au Djibouti, en Ethiopie et Nigeria. La China South Locomotive and Rolling Stock Corporation, l'un des principaux constructeurs de trains en Chine, se prépare à importer des locomotives en Afrique du Sud, pour une valeur totale estimée à 400 millions de dollars. Pendant ce temps, la China Export-Import Bank finance à hauteur de 4 milliards de dollars la construction de la ligne ferroviaire Mombasa-Nairobi, alors que les travaux de réhabilitation de la ligne entre Addis-Abeba et Djibouti se chiffrent à 3 milliards de dollars. Comme tous les pays africains, le Maroc offre des possibilités aux entreprises chinoises pour réaliser des grands projets d'infrastructures aussi bien dans le cadre de concessions BOT (Build-Operate and Transfer) que dans le cadre de partenariat public privé (PPP). Ces projets concernent les infrastructures portuaires, ferroviaires, autoroutières et aéroportuaires. |
| | Posté le 21-07-2015 à 23:00:40
| Hervé Fuyet a publié sur le site Frantz Fanon International le discours prononcé par Xi Jinping le 25 mars 2013 au centre de conférence internationale Nyerere en Tanzanie : RESTONS AMIS FIABLES ET PARTENAIRES SINCÈRES POUR TOUJOURS* (25 MARS 2013) * DISCOURS PRONONCÉ AU CENTRE DE CONFÉRENCE INTERNATIONALE NYERERE EN TANZANIE. (XI JINPING) L’Afrique et la Chine socialiste PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS ET PEUPLES OPPRIMÉS, UNISSEZ-VOUS (LÉNINE) samedi 28 février 2015, par Hervé Fuyet Haïti France Les relations entre l’Afrique et la Chine socialiste suscitent de nombreux commentaires partout dans le monde. Le discours du président de la Chine Xi Jinping me semble offrir une bonne base de discussion sur cette question si importante pour l’avenir de l’humanité. Le Réseau International Frantz Fanon reproduit ci-après la présentation, faite par le président de la Chine Xi Jinping, des relations Chine Afrique, clairement présentées sous un angle "sud-sud". Voilà donc ce que Xi Jinping dit le 25 mars 2013 au Centre de conférence internationale Nyerere en Tanzanie. Ne vaut-il pas mieux, en effet, aller à la source pour commencer. En effet, comme le dit un proverbe africain : « La rivière est profonde parce qu’elle provient d’une source. » : Restons amis fiables et partenaires sincères pour toujours (Xi Jinping) Monsieur le président, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Habari ![1] Habari ! Je suis ravi de rencontrer mes amis ici au Centre de conférence internationale Julius Nyerere, en Tanzanie. Depuis que j’assume les fonctions de président, c’est ma première visite en Afrique et c’est aussi ma sixième visite sur ce continent. A mon arrivée dans ce beau pays, j’ai aussitôt ressenti de l’amitié du peuple tanzanien envers le peuple chinois. Le gouvernement et le peuple tanzaniens ont organisé une solennelle cérémonie d’accueil, montrant ainsi l’attention qui nous était portée, à moi-même et à la délégation chinoise, mais aussi une profonde amitié traditionnelle entre nos deux pays et nos deux peuples. Tout d’abord, au nom du gouvernement et du peuple chinois ainsi qu’en mon nom personne, je voudrais adresser mes salutations cordiales et mes meilleurs vœux aux amis ici présents ainsi qu’aux peuples tanzanien et africains ! Je voudrais aussi remercier le président Kikwete et le gouvernement tanzanien pour les arrangements minutieux et l’accueil chaleureux lors de ma présente visite ! La Tanzanie est l’un des berceaux de l’humanité. Le peuple tanzanien à la tradition glorieuse a apporté d’importantes contributions à l’indépendance nationale des peuples africains et à la victoire de la lutte contre l’apartheid. Ces dernières années, sous la direction du président Kikwete, la Tanzanie, qui connaît une situation politique stable et un développement vigoureux, a joué un rôle considérable dans les affaires africaines et internationales. Le peuple chinois se réjouit de tout cœur des progrès enregistrés par votre pays. Nous souhaitons sincèrement que le peuple frère tanzanien réalise de nouveaux grands progrès. J’ai été impressionné par deux phénomènes à mon arrivée sur le sol africain. Premièrement, les changements. Je me réjouis de remarquer, lors de chacune de mes visites, de nouveaux progrès et changements sur ce continent. Deuxièmement, la passion. L’amitié du fond du cœur du peuple africain envers les Chinois est pareille au soleil africain plein de chaleur. C’est inoubliable pour nous. Un proverbe africain dit : « La rivière est profonde parce qu’elle provient d’une source. » Les échanges amicaux entre la Chine et l’Afrique s’enracinent dans la profondeur des âges. Dans les années 1950 et 1960, les premiers dirigeants d’Etat de la République populaire de Chine, dont Mao Zedong et Zhou Enlai[2], ont inauguré avec les hommes politiques africains une nouvelle ère des relations sino-africaines. Dès lors, le peuple chinois et les peuples africains se sont soutenus mutuellement et ont sincèrement coopéré dans la lutte contre le colonialisme et l’impérialisme ainsi que dans celle pour l’indépendance et la libération nationales. Ils ont contracté une amitié fraternelle caractérisée par la communauté d’idées, de destin et de cœur. Aujourd’hui, grâce aux efforts communs des deux parties, les relations sino-africaines ont connu un développement rapide et global. Nous avons mis sur pied le Forum sur la coopération sino-africaine[3], établi un partenariat stratégique de type nouveau, et la coopération dans tous les domaines a porté des fruits remarquables. En 2012, le montant du commerce entre la Chine et l’Afrique a presque atteint les 200 milliards USD et les échanges humains ont dépassé 1,5 million de personnes. Fin 2013, les investissements chinois en Afrique ont dépassé les 15 milliards USD. L’année 2014 marque le 50e anniversaire de l’envoi d’équipes médicales chinoises en Afrique. Les 18 000 personnes médicales envoyées pendant ces 50 années ont traité 250 millions de malades africains. Les peuples africains ont également proposé un ferme soutien et une aide désintéressée au peuple chinois. En 2008, au cours du relais de la Torche olympique à Dar es Salam, les habitants tanzaniens ont accueilli la torche en chantant et en dansant, comme s’ils célébraient leur propre fête. La scène joyeuse est ancrée dans la mémoire du peuple chinois ! Après le tremblement de terre de Wenchuan en Chine, les pays africains nous ont apporté leurs aides. L’un d’eux, loin d’être riche, a fait don de 2 millions d’euros aux régions sinistrées, soit 1 euro par habitant. Leurs sentiments d’amitié ont profondément touché les Chinois. Les deux parties ont sans cesse renforcé la coordination et la concertation dans les affaires internationales et régionales tout en sauvegardant les intérêts communs des pays en voie de développement. L’amitié et la coopération entre le peuple chinois et les peuples africains constituent un symbole dans les relations sino-africaines et une belle anecdote dans la communauté internationale. Les efforts communs et les riches fruits réalisés pendant un demi-siècle ont jeté un fondement à la promotion continue des relations sino-africaines et accumulé des expériences précieuses. – L’histoire nous montre que les relations sino-africaines ne se sont pas développées d’un seul coup, ni ont été créées par une certaine personne, mais ont été établies pas à pas lors que ces deux parties partageaient le même sort dans le péril. On n’oublie pas celui qui a creusé le puits qui nous donne de l’eau. Nous gardons à jamais gravés dans le cœur le souvenir de ceux qui se sont consacrés corps et âme au développement des relations sino-africaines, et nous nous en inspirons pour aller de l’avant. – L’histoire nous montre que la Chine et l’Afrique partagent toujours le même destin. Un même passé, la même tâche de développement et des intérêts stratégiques communs les ont étroitement reliées. Nous portons mutuellement attention au développement de l’autre partie que nous considérons comme nos propres opportunités, et nous nous efforçons de promouvoir le développement et la prospérité communs à travers le renforcement de la coopération. – L’histoire nous montre que les relations sino-africaines sont caractérisées par la sincérité, l’amitié, le respect mutuel, l’égalité, les bénéfices réciproques et le développement commun. Nous nous entendons bien et nous nous croyons égaux. La Chine n’impose pas son opinion à l’Afrique et celle-ci n’impose pas la sienne à la Chine. Les Chinois ont aidé autant que possible le développement africain, et la Chine remercie les pays et les peuples africains pour leur soutien énergique et leur aide désintéressée depuis longtemps. Les deux parties adoptent une position nette et se soutiennent mutuellement sans marquer aucune hésitation pour les questions touchant aux intérêts essentiels de l’autre partie. – L’histoire nous montre que, pour maintenir la vitalité des relations sino-africaines, il faut progresser avec son époque et poursuivre l’innovation dans un esprit pionnier. Depuis un demi-siècle, dans chaque période importante du développement des relations sino-africaines, les deux parties ont pu trouver de nouveaux points communs et pôles de croissance dans la coopération sino-africaine en visant haut et en voyant loin, afin de promouvoir la réalisation de nouveaux caps dans ces relations. Cet esprit pionnier est notre atout important pour élever sans cesse le niveau de coopération entre la Chine et l’Afrique. Mesdames et Messieurs, Actuellement, les relations sino-africaines se positionnent à un nouveau point de départ, avec des avantages naturels, géographiques et humains. En tant que « continent d’espoir » et « terrain de développement », l’Afrique d’aujourd’hui est devenue l’une des régions à la croissance la plus rapide du monde. Ce continent accélère son développement tandis que la Chine maintient son développement dynamique. La coopération sino-africaine jouit d’un fondement plus solide, d’une aspiration plus forte, d’un mécanisme perfectionné. La promotion de la coopération sino-africaine est l’aspiration commune et la tendance générale des deux peuples. Je voudrais préciser que dans le nouveau contexte, l’importance des relations sino-africaines s’est renforcée au lieu d’être affaiblie. Les intérêts communs entre les deux parties se sont multipliés et non réduits. La Chine intensifiera le développement de ses relations avec l’Afrique. 1. Nous privilégions le mot « sincérité » à l’égard de nos amis africains. C’est la sincérité qui rend l’amitié hautement précieuse et l’amitié traditionnelle entre la Chine et l’Afrique l’est particulièrement. Nous considérons depuis toujours comme fondement important de notre politique étrangère l’intensification de la solidarité et de la coopération avec les pays africains, et cette politique ne saurait jamais être changée en raison du développement chinois et de l’élévation de sa position internationale. La Chine insiste sur l’égalité entre tous les pays, grands ou petits, forts ou faibles, riches ou pauvres. Elle fait respecter la justice et encourage la loyauté, s’oppose à ce qu’un grand pays malmène un petit pays, qu’un pays fort maltraite un pays faible et qu’un pays riche humilie un pays pauvre, elle se dresse contre l’intervention dans les affaires intérieures d’un autre pays. Elle renforcera un soutien mutuel avec l’Afrique pour les questions touchant aux intérêts essentiels et aux préoccupations importantes de l’autre partie. Elle soutiendra fermement la position juste des pays africains dans les affaires internationales et régionales, et sauvegardera les intérêts communs des pays en voie de développement. Elle accordera son appui aux efforts déployés par l’Afrique dans la solution des questions régionales de manière indépendante tout en apportant davantage de contributions à la paix et à la sécurité en Afrique. Il n’existe pas de mode de développement universellement valable dans le monde. Tout pays doit respecter la diversité de civilisations mondiales et de modes de développement. La Chine soutiendra les pays africains dans leur recherche d’une voie de développement correspondant à leurs propres réalités. Elle renforcera les échanges des expériences dans la gouvernance avec les pays africains, afin de s’inspirer, l’un de l’autre, des anciennes civilisations et des expériences obtenues à travers le développement, et de promouvoir le développement et la prospérité communs de la Chine et de l’Afrique. La bonne entente dans la famille est le garant de sa prospérité. Les pays africains composent une famille qui partage le même sort. Cette année est le 50e anniversaire de l’Organisation de l’Unité africaine, marquant un jalon important pour les pays africains qui cherchent à s’unir pour accroître leur puissance. La Chine souhaite ses meilleurs vœux à l’Afrique en lui accordant son ferme soutien et espère que l’Afrique accomplira davantage de progrès sur sa voie de l’union pour accroître sa puissance. Elle œuvrera pour que l’Afrique accède à de nouveaux paliers dans sa cause de la paix et du développement. La Chine espère de meilleures relations avec l’Afrique et également de meilleures relations entre les autres pays et l’Afrique. L’Afrique appartient aux Africains. Tous les pays doivent respecter la dignité et l’indépendance de l’Afrique dans le développement de leurs relations avec ce continent. 2. En ce qui concerne le développement de la coopération sino-africaine, nous insistons sur le mot « pragmatisme ». La Chine est non seulement l’initiatrice de la coopération mutuellement avantageuse mais elle la pratique également activement. Elle œuvre à relier étroitement son propre développement avec celui de l’Afrique, les intérêts de son peuple avec ceux des peuples africains, et à converger les opportunités du développement chinois avec celles du développement africain. Nous espérons de tout notre cœur que les pays africains connaîtront un développement plus rapide et que la vie des peuples africains s’améliorera. Tout en œuvrant pour son propre développement, la Chine fournit depuis toujours à ses amis africains des soutiens et des aides au niveau de ses moyens. Ces dernières années, plus particulièrement, la Chine a renforcé ses aides à l’Afrique et sa coopération avec celle-ci. Ce pragmatisme signifie que toute promesse faite par la Chine sera tenue à la lettre et deviendra une réalité. La Chine multipliera sa coopération avec l’Afrique dans l’investissement et le financement. Elle respectera sa promesse ayant trait au prêt de 20 milliards USD en trois ans à l’Afrique, mettra en application le partenariat dans la construction des infrastructures aussi bien transnationales que régionales en Afrique, renforcera la coopération mutuellement bénéfique avec les pays africains dans l’agriculture et l’industrie manufacturière, aidera ces derniers à transformer leurs avantages en ressources en avantages de développement afin de réaliser un développement indépendant et durable. Il est appréciable de donner à quelqu’un du poisson, mais il est préférable de lui apprendre à pêcher. La Chine mettra en application le Programme de formation des talents africains, selon lequel elle formera en trois ans 30 000 talents de différents domaines des pays africains, fournira des bourses à 18 000 étudiants africains et renforcera le transfert technologique à l’égard de l’Afrique et le partage de ses expériences avec elle. Grâce à l’amélioration de son potentiel économique et de sa puissance générale, la Chine proposera sans discontinuer des aides adéquates sans aucune condition politique en faveur du développement africain. 3. Quant au renforcement de l’amitié sino-africaine, nous chérissons le mot « fraternité ». En effet, une fraternité naturelle unit les Chinois et les Africains. Et cette « communion de cœurs » est, comme le dit un adage, une « source de joie constante dans la vie ». Comment devenir intimes ? D’après moi, l’important, c’est de se faire écho à travers des dialogues approfondis et des actions concrètes. Le fondement des relations sino-africaines réside dans les peuples, qui sont au premier plan de nos préoccupations dans le développement de ces relations. Ces dernières années, avec le développement des relations sino-africaines, les peuples chinois et africains se sont davantage rapprochés. Certains Africains sont devenus des vedettes connues en Chine en jouant sur la scène artistique chinoise. Grâce à la série télévisée chinoise Doudou et ses belles-mères, en Tanzanie, les spectateurs tanzaniens ont pu découvrir la vraie vie quotidienne des Chinois. On m’a raconté une histoire : un jeune couple chinois a connu l’Afrique à travers des programmes télévisés quand ils étaient petits. Ils aspiraient ardemment à venir sur ce continent. Plus tard, après leur mariage, ils ont choisi la Tanzanie comme destination de voyage de noces. Ils se sont rendus en Tanzanie lors de leur première Saint-Valentin pour admirer les us et coutumes tanzaniens et la beauté du Parc national de Serengeti. Après leur retour en Chine, ils ont publié leur expérience en Tanzanie sur un blog et ont enregistré des dizaines de milliers de visites et plusieurs centaines de réponses. Le couple a dit : « Nous sommes tombés amoureux de l’Afrique, nos cœurs ne peuvent plus s’éloigner de cette terre magique. » Cette histoire prouve qu’une fraternité naturelle unit les Chinois et les Africains. L’arbre de l’amitié sino-africaine s’épanouira si nous renforçons sans cesse les échanges entre les peuples. Nous devons accorder davantage d’importance aux échanges humains et culturels entre la Chine et l’Afrique, renforcer la compréhension et la connaissance mutuelles entre les Chinois et les Africains, consolider le fondement social de la cause de l’amitié sino-africaine. Les relations sino-africaines marquent une œuvre s’orientant vers l’avenir, œuvre qui a besoin des efforts inlassables des jeunes aux nobles aspirations de génération en génération. Les deux parties doivent pousser en avant les échanges entre les jeunes pour qu’ils ne manquent pas de successeurs dans l’œuvre éternelle de l’amitié sino-africaine. 4. En ce qui concerne les problèmes surgis dans la coopération, nous mettons à l’honneur le mot « franchise ». La Chine et l’Afrique se trouvent dans une période de développement rapide ; elles ont besoin de se connaître avec le temps. La franchise guide la Chine dans son approche des situations et des nouveaux problèmes apparus dans les relations sino-africaines, et elle l’amène à les résoudre de façon appropriée, dans un esprit de respect mutuel et de coopération gagnant-gagnant. Je crois que les opportunités sont certainement plus nombreuses que les défis et que les solutions sont plus importantes que les difficultés. La Chine a adopté et adoptera des mesures concrètes, ensemble avec les pays africains, afin de résoudre de manière appropriée les problèmes surgis dans la coopération économique et commerciale sino-africaine, pour que davantage de pays africains en bénéficient. Parallèlement, nous espérons sincèrement que les pays africains accorderont des facilités aux entreprises et aux citoyens chinois dans leur coopération avec l’Afrique. Mesdames et Messieurs, Depuis la fondation de la Chine nouvelle il y a une soixantaine d’années, notamment depuis la réforme et l’ouverture il y a plus de 30 ans, le peuple chinois a réussi, sous la direction du Parti communiste chinois, à se frayer une voie socialiste à la chinoise. Le développement chinois a abouti à des progrès historiques, hissant l’économie du pays au deuxième rang mondial. La puissance générale a été considérablement renforcée, et la vie des Chinois, améliorée. En tant que pays à une population de 1,3 milliard d’habitants, la Chine a connu des vicissitudes et des difficultés pour réaliser en quelques dizaines d’années un développement que les pays développés ont accompli pendant plusieurs centaines d’années. Actuellement, la Chine se caractérise encore et toujours par sa très nombreuse population, une base économique faible, un développement déséquilibré. Pour elle, malgré ses agrégats économiques importants, avec ses 1,3 milliard d’habitants, son PIB par habitant occupe la 90e place dans le monde. Selon la norme des Nations unies, 128 millions de Chinois vivent en-dessous du seuil de la pauvreté. Nous avons un long chemin à parcourir pour que tous les 1,3 milliard d’habitants mènent une vie aisée et nous devons fournir des efforts pendant une longue période. Avec le développement inlassable de la Chine, le niveau de vie de son peuple s’améliorera sans cesse. Elle considère pour toujours les pays africains comme amis à toute épreuve quel que soit son niveau de développement. Mesdames et Messieurs, Le développement de la Chine est inséparable de celui du monde et de celui de l’Afrique, tandis que le monde et l’Afrique ont besoin de la Chine pour leur prospérité et leur stabilité. Malgré la grande distance les séparant, la Chine et l’Afrique sont en communion d’esprit. Ce qui nous relie, c’est non seulement l’amitié traditionnelle profonde, les intérêts, mais également nos rêves respectifs. Les 1,3 milliard de Chinois s’efforcent de réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation ; le milliard d’Africains œuvrent à réaliser le rêve africain du développement solidaire. Les peuples chinois et africains doivent renforcer la solidarité et la coopération, le soutien et l’aide mutuels afin de réaliser leurs rêves respectifs. Nous devons également promouvoir ensemble avec la communauté internationale la réalisation du rêve mondial de la paix durable et de la prospérité commune, tout en apportant davantage de contributions à l’œuvre humaine pour la paix et le développement. Asntenisana ![4] Notes : [1] Du swahili, « bonjour » en français. [2] Zhou Enlai (1898-1976), né à Huai’an du Jiangsu, est marxiste, révolutionnaire prolétarien, homme politique, stratège et diplomate chinois, ainsi que l’un des principaux dirigeants du PCC et de la RPC, l’un des principaux fondateurs de l’Armée populaire de libération de Chine. [3] Le Forum sur la coopération sino-africaine est une nouvelle plate-forme du dialogue et de la coopération entre la Chine et les pays africains, et un mécanisme efficace pour promouvoir la coopération Sud-Sud. La première conférence ministérielle du Forum a eu lieu en octobre 2000 à Beijing. En novembre 2006, a eu lieu à Beijing la troisième conférence ministérielle, lors de laquelle se sont réunis les dirigeants d’Etat chinois ainsi que les chefs d’Etat ou de gouvernement et les représentants de 48 pays africains. Le Sommet de Beijing a établi un nouveau partenariat stratégique sino-africain à travers la publication de deux documents : la Déclaration du Sommet de Beijing et le Plan d’action de Beijing (2007-2009). [4] Du swahili, « merci » en français. |
| | Posté le 04-10-2015 à 13:50:37
| Le dirigeant ougandais salue la non-ingérence de la Chine dans les affaires des autres pays 2015-10-02 20:44:27 xinhua Le président ougandais Yoweri Museveni a salué la non-ingérence de la Chine dans les affaires des autres Etats et souligné que les pays n'ont pas besoin qu'on leur donne des leçons sur la façon de gérer leurs propres affaires. M. Museveni a fait cette remarque jeudi soir à l'occasion de la célébration du 66e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. Lors de la cérémonie tenue à l'ambassade de Chine, M. Museveni a noté que la Chine ne donnait pas de leçons et s'en tenaint au principe de non-ingérence défendu par les Nations Unies. "Personne ne peut me donner de leçons. Il n'y a rien que quelqu'un peut m'apprendre sur l'Ouganda ou l'Afrique que je ne sache pas" , a déclaré M. Museveni. Le président ougandais faisait référence aux puissances occidentales qui dictent aux dirigeants africains la façon de gérer leur pays. Zhao Yali, ambassadeur de Chine en Ouganda, a noté que la Chine restera attachée à un monde pacifique. "Quelle que soit la puissance que la Chine acquerra, la Chine ne cherchera jamais ni l'hégémonie ni l'expansion" , a-t-il déclaré lors de la cérémonie, qui a réuni des ministres du gouvernement ougandais et des diplomates d'autres pays. M. Zhao a indiqué que les relations de la Chine avec l'Ouganda continuait à se renforcer, comme en témoignent les différents projets financés par le gouvernement chinois. La Chine finance avec des prêts concessionnels divers projets d'infrastructures en Ouganda, dont la construction de barrages hydroélectriques, des routes et de voies ferrées. |
| | Posté le 04-10-2015 à 19:29:43
| les u.s.a vont se servir des intégristes pour contrer la Chine Populaire-au fait,l Arabie Saoudite ne fait pas partie de l Afrique,mais bien de l Asie. |
| | Posté le 12-10-2015 à 07:57:20
| Indignation des internautes chinois contre une chinoise arrêtée en Tanzanie pour trafic d'ivoire 2015-10-12 xinhua Les actes d'une ressortissante chinoise, qui a été récemment arrêtée en Tanzanie pour trafic d'ivoire présumé organisé depuis plusieurs années, ont provoqué une vive indignation sur les réseaux sociaux de la part des internautes chinois. Yang Fenglan, surnommée la "reine de l'ivoire", a été interpellée par les autorités tanzaniennes. Elle est accusée d'avoir organisé un trafic d'ivoire pendant près de 14 ans, et d'être impliquée dans la vente de plus de 700 défenses d'éléphants pour un montant équivalent à 2 millions d'euros, a rapporté le journal chinois Caixin, citant "The Guardian". Colère, honte,... ce sont les réactions des internautes chinois face aux actes de cette femme chinoise, qui a travaillé comme interprète pour le projet du chemin de fer Tanzanie-Zambie, projet symbolique de l'amitié sino-africaine. "Elle a fait honte à tous les interprètes du projet. Cette femme qui se conduit sans foi ni loi, est devenue aveugle face à l'argent, et elle mérite une sanction sévère", a écrit un internaute surnommé Fanyirenhua sur weibo, l'équivalent chinois de Twitter. Pour la plupart des internautes, situés en Chine ou à l'étranger, les actes de Mme Yang ont entaché l'image des Chinois et l'amitié entre les peuples chinois et africain. Elle ne peut pas représenter la communauté chinoise à l'étranger. Le journal Global Times, dépendant du Quotidien du Peuple, journal phare du Parti communiste chinois, a appelé l'Afrique à traiter cette affaire conformément à la loi. "Nous ne demanderons jamais grâce pour elle" , a souligné le journal. Le gouvernement chinois a pris une série de mesures concernant la protection des animaux sauvages et ces efforts sont appréciés par les autres pays et les organisations internationales. Malgré les efforts internationaux, le braconnage ne s'est jamais arrêté en Afrique. Selon un recensement aérien effectué en juin par l'Institut de recherche tanzanien de la faune, la population d'éléphants a baissé de 63 % en seulement cinq ans. |
| | Posté le 28-11-2015 à 00:57:36
| La Voix de la Chine: Qui est le néo-colonialiste en Afrique? French.china.org.cn Mis à jour le 28-11-2015 Un autre sommet entre les dirigeants chinois et africains se tiendra le mois prochain, 15 ans après la création du Forum sur la Coopération sino-africaine afin d'améliorer les relations entre les deux terres. Il ne serait pas surprenant que les banales accusations de "néo-colonialisme" chinois refasse surface avant cet événement historique. Dans une certaine mesure, le terme à connotation politique, inventé par le Ghanéen Kwame Nkrumah pour critiquer les colonisateurs occidentaux mais ironiquement utilisé par Hillary Clinton pour critiquer le rôle de la Chine en Afrique, soit utilisé pour apaiser la douleur des pays occidentaux face à la disparition de leurs intérêts sur un continent qu'ils ont autrefois colonisé. Avec sa présence croissante en Afrique, la Chine est devenue une entité influente sur cette terre autrefois ignorée. Le plus grand pays en voie de développement du monde apporte de meilleures infrastructures et plus d'aides sans contraintes politiques au continent qui compte le plus de pays en voie de développement du monde. Si cela définit un pays néo-colonialiste, la Chine est alors plus que qualifiée. Si l'on regarde de plus près la définition du néo-colonialisme, on aura une meilleure idée de qui est le vrai néo-colonialiste en Afrique. L'expression détournée fait référence à l'application continue d'arrangements économiques internationaux existants et passés avec les anciens pays colonisateurs et ainsi au maintien du contrôle colonial après la décolonisation il y a environ 70 ans. Depuis son "Partage de l'Afrique" à la fin des années 1880, l'occident n'a jamais cessé de coloniser le territoire surexploité, même si cela se fait de manière plus discrète. L'Europe et les Etats-Unis exercent un contrôle économique au lieu d'un contrôle militaire et politique direct sur l'Afrique. Les conglomérats occidentaux, monopoles de matières premières et fournisseurs de produits industriels, étendent l'ordre mondial colonial lorsqu'ils engrangent de l'argent grâce à un marché mondial manipulé. Les relations de marché tordues ont placé l'Afrique dans une position injuste. Aujourd'hui, le pouvoir du cacao d'Afrique de l'ouest, du cuivre et de l'or de l'Afrique centrale et australe sont entre les mains de la bourse occidentale. L'Afrique riche en ressources n'a pas réussi à se débarrasser de la pauvreté sous le système de prix dominé par l'occident. Les structures d'investissement insensées de l'occident en Afrique ont privé le continent d'une vraie indépendance économique. Des champs de pétrole au Nigeria et en Angola aux vastes terres du Soudan et de l'Ethiopie, des milliers de multinationales occidentales en Afrique ont pris la majorité des ressources naturelles grâce à des investissements massifs, bien plus gros que leurs homologues chinois. Le Nigeria, le plus gros producteur de pétrole d'Afrique, où les compagnies occidentales comme Royal Dutch Shell creusent depuis des décennies, ne possède toujours pas de production de pétrole et de système de transformation. Les Nigérians doivent faire face à la situation gênante d'exporter du pétrole et d'importer de l'essence! A l'inverse, le Soudan, où la Chine a contribué à construire des oléoducs et des raffineries de pétrole, affiche son propre système industriel pétrolier complet. Les prêts et aides des anciens colons occidentaux assortis à des conditions politiques ont servi d'outils pour intervenir dans les affaires domestiques des pays africains en plus de leurs interventions militaires en Libye, au Mali, en Côte d'Ivoire et en République Centrafricaine. C'est au travers des institutions financières mondiales dominées par l'occident comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International que l'occident force les pays africains à accepter son propre modèle de développement, au mépris des traditions et idiosyncrasies africaines. L'échec des Ajustements Structurels imposés par les bailleurs de fonds a conduit à la libéralisation rapide du commerce en Afrique, et a laissé un recul grave de l'industrie et une économie africaine stagnante dans les années 1980. Accuser la Chine d'être un pays néo-colonialiste en Afrique place l'occident partial dans un scénario absurde où le voleur agit comme un policier. |
