| | | | | supernova | "rêver, mais sérieusement" | Jeune Communiste | 53 messages postés |
| Posté le 25-02-2025 à 11:56:35
| pour la gauche prolétarienne... « Les gens ne vous soutiendront que si vous répondez aux problèmes qui les préoccupent, que si vous y contribuez dans un sens positif. La première chose que l'ennemi tente de faire est d'isoler les révolutionnaires des masses, de nous caricaturer en monstres horribles et hideux, pour amener les nôtres à nous détester » Assata Shakur Pour construire des organisations, des réseaux, des cadres politiques, il faut nécessairement une analyse scientifique de la réalité qui nous entoure. Des termes tels que crise, métropole, impérialisme, résistance, contre-révolution, lutte des classes, socialisme, etc. doivent être replacés dans un contexte précis. Nous ne pouvons nier qu'aujourd'hui nous sommes loin d'imposer cette terminologie politique, car lorsque la lutte des classes se manifeste, c'est avant tout celle que mènent les classes dominantes contre les dominés. Cependant, penser pouvoir agir sans une analyse scientifique et de classe adéquate, c'est se déclarer vaincu d'avance. La théorie que nous utilisons est celle du marxisme, qui n'est pas une idée, mais une science, une science de «classe». crise et organisation du travail Nous vivons dans un monde marqué par le terme de crise, qui envahit tous les aspects de notre vie. Dans le marxisme, l'une des principales lois de la crise du capital est celle de la baisse tendancielle du taux de profit: «Il est de l'essence de la production capitaliste d'entraîner par son développement progressif une transformation du taux de survaleur en des taux de profit de plus en plus petits. Puisque l'importance du travail vivant diminue continuellement par rapport au travail matérialisé (moyens de production) qu'il met en œuvre, il est évident que la quantité de travail vivant non payé, la quantité de survaleur, doit diminuer continuellement par rapport au capital total. Le rapport entre la survaleur et le capital total étant l'expression du taux du profit, celui-ci doit donc diminuer progressivement.» Le capital, K.Marx La baisse tendancielle du taux de profit ne provoque pas automatiquement l'effondrement du capitalisme, mais elle pousse le capital à se transformer. Cela signifie que la crise des années 1970 a radicalement transformé le mode de production capitaliste, avec l'automatisation du contrôle du travail. Avec l'extension des fonctions de contrôle, la prévalence du travail mort (les machines) sur le travail vivant (les travailleurs) fait un bond en avant, accentuant l'antithèse entre le développement des forces productives et les relations sociales de production. En fait, cela signifie la fin du travail « dans lequel l'homme fait ce qu'il peut laisser les choses faire pour lui ». La force de travail reste la seule marchandise dont la consommation crée de la valeur. Cette contradiction impose au capital de nouvelles formes de commandement sur le travail, qui s'articulent dans un système de relations sociales de plus en plus autoritaires, la fascisation. Ce processus s'inscrit dans un mécanisme lié à la phase impérialiste, avec sa tendance à la guerre. Le résultat de ces processus est, d'une part, une nouvelle polarisation sociale et, d'autre part, la constitution d'un vaste prolétariat métropolitain, très mobile, qui réunit des secteurs de la classe ouvrière « traditionnelle » et les différents compartiments du prolétariat sans réserve dés-intégré. D'une certaine manière, nous assistons à un retour à l'assujettissement formel de processus de production réels qui, par leur nature même, transcendent le mode de production capitaliste. Dans la phase actuelle d'accumulation du capital, l'entreposage de la force de travail dans les périphéries métropolitaines, l'extension et l'intensification du contrôle autoritaire sur le travail se traduisent par une augmentation quantitative du prolétariat sans réserve, et les frontières entre le secteur actif et le secteur de réserve deviennent de plus en plus déchiquetées et mouvantes. Le monde s'est de plus en plus rétréci, les métropoles se sont agrandies et sont de plus en plus interconnectées avec les réseaux de transport et de communication. La densité