| | | | | robertbibeau | Militant de valeur | 280 messages postés |
| Posté le 06-07-2014 à 01:10:00
| http://www.les7duquebec.com/non-classe/pour-en-finir-avec-piketty-et-ses-heresies/ Défi redoutable que de faire à la fois la critique de l’économiste et la critique de ses critiques. Nous faisons face ici à un économiste défenseur d’un capitalisme bridé et réformé, lui-même critiqué par des parangons d’un capitalisme débridé et néo libéré. Les deux formant le chœur d’une communauté désespérée. La mission du premier est de tout mélanger pour contenter ses amis réformistes, et la mission des seconds est de tout mystifier afin de tout justifier, le crime et le châtiment. Notre mission à nous sera de tout expliquer nous préparant à résister au moment de l’implosion de ce mode de production en fort mauvaise position. Merci, cher lecteur, de nous indiquer les théorèmes qui ne seraient pas prolégomènes ou de nous signaler une mésinterprétation des lois de l’économie politique capitaliste, selon la théorie marxiste évidemment. Piketty le proudhonien À l’inverse des socialistes utopistes et en accord avec les socialistes scientifiques (Marx, Engels, Luxembourg), nous croyons que le problème du capitalisme ce n’est pas son mode de répartition de la richesse, mais son mode d’appropriation (privé et son mode de production-reproduction de la richesse, c’est-à-dire, des marchandises transformées en capital. Les socialistes utopistes prémarxistes (1789–1867), ainsi que les socialistes utopistes postmarxistes (1867–2014) croient sincèrement au mythe de Robin des Bois. Ils souhaitent qu’un «justicier masqué» pur dur intègre chef d’un parti politique providentiel vienne sauver le rafiot capitaliste de la perdition, rappelant aux riches leur devoir de charité et de compassion. Dans le cas contraire les socialistes utopistes obséquieux – les sociaux-démocrates contrits, les gauchistes outrés, comptent bien imposer le «tintamarre des casseroles» à la populace excédée jusqu’à la soulever, indignée. Pour notre part, à l’instar de maître Piketty, nous avons observé qu’à chaque période de croissance économique tout le monde (ou presque) en profite. Au cours des «Trente glorieuses» les capitalistes engrangeaient leurs profits et les réinvestissaient comme le leur impose les lois de la valorisation et de la reproduction élargie du capital. Les ouvriers travaillaient et exigeaient des augmentations salariales, ainsi que des améliorations au plan social (leur deuxième source de revenus familial). Ce qu’ils obtenaient généralement, du moins dans les pays industrialisés avancés. Vous aurez remarqué que la Chine contemporaine vit présentement une telle période de «Take off» alors que l’Occident périclite irrémédiablement. Il est à noter que les chiffres alignés par le professeur Piketty concernent fortement l’Occident même si par moment il tente d’élargir son horizon vers les pays du tiers-monde (Asie, Afrique, Amérique Latine). Car l’État providence c’était pour les sociétés dominantes et l’État policier, c’était pour les sociétés dominées. Ce n’est plus le cas à présent. Devinez pourquoi les États-Unis ont incarcéré 25% des prisonniers de la planète alors qu’ils ne constituent que 5% de la population mondiale. Vous ne percevez pas les changements qui s’opèrent ? Nous ne croyons pas que Marx nous contredira si nous affirmons que lorsque le capitalisme prospère les salariés en profitent et la poule au pot est assurée sous la cheminée de chaque foyer. Ne comptez pas sur les ouvriers pour déclencher une insurrection dans ces conditions. La prospérité capitaliste n’a qu’un temps Heureusement, la prospérité capitaliste n’a qu’un temps et fort limité par-dessus le marché. Voici que de bon droit Monsieur Piketty s’interroge lui aussi sur la pérennité du modèle de croissance économique capitaliste. Pas fou le trublion, il perçoit bien que rien ne va plus et que les crises succèdent aux crises et que tout va de mal en pis aux pays de Stephen, de François, de Barack et d’Angela. En bon petit-bourgeois universitaire – courroie de transmission – le professeur Piketty aborde le problème sous