| | Posté le 28-11-2015 à 22:05:30
| la Chine,si elle construirait des infrastructures dans toute l Afrique-cf BAII en Asie-,moderniserait le continent noir,et l industrialiserait,permettrait d en finir avec les groupes intégristes-et pas que islamistes,il y a une rebellion fondamentaliste chrétienne que Hollande n a meme pas cherché à écraser lorsqu il est intervenu en Centrafrique,la Lors's Resistance Army-!imaginez les tronches que tireraient les immondes Al Shaabab si des usines seraient construites en Somalie!l avenir de l Afrique,c est la Chine Populaire,et non la Chine nationaliste qui n a plus que quatre alliés sur le sol africain,ni les Etats Unis,la Grande Bretagne et la France,prédateurs capitalistes,et non plus les abrutis d Al-Qaeda,qui veulent revenir au moyen age en appliquant la charia et les rites djihadistes de décapitation. |
| | Posté le 04-12-2015 à 21:03:37
| Le Point Afrique - Publié le 04/12/2015 Afrique-Chine : le président Xi Jinping promet 60 milliards de dollars Cette somme mise au jour à Johannesburg au Forum sur la coopération sino-africaine inclut 5 milliards de prêts à taux zéro et 35 milliards de prêts à taux préférentiels. À l'occasion de l'ouverture du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FCSA, FOCAC en anglais) qui se déroule à Johannesburg jusqu'à samedi, l'empire du Milieu a voulu frapper fort. "La Chine a décidé de donner un total de 60 milliards de dollars d'aide financière, incluant 5 milliards de prêts à taux zéro et 35 milliards de prêts à taux préférentiels ", a annoncé le président Xi. Il s'agit là de la confirmation de la volonté de la Chine de renforcer son aide aux pays africains, en particulier ceux d'Afrique subsaharienne, confrontés à de grandes difficultés à la fois en matière de santé, mais aussi sur le chemin de la lutte pour la réduction de la pauvreté et une meilleure stabilité sociale. Concrètement, les 60 milliards de dollars sont destinés à financer dix programmes de coopération sur trois ans dans les domaines notamment de l'agriculture, de l'industrialisation, de la réduction de la pauvreté, de la santé, de la culture, de la sécurité, de la protection de la nature, ou encore du développement vert. "La Chine est très attentive aux mauvaises récoltes dans plusieurs pays africains, dues aux effets d'El Niño. Elle fournira aux pays touchés des aides alimentaires d'urgence d'une valeur de 1 milliard de yuans (143 millions d'euros)" , a déclaré le président chinois, cité par l'AFP, devant plus d'une vingtaine de dirigeants africains réunis à Johannesburg. Sous les applaudissements, M. Xi a également ajouté que la Chine allait effacer les "dettes gouvernementales sans intérêt, échues fin 2015" des pays africains les moins avancés. L'apport chinois se veut global Ports, stades, chemins de fer et centres de conférence construits par la Chine ont permis de renforcer tant soit peu les infrastructures dans nombre de pays du continent. Par ailleurs, il y a une certaine implication dans les domaines de l'éducation et de la formation qui constituent "une base fondamentale pour le développement durable et la transformation structurelle de l'Afrique" . C'est d'ailleurs tout le sens de l'aide de la coopération chinoise dans la construction d'écoles, la fourniture de bourses d'études, la création d'instituts Confucius, la formation de techniciens et l'envoi d'experts et de bénévoles vers le continent africain. Selon l'agence Xinhua, "à cette date, la Chine a créé plus de 40 instituts Confucius en Afrique et, en 2013, elle a décidé de mettre en œuvre son programme Talents africains, consistant à former 30 000 personnes dans différents secteurs et à fournir 18 000 bourses aux étudiants africains" . Transfert de technologie, humanitaire, santé... Sur un autre plan, Pékin promet d'intensifier le transfert et l'adaptation locale de technologies avancées en faveur des pays africains et d'aider les pays du continent à renforcer leur capacité de développement indépendant. Déjà en 2009, la Chine avait annoncé la mise en place de 20 centres agricoles de démonstration technique en Afrique, l'envoi de 50 équipes techniques agricoles, la formation de 2 000 agronomes africains. Dans le cadre d'un programme de "partenariat industriel" , le président chinois a annoncé, ce 4 décembre à Johannesburg, la formation en Afrique de 200 000 techniciens et en Chine de 40 000 Africains. Autant de chantiers qui continuent aujourd'hui et que la nouvelle initiative chinoise entend renforcer. Autre domaine d'implication : la santé. Depuis l'épidémie d'Ebola l'an dernier, la Chine a livré plus de 117 millions de dollars d'aide humanitaire et envoyé des centaines de travailleurs médicaux sur la ligne de front en Afrique de l'Ouest frappée par l'épidémie. Le président chinois Xi Jinping lors de son allocution à l'ouverture du Forum Chine-Afrique de Coopération de Johannesburg le 4 décembre 2015. © Xinhua/Huang Jingwen Implication dans les opérations de maintien de paix Sur les fronts militaires et de maintien de paix, la Chine a déjà activement participé à des missions de maintien de paix dans des pays africains. Devant l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, M. Xi a ainsi annoncé que son pays allait fournir 100 millions de dollars à l'Union africaine afin qu'elle puisse notamment créer une force de réserve permanente destinée à répondre aux situations d'urgence sur le continent. À Johannesburg, dans le cadre d'un "programme de paix et de sécurité" , le président chinois a annoncé "une aide sans contrepartie à l'Union africaine de 60 millions de dollars pour appuyer la construction et les opérations de la Force permanente africaine et de la capacité africaine de réaction rapide aux crises" . L'objectif de cette force africaine en attente est de diviser les forces du continent en cinq grandes régions qui assureraient à tour de rôle la sécurité des pays africains grâce à 25 000 hommes. M. Xi confirme donc l'engagement chinois à prendre " une part active aux opérations onusiennes de maintien de la paix en Afrique ". S'inscrire dans une orbite résolument novatrice Pour le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, la coopération sino-africaine est entrée dans une ère nouvelle. " Les deux parties doivent combiner les avantages de la Chine, qui jouit d'une expérience en matière de développement et de production, avec ceux de l'Afrique, riche en ressources naturelles et humaines" , explique-t-il. Une approche qui confirme la vision du président Xi Jinping au profit de "relations internationales d'un nouveau type". L'idée sous-jacente est de faire suivre à la Chine une autre voie de coopération économique et autre. Il ne s'agit rien moins que de distinguer sa coopération de celle des pays occidentaux. "Bien que la Chine fournisse une aide importante aux pays africains, elle ne se présente jamais comme leur patron et soutient fermement la résolution des problèmes africains par les Africains, selon leurs modalités" , assure Wang Yi, chef de la diplomatie. "La Chine va aider l'Afrique à atteindre l'auto-développement et à créer un environnement pacifique et stable pour obtenir des progrès sur le long terme. Elle ne fixe pas de conditions politiques à son assistance ni ne s'immiscera dans les affaires intérieures des pays africains" , a promis M. Wang. Faisceau de convergences de vues Cité par l'agence Xinhua, le professeur Peter Kagwanja, président de l'Institut de politique de l'Afrique, un groupe de réflexion panafricain basé à Nairobi (Kenya), estime que "le gouvernement chinois exerce son influence en Afrique en promouvant le développement et les échanges humains". Pour M. Kagwanja, "il existe un consensus entre la Chine et ses amis africains selon lequel la coopération mutuellement bénéfique et la non-ingérence dans les affaires souveraines d'un pays seront des principes toujours respectés". "L'idée d'une paix axée sur le développement se manifeste dans la participation croissante de la Chine au maintien de la paix, à la résolution des conflits et à l'intervention humanitaire en Afrique ", juge le Pr Kagwanja. Pour Liu Hongwu, directeur de l'Institut chinois de recherche sur l'Afrique (IRA), ce "concept africain" unique fait avancer non seulement la coopération entre la Chine et l'Afrique, mais établit un modèle pour le reste du monde en matière de relations avec l'Afrique. Alors que la Conférence internationale des Nations unies sur le climat se déroule à Paris autour de négociations ardues, la Chine a promis à Johannesburg que "la coopération sino-africaine ne se ferait jamais au détriment des écosystèmes et des intérêts à long terme de l'Afrique" . Pékin s'est en effet engagé à " mettre en oeuvre 100 projets d'énergie propre, de protection de la faune et de la flore ou encore de développement agricole respectueux de l'environnement". |
| | Posté le 04-12-2015 à 22:27:16
| Le président chinois définit les cinq piliers du développement des relations sino-africaines French.xinhuanet.com Publié le 2015-12-04 à 21:54 (Xinhua/Lan Hongguang) JOHANNESBURG, 4 décembre (Xinhua) -- Le président chinois Xi Jinping a proposé vendredi à Johannesburg que la Chine et l'Afrique élèvent leurs relations en développant un partenariat de coopération stratégique global et en s'unissant pour ouvrir une nouvelle ère de coopération gagnant-gagnant et de développement commun. Dans un discours prononcé à la session d'ouverture du 2ème sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), M. Xi a souligné que la Chine poursuivrait sa politique en Afrique en respectant les principes "de sincérité, de pragmatisme, d'amitié et de franchise" . Le président chinois, qui a co-présidé le sommet avec son homologue sud-africain Jacob Zuma, a suggéré que la Chine, le plus grand pays en développement au monde, et le continent africain, qui compte le plus grand nombre de pays en développement, développent leurs relations en s'appuyant sur cinq piliers. > Sur le plan politique, M. Xi a insisté sur le principe d'égalité et de confiance mutuelle et souligné que la Chine considérera toujours que l'Afrique appartient aux peuples africains et que les peuples africains doivent décider des affaires africaines. > Dans le domaine économique, le président chinois a invité la Chine et l'Afrique à poursuivre la coopération gagnant-gagnant et à tirer pleinement parti de leur confiance mutuelle et de leur complémentarité économique. > La Chine et l'Afrique, qui ont toutes les deux des civilisations anciennes et rayonnantes, doivent apprendre l'une de l'autre dans le domaine de la culture, et mettre l'accent sur le renforcement des échanges entre les peuples, les jeunes, les femmes, les groupes de réflexion, les médias et les universités, a indiqué M. Xi. > En outre, il a appelé les deux parties à rester solidaires et à s'aider dans le domaine de la sécurité, soulignant que la Chine soutient l'Afrique dans ses efforts visant à régler les problèmes africains selon les modalités africaines et se tient prête à aider l'Afrique à renforcer ses capacités dans le maintien de la paix et de la sécurité. > M. Xi a proposé que la Chine et l'Afrique renforcent leur unité et leur coordination dans les affaires internationales et défendent ensemble leurs intérêts communs, avant d'ajouter que la Chine continuerait à soutenir l'Afrique pour qu'elle joue un rôle plus important sur la scène mondiale. Fondé en 2000 pour promouvoir la coopération sino-africaine, le FCSA regroupe la Chine, 50 pays africains ayant établi des relations diplomatiques avec la Chine et la Commission de l'Union africaine. Le premier sommet du FCSA avait eu lieu à Beijing en 2006. |
| | Posté le 05-12-2015 à 23:12:25
| Interview de Xavier Aurégan sur RFI : Xavier Aurégan, enseignant, chercheur à la Fondation maison des sciences de l'homme, spécialiste des relations sino-africaines l'aide de la Chine à l'Afrique est de plus en plus forte. Le sommet Chine-Afrique se poursuit encore aujourd'hui. Le président chinois Xi Jinping a mis la barre très haute en promettant 60 milliards de dollars d'aide. Malgré le ralentissement économique dans son propre pays, la Chine réaffirme sa suprématie dans son partenariat avec l'Afrique alors que de nombreux pays (comme le Japon, l'Inde, la Russie, etc.) lorgnent sur le continent. Pour en parler, l'invité de RFI est Xavier Aurégan, enseignant, chercheur à la Fondation Maison des sciences de l'homme, spécialiste des relations sino-africaines. RFI: Les 60 milliards de dollars d’aide qu’a annoncé le président chinois, comment interprétez-vous cette nouvelle augmentation de l’aide chinoise ? Xavier Aurégan: C’était plus ou moins ce qu’était attendu par les observateurs. On a vu qu'en 2012, la Chine avait octroyé 20 milliards et en 2013, 10 milliards de plus. Et donc là, en 2015, on s’attendait plus ou moins à 50 ou 60 milliards. Finalement, ce sont donc 60 milliards. C’est vraiment le signe que la Chine, d’une part, ne compte plus uniquement sur son marché intérieur et qu’elle s’internationalise, en quelque sorte. Et donc l’Afrique évidemment, dans ce contexte, compte de plus en plus. Par conséquent, c’est aussi le signe, évidemment, que le continent africain compte énormément aux yeux des dirigeants chinois et de la politique extérieure chinoise, en règle générale. Et puis, c’est aussi le signe que la Chine se donne les moyens, à la fois de sa politique africaine et aussi de sa politique plus globale, à l’international. Oui, parce qu’on parlait du ralentissement chinois, on pouvait peut-être s’attendre à ce que la Chine lâche un peu du lest sur l’Afrique et en fait ce n’est pas le cas. Non, ce n’est pas le cas et c’est plutôt un bon signe pour l’économie africaine en règle générale, là aussi, car elle compte évidemment sur l’ensemble des partenaires. La Chine est un partenaire majeur. En effet, c’est le premier partenaire commercial avec 200 milliards de dollars à peu près d’échanges, 2 milliards d’investissements par an, environ. Les Etats africains, en règle générale, mais surtout l’Afrique du Sud, l’Angola ou encore le Nigéria comptent évidemment d’une manière assez forte sur cet Etat chinois. Malgré tout, les investissements ont baissé au premier semestre. Est-ce que l’Afrique et la Chine ne sont pas, quand même, à un tournant de leurs relations ? Non, non. Je ne le pense pas. En fait, on voit très bien cette évolution à travers les réformes, à la fois des entreprises chinoises et à la fois aussi dans les institutions chinoises. Donc à partir de 1992-93 et 1994 surtout, on voit donc la création de l’Exim Bank qui finance les prêts à taux préférentiels qui sont octroyés en Afrique Subsaharienne notamment. Mais il n’y a pas qu’eux. On voit donc très bien que ces instruments qui ont été mis en fait à la disposition du gouvernement chinois et des entreprises centrales et provinciales chinoises, fonctionnent à plein régime. Ainsi, la SASAC, par exemple, qui a été créée en 2003 avec la réforme, un petit peu, du ministère du Commerce, rentre également dans cette stratégie d’internationalisation des compagnies et des entreprises chinoises. Et du coup, on voit très bien que cette aide couplée aux investissements est de plus en plus forte à savoir, de 5 milliards en 2000 à 60 milliards aujourd’hui, en 2015. C’est le premier sommet Chine-Afrique de Xi Jinping en tant que président. A-t-il une vision différente de ses prédécesseurs des relations entre la Chine et l’Afrique ? Ce qu’on peut dire c’est qu’il est quand même un petit peu moins réaliste, globalement, que son prédécesseur Hu. Qu’est-ce que ça veut dire ? Disons que j’ai un petit peu l’impression que la Chine cherche, en ce moment, à renouveler sa politique africaine et qu’elle ne trouve pas forcément les moyens ou les éléments, les facteurs et les enjeux à mettre en avant. Est-ce que cette politique n’irait pas aussi vers une application plus grande sur les questions de Défense, de paix, de sécurité ? On voit qu’il y a, aujourd’hui, des casques bleus chinois en Afrique. Les Chinois s’implantent aussi à Djibouti. On l’a vu la semaine dernière. Est-ce que c’est vers là peut-être que la Chine s’oriente ? On voit que les Etats africains placent l’appel à sécurité parmi leurs priorités, et donc la Chine a intégré cette priorité dans sa coopération et finalement elle essaie aussi de contribuer, à sa manière, à cette paix et cette sécurité africaines. C’est logique. Mais c’est un changement quand même pour la Chine qui a une tradition de non-ingérence dans les pays ! C’est vrai. Là, c’est évidemment la dichotomie entre le discours chinois et les faits, puisque si on se souvient du Biafra, si on se souvient du Soudan, de la Côte d’Ivoire en partie et du Tchad aussi, on voit très bien que la Chine évidemment s’ingère obligatoirement dans les affaires africaines puisqu’elle commerce, qu’elle investit et qu’elle a des relations poussées et de plus en plus développées avec ces pays-là. Donc la Chine est obligée finalement de s’ingérer comme la France le fait, mais d’une manière moins évidemment développée, moins poussée, puisqu’elle n’intervient pas directement comme la France pourrait le faire en Centrafrique ou au Mali. Mais en tout cas, la Chine est obligatoirement amenée à s’ingérer et donc à participer finalement au maintien de la paix, au maintien de l’ordre, etc… et donc à la paix, à la sécurité en Afrique de l’Ouest et subsaharienne plus largement. Aujourd’hui, ce n’est plus seulement la Chine qui investit massivement en Afrique – je parle des pays asiatiques – c’est aussi le cas du Japon et de l’Inde. Il y a eu le premier sommet Inde-Afrique, en octobre. Comment la Chine a-t-elle perçu l’organisation de ce sommet Inde-Afrique ? Je pense que les Chinois ne sont pas vraiment effrayés par ce genre de sommets, puisque les montants sont vraiment ridicules par rapport à la Chine. L’Inde privilégie plutôt le transfert de savoirs-faire, de technologies… Ils ne se font pas concurrence en fait, c’est ça ? Ce n’est pas une concurrence à proprement parler. Ce n’est pas une concurrence directe. Les entreprises chinoises sont plutôt en concurrence avec des allemandes, des françaises et des etats-usiennes mais très, très peu avec les indiennes ou des japonaises. |
| | Posté le 06-12-2015 à 19:19:29
| La Chine va former 200.000 techniciens africains d'ici trois ans Xinhua 05.12.2015 10h31 La Chine va fournir la formation et des opportunités d'éducation à l'Afrique pour l'aider à résoudre la pénurie de talents, a annoncé le président chinois Xi Jinping vendredi à Johannesburg, à l'occasion du 2ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA). Dans un discours prononcé devant les dirigeants de plus d'une quarantaine de pays africains, M. Xi a déclaré que la Chine va établir des centres de formation professionnelle et des collèges en Afrique, former 200.000 techniciens et fournir à 40.000 personnes des opportunités de formation en Chine. Le manque de talents est l'un des trois principaux goulets d'étranglement dans le développement de l'Afrique, a indiqué M. Xi, se référant aux deux autres problèmes, à savoir l'insuffisance d'infrastructures et le manque de financement. La Chine va également offrir 2.000 opportunités d'éducation et 30.000 bourses gouvernementales aux étudiants africains, a ajouté M. Xi. Chaque année, la Chine va parrainer des visites de 200 chercheurs africains et des voyages de formation de 500 jeunes africains en Chine, et former 1.000 professionnels des médias pour l'Afrique, a-t-il poursuivi. Dans le cadre des efforts visant à promouvoir les échanges culturels et entre les peuples, le président chinois a également déclaré soutenir l'ouverture de plus de vols directs entre la Chine et l'Afrique, et a promis de fournir une assistance dans la construction de cinq centres culturels en Afrique. Le sommet de Johannesburg, ayant pour thème "La Chine et l'Afrique avancent ensemble : coopération gagnant-gagnant pour un développement commun", est le deuxième du genre depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) en 2000, qui regroupe la Chine, 50 pays africains ayant des liens diplomatiques avec la Chine et la Commission de l'Union africaine. (Rédacteurs :Qian HE, Yin GAO) |
| | Posté le 06-12-2015 à 19:58:11
| La Chine publie une nouvelle politique pour l'Afrique Xinhua 05.12.2015 Le gouvernement chinois a publié vendredi un document "La politique de la Chine à l'égard de l'Afrique" , le second du genre depuis 2006, alors que le président chinois Xi Jinping et les dirigeants africains sont réunis à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour un sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA, FOCAC en anglais). Le texte complet ci-dessous : La Politique de la Chine à l'égard de l'Afrique En 2006, le gouvernement chinois a publié pour la première fois la Politique de la Chine à l'égard de l'Afrique. Au cours de la dernière décennie, celle-ci a été mise en œuvre de manière complète et efficace, jouant un rôle d'orientation important pour le développement global des relations Chine-Afrique. Cette année marque le 15e anniversaire de la création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), dont le deuxième sommet aura lieu en Afrique du Sud en décembre 2015. Ce sera aussi le premier sommet du FCSA tenu sur le continent africain, qui posera un jalon dans le renforcement de la solidarité sino-africaine et la promotion de leur coopération. Dans ce contexte, le gouvernement chinois publie une nouvelle édition de la Politique de la Chine à l'égard de l'Afrique, dans le but de réaffirmer la détermination ferme et la bonne volonté de la Chine de développer davantage ses relations d'amitié et de coopération avec l'Afrique et d'exposer de manière globale les nouveaux concepts, propositions et initiatives dans le cadre de la politique de la Chine à l'égard de l'Afrique dans les nouvelles conditions, afin d'orienter les échanges et coopérations sino-africaines dans tous les domaines dans les années qui viennent. Partie I Mettre en place et développer le partenariat de coopération stratégique global sino-africain, consolider et renforcer la communauté de destin entre la Chine et l'Afrique La Chine et l'Afrique sont depuis toujours liées par une communauté de destin. Depuis plus d'un demi-siècle, en dépit des aléas de la situation internationale, elles demeurent de bons amis dévoués, de bons partenaires solidaires et de bons frères loyaux. Profondément enracinée dans le cœur des peuples, l'amitié traditionnelle sino-africaine est un bien commun précieux pour les deux parties. L'amitié sincère et le traitement d'égal à égal, auxquels les deux parties sont attachées depuis longtemps, constituent le noyau de l'esprit des relations sino-africaines qui ne cessent de se consolider au fil des ans. Dans les nouvelles conditions, la Chine et l'Afrique, sur cette base, œuvreront à réaliser une coopération gagnant-gagnant et un développement commun, à enrichir leurs relations de nouveaux contenus et à leur donner une impulsion sans cesse renouvelée. En 2006, le gouvernement chinois a proposé la mise en place et le développement d'un nouveau type de partenariat stratégique sino-africain, caractérisé par l'égalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération gagnant-gagnant sur le plan économique ainsi que les échanges et l'inspiration mutuelle sur le plan culturel. Au cours de la dernière décennie, la Chine et l'Afrique ont élaboré et mis en œuvre en commun une série de mesures d'importance majeure destinées à approfondir la coopération sino-africaine, ce qui a favorisé l'essor de leurs relations d'amitié et de coopération dans divers domaines. La confiance mutuelle politique s'est davantage raffermie entre la Chine et l'Afrique, avec une coordination et une collaboration plus étroites dans les affaires régionales et internationales. La coopération pragmatique sino-africaine a porté des fruits abondants. Depuis 2009, la Chine est le plus grand partenaire commercial de l'Afrique. En 2014, le volume du commerce de la Chine avec l'Afrique a quadruplé par rapport à 2006. Les échanges culturels et humains entre les deux parties se sont multipliés rapidement, avec près de 3 millions de déplacements entre la Chine et l'Afrique par an et l'élargissement de la base populaire de l'amitié sino-africaine. Les échanges et la coopération entre la Chine et l'Afrique atteignent une ampleur et une profondeur sans précédent, et le taux de contribution de la Chine au développement économique de l'Afrique s'est nettement élevé. Au cours de la dernière décennie, la Chine comme l'Afrique ont connu de grands changements. Elles font face à de nouvelles missions de développement. La Chine, selon les dispositions stratégiques sur la construction générale d'une société d'aisance moyenne, l'approfondissement global de la réforme, le renforcement général de la primauté de droit, et la gestion pleinement rigoureuse du Parti communiste chinois, travaille d'arrache-pied pour réaliser les objectifs des « deux centenaires » et le rêve chinois du grand Renouveau de la nation. Pour sa part, l'Afrique cherche à accélérer l'industrialisation et la modernisation et marche vers les belles perspectives décrites dans l'Agenda 2063. Les rêves chinois et africain ont tous pour objectif d'apporter une meilleure vie aux peuples. Vu une grande convergence entre les stratégies de développement des deux parties ainsi que la complémentarité dans leurs besoins et avantages, des opportunités historiques rares se présentent à la Chine et à l'Afrique pour réaliser une coopération gagnant-gagnant et un développement commun. Forte de ses avantages comparatifs en matière d'expériences de développement, de technologies applicables, de financement et de marché, la Chine peut aider l'Afrique à résoudre deux goulots d'étranglement pour son développement, à savoir les déficits d'infrastructures et le manque de personnel qualifié, à faire de sa richesse et de son potentiel en matière de ressources naturelles et humaines un levier de croissance et d'amélioration du bien-être social, et à accélérer son processus d'industrialisation et de modernisation agricole, ce qui profitera à la réalisation d'une indépendance économique, d'un développement indépendant et durable, et d'une paix et d'une stabilité durables en Afrique. Au cours de la dernière décennie, la situation internationale a beaucoup évolué. La multipolarisation du monde s'affirme davantage. Le développement rapide des pays émergents et des pays en développement représente un courant historique irrésistible, et ces pays deviennent d'importants acteurs pour la préservation de la paix mondiale et la promotion du développement commun. Les Nations Unies ont adopté le Programme de développement durable à l'horizon 2030, et tous les pays du monde ont à réaliser un développement inclusif et durable. L'Afrique, l'un des continents enregistrant la plus forte croissance économique et les plus prometteurs du monde, s'émerge comme un pôle important sur la scène politique internationale, un nouveau pôle de la croissance économique mondiale et un pôle multicolore de la civilisation humaine. La Chine, quant à elle, est désormais la deuxième économie du monde et un important acteur, constructeur et contributeur de l'actuel système international. La Chine, l'Afrique et d'autres pays en développement ont à accroître davantage leur représentation et leur voix au chapitre dans les affaires internationales. La Chine et l'Afrique ont intérêt à valoriser pleinement leurs deux grands avantages, à savoir la confiance mutuelle politique et la complémentarité sur le plan économique, à favoriser un développement tous azimuts de leur coopération, à renforcer la coopération Sud-Sud et à promouvoir la coopération Nord-Sud, pour montrer un exemple quant à l'établissement d'un nouveau modèle de relations internationales axé sur la coopération gagnant-gagnant. À l'heure actuelle, les relations sino-africaines sont sur un nouveau point de départ historique. Les Chinois et les Africains, qui partagent la même quête du développement et voient leurs intérêts stratégiques se converger largement et leur coopération mutuellement bénéfique s'ouvrir sur de vastes perspectives, sont plus que jamais déterminés à aller de l'avant côte à côte et à grands pas. La Chine souhaite travailler ensemble avec les pays africains et sur la base du rayonnement de leur amitié traditionnelle pour mettre en place et développer un partenariat de coopération stratégique global sino-africain, caractérisé par l'égalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération gagnant-gagnant sur le plan économique, les échanges et l'inspiration mutuelle sur le plan culturel, l'assistance mutuelle sur le plan sécuritaire ainsi que la solidarité et la coordination dans les affaires internationales, afin de promouvoir un développement global de la coopération amicale sino-africaine, un développement commun avec l'Afrique et la réalisation de leurs rêves, d'apporter plus de bénéfices aux peuples chinois et africains et de contribuer davantage à la paix, à la stabilité, au développement et à la prospérité du monde. Partie II S'en tenir à la juste conception de la justice et des bénéfices et au principe dit de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise » à l'égard de l'Afrique Renforcer sa solidarité et sa coopération avec les pays africains, c'est de tout temps une pierre angulaire de la politique extérieure d'indépendance et de paix de la Chine, et un choix stratégique auquel elle reste attachée pour longtemps. Dans les nouvelles conditions, la Chine s'en tiendra au principe dit de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise » à l'égard de l'Afrique et à la juste conception de la justice et des bénéfices, et travaillera pour que la coopération amicale et mutuellement bénéfique sino-africaine avance à