de la population urbaine est énormément plus élevée que la densité de la population abstraite sur l'ensemble de l'écoumène. Fourier et Marx appelaient les usines condamnation à perpétuité, aujourd'hui les condamnation à perpétuité s'étendent à l'ensemble de l'aire métropolitaine, c'est la condition pour que l'industrie flexible croisse en termes de production de valeur tout en diminuant en termes d'emploi. Ces formes d'esclavage industriel sont le moteur du capitalisme. Il faut considérer comment le caractère intimement social du salaire, en tant que forme nécessaire du rapport de capital, sa dimension collective, de classe, ne se réduit pas à l'enveloppe salariale, à l'argent directement perçu par le travailleur individuel, mais à l'ensemble des coûts de reproduction de la force de travail. La métropole est la machine qui décompose ces coûts de reproduction. La machine métropolitaine est câblée, son système nerveux, sa connexion au marché mondial, est basé sur l'automatisation du contrôle, comme l'est l'usine flexible. Le système nerveux de la machine métropolitaine est bien protégé, au moins des formes traditionnelles de lutte des classes, et de la courte durée des révoltes. Son point faible est le temps. Si les technologies de l'information sont le système nerveux de la machine métropolitaine, le réseau routier et le réseau de transport dans son ensemble (chemins de fer, aéroports, etc.) en constituent le squelette, la colonne vertébrale. Le tissu bâti amasse autour de ce squelette des quantités surabondantes de force de travail, selon la hiérarchie des zones industrielles et des quartiers résidentiels, des centres d'affaires, des ghettos, des prisons, etc. La production, organisée de manière flexible, trouve les conditions environnementales adéquates pour sa décentralisation maximale jusqu'à la mobilité, la fluidité totale. Parallèlement à l'organisation flexible du travail, nous avons la rigidité de la forme étatique, du contrôle qui devient de plus en plus « lourd », tout comme la guerre prend aujourd'hui des connotations de plus en plus directes et explicitement militaires. Nous ne pouvons pas cacher le fait que la gauche prolétarienne des métropoles impérialistes accuse un profond retard dans la recherche d'une stratégie efficace pour créer et organiser l'autonomie prolétarienne et l'organisation communiste (le parti) dans ce contexte. Les changements dans l'organisation du travail et les processus de crise et de guerre de la phase impérialiste exigent un saut qualitatif. Il existe une conviction largement répandue parmi les militants et les activistes selon laquelle, pour susciter la révolte des travailleurs et des masses populaires, il est utile d'insister sur la dénonciation du mauvais présent et sur l'explication de ses causes. Nous sommes d'un autre avis. En ce qui concerne la dénonciation du mauvais présent, les travailleurs et les masses populaires sont déjà parfaitement conscients des conséquences de la crise générale et des vents de guerre qui s'étendent. Quant à l'explication des causes du mauvais présent - ainsi que la désignation des responsables - c'est un travail très utile, mais qui ne suffit pas à lui seul. Nous sommes d'avis qu'en plus d'expliquer les causes du mauvais présent et de dénoncer les responsables, il faut travailler de manière à favoriser l'organisation des travailleurs et des masses populaires, il faut donner des réponses aux problèmes qui entravent leur mobilisation, et il faut donner la perspective d'un avenir qui peut être conquis en se battant maintenant, sans attendre des « temps meilleurs » ou que la solution tombe du ciel. Les temps meilleurs ne viendront pas d'eux-mêmes et sous la direction de la bourgeoisie, la situation ne peut qu'empirer. Nous sommes d'avis que pour contrer la méfiance et la résignation rampantes, nous devons parler clairement des objectifs que nous poursuivons et de la manière dont nous les poursuivons, des difficultés que nous rencontrons pour les atteindre et des forces qu'il nous faut encore accumuler pour avancer et gagner des positions. Nous sommes enfin d'avis qu'il faut toujours considérer et montrer les forces et les faiblesses de l'ennemi pour ne pas tomber dans l'erreur de le sous-estimer, mais aussi pour