l’angle de l’équité et de la justice sociale citoyenne (la chose la moins bien partagée en ce monde de souffrance) : «Obtiennent-ils, lui et sa bande, leur juste part dans la distribution des richesses (du capital) produites et à reproduire ?» s’interroge les petits-bourgeois. (1) Et l’économiste de mesurer, de quantifier, de dresser des tableaux et de dessiner des graphiques, de chercher et d’ausculter pour à la fin redécouvrir l’évidence, celle qui crève les yeux de tout ouvrier lambda; en phase de crise économique systémique et systématique, les riches s’enrichissent et les pauvres, et la classe prolétarienne, et la petite-bourgeoisie urbaine s’appauvrissent plus vite que les riches. Même l’ONU a su constater et quantifier ce fait avéré. Dans un récent papier, nous signalions que le monde compte désormais 11 millions de millionnaires et quelques milliers de milliardaires dont les 85 plus riches cumulent autant de patrimoines que 3 milliards d’humains sur Terre. (2) Alors, on nous permettra de ne pas nous attarder aux simagrées des coryphées à l’effet que les salariés depuis vingt années s’enrichiraient plus vite que les capitalistes (sic). (3) Toutefois, les critiques de Thomas Piketty sont venues bien près de découvrir la faille fondamentale dans sa démonstration bancale. Nous y reviendrons. Pour le moment, venons-en à la thèse fondamentale de l’économiste Piketty. Le professeur tente de démontrer que sur la durée, le «rendement du capital» (r) a tendance à être plus élevé que la croissance économique globale (g); donc : r > g (4) nous pourrions remplacer (r) par le taux moyen de profit global (TP) et (g) par le taux moyen de croissance du PIB mondial. Si un seul des critiques ou des apologistes de Thomas Piketty avait connu ne serait-ce qu’un iota de la théorie marxiste il aurait déclaré antimarxiste ce socialiste utopiste proudhonien. En effet, Marx a écrit des centaines de pages pour expliquer que sous le mode de production capitaliste la baisse tendancielle du taux moyen de profit allait détruire et emporter ce modèle économique périmé. Voilà qu’un homme se lève pour contredire Marx et on le proclame marxiste ! (5) Heureusement pour nous, les critiques éclectiques sont venues à notre rescousse. Citons une critique cinglante du modèle proposé par monsieur Piketty : «Piketty utilise des bases de calculs différentes pour le rendement (r) et la croissance (g) : l’un est en prix courants non-ajustés pour l’inflation, alors que l’autre est ajusté pour l’inflation. Cela a pour conséquence d’accentuer l’écart entre r et g. Selon les calculs de Jean-Philippe Delsol de l’IREF, en utilisant des chiffres comparables, Piketty n’aurait pas pu corroborer sa thèse». Ailleurs, le critique acerbe ajoute que : «Piketty ne tient pas compte des rendements décroissants du capital : plus il y a de capital, plus le rendement diminue. Dans ses projections, il estime que le rendement du capital ne va pas diminuer même si le stock de richesse [capital NDLR] augmente». (6) La loi du «rendement décroissant du capital», c’est la formulation que les économistes bourgeois ont choisi afin de digérer la loi marxiste de la baisse tendancielle du taux de profit. Libre à eux de choisir l’expression qui leur convient. Quant à nous, nous prenons note qu’ils adhèrent tous – sauf les socialistes utopistes – à la thèse marxiste qui va comme suit : écrit autrement : TP = pl/ c + v TP = Taux de profit pl = plus-value, et c = capital constant (moyens matériels de production ou capital mort), alors que v = capital variable ou salaire ou capital vivant. (7) Selon cette équation, si (c) augmente, le taux de profit (TP) diminuera, sauf, si le capitaliste parvient à réduire proportionnellement la valeur de (v). Le hic étant que (v) ne peut être réduit à zéro. C’est-à-dire que les ouvriers ne recevraient plus aucun salaire et devraient travailler affamés – une journée ça peut passer –, mais toute une année (?) Il y a fort à parier que la révolte gronderait dans les quartiers. Le rendement ne peut dépasser indéfiniment la croissance Pourtant, indéniablement, le professeur de la London School