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| Posté le 12-08-2014 à 07:45:20
| La pollution an Chine a fait les choux gras de la presse occidentale pendant quelques années. La politique de la priorité au développement économique a provoqué de graves désordres dans ce domaine, mais sa rectification produit des résultats tangibles. Dans les Echos : L’engagement de la Chine en matière climatique NICHOLAS STERN / TITULAIRE DE LA CHAIRE I.G. PATEL DE LA LONDON SCHOOL OF ECONOMICS | LE 11/08 À 11:41 La Chine est le plus grand investisseur mondial dans l’énergie propre, avec la somme record de 68 milliards de dollars. Par He Jiankun et Nicholas Stern PEKIN – Prenant un tournant que certains trouveront surprenant, la Chine – aujourd’hui le principal émetteur de dioxyde de carbone – est en train de devenir un chef de file mondial en matière de politique climatique. A vrai dire, les efforts entrepris par la Chine pour limiter la pollution et la destruction de l’environnement, tout en opérant une transition vers un modèle de croissance plus durable, pourraient fournir des leçons utiles pour d’autres pays dans le monde. La première étape vers une croissance économique plus durable est de reconnaître, comme l’a fait le gouvernement chinois, que la pollution – essentiellement le fait des centrales thermiques au charbon – est terriblement destructrice pour les vies et les moyens de subsistance de ses citoyens, en particulier dans les grandes métropoles comme Beijing et Shanghai. Les émissions de gaz à effet de serre contribuent en outre au changement climatique, dont les effets, comme nous met en garde le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), pourraient se révéler dévastateurs pour tous les pays, y compris pour la Chine, qui est également très vulnérable. La Chine est déjà le principal importateur mondial de pétrole et la demande énergétique continue à croître rapidement. La sécurité énergétique du pays se pose donc de façon cruciale aujourd’hui. Dans ce contexte, la volonté des autorités chinoises d’accélérer la transition du modèle de croissance actuel vers une économie plus novatrice, inclusive, efficace et durable constitue la seule voie possible. La bonne nouvelle est que des progrès ont déjà été réalisés, que l’innovation se développe rapidement et que des plans d’action clairs sont formulés et mis en œuvre. La Chine est actuellement le plus grand investisseur mondial dans l’énergie propre, avec la somme record de 68 milliards de dollars consacrée au développement des énergies renouvelables en 2012 et 54 milliards de dollars de plus l’an dernier. Entre 2005 et 2013, son approvisionnement énergétique non fossile a plus que doublé, tandis que l’intensité en CO2 de son PIB a été réduite de 28 pour cent. Dans le même temps, la Chine devient moins dépendante de l’énergie basée sur le charbon, une tendance qui devrait s’accélérer. Mais des efforts plus importants doivent encore être consentis. Au cours des huit dernières années, l’économie chinoise a cru de 10 pour cent en moyenne par an, soit une croissance totale de 115 pour cent environ, avec pour conséquence une augmentation de 53 pour cent des émissions de CO2. Heureusement, le gouvernement chinois est aujourd’hui conscient de la nécessité d’adopter une croissance plus stable, et de plus grande qualité, du PIB. Parallèlement, compte tenu du ralentissement de la croissance des marchés mondiaux et des défis présentés par les ajustements structurels nationaux, l’objectif de croissance annuelle a été fixé à 7,5 pour cent environ. Ces ajustements structurels visent à réduire la dépendance de la Chine envers l’industrie lourde et les exportations de produits manufacturés, tout en encourageant la consommation intérieure, le développement de technologies de pointe et le renforcement du secteur des services. Ce virage entraînera naturellement une baisse de la demande pour les matières premières à forte intensité énergétique comme le fer, l’acier et le ciment ; dans le même temps, il aidera la Chine à mieux faire face aux prochaine étapes de son développement. A cette fin, la Chine prévoit de construire des centrales électriques au gaz naturel, des centrales nucléaires et des centrales à énergie renouvelable. Le gouvernement a déjà engagé 286 milliards de dollars dans le développement des énergies renouvelables et 376 milliards de dollars dans des projets d’économie d’énergie. Les investissements dans la production d’électricité à base de charbon déclinent chaque année depuis 2005. A l’horizon 2025, la consommation énergétique de la Chine, issue de sources autres que les combustibles fossiles, devrait être à peu près