grandes enjambées : Par « sincérité » , on entend l'égalité et la confiance mutuelle ainsi que la solidarité et l'entraide. Cela veut dire que la Chine restera pour toujours l'ami le plus fiable et le partenaire le plus sincère de l'Afrique. La Chine respecte le libre choix des pays africains quant à leur voie de développement et leurs pratiques et efforts visant à promouvoir le développement socio-économique et à améliorer le niveau de vie des populations. Elle entend, sur la base de l'égalité et du libre consentement, échanger ses expériences sur la gouvernance de l'État avec l'Afrique, en vue de favoriser une connaissance et une compréhension mutuelles ainsi qu'une inspiration réciproque en ce qui concerne le système politique et la voie de développement de part et d'autre. La Chine soutient sincèrement et constamment le développement africain. Jamais elle ne s'ingérera dans les affaires intérieures des pays africains, ni n'imposera sa propre volonté à l'Afrique, ni n'assortira son assistance aux Africains de condition politique. S'agissant des questions touchant aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures de part et d'autre, la Chine entend renforcer la communication et la coordination avec la partie africaine pour avoir une compréhension et un soutien mutuels et préserver leurs intérêts communs. Par « pragmatisme » , on entend le réalisme et l'efficacité ainsi que la coopération conduite dans l'esprit gagnant-gagnant. Cela veut dire que la Chine, fidèle à la parole donnée et résolue dans les actes, mettra en œœuvre consciencieusement toutes les orientations et initiatives pour une coopération mutuellement bénéfique avec l'Afrique et favorisera un développement commun par son soutien au développement autonome de l'Afrique. Dans l'esprit de « Faire un nid pour attirer un phénix » et « d'apprendre à pêcher plutôt que de donner un poisson », la Chine appuie fermement les pays africains dans leurs efforts de développer les infrastructures et de valoriser les ressources humaines, les aidera à résoudre les deux goulots d'étranglement freinant sur leur développement, travaillera activement à créer des synergies industrielles et à développer une coopération en matière de capacités de production pour ainsi accompagner l'industrialisation et la modernisation agricole de l'Afrique. Déterminée à promouvoir la paix par et pour le développement, la Chine soutient fermement l'Afrique dans ses efforts pour réaliser son développement indépendant et durable et apporter des solutions africaines aux problèmes africains, et entend jouer un plus grand rôle constructif en faveur du règlement des questions d'actualité régionales. Par « amitié », on entend des liens sincères et la coexistence harmonieuse entre les peuples. Cela veut dire que la Chine œœuvre à promouvoir les échanges et l'inspiration mutuelle sur le plan culturel, et à favoriser une compréhension mutuelle sur les idées et les politiques de part et d'autre, et entre les peuples, afin d'asseoir l'amitié sino-africaine sur une base populaire solide. La Chine veut renforcer les échanges et la coopération avec l'Afrique dans les domaines scientifique, éducatif, culturel et sanitaire, élargir les échanges non gouvernementaux, et favoriser les échanges entre les think-tanks, les établissements d'enseignement supérieur et les médias. Elle appuie les échanges et la coopération décentralisés, et encourage la bonne entente entre les ressortissants chinois ou africains, et les populations du pays d'accueil en vue d'une prospérité partagée. Le gouvernement chinois encourage les entreprises et les ressortissants chinois installés en Afrique à contribuer à l'amélioration du bien-être local et à rendre activement service à la société africaine, et veillera à créer un climat accueillant pour les Africains qui travaillent, étudient ou séjournent en Chine, afin d'élargir et de consolider la base populaire de l'amitié sino-africaine. Par « franchise », on entend une attitude franche dans la relation et la recherche de solutions appropriées aux problèmes rencontrés. Cela veut dire que la Chine tient à placer les relations sino-africaines dans une optique stratégique à long terme et à créer avec l'Afrique un environnement favorable à leur coopération amicale et mutuellement bénéfique. La Chine est prête à renforcer sa communication et sa coordination avec l'Afrique en matière de politiques. Elle entend travailler avec la partie africaine, sur la base des principes du respect mutuel et de la coopération gagnant-gagnant, et à travers des consultations amicales d'égal à égal pour traiter en toute franchise et de façon adéquate les nouvelles situations et questions apparues dans la coopération sino-africaine, afin que chacune des deux parties puisse bénéficier de cette coopération sincère, amicale et mutuellement avantageuse. La juste conception de la justice et des bénéfices est un étendard de l'action extérieure de la Chine à l'égard des autres pays en développement, qui consiste à mettre côte à côte la justice et les bénéfices, tout en accordant une priorité à la justice et en donnant de l'importance à la fraternité. L'essence de cette conception est d'associer étroitement l'aide aux pays africains et aux autres pays en développement en faveur d'un développement indépendant et durable de ceux-ci à la promotion du propre développement de la Chine, dans le but de réaliser une coopération gagnant-gagnant et un développement commun, et de favoriser un développement plus équilibré, inclusif et durable du monde. La Chine ne prendra jamais le chemin des anciens colonisateurs ni n'agira au détriment de l'environnement écologique de l'Afrique ou des intérêts de long terme du continent africain. Accompagner les efforts des pays africains en vue d'un développement indépendant et durable correspond aux intérêts des peuples africains, et à ceux des peuples du monde, et constitue une responsabilité commune de la communauté internationale. Dans sa coopération avec l'Afrique, la Chine respecte et défend toujours les intérêts vitaux des pays et des peuples africains. Elle s'en tient à l'équité et réclame la justice pour l'Afrique. Attachée aux avantages mutuels et à la coopération gagnant-gagnant, la Chine soutient et aide de tout son cœur le continent africain pour réaliser la paix, la stabilité et le développement. Le principe de l'unicité de la Chine constitue la condition préalable et la base politiques de l'établissement et du développement de relations de la Chine avec les pays africains ainsi que les organisations régionales de l'Afrique. Le gouvernement chinois apprécie l'attachement ferme des pays africains à ce principe, leur soutien à l'œuvre grandiose de la réunification de la Chine et leur engagement de ne pas développer de rapports ou échanges officiels avec Taiwan. La Chine tient à développer, sur la base des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, une coopération amicale tous azimuts avec les différents pays africains. La Chine apprécie les efforts de la communauté internationale qui mène des actions constructives pour soutenir et aider l'Afrique dans sa quête de paix soutenue et de développement durables. Elle entend, sur la base du principe dit « l'Afrique propose, l'Afrique consent, et l'Afrique oriente », et avec une attitude active, ouverte et inclusive, renforcer sa coordination et sa coopération avec d'autres pays et les organisations régionales et internationales pour explorer les possibilités d'une coopération trilatérale ou multilatérale en Afrique et contribuer ainsi ensemble à la paix, à la stabilité et au développement du continent africain. Partie III Promouvoir le développement global de la coopération sino-africaine I. Accroître la confiance politique mutuelle 1. Intensifier les échanges de haut niveau Valoriser le rôle d'orientation politique des échanges de haut niveau, maintenir l'élan des visites croisées et du dialogue entre les dirigeants chinois et africains, renforcer la communication sur les relations bilatérales et les questions majeures d'intérêt commun, consolider l'amitié traditionnelle, accroître la confiance politique mutuelle, se témoigner compréhension et soutien sur les questions concernant les intérêts vitaux et les préoccupations majeures de l'une comme de l'autre partie, défendre les intérêts communs, œuvrer ensemble pour le développement, approfondir la coopération, et fournir une garantie politique solide au développement des relations bilatérales et sino-africaines. 2. Renforcer les échanges d'expériences en matière de gouvernance Respecter et soutenir les efforts de l'autre partie visant à explorer une voie de développement et un système politique adaptés à ses conditions nationales et à les améliorer. La partie chinoise est prête à engager activement des échanges d'expériences multiformes avec les pays africains. La Chine et les pays africains sont appelés à s'inspirer selon les principes des échanges sur un pied d'égalité, de l'enrichissement mutuel et du progrès en commun, de la civilisation et des pratiques de développement de l'autre partie, à renforcer les échanges d'expériences en matière de gouvernance en vue d'un développement partagé. 3. Perfectionner les mécanismes de consultations et de coopération intergouvernementaux Mettre pleinement en valeur le rôle d'orientation et de coordination des mécanismes bilatéraux, tels que les consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères chinois et africains, les commissions conjointes (mixtes) sur la coopération économique et commerciale, les mécanismes de coopération économique et commerciale de haut niveau et les commissions mixtes technico-scientifiques, enrichir et améliorer davantage les mécanismes de dialogue et de consultations intergouvernementaux, afin de promouvoir le dialogue et la coopération entre les gouvernements chinois et africains. 4. Promouvoir les échanges entre les organes législatifs, les institutions consultatives, les partis politiques, les armées et les gouvernements locaux Sur la base du respect mutuel, de l'approfondissement de la connaissance réciproque et du développement de la coopération, renforcer, aux différents niveaux et par divers canaux les échanges amicaux multiformes et tous azimuts entre l'Assemblée populaire nationale de Chine, d'une part, et les parlements des pays africains et le Parlement panafricain, de l'autre part, et enrichir sans cesse le partenariat de coopération stratégique global sino-africain. Élargir et renforcer les échanges entre la Conférence consultative politique du Peuple chinois, d'une part, et les parlements des pays africains, le Parlement panafricain, le Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine et les Conseils économique et social des pays africains, de l'autre part. Le Parti communiste chinois souhaite, sur la base de l'indépendance, de l'égalité, du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui, élargir et approfondir ses échanges et sa coopération sous diverses formes avec les partis et organisations politiques amis des pays africains. Chercher activement à établir de nouvelles plates-formes d'échanges et de dialogue collectifs, accroître la connaissance mutuelle et l'amitié, approfondir les échanges d'expériences en matière de gouvernance, renforcer la connaissance et la compréhension du système et des principes de la gouvernance de l'autre partie et s'inspirer mutuellement afin d'améliorer les capacités de gouvernance respectives et de promouvoir le développement des relations entre les États. Maintenir l'élan des visites croisées des responsables des armées des deux parties, renforcer le dialogue en matière de politique et élargir les échanges entre les jeunes officiers. Soutenir l'établissement de davantage de jumelages entre les collectivités locales chinoises et africaines, intensifier leurs liens et promouvoir leurs échanges et coopération dans les domaines du développement local et de la gouvernance. II. Approfondir la coopération dans les affaires internationales Renforcer encore davantage les échanges et la coopération entre la Chine et l'Afrique au sein des institutions internationales comme les Nations Unies et dans d'autres enceintes internationales, maintenir la communication et la coordination sur les grandes questions internationales et régionales, se témoigner compréhension et soutien sur les questions majeures touchant à la souveraineté d'État, à l'intégralité territoriale, à la dignité nationale et aux intérêts du développement de l'une comme de l'autre partie et défendre les intérêts communs des deux parties et de tous les pays en développement. Préserver ensemble l'ordre et le système internationaux centrés sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies. La Chine soutient fermement l'accroissement de la représentation et de la voix au chapitre des pays en développement dans le système de gouvernance mondiale. Elle soutient une réforme globale des Nations Unies, préconise d'augmenter en priorité la représentation et la voix au chapitre des pays africains au Conseil de sécurité des Nations Unies et dans les autres organes onusiens, afin de corriger l'injustice historique faite à l'Afrique. Œuvrer ensemble à la préservation des buts principes de la Charte des Nations Unies, défendre effectivement l'équité et la justice internationales, et faire évoluer l'ordre international dans un sens plus juste et plus rationnel. Appeler la communauté internationale à continuer à promouvoir la réforme de la gouvernance économique mondiale, notamment à concrétiser rapidement les engagements en matière de réforme des quotes-parts du Fonds monétaire international, à accroître la représentation et la voix au chapitre des marchés émergents et des pays en développement. Appeler le G20 à renforcer le dialogue avec l'Afrique et à soutenir la participation de l'Afrique aux affaires du G20. Promouvoir ensemble la solidarité au sein de la communauté internationale et le partage des droits et devoirs, appliquer l'Agenda 2030 du développement durable adopté par le Sommet des Nations Unies sur le développement durable, renforcer les capacités de développement de chaque pays, améliorer l'environnement international de développement, optimiser le partenariat pour le développement, perfectionner les mécanismes de coordination pour le développement, s'efforcer de réaliser un développement équilibré et durable et une croissance inclusive, tracer ensemble une voie de développement équitable, ouvert, global et innovant, réaliser le développement en commun, et accroître les intérêts communs de l'humanité. Continuer à respecter et faire rayonner les principes de l'égalité, de la confiance réciproque, des avantages mutuels, du gagnant-gagnant, de la solidarité et de la coopération, en vue de promouvoir, dans le nouveau contexte, la coopération Sud-Sud à un niveau plus élevé, dans des domaines plus vastes et à une plus grande échelle. Réaffirmer la place fondamentale de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dans la lutte internationale contre le changement climatique, l'attachement à la préservation commune de l'unité des pays en développement, aux principes et dispositions énoncés dans la CCNUCC et le Protocole de Kyoto, notamment aux principes de l'équité, des « responsabilités communes mais différenciées » et des capacités respectives, promouvoir l'établissement d'un système de gouvernance climatique mondial rationnel, coopératif et mutuellement bénéfique et l'application intégrale, efficace et durable de la CCNUCC. Prendre note des progrès obtenus dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, se mettre d'accord pour défendre ensemble les intérêts des pays en développement et promouvoir l'application intégrale et efficace de la Convention. III. Approfondir la coopération économique et commerciale 1. Appuyer l'industrialisation de l'Afrique Faire du soutien prioritaire à l'industrialisation de l'Afrique un point d'attaque et un point d'appui de la coopération sino-africaine dans la nouvelle époque, valoriser le rôle moteur et d'entraînement du déploiement de la synergie industrielle et de la coopération en matière de capacités de production, favoriser l'accélération du processus d'industrialisation en Afrique, de sorte à jeter une base solide pour la réalisation de l'indépendance économique et le développement autonome et durable de l'Afrique. Soutenir activement les efforts des pays africains visant à améliorer, en tenant compte de leurs conditions nationales, de leurs besoins en matière de développement ainsi que des règles internationales applicables, l'environnement matériel et immatériel d'investissement et de développement, à perfectionner le cadre juridique et les services publics en vue de l'introduction et de la promotion des investissements étrangers, et à résoudre les deux goulots d'étranglement de développement, à savoir le retard dans les infrastructures et le manque de personnes qualifiées, ce pour promouvoir de manière active et ordonnée, la synergie industrielle entre la Chine et l'Afrique et leur coopération en matière de capacités de production, donner l'impulsion au processus d'industrialisation et de diversification économique de l'Afrique, élever le niveau de production, de vie et d'emploi dans les pays africains. Soutenir l'établissement par les pays africains de zones économiques spéciales, de parcs industriels et de technopôles, et leurs efforts de construire des « nids » pour attirer des « phénix ». Orienter, et appuyer les efforts des entreprises chinoises visant à construire ensemble des zones de coopération économique et commerciale, à en faire une plate-forme importante de coopération en matière de capacité de production pour amener davantage d'entreprises chinoises à investir en Afrique, à créer des bases de production et de transformation en Afrique et à réaliser une exploration locale de leurs activités, à contribuer à la création d'emplois locaux, aux recettes fiscales et au revenu en devises du pays d'accueil, et à promouvoir le transfert d'activités industrielles et de technologies. S'en tenir aux principes dits « avoir en vue la justice et les bénéfices, mener une coopération gagnant-gagnant, réaliser une ouverture inclusive, et opérer selon la loi du marché », créer en priorité dans des pays africains ayant des conditions requises des zones pilotes de coopération sino-africaine en matière de capacités de production. Mettre pleinement en valeur le rôle d'orientation, de coordination, d'administration et de service des gouvernements chinois et africains, renforcer les échanges d'expériences en matière de gestion macroéconomique, innover les mécanismes de coopération dans les domaines de la protection des investissements, de la finance, de la fiscalité, des douanes, des visas, de l'immigration et des échanges de personnel policier, aider les pays africains à renforcer leurs capacités d'application de la loi et à améliorer leur administration et leur prestation de services. Travailler ensemble pour réaliser des récoltes précoces dans la coopération en matière de capacités de production, accumuler des expériences de développement et de coopération, valoriser le rôle de démonstration et d'orientation de cette coopération, pour promouvoir et entraîner le développement de la coopération avec les autres pays africains. 2. Aider à la modernisation agricole de l'Afrique Faire de l'appui à la modernisation agricole en Afrique un axe prioritaire de la coopération chinoise avec l'Afrique dans la nouvelle époque, augmenter effectivement les investissements et élargir la coopération pour aider les pays africains à résoudre surtout le problème de développement des industries de base qui concernent les intérêts vitaux du pays et de la population et l'indépendance économique de la nation. La Chine est prête à partager ses expériences et ses technologies en matière de développement agricole avec les pays africains, à soutenir leurs efforts visant à améliorer les technologies agricoles, la production et la transformation des produits agricoles, de l'élevage et de la pêche, à favoriser la construction de chaînes industrielles dans le secteur agricole, renforcer leurs propres capacités de production céréalière, et à promouvoir la sécurité alimentaire, à augmenter la compétitivité internationale du secteur cotonnier et d'autres secteurs d'excellence traditionnelle, à accroître le revenu et à améliorer les conditions de vie des agriculteurs. Perfectionner et poursuivre les projets de démonstration de techniques agricoles, monter des projets pilotes pour une agriculture de qualité et à haut rendement, intensifier la R&D concernant les semences pour leur généralisation, envoyer des groupes d'agronomes de haut niveau et des groupes d'enseignants spécialisés dans la formation professionnelle agricole et amplifier l'ampleur et l'efficacité des formations sur la gestion et les techniques agricoles. Établir et perfectionner les mécanismes de coopération agricole bilatérale, valoriser les atouts et les rôles respectifs des deux parties, renforcer la supervision et l'évaluation des projets, et accroître la qualité et le niveau de la coopération. Encourager et promouvoir le commerce des produits agricoles entre la Chine et l'Afrique. Encourager et soutenir les entreprises chinoises pour qu'elles engagent des coopérations d'investissement dans les domaines de la culture, du stockage des céréales, de l'élevage, de la pêche et de la transformation des produits agricoles, et contribuer à l'augmentation d'emploi locaux, de la valeur ajoutée des produits et des revenus en devises et à la modernisation agricole en Afrique. Aider les pays africains à généraliser les techniques d'irrigation, à valoriser les ressources en eau et à renforcer leurs capacités de lutte contre les inondations et la sécheresse. 3. Participer de manière globale à la construction d'infrastructures en Afrique Encourager et appuyer les entreprises et les institutions financières chinoises dans une participation élargie à la construction d'infrastructures africaines, mettre pleinement en valeur le rôle des dispositifs financiers à vocation politique et innover les modèles d'investissement et de financement. S'en tenir au principe dit de « se baser sur le rôle du marché, combiner le plan général et les points particuliers, et veiller à la rentabilité »,encourager et soutenir les entreprises chinoises pour qu'elles participent sous différentes formes à la construction d'infrastructures en Afrique, telles que chemins de fer, routes, télécommunications, électricité, aviation régionale, ports, exploitation et protection des ressources en eau et ouvrages hydrauliques, et prennent part à l'investissement, à l'opération et à la gestion des projets. Encourager les deux Parties à développer la coopération dans les domaines de la planification et la conception des projets, des travaux de construction, des normes techniques, de la supervision des travaux, des grands équipements, de la gestion et de l'opération. Assurer toujours que la construction d'infrastructures soit en phase avec le développement industriel, privilégier les rendements de production d'échelle et intensive, et accorder un soutien prioritaire à la construction d'infrastructures d'accompagnement des zones économiques spéciales, des parcs industriels et des parcs technico-scientifiques, afin de créer des conditions favorables au développement des industries africaines et à la coopération sino-africaineen matière de capacités de production. Travailler activement pour promouvoir l'interconnexion des infrastructures transnationales et transrégionales dans le but de promouvoir le processus de l'intégration de l'Afrique. 4. Renforcer la coopération financière sino-africaine Faire pleinement jouer le rôle des plates-formes d'investissement et de financement, telles que le crédit préférentiel et les autres dispositifs financiers à vocation politique, le Fonds de Développement sino-africain, le Crédit spécial pour les petites et moyennes entreprises africaines, le Fonds « Africa Growing Together », le Fonds de coopération sino-africaine en matière de capacités de production et la nouvelle Banque de Développement des BRICS, et innover la coopération financière sino-africaine. Soutenir les institutions financières chinoises dans leurs efforts de renforcer les échanges et d'explorer des possibilités de financement conjoint avec les pays et régions africains et les institutions financières et de développement internationales, et appuyer les initiatives des institutions financières chinoises et africaines de créer en collaboration des banques à capitaux mixtes selon les principes commerciaux. Renforcer la coopération monétaire entre les banques centrales, développer des négociations sur l'extension des règlements transfrontaliers en monnaie nationale et des arrangements de Swap, et encourager les entreprises des deux Parties à faire le règlement en monnaie nationale dans le commerce et l'investissement. Soutenir l'instauration réciproque d'institutions financières, et encourager le développement de l'assurance-financement. Renforcer la coordination entre la Chine et l'Afrique au sein des organisations et des mécanismes financiers internationaux, perfectionner et réformer le système financier international, et augmenter la représentation et le droit à la parole des pays en développement. 5. Promouvoir la facilitation du commerce et des investissements entre la Chine et l'Afrique Faire entrer davantage de produits africains sur le marché chinois, et, compte tenu de l'avancement de l'échange de documents bilatéral, continuer d'appliquer le traitement de tarif zéro sur 97 % des produits taxables en provenance des pays les moins développés qui ont des relations diplomatiques avec la Chine. Encourager les entreprises chinoises et africaines à s'appuyer sur les ports pour construire des centres régionaux de distribution et de vente en gros. Renforcer le contrôle de la qualité des produits exportés vers l'Afrique et le développement des canaux de commercialisation, intensifier la coopération en matière de contrôle de la qualité et de quarantaine, et lutter ensemble contre les produits faux ou de mauvaise qualité dans les échanges commerciaux. Promouvoir la coopération entre les douanes chinoises et africaines, renforcer les échanges d'informations, la reconnaissance mutuelle des autorités de surveillance et l'entraide en matière d'exécution de la loi, lutter ensemble contre la fraude commerciale, et créer un environnement commercial respectueux de la loi et propice. Aider les pays africains à renforcer leurs capacités douanières et en matière de contrôle de la qualité et de quarantaine, les soutenir dans leurs efforts d'augmenter le niveau de facilitation commerciale, et accompagner le développement du commerce intra-africain. Soutenir la construction de zones de libre-échange et le processus d'intégration en Afrique, et discuter activement des possibilités de mettre en place des arrangements commerciaux institutionnels avec les pays et les organisations régionales africains. Travailler, en fonction des besoins de l'Afrique et des atouts de la Chine et sur la base de l'égalité, des avantages mutuels et de la coopération gagnant-gagnant, pour promouvoir activement la qualité et l'efficacité de la coopération économique et commerciale sino-africaine, soutenir l'Afrique dans l'accélération de son processus de l'industrialisation et de la modernisation agricole, encourager et soutenir les entreprises chinoises dans une coopération élargie et optimisée avec l'Afrique en matière d'investissements dans les domaines industriel, agricole, énergétique et des infrastructures, et continuer de soutenir les projets conformes aux conditions requises, par l'octroi de prêts de nature préférentielle et d'assurances sur les crédits à l'exportation, en augmentant d'une manièreappropriée le degré de concessionnalité des crédits préférentiels. 6. Approfondir la coopération en matière de ressources naturelles et d'énergie Conformément aux principes de la coopération gagnant-gagnant et du développement vert, bas carbone et durable, élargir et approfondir la coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et l'Afrique dans les domaines des ressources naturelles et de l'énergie, aider les pays africains à renforcer les capacités de prospection, d'exploration et de transformation des ressources naturelles et des énergies, augmenter la valeur ajoutée des produits primaires, accroître l'emploi et les revenus en devises étrangères sur place, et transformer la dotation en ressources naturelles et en énergie en fruits du développement durable qui bénéficient à la population. Innover les modes de coopération en matière de ressources naturelles et d'énergies, étendre la coopération sur l'ensemble de la chaîne industrielle dans le domaine de l'énergie et des mines. Soutenir la construction des réseaux électriques nationaux et régionaux en Afrique, promouvoir la coopération en matière de développement des énergies renouvelables telles que l'éolien, le solaire et l'hydroélectrique, ainsi que des énergies vertes et bas carbone, et favoriser l'exploitation et l'utilisation raisonnables des énergies renouvelables, au service de l'industrialisation de l'Afrique. 7. Étendre la coopération en matière d'économie maritime Mettre pleinement en valeur les ressources maritimes abondantes et les potentiels de développement des pays africains concernés, les soutenir dans le renforcement de leurs capacités de la pêche au large, de l'aquiculture littorale, du traitement des produits maritimes, du transport maritime, de la construction navale, de la construction de ports et de zones industrielles portuaires, de la prospection et de l'exploitation des ressources pétrolières et gazière dans les eaux littorales et de la gestion de l'environnement maritime, ainsi que dans la multiplication des échanges d'expériences en matière de planification, de conception, de construction et d'opération, soutenir activement les entreprises chinoises et africaines dans le développement d'une coopération mutuellement bénéfique sous formes diverses, aider les pays africains à développer l'économie maritime en fonction de leurs conditions nationales, et former de nouveaux pôles de croissance pour l'économie africaine et la coopération sino-africaine, pour que les ressources maritimes abondantes de l'Afrique puissent mieux servir le développement national et le bien-être social.