of Economics a mis le doigt sur une contradiction du système qu’il n’a pas su ou n’a pas voulu exploiter. La masse d’argent circulante augmente constamment, plus vite que les marchandises (biens et services) disponibles. Ainsi, le Banque des Règlements internationaux (BRI) annonçait 693 000 milliards de dollars US de «produits dérivés», d’éventuels Credit Default Swaps (CDS), des «actifs» sulfureux ou suspects, représentant neuf fois le PIB global des pays du monde entier. Un non-sens évidemment. (8) Et cette masse d’actifs cauteleux, dangereux, gonflés comme des baudruches, risque à tout moment d’éclater comme la crise des «subprimes» l’a démontré en 2008. Simplement, la prochaine débandade battra la chamade. Pourtant, depuis des années, et surtout depuis la plus récente intensification de la crise économique (2008) (r) est plus grand que (g) = r > g Piketty a raison sur ses détracteurs, cependant, cette équation ne peut tenir longtemps. Comment résoudre ce paradoxe ? Le critique du critique ne manque pas de démontrer que tout cela est insensé et que le rendement sur le capital ne peut pas continuellement dépasser la croissance de l’économie en général. Si tel était le cas on se retrouverait comme le souligne un critique de l’apologiste du capitalisme : «Charles Gave explique que r et g sont deux choses totalement différentes. Si r est constamment plus élevé que g pour toutes les entreprises, on se retrouvera vite avec des profits équivalents à près de 100% du PIB, ce qui est impossible!» Pire, toutes les richesses du monde se retrouveraient éventuellement entre les mains d’une poignée de spéculateurs avec plus rien à se partager pour les autres facteurs de production. (9) Marx se serait donc trompé, le taux de profit augmente sans cesse et ne diminue jamais (?) Que nenni, désolé de vous détromper. La baisse tendancielle du taux de profit, résultante de l’augmentation de la composition organique du capital est bien réelle et confirmée. En voici l’équation : (10) ou écrit autrement co = c/v co = composition organique du capital. c = capital constant (investissement ou moyens de production) et v = capital variable (salaires ou capital vivant). L’arnaque qui a prolongé l’agonie du monde capitaliste Mais les capitalistes monopolistes en déroutent ont été forcés par les lois obligées du système impérialiste d’organiser deux parades pour tenter de contrer cette loi inexorable qui les entrainent dans la panade. 1) D’une part, ils ont opéré la fusion du capital marchand, du capital industriel et du capital bancaire pour former une seule masse de capital intégrée, globalisée, et mondialisée, le capital financier. Cette opération de fusion s’est faite via les banques d’affaires et d’investissements, principalement depuis l’entre-deux-guerres mondial. Elle a été bien décrite par Lénine dans son œuvre L’impérialisme stade suprême du capitalisme. Analyse que nous avons actualisée récemment. (11) 2) D’autre part, et par la suite, les capitalistes monopolistes financiers ont opéré la séparation du capital financier (toutes les formes de capital, soient les papiers sur ordre ou effets de change ou actions et obligations, les produits dérivés et le crédit sous ses multiples dénominations, etc.) et du capital argent circulant, créant ainsi le capital financier boursier de pacotille, souvent adossé à rien du tout – que du vent spéculant qui un jour s’évaporera comme il est venu – de nulle part. Cette opération de scission officielle des attaches obligataires obligatoires entre les valeurs monétaires et les valeurs boursières s’est faite vers 1973 lors de la répudiation des Accords de Breton Woods. (12) Veuillez prendre note chers lecteurs, que ce n’est pas l’abrogation des Accords de Breton Woods qui a libéralisé le crédit et décharger les banquiers des contraintes normatives concernant l’obligation de conserver sous forme monétaire, sous voûtes, une certaine proportion des épargnes accumulées et surtout qui contraignait les banques centrales des États souverains – au premier chef les États-Unis d’Amérique – à garantir la convertibilité en or des avoirs de leurs