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| Posté le 22-03-2011 à 17:53:28
| Le Quotidien du Peuple publie l’opinion d’un officiel sur les objectifs réels de la coalition. Les attaques contre la Libye cachent des raisons politiques derrière Les forces américaines, britanniques et françaises ont commencé leurs frappes militaires contre la Libye samedi, dans une opération baptisée du nom de code Odyssey Dawn par les Etats-Unis (Operation Ellamy pour les Britanniques et Opération Harmattan pour la France). L'action militaire a suivi une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies préparée par l'Occident et visant à établir une zone « no fly » (interdiction de vol) en Libye et elle a commencé par plusieurs heures de bombardement de ce pays d'Afrique du Nord. Cela fait longtemps que les pays occidentaux nourrissent en leur sein l'envie de faire tomber le régime de Mouammar Kadhafi. Les récentes batailles entre les troupes gouvernementales et les rebelles dans le pays ont offert une excuse immédiate et rare pour une intervention militaire occidentale. A la suite des crises politiques, économiques et sociales qui ont secoué les pays voisins comme l'Egypte, la Tunisie, mais aussi d'autres pays du Moyen-Orient, la Libye a elle aussi été bientôt touchée par des troubles sociaux similaires, avec des forces d'opposition appelant Kadhafi à renoncer à un pouvoir qu'il détient depuis plusieurs décennies. Mais la crise en Libye est aussi le résultat partiel d'encouragements politiques des pays occidentaux, qui semblent avoir eu une lueur d'espoir que Kadhafi puisse être chassé du pouvoir par des troubles comme ceux qui ont touché la Tunisie ou la Libye. Le régime de Kadhafi, cependant, a choisi d'adopter une position ferme et de mobiliser ses forces armées. Face aux troupes gouvernementales plus puissantes, les forces de l'opposition Libyenne se sont vite trouvées au bord de l'effondrement, loin des attentes des pays occidentaux emmenés par les Etats-Unis. Devant cette scène, les pays occidentaux ont concocté une résolution établissant une zone « no fly » au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, puis ont lancé des attaques militaires au nom de la garantie d'application du mandat des Nations Unies. Peu importent les excuses joliment emballées, la dernière intervention militaire en date en Libye fait partie d'intentions politiques et stratégiques de l'Occident. Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux considèrent depuis longtemps le dirigeant Libyen comme une épine dans leur pied qu'il convient donc, en tant que telle, d'extirper. Cependant, aucun des moyens employés par l'Occident dans les années passées n'a réussi à provoquer un changement de pouvoir dans ce pays africain riche en pétrole. Dans ces circonstances, les troubles actuels au Moyen-Orient ont été considérés comme une opportunité rare par l'Occident pour chasser Kadhafi et réaliser un changement de pouvoir en Libye. Certains hommes politiques occidentaux utilisent aussi l'action militaire en Libye comme un moyen de se sortir eux-mêmes de leurs problèmes politiques actuels. Aux Etats-Unis, les crises sociales actuelles ainsi que des manifestations publiques dans le Wisconsin et d'autres Etats ont plongé de nombreux organes d'Etat dans une paralysie de fonctionnement. Le Gouvernement a également subi un revers sur le sujet du budget fédéral du fait de l'opposition du Congrès. Avec pour résultat que la cote de popularité du Président Obama a atteint un niveau historiquement bas depuis qu'il a pris ses fonctions. Sa popularité en chute, si rien n'est fait, constituera pour lui un sérieux défi à sa réélection. Dans ce contexte, une action militaire limitée en Libye peut être considérée comme une façon efficace pour aider Barack Obama à se sortir de sa situation politique actuelle défavorable. La France, fer de lance de l'intervention occidentale en Libye, souffre aussi de problèmes sociaux importants. Malgré les frappes, et malgré plusieurs remaniements ministériels, le Président Nicolas Sarkozy reste toujours, d'après les derniers sondages d'opinion, derrière sa rivale politique Marine Le Pen, qui dirige le Front National, parti d'extrême