ne pas le surestimer : la classe dominante invincible et omnipotente est une conception aussi répandue que délétère. Pour cela, il faut comprendre que le « programme » doit combiner la nécessité du communisme et la capacité concrète d'autonomie du prolétariat. rêve et réalité Le militant fait continuellement l'expérience d'un « décalage » entre la recherche de l'avenir et le présent. La gauche prolétarienne, quand elle a été à la hauteur de sa tâche, a toujours débattu de la question du « programme minimum », rejetant l'illusion volontariste et spontanéiste d'une « révolution au coin de la rue ». Ce débat était, et reste, la prémisse nécessaire et incontournable à la réflexion sur le processus de transition ultérieur : maintenir le programme minimum, sous la dictature de la bourgeoisie, distinct et séparé du programme de transition, sous la dictature du prolétariat. Le débat en question aborde l'histoire du socialisme comme un processus long et tortueux, avec, d'une part, le vitalisme mouvementiste du « besoin de communisme », « tout et maintenant », et, d'autre part, l'immobilisme du réformisme. De plus, pour une brève référence historique, il suffit de voir le corpus économique et politique des programmes minima entendus au sens marxiste, avec leurs diverses anticipations et développements. Le débat sur le problème du programme minimum a des racines marxiennes anciennes. Marx avait constamment à l'esprit [lettre à Bracke, 5.5.1875] que « chaque pas en avant, chaque mouvement réel est plus important qu'une douzaine de programmes ». Mais c'est précisément pour ces raisons que Marx faisait remarquer dans cette même lettre qu'il fallait un programme sérieux, adapté à la situation politique du moment, et qu'il devait être « préparé par une longue activité commune » afin d'identifier des objectifs concrets et réalisables, alors que les faiseurs de mots et les réformistes « fabriquent au contraire un programme de principe » qui ne sert strictement à rien. Marx [dans les « instructions » aux délégués du congrès de Genève de 1867, pour la Première Association Internationale des Travailleurs, réunie en 1864 en syndicats nationaux et de branche] a formulé une esquisse de programme, reprenant également certains des objectifs énoncés dans le Manifeste. Ce prototype a servi plusieurs fois par la suite, à commencer par le programme du parti social-démocrate allemand, rédigé par Bebel et Wilhelm Liebknecht en suivant l'esquisse marxienne pour le congrès d'Eisenach (23.6.1869). Plus tard, Marx lui-même rédigea les « considérations » préliminaires du programme minimum du parti ouvrier français en 1880, en s'inspirant également de ce vieux projet. Plus tard, le programme du parti espagnol et le programme d'Erfurt, l'un cité et l'autre révisé par Engels, ont également repris ces critères. Aujourd'hui, de nombreux points du « programme minimum » inscrit dans le Manifeste du parti communiste ont été « résolus » dans le cadre de la démocratie impérialiste. Cependant, il ne faut pas croire au mythe du progrès, c'est-à-dire à une expansion progressive et continue du « système », il faut au contraire saisir la dimension inégale de l'impérialisme et l'évolution des rapports sociaux à travers la lutte des classes elle-même. Une conquête peut être une défaite et une défaite une victoire en termes de solidarité et de croissance organisationnelle, mais les mêmes garanties de travailleurs et de peuples peuvent être arrachées et reprises à l'hégémonie impérialiste. Si cela est vrai, il est également vrai que la démocratie impérialiste, la meilleure coquille pour le capitalisme, est une dictature bourgeoise. Friedrich Engels dans l'Introduction (de 1895) aux Luttes de classes en France de 1848 à 1850 avait déjà clairement indiqué que l'évolution de la situation politique dans les pays européens était telle que la bourgeoisie, pour empêcher la conquête pacifique du pouvoir par la classe ouvrière, ne manquerait pas de briser elle-même la légalité des démocraties bourgeoises créées au cours du siècle. Dans État et Révolution (1917), Lénine a analysé la militarisation du pouvoir politique de la bourgeoisie dans tous les pays impérialistes. Après le triomphe des révolutions socialistes et anticoloniales au cours