partenaires commerciaux payés en dollars ($), monnaie aujourd’hui suspecte ou honnie. C’est exactement l’inverse qui s’est produit. Toutes ces choses étaient déjà abandonnées dans les faits, depuis des années. L’entente de répudiation de cet ensemble de traités est venue entériner et légaliser ces pratiques courantes et généralisées. Voilà pour les oracles qui, comme monsieur Piketty, croient pouvoir imposer aux maîtres du monde une taxe globale sur le capital de 80% et davantage, ou une taxe Tobin sur les transactions financières (déjà en vigueur, incidemment, sous le nom de commission), avec l’aide des altermondialistes, des indignés, des socialistes utopistes et des gauchistes de tout acabit en poussant dans le dos des gouvernements à la solde du capital. L’adjudant n’ordonne pas au commandant. C’est le commandant qui ordonne au régiment. Il n’en va pas autrement en politique, les gouvernants nommés ou élus ne commandent pas aux «grands électeurs» milliardaires. Le reste n’est que frime électorale. (13) Sur ce point précis, les critiques du critique «marxiste» (sic) ont totalement raison de s’offusquer : «La redistribution [par la taxation du capital NDLR] aurait comme impact de nuire à l’investissement et, par ricochet, à la croissance future (sic). Elle réduira les incitatifs à prendre des risques pour créer de la richesse (sic). La prise de risque par les entrepreneurs en quête d’enrichissement est un moteur important d’innovation (…) et ils ajoutent, hargneux, que : «C’est d’ailleurs ce que démontrent les tableaux suivants, qui comparent la croissance des revenus pour la population de pays plus inégaux à celle de pays où davantage de redistribution prévaut. On constate que les revenus croissent plus rapidement dans les pays où les inégalités sont plus élevées, même pour les plus pauvres» (14). Vite que l’on s’appauvrisse afin de pouvoir s’enrichir serions-nous tenté de clamer après cette piteuse démonstration. En effet, le polémiste a raison, il y a toujours des miettes qui tombent de la table des puissants dont se repaissent les indigents. Quoi qu’il en soit – la redistribution d’une richesse inexistante – fumeuse et évanescente ne peut pas être la solution aux problèmes de croissance. La richesse – le capital – dont on parle n’existe pas Donc, Monsieur Piketty se retrouvait devant deux univers économiques divergents – quasi, étanche apparemment – (ce qui n’est pas le cas toutefois – les deux économies sont bien interreliées comme vous le verrez) –. A) D’un côté, le monde des capitalistes de la finance et de l’argent facile, omniprésent, omnipuissant, disponible infiniment – promesses de hauts rendements et de risques de placements déments. Leur cycle s’écrit (R), pour rendement de pacotille, gonflement des dividendes et des actions inflationnistes. Le monde de l’économie virtuelle, irréelle et improductive dit les économistes lucides, et ils ont raison. B) De l’autre côté du miroir, le monde de ce que les économistes utopistes appellent la «vraie» économie, celle de la production stagnante, du chômage et de ses ravages, de la surproduction dans un monde de famine; et de la dilapidation des ressources au milieu de la rareté; du gaspillage des moyens de production et des forces productives. Le monde du capital productif en définitive, mais gaspillé et inemployé, parce qu’à court d’occasions d’affaires, à court de marchés. Bien entendu, l’essaimage de nouvelles monnaies de pacotille, de «monkey money», de quantitative easing (QE), la diffusion du crédit à profusion, sans provision, a permis de faire tourner le «mobile» et d’acheter du temps avant l’implosion de la «matrice», mais pour encore combien de temps ? (15) C’est le cri d’alarme que lance gauchement le professeur Piketty, croyant naïvement que le problème en est un de distribution de la richesse alors que le problème en est un de production de la richesse. Nous l’avons démontré, quand il y a prospérité économique capitaliste et production – mise en marché – de marchandises capitalisées – la richesse se répartit, inégalement c’est évident, mais il y en a assez pour tous ces gens. Même les