droite. Son parti espère que l'action militaire de la France en Libye aidera à donner un coup de fouet à la popularité du président, alors que les élections présidentielles de l'année prochaine se profilent. Du fait de leur supériorité militaire incontestable, les actions militaires de la coalition internationale en Libye sont en mesure de provoquer un changement politique dans ce pays d'Afrique du Nord. Mais du fait de l'influence de Kadhafi à l'intérieur de la Libye et sa détermination affichée d'unir le peuple tout entier dans un combat contre une agression occidentale, les forces de la coalition renonceront très probablement à lancer la moindre offensive terrestre intensive sur une large échelle. On ne peut aussi exclure la possibilité que, face aux forces occidentales beaucoup plus puissantes, Kadhafi n'adopte une position plus souple en choisissant de discuter avec l'opposition et demande la médiation d'autres grandes puissances, voire de l'ONU. L'auteur est secrétaire-général adjoint du Conseil Chinois pour les Etudes de Politiques de Sécurité Nationale. Source: le Quotidien du Peuple en ligne du 22/03/2011
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 24-03-2011 à 23:03:28
| Le Quotidien du Peuple enfonce le clou Après s'être interrogé dans un récent article Pourquoi la France s'est-elle portée à l'avant-garde contre Kadhafi ? Le Quotidien du Peuple écrit aujourd'hui : La France en quête de gloire et de profits en Libye Après avoir dépêché son seul porte-avions en service, le Charles de Gaulle, la France a pris la tête des opérations au sein de la coalition militaire qui est intervenue en Libye, en lançant les premiers raids aériens samedi dernier. On aurait pu attendre cela des États-Unis, mais cette fois-ci la France a voulu être aux avant-postes de la bataille contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Les médias locaux ont majoritairement interprété l'intransigeance de la France à l'égard de la Libye comme un effort politique pour regagner son prestige diplomatique, terni par sa réaction tardive à l'égard des évènements tunisiens et égyptiens. De plus, la proposition de la France visant à renforcer l'Union pour la Méditerranée (UPM), un partenariat multilatéral soutenant l'intégration économique et la réforme démocratique à travers l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient a pâti du refus de Kadhafi de rejoindre l'organisation. Soutien unanime en France Après avoir été le premier et le seul pays à reconnaître le Conseil de transition national formé par l'opposition libyenne, la France a proposé avec la Grande-Bretagne que soit instaurée une zone d'exclusion aérienne et a pris l'initiative de frappes aériennes contre les forces loyales à Kadhafi. Lors de la conférence de presse ayant suivi le sommet d'urgence sur la Libye organisé à Paris samedi, le Président français Nicolas Sarkozy a ouvertement accusé Kadhafi de défier l'appel à un cessez-le-feu émis par la communauté internationale, avant que ne soit publié un communiqué commun le jour suivant, prévenant le leader libyen d'une intervention militaire étrangère. La réaction rapide de la France, notamment la pression qu'elle a exercée à l'ONU pour que soit adoptée une résolution, a recueilli un soutien unanime dans le pays, même au sein des partis d'opposition. L'ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a, contre toute attente, lui aussi soutenu son rival politique Sarkozy sur le dossier libyen. Lors d'une interview accordée au Journal du dimanche, il a salué l'initiative de la France, portée par le Président et le ministre des Affaires étrangères. Martine Aubry, chef du plus grand parti d'opposition, le Parti socialiste, a plaidé pour l'application immédiate de la résolution 1973 de l'ONU autorisant « la protection des civils par tous les moyens nécessaires ». Samedi, le quotidien français Le Figaro a publié un article de Jean d'Ormesson, membre de l'Académie française, intitulé « Il faut faire partir Kadhafi » . Sur le site Internet du journal, 66 % des 700 000 internautes ayant répondu * se sont exprimés en faveur d'une action militaire contre la Libye. En quête d'un lustre diplomatique terni La rapidité de décision et