de la première moitié de 1900, la bourgeoisie impérialiste a poussé encore plus loin le processus de défense de son pouvoir jusqu'au bout et à n'importe quel prix, ainsi que la « contre-révolution préventive ». Elle ne s'est pas contentée d'utiliser la violence « contre le régime populaire après que le peuple a établi le pouvoir révolutionnaire », mais a créé dans tous les pays une politique et un appareil pour « réprimer le peuple révolutionnaire dès qu'il s'organise pour prendre le pouvoir ». Au cours de XX°siècle, nous avons assisté au déploiement d'un large éventail d'instruments de contre-révolution préventive : obstacles prétextes à la liberté de propagande, de manifestation, d'association et d'organisation ; droits syndicaux réservés aux organisations collaborationnistes ; exclusion des minorités des institutions électives ; guerre psychologique, propagation de fausses nouvelles, campagnes de désorientation, inventions calomnieuses, monopolisation de l'information ; création d'une police politique anti-populaire et de corps d'espionnage ; opérations politiques secrètes et associations secrètes anti-populaires ; infiltration d'organisations populaires et progressistes et corruption des dirigeants ; mise en place d'opérations de diversion, de provocation et de chantage ; création d'organisations populaires contrôlées par la bourgeoisie ; fichage et persécution des membres et sympathisants des organisations populaires et progressistes et leur exclusion des fonctions publiques ; création d'organes de répression parallèles, extra-légaux ou para-étatiques pour terroriser les masses ; combinaison de l'appareil d'État avec la pègre organisée ; élimination des représentants qui ne se laissent pas corrompre ; guerre sale ; stratégie de la tension ; coups d'État préventifs ; campagnes d'extermination de masse. Cette évolution du régime politique de la bourgeoisie impérialiste a également engendré une sous-école de pensée bourgeoise dont la caractéristique consiste à dénoncer cette évolution, à la déplorer, à terroriser les couches incertaines de la population en la décrivant, à entraver le développement de la pensée révolutionnaire avec elle, à proclamer qu'à cause d'elle, le pouvoir « maléfique » de la bourgeoisie est désormais imbattable. En réalité, les processus de crise, liés à une concurrence mondiale plus vive, font souffler des vents de guerre de plus en plus forts, qui se manifestent sur un front extérieur : dans des guerres de plus en plus directes (Ukraine, Moyen-Orient, mer de Chine, etc.) et sur un front intérieur avec une militarisation de la vie civile et une attaque de plus en plus directe contre les espaces d'agilité politique et sociale, ainsi qu'une répression accrue des formes de résistance populaire. La tendance à la guerre est l'orientation structurelle du capitalisme en crise de suraccumulation, sa transformation en capitalisme de « guerre » est une solution pour l'oligarchie financière afin de compenser la baisse des profits et de la valorisation du capital d'une part et de réaffirmer et défendre son hégémonie d'autre part. Cependant, c'est le signe d'une classe dirigeante en crise de consensus, l'instabilité gouvernementale en France en est un exemple. Des espaces petits mais réels s'ouvrent pour une intervention directe de la gauche prolétarienne. Une gauche prolétarienne qui doit être capable de mener la bataille politique en mettant au centre l'autonomie prolétarienne et l'anti-impérialisme, en dépassant les deux déviations classiques : l'aventurisme de ceux qui se détachent des masses convaincus d'avancer plus vite vers le but, et la lâcheté de ceux qui se fondent dans les masses et se réduisent à illustrer ce que les masses font déjà. Prenons l'exemple du soutien à la cause palestinienne1, où il est nécessaire de lier la solidarité anti-impérialiste palestinienne (front extérieur) à la lutte des classes (front intérieur), en la reliant à la bataille contre notre impérialisme et les structures de commandement du pôle atlantique (OTAN). Les opportunistes, les réformistes anciens et nouveaux, placent au contraire le soutien à la lutte du peuple palestinien comme l'aspect principal, auquel est subordonné le développement politique de notre pays. C'est une ligne