assistés sociaux reçoivent leur pitance de l’État providence. La classe ouvrière, qui n’est ni cupide ni envieuse, se contente de ce qu’il lui faut pour vivre et se reproduire. Tout ceci est présentement remis en cause non pas parce que les riches sont très riches et que les pauvres sont de plus en plus pauvres, mais parce que ceux qui dirigent vraiment les gouvernements, les capitalistes monopolistes, ne sont pas dupes. Ils savent que cette explosion des valeurs boursières qui fait gonfler temporairement leur patrimoine d’actions bidon tire à sa fin et que la difficile réalité de la baisse tendancielle du taux de profit et de l’impossibilité de valoriser le capital accumulé va les rattraper. L’austérité frappe à la porte des possédants après avoir détroussé les salariés. Bon diagnostic mauvais pronostique Le professeur Piketty, et ses égéries ne se sont pas trompés de diagnostic, ils se sont trompés de pronostic. Le professeur Piketty a compris que la bourgeoisie a rompu le contrat social qui la lie aux gagnes petits. Ce contrat social, tacite, jamais écrit, mais toujours compris, stipule que le travailleur offre sa force de travail contre salaire (temps nécessaire) et qu’il abandonne son surtravail (plus-value) au propriétaire des moyens de production; qui, de son côté, doit faire fructifier-valoriser ce capital spolié au monde du travail, pour un nouveau cycle profitable. Ainsi va la vie dans la «patrie» du capital. La classe capitaliste monopoliste mondialisée, globalisée, interreliée ne parvient plus à remplir sa part du contrat social. Elle ne parvient plus à valoriser – reproduire –, enrichir de plus-value – le capital que par ailleurs elle continue d’accumuler, en papiers «mâchés», à la bourse déglinguée – en dehors des circuits de production, de valorisation et de capitalisation. C’est que le système capitaliste est condamné à échouer et à s’enliser. Plus l’ouvrier est productif, plus il fabrique de marchandises dans un laps de temps déterminé, plus il devient inutile et se sent menacée puisqu’à la longue sa production excède la demande sociale solvable. Pourtant, l’entrepreneur fera tout pour l’obliger à augmenter sa productivité. L’entrepreneur y est contraint par les lois du marché et de la reproduction élargie. Cependant, plus l’ouvrier remplit sa mission de production tel qu’exigé par son patron et plus il est menacé d’être congédié pour sa trop grande productivité. Par ailleurs, si dans l’usine d’à côté, un ouvrier ne parvient pas au même standard de productivité il sera lui aussi congédié pour rentabilité insuffisante. À terme, l’esclave salarié est condamné à la mendicité par ce mode de production déséquilibré. Ici, l’économiste bourgeois futé, qui nous attendait dans ce dernier droit, nous expliquera que les emplois perdus ici seront récupérés là-bas à l’anode positive de l’entreprise florissante en pleine croissance. Ce qui est faux. Chacun l’aura constaté, le nouvel emploi créé est très souvent délocalisé, vers les pays impérialistes émergents aux salaires de misère (v), ce qui fait que le pouvoir d’achat de l’ouvrier d’ici ne sera jamais rétabli et que lui et sa famille seront appauvris. Par contre, la menace est grande que l’ouvrier n’accepte pas cette rupture de confiance. Les conditions de l’insurrection se précisent au fur et à mesure que l’économie dépérit. Ne préjugez pas des probabilités d’insurrection ouvrière d’après ce que vous avez vu jusqu’à présent, mais d’après ce que vous pouvez subodorer pour l’avenir. Le système économique capitaliste, à son stade impérialiste, n’a pas été créé pour produire des marchandises, mais pour produire du capital, à valoriser et à reproduire de manière augmentée, et s’il ne sait plus le faire il devra se taire et nous laisser faire. Nous, ouvriers, avons un plan pour une société sans propriété privée des moyens de production, sans capital, une société collectivisée, planifiée, intégrée, globalisée, mondialisée, sécuritaire, écologiste et sans misère pour les prolétaires, ces damnés de la Terre. VIENT DE PARAÎTRE MANIFESTE DU PARTI OUVRIER http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782753900073 (1) La petite-bourgeoisie pervertie et trahie (25.12.2013) http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-petite-bourgeoisie-pervertie-et-trahie/ et deuxième partie de l’article http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-petite-bourgeoisie-pervertie-a-trahi-2e-partie/ (2) http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/austerite-mon-oeil-ah-oui-vraiment/ et http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-speculation-boursiere-entraine-la-crise-financiere/ et http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/reguler-les-banquiers-cest-reve-eveiller/ (3) http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/les-critiques-de-thomas-piketty/ (4) r = le rendement du capital investi (RCI) est une mesure clé de la performance et de la santé financières d'une industrie. C'est un ratio qui indique l'efficacité et la rentabilité des investissements en capital d'une entreprise ou d'une industrie. On le calcule en divisant le bénéfice avant intérêts et impôts (BAII) par la différence entre le total des actifs et le passif à court terme. Source : http://www.ccfm.org/ci/rprt2005/French/pg89-115_5-3-3.htm g = Le taux de croissance est un indicateur économique utilisé pour mesurer la croissance de l'économie d'un pays d'une année sur l'autre. Il est défini par la formule suivante qui relie les produits intérieurs bruts (PIB) de l'année N et de l'année N-1 Voir la formule ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_croissance (5) http://fr.wikipedia.org/wiki/Baisse_tendancielle_du_taux_de_profit (6) http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/les-critiques-de-thomas-piketty/ (7) http://www.wikirouge.net/Baisse_tendancielle_du_taux_de_profit (8) http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/reguler-les-banquiers-cest-reve-eveiller/ et http://www.robertbibeau.ca/VolumeDeclin.html (9) http://institutdeslibertes.org/piketty-ou-quand-un-oint-du-seigneur-se-prend-les-pieds-dans-le-tapis/ (10) http://www.wikirouge.net/Composition_organique_du_capital et «La composition du capital se présente à un double point de vue. Sous le rapport de la valeur, elle est déterminée par la proportion suivant laquelle le capital se décompose en partie constante (la valeur des moyens de production) et partie variable (la valeur de la force ouvrière, la somme des salaires). Sous le rapport de sa matière, telle qu'elle fonctionne dans le procès de production, tout capital consiste en moyens de production et en force ouvrière agissante, et sa composition est déterminée par la proportion qu'il y a entre la masse des moyens de production employés et la quantité de travail nécessaire pour les mettre en oeuvre La première composition du capital est la composition-valeur, la deuxième la composition technique». Le Capital livre I, Chapitre XXV, Karl Marx. (11) Bibeau, Robert (2014) Manifeste du parti ouvrier. Publibook. 186 pages. http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782753900073 (12) Le lecteur peut consulter ces tableaux sur le webzine : http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/les-critiques-de-thomas-piketty/ (13) Les grands électeurs sont des personnalités du monde politique étatsunien qui ont pour tâche de nommer le Président des États-Unis en respectant ou non le vœu exprimé par l’électorat. (14) Il n’est pas difficile de comprendre que plus une population est pauvre, plus la moindre aumône accroit proportionnellement sa dotation. Ainsi, pour deux milliards d’humains sur Terre, vivant avec moins de 2$ par jour, une augmentation de revenu de 1$ par jour constitue une hausse de 50% de leur revenu, qui reste tout de même un salaire de famine. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/les-critiques-de-thomas-piketty/ (15) Un mobile est un jouet tournant dans la chambre d’un enfant afin de l’endormir et la matrice est une expression de science-fiction, un avatar, une forme évoluée d’univers numérique virtuel interconnecté. Quantitative easing http://en.wikipedia.org/wiki/Quantitative_easing
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