d'action de la France dans le dossier libyen contraste fortement avec sa récente attitude envers la Tunisie et l'Égypte. Elle avait alors été largement critiquée pour sa réponse tardive et inappropriée à la crise politique tunisienne, ce qui avait eu pour direct effet la démission de la ministre des Affaires étrangères de l'époque Michelle Alliot-Marie, à laquelle a succédé Alain Juppé. Cette fois, les analystes français estiment que l'ancienne puissance coloniale d'Afrique du Nord souhaite utiliser la Libye, poids lourd tant sur le plan géopolitique que sur le marché mondial de l'énergie, pour redorer son blason diplomatique et restaurer sa forte influence dans la région. « Sarkozy a placé tous ses espoirs dans Juppé[…]espérant qu'il parviendra à redonner de son lustre à la diplomatie française » , peut-on lire dans Nouvelles d'Europe, un journal local. En dépit des critiques adressées à la France, la politique de Sarkozy envers la Libye a prouvé que « la France avait une voix forte et qu'elle pouvait encore se faire entendre », a déclaré l'écrivain et historien français Max Gallo. Rebâtir la sphère d'influence méditerranéenne Depuis 2007, l'UPM s'est révélé être un aspect stratégique de la politique étrangère de Sarkozy, visant à approfondir la coopération entre l'Union européenne et les pays bordant la Méditerranée. Néanmoins, Kadhafi a vertement rejeté l'invitation de Paris à assister à la première réunion de l'UDM en 2008, déclarant que l'UPM mettait en danger l'unité de l'Union africaine. La désapprobation de la Libye, ainsi que la stagnation des pourparlers israélo-palestiniens ont empêché l'organisation de vraiment poursuivre sa tâche, alors que Sarkozy n'a cessé de promouvoir son rôle. S'exprimant à la télévision le 27 février, Sarkozy n'a pas manqué de souligner l'importance de l'UPM lorsque sont survenus les troubles politiques en Afrique du Nord. Lors de sa prise de fonction le 1er mars, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a également rappelé que renforcer l'UPM était l'une des priorités de la France sur le plan diplomatique. Dans ce contexte, l'absence de coopération de la Libye a sans aucun doute été vécue comme un affront par la France. La France gagnera-t-elle ou perdra-t-elle en Libye ? La presse a fait état de pertes humaines suite aux frappes aériennes lancées par les forces de la coalition. Alors que les soldats français sont toujours engagés en Afghanistan, on attend de voir comment la France se comportera en Libye. Un sondage en ligne ayant recueilli la participation de 200 000 Français montre que 52 % d'entre eux craignent que la Libye ne se transforme en un bourbier semblable à celui de l'Irak ou de l'Afghanistan, alors que 45 % sont d'un avis contraire. « Il est difficile de dire si les frappes militaires vont permettre de renverser Kadhafi » , a déclaré Barah Mikail, chercheur spécialiste de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient au sein de l'Institut des relations stratégiques et internationales situé à Paris. « La situation en Libye est très compliquée, et les risques d'enlisement sont probablement en train de s'accroître » , a-t-il ajouté. Les actions militaires comportent des risques, selon un article publié lundi par La Tribune. L'article prévient ainsi que toute invasion du territoire libyen pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la France et même pour d'autres. Excluant toute tentative d'assassinat de Kadhafi, le ministre français de la Défense a répété que l'intervention de la France se limiterait aux limites fixées par la résolution de l'ONU et qu'elle n'avait pour l'instant consisté qu'en des frappes effectuées à partir de samedi dernier. Alors que l'inquiétude est de plus en plus manifeste dans les médias français, il est certain que la France bénéficie d'une marge de manœuvre très mince et n'a pas le droit à l'erreur. Afin de donner toute son attention au dossier libyen, Sarkozy a modifié son emploi du temps au cours de la journée de lundi, restant dans son bureau pour suivre la situation de près. * à propos de ces 66%...d'internautes du Figaro, on n'aura pas manqué d'observer que les médias les ont présentés dès le lendemain comme 66% des Français !