Edité le 06-12-2015 à 20:04:23 par Xuan |
| | Posté le 06-12-2015 à 19:58:49
| Partie III - suite IV. Renforcer la coopération Chine-Afrique en matière de développement 1. Continuer d'augmenter l'aide au développement de l'Afrique En tant que le plus grand pays en développement, la Chine apporte depuis longtemps son aide aux pays africains dans la mesure de ses possibilités, et continuera de le faire. Chaque fois que la Chine a été frappée par des calamités naturelles d'ampleur, elle a aussi bénéficié de l'aide des pays africains dans les meilleurs délais. La Chine entend continuer, dans l'esprit de la solidarité, fidèle à l'approche rejetant les pratiques d'assortir des conditions politiques, de s'ingérer dans les affaires intérieurs et d'imposer la loi, et en fonction de ses capacités financières et de son développement économique, à fournir des assistances d'urgence et nécessaires aux pays africains, compte tenu de leurs besoins pressants. Elle veillera à accroître progressivement l'ampleur des aides, à en innover les modes, à en optimiser les conditions et à les concentrer notamment dans les domaines suivants : valorisation des ressources humaines, construction d'infrastructures, services médicaux, santé publique, agriculture, sécurité alimentaire, changement climatique, lutte contre la désertification, protection de la faune et de la flore sauvages et de l'environnement, et aide humanitaire, dans le but d'aider les pays africains à réduire la pauvreté, à améliorer les conditions de vie de leurs peuples, et à accroître leurs capacités d'auto-développement. La Chine honorera attentivement ses engagements en matière d'annulation des dettes gouvernementales sans intérêts arrivant à l'échéance fin 2015 des pays les moins développés, des pays enclavés en développement et des petits pays insulaires en développement en Afrique. 2. Soutenir le développement des systèmes de santé publique et le renforcement des capacités en la matière en Afrique Dresser le bilan général des enseignements tirés de la coopération sino-africaine dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola et le paludisme, approfondir et élargir la coopération entre les deux Parties sur le plan de la santé publique. Intensifier les échanges d'informations concernant les politiques sur la santé publique, soutenir les pays africains dans leurs efforts pour développer les systèmes de prévention et de contrôle des maladies et renforcer les capacités en la matière, prendre une part active à la mise en place des centres africains de contrôle des maladies, aider les pays africains à améliorer leurs compétences technologiques en laboratoire, à entreprendre la formation des ressources humaines sanitaires, et aider notamment à prévenir et à contrôler les maladies chroniques non transmissibles, les maladies transmises par les insectes, ainsi que les maladies infectieuses évitables et les maladies émergentes telles que le paludisme, le choléra, la fièvre hémorragique à virus Ebola, le Sida et la tuberculose qui portent atteinte à la santé des peuples africains. Mettre en valeur les atouts de la Chine pour soutenir en priorité le renforcement des capacités vitales des pays africains en matière de quarantaine aux ports, la construction de points de surveillance des maladies infectieuses, le renforcement des soins médicaux pour femmes et enfants ainsi que le développement des services spéciaux au sein des établissements médicaux existants. Continuer à soutenir la construction d'infrastructures sanitaires dans les pays africains. Continuer d'envoyer des équipes médicales en Afrique, de développer la coopération entre les hôpitaux des deux Parties, et de renforcer les échanges et la coopération en matière de médecine spécialisée et de médecine traditionnelle pour améliorer les services médicaux locaux. Continuer à promouvoir la consultation médicale gratuite de courte durée telle que l'« Action lumière » destinée à soigner les patients atteints de cataracte. Multiplier les échanges et la coopération sectoriels entre les établissements médicaux et les départements de surveillance et de gestion des produits pharmaceutiques. Soutenir la coopération avec l'OMS, l'Union africaine et d'autres organisations internationales et régionales, et encourager les entreprises pharmaceutiques chinoises à investir en Afrique, afin de baisser le coût des produits pharmaceutiques africains et d'en augmenter l'accessibilité. 3. Élargir la coopération en matière d'éducation et de valorisation des ressources humaines Élargir la coopération éducationnelle sino-africaine, et soutenir énergiquement le développement de l'éducation en Afrique. Compte tenu des besoins des pays africains pour leur développement économique et social, accroître l'investissement à l'éducation et en augmenter l'efficacité pour les aider à former plus de personnel qualifié répondant à leur besoin d'urgence, notamment les enseignants et les professionnels médicaux. Renforcer les échanges et la coopération entre les services d'éducation et les établissements scolaires des deux Parties. Continuer de mettre en œuvre le « Projet des Talents africains », augmenter progressivement le nombre des bourses gouvernementales accordées aux pays africains, et encourager les gouvernements locaux, les établissements d'enseignement supérieur, les entreprises et les groupements sociaux à créer des bourses en vue d'inviter davantage de jeunes Africains à faire leurs études en Chine et à jouer un rôle plus important dans la coopération pragmatique Chine-Afrique. Appeler plus d'établissements d'enseignement supérieur des deux Parties à nouer un partenariat de coopération, soutenir les échanges entre des enseignants et des étudiants, et travailler pour que le programme « Plan de coopération entre les universités chinoises et africaines 20+20 » donne des fruits plus abondants. Développer en parallèle les recherches et la mise en application des fruits de recherches, élargir la coopération sur les plans de la formation des enseignants et de l'enseignement professionnel et technique, et étendre les voies de valorisation des ressources humaines. 4.Partager et vulgariser les expériences en matière de réduction de la pauvreté La pauvreté est un défi commun auquel la Chine et l'Afrique se trouvent confrontées . La Chine tiendra avec tout le sérieux qui s'impose ses engagements envers la communauté internationale pour appuyer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030. ettre activement en œuvre le Programme de renforcement de la coopération entre la Chine et l'Union africaine sur la réduction de la pauvreté, renforcer la coopération sino-africaine dans le domaine de la réduction de la pauvreté, mettre en valeur le Centre international de réduction de la pauvreté en Chine conjointement établi par celle-ci et les Nation Unies et d'autres plates-formes internationales d'échanges de ce genre, encourager et soutenir les gouvernements, les institutions académiques, les entreprises et les organisations non gouvernementales des deux parties à mener des échanges d'expériences et la coopération pragmatique en la matière sous diverses formes. Partager avec les pays africains les expériences réussies que la Chine a acquises en réduisant de manière importante la pauvreté à travers l'assistance aux déshérités et la mise en valeur de ses zones rurales, et intensifier la coopération des projets pilotes de manière à accroître la capacité autonome de réduction de la pauvreté et de développement des pays africains. 5. Renforcer la coopération technico-scientifique et le partage du savoir Continuer de promouvoir la mise en œuvre du Projet de partenariat scientifique sino-africain, encourager les échanges et la coopération des deux parties sur l'agriculture, les ressources en eau, les énergies, l'aéronautique, l'astronautique, les télécommunications, la protection de l'environnement, la lutte contre la désertification et la santé. Soutenir les pays africains dans leurs efforts pour renforcer leurs capacités scientifiques, créer en commun dans les domaines clés des laboratoires conjoints, des centres de recherches conjoints ou des parcs technologiques, continuer de financer les jeunes scientifiques éminents africains pour venir effectuer des recherches scientifiques à court terme en Chine, renforcer la formation pour les politiques et les technologies applicables, et mettre en place de concert des bases de démonstration et d'application des technologies avancées applicables, dans le but de promouvoir activement la vulgarisation et la mise en application en Afrique des acquis scientifiques et des techniques avancées appropriées de la Chine. 6. Intensifier la collaboration pour les plans de lutte contre le changement climatique et la protection de l'environnement Développer énergiquement et consolider la coopération Chine-Afrique menée dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et d'autres mécanismes concernés, et promouvoir activement le développement des consultations, des échanges et de la coopération des projets concernés entre les deux parties dans le domaine de la lutte contre le changement climatique. Explorer de nouveaux domaines de coopération, et approfondir la coopération pragmatique pour accroître en commun leurs capacités à y répondre. Multiplier le dialogue politique concernant l'environnement afin de promouvoir la coordination et la coopération entre la Chine et l'Afrique dans le domaine de l'environnement bilatéral et multilatéral. Intensifier la coopération sur l'enseignement, la formation des ressources humaines, et la démonstration sur l'aménagement global dans différents domaines, tels que la conservation écologique, la gestion de l'environnement, le contrôle et la prévention de la pollution, la protection de la biodiversité, la préservation des ressources en eau et la lutte contre la désertification, etc. Promouvoir la coopération sur les capacités de production respectueuses de l'environnement et le transfert des techniques appropriées. Intensifier les échanges en matière de lois et règlements sur la protection de l'environnement, mener activement le dialogue et la coopération dans le domaine de la préservation de la faune et de la flore sauvages menacées d'extinction, multiplier les échanges d'informations, renforcer la capacité exécutive dans l'application de la loi, et réprimer énergiquement la criminalité transnationale organisée, et notamment la contrebande de la faune et de la flore sauvages menacées de disparition. Renforcer la communication et coordonner leurs positions dans les affaires internationales telles que le respect de la Convention sur la diversité biologique et de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, pour contribuer en commun à la protection et l'utilisation durable de la faune et de la flore sauvages. V. Approfondir et élargir les échanges et la coopération dans les domaines socio-culturels 1. Étendre les échanges et la coopération culturels et sportifs Maintenir l'élan des contacts de haut niveau sur le plan culturel entre les deux parties, et mettre en œuvre les accords de coopération culturelle bilatérale ainsi que les projets d'exécution de ces accords. Encourager et soutenir l'enseignement du chinois dans les pays africains en continuant d'y créer les Instituts Confucius, et encourager et appuyer la mise en place réciproque des centres culturels dans l'une et l'autre partie. Soutenir l'organisation des activités pour célébrer l'« Année de la Chine » en Afrique et l'« Année de l'Afrique » en Chine. Enrichir les contenus des activités telles que « Chinese and African Cultures in Focus », le « Projet sino-africain d'échanges de visites de personnalités culturelles » et le « Plan de partenariat culturel sino-africain », accroître l'efficacité des échanges culturels, respecter la diversité culturelle de l'une et de l'autre partie afin de favoriser leur inclusion et prospérité commune sur le plan culturel et approfondir les connaissances et les liens d'amitié entre les deux peuples. Promouvoir les échanges institutionnels et humains en matière culturelle des deux parties et renforcer la formation des personnes de talent et la coopération dans le domaine de l'industrie culturelle. Dans le respect des principes de mettre en exergue les points essentiels et d'agir dans la mesure de ses moyens, multiplier les échanges et la coopération pragmatique dans le domaine sportif avec les pays africains, et continuer de leur apporter une assistance favorable à leur développement sportif. 2. Élargir la coopération touristique Continuer de faciliter le voyage des citoyens chinois et africains dans les pays et régions de l'autre partie en accordant des facilités pour les visas et d'autres services, soutenir l'organisation de manifestations de promotion touristique dans l'autre partie, et encourager les compagnies aériennes des deux parties à mettre en service davantage de lignes et de vols aériens reliant la Chine à l'Afrique pour multiplier les contacts personnels. La Chine se prononce favorable à la demande des pays africains qualifiés pour devenir « destinations touristiques des voyages organisés à l'étranger des citoyens chinois » et envisage d'en tenir compte activement. Soutenir la coopération mutuellement bénéfique entre les entreprises chinoises et africaines dans la construction d'infrastructures touristiques pour améliorer et optimiser l'environnement touristique. 3. Étendre la coopération sur les médias, la radio et la télévision Promouvoir énergiquement les échanges et la coopération sous diverses formes entre les médias des deux parties, créer activement les conditions nécessaires à cette fin, et donner à cet effet une orientation et des facilités. Renforcer le dialogue et les consultations entre les services gouvernementaux compétents des deux parties, échanger des expériences sur l'approfondissement de la coopération médiatique, le renforcement de la gestion du cyberespace et les relations avec les organes de presse, et appuyer en priorité le renforcement des capacités des médias africains. Appuyer une bonne mise en place du centre d'échanges des informations sino-africain, intensifier la diffusion d'informations et la présentation complète et objective sur les développements chinois et africain ainsi que les relations Chine-Afrique afin d'approfondir la connaissance et la compréhension mutuelles entre les deux peuples. Encourager les médias des deux parties à intensifier leur coopération en ce qui concerne les séminaires sur l'actualité, la formation du personnel, les échanges de contenus, les interviews et la production conjointes ainsi que les nouveaux médias. Multiplier les échanges technologiques et la coopération sectorielle dans les domaines de la radio et de la télévision, et encourager l'interconnexion entre les établissements de radio et de télévision chinois et africains. Continuer de fournir les soutiens financiers et techniques ainsi que la formation du personnel qualifié aux pays africains en faveur de la numérisation de la diffusion de la radio et de la télévision, et encourager les entreprises chinoises et africaines à développer la coopération en joint-venture. 4. Encourager les échanges académiques et les contacts entre les think-tanks Encourager les universités chinoises et africaines à mener des recherches conjointes pour accroître la force de la recherche académique sino-africaine. Mettre activement en œuvre le « Programme conjoint sino-africain d'échanges et de recherche » et le « Programme de partenariat 10+10 des think-tanks Chine-Afrique ». Appuyer activement les échanges et la coopération entre les institutions académiques et les think-tanks des deux parties sous diverses formes comme projets de recherche, échanges académiques, séminaires et publication d'ouvrages. Soutenir en priorité le développement des projets de recherche favorables à la coopération amicale sino-africaine et le partage des acquis dans divers domaines, tels que la gouvernance d'État, les voies de développement, la coopération en matière de capacités de production, la différence et la similitude en matière culturelle et juridique, etc. 5. Multiplier les échanges non gouvernementaux Continuer de renforcer les échanges non gouvernementaux entre la Chine et l'Afrique pour promouvoir la communication au sein de l'opinion publique et la coopération en faveur du bien-être des peuples. Concrétiser l'Initiative sur les échanges et la coopération non gouvernementaux entre la Chine et l'Afrique, encourager la mise en œuvre de l'« Action pour l'amitié des peuples Chine-Afrique » et du « Programme de partenariat pour l'amitié des peuples Chine-Afrique», et soutenir le développement des échanges amicaux et des activités d'intérêt public sous diverses formes par les organisations non gouvernementales et les groupements sociaux. Promouvoir énergiquement l'élan des échanges entre les jeunes de Chine et d'Afrique. Faire progresser les échanges des deux parties au niveau des services gouvernementaux chargés des affaires des jeunes et des sections de la jeunesse des partis politiques, et multiplier les contacts entre les jeunes de talent dans différents milieux de la société des deux parties. Inciter les jeunes volontaires chinois, tout en leur offrant des conseils, à travailler en Afrique pour lutter contre la pauvreté et contribuer au développement de l'éducation. Continuer de renforcer les échanges et la coopération entre les deux parties en matière d'égalité des sexes, approfondir davantage les échanges des institutions et des organisations de femmes, renforcer le dialogue de haut niveau sur les questions des femmes, maintenir une bonne coopération sur les affaires multilatérales des femmes, et promouvoir en commun le développement de la cause des femmes chinoises et africaines. Continuer d'apporter son assistance nécessaire aux pays africains dans les domaines des femmes et des enfants, et renforcer la coopération sur la formation professionnelle qualifiante en la matière. Mener des échanges sur le système de services en faveur des personnes handicapées et sur les politiques relatives à la sécurité sociale. Renforcer la coopération dans les domaines de la rééducation, de l'éducation, de l'em Intensifier les échanges et la coopération amicale entreles syndicats des deux parties. VI. Promouvoir la paix et la sécurité en Afrique 1. Soutenir la réalisation de la paix et de la sécurité en Afrique Soutenir les pays africains dans leurs efforts visant à résoudre leurs problèmes de manière indépendante et à l'africaine. Jouer un rôle constructif dans le maintien et la promotion de la paix et de la sécurité de l'Afrique, selon les principes du plein respect de la volonté africaines, de la non-ingérence dans les affaires intérieures et du respect strict des règles fondamentales régissant les relations internationales, explorer activement les voies et moyens aux caractéristiques chinoises permettant de participer de manière constructive au règlement des questions d'actualité brûlante de l'Afrique, afin d'exercer une influence particulière sur la paix et la sécurité du continent africain et d'y apporter une plus grande contribution. Continuer de mettre en valeur le rôle du représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines. Renforcer le dialogue et les consultations avec les organisations régionales africaines et les pays africains sur les affaires liées à la paix et à la sécurité, respecter le principe de la paix par et pour le développement, et concrétiser efficacement leur consensus sur la sécurité commune, coopérative, intégrée et durable. Appuyer les efforts des pays africains, de l'Union africaine et des organisations sous-régionales pour renforcer leur capacité à maintenir la paix et la stabilité de l'Afrique. Concrétiser l'« Initiative du partenariat de coopération Chine-Afrique pour la paix et la sécurité », et continuer d'offrir son soutien, dans la mesure de ses possibilités, à la formation du mécanisme de sécurité collective en Afrique, comme notamment l'armée africaine permanente et la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises. Défendre l'équité et réclamer la justice à l'ONU et dans les autres enceintes multilatérales, et préserver les intérêts communs des pays africains et de l'ensemble des pays en développement. Attacher un grand prix au rôle essentiel de l'ONU dans le maintien de la paix et de la stabilité de l'Afrique, tout en offrant son soutien. Continuer d'appuyer les efforts de l'ONU pour maintenir et construire la paix en Afrique, et d'y prendre une part plus active. 2. Approfondir la coopération militaire Renforcer davantage les échanges et la coopération militaires entre la Chine et l'Afrique, approfondir la coopération dans le domaine des technologies militaires, et mener activement des entraînements militaires conjoints. Élargir, en fonction des besoins de l'Afrique, l'ampleur de la formation du personnel militaire des pays africains, tout en renouvelant les modèles de formation. Continuer de soutenir les pays africains dans leurs efforts de renforcement de la défense nationale et des capacités du maintien de la stabilité afin qu'ils puissent s'assurer de leur propre sécurité et préserver la paix régionale. 3. Soutenir l'effort africain contre les menaces non conventionnelles à la sécurité Intensifier les échanges d'informations et la coopération en matière de renforcement des capacités pour améliorer en commun la capacité à faire face aux menaces non conventionnelles à la sécurité. Appuyer les efforts de la communauté internationale contre la piraterie, continuer d'envoyer des navires pour participer aux opérations de maintien de la sécurité du transport maritime international dans le golfe d'Aden et au large de la Somalie, et soutenir activement les efforts des pays africains visant à maintenir la sécurité du transport maritime dans le golfe de Guinée. Appuyer les efforts des pays africains et des organisations régionales pour améliorer leurs capacités de lutter contre le terrorisme, et accompagner les pays africains dans leurs efforts de développement économique, afin d'éradiquer le terreau du terrorisme, de préserver la paix et la stabilité régionales et de promouvoir la paix et le développement durables en Afrique. Renforcer les échanges et la coopération avec l'Union africaine et les pays clés en matière de lutte contre le terrorisme. VII. Renforcer les échanges et la coopération sur les plans consulaire, judiciaire, policier et dans le domaine de l'immigration Appuyer activement la prise des dispositions institutionnelles en faveur de la mobilité humaine sino-africaine pour assurer l'élargissement de la coopération amicale et mutuellement avantageuse et le bon déroulement des échanges humains entre les deux parties. Mettre en place de manière ordonnée de nouveaux organismes consulaires dans l'une et l'autre partie. Multiplier les consultations consulaires avec les pays africains pour engager des discussions amicales sur les questions à régler d'urgence ou d'autres questions d'intérêt commun dans les relations consulaires bilatérales ou multilatérales. Intensifier les échanges et la coopération de la Chine avec les pays africains au niveau des services d'immigration dans le domaine de la lutte contre l'immigration clandestine, et appuyer le renforcement des capacités des pays africains en matière d'application de la loi sur l'immigration. Renforcer les échanges et la coopération des deux parties au niveau des services judiciaires et policiers, s'inspirer mutuellement dans l'action législative et la réforme judiciaire, appuyer l'Afrique dans ses efforts pour le renforcement des capacités à combattre la violence, à maintenir la stabilité et à appliquer les lois, et adopter des mesures effectives et efficaces pour assurer la sécurité, les droits et intérêts légitimes des ressortissants et des institutions de l'autre partie sur son sol. Intensifier la coopération entre les deux parties quant à l'entraide judiciaire, à l'extradition et au rapatriement des criminels présumés. Élargir leur coopération dans la conclusion des accords liés à l'assistance judiciaire, la lutte contre la criminalité, la poursuite des criminels en fuite et le recouvrement des biens mal acquis. Combattre ensemble la criminalité transnationale pour assurer le bon déroulement des échanges économiques, commerciaux et humains entre les deux parties et les droits et intérêts légitimes de part et d'autre. Renforcer les échanges et la coopération entre la Chine et l'Afrique dans les domaines de la gestion des prisons, des services correctionnels communautaires, de la réadaptation des toxicomanes et du transfèrement des personnes condamnées. Partie IV Construction du mécanisme du Forum sur la Coopération sino-africaine et ses actions de suivi Créé en 2000, le FCSA, grâce aux efforts conjugués des deux parties, est d'ores et déjà une plate-forme importante de dialogue collectif entre la Chine et l'Afrique et un mécanisme efficace pour promouvoir leur coopération pragmatique. Au cours des quinze dernières années, le Sommet de Beijing et cinq éditions de conférence ministérielle du FCSA ont eu lieu et permis d'élaborer de nombreux importants documents-programmes de coopération et d'impulser la mise en œuvre d'une série de mesures majeures en faveur du développement africain et de l'approfondissement de la coopération sino-africaine amicale et mutuellement avantageuse. Des résultats fructueux ont été obtenus. À travers les mécanismes de dialogue d'égal à égal dans le cadre du FCSA tels que la conférence ministérielle, les consultations politiques des Ministres des Affaires étrangères en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, la réunion de hauts fonctionnaires, ainsi que les consultations entre le secrétariat du Comité de Suivi chinois du FCSA et le Corps diplomatique africain en Chine, les deux parties ont mené activement le dialogue pour accroître la compréhension mutuelle et la confiance politique mutuelle. Le FCSA a fourni une plate-forme de coopération pragmatique tous azimuts, donnant une impulsion à la croissance fulgurante des échanges commerciaux et des investissements réciproques sino-africains et favorisant le gagnant-gagnant et le développement commun de la Chine et de l'Afrique. Le FCSA a contribué à resserrer les échanges humains et les liens d'amitié non gouvernementaux sino-africains avec la multiplication des contacts de différents milieux et à consolider et à élargir la base populaire de l'amitié sino-africaine. Le FCSA a permis de renforcer la communication et la collaboration entre la Chine et l'Afrique sur le plan international, en vue de défendre les intérêts communs des deux parties et de l'ensemble des pays en développement. La Chine entend travailler avec l'Afrique pour renforcer davantage la construction du mécanisme du FCSA, élargir les domaines et les canaux de coopération, enrichir le contenu de leur coopération, promouvoir la mise en place et l'amélioration des sous-forums sur l'industrialisation, la modernisation agricole, la construction d'infrastructures, la valorisation des ressources humaines, la coopération en matière de capacités de production, la finance, les sciences et technologies, l'éducation, la culture, la santé, la réduction de la pauvreté, la législation, les gouvernements locaux, les jeunes, les femmes, les peuples, les think-tanks et les médias, etc., et approfondir la coopération dans lesdits domaines, pour que la coopération sino-africaine dans le cadre du FCSA devienne plus pragmatique et efficace, et porte plus de fruits tangibles pour le grand bénéfice des peuples chinois et africains. Partie V Relations entre la Chine et les organisations régionales africaines La Chine accorde une grande importance et apporte un soutien ferme au rôle directeur que joue l'Union africaine dans la promotion d'une Afrique unie et forte et de l'intégration africaine, à son rôle pilier dans la préservation de la paix et de la sécurité africaines, et à son rôle croissant dans les affaires régionales et internationales. Elle salue et soutient l'adoption et la mise en œuvre de l'Agenda 2063 et de son premier plan décennal par l'Union africaine. En 2014, la Chine a ouvert une mission diplomatique permanente auprès de l'Union africaine, marquant l'entrée dans une nouvelle phase de leurs relations. La Chine entend intensifier davantage ses échanges de haut niveau avec l'Union africaine, mettre pleinement en valeur le rôle du mécanisme de dialogue stratégique Chine-UA, renforcer le dialogue politique et la confiance politique mutuelle, et promouvoir la coopération des deux parties dans les domaines tels que la planification du développement, le partage des expériences en matière de réduction de la pauvreté, la santé publique, la paix et la sécurité, et les affaires internationales. La Chine salue le rôle actif des organisations sous-régionales africaines dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la sous-région. Elle entend intensifier ses échanges et sa coopération d'amitié avec ces organisations, et soutient leurs efforts de renforcement des capacités. La Chine entend établir et améliorer divers mécanismes de dialogue et de coopération avec l'Union africaine et les organisations sous-régionales africaines, et intensifier sa coopération avec l'Afrique au niveau régional et sous-régional dans les domaines politique, économique, commercial, humain, et autres.
Edité le 06-12-2015 à 20:02:15 par Xuan |
| | Posté le 14-03-2016 à 08:23:51
| Chine-Afrique: Le long compagnonnage, Par Babou SAKHO Par: Mangoné KA sur Senego 13 Mar, 2016 à 14:21 La venue de la Chine dans le continent africain est perçue par certains comme une forme de recolonisation notamment par les partenaires traditionnels mais bons nombre de dirigeants africains la considèrent malgré tout comme avantageuse car la Chine justement, est vierge de tout passé colonial en Afrique et n’hésite pas d’ailleurs à en faire un argument majeur dans son opération séduction en direction du continent. Non-ingérence, anti-impérialisme, coopération Sud-Sud, pacifisme, Co-émergence, solidarité, sont justement les piliers de la rhétorique officielle chinoise en Afrique. En effet, les dirigeants africains ont longtemps subi des pressions de la part de ces partenaires traditionnels ou classiques avec des politiques d’ajustement structurel dont l’Afrique continue toujours de subir les conséquences sous forme de contre-coups politiques économiques et sociaux. L’empire du milieu partage avec le continent africain comme tant d’autres pays du monde «une histoire multiséculaire», de relations amicales et l’expérience «malheureuse »de la colonisation. Mais notons que Pékin interprète souvent les expéditions africaines de l’amiral Zheng He en 1417 et 1431 (dynastie Ming) comme point de départ d’une relation cordiale et stable entre elle et l’Afrique, mais qui a connu une interruption suite à la mort du célèbre amiral Zheng He en 1533 avant de reprendre en 1949 coïncidant avec la création de la République Populaire de Chine. Dans les premières périodes 1949-1977, la coopération était plus idéologique marquée par des programmes de coopération économique avec les «front line state». Cela s’est traduit par des projets comme la construction du fameux chemin de fer reliant la Zambie et la côte tanzanienne afin d’éviter l’isolement économique de ce pays dû à ces frontières avec la Rhodésie et l’Afrique du sud, mais aussi une aide très diversifiée de la Chine auprès des pays Africains socialistes. De 1978-1994: marquée par des reformes internes initiés par Deng Xiao Ping en vue de promouvoir une économie de marché ce qui a provoqué l’abandon de l’approche idéologique A partir de 1995, on note l’accroissement rapide des échanges commerciaux avec le continent. Au début des années 1950 le République Populaire de Chine ambitionne de soutenir l’Afrique dans le processus de décolonisation et aspire même à former un «front uni» avec les peuples africains, asiatiques et sud américains pour lutter contre la colonisation. La conférence de Bandoeng en 1955 dans l’île de Java en Indonésie qui a regroupé six pays de l’Asie (Birmanie, Ceylan, Chine, Indonésie, Inde et Pakistan) lui a offert l’occasion de tisser des liens avec le continent africain tout au moins avec les états indépendants. Ainsi les premiers contacts officiels bilatéraux sont pris aussitôt après, d’abord avec l’Egypte en 1956 puis avec quatre autres pays nouvellement indépendants Algérie, Maroc, Soudan et Guinée. La Chine à longtemps défendu l’Afrique, elle avait d’ailleurs marqué sa sympathie et sa solidarité à l’Egypte nassérienne au cours de son bras de fer avec la coalition franco- britannique suite à la nationalisation du canal de suez en 1956 mais aussi elle avait appelé à une décolonisation totale de l’Afrique lors de la conférence de Belgrade en septembre 1961. En voulant montrer son attachement envers le continent africain la Chine et l’URSS ont coopéré pour mener l’Afrique à la révolution mais leurs ambitions divergeaient car la stratégie extérieure de l’URSS était d’abord la coexistence pacifique et le désarmement tandis que la Chine prenait la voix de soutien militaire et financier des mouvements de libération. Ainsi à la fin des années 60 sur 41 pays africains nouvellement indépendants, 19 entretenaient des relations officielles avec pékin contre 5, dix ans au paravent. L’année 1971 marque la rentrée de la Chine au conseil de sécurité de l’Onu comme membre permanent au détriment de Taiwan grâce en particulier à l’appui des pays africains. Sur les 76 votes obtenus à l’assemblée générale, 26 émanent de l’Afrique et c’est ce qui a poussé Mao Zedong à dire « si maintenant nous sommes entrés à l’ONU c’est que les frères pauvres d’Asie, et d’Afrique nous ont épaulés » . Cette victoire conforte pékin dans sa politique africaine et de nouveaux états bénéficient ainsi de l’aide chinoise au cours des années 80 : Benin, Maurice, Madagascar, Nigeria, Rwanda, Togo, Tunisie, Zaïre, Sénégal, Haute Volta actuel Burkina faso et Cameroun. En 2000, Pékin lance le premier « Forum sur la Coopération Chine-Afrique » (FOCCA), dont la vocation est d’œuvrer au rapprochement économique et politique avec ses partenaires africains Mais en 2006, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les pays africains, les autorités chinoises avaient dévoilé leurs orientations en matière de coopération, traduit dans un Livre blanc intitulé : «La politique de la Chine à l’égard de l’Afrique » lors du sommet à Pékin regroupant 41 chefs d’Etats et de gouvernement. Ce sommet confirme la place centrale que tient désormais l’Afrique dans la stratégie extérieure du gouvernement chinois avec une batterie de mesures comme : Ø Création d’un fonds de développement pour l’Afrique doté d’un budget de 5 milliards de dollars Ø Annulation de la dette pour un montant de 1.4milliards de dollars qui concerne 31 pays Ø Doublement de l’aide d’ici 2009 Lors du forum, onze entreprises chinoises ont signé 14 accords avec des pays africains pour une valeur totale de 1.9milliards de dollars. Ces accords ont porté sur des investissements dans les infrastructures, les communications, la technologie, l’équipement, l’énergie, les ressources, les finances et les assurances. La plus grosse transaction d’une valeur de 938 million de dollars a été réalisée par le conglomérat public CITIC, pour l’acquisition et la construction d’une cimenterie au Cap Vert. Des accords de 55millions de dollars pour l’exploitation des mines sud africains, 230millions de dollars pour une autoroute au Nigeria et un projet de centrale électrique de 400megawatts à Bui au Ghana 622millions de dollars ont été également signés. En somme la Chine accorde une grande importance au développement de ses relations amicales avec tous les pays africains, relations fondées principalement sur la non ingérence dans les affaires intérieures des pays africains qui est parfaitement contraire aux démarches des partenaires traditionnels occidentaux. L’Afrique est aussi devenue pour la Chine un continent rempli d’opportunités que de difficultés autrement dit les Etats africains ne gagnent peut être pas autant à coopérer avec la chine qu’ils n’y perdent ce que disait le premier ministre WEN JIABAO sous l’ère Hu Jintao (2003-2013) : « l’Afrique et la Chine ont ouvert ensemble un partenariat stratégique de type nouveau dont les caractéristiques fondamentales sont l’égalité et la confiance réciproque sur le plan politique, une coopération gagnant-gagnant sur le plan économique et des échanges bénéfiques sur le plan culturel» . Qu’ils soient grands ou petits, riches ou pauvres, puissants ou faibles, riches en ressources ou non , la Chine les traite sur un même pied d’égalité et prône activement une coopération pragmatique mutuellement avantageuse . La Chine fait progresser les relations bilatérales de façon équilibrée et dans tous les domaines, en vue de créer le bonheur pour les peuples chinois et africain. |
