| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 15-03-2013 à 14:54:29
| 130e Anniversaire de la mort de Karl Marx, 14 mars 1883 - Déclaration du PRCF LA VIVANTE PENSÉE DE MARX CINGLE AU VISAGE LES CAPITALISTES, LA SOCIAL-DÉMOCRATIE ET LES RÉVISIONNISTES DU P.G.E. Vingt ans après l’implosion contre-révolutionnaire de l’Urss et de la première expérience socialiste mondiale de l’histoire, la plupart des idéologues de la « mort du communisme » (sic) ne donnaient pas cher de l’avenir de la pensée marxiste. Il n’aura pas fallu deux décennies de mondialisation capitaliste, avec son cortège de crises économiques à répétition, de guerres impérialistes, de fascisation politique, pour que les prophéties de Fukuyama sur la « fin de l’histoire » soient ébranlées par la réalité… et pour que renaisse partout dans le monde – et même dans notre France devenue un des centres mondiaux de l’antimarxisme universitaire – l’intérêt pour la pensée de Marx. Qui ne voit en effet, si l’on excepte les « économistes » stipendiés du néolibéralisme dont le film « Les chiens de garde » montre toute l’abjection, que la re-mondialisation du capitalisme mène l’humanité dans le mur ? Déjà Lénine avait avancé la thèse, confirmée par l’histoire, que « l’impérialisme est le stade suprême du capitalisme ». Les fondateurs du PRCF ont même ajouté, en prenant en compte la vertigineuse escalade nucléaire imposée à l’URSS par l’impérialisme américain, mais aussi les innombrables déprédations infligées à l’humanité et à la planète par la course au tout-profit, que l’impérialisme actuel prend ouvertement un tour exterministe : plus que jamais, comme l’avait prévu Rosa Luxemburg, la vie oblige l’humanité à choisir entre socialisme et barbarie. Plus que jamais résonne haut et fort aux oreilles de tous les vrais humanistes le mot d’ordre qu’a fait sien le peuple cubain : « le socialisme ou la mort, nous vaincrons ! ». Comment, en effet, ne pas voir que la démonstration qui est au cœur du Capital est plus parlante que jamais : non seulement le capital, devenu monopoliste et oligarchique, mène une guerre féroce contre le travail pour baisser partout les salaires, abattre les acquis sociaux, liquider les retraites, délocaliser les industries, surexploiter les uns et exclure les autres, non seulement la baisse tendancielle du taux de profit oblige désormais les capitalistes à exploiter des peuples entiers en liquidant la démocratie politique et la souveraineté nationale des peuples , non seulement la financiarisation de l’économie détourne des richesses énormes de la production de biens utiles à l’humanité, mais la contradiction est devenue insoutenable entre la socialisation accrue de l’économie – ses tendances à la mondialisation exigeraient une coopération accrue entre les États – elle forme un tout explosif avec la privatisation croissante des richesses accaparées par un nombre toujours plus réduit d’oligarques et d’ États- prédateurs qui prétendent exclure de la « communauté internationale » tous les pays qui n’acceptent pas les diktats de Wall Street et de la « troïka » berlino-bruxelloise ! Plus que jamais, malgré l’effrayante parenthèse contre-révolutionnaire ouverte par la chute de l’URSS et de la RDA – notre époque est celle du passage révolutionnaire qui mène du capitalisme au socialisme-communisme, c’est-à-dire à l’appropriation par les peuples des conditions politiques et économiques de leur développement solidaire. C’est pourquoi il faut combattre, non seulement les grossières attaques anti-marxistes de ceux qui caricaturent et déforment grossièrement Marx – à nos yeux totalement inséparable de son compagnon d’armes théorique Friedrich Engels – mais ceux qui, comme les dirigeants du Parti de la Gauche Européenne en général et du PCF-PGE en particulier, n’exaltent Marx que pour mieux se défaire des conceptions tranchantes, authentiquement prolétariennes et révolutionnaires qui étaient celles du Manifeste du Parti communiste et de toute l’œuvre de Marx et Engels. Marx lui-même résumait ainsi son apport dans une lettre de 1852 adressée à Weydemeyer : « je n’ai ni le mérite d’avoir découvert l’existence des classes dans la société moderne ni celui d’avoir découvert leur lutte (…). Ce que j’ai fait de nouveau c’est d’avoir apporté la démonstration suivante : 1° ) l’existence des classes ne se rapporte qu’à certaines luttes définies, historiques, liées au développement de la production ; 2° ) la lutte des classes conduit nécessairement à la dictature du prolétariat ; 3° ) cette dictature