Edité le 24-03-2011 à 23:03:49 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
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| Posté le 26-03-2011 à 11:11:03
| Libye : le rôle de la Ligue arabe critiqué Face à une coalition multinationale tentant d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye par des tirs de missiles et des bombardements, le rôle de la Ligue arabe commence à susciter des critiques de plus en plus vives. Nombre d'analystes estiment que la LA a commis une erreur en consentant à une intervention militaire étrangère en Libye, une campagne sur laquelle pèsent les intérêts pétroliers des pays participants et qui risque d'affecter la stabilité dans la région. L'aval de l'organisation arabe était nécessaire pour le déclenchement de l'intervention, pour qu'elle ne soit pas perçue comme une opération de l'Occident contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, ni comme une nouvelle guerre d'Irak, estime un spécialiste local. Juste après le déclenchement de l'opération "Aube de l'Odyssée", le secrétaire général de la LA, Amr Moussa, a déclaré que les attaques allaient au-delà de la résolution du Conseil de sécurité sur l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. Des sources de médias arabes ont affirmé que M. Moussa tentait de faire marche arrière, après avoir appris qu'il y avait des victimes civiles ainsi qu'une réaction négative forte à l'égard de l'intervention militaire occidentale dans un conflit intérieur. "Nous assistons au même scénario qu'en Irak : les forces occidentales utilisent le mandat de la LA pour imposer une zone d'exclusion aérienne et commencent immédiatement à bombarder l'ensemble des infrastructures" , a noté un diplomate africain, qui a requis l'anonymat, arguant qu'il n'était pas autorisé à s'exprimer sur ce sujet. "L'objectif principal de ces pays vise le pétrole et la richesse de la Libye. Leurs actions vont créer des conflits entre les deux factions libyennes tout en les affaiblissant et les rendant très dépendantes de l'Occident" , a-t-il ajouté. La Ligue arabe tente de revenir en arrière sur sa position, mais l'erreur politique concernant la Libye est déjà commise, a affirmé Eli Foodai, de l'Institut Truman à Jérusalem. La LA n'a pas évalué attentivement l'environnement stratégique à long terme de la région lorsqu'elle a accepté l'intervention occidentale, ont indiqué des observateurs arabes. Abu Yousef, un chercheur à Ramallah, estime que l'Occident tente de provoquer un changement de régime plutôt qu'un processus démocratique. Source: xinhua le 24/03/11
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 26-03-2011 à 11:13:11
| Tunisie: création d'un "Front national pour la lutte contre l'agression sur la Libye" Des partis et des organisations et plusieurs militants indépendants et intellectuels ont annoncé la création d'un "Front national pour la lutte contre l'agression sur la Libye". Ils affirment, dans un premier communiqué rapporté mercredi par l'agence de presse tunisienne TAP, qu' "autant ils soutiennent les soulèvements des peuples pour la démocratie" , autant "ils se dressent contre l'occupation et l'inféodation auprès de ses chantres, qui ciblent l'unité nationale et les forces de la résistance". Le "Front national pour la lutte contre l'agression sur la Libye" est formé par les partis "l'Union démocratique unioniste", "le Mouvement populaire pour une démocratie directe", "le Mouvement des unionistes libres", le Parti de l'unité populaire", "les Unionistes arabes en Tunisie", "la coalition démocratique",et "l'organisation de la jeunesse démocratique unioniste", en plus d'un grand nombre de militants dans les domaines politique et civil en Tunisie. Les signataires du communiqué insistent sur la nécessité de faire le distinguo entre "les processus de liberté et de démocratie dans le monde arabe et les actes de trahison", estimant que l'agression engagée, depuis le 19 mars, contre la Libye, intervient dans le dessein "de parachever le projet colonialiste visant à piller les richesses de la nation arabe et à ployer ses forces anticolonialistes". Ils appellent, d'autre part, à se dresser contre cette agression et "contre toute tentative d'occupation directe, soutenue par une presse arabe suspecte", soulignant l'impératif d'être vigilant face aux manœuvres menées par certains médias en vue de pousser les peuples arabes "à servir des agendas américains et de l'OTAN". Source: xinhua
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| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 26-03-2011 à 11:44:36