| | Posté le 03-08-2017 à 22:34:18
| Côte d'Ivoire: le plus grand barrage du pays entre en fonctionnement 07-03-2017 09:20 (Xinhua) -- L'aménagement hydroélectrique de Soubré (sud-ouest, 320 km d'Abidjan), le plus grand barrage de Côte d'Ivoire construit par la Chine, entre en fonctionnement plus tôt que prévu avec la mise en service vendredi de la première turbine des trois groupes électrogènes composant l'ouvrage. Côte d'Ivoire: le plus grand barrage du pays entre en fonctionnement La mise en service de la turbine a été effectuée par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly au terme d'une visite sur le chantier. Pour Amadou Gon Coulibaly, "la qualité de la mise en service" du premier groupe électrogène du barrage traduit "l'exemple de la coopération sino-ivoirienne déterminée à poursuivre la mise en oeuvre des grands projets de développement" pour mener la Côte d'Ivoire sur la voie de l'émergence. M. Gon Coulibaly a insisté sur l'importance de l'ouvrage qui devrait permettre à la Côte d'Ivoire d'augmenter sa capacité de production de l'électricité pour répondre aux défis de son développement, portée par un taux de croissance moyen annuel de 9% depuis 2012. Le barrage de Soubré d'une capacité installée de 275 MW devrait porter la capacité de production électrique de la Côte d'Ivoire de 1924 MW à 2200 MW. "Notre ambition est de 3000 MW à l'horizon 2018 et 4000 MW en 2020, ce qui permettra de satisfaire la consommation locale mais également de desservir certains pays de la sous-région" , a indiqué le Premier ministre ivoirien. Amadou Gon Coulibaly a relevé les retombées soci-économiques de ce "projet ambitieux", symbole d'un "partenariat exemplaire" avec la Chine, citant, entre autres, la création de milliers d'emplois, la réalisation d'infrastructures de base dans le domaine de la santé et de l'éducation au profit des populations locales. D'un coût de 572 millions de dollars financés à hauteur de 85% par la Chine et 15% par le gouvernement ivoirien, le barrage devrait entrer en service 56 mois après le lancement des travaux le 25 février 2013. "Le barrage de Soubré est entré en service plus tôt que prévu, soit huit mois avant la date initialement prévue dans le contrat" , s'est réjoui l'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, Tang Weibin. A l'en croire, ce "projet phare" de la coopération sino-ivoirienne a contribué au renforcement des relations économiques et commerciales entre la Côte d'Ivoire et la Chine. "Preuve de l'excellence de la coopération sino-ivoirienne, il a jeté une base solide à la coopération continue et approfondie" entre les deux pays, a relevé Tang Weibin qui note que les relations sino-ivoiriennes ont été portées à "un nouveau palier" avec la visite de haut niveau de dirigeants chinois à Abidjan, sans compter de nombreux projets dont le don d'un patrouilleur à la marine ivoirienne et le stade olympique d'une valeur de 67,5 milliards FCFA offert par la Chine à la Côte d'Ivoire. "Le gouvernement chinois attache une grande importance aux relations sino-ivoiriennes et soutient le développement de la Côte d'Ivoire" , assure Tang Weibin. Selon lui, la Chine est prête à "encourager activement" les entreprises chinoises à investir en Côte d'Ivoire, à travailler avec les Ivoiriens en vue de "mener une coopération mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant" et de "pousser" la coopération entre la Chine et la Côte d'Ivoire à un "niveau plus élevé". La mise en service des autres groupes électrogènes du barrage devrait être progressivement réalisée d'ici fin octobre. Côte d'Ivoire: le plus grand barrage du pays entre en fonctionnement |
| | Posté le 05-08-2017 à 23:05:33
| Une entreprise chinoise construira une centrale hydroélectrique en Angola (Xinhua/Xu Kunpeng) DONDO (Angola), 4 août (Xinhua) -- Le président angolais José Eduardo dos Santos a officiellement inauguré vendredi la construction du projet hydroélectrique Caculo Cabaca à Dondo, en Angola. S'adressant à la cérémonie d'ouverture, le ministre angolais de l'Énergie et des Ressources hydrauliques Joao Baptista Borges a déclaré que le projet, le plus grand de son genre construit dans le pays, est crucial pour la construction économique de l'Angola à l'avenir. "Il résoudra le problème de pénurie d'électricité en Angola et jouera un rôle actif dans la création d'emploi" , a-t-il déclaré, exprimant la gratitude du gouvernement angolais au gouvernement chinois et aux entreprises chinoises pour leur soutien au développement de l'Angola. Situé dans la province du Kwanza Nord, le projet hydroélectrique sera construit par China Gezhouba Group Co., Ltd (CGGC). Selon Ren Jianguo, directeur général adjoint de CGGC, le groupe transformera le projet hydroélectrique Caculo Cabaca en un projet de haute qualité, contribuant au développement du secteur de l'énergie, à l'amélioration de l'infrastructure, au développement socio-économique et à l'amélioration des moyens de subsistance des populations en Angola. Le projet hydroélectrique Caculo Cabaca devrait être la plus grande centrale hydroélectrique à construire par une société chinoise en Afrique, a déclaré M. Ren, ajoutant que le projet devrait répondre à plus de 50% des besoins en électricité du pays. Le projet, d'un coût contractuel de 4,5 milliards de dollars, prévoit une capacité installée prévue de 2.172 mégawatts, et durera 80 mois. Durant la période de construction maximale, environ 10.000 emplois locaux devraient être créés. Selon le contrat, CGGC sera également responsable de l'exploitation et de la maintenance de la centrale pendant quatre ans, et de la formation d'un groupe de gestion des opérations et de personnel technique pour l'Angola. Cui Aimin, ambassadeur de Chine en Angola, a noté à cette occasin que la Chine est le principal partenaire commercial de l'Angola, qui est le deuxième partenaire commercial de la Chine en Afrique et le plus grand exportateur africain vers la Chine. À ce jour, l'Angola est l'un des pays africains à avoir la coopération la plus étendue avec la Chine en matière d'investissement et de financement et de construction d'infrastructures. |
| | Posté le 05-08-2017 à 23:08:12
| Sénégal : prochain démarrage d'un parc industriel international construit par une entreprise chinoise DAKAR, 4 août (Xinhua) -- Le ministre sénégalais de l'Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a procédé jeudi à Dakar à la signature de conventions pour le démarrage des activités du Parc industriel international de Diamniadio (PIID) construit par une entreprise chinoise. "La réalisation de ce projet est l'expression de la volonté du Sénégal de se positionner comme hub logistique et industriel régional" , a déclaré le ministre lors de la cérémonie de signature de conventions avec l'Agence d'aménagement et de promotion des sites industriels (APROSI) et le Fonds souverain d'investissements stratégiques (FONSIS). CGCOC CO Ltd, une entreprise chinoise du bâtiment et des travaux publics, a été choisie par les autorités sénégalaises pour construire le parc industriel de Diamniadio, l'un des projets phares de la politique industrielle du président Macky Sall. Le projet Parc industriel international de Diamniadio (PIID) devra être réalisé en 2 phases sur une superficie de 53 hectares avec un objectif de création de 75.000 emplois directs et indirects, dont 20.000 dans sa première phase. Financé à coût de 20 milliards de FCFA, le PIID comprend un bâtiment industriel 7.200 m2 et est composé d'un bloc administratif, d'une aire de stockage et d'un parking. Le projet a vu le jour en 2014 suite à une visite officielle du président du Sénégal Macky Sall en Chine. |
| | Posté le 05-08-2017 à 23:09:45
| Accord sino-zambien sur la construction de tours de communication supplémentaires LUSAKA, 4 août (Xinhua) -- La Chine et la Zambie ont signé vendredi un accord sur la construction de tours de communication (phase deux) dans ce pays d'Afrique australe. Cet accord porte sur 808 tours, et 1.009 stations de réseau sans fil 2G, 3G et 4G, ainsi que sur l'installation d'un réseau de transmission associé et de terminaux d'accès utilisateur dans des zones jusqu'à présent non couvertes ou peu couvertes, afin d'améliorer les services de communication dans le pays. L'ambassadeur de Chine en Zambie, Yang Youming, a signé cet accord pour le compte de son gouvernement, tandis que le gouvernement zambien était représenté par le secrétaire au Trésor, Fredson Yamba, lors d'une cérémonie en présence du président zambien Edgar Lungu à Lusaka, capitale du pays. La compagnie chinoise Huawei Technologies a été missionnée de la construction de ces tours, un projet qui devrait prendre trois années. Le diplomate chinois a déclaré que la signature de cet accord marque une nouvelle étape dans le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) en Zambie, un secteur qui est l'un des domaines de coopération importants couverts dans le cadre du Forum sur la coopération Chine-Afrique. La réalisation de ce projet aura pour conséquence une augmentation du taux de pénétration des services vocaux, de 70% à près de 100%, ainsi qu'une augmentation du taux de pénétration des services de données de 5% à 40%, ce qui devrait améliorer considérablement les conditions de communication des Zambiens. L'achèvement de ce projet réduira les problèmes pratiques rencontrés dans l'utilisation des TIC dans ce pays et favorisera le climat d'investissement national, a souligné le diplomate chinois. Pour sa part, le dirigeant zambien a déclaré que le lancement de la seconde phase de construction des tours de communication démontrait l'engagement à offrir à ses citoyens des infrastructures de TIC permettant d'améliorer les communications. Le dirigeant zambien a indiqué que le lancement de ce projet était une nouvelle étape dans l'engagement du gouvernement à assurer l'inclusion dans le pays. Il a déclaré que près de 2.000 emplois seraient créés dans le cadre de ce projet, qui augmentera également la connectivité des entreprises et permettra aux exploitants agricoles ruraux d'accéder aux marchés pour commercialiser leurs produits. |
| | Posté le 05-08-2017 à 23:14:12
| Egypte : une station de régulation du gaz à Beni Suef BENI SUEF, 12 juillet (Xinhua) -- Vue de la station de Beni Suef, dans la ville de Beni Suef, en Egypte, le 10 juillet 2017. La station de Beni Suef, la première station de régulation du gaz opérée par la CPTDC, une filiale de la China National Petroleum Corporation (CNPC), commencera à extraire du gaz naturel en septembre, a déclaré à l'Agence de presse Xinhua, Li Qitang, un représentant de la CPTDC au Caire. La CPTDC a signé un accord de 20 millions de dollars avec l'Egyptian Natural Gas Company (GASCO) en 2016 afin d'établir trois stations de régulation du gaz en Egypte. (Photo : Zhao Dingzhe) Egypte : une station de régulation du gaz à Beni Suef |
| | Posté le 05-08-2017 à 23:21:43
| Un nouveau modèle de coopération sino-africaine pour renforcer la capacité de production du continent (Xinhua/Pan Siwei) Par Chen Junxia BEIJING, 4 mai (Xinhua) -- Autrefois tributaires de l'aide financière, les pays africains sont en train de forger un nouveau modèle de coopération économique avec la Chine, centré sur les investissements et les échanges commerciaux. Un modèle plus sain qui a des retombées positives pour les populations locales et donne un nouvel élan au développement des pays africains. "Depuis le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) tenu à Johannesburg en décembre 2015, de plus en plus d'entreprises et d'instituts financiers chinois investissant ou offrant des services financiers en Afrique jouent à présent un rôle important dans la coopération économique sino-africaine" , explique Lin Songtian, directeur du département des Affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères, dans une interview exclusive accordée à Xinhua. Ainsi, la République du Congo est considérée comme un "pays exemplaire" de la coopération sino-africaine, les deux nations ayant collaboré de manière fructueuse dans des domaines tels que les zones économiques, la finance et l'industrie aéronautique. Parmi les partenaires du Congo qui participent à la mise en place des zones économiques spéciales, la Chine a apporté une contribution inédite. Particulièrement intéressée par la zone économique spéciale de Pointe-Noire, capitale économique et plaque tournante du pétrole du pays, la China Overseas Infrastructure Development and Investment Corporation (COIDIC) y multiplie les missions, dont la dernière date du 7 avril dernier. Cette zone propose des activités aussi vastes et diversifiées que le raffinage des produits du pétrole, les produits chimiques, les métaux, l'industrie des produits alimentaires et des boissons, les minéraux non métalliques, le bois, le papier et ses produits dérivés, les produits en plastique, l'imprimerie et l'édition, l'installation et la réparation des machines, le tourisme, la recherche et les services financiers. Lin Songtian y voit l'émergence d'une "zone économique moderne, à travers laquelle les pays africains verront la sincérité de la Chine" . Une vision positive que partage He Wenping, chercheuse à l'Académie chinoise des sciences sociales et spécialiste des questions africaines, qui estime pour sa part que "l'expérience fructueuse de la Chine permettra à Pointe-Noire de devenir une zone économique spéciale de premier plan en Afrique" . Selon le ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, il ne s'agit "ni d'un don, ni d'un prêt, mais d'un investissement direct ouvert à d'autres pays du monde" . Dans le secteur aéronautique, le gouvernement congolais se tourne également de plus en plus vers les fabricants chinois, notamment la Commercial Aircraft Corporation of China (COMAC), pour doter la compagnie nationale, Air Congo, de petits porteurs capables de desservir la dizaine d'aéroports de classe B construits à l'intérieur du pays. Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, le Congo va acquérir trois nouveaux aéronefs chinois de type ARJ21 capables de transporter 70 à 90 passagers. Dans la finance, la Banque sino-congolaise pour l'Afrique (BSCA), sise à Brazzaville, s'était dotée d'un fonds de 220 millions de dollars américains en octobre 2016 et projetait d'ouvrir une succursale dans la ville de Pointe-Noire en 2017. L'Ethiopie est un autre pays exemplaire de la coopération sino-africaine. La société chinoise Huajian, spécialisée dans la fabrication de chaussures haut de gamme, a commencé à construire en 2012 une usine de fabrication de chaussures à Addis Abeba. En 2016, l'atelier a fabriqué 2,7 millions de paires de chaussures en cuir et un million de paires de chaussures en toile, apportant ainsi des dizaines de millions de dollars à la réserve de devises éthiopienne. Du mois d'avril 2015 jusqu'en août 2016, 189 projets ont été lancés par les entreprises chinoises en Ethiopie, qui ont apporté 50 millions de dollars à la réserve de devises éthiopienne au cours de cette même période. Au Kenya, le chemin de fer reliant Nairobi à la ville côtière de Mombassa, symbole de la coopération sino-kenyane, sera inauguré au mois de juin. A l'ouest, la section Nairobi-Malaba, qui reliera la capitale kenyane à la frontière ougandaise, est encore en construction. Plusieurs projets écologiques ont également été lancés dans le pays. Pour stimuler le secteur des énergies renouvelables et réduire les émissions de carbone, la Chine et le Kenya ont entamé ensemble la construction d'une centrale photovoltaïque de 50 mégawatts dans le comté de Garissa (nord-est) en septembre 2016. Selon les chiffres communiqués par le ministre chinois des Affaires étrangères, les fonds privés représentent 85% des investissements chinois au Kenya, dont 31% concernent la production, 17% les infrastructures et 15% le commerce et les transports. En Tanzanie et en Afrique du Sud, les investissements chinois constituent une source importante d'emplois. Aujourd'hui, les entreprises chinoises ont créé 170.000 emplois en Tanzanie, et 350.000 Tanzaniens supplémentaires travaillent dans le commerce avec la Chine. En Afrique du Sud, la compagnie automobile Beijing Automotive (BAIC Group) et la Société de développement industriel du pays ont créé en août 2016 une joint-venture automobile qui, avec un investissement de 800 millions de dollars américains, pourrait produire 100.000 voitures par an. "Comme le président ougandais Yoweri Museveni l'a souligné, l'Afrique a besoin d'investissements, d'un accès aux marchés et de touristes étrangers, et pas seulement d'aides gouvernementales ou d'exportations de marchandises", indique Lin Songtian. Selon lui, les investissements chinois en Afrique ont cumulé plus de 100 milliards de dollars américains jusqu'ici, dont 38 milliards de dollars d'investissements directs. Rien qu'en 2016, les investissements chinois hors finance ont atteint 3,3 milliards de dollars, soit une hausse de 14% par rapport à l'année précédente.
_________________________________ A lire : Boom des investissements chinois en Afrique |
| | | | Posté le 10-08-2017 à 20:20:06
| Boom des investissements chinois en Afrique Publié le 2017-06-08 à 10:00 Kenya : chemin de fer Nairobi-Mombasa Un train roule sur le chemin de fer Nairobi-Mombasa, le 29 mai 2017. Cette ligne ferroviaire de 480 km de long reliant Mombasa, la plus grande ville portuaire du Kenya, à la capitale, Nairobi, a été officiellement mise en service le 31 mai 2017. (Xinhua/Pan Siwei) BEIJING, 8 juin (Xinhua) -- Financée partiellement par le Fonds de développement Chine-Afrique (FDCA), l'usine de la société chinoise Hisense à Atlantis, en Afrique du Sud, produit chaque année 560.000 téléviseurs et 450.000 réfrigérateurs,créant ainsi dans ce pays 500 emplois directs et 2.000 emplois indirects. Un succès qui semble confirmer l'efficacité des investissements comme moyen de favoriser le développement en Chine et en Afrique du Sud, deux pays qui font encore face à d'immenses défis, y compris la lutte contre la pauvreté. En plus des téléviseurs et des réfrigérateurs, les projets d'investissements chinois financés par le FDCA, premier fonds chinois destiné exclusivement aux investissements en Afrique, produisent également chaque année 11.000 camions, 300.000 climatiseurs et 1,6 million de tonnes de ciment, entre autres. Ainsi, ces investissements bénéficient à un million d'Africains et rapportent un milliard de dollars américains d'impôts aux pays bénéficiaires. Le mois de juin marque le 10e anniversaire de la création du FDCA, l'une des mesures concrètes décidées lors du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) tenu à Beijing en 2006. Depuis sa création en juin 2007, le FDCA a permis de lancer 90 projets dans 36 pays africains, avec des promesses d'investissements de 4,4 milliards de dollars américains. Avec le soutien et l'accompagnement du FDCA, les entreprises chinoises ont réalisé plus de 20 milliards de dollars d'investissements en Afrique. Les investissements liés au FDCA ne sont qu'un exemple des investissements chinois en Afrique. En effet, jusqu'ici, les investissements chinois en Afrique ont dépassé les 100 milliards de dollars. Selon le chef adjoint de la Commission nationale du développement et de la réforme de Chine, Ning Jizhe, plus de 3.100 entreprises chinoises ont lancé des projets en Afrique, confiait-il lors de la 2e édition du forum Investir en Afrique en septembre 2016. Au Kenya, le chemin de fer reliant Nairobi à la ville côtière de Mombasa, symbole de la coopération sino-kenyane, vient d'être inauguré fin mai. En République du Congo, un nouveau barrage hydroélectrique, d'une puissance de 19,2 mégawatts (MW), a été inauguré le 29 mai dernier par le président Denis Sassou-Nguesso à Liouesso. Ces deux cas constituent de récents exemples de la coopération sino-africaine, centrée de plus en plus sur les investissements et les échanges commerciaux. Un modèle plus sain qui a des retombées positives pour les populations locales et donne un nouvel élan au développement des pays africains. "Depuis le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) organisé à Johannesburg en décembre 2015, de plus en plus d'entreprises et d'instituts financiers chinois investissant ou offrant des services financiers en Afrique jouent à présent un rôle important dans la coopération économique sino-africaine" , explique Lin Songtian, directeur du département des Affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères. Lors du sommet de Johannesburg, le président chinois Xi Jinping a annoncé dix plans majeurs pour renforcer la coopération sino-africaine. Depuis, de plus en plus d'entreprises chinoises investissent en Afrique. Selon des chiffres publiés fin 2016 par le ministère chinois du Commerce, les investissements directs non financiers des entreprises chinoises en Afrique ont augmenté de 31% sur un an au cours des dix premiers mois de l'année, totalisant plus de 2,5 milliards de dollars. Grâce à leurs financements, beaucoup de projets d'infrastructures ont été réalisés, dont les chemins de fer Djibouti-Ethiopie, Abuja-Kaduna et Nairobi-Mombasa. En outre, des ports et aéroports sont également en construction en Ethiopie, au Congo et en Guinée-Bissau, ainsi que des centrales électriques en Ethiopie, au Niger et en République démocratique du Congo (RDC). L'Union africaine a adopté l'Agenda 2063, qui trace la voie de développement et de transformation socio-économique du continent pour les 50 prochaines années. Au vu de l'incertitude de l'économie mondiale, l'augmentation des investissements traduit la confiance des entreprises chinoises dans le marché et le développement de l'Afrique. La Chine et l'Afrique peuvent donc coordonner leurs projets stratégiques pour se développer ensemble. Encouragées par les perspectives prometteuses de la coopération économique sino-africaine, de plus en plus d'entreprises privées s'intéressent aux investissements en Afrique. Non seulement les géants chinois tels que Huawei, Lenovo, ZTE, Hisense, Gree et Haier gagnent du terrain sur le continent africain, où les produits de ces grandes marques sont appréciés par les populations locales, mais les PME chinoises y trouvent également leurs intérêts. Les membres du Conseil du commerce Chine-Afrique, l'un des principaux organes visant à renforcer la coopération économique sino-africaine, qui regroupe 578 entreprises, dont la plupart sont des PME privées, ont investi dans 38 pays africains et font du commerce dans 51 pays africains. Ces entreprises emploient 107.000 personnes sur ce continent, dont 102.000 Africains. Ainsi, China-Africa Cotton, une société fondée par FDCA et deux entreprises de coton basées à Qingdao (dans la province chinoise du Shandong), a investi plus de 60 millions de dollars au Malawi, au Mozambique, en Zambie et au Zimbabwe, qui lui ont permis d'offrir des formations et des aides financières à environ 200.000 familles d'agriculteurs africains tout en achetant le coton qu'elles produisaient. "Le nombre d'entreprises privées et le montant des investissements qu'elles versent en Afrique augmentent simultanément. A l'avenir, de plus en plus d'entreprises privées chinoises investiront dans des domaines tels que la fabrication, l'industrie agro-alimentaire, le tourisme, l'hôtellerie, la santé, les équipements médicaux et l'éducation, qui seront appréciés par les Africains" , a commenté Wang Xiaoyong, secrétaire général du Conseil du commerce Chine-Afrique. |
| | Posté le 17-08-2017 à 23:33:39
| La Chine s'apprête à construire un métro léger en Egypte le Quotidien du Peuple en ligne -17.08.2017 15h18 Deux passagers locaux assis à la porte d'un train en partance du Caire, la capitale égyptienne. Le groupe China Railway a annoncé la signature d'un accord pour la construction d'un réseau ferroviaire léger de 1,24 milliard de dollars en Egypte. Un programme qui devrait débuter dans les deux ou trois prochains mois, soit le premier projet chinois dans le pays. La China Railway Eryuan Engineering, en tant que maître d'œuvre, a déclaré mercredi que ce réseau pourra transporter chaque jour jusqu'à 340 000 passagers et réduira d'environ 30% la circulation sur l'autoroute le Caire-Ismailia. La ligne de tramway, d'une longueur de 66km et composée de 11 stations, se déplacera à une vitesse maximale de 120 km/h. Reliant la nouvelle capitale administrative aux districts les plus éloignés du grand Caire dont Al-Salam City, Ramadan 10 City, Obour City, Badr City et Shorouk City. Ce projet permettra également de créer de nouveaux emplois dans le pays et favorisera le développement de l'industrie de la construction locale, a indiqué le ministre conseiller pour les affaires économiques de l'ambassade de Chine en Egypte «Le groupe chinois est chargé de la technologie et du matériel, et le côté égyptien sera responsable de la construction, attachant une grande importance à ce chantier» . Le gouvernement égyptien a pris la décision en 2015 de construire une nouvelle capitale administrative, à l'est du Caire, couvrant une superficie de 700 kilomètres carrés pour réduire la pression de logement et de transport de la métropole. En 2016, le volume des échanges commerciaux bilatéral a représenté à 11,3 milliards de dollars, soit une baisse de 12% par rapport à 2015, faisant de l'Egypte le troisième partenaire commercial de la Chine en Afrique, d'après l'Administration générale des douanes. Au cours de la même période, les exportations et les importations chinoises vers l'Egypte ont chuté respectivement de 9,92% et de 39,8%. Les marchandises exportées sont principalement des produits mécaniques et électriques, des véhicules, des accessoires ainsi que les produits en acier. Pour les importations, il s'agit surtout de pétrole brut, de pierres, lubrifiants, des agrumes et minerais. (Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI) |
| | Posté le 25-10-2017 à 10:30:32
| Le Parti Communiste de la Réunion publie sur [url=http://www.temoignages.re/international/monde/la-chine-a-sorti-pres-de-800-millions-de-personnes-de-la-misere,91010]Témoignages/url] La Chine a sorti près de 800 millions de personnes de la misère La Banque mondiale salue le principal contributeur mondial à la réduction de la pauvreté Témoignages.re / 25 octobre 2017 Les efforts de la Chine pour éliminer la pauvreté est l’un des plus grands évènements dans l’histoire humaine, a déclaré récemment Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale. La Chine a réussi à sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté, et l’expérience de la Chine peut fournir des références utiles à d’autres pays en développement. L’économie chinoise n’a cessé de croître avec une transition d’une croissance rapide à celle d’une meilleure qualité, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse marquant le début des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Indiquant qu’avec l’évolution du système économique chinois et son entrée dans le marché mondial, la Chine a sorti près de 800 millions de personnes de la misère. La Chine a été le principal contributeur mondial à la réduction de la pauvreté, le nombre d’individus vivant dans la plus grande précarité est passé sous la barre des 10 %, contre 40 %. « Nous tirons des leçons de cette expérience, et ces efforts sont historiques », a souligné le chef de la Banque mondiale. Accélération depuis 2013 « Entre 2013 et 2016, la population rurale pauvre de la Chine est passée de 98,99 millions à 43,35 millions, soit une réduction annuelle moyenne de 13,91 millions » . Le 17 octobre, le Quotidien du Peuple, le journal le plus diffusé en Chine, a publié un document du bureau du Groupe pilote pour la lutte contre la pauvreté et le développement sur la réduction de la pauvreté au cours des cinq dernières années. C’est en novembre 2013 que le Secrétaire général Xi Jinping a, dans le village de Shibadong du comté de Huayuan, dans la province du Hunan, pour la première fois proposé une lutte ciblée contre la pauvreté. En juin 2015, Xi Jinping a également, lors d’un symposium organisé dans la province du Guizhou, rassemblant des camarades ayant des fonctions majeures au sein de plusieurs comités du Parti de provinces, régions autonomes et municipalités, discuté en profondeur des idées générales et des exigences de base de la lutte ciblée contre la pauvreté. Stratégie De même, au sujet de la stratégie de base de lutte ciblée contre la pauvreté élaborée lors de la conférence de travail sur la lutte contre la pauvreté et le développement du gouvernement central, Xi Jinping a donné une explication complète de la stratégie de base de lutte ciblée contre la pauvreté, soulignant la nécessité de parvenir à « six précisions » : une précision dans le choix des cibles faisant l’objet d’un soutien, une précision dans les arrangements de projets, une précision dans l’utilisation des fonds, une précision des mesures destinées aux foyers, une précision s’agissant des lieux concernés et une précision en matière de résultats. Il a également insisté sur la mise en œuvre des « cinq groupes » : développer la productivité des personnes touchées par la pauvreté, les aider à migrer vers des endroits plus riches, leur fournir une compensation écologique, améliorer leur éducation, et leur assurer une couverture de sécurité sociale, mais la lutte contre la pauvreté passe aussi par une mise en œuvre de politiques de santé et une augmentation des revenus, afin de résoudre les « quatre problèmes » : qui soutenir, qui va aider, comment aider, comment en sortir. Lutte mondiale En 2017, la Chine va à nouveau sortir plus de 10 millions de personnes de la pauvreté. La lutte contre la pauvreté permet en moyenne de sortir 13 millions de personnes de cette situation chaque année, ce qui est un résultat sans précédent. La lutte ciblée contre la pauvreté constitue également un « programme chinois » de lutte contre la pauvreté dans le monde. « La Stratégie de lutte contre la pauvreté est le seul moyen d’aider les pauvres et de réaliser le grand objectif du Programme de développement durable à l’horizon 2030 » , a de son côté déclaré M. Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, lors du Forum de haut niveau sur la lutte contre la pauvreté et le développement. La Chine a réussi à sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté, et l’expérience de la Chine peut fournir des références utiles à d’autres pays en développement. |
| | Posté le 25-10-2017 à 10:35:13
| Le Parti Communiste Réunionnais : La Chine a sorti près de 800 millions de personnes de la misère La Banque mondiale salue le principal contributeur mondial à la réduction de la pauvreté Témoignages.re / 25 octobre 2017 Les efforts de la Chine pour éliminer la pauvreté est l’un des plus grands évènements dans l’histoire humaine, a déclaré récemment Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale. La Chine a réussi à sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté, et l’expérience de la Chine peut fournir des références utiles à d’autres pays en développement. L’économie chinoise n’a cessé de croître avec une transition d’une croissance rapide à celle d’une meilleure qualité, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse marquant le début des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Indiquant qu’avec l’évolution du système économique chinois et son entrée dans le marché mondial, la Chine a sorti près de 800 millions de personnes de la misère. La Chine a été le principal contributeur mondial à la réduction de la pauvreté, le nombre d’individus vivant dans la plus grande précarité est passé sous la barre des 10 %, contre 40 %. « Nous tirons des leçons de cette expérience, et ces efforts sont historiques » , a souligné le chef de la Banque mondiale. Accélération depuis 2013 « Entre 2013 et 2016, la population rurale pauvre de la Chine est passée de 98,99 millions à 43,35 millions, soit une réduction annuelle moyenne de 13,91 millions » . Le 17 octobre, le Quotidien du Peuple, le journal le plus diffusé en Chine, a publié un document du bureau du Groupe pilote pour la lutte contre la pauvreté et le développement sur la réduction de la pauvreté au cours des cinq dernières années. C’est en novembre 2013 que le Secrétaire général Xi Jinping a, dans le village de Shibadong du comté de Huayuan, dans la province du Hunan, pour la première fois proposé une lutte ciblée contre la pauvreté. En juin 2015, Xi Jinping a également, lors d’un symposium organisé dans la province du Guizhou, rassemblant des camarades ayant des fonctions majeures au sein de plusieurs comités du Parti de provinces, régions autonomes et municipalités, discuté en profondeur des idées générales et des exigences de base de la lutte ciblée contre la pauvreté. Stratégie De même, au sujet de la stratégie de base de lutte ciblée contre la pauvreté élaborée lors de la conférence de travail sur la lutte contre la pauvreté et le développement du gouvernement central, Xi Jinping a donné une explication complète de la stratégie de base de lutte ciblée contre la pauvreté, soulignant la nécessité de parvenir à « six précisions » : une précision dans le choix des cibles faisant l’objet d’un soutien, une précision dans les arrangements de projets, une précision dans l’utilisation des fonds, une précision des mesures destinées aux foyers, une précision s’agissant des lieux concernés et une précision en matière de résultats. Il a également insisté sur la mise en œuvre des « cinq groupes » : développer la productivité des personnes touchées par la pauvreté, les aider à migrer vers des endroits plus riches, leur fournir une compensation écologique, améliorer leur éducation, et leur assurer une couverture de sécurité sociale, mais la lutte contre la pauvreté passe aussi par une mise en œuvre de politiques de santé et une augmentation des revenus, afin de résoudre les « quatre problèmes » : qui soutenir, qui va aider, comment aider, comment en sortir. Lutte mondiale En 2017, la Chine va à nouveau sortir plus de 10 millions de personnes de la pauvreté. La lutte contre la pauvreté permet en moyenne de sortir 13 millions de personnes de cette situation chaque année, ce qui est un résultat sans précédent. La lutte ciblée contre la pauvreté constitue également un « programme chinois » de lutte contre la pauvreté dans le monde. « La Stratégie de lutte contre la pauvreté est le seul moyen d’aider les pauvres et de réaliser le grand objectif du Programme de développement durable à l’horizon 2030 » , a de son côté déclaré M. Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, lors du Forum de haut niveau sur la lutte contre la pauvreté et le développement. La Chine a réussi à sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté, et l’expérience de la Chine peut fournir des références utiles à d’autres pays en développement.