elle-même constitue seulement la période de transition vers la suppression de tous les classes et vers une société sans classes » . En un mot, comme le disait Lénine, qui prenait Marx au sérieux au point de faire réellement progresser la théorie marxiste et d’oser la mettre en pratique en faisant la révolution, « ceux-là seuls sont marxistes qui étendent la reconnaissance de la lutte des classes jusqu’à la reconnaissance de la dictature du prolétariat ». Ceux qui aujourd’hui, à la tête du PGE, refusent la socialisation des moyens de production – et reculent même devant l’idée de nationalisation démocratique – caricaturent la dictature du prolétariat, cette démocratie sans précédent pour les travailleurs et la masse du peuple, et qui pour finir, diffusent jour après jour le mensonge de l’ « Europe sociale » , de « la réorientation progressiste de l’euro », et en conséquence, s’agenouillent devant la monstrueuse « construction » européenne du capital, sans même oser appeler notre peuple à sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et pour finir, du capitalisme par la révolution socialiste, ceux qui – après avoir abandonné successivement la dictature du prolétariat, le centralisme démocratique, la référence au socialisme et à la classe ouvrière – en viennent maintenant à renier la faucille et le marteau et l’histoire même du parti communiste français (en participant à la diabolisation de l’héritage de Thorez, de Duclos et de Frachon), ne méritent pas le titre de « marxistes » qu’ils usurpent pour des raisons d’image et qu’ils n’osent pas toujours porter le remplaçant par l’hypocrite terme de “marxiens”…. Ceux qui méritent le titre de marxistes , ce ne sont pas seulement les intellectuels révolutionnaires qui défendent, sur la base des acquis actuels des sciences et de la culture, le matérialisme dialectique, le matérialisme historique, la dialectique de la nature, la conception marxiste de l’Etat : ce sont aussi et surtout les ouvriers combatifs de GOOD YEAR, de FLORANGE, d’AULNAY… qui affrontent à mains nues la dictature du capital au moment même où des dirigeants « syndicalistes » négocient les régressions dans le dos de la classe ouvrière avec le gouvernement maastrichtien de Hollande et le MEDEF ultraréactionnaire de Parisot. Plus que jamais, l’heure est à la renaissance MARXISTE, mieux, à la renaissance MARXISTE et LÉNINISTE du mouvement communiste international, du Parti communiste des travailleurs de France, plus que jamais, face à la mondialisation capitaliste et à la monstrueuse Europe supranationale du capital, doit résonner et résonnera de plus en plus l’appel de Marx, complété par celui de l’Internationale communiste : prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde, unissez-vous pour le progrès social, les libertés démocratiques, la souveraineté nationale, la coopération entre les peuples et surtout, pour le socialisme et le communisme, avenir de l’humanité.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 15-03-2013 à 15:46:16
| Cet article soulève deux observations : > Alors même que Paris et Londres viennent d’annoncer unilatéralement - et dans un isolement total au sein du bloc impérialiste occidental - leur volonté d’armer les terroristes en Syrie et d’ajouter le sang au sang, il est surprenant de voir exclusivement dénoncé le « diktat de Wall Street et de la « troïka » berlino-bruxelloise » . Il serait avisé de stigmatiser en priorité le bellicisme meurtrier - particulièrement exacerbé depuis le début de la crise - de notre propre impérialisme, lequel ne prend ses ordres de marche ni à Berlin ni à Wall Street et constitue aujourd’hui le fer de lance de la barbarie impérialiste au sud de la Méditerranée. C’est précisément la faiblesse des capitalistes anglais et français dans le camp occidental et en Europe qui déchaîne leur agressivité. Notre peuple doit être averti des risques de guerre, y compris au sein du camp impérialiste, et de la nécessité de rejeter le chauvinisme qui est le nerf de la propagande de guerre. > Pour commémorer l’anniversaire du marxisme dans l’esprit qui fut celui de Marx et de Lénine, il serait aussi opportun de renouveler leurs avertissements en écartant toute forme de confusion possible entre les prétendues réformes de structure du capitalisme, y compris lorsqu’elles s’intitulent « nationalisations démocratiques » et la collectivisation des moyens de production dans la société socialiste.
Edité le 15-03-2013 à 15:48:30 par Xuan
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