| | | | | | | | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18377 messages postés |
|  Posté le 17-03-2009 à 22:47:23   
| Lu dans le Figaro du 17/03/09 :
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a déclaré qu'il ne craignait "pas pour l'instant" un embrasement social et qu'il "ne le souhait(ait) évidemment pas", dans une interview à paraître demain dans Les Echos.
Selon lui, les actions radicales des salariés dans l'usine Sony de Pontonx-sur-l'Adour (Landes) ou dans celle Continental de Clairvoix (Oise) étaient "prévisibles".
"Il faut surtout que les entreprises comprennent l'avertissement. (...) Quand on traite les gens avec respect, il n'y a jamais de débordement", a souligné le dirigeant cédétiste.
Interrogé sur sa crainte d'un "embrasement social", M. Chérèque a répondu: "Je ne le crains pas pour l'instant et je le souhaite évidemment pas. (...) Les dérapages ne profitent jamais aux salariés. (...) Aucune grande confédération ne veut aller dans ce sens et l'intersyndicale est assez solide pour canaliser les tensions", a-t-il ajouté.
"Les affaires Total, Sony et Continental ont choqué l'opinion", a souligné François Chérèque, et devraient favoriser la mobilisation pour la journée unitaire du 19 mars qu'il annonce "très forte, probablement plus que le 29 janvier, a fortiori dans le privé".
Il a rappelé que "la crise va être longue et la mobilisation doit en tenir compte". "En tout état de cause, nous disposons déjà de rendez-vous à l'agenda: le 1er mai peut très bien, cette année, être recentré sur la crise", a-t-il déclaré.
Inutile de lire entre les lignes, le syndicaliste jaune Chérèque est bien là pour conseiller les patrons sur la meilleure façon d’extorquer des profits sans explosion sociale.
Il n’a aucun besoin de donner des gages de bonne volonté, ayant largement fait ses preuves dans le passé.
Mais le meilleur et plus récent exemple en date n’est-il pas le sabotage organisé de l’unité de classe entre travailleurs français et guadeloupéens ?
Les directions syndicales ont en effet soigneusement évité toute manifestation nationale durant la lutte des travailleurs antillais , et ont calculé une journée nationale d’action suffisamment éloignée dans le temps pour s’assurer que la grève des Antilles aurait pris fin avant.
Les medias bourgeois ont reçu le message 5 sur 5 et font désormais le silence sur tout ce qui pourrait venir d'Outre-Mer, à la veille de la grève nationale.
La CGT s’est alignée sur ce qu’il faut appeler une véritable trahison des travailleurs antillais, au prétexte qu’en attendant les autres centrales il y aurait davantage de monde le 19 mars.
Les uns et les autres ont surtout trouvé une bonne occasion de se débiner en rejetant la faute sur son voisin.
A nous de rappeler dans les sections syndicales que seule l’action unie des travailleurs peut arracher des concessions au patronat et qu’en laissant tomber nos camarades antillais nous encourageons le Medef à nous exploiter davantage « Prolétaires de tous les pays, nations et peuples opprimés unissez-vous »
Il faut dénoncer ce sabotage de la lutte de classe unie contre le Medef.
Beaucoup de camarades dans les entreprises pensent que l’action syndicale est le dernier recours qui reste à la classe ouvrière, alors que la « gauche » ne représente plus aucun espoir.
C’est une vue erronée : la ligne révisionniste et réformiste conduisent la classe ouvrière à la défaite aussi bien dans la lutte économique que sur le terrain politique,.
L’action syndicale « de classe et de masse », indispensable pour s’opposer aux attaques violentes du patronat contre les salaires et l’emploi, ne suffit pas non plus car ce combat n’a pas de fin dans le système capitaliste.
Seul un nouveau parti du prolétariat peut organiser la classe ouvrière et les masses populaires afin de faire front contre la crise du capitalisme, pour abattre ce système et instaurer le socialisme.
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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