Edité le 25-10-2017 à 10:36:09 par Xuan |
| | Posté le 12-01-2018 à 19:51:13
| La Chine ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des pays d'Afrique mais les aide à se développer. Ici les infrastructure réalisées en Angola ne visent pas l'accaparement de matière première. Peut-être une explication aux sorties de route de Trump En trois décennies de coopération, la Chine a injecté plus de 60 milliards $ dans l'économie angolaise sous forme de prêts 12 janvier 2018 (Agence Ecofin) - Depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, le 12 janvier 1983, la chine a accordé plus de 60 milliards de dollars de prêts à l’Angola, a déclaré l’ambassadeur chinois à Luanda, Cui Aimin (photo). Ces prêts assortis de conditions assouplissantes ont permis de financer plusieurs projets d’infrastructure notamment des centrales électriques, des routes, des ponts, des hôpitaux et des logements... En 35 ans de coopération, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Angola. En Afrique, le deuxième producteur de pétrole est également le principal fournisseur de brut de la Chine. Fort de ces relations fructueuses, fin 2016, le Forum d’investissement sino-angolais s’est tenu à Luanda, ce qui a abouti à la conclusion de 48 accords d’intention d’investissement évalués à plus de 1,2 milliard $. La coopération sino-angolaise a aussi permis d’améliorer le climat socio-économique en Angola avec la clé, la formation de plus de 2 500 employés et l’octroi de 300 bourses entièrement assurées par la partie chinoise. Après 35 ans de relations bilatérales, l’ambassadeur Cui Aimin a assuré que les relations sino-angolaises étaient « au meilleur de leur forme ». Fiacre E. Kakpo
_________________ Sur le même site et du même auteur : La Chine lie Djibouti à l’Ethiopie par les plus longs rails électrifiés d'Afrique mercredi, 03 janvier 2018 17:54 (Agence Ecofin) - Une ligne ferroviaire électrifiée à écartement standard de 756 km, construite par la Chine pour relier Djibouti à l'Ethiopie, a été officiellement mise en service, lundi dernier. Le chemin de fer comprend deux tronçons. Le premier tronçon, long de 320 km, est réalisé par la China Rail Engineering Corporation (CREC). Cette première partie connecte Sebeta, une ville du centre de l'Ethiopie qui fait partie de la banlieue d'Addis- Abeba à Mieso, une autre ville au centre-est. Le second tronçon construit par la China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC), part de Mieso pour le port de Djibouti qui assure 95% des échanges commerciaux éthiopiens avec le reste du monde. « Il s'agit de la plus longue et de la première ligne ferroviaire électrifiée transfrontalière du continent africain.» , s’est réjoui Tan Jian, ambassadeur de Chine près l’Ethiopie, s'exprimant durant la cérémonie inaugurale, à Addis-Abeba. La réalisation de cette infrastructure qui marque un nouveau tournant de la coopération Chine-Afrique, s’inscrit en droite ligne de l’initiative chinoise de la Ceinture et de la Route (« One Belt, One Road »), lancée en 2013, qui vise l’amélioration de la connectivité ferroviaire, le renforcement et l’aménagement des routes commerciales à l’échelle mondiale. La mise en service de cette voie ferrée devrait stimuler, non seulement les échanges commerciaux entre les deux pays, mais plus encore, le commerce de l’Ethiopie, un pays enclavé dont l’économie est fortement tributaire des exportations de matières premières. « La Chine considère cet accomplissement comme l'un des premiers résultats obtenus par l'initiative de la Ceinture et de la Route. Beaucoup estiment également qu'il s'agit d'un projet crucial pour les deux pays, pour l'Ethiopie comme pour Djibouti. Nous voyons, en outre, cette ligne ferroviaire comme une ligne placée sous le signe du développement, de la coopération et de l'amitié » , a souligné le diplomate. Partiellement financée par l'Exim Bank de Chine sous forme de prêts, la ligne ferroviaire Addis-Abeba-Djibouti a coûté globalement 4 milliards $. Fiacre E. Kakpo |
| | Posté le 15-01-2018 à 23:15:56
| Le ministre chinois des AE rejette les allégations selon lesquelles les financements chinois alourdiraient la dette africaine ANGOLA-LUANDA-FM-CHINESE FM-WANG YI-MEETING (Xinhua/Wu Changwei) LUANDA, 14 janvier (Xinhua) -- Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a rejeté les allégations erronées selon lesquelles les financements apportés par la Chine auraient alourdi la dette des pays africains. M. Wang, en visite en Angola, a tenu ces propos au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue angolais, Manuel Domingos Augusto. Une telle accusation, qui n'est pas sans motifs ultérieurs, est un mensonge pur et simple, a déclaré M. Wang en réponse à une question portant sur les allégations selon lesquelles les financements de la Chine aux pays africains, dont l'Angola, avaient en fait alourdi leur fardeau économique, et émanaient en partie de considérations politiques. M. Wang a souligné que suite à l'approfondissement de la coopération sino-africaine au cours des dernières années, la Chine avait en effet renforcé son soutien financier aux pays africains ; mais ce faisant, elle a toujours adhéré à un certain nombre de principes fondamentaux. En premier lieu, a déclaré M. Wang, les financements chinois sont une réponse à la demande de l'Afrique en matière de développement. N'importe quel pays a besoin d'un capital dans les premiers temps de son décollage économique et de son industrialisation, et les pays africains ne font pas exception à cette règle. La Chine a fait de son mieux pour proposer des financements répondant à la demande des pays africains, et a ainsi contribué en temps opportun à leur développement socio-économique, ce qui a été apprécié et bien accueilli par ces pays, a-t-il ajouté. En second lieu, la Chine n'a jamais attaché de condition politique à ses financements, a-t-il déclaré. Comme les pays africains, la Chine a elle aussi connu un passé douloureux, lorsque les moteurs essentiels de son économie étaient contrôlés par des pays étrangers, qu'elle était traitée de manière injuste, et même exploitée et opprimée, a rappelé M. Wang. En conséquence, en apportant son aide et en coopérant avec l'Afrique, la Chine ne répétera pas les agissements des pays occidentaux, et n'imposera jamais ses propres vues aux autres, a-t-il déclaré. En troisième lieu, la Chine a toujours suivi des principes de profit mutuel et de résultats gagnant-gagnant, a-t-il souligné. La coopération sino-africaine appartient par essence à la coopération Sud-Sud, dont l'une des caractéristiques clé est l'idée qu'un développement commun et durable ne peut reposer que sur des relations équitables et mutuellement profitables, a-t-il affirmé. M. Wang a indiqué que le statut actuel de la dette dans certains pays d'Afrique était en fait le résultat d'une accumulation réalisée sur une longue période de temps. La Chine soutient fermement les efforts des pays africains pour remédier à ce problème par le biais du développement durable et de la diversification économique, a précisé M. Wang. Il s'est dit optimiste quant à l'avenir de la croissance économique africaine, et a déclaré que la Chine était heureuse de voir que les pays africains avaient enfin pris conscience de l'importance du développement durable. |
| | Posté le 31-01-2018 à 09:32:38
| L'article publié dans Le Monde est "complètement fausse et absurde" (diplomate chinois) ADDIS-ABEBA, 29 janvier (Xinhua) -- Réagissant à un article du journal français Le Monde qui dénonce le soi-disant "espionnage" chinois au siège de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba, le chef de la mission chinoise auprès de l'UA, Kuang Weilin, a déclaré lundi à la presse que c'est une histoire "complètement fausse et absurde" . "Je ne comprends vraiment pas leur démarche. La construction du siège de l'UA avec l'aide de la Chine était une mesure très importante de soutien de la Chine à l'UA. Comme vous le savez, l'UA joue un rôle de plus en plus important dans l'intégration, la paix, la sécurité, les affaires sociales, le développement et l'activité économique du continent. Nous voulons donc fournir un plus grand soutien à l'UA" , a-t-il poursuivi. La Chine attache une grande importance à sa coopération avec l'UA et beaucoup de progrès ont été réalisés dans la coopération ces dernières années, a-t-il souligné. "Les relations sino-africaines se poursuivront et se renforceront encore davantage à notre époque. Personne ni aucun journal à sensation ne peuvent y faire obstacle, c'est pourquoi je suis convaincu que la Chine continuera à renforcer sa coopération avec l'UA fondée sur les principes de sincérité, de résultats concrets, d'affinités et de bonne foi. Et je suis convaincu que nous accomplirons de grandes choses dans les années à venir" , a-t-il souligné. Comment l'article du Monde publié l'article au moment où le 30e sommet de l'UA se tient à Addis Abeba, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a déclaré lundi qu' "il n'y a rien à espionner car les relations sino-africaines sont très stratégiques et approfondies, donc je n'y crois pas" . Osman Keh Kamara, ambassadeur de la Sierra Leone en Ethiopie et représentant permanent auprès de la Commission de l'UA et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, a aussi exprimé sa méfiance envers l'article. "J'ai parcouru l'article, mais personnellement, je ne crois pas à ce qui y est affirmé, et je ne peux pas confirmer sa véracité. En ce qui me concerne, je n'y crois pas, car les deux pays sont partenaires et la Chine a fortement soutenu la Sierra Leone après la guerre, de même que ses autres partenaires. Je ne suis pas convaincu par cet article et je n'y crois pas" , a-t-il déclaré.
___________________ BBC.com La Chine dément les informations du journal français Le Monde selon lesquelles Pékin espionne le siège de l'Union africaine à Addis Abeba en Ethiopie. L'article publié la semaine dernière indique que les données sont transmises à Shanghai depuis cinq ans. L'ambassadeur chinois à l'Ua dément et soutient que ce sont des informations fallacieuses et sensationnelles.. Il dénonce aussi le timing choisi pour publier cet article, un jour avant l'ouverture du sommet qui réunit les chefs d'Etat africains . Le siège de l'Ua est un immeuble de 20 étages construit et financé par la Chine en 2012. Il a coûté 200 millions de dollars.
___________________ Algérie patriotique L’ambassadeur de Chine à l’Union africaine a qualifié d’«absurdité» le résultat d’une enquête menée par le journal français Le Monde, selon laquelle Pékin a espionné, au moins de 2012 à 2017, le siège de l’Union africaine dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba. «Je pense qu’il s’agit d’une histoire sensationnelle, mais elle est aussi complètement fausse et une absurdité», a déclaré à l’AFP l’ambassadeur chinois à l’UA, Kuang Weilin, en marge du sommet de l’organisation panafricaine qui se déroule dimanche et lundi. Selon l’ambassadeur, l’article en question, publié vendredi par Le Monde, va «endommager l’image du journal», mais pas la relation entre la Chine et l’Afrique. Citant plusieurs sources internes à l’Union africaine, Le Monde a assuré que les informaticiens de cette institution se sont rendu compte il y a environ un an que le contenu des serveurs de l’UA était transféré vers d’autres serveurs à Shangaï, en Chine. Les mêmes sources affirment que ces transferts auraient eu lieu depuis 2012, date à laquelle s’est achevée la construction du bâtiment flambant neuf de l’Union africaine, offert par la Chine. Les serveurs de l’UA ont été changés en 2017, lorsque cette faille du système a été découverte, et une nouvelle architecture informatique déployée. Le Monde soutient enfin que suite à la découverte des transferts de données vers la Chine, des experts algériens et éthiopiens en cyber-sécurité ont inspecté les salles du bâtiment de l’UA et débusqué des micros placés sous les bureaux et dans les murs. R. I. |
| | Posté le 14-02-2018 à 00:11:07
| 8,5 milliards de la Chine 13/02/2018 République togolaise Le Togo et la Chine ont signé mardi à Lomé un nouvel accord de coopération économique et technique. 8,5 milliards de Fcfa sont accordés par Pékin pour des projets de développement qui seront détaillés ultérieurement. ‘Je suis heureux de constater que ces dernières années le Togo a fait beaucoup d’efforts pour le développement. La partie chinoise est toujours engagée à accompagner le pays pour l’amélioration des conditions de vie des populations’ , a déclaré l’ambassadeur du Chine au Togo, Liu Yuxi, lors de la cérémonie de signature avec le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya. L’appui de la Chine s’effectue sous forme de dons et de prêts concessionnels. La coopération se développe dans le secteur des infrastructures, de l’agriculture, de la santé, des nouvelles technologies et de l’éducation. |
| | Posté le 15-02-2018 à 09:35:35
| Quand l’Occident diabolise la coopération sino-africaine French.china.org.cn - Mis à jour le 12. 02. 2018  Les entreprises occidentales perdent peu à peu du terrain sur le marché africain et les médias occidentaux sont devenus de plus en plus virulents, exprimant ainsi leur mécontentement vis-à-vis de la Chine. Etant donné l’immense étendue des relations commerciales sino-africaines, il n’est pas difficile d’y déceler des défauts et les médias occidentaux aiment particulièrement fabriquer des histoires pouvant ternir l’image de la Chine. Voici la vraie représentation, aussi absurde soit-elle, de la concurrence entre la Chine et l’Occident en Afrique: le peuple chinois est réputé pour sa diligence dans sa coopération avec l’Afrique, tandis que les médias sont la force la plus puissante - et les rapports des médias, l’outil le plus puissant - des pays occidentaux. Récemment, CNN a accusé Beijing d’espionner le siège de l’Union africaine et prétendu que les entreprises chinoises battaient leurs homologues occidentaux en Afriques en corrompant les officiels locaux. Ces rapports sont absurdes ou le produit de pures fabulations. En Afrique, certaines entreprises occidentales s’attachent uniquement à réaliser de gros profits et mettent leurs investissements sous condition. De fait, les pays africains ressentent une certaine antipathie à leur égard. En tant que concurrents commerciaux, les Chinois sont prêts à prendre des risques et à travailler de manière réaliste. Par ailleurs, la coopération sino-africaine implique tous les secteurs - des industries de pointe aux industries de base - sans aucune condition politique. Le triomphe de la Chine par rapport à l’Occident sur le marché africain est inévitable. Avant le succès phénoménal de la coopération sino-africaine, l’Occident n’avait jamais vraiment apprécié l’Afrique à sa juste valeur. A Washington, seuls quelques officiels de haut rang se sont déjà rendus sur le continent, tandis que la discrimination et les préjugés à l’encontre du continent se décèlent facilement dans les médias, les émissions télévisées et les films occidentaux. L’Occident n’a jamais vu l’Afrique comme un partenaire d’égal à égal et l’aide africaine est considérée comme un moyen de l’éduquer. La Chine traite l’Afrique sur un pied d’égalité et comme un partenaire pour la coopération. C’est par Beijing que l’Afrique a, pour la première fois, obtenu le respect du monde extérieur. Le potentiel et l’enthousiasme de l’Afrique pour la coopération ont ainsi été utilisés à un niveau sans précédent. Les liens économiques sino-africains sont bâtis sur la coopération, tandis que ceux de l’Occident sont une continuation des liens entre colonisateurs et colonisés. Certains occidentaux ne comprennent peut-être pas la nature de la coopération sino-africaine. Certains sont également pleinement conscients que l’Occident n’est pas capable d’apprendre de la Chine et de réaliser les changements adéquats. Jaloux des liens sino-africains, ils ne peuvent réagir qu’en s’en prenant à la Chine. Les allégations, selon lesquelles la Chine corrompt les officiels locaux pour remporter des marchés africains, sont particulièrement absurdes. Les projets chinois d’infrastructures en Afrique ont été obtenus par le biais de marchés publics et les entreprises chinoises suivent des réglementations financières strictes. Combiné à la campagne de lutte contre la corruption de ces dernières années, cela rend la corruption encore plus difficile. Il n’y a aucune preuve indiquant que la corruption survient plus fréquemment dans les entreprises chinoises que dans les entreprises occidentales. A toutes les entreprises chinoises ayant des activités en Afrique: les médias occidentaux et les agences de renseignement scrutent la coopération sino-africaine avec l’intention de ternir l’image de la Chine. Les entreprises et les entrepreneurs de Chine doivent obéir aux lois et ne jamais user de la corruption ou ils en paieront le prix fort.
Edité le 15-02-2018 à 09:35:50 par Xuan |
| | Posté le 15-02-2018 à 11:52:34
| Le président ougandais remercie la Chine pour son soutien au développement africain french.china.org.cn  Mis à jour le 14-02-2018 En inspectant mardi un parc industriel construit par la Chine à Kapeeka, le président ougandais Yoweri Museveni a exprimé sa gratitude à l'égard du peuple chinois pour son soutien continu à la poursuite de l'indépendance économique des pays africains. Accompagné par l'ambassadeur de Chine en Ouganda, Zheng Zhuqiang, le président Museveni a inspecté le parc industriel Liaoshen, situé à Kapeeka, dans le district de Nakaseke, à quelque 70 km au nord de la capitale ougandaise, Kampala. Il a rappelé que le soutien de la Chine à l'Afrique remontait aux toutes premières années après la fondation de la République populaire de Chine. "Les Chinois travaillent avec nous depuis la lutte contre la colonisation. Le président Mao Zedong a commencé à nous soutenir même quand la Chine était encore sous-développée" , a-t-il souligné. Il a notamment mentionné le chemin de fer Tanzanie-Zambie que la Chine a aidé à construire dans les années 1960, rappelant que le projet a brisé "le blocus imposé par les Blancs sud-africains". "Actuellement, la Chine en fait plus pour soutenir l'Afrique et l'Ouganda en particulier. Ils sont en train de travailler avec l'Afrique pour notre prospérité mutuelle. Je leur adresse mes félicitations pour la fin de l'année du coq et l'entrée dans l'année du chien", a déclaré le président à l'approche de la nouvelle année lunaire chinoise, qui débutera vendredi. Couvrant une superficie de 2,4 kilomètres carrés, le parc industriel Liaoshen abritera 80 entreprises et fournira 16.000 emplois d'ici à 2025. Pour sa part, M. Zheng a indiqué dans une interview que les investisseurs chinois investiraient environ 600 millions de dollars dans le parc industriel avant qu'il ne soit pleinement opérationnel. L'Ouganda a attiré au total 219 millions de dollars d'investissements directs étrangers venant de la Chine jusqu'à la fin de l'année 2017. F |
| | Posté le 07-03-2018 à 20:37:34
| La Chine appelle à une vision juste et objective de la coopération sino-africaine Source: Xinhua Publié: 2018/3/7 10:14:37 La Chine espère que d'autres pays feront plus pour le développement de l'Afrique et traiteront la coopération sino-africaine de manière juste et objective, a déclaré mardi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Geng Shuang répondait à l'accusation américaine selon laquelle les prêts à faible taux d'intérêt de la Chine et d'autres pays ont poussé certains pays d'Afrique subsaharienne à s'endetter davantage. "De telles remarques sont totalement en désaccord avec la vérité" , a déclaré M. Geng lors d'un point de presse de routine. "La dette de certains pays africains est le résultat d'une accumulation à long terme au lieu d'une apparition récente, la Chine n'étant pas le principal créancier des pays africains" , a-t-il déclaré. Au stade initial de l'industrialisation, tout pays a besoin d'un soutien financier. Il est difficile pour l'Afrique de réaliser l'industrialisation et la modernisation sans garanties financières, a déclaré le porte-parole. M. Geng a indiqué que le soutien financier de la Chine à l'Afrique concerne principalement les infrastructures et les zones de production. «Les compagnies chinoises ont construit beaucoup d'autoroutes, de chemins de fer, de ports, d'aéroports et d'installations de communication, améliorant grandement l'environnement de développement économique de l'Afrique et aidant l'Afrique à attirer les investissements étrangers. Le gouvernement chinois a également encouragé et soutenu ses entreprises à augmenter les investissements directs en Afrique et à explorer de nouveaux modes d'investissement coopératifs tels que les partenariats public-privé (PPP), a-t-il dit. "Je souligne que la partie chinoise attache une grande importance à la viabilité de la dette de l'Afrique" , a déclaré M. Geng. Il a ajouté que la Chine insiste sur le fait que les infrastructures et le développement industriel à grande échelle vont de pair, et que les avantages économiques et sociaux des projets doivent être pris en compte et que les pays africains peuvent accroître leur capacité de développement indépendant et durable. "Nous avons fait de notre mieux pour éviter d'alourdir le fardeau de la dette africaine" , a-t-il déclaré, ajoutant que la Chine était prête à collaborer avec la communauté internationale pour soutenir l'Afrique dans sa quête de paix, de stabilité et de développement. |
| | Posté le 10-03-2018 à 23:11:44
| Pêche illicite : la Chine gèle les subventions de trois compagnies 09 mars 2018 à 18h01 Par Jeune Afrique Depuis 2016 Pékin, soucieux de son image en Afrique, a considérablement durcit le ton face aux navires qui reçoivent des subventions d'État tout en se livrant à des activités de pêche INN (illicite, non déclarée et non réglementée). L'ONG Greenpeace annonce que trois compagnies ont été sanctionnées suite à la campagne de 2017 dans les eaux ouest-africaines. L’ONG de défense de l’environnement Greenpeace, qui a mené en avril et mai 2017 des patrouilles conjointes avec les autorités maritimes de plusieurs États d’Afrique de l’Ouest, a annoncé ce vendredi que le ministère chinois de l’Agriculture avait pris acte des informations qui lui ont été transmises et suspendu les subventions en carburant de trois compagnies de pêche chinoises. Parmi elles, la société Cangzhou Bohaixinqu Fuhai, propriétaire du Fu Hai Yu 1111, un bateau dont Jeune Afrique avait assisté à l’inspection dans les eaux sierra-léonaises. L’équipe y avait trouvé des filets aux mailles trop serrées, 70 sacs renfermant des requins entiers et 1400 boîtes de poissons congelés à la provenance incertaine. Le Fu Hai Yu 1111 avait alors reçu l’ordre de rentrer au port de Freetown pour une inspection plus complète. Une autres des compagnies sanctionnées, Lian Run Pelagic Fishery Ltd, qui a un lourd historique de pratique de pêche INN (illicite, non déclarée et non réglementée) selon l’ONG, s’est même vue retirer son certificat de pêche lointaine, ce qui contraint ses 30 navires à arrêter leur activité. Une politique plus sévère « Ces mesures illustrent une fermeté de plus en plus grande des autorités chinoises envers les navires battant pavillon chinois qui sont impliqués dans une pêche INN » , se réjouit l’organisation, qui précise avoir remis aux autorités ouest-africaines et chinoises des preuves portant sur diverses infractions, notamment des filets non réglementaires, des ailerons de requins et des activités de pêche sans autorisation. Autant d’éléments qui « ont contribué significativement à aider le ministère chinois dans sa croisade contre la pêche INN impliquant des navires battant pavillon de la Chine » , se félicite l’ONG environnementaliste. Souvent mise en cause du fait des mauvaises pratiques de navires qu’elle subventionne, la Chine, soucieuse de son image en Afrique, « est en train de prendre des mesures pour restreindre les activités de pêche lointaine de 2 900 navires dans leurs principales zones de pêche » , note encore Greenpeace, à qui le gouvernement chinois avait promis de se pencher sur les « cas litigieux » qui seraient relevés pendant sa campagne. Depuis 2016, le Gouvernement chinois a annulé environ 90 millions d’euros (700 millions de Yuan) de subventions pour 264 navires de pêche appartenant à 78 compagnies chinoises de pêche lointaine. Trois compagnies ont perdu leurs certificats de pêche lointaine, tandis que 15 armateurs et entrepreneurs ont été mis sur une liste noire. Si l’ONG se réjouit de ces progrès, elle déplore cependant le peu de coopération des autorités ouest-africaines : selon elle, « aucune information n’a été transmise, par les pays d’Afrique de l’Ouest, aux autorités chinoises sur les infractions commises par des navires chinois dans cette région lors de ces patrouilles conjointes » . |
| | Posté le 17-03-2018 à 11:28:46
| Formation, le commerce électronique peut débloquer la croissance en Afrique Par Song Wei Source: Global Times Publié: 2018/3/15 22:48:41 Depuis le début du 21ème siècle, l'Afrique a connu une expansion rapide et est devenue un nouveau pôle de croissance économique mondiale. Cependant, des problèmes subsistent, tels que des contradictions structurelles dans l'économie africaine. L'Afrique n'a pas complètement échappé à la pauvreté et son statut dans le système économique mondial n'a pas changé. Derrière ce phénomène de «croissance sans développement» , il y a le manque de croissance inclusive en Afrique. La croissance économique de l'Afrique n'a pas profité à tout le monde et près de la moitié des Africains vivent toujours en dessous du seuil de pauvreté. En conséquence, la coopération au développement sino-africaine devrait faire plus pour promouvoir une croissance inclusive dans les sociétés africaines afin que ceux qui sont au bas de la société puissent bénéficier des services de base et que le développement moderne équitable et durable puisse être stimulé. Pour promouvoir une croissance inclusive en Afrique, nous devrions nous concentrer sur plusieurs domaines: Premièrement, nous devrions améliorer les niveaux de vie, principalement au profit des pauvres. La plupart des Africains sont piégés dans des emplois précaires, à bas salaires et à faible productivité. Une offre de main-d'œuvre abondante associée à l'absence d'un réseau de bien-être fait qu'il est difficile pour ces personnes de répondre aux besoins fondamentaux de la vie. Deuxièmement, nous devrions faire plus de travail en faveur de la main-d'œuvre peu qualifiée. L'Afrique a la population la plus jeune du monde et la plupart de ces personnes sont sous-employées. Troisièmement, il faut prendre soin des groupes vulnérables. Les femmes et les enfants sont dans des situations extrêmement vulnérables dans les économies en transition et facilement marginalisés dans un contexte de développement économique rapide. Toutes les grandes parties d'aide concentrent leur attention sur les investissements d'infrastructure à grande échelle, mais les niveaux de vie ont besoin de la même attention. La coopération sino-africaine au développement devrait continuer à se concentrer sur la construction de logements sociaux, d'écoles et d'hôpitaux, ainsi que sur les droits élémentaires de survie et d'éducation et les services médicaux. Une attention peut également être accordée à la formation technique. La coopération entre la Chine et l'Afrique devrait fournir une formation de base à la main-d'œuvre pour les groupes socialement défavorisés et améliorer leur capacité à participer au marché du travail. Des efforts tels que l'accent sur la formation professionnelle et l'amélioration des compétences de production de la main-d'œuvre devraient être faits pour assurer le bon développement de la stratégie de développement économique de l'Afrique. La promotion de l'éducation et de la formation en fonction des besoins du marché du travail favorisera le plein emploi, réduira l'écart entre les riches et les pauvres et favorisera un développement économique durable. Le commerce électronique aide à intégrer les pays les moins avancés (PMA) dans les chaînes de valeur mondiales. Grâce aux plateformes Internet, les coûts intermédiaires de toutes les parties liées au commerce sont réduits, ce qui crée des opportunités pour les entreprises des PMA. Grâce aux plateformes de commerce électronique, les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent se connecter directement et efficacement aux marchés nationaux et internationaux. Le commerce électronique réduit la fréquence des interactions en face-à-face, réduisant le risque de harcèlement sexuel des femmes, de sorte qu'il surmonte partiellement les facteurs négatifs qui restreignent les activités commerciales des femmes. Par conséquent, la coopération au développement sino-africaine devrait promouvoir l'intégration des méthodes commerciales traditionnelles à Internet afin de réaliser des bénéfices mutuels grâce au développement de la connectivité transfrontalière du commerce électronique. Davantage devrait être fait pour aider les pays africains à planifier le développement du commerce électronique. Il y a plus de 50 pays sur le continent africain. Le niveau de développement économique varie entre eux et il existe des différences évidentes dans l'orientation de l'industrie. Au-delà du respect total des différences et des aspects individuels des pays africains, nous pouvons les aider à formuler des plans de développement du commerce électronique et à améliorer l'interconnexion numérique. En outre, il est nécessaire d'accroître l'aide à l'infrastructure de la technologie de l'information et de la communication en Afrique. Cela peut être fait en aidant les projets de réseaux de transmission de télécommunications par fibre optique et en renforçant la construction de l'infrastructure de communication dans les pays africains. En termes de méthodes de financement, ZTE et Huawei peuvent faire jouer pleinement leurs avantages techniques et opérationnels sur le marché international en adoptant une approche d'injection de capital mixte pour promouvoir la participation des gouvernements africains et des entreprises locales. Les canaux d'aide peuvent adopter une expansion multilatérale. Avec les canaux de mise en œuvre de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et de la Banque de développement, nous lancerons des projets de connectivité numérique interrégionaux. Une plus grande attention peut être accordée à la formation liée à la technologie numérique. Dans le domaine des technologies dures, des efforts devraient être faits pour renforcer les systèmes de formation professionnelle et technique dans les pays africains et élargir le bassin de talents du commerce électronique. Il est également nécessaire d'améliorer les capacités de supervision des agents des douanes de première ligne dans les pays africains et de promouvoir l'application d'idées de gestion telles que l'automatisation des déclarations en douane et des lettres de change électroniques. Enfin, il est nécessaire d'élever le niveau de négociation des responsables africains en charge du commerce extérieur et d'améliorer leur capacité à négocier la facilitation des échanges dans le cadre de l'OMC afin de mieux travailler ensemble pour créer plus d'opportunités de commerce électronique transfrontalier. L'auteur est chercheur associé à l'Académie chinoise du commerce international et de la coopération économique. bizopinion@globaltimes.com.cn |
| | Posté le 18-03-2018 à 00:03:03
| Le deuxième plus grand barrage au Rwanda, construit par la Chine, bénéficiera au secteur agricole http://french.xinhuanet.com/2018-03/16/137042099_15211607653761n.jpg(Xinhua/CGC) KIGALI, 15 mars (Xinhua) -- Le barrage de Muyanza, récemment achevé dans le centre du Rwanda, bénéficiera aux agriculteurs et les aidera à faire pousser leurs cultures d'exportation, a déclaré jeudi un responsable rwandais. Le barrage de Muyanza, haut de 26 mètres et situé dans le district de Rulindo dans la province du Nord, a été construit par la China Geo-Engineering Corporation (CGC) et financé par la Banque mondiale. Les commanditaires de ce chantier sont le projet pour l'élevage, la canalisation de l'eau et l'irrigation des collines et le troisième projet de soutien au secteur rural (LWH-RSSP) au sein du ministère rwandais de l'Agriculture et des Ressources animales du Rwanda. Ce barrage est le deuxième plus grand du Rwanda, a déclaré à Xinhua dans une interview le Coordinateur du projet LWH-RSSP en exercice, Esdras Byiringiro. Le barrage devrait contenir suffisamment d'eau pour irriguer 1.100 hectares de terrains cultivés dans l'année, ce qui bénéficiera à toutes les catégories d'agriculteurs, a déclaré M. Byiringiro, ajoutant que cela comprenait des agriculteurs commerciaux à petite et moyenne échelle. Des légumes, céréales et cultures horticoles à valeur élevée pourront être cultivés par les agriculteurs dans la région, et une partie significative servira aux marchés d'exportation, a-t-il indiqué. La zone irriguée qui sera desservie par ce barrage est la plus grande zone de collines consolidée du Rwanda, a indiqué le responsable. Les programmes de construction de barrages, d'irrigation et de réhabilitation de terrains marécageux menés par des entreprises chinoises ont permis au gouvernement du Rwanda de déployer des projets d'irrigation dans tout le pays, ce qui a permis un gain de productivité agricole et une augmentation considérable des revenus et du niveau de vie des agriculteurs, selon le coordinateur. Depuis son entrée sur le marché en 1999, la CGC a mené à bien 13 projets d'irrigation et de préservation des eaux dans ce pays enclavé. |
| | Posté le 18-03-2018 à 00:04:54