qui ne donne pas d'impulsion à la lutte de classe sur le front intérieur et qui conduit inévitablement à un compromis avec la gauche bourgeoise de connivence avec le système général, contribuant à l'affaiblissement de la gauche prolétarienne elle-même. La principale caractéristique des opportunistes est qu'ils ne lient pas le soutien à la Palestine à la lutte contre la guerre, de la même manière qu'ils ne lient pas les luttes économiques à la lutte contre les politiques de guerre impérialiste2. passé et avenir Pour avancer, la gauche prolétarienne doit faire le bilan de son histoire, sans rien concéder à l'ennemi. Un camarade sans identité est un camarade aveugle. Nous avons un passé, nous devons construire un avenir. Le 1989 a vu la fin de la phase du mouvement communiste mondial qui s'articulait autour de l'expérience du socialisme réel, c'est-à-dire l'URSS comme État leader du camp socialiste et les partis communistes issus de la Troisième Internationale comme dirigeants du mouvement ouvrier. Le communisme du XXe siècle a théoriquement produit un marxisme « constitué », c'est-à-dire un système idéologique accompli, qui a eu pour fonction de légitimer des partis et des États issus d'expériences révolutionnaires, mais qui ont dégénéré en appareils institutionnels intimement conservateurs et conformistes, visant à leur propre perpétuation. Les communistes doivent s'engager dans un grand effort créatif, car le marxisme doit être une théorie « constituante », un mouvement de pensée qui s'enrichit continuellement avec l'augmentation des expériences de lutte et avec l'approfondissement de l'analyse concrète de la situation concrète. C'est pourquoi nous avons besoin du point de vue de la gauche prolétarienne. En tant que revue, nous cherchons à participer à ce processus de redéfinition et d'organisation d'une gauche prolétarienne capable de faire face aux défis du présent, conscients qu'aujourd'hui aucun groupe ou organisation de la gauche prolétarienne en France ne peut, sans tomber dans le ridicule, prétendre à l'autosuffisance. Pour cela, il faut recréer des réseaux de militants, d'avant-gardes capables de saisir et d'intervenir dans les contradictions qui traversent les métropoles impérialistes. Il faut partir des points communs, et saisir le côté synthèse et « simplification » que la phase actuelle nous livre, le tout avec passion mais en même temps avec une lucidité scientifique. Supernova, revue communiste, n.8 2025 https://revuesupernova.blogspot.com/ note 1) La même dimension morale qui l'emporte souvent sur la dimension politique dans les mouvements de solidarité avec la Palestine est faible : quand on crie au racisme contre un raciste qui se revendique « positivement » comme tel, la dénonciation morale n'a aucune valeur... 2) Les récents événements liés à la crise syrienne nous ont livré un mouvement pour la Palestine qui, dans certains milieux, a salué comme des libérateurs ceux-là mêmes qui servaient les intérêts des sionistes... Nous ne savons pas si c'est conscient ou inconscient, mais cela reste pour nous une position à combattre sans si et sans mais. En tant que Supernova, nous avons rédigé un document spécifique sur la situation en Syrie: La Syrie et nous… decembre 2024 (peut être lu sur notre blog)
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| Mengistu | Militant de valeur | 391 messages postés |
| Posté le 27-02-2025 à 22:19:42
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| Mengistu | Militant de valeur | 391 messages postés |
| Posté le 04-03-2025 à 13:42:19
| l'arrivée au pouvoir d'al Sharaa en Syrie a été saluée par toute la racaille marseillaise du salafiste Moungui Rouaigia qui soutient les égorgeurs algériens des années 90 aux gauchistes des Jeunes Connards du 13 comme l'immonde pute Marius Carbuccia, la pédale Axel Grimault, le traitre perfide et souillé Gaël Henry etc, la salope sans honneur et pro-flics soraya de l'anc
Edité le 04-03-2025 à 13:44:56 par Mengistu
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| Mengistu | Militant de valeur | 391 messages postés |
| Posté le 04-03-2025 à 13:43:51
| ANC : association de nuisibles connards menée par le pseudo mafieux charles hoareau
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