| « Libye: la ville stratégique d'Ajdabiya tombe aux mains des rebelles Des rebelles s'approchent des forces de Kadhafi, près de la ville d'Ajdabiya, le 25 mars, 2011.La route est maintenant ouverte pour les insurgés vers les terminaux pétroliers de Brega et Ras Lanouf. Les Etats-Unis et leurs alliés sont en train d'étudier la fourniture d'armes à l'opposition libyenne. La ville stratégique d'Ajdabiya, dans l'est de la Libye, est tombée samedi matin aux mains des rebelles, selon des journalistes de l'AFP sur place. C'est une première victoire essentielle depuis le début des bombardements de la coalition pour des insurgés qui, jusque-là, n'arrivaient pas à vraiment progresser sur le terrain.La ville, sur la route entre Benghazi et les terminaux pétroliers de Brega et de Ras Lanouf, avait été repris la semaine dernière par les forces de Kadhafi.Par ailleurs, les Etats-Unis et leurs alliés sont en train d'étudier la fourniture d'armes à l'opposition libyenne, a rapporté samedi le Washington Post. L'administration du président Barack Obama estime que la résolution de l'ONU qui a autorisé l'intervention internationale contre la Libye est... » lire le reste ici Si il le fallait encore, les objectifs de la croisade coloniale se précises après que l’impérialisme français ai certainement réussie, (dans le cadre d’un traite resté secret, comme l’histoire en a déjà beaucoup connu) à obtenir auprès des rebelles libyen (CNT Conseil national de transition) une part non négligeable du butin du dépeçage de la lybie. Godefroy et Bouillon Sarkozy flanqué de son scribe BHL en tire pour l’instant quelques lauriers parce que ayant su imposer que la France fasse figure de favori dans les négociations des futurs contrats d’exploitations du gaz et du pétrole libyen, avec certainement un accord immédiat d’assistance militaire à la clef. Tout cela, en reconnaissance d’avoir été la première, à légitimé à la hauteur d’un état un groupe rebelle quelle a su instrumentalisé, pour le plus grand profit de sa politique expressionniste dans la région, reconnu sous le nom d’ U nion P our la M éditerrané. En tout état de cause, L’impérialisme français aujourd’hui peut passer la main et se « ranger sagement » derrière le commandement militaire de l’OTAN, ce qui veut dire en clair, que pour que les tractations entre grandes puissances, maintenant se sera en coulisse. La grande question restant à résoudre sera de savoir si ce sera pour la victoire totale ou la partition… ? Reste a connaître les répercutions internationales dans la course à l’accès aux matières premières la Russie et la Chine voyant d’un mauvais œil de « « « s’être fait repassés comme des débutants » » » , la confrontation ne fera que s'envenimée ailleurs, là où les intérêts des uns et des autres seront en jeu.
Edité le 26-03-2011 à 11:49:42 par gorki
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 26-03-2011 à 22:49:05
| La suite de l’article que tu cites démontre que la résolution du Conseil de Sécurité permet suffisamment d’interprétations pour laisser la voie libre à l’ingérence manifeste : « L'administration du président Barack Obama estime que la résolution de l'ONU qui a autorisé l'intervention internationale contre la Libye est assez "souple" pour permettre une telle aide en matériel, ajoute le journal qui cite des responsables américains et européens non identifiés. » Dans le même temps les médias en France préparent le terrain pour cette aide matérielle aux "insurgés". Et en effet la Chine et la Russie avaient critiqué l’absence de réponse à certaines questions et la précipitation qui avait accompagné ce vote. La Chine avait alors hésité à cause de la demande de la Ligue Arabe. Est-ce qu’un veto peut remplacer la volonté des autorités régionales ? Quoi qu’il en soit le retournement d’opinion guette la coalition, y compris dans les métropoles impérialistes. Signe patent, l’Humanité révisionniste ne se contente plus de déplorer les bombardements de civils mais dénonce un gouvernement de transition fantoche. Les manifestations en Angleterre et les prolongements de la crise au Portugal montrent on ne peut plus clairement que la guerre impérialiste est l'issue inévitable de la crise. Le « pays des droits de l’Homme » se retrouve ainsi à patauger dans une ornière fétide, dans laquelle les propos ministériels xénophobes et la montée du FN ne sont peut être pas fortuits. Au lendemain de la première guerre mondiale, un pays dépossédé de ses colonies et plongé dans une crise économique épouvantable se lança dans la dictature ouverte contre la classe ouvrière et les masses, et dans une guerre de reconquête de son empire perdu, pour la domination mondiale… Mais les choses ont changé depuis. L’impérialisme français n’est pas en mesure de se lancer dans une telle aventure et se fera sévèrement étriller.
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