| Le deuxième plus grand barrage au Rwanda, construit par la Chine, bénéficiera au secteur agricole (Xinhua/CGC) KIGALI, 15 mars (Xinhua) -- Le barrage de Muyanza, récemment achevé dans le centre du Rwanda, bénéficiera aux agriculteurs et les aidera à faire pousser leurs cultures d'exportation, a déclaré jeudi un responsable rwandais. Le barrage de Muyanza, haut de 26 mètres et situé dans le district de Rulindo dans la province du Nord, a été construit par la China Geo-Engineering Corporation (CGC) et financé par la Banque mondiale. Les commanditaires de ce chantier sont le projet pour l'élevage, la canalisation de l'eau et l'irrigation des collines et le troisième projet de soutien au secteur rural (LWH-RSSP) au sein du ministère rwandais de l'Agriculture et des Ressources animales du Rwanda. Ce barrage est le deuxième plus grand du Rwanda, a déclaré à Xinhua dans une interview le Coordinateur du projet LWH-RSSP en exercice, Esdras Byiringiro. Le barrage devrait contenir suffisamment d'eau pour irriguer 1.100 hectares de terrains cultivés dans l'année, ce qui bénéficiera à toutes les catégories d'agriculteurs, a déclaré M. Byiringiro, ajoutant que cela comprenait des agriculteurs commerciaux à petite et moyenne échelle. Des légumes, céréales et cultures horticoles à valeur élevée pourront être cultivés par les agriculteurs dans la région, et une partie significative servira aux marchés d'exportation, a-t-il indiqué. La zone irriguée qui sera desservie par ce barrage est la plus grande zone de collines consolidée du Rwanda, a indiqué le responsable. Les programmes de construction de barrages, d'irrigation et de réhabilitation de terrains marécageux menés par des entreprises chinoises ont permis au gouvernement du Rwanda de déployer des projets d'irrigation dans tout le pays, ce qui a permis un gain de productivité agricole et une augmentation considérable des revenus et du niveau de vie des agriculteurs, selon le coordinateur. Depuis son entrée sur le marché en 1999, la CGC a mené à bien 13 projets d'irrigation et de préservation des eaux dans ce pays enclavé. |
| | Posté le 26-05-2018 à 18:09:56
| Le Burkina Faso rompt ses relations diplomatiques avec Taiwan OUAGADOUGOU, 24 mai (Xinhua) -- Le Burkina Faso a rompu ses relations diplomatiques avec Taiwan, a annoncé jeudi à Ouagadougou le ministre burkinabè des Affaires étrangères Alpha Barry. "Le gouvernement du Burkina Faso décide, à compter de ce jour (24 mai), de rompre ses relations diplomatiques avec Taiwan" , a annoncé le ministre burkinabè dans un communiqué. "Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré m'a instruit en ma qualité de Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération à prendre tous les dispositions nécessaires pour la fermeture de notre ambassade à Taipei et de celle de Taiwan dans notre pays" , a fait savoir le ministre. M. Barry a expliqué que la décision du gouvernement du Burkina Faso a été prise pour "défendre les intérêts du Burkina Faso et de son peuple" et pour "nouer le meilleur partenariat afin de consolider le développement socio-économique de notre pays" . Le pays d'Afrique de l'ouest avait établi des liens avec Taiwan en 1961, interrompus en 1973 pendant une vingtaine d'années. Leurs relations avaient été reprises ensuite en 1994. En avril, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a réitéré l'importance du principe d'une seule Chine, exhortant les pays africains concernés à rejoindre la famille de l'amitié et de la coopération Chine-Afrique. "Il n'y a qu'une seule Chine. Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois" , a insisté Mme Hua lors d'une conférence de presse de routine. Mme Hua a ajouté que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant la Chine, ce qui est reconnu à la fois par une résolution des Nations unies et la majorité absolue des pays du monde. La Gambie et Sao Tomé-et-Principe, qui entretenaient des relations avec Taiwan, ont successivement rompu leurs liens avec ce dernier et repris les relations diplomatiques avec la Chine en 2016. |
| | Posté le 26-05-2018 à 19:17:34
| Le ministre Le Drian doit certainement apprécier que l'influence chinoise augmente dans le pré-carré de l'impérialisme français. Aucun commentaire de sa part. |
| | Posté le 26-05-2018 à 21:52:55
| le Burkina Faso qui rompt ses relations avec Taiwan!En voilà une bonne nouvelle!il ne reste désormais plus que le Swaziland en Afrique à etre satellisé par Taipei! |
| | Posté le 18-08-2018 à 15:11:43
| Le RMB comme monnaie de réserve en Afrique signifie le recul du caractère universel du dollar et de l'hégémonisme US. Le yuan gagne en popularité en Afrique HARARE, 17 août (Xinhua) -- Le yuan (RMB), la monnaie chinoise, attire de plus en plus l'attention dans les pays africains pour faciliter le commerce et les investissements entre la Chine et l'Afrique, optimiser la structure d'échange de devises étrangères et stabiliser le système financier. Des responsables, experts et intellectuels de pays africains considèrent qu'il est inévitable pour la monnaie chinoise d'être adoptée à terme comme devise de réserve et de règlement en Afrique, ce qui va non seulement bénéficier au développement local, mais également promouvoir l'internationalisation du RMB. LE RMB GAGNE EN POPULARITE EN AFRIQUE Les responsables des banques centrales et ministères des Finances de 14 pays africains ont proposé d'envisager le RMB comme devise de réserve et d'élargir son utilisation sur le continent africain, a déclaré M. Caleb Fundanga, directeur exécutif de l'Institut de Gestion macroéconomique et financière (MEFMI) d'Afrique orientale et australe. Vu la part croissante de la Chine dans l'économie mondiale et son statut d'important partenaire commercial pour les pays de la région, il serait bénéfique pour les pays africains d'utiliser le RMB comme devise de réserve, a estimé M. Fundanga. Des pays tels que le Rwanda ont inclus le RMB dans leur réserve de devises étrangères. L'Afrique du Sud, le Nigeria et d'autres pays ont signé des accords d'échange de devises avec la Chine, alors que le Kenya, le Zimbabwe et le Botswana ont montré un grand intérêt pour l'utilisation du RMB comme devise de réserve ou de règlement. Doreen Makumi, responsable de la communication de la Banque nationale du Rwanda, a confirmé à la presse qu'en raison de la croissance rapide des échanges commerciaux, le Rwanda utilisait le RMB dans sa réserve de devises étrangères depuis 2016, ce qui facilite les transactions entre les deux pays. L'ADOPTION DU RMB COMME MONNAIE DE RESERVE ORIENTE L'ECONOMIE Adopter le RMB comme devise de réserve pourrait intensifier l'influence de la Chine dans le commerce en réduisant considérablement les coûts de transaction et en attirant davantage d'investissements chinois, a noté Charles Siwawa, PDG de la Chambre des mines du Botswana. L'économiste namibien Harold Snyders pense que le RMB est beaucoup plus stable et fort que les monnaies régionales telles que le rand sud-africain. Les règlements internationaux des pays africains se font principalement en dollars américain, mais les échanges commerciaux avec les Etats-Unis sont peu nombreux, et le volume de leurs échanges commerciaux avec la Chine est supérieur. L'inclusion de la RMB dans leur "panier de devises" aidera à réduire les coûts de transaction et à améliorer la sécurité financière, a analysé Zhu Yongkai, directeur commercial du Bureau namibien de la Banque de Chine. DEBLOCAGE DE L'ENTREE DU RMB EN AFRIQUE Selon certains responsables et experts, la plupart des pays africains disposent encore d'un grand espace pour le développement du RMB comme devise de réserve et de règlement. Ils ont proposé que les investissements en Afrique soient combinés avec l'internationalisation du RMB, afin d'accélérer la coopération financière entre la Chine et l'Afrique. Li Feng, chef du Bureau tanzanien de la Banque de Chine, a indiqué que la signature d'accords d'échange de devises, la promotion des échanges directs et transactions libellés en RMB, ainsi que son utilisation pour les produits en vrac constituent les trois axes de la future coopération entre la Chine et l'Afrique. Il est également nécessaire d'accélérer la construction de filiales des banques chinoises en Afrique, de construire un réseau d'institutions couvrant les principales sous-régions en Afrique et d'améliorer la reconnaissance de la monnaie chinoise dans le marché africain ainsi que ses voies d'échange, a-t-il ajouté. |
| | Posté le 19-08-2018 à 16:38:16
| Cinq objectifs à atteindre à l'occasion du sommet 2018 du FCSA à Beijing Dai Bing (au centre), directeur du département des Affaires africaines au ministère chinois des Affaires étrangères, avec les journalistes africains du Centre international de presse et de communication de Chine. (Source de photo: Le ministère chinois des Affaires étrangères) Par Chen Junxia BEIJING, 7 mai (Xinhua) -- La Chine et l'Afrique "attendent avec impatience" le 3e sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) qui se tiendra à Beijing en septembre prochain et "souhaitent travailler ensemble pour assurer son succès", a confié Dai Bing, directeur du département des Affaires africaines au ministère chinois des Affaires étrangères, dans une interview écrite accordée récemment à Xinhua. "La situation internationale actuelle a connu une évolution importante et l'Humanité se trouve à la croisée des chemins. Le renforcement de la solidarité et de la coopération entre la Chine et l'Afrique aidera les deux parties à partager les opportunités, à relever ensemble les défis et à travailler ensemble pour construire une communauté de destin dans le monde" , a souligné M. Dai, qui est également secrétaire général du Comité de suivi chinois sur la coopération sino-africaine. Selon lui, cinq buts pourraient être atteints grâce à la tenue de ce sommet de Beijing. Le premier est d'élever l'amitié de longue date entre la Chine et l'Afrique à un nouveau niveau, a-t-il souligné. Le 1er janvier dernier, la Chine et l'Afrique du Sud, hôte du 2e sommet en 2015, ont annoncé conjointement l'organisation du prochain sommet du FCSA. Depuis, beaucoup de pays africains ont exprimé leur soutien à cette initiative, dont les dirigeants africains ont clairement affiché leur volontés d'y participer. "Cela montre bien que la Chine et l'Afrique chérissent leur amitié de longue date et ont une pleine confiance dans le développement des relations bilatérales. Le sommet prochain renforcera davantage le consensus stratégique sino-africain, consolidera la base politique de la solidarité et la coopération sino-africaine et donnera davantage d'élan à leur amitié, fournissant ainsi une force motrice puissante aux relations sino-africaines dans la nouvelle ère. Le deuxième objectif sera de préciser l'orientation future de ces relations. "La Chine et l'Afrique ont toujours constitué une communauté de destin. Le sommet de Beijing se concentrera sur la construction d'une plus étroite communauté de destin sino-africaine, la coordination entre l'initiative chinoise 'la Ceinture et la Route' et l'Agenda 2030 du développement durable de l'ONU, l'Agenda 2063 de l'Union africaine et les stratégies de développement des pays africains, parvenant ainsi à une coopération mutuellement bénéfique et à un développement commun" , a poursuivi M. Dai. Selon lui, le prochain sommet va permettre de planifier le développement des relations sino-africaines dans la nouvelle ère, conserver la position éminente de la coopération sino-africaine parmi les coopérations africano-internationales, consolidera davantage la compréhension et le soutien internationaux à l'amitié et la coopération sino-africaines et poussera la communauté internationale à avoir une vision plus objective et impartiale du développement des relations sino-africaines. Le troisième objectif visera à améliorer la coopération économique et commerciale entre les deux parties. "La Chine et l'Afrique ont convenu qu'il était nécessaire d'élargir l'éventail de la coopération sino-africaine et d'améliorer sa qualité. Au cours du prochain sommet, elles présenteront de nouvelles initiatives de coopération pour en renforcer la pertinence et l'efficacité" , a-t-il dit. Par ailleurs, "nous nous efforcerons de coordonner efficacement les atouts de l'Afrique en matière de ressources, de démographie et de potentiels de marché avec ceux de la Chine dans le domaine des équipements et de la technologie, restructurant ainsi la coopération sino-africaine qui sera caractérisée par trois tendances : dynamisée plutôt par le marché que par les gouvernements, basée davantage sur la coopération en matière de capacités industrielles que sur le commerce, poussée par les investissements et la gestion de projets plutôt que par la construction d'infrastructures afin de parvenir à un développement meilleur et plus rapide de l'Afrique. Quatrièmement , il s'agira d'aider la coopération sino-africaine à parvenir à un développement plus coordonné et plus équilibré. Mettant l'accent sur leur partenariat stratégique global, la Chine et l'Afrique, tout en continuant d'oeuvrer dans les domaines de coopération traditionnels tels que la construction d'infrastructures, le commerce, les investissements et les financements, la santé, ainsi que le développement des ressources humaines, vont s'efforcer de renforcer la coopération dans des secteurs tels que la réduction de la pauvreté, les échanges entre peuples, la paix et la sécurité ou encore la protection de l'environnement, créant ainsi de nouveaux axes de coopération bilatérale. Lors du prochain sommet du FCSA, "la Chine et l'Afrique organiseront plus de dix tables rondes ainsi que d'autres activités dont les thèmes concerneront la jeunesse, la coopération entre les gouvernements locaux, la société civile, la réduction de la pauvreté, la coopération entre les think tanks, les médias, la défense et la sécurité, ainsi que la santé" , a-t-il révélé. Enfin, le sommet promouvra davantage la coopération Sud-Sud. "La coopération sino-africaine constitue un modèle de coopération Sud-Sud. Nous espérons que le sommet de Beijing favorisera la coopération Sud-Sud, exprimant, de la part de la Chine, de l'Afrique et des pays en développement dans leur ensemble, une volonté de poursuivre la paix, la coopération et le développement, qui constituent les tendances majeures de notre ère. Nous allons également exhorter la communauté internationale à soutenir la paix et le développement en Afrique et dans les pays en développement en vue d'accroître la puissance globale des pays en développement, de favoriser conjointement un monde multipolaire et la démocratisation des relations internationales, ainsi qu'à rendre l'ordre international plus juste et plus rationnel ", a souhaité le directeur du département des Affaires africaines. A l'heure actuelle, tous les préparatifs du sommet 2018 du FCSA à Beijing progressent activement et de façon ordonnée. "La Chine adhère aux principes de consultation mutuelle, d'organisation conjointe et de partage des fruits, entretenant une communication et une collaborations étroites avec les membres africains du FCSA. En organisant ce sommet à Beijing, la Chine lie plus étroitement encore son propre développement avec celui de l'Afrique afin de parvenir à une coopération gagnant-gagnant et le développement commun, construisant ainsi une Communauté de destin sino-africaine plus prospère" , a-t-il conclu. |
| | Posté le 19-08-2018 à 19:40:29
| Dix malentendus sur l'Afrique Par Wang Wen Source: Global Times Publié: 2018/8/19 17:03:40 http://www.globaltimes.cn/content/1116044.shtml De nombreuses personnes ont tendance à associer l’Afrique à des mots tels que «pauvre», «sous-développé» ou «malade» et ont des opinions négatives sur la coopération et l’investissement entre la Chine et l’Afrique. Avec le prochain Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) qui se tiendra en septembre, l’Afrique a été sous les projecteurs. J'analyse 10 malentendus les plus courants sur les relations entre l'Afrique et la Chine et l'Afrique sur la base de mes recherches sur le terrain dans plus de 10 pays africains. Premièrement, l’Afrique n’est pas synonyme de pauvreté. L'Afrique est un continent avec la plus grande concentration de pays en développement. Le revenu par habitant de certains pays est plutôt faible. Cela inclut le Zimbabwe, le Congo et le Libéria, mais beaucoup d'autres sont relativement plus riches. En tant que l'une des trois plus grandes économies, le Nigéria est non seulement le pays le plus peuplé, mais aussi le plus grand producteur de pétrole d'Afrique et le sixième exportateur mondial de pétrole. En tant que pays à revenu intermédiaire, l’Afrique du Sud est l’un des pays ayant la plus forte production d’or, de diamants, de vanadium, de manganèse, de chrome, d’antimoine, d’uranium et d’amiante dans le monde. L’Égypte, l’une des quatre anciennes civilisations du monde, est depuis longtemps un chef de file en Afrique dans les domaines de l’économie, de la science et de la technologie, du tourisme, de l’agriculture, de l’industrie et des services. Deuxièmement, l'Afrique est-elle un tout? Pas nécessairement. L'Union africaine compte 55 membres. Elle a même l'intention d'émettre une monnaie unifiée à l'avenir, comme l'Union européenne. Néanmoins, l’Afrique est un continent diversifié. Il existe également de nombreuses communautés en Afrique, la Communauté des États sahélo-sahariens, l'Union du Maghreb arabe, la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale étant quelques-unes. Les différences ethniques conduisent également à la diversité culturelle entre les nations. Certaines personnes pensent qu’investir en Afrique est très risqué, mais ce n’est pas le cas. En raison d'infrastructures inadéquates, de changements fréquents de régime et d'une instabilité de la sécurité dans les sociétés de nombreux pays, la sécurité des investissements en Afrique est souvent négligée. En tant qu'océan bleu de l'investissement transfrontalier mondial, l'Afrique est devenue une destination prisée des entreprises chinoises au cours des dernières années. De 2005 à 2016, la Chine a investi dans 293 projets en Afrique, avec des investissements de près de 100 milliards de dollars et plus de 130 000 emplois. En 2016, le nombre de projets avec des investissements chinois a augmenté de 106%. Avec l'arrivée d'entreprises chinoises sur le continent, la Chine figure parmi les trois principaux investisseurs en Afrique. Selon mes recherches, les taux de profit et de perte des projets investis en Chine se situent dans la fourchette des pratiques commerciales générales et certains projets affichent des bénéfices. Si les entreprises chinoises savent s’adapter aux conditions locales, le risque d’investissement peut être réduit. Est-ce que la Chine offre à l'Afrique une assistance désintéressée? Cela devrait s'appeler une coopération égale. La Chine a aidé l’Afrique à construire des milliers de kilomètres de voies ferrées, d’autoroutes et de ponts et à construire des centaines d’écoles, d’hôpitaux, de bibliothèques et de stades, ce qui suscite la controverse en Chine et est considérée comme une "perte à la vente". Cependant, l'aide de la Chine à l'Afrique consiste à explorer un moyen de promouvoir la coopération Sud-Sud dans la nouvelle ère, et les efforts déployés pour promouvoir la réputation de la Chine sur le continent. La Chine est devenue le principal partenaire commercial de l'Afrique pendant plusieurs années consécutives. Il est également faux de penser que les Africains sont incapables de rembourser leur dette. Depuis 2012, les investissements annuels moyens en infrastructures de la Chine en Afrique se sont stabilisés à environ 12 milliards de dollars, ce qui fait de la Chine le plus gros investisseur dans les infrastructures africaines. Les médias occidentaux ont commencé à raconter des histoires sur "l’impérialisme créancier", ce qui implique que les pays africains pourraient être contraints de céder leur souveraineté afin d’éviter un défaut de paiement. Selon les Nations Unies, le ratio dette / PIB de l'Afrique était d'environ 32% en 2016-18, ce qui n'est pas trop élevé par rapport aux normes internationales, et est bien inférieur au ratio dette / PIB des États-Unis (110%). 115 pour cent de l'Italie et 225 pour cent du Japon. La spéculation sur la "crise de la dette" en Afrique est due au pessimisme concernant ses recettes fiscales et sa capacité de remboursement. Il est exagéré de dire qu’un trop grand nombre d’Africains vivent illégalement en Chine. Selon certaines rumeurs, il y aurait un grand nombre d'Africains qui séjournent illégalement en Chine. Cela, dit-on, conduit au trafic de drogue et aux bagarres. Une rumeur dit qu'il y a jusqu'à 500 000 Africains à Guangzhou. En fait, en tant que ville ouverte au monde depuis des millénaires, Guangzhou compte un grand nombre d’étrangers. Selon les statistiques, il y a environ 100 000 étrangers permanents à Guangzhou, dont 55% sont asiatiques et 15% seulement d'Afrique. Le nombre de 500 000 est évidemment exagéré. Certains soutiennent que l’Afrique doit apprendre de la Chine. Il y a quarante ans, la Chine et les pays africains étaient tous sous-développés. Mais maintenant, l'économie de la Chine est cinq fois plus grande que celle de l'Afrique. En outre, la Chine a accompli des progrès remarquables en matière de stabilité politique, de croissance économique, de gouvernance urbaine, de réduction de la pauvreté et de l’analphabétisme, d’infrastructure, d’innovation scientifique et technologique et de commerce électronique. L'expérience de la Chine en matière de développement offre à l'Afrique, en particulier à certains pays moins développés, une option différente de l'expérience occidentale. Mais ne prenez pas pour acquis que l’Afrique doit apprendre de la Chine. En raison de différentes conditions, l'expérience de la Chine pourrait ne pas convenir parfaitement à l'Afrique. D'un autre côté, il y a beaucoup d'aspects où les Chinois peuvent apprendre des Africains, comme leur attitude optimiste envers la vie, Bien que le développement de l'Afrique ait été fortement influencé par la philosophie occidentale, l'impact de l'Occident s'affaiblit. L'Afrique était sous la domination des colons européens depuis le 15ème siècle, ce qui a conduit à divers problèmes politiques sur le continent. Les conflits ethniques, la violence communautaire et la guerre des clans ont affecté le processus de développement et d'intégration de l'Afrique. L' initiative Belt and Road , qui met l'accent sur la connectivité, le partage et la coopération gagnant-gagnant, deviendrait la voie de sortie importante pour que l'Afrique brise les chaînes. Mais il est faux de dire que la coopération sino-africaine fonctionne contre l’Occident. Ces dernières années, les liens étroits entre la Chine et l’Afrique ont suscité la méfiance en Occident. Certains médias occidentaux ont même spéculé que la Chine et l’Afrique renforçaient leur coopération pour lutter contre l’Occident. La coopération sino-africaine est une nouvelle pratique de la coopération Sud-Sud. La coopération sino-africaine repose sur le principe de l’avantage mutuel et de la réciprocité. Outre le FOCAC qui se tient tous les trois ans, l’Afrique organise régulièrement des sommets avec d’autres grandes puissances telles que les États-Unis, la France, le Japon et l’Inde. En tant que puissance indépendante dans la politique mondiale, l’Afrique ne s’attache à aucun grand pouvoir. La confrontation de l'Occident avec la Chine et l'Afrique n'est qu'une conjecture de l'opinion publique occidentale. La coopération Chine-Afrique peut mener l’avenir du monde. La population de la Chine et de l’Afrique représente un tiers de la population mondiale. Il y a quarante ans, la plupart des pauvres du monde venaient de Chine et d'Afrique. Pendant longtemps, la coopération sino-africaine était supposée être peu prometteuse. À l’heure actuelle, grâce à la réforme, à l’ouverture et aux efforts soutenus de la population, la Chine a réduit de 70% la pauvreté dans le monde et établi un partenariat toutes saisons avec l’Afrique. Depuis que l'initiative Belt and Road a été proposée en 2013, l'investissement de la Chine en Afrique a connu une augmentation continue, ce qui a modifié le modèle de coopération économique entre la Chine et le continent. Un tel schéma de coopération conduira au développement à long terme du monde. L'auteur est doyen exécutif de l'Institut Chongyang d'études financières de l'Université Renmin de Chine. opinion@globaltimes.com.cn |
| | Posté le 07-07-2019 à 16:50:25
| La Chine doit dissiper les craintes de piège de la dette dans ses relations avec l’Afrique https://reseauinternational.net/la-chine-doit-dissiper-les-craintes-de-piege-de-la-dette-dans-ses-relations-avec-lafrique/ Le vrai visage de la dette africaine et de ses vrais prédateurs ! Il est dans l’intérêt de Pékin d’aider à renforcer le commerce et les voies d’approvisionnement dans les régions en développement du monde et il a tout à perdre en appauvrissant les nations Les accusations de l’Occident selon lesquelles Pékin tente de piéger des pays africains avec des projets d’infrastructures et des prêts n’ont aucun sens. En appauvrissant les pays, la Chine a tout à perdre pour contrer les droits de douane, les restrictions et les interdictions commerciales imposés aux entreprises chinoises par les États-Unis d’Amérique et leurs alliés. Aider à stimuler et à renforcer le commerce et les voies d’approvisionnement dans les régions en développement du monde est à son avantage et il n’y a aucune preuve d’intention contraire. La Chine a intérêt à ce que la croissance de l’Afrique soit durable et stable. Le ministre des Affaires étrangères Wang Yi a exprimé ce sentiment aux dirigeants africains lors d’une conférence à Pékin le mois dernier. Les responsables et les entreprises chinois ne sont que trop conscients des critiques formulées à l’encontre de l’Initiative Ceintures et routes et sont désireux de dissiper les idées fausses. L’administration du président des Etats-Unis d’Amérique Donald Trump s’est efforcée de discréditer les ambitieux projets d’infrastructure et de développement et de saper les relations de la Chine avec les pays participants. Naturellement, lors de la réunion, Pékin s’est attaché à mettre davantage l’accent sur la durabilité et à rechercher une participation plus large du secteur privé et des partenariats dans ce qu’il finance en Afrique. À l’heure où la mondialisation et les relations multilatérales sont menacées, l’Afrique a besoin de telles assurances. Les relations avec la Chine reposent depuis des décennies sur l’égalité et les avantages mutuels, et la Ceinture et la Route ont été formulées dans cet esprit. Les affirmations selon lesquelles l’aide et les prêts chinois sont structurés de telle sorte qu’elles conduisent à l’endettement et obligent les nations à se plier aux exigences de Pékin émanent ironiquement d’anciennes puissances coloniales ou, comme dans le cas des Etats-Unis d’Amérique, d’un pays intéressé désireux de rompre des alliances géopolitiques. L’Afrique dans son ensemble a un niveau élevé de dette; alors que le plafond accepté de la dette des pays en développement par rapport au produit intérieur brut est de 40%, celui du continent est de 50%. Même si la Chine a intensifié ses échanges commerciaux et ses investissements, ses prêts ne représentent que 5%. L’Angola, l’un des 54 pays d’Afrique, ne dispose pas de prêts en Chine supérieurs à ceux d’autres pays. L’année dernière, le président Xi Jinping avait promis une aide, des investissements et des prêts de 60 milliards de dollars des Etats-Unis d’Amérique pour des projets africains, soit un montant équivalent à celui de 2015. Pékin a reconnu que la Ceinture et la Route nécessitaient davantage de transparence et de flexibilité. L’Afrique est maintenant un marché important pour le commerce et les investissements. Huawei et d’autres entreprises technologiques chinoises bloquées par les gouvernements occidentaux pour des raisons de sécurité nationale non fondées en sont très conscientes; leurs solutions de télécommunications et techniques de haute qualité et rentables sont vivement recherchées. Certains sondages montrent que les Africains ont une attitude favorable à l’égard de la Chine, mais ils suscitent également des inquiétudes. Pékin doit être attentive aux préoccupations et ne jamais tenir les circonstances pour acquises. Traduction et Titre 2 : MIRASTNEWS Source : South China Morning Post Photo: La Chine a aidé à financer le chemin de fer standard du Kenya (SGR), qui fournit une liaison à grande vitesse entre Mombasa et Nairobi afin de faciliter l’importation et l’exportation de marchandises. Photo: Bloomberg via:https://mirastnews.net/2019/07/06/la-chine-doit-apaiser-les-craintes-de-piege-dans-ses-relations-avec-lafrique/ |
| | Posté le 04-07-2021 à 10:22:20
| Légendes africaines du journal Le Monde. A noter : BBC News est une division de la BBC. L'UA dément être espionnée par la Chine 8 février 2018 https://www.bbc.com/afrique/monde-57683658 Le siège de l'Union africaine a été construit et offert par la Chine à l'organisation panafricaine. CRÉDIT PHOTO,AFP Le président de la Commission de l'Union africaine a qualifié de mensongères les informations selon lesquelles la Chine aurait mis sur écoute le siège de l'organisation panafricaine à Addis-Abeba. S'exprimant lors d'une visite à Pékin, Moussa Faki Mahamat a déclaré qu'il n'était pas dans l'intérêt de la Chine d'espionner l'UA, car les deux parties ne traitent pas de sujets secrets ou de questions de défense. Des techniciens de l'Union africaine ont découvert que des ordinateurs installés dans le siège offert par le gouvernement chinois à l'UA envoyaient régulièrement des informations aux serveurs de Shanghai, selon un article publié en janvier par le journal français Le Monde. Des experts en sécurité ont également découvert des micros cachés dans des "zones sensibles" du bâtiment, selon le même journal. L'ambassadeur de la Chine à l'Union africaine, Kuang Weilin, a démenti fin janvier les informations du journal Le Monde, les qualifiant d'"absurdes" et "très difficiles à comprendre". Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a pour sa part déclaré que le siège offert par son pays à l'UA était un symbole de la coopération entre l'Afrique et la Chine. |
| | Posté le 18-09-2021 à 15:52:52
| Le Congo (RDC) suspend l'exploitation de 6 entreprises chinoises, des diplomates chinois soutiennent la demande d'évacuation dnews Écrit par : Nie Zhenyu 2021-09-16 13:39:00 Après que le Congo (RDC) ait suspendu l'exploitation de six sociétés minières chinoises illégales, Wu Peng, directeur du département Afrique du ministère des Affaires étrangères de Chine, et Zhu Jing, l'ambassadeur de Chine au Congo (RDC), ont successivement exprimé leur soutien et ont demandé aux entreprises liées d'évacuer. Selon un rapport de l'Agence France-Presse du 15 septembre, le Sud-Kivu dans l'est du Congo (RDC) a rassemblé de nombreuses sociétés minières indépendantes et concurrentes, et les six sociétés minières à financement chinois impliquées en font partie. Le gouverneur du Sud-Kivu a ordonné la suspension de six sociétés minières opérant dans la région de Mwenga le 20 août. Le gouvernement local congolais (RDC) a inscrit ces six opérations suspendues dans un arrêté administratif. Il oblige les employés locaux et étrangers de ces sociétés à partir immédiatement. Selon Christian Wanduma, avocat local au Sud-Kivu, ces sociétés minières « ont exploité sans respecter la réglementation minière » , entraînant le rasage de terres agricoles, voire « d'arachides ». En réponse aux violations des sociétés minières chinoises, Wu Peng, directeur du département des Affaires africaines du ministère des Affaires étrangères de la Chine, a répondu par trois tweets le 14 septembre, déclarant que la Chine soutenait le Congo (RDC) dans la répression des attaques illégales dans les activités économiques conformément à la loi et a donné instruction aux entreprises concernées d'arrêter complètement les activités et les entreprises liées, et de quitter le Sud-Kivu. "Après enquête de la partie chinoise, les départements concernés des provinces du Zhejiang et du Jiangsu ont demandé aux entreprises impliquées de respecter les exigences du gouvernement local du Congo (RDC), d'arrêter complètement les entreprises liées et de quitter le Sud-Kivu dès que possible." Wu Peng a également mentionné : « Les entreprises concernées seront punies par le gouvernement chinois. Les départements concernés du Fujian et d'autres provinces enquêtent et prendront des mesures. Nous ne permettrons jamais aux entreprises chinoises en Afrique de violer les lois et réglementations locales". Par la suite, l'ambassadeur de Chine en République démocratique du Congo, Zhu Jing, a révélé le 15 septembre que le gouvernement chinois avait pris des mesures pour soutenir le gouvernement du Congo (RDC) dans la répression de l'exploitation illégale des ressources naturelles. la République Démocratique du Congo a également mis en place une équipe spéciale. L'Agence France-Presse a notamment mentionné que le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, avait demandé le 10 septembre à son gouvernement de réévaluer le contrat minier signé avec la Chine en 2008, dans l'espoir d'obtenir un accord plus équitable. "Les gens qui ont signé des contrats miniers avec ce pays s'enrichissent de plus en plus, mais notre peuple est toujours pauvre. C'est anormal. Il est maintenant temps que la Chine réajuste les contrats avec les mineurs pour établir un partenariat gagnant-gagnant." .
Edité le 18-09-2021 à 15:53:10 par Xuan |
| | Posté le 30-11-2021 à 21:01:44
| La Chine Populaire ne prend pas le "contrôle" d'un aéroport en Ouganda L’ambassade de Chine en Ouganda a repoussé dimanche les spéculations des médias étrangers selon lesquelles la Chine « prendrait » le contrôle du principal aéroport international de l’Ouganda après que le pays n’ait pas remboursé ses prêts, affirmant qu’aucun projet en Afrique n’avait été « saisi » par la Chine en raison de son incapacité à rejouer des prêts. Les spéculations malveillantes selon lesquelles l’Ouganda aurait sacrifié des actifs de base pour lever des fonds chinois n’ont aucun fondement factuel et faussent l’amitié traditionnelle entre la Chine et les pays en développement, y compris l’Ouganda, a déclaré un porte-parole de l’ambassade. « Aucun projet en Afrique n’a jamais été « saisi » par la Chine parce qu’elle ne pouvait pas rembourser son prêt. Au contraire, la Chine soutient fermement et est disposée à continuer à faire des efforts pour améliorer la capacité de l’Afrique à un développement indépendant », a déclaré le porte-parole. Le contrat de prêt pour le projet de reconstruction de l’aéroport international d’Entebbe en Ouganda a été finalisé en mars 2015, en vertu duquel la Banque d’import-export de Chine a offert un prêt de 200 millions de dollars. Malgré l’impact de la pandémie de COVID-19, le projet a progressé sans heurts et 75,1% des travaux ont été achevés grâce aux efforts concertés des entreprises chinoises et des autorités ougandaises compétentes, selon le porte-parole, ajoutant que l’aéroport sera livré d’ici la fin de 2022. Le porte-parole a en outre noté que les contrats pour le projet sont conformes aux règles de financement internationales. « La coopération sino-ougandaise adhère toujours aux principes d’ouverture, de transparence, d’égalité et d’avantages mutuels. Tous les accords de prêt, y compris le projet de reconstruction et d’agrandissement de l’aéroport d’Entebbe, sont signés volontairement par les deux parties par le dialogue et la négociation. Il n’y a pas de termes cachés et aucune condition politique n’est attachée », a déclaré le porte-parole. En plus du projet d’aéroport, la Chine a également fourni un soutien financier dans de nombreux secteurs de l’économie ougandaise, notamment l’agriculture, l’éducation, la médecine, l’assainissement et les infrastructures sociales, selon l’ambassade.
__________________ La Chine contribuera davantage à la campagne de vaccination de l'Afrique, protégeant le continent d'Omicron Par Zhang Hui, Wang Wenwen et Fan Wei Publié: 29 nov. 2021 22:17 Mis à jour: 29 nov. 2021 22:47 https://www.globaltimes.cn/page/202111/1240224.shtml?fbclid=IwAR0mSDCYdlXYunK_R0tDsrlx3jepNtB0ZVUzFkCDeSKhZOYV2NI4Ens0Vn4#.YaXHBkwTpI0.facebook La Chine s'est engagée à aider davantage les pays africains à intensifier leur campagne de vaccination, ce qui, selon les observateurs chinois, pourrait renforcer considérablement la barrière immunologique du continent contre la pandémie de COVID-19 et lutter contre les graves inégalités mondiales en matière de vaccins. L'émergence de la nouvelle variante Omicron, qui a été détectée pour la première fois en Afrique du Sud, met une fois de plus en évidence les conséquences désastreuses de l'inégalité des vaccins dans les pays en développement, en particulier en Afrique, où seulement 6 pour cent de sa population ont été complètement vaccinés. La Chine devrait également intensifier ses efforts pour aider les pays africains à produire des vaccins, en répondant aux besoins essentiels du continent avec des méthodes rentables de production de vaccins inactivés qui conviennent mieux à ces pays que les vaccins à ARNm complexes et coûteux de l'Occident, les analystes ont dit. Afin d'aider à vacciner 60 pour cent de la population africaine, un objectif fixé par l'Union africaine, la Chine fournira aux pays africains 1 milliard de doses supplémentaires de vaccin COVID-19 avec 600 millions de doses offertes gratuitement et le reste offert par divers moyens, y compris les production par des entreprises chinoises et africaines, a annoncé le président Xi Jinping dans un discours prononcé par liaison vidéo lors de la cérémonie d'ouverture de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) à Pékin lundi. Lundi, davantage de pays ont interdit l'entrée des étrangers, car l'OMS a déclaré qu'Omicron est susceptible de se propager à l'échelle internationale, entraînant de "graves conséquences" dans certaines régions. Le Japon a annoncé lundi qu'il fermerait ses frontières aux étrangers à partir de mardi. Il y a deux jours, Israël a annoncé une interdiction d'entrée à tous les étrangers, ce qui en fait le premier pays à fermer ses frontières, a rapporté Reuters. Omicron, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, a été trouvé en Australie, en Belgique, au Botswana, en Grande-Bretagne, au Canada, au Danemark, en France, en Allemagne, à Hong Kong en Chine, en Israël, en Italie, aux Pays-Bas et en Écosse, a annoncé lundi Reuters. Les analystes chinois ont déclaré qu'une nouvelle variante a tendance à émerger dans les régions avec des capacités de réponse aux épidémies relativement faibles, faisant de régions comme l'Afrique un maillon faible dans la bataille mondiale contre le COVID-19, et l'amélioration des taux de vaccination est essentielle pour que le continent et le monde entier se débarrassent du COVID. -19 dès que possible. La Chine fournira en outre 1 milliard de vaccins COVID-19 à l'Afrique Graphique : Xu Zihe/GT La Chine fournira en outre 1 milliard de vaccins COVID-19 à l'Afrique Graphique : Xu Zihe/GT Dimanche, heure locale, le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré lors d'une rencontre avec la ministre sénégalaise des Affaires étrangères Aissata Tall Sall que la Chine continuerait à fournir des vaccins COVID-19 au Sénégal et soutiendrait ses efforts pour devenir le centre de production de vaccins en Afrique de l'Ouest. La Chine est disposée à travailler avec le Sénégal dans la recherche et le développement de vaccins et la détection de virus, a déclaré Wang. Les observateurs ont déclaré que l'aide fournie par les entreprises chinoises de vaccins inactivés au Sénégal pour construire le centre de production de vaccins en Afrique de l'Ouest se présentera probablement sous la forme d'une offre de concentré de vaccin, afin que les usines locales puissent ensuite injecter et emballer le vaccin sur leurs lignes de production. Ils ont déclaré qu'avec l'aide de la Chine dans la production de vaccins et les techniques de localisation de la fabrication de vaccins, l'Afrique devrait voir ses taux de vaccination considérablement améliorés et sa barrière immunologique contre la pandémie renforcée. La Chine a été le premier pays à fournir des vaccins aux pays en développement dans le besoin et le premier pays à coopérer avec les pays en développement sur la production de vaccins. En Afrique, l'Égypte est devenue le premier pays régional à pouvoir produire un vaccin avec l'aide de producteurs de vaccins chinois, a rapporté l'agence de presse Xinhua. Le fabricant chinois de vaccins Sinopharm a déclaré lundi au Global Times que la société avait jusqu'à présent offert plus de 100 millions de doses de vaccins COVID-19 à plus de 40 pays africains, et de nombreux dirigeants de gouvernements africains ont pris l'initiative de recevoir le vaccin Sinopharm. Les chutes Victoria du Zimbabwe ont commencé à vacciner ses habitants avec le vaccin Sinopharm en mars et sont devenues la première ville du Zimbabwe à atteindre l'immunité collective grâce à la vaccination, selon Sinopharm. Certains universitaires africains ont également salué et s'attendaient à ce que l'aide vaccinale de la Chine aide le continent à surmonter la pandémie. Adhere Cavince, un spécialiste kenyan des relations internationales spécialisé dans les relations sino-africaines, a déclaré lundi au Global Times que la Chine était un partenaire solide pour le continent en envoyant d'importants envois de produits essentiels nécessaires à la lutte contre la pandémie. « Avec un taux de vaccination record dans son pays et une forte capacité de fabrication de vaccins, la Chine peut aider de nombreux pays africains à accéder aux vaccins contre le COVID-19. C'est le seul moyen rationnel de sortir de la pandémie pour l'Afrique et le reste du monde », a-t-il déclaré. Selon l'OMS, seuls cinq pays africains, moins de 10 pour cent des 54 pays d'Afrique, devraient atteindre l'objectif de fin d'année de vacciner intégralement 40 pour cent de leurs citoyens. Zhuang Shilihe, un immunologiste basé à Guangzhou, a déclaré lundi au Global Times qu'avant que les scientifiques ne déterminent le taux de protection des vaccins actuels contre la nouvelle variante, les vaccins restent le moyen le plus efficace de protéger les gens de la pandémie. L'Afrique du Sud était la région où la variante Omicron a été détectée pour la première fois, et l'Inde était la région où la variante Delta a été signalée pour la première fois, indiquant que de nouvelles variantes ont tendance à émerger dans des régions avec des stratégies de réponse à la pandémie relativement faibles et de faibles taux de vaccination, Jiang Chunlai, professeur de L'École des sciences de la vie de l'Université de Jilin, a déclaré lundi le Global Times. Les experts ont déclaré que si la communauté internationale ne parvenait pas à aider l'Afrique à améliorer les taux de vaccination, le reste du monde deviendrait aussi vulnérable que l'Afrique face à de nouvelles variantes possibles. Un immunologiste basé à Pékin a déclaré au Global Times sous couvert d'anonymat que des variantes plus dangereuses pourraient émerger si le virus muté dans les pays à faible taux de vaccination. L'Afrique a complètement vacciné 77 millions de personnes, soit seulement 6 pour cent de sa population. En comparaison, plus de 70 pour cent des pays à revenu élevé ont déjà vacciné plus de 40 pour cent de leur population, a déclaré l'OMS le 28 octobre. L' OMS a déclaré dans un lien qu'elle a envoyé au Global Times lundi que les vaccins actuels restent efficaces contre les maladies graves. et la mort, et il est d'une importance vitale que les inégalités d'accès aux vaccins COVID-19 soient traitées de toute urgence pour garantir que les groupes vulnérables reçoivent partout leurs première et deuxième doses, ainsi qu'un accès équitable au traitement et aux diagnostics. Des analystes chinois ont critiqué les pays occidentaux dirigés par les États-Unis pour avoir accumulé des vaccins qui ont entraîné l'émergence de la variante Omicron, affirmant que c'est une leçon pour les pays développés et qu'ils devraient prendre des mesures immédiates pour aider l'Afrique. Plus adapté à l'Afrique Au milieu de l'aide chinoise aux vaccins pour l'Afrique, les États-Unis ont également renforcé leur rhétorique sur l'aide aux pays africains pour produire des vaccins localement. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a terminé sa tournée africaine il y a quelques jours et a souligné les efforts des États-Unis pour aider le Sénégal à fabriquer ses propres vaccins pendant son séjour dans le pays. Moderna a déclaré qu'elle investirait jusqu'à 500 millions de dollars dans une "installation de pointe" pour produire des vaccins à ARNm en Afrique, bien que l'emplacement exact n'ait pas été décidé, a déclaré la société en octobre. Les analystes chinois ont déclaré que pour les pays africains, la localisation de la production de vaccins COVID-19 était leur besoin essentiel, et bien que la Chine et les États-Unis aient offert leur aide, il est difficile pour les États-Unis de promouvoir leurs techniques de fabrication de vaccins en Afrique en raison du coût élevé de ses méthodes. "Au contraire, les techniques de fabrication rentables de la Chine sont les plus adaptées à l'Afrique, et la Chine aiderait également les pays à établir leurs propres systèmes industriels", Liu Haifang, directeur exécutif du Centre d'études africaines basé à Pékin et professeur agrégé à l'École. des études internationales de l'Université de Pékin, a déclaré au Global Times. Les techniques de vaccins inactivés sont plus matures et les usines locales pourraient facilement injecter et emballer le concentré de vaccin reçu de Chine, a déclaré Jiang. |
| | Posté le 30-11-2021 à 21:07:03
| La Chine Populaire ne prend pas le "contrôle" d'un aéroport en Ouganda https://www.globaltimes.cn/page/202111/1240165.shtml?id=12&fbclid=IwAR0Lc-ileewieL-kV5fgOMXFT_Dkm3nKGippHOYtdu9EDfeWEjXLoSlXkMk#.YaXM22wz1FU.facebook L’ambassade de Chine en Ouganda a repoussé dimanche les spéculations des médias étrangers selon lesquelles la Chine « prendrait » le contrôle du principal aéroport international de l’Ouganda après que le pays n’ait pas remboursé ses prêts, affirmant qu’aucun projet en Afrique n’avait été « saisi » par la Chine en raison de son incapacité à rejouer des prêts. Les spéculations malveillantes selon lesquelles l’Ouganda aurait sacrifié des actifs de base pour lever des fonds chinois n’ont aucun fondement factuel et faussent l’amitié traditionnelle entre la Chine et les pays en développement, y compris l’Ouganda, a déclaré un porte-parole de l’ambassade. « Aucun projet en Afrique n’a jamais été « saisi » par la Chine parce qu’elle ne pouvait pas rembourser son prêt. Au contraire, la Chine soutient fermement et est disposée à continuer à faire des efforts pour améliorer la capacité de l’Afrique à un développement indépendant », a déclaré le porte-parole. Le contrat de prêt pour le projet de reconstruction de l’aéroport international d’Entebbe en Ouganda a été finalisé en mars 2015, en vertu duquel la Banque d’import-export de Chine a offert un prêt de 200 millions de dollars. Malgré l’impact de la pandémie de COVID-19, le projet a progressé sans heurts et 75,1% des travaux ont été achevés grâce aux efforts concertés des entreprises chinoises et des autorités ougandaises compétentes, selon le porte-parole, ajoutant que l’aéroport sera livré d’ici la fin de 2022. Le porte-parole a en outre noté que les contrats pour le projet sont conformes aux règles de financement internationales. « La coopération sino-ougandaise adhère toujours aux principes d’ouverture, de transparence, d’égalité et d’avantages mutuels. Tous les accords de prêt, y compris le projet de reconstruction et d’agrandissement de l’aéroport d’Entebbe, sont signés volontairement par les deux parties par le dialogue et la négociation. Il n’y a pas de termes cachés et aucune condition politique n’est attachée », a déclaré le porte-parole. En plus du projet d’aéroport, la Chine a également fourni un soutien financier dans de nombreux secteurs de l’économie ougandaise, notamment l’agriculture, l’éducation, la médecine, l’assainissement et les infrastructures sociales, selon l’ambassade.
__________________ LA CHINE VA AIDER LA CAMPAGNE DE VACCINATION EN AFRIQUE : « La Chine fournira à l’Afrique un milliard de doses de vaccins supplémentaires, dont 600 millions sous forme de dons et 400 millions sous d’autres formes comme la mise en place d’unités de production de vaccins » Xi Jinping La Chine contribuera davantage à la campagne de vaccination de l'Afrique, protégeant le continent d'Omicron Par Zhang Hui, Wang Wenwen et Fan Wei Publié: 29 nov. 2021 22:17 Mis à jour: 29 nov. 2021 22:47 https://www.globaltimes.cn/page/202111/1240224.shtml?fbclid=IwAR0mSDCYdlXYunK_R0tDsrlx3jepNtB0ZVUzFkCDeSKhZOYV2NI4Ens0Vn4#.YaXHBkwTpI0.facebook La Chine s'est engagée à aider davantage les pays africains à intensifier leur campagne de vaccination, ce qui, selon les observateurs chinois, pourrait renforcer considérablement la barrière immunologique du continent contre la pandémie de COVID-19 et lutter contre les graves inégalités mondiales en matière de vaccins. L'émergence de la nouvelle variante Omicron, qui a été détectée pour la première fois en Afrique du Sud, met une fois de plus en évidence les conséquences désastreuses de l'inégalité des vaccins dans les pays en développement, en particulier en Afrique, où seulement 6 pour cent de sa population ont été complètement vaccinés. La Chine devrait également intensifier ses efforts pour aider les pays africains à produire des vaccins, en répondant aux besoins essentiels du continent avec des méthodes rentables de production de vaccins inactivés qui conviennent mieux à ces pays que les vaccins à ARNm complexes et coûteux de l'Occident, les analystes ont dit. Afin d'aider à vacciner 60 pour cent de la population africaine, un objectif fixé par l'Union africaine, la Chine fournira aux pays africains 1 milliard de doses supplémentaires de vaccin COVID-19 avec 600 millions de doses offertes gratuitement et le reste offert par divers moyens, y compris les production par des entreprises chinoises et africaines, a annoncé le président Xi Jinping dans un discours prononcé par liaison vidéo lors de la cérémonie d'ouverture de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) à Pékin lundi. Lundi, davantage de pays ont interdit l'entrée des étrangers, car l'OMS a déclaré qu'Omicron est susceptible de se propager à l'échelle internationale, entraînant de "graves conséquences" dans certaines régions. Le Japon a annoncé lundi qu'il fermerait ses frontières aux étrangers à partir de mardi. Il y a deux jours, Israël a annoncé une interdiction d'entrée à tous les étrangers, ce qui en fait le premier pays à fermer ses frontières, a rapporté Reuters. Omicron, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, a été trouvé en Australie, en Belgique, au Botswana, en Grande-Bretagne, au Canada, au Danemark, en France, en Allemagne, à Hong Kong en Chine, en Israël, en Italie, aux Pays-Bas et en Écosse, a annoncé lundi Reuters. Les analystes chinois ont déclaré qu'une nouvelle variante a tendance à émerger dans les régions avec des capacités de réponse aux épidémies relativement faibles, faisant de régions comme l'Afrique un maillon faible dans la bataille mondiale contre le COVID-19, et l'amélioration des taux de vaccination est essentielle pour que le continent et le monde entier se débarrassent du COVID. -19 dès que possible. Dimanche, heure locale, le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré lors d'une rencontre avec la ministre sénégalaise des Affaires étrangères Aissata Tall Sall que la Chine continuerait à fournir des vaccins COVID-19 au Sénégal et soutiendrait ses efforts pour devenir le centre de production de vaccins en Afrique de l'Ouest. La Chine est disposée à travailler avec le Sénégal dans la recherche et le développement de vaccins et la détection de virus, a déclaré Wang. Les observateurs ont déclaré que l'aide fournie par les entreprises chinoises de vaccins inactivés au Sénégal pour construire le centre de production de vaccins en Afrique de l'Ouest se présentera probablement sous la forme d'une offre de concentré de vaccin, afin que les usines locales puissent ensuite injecter et emballer le vaccin sur leurs lignes de production. Ils ont déclaré qu'avec l'aide de la Chine dans la production de vaccins et les techniques de localisation de la fabrication de vaccins, l'Afrique devrait voir ses taux de vaccination considérablement améliorés et sa barrière immunologique contre la pandémie renforcée. La Chine a été le premier pays à fournir des vaccins aux pays en développement dans le besoin et le premier pays à coopérer avec les pays en développement sur la production de vaccins. En Afrique, l'Égypte est devenue le premier pays régional à pouvoir produire un vaccin avec l'aide de producteurs de vaccins chinois, a rapporté l'agence de presse Xinhua. Le fabricant chinois de vaccins Sinopharm a déclaré lundi au Global Times que la société avait jusqu'à présent offert plus de 100 millions de doses de vaccins COVID-19 à plus de 40 pays africains, et de nombreux dirigeants de gouvernements africains ont pris l'initiative de recevoir le vaccin Sinopharm. Les chutes Victoria du Zimbabwe ont commencé à vacciner ses habitants avec le vaccin Sinopharm en mars et sont devenues la première ville du Zimbabwe à atteindre l'immunité collective grâce à la vaccination, selon Sinopharm. Certains universitaires africains ont également salué et s'attendaient à ce que l'aide vaccinale de la Chine aide le continent à surmonter la pandémie. Adhere Cavince, un spécialiste kenyan des relations internationales spécialisé dans les relations sino-africaines, a déclaré lundi au Global Times que la Chine était un partenaire solide pour le continent en envoyant d'importants envois de produits essentiels nécessaires à la lutte contre la pandémie. « Avec un taux de vaccination record dans son pays et une forte capacité de fabrication de vaccins, la Chine peut aider de nombreux pays africains à accéder aux vaccins contre le COVID-19. C'est le seul moyen rationnel de sortir de la pandémie pour l'Afrique et le reste du monde » , a-t-il déclaré. Selon l'OMS, seuls cinq pays africains, moins de 10 pour cent des 54 pays d'Afrique, devraient atteindre l'objectif de fin d'année de vacciner intégralement 40 pour cent de leurs citoyens. Zhuang Shilihe, un immunologiste basé à Guangzhou, a déclaré lundi au Global Times qu'avant que les scientifiques ne déterminent le taux de protection des vaccins actuels contre la nouvelle variante, les vaccins restent le moyen le plus efficace de protéger les gens de la pandémie. L'Afrique du Sud était la région où la variante Omicron a été détectée pour la première fois, et l'Inde était la région où la variante Delta a été signalée pour la première fois, indiquant que de nouvelles variantes ont tendance à émerger dans des régions avec des stratégies de réponse à la pandémie relativement faibles et de faibles taux de vaccination, Jiang Chunlai, professeur de L'École des sciences de la vie de l'Université de Jilin, a déclaré lundi le Global Times. Les experts ont déclaré que si la communauté internationale ne parvenait pas à aider l'Afrique à améliorer les taux de vaccination, le reste du monde deviendrait aussi vulnérable que l'Afrique face à de nouvelles variantes possibles. Un immunologiste basé à Pékin a déclaré au Global Times sous couvert d'anonymat que des variantes plus dangereuses pourraient émerger si le virus muté dans les pays à faible taux de vaccination. L'Afrique a complètement vacciné 77 millions de personnes, soit seulement 6 pour cent de sa population. En comparaison, plus de 70 pour cent des pays à revenu élevé ont déjà vacciné plus de 40 pour cent de leur population, a déclaré l'OMS le 28 octobre. L' OMS a déclaré dans un lien qu'elle a envoyé au Global Times lundi que les vaccins actuels restent efficaces contre les maladies graves et la mort, et il est d'une importance vitale que les inégalités d'accès aux vaccins COVID-19 soient traitées de toute urgence pour garantir que les groupes vulnérables reçoivent partout leurs première et deuxième doses, ainsi qu'un accès équitable au traitement et aux diagnostics. Des analystes chinois ont critiqué les pays occidentaux dirigés par les États-Unis pour avoir accumulé des vaccins qui ont entraîné l'émergence de la variante Omicron, affirmant que c'est une leçon pour les pays développés et qu'ils devraient prendre des mesures immédiates pour aider l'Afrique. Plus adapté à l'Afrique Au milieu de l'aide chinoise aux vaccins pour l'Afrique, les États-Unis ont également renforcé leur rhétorique sur l'aide aux pays africains pour produire des vaccins localement. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a terminé sa tournée africaine il y a quelques jours et a souligné les efforts des États-Unis pour aider le Sénégal à fabriquer ses propres vaccins pendant son séjour dans le pays. Moderna a déclaré qu'elle investirait jusqu'à 500 millions de dollars dans une "installation de pointe" pour produire des vaccins à ARNm en Afrique, bien que l'emplacement exact n'ait pas été décidé, a déclaré la société en octobre. Les analystes chinois ont déclaré que pour les pays africains, la localisation de la production de vaccins COVID-19 était leur besoin essentiel, et bien que la Chine et les États-Unis aient offert leur aide, il est difficile pour les États-Unis de promouvoir leurs techniques de fabrication de vaccins en Afrique en raison du coût élevé de leurs méthodes. "Au contraire, les techniques de fabrication rentables de la Chine sont les plus adaptées à l'Afrique, et la Chine aiderait également les pays à établir leurs propres systèmes industriels" , Liu Haifang, directeur exécutif du Centre d'études africaines basé à Pékin et professeur agrégé à l'École. des études internationales de l'Université de Pékin, a déclaré au Global Times. Les techniques de vaccins inactivés sont plus matures et les usines locales pourraient facilement injecter et emballer le concentré de vaccin reçu de Chine, a déclaré Jiang.
__________________ Le Monde prend acte ... https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/30/le-president-chinois-promet-a-l-afrique-un-milliard-de-doses-anti-covid_6104142_3212.html
Edité le 30-11-2021 à 21:18:28 par Xuan |
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