équivalente à la consommation énergétique totale du Japon. Ces nouvelles sources d’énergie représenteront 15 pour cent du bouquet énergétique total de la Chine, et devraient atteindre entre 20 et 25 pour cent d’ici 2030. Au delà de cette date, elles devraient répondre à toute croissance future de la demande énergétique. Le prochain 13e Plan quinquennal, pour la période comprise en 2016 et 2020, comprendra, en sus de limitations plus strictes du recours au charbon et des émissions de GES, de nouveaux investissements dans la recherche et le développement. Grâce à ces mesures, les émissions de CO2 de la Chine devraient culminer en 2030, malgré un taux de croissance de 4-5 pour cent de l’économie. La consommation de charbon devrait atteindre son pic en 2025. Ces objectifs peuvent sembler ambitieux, mais ils sont tout à fait réalisables. En fait, sous réserve d’un engagement fort des décideurs politiques et des entreprises, la Chine pourrait atteindre ses objectifs en matière d’énergies propres plus tôt que prévu. Il est d’ailleurs nécessaire, pour éviter que la température moyenne mondiale s’élève à 2°C de plus que les températures moyennes à la fin du XIXe siècle – l’objectif établi au plan international - que d’autres pays mettent plus rapidement en œuvre les changements qui s’imposent. Cette transition promet non seulement de bénéficier à l’environnement, mais également de créer de nouveaux domaines de croissance économique et de nouvelles possibilités d’emplois. Le rêve chinois de voir un milliard de citoyens vivant dans des villes prospères – et ayant accès à une éducation de qualité, à des emplois dans des industries de haute technologie et à un florissant secteur des services – peut devenir une réalité. Et les avantages ne seront pas limités à la Chine. D’autres pays peuvent tirer parti des expériences de la Chine par le biais de l’observation et de la collaboration. Ils pourront également bénéficier des avancées technologiques et des réductions de coûts permis par les investissements chinois dans la recherche et le développement, et l’application, des énergies renouvelables. Enfin, l’engagement accru de la Chine envers le développement durable devrait améliorer les chances de voir la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui doit se tenir à Paris en 2015, déboucher sur un accord mondial. La nature mondiale des défis posés en l’environnement crée l’occasion d’une coopération internationale basée sur des intérêts communs. Cette coopération doit aller au-delà des objectifs de réduction des émissions pour aborder les transferts de technologie, le partage des connaissances et des perspectives économiques. Les décideurs politiques des pays riches doivent en particulier garder cet impératif à l’esprit, au vu de l’historique d’émissions élevées et d’un plus grand accès à la technologie de leurs économies. Si la transformation économique de la Chine est vitale à sa prospérité à long terme, elle n’est qu’une étape – certes essentielle – pour atténuer les risques énormes associés au changement climatique. Un progrès durable nécessitera un engagement similaire des autres gouvernements dans le monde.
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| Posté le 27-03-2015 à 23:55:09
| Slate publie un article sur le premier tramway à hydrogène : La Chine lance le premier tramway à hydrogène. Avantage: il n'émet que de l'eau vidéo Cette initiative s'inscrit dans la prise de conscience environnementale qui semble devenir de plus en plus visible dans le pays. Dans la ville de Qingdao, sur la côte est chinoise, un nouveau type de locomotive vient de faire son apparition dans les rues. S’il ressemble un peu au Shinkansen, le TGV japonais, ce tram orange fabriqué par la compagnie Sifang ne peut pas dépasser les 70 km/h. «Mais dans la Chine enfumée, la vitesse n’est aussi importante que ce que laisse le tram sur son passage: il n’émet que de l’eau» , explique le site Bloomberg, et c'est là le plus important. Grâce à une batterie à hydrogène embarquée, les trois rames d’un tram peuvent rouler 100 kilomètres et transporter jusqu’à 380 passagers. Encore mieux, il ne faut que trois minutes pour la recharger. «La distance moyenne d’une piste de tram est de 15 kilomètres, explique l’un des responsables du projet à l’agence Xinhua, cela veut dire qu’une recharge est suffisante pour trois aller-retour.» «Il n’y a donc aucun impact sur l’environnement, sans pour autant perdre en praticité» , ajoute le site Science Alert avant de rappeler le coût dérisoire de ce genre d’énergie. L’hydrogène est déjà utilisé pour les voitures, mais beaucoup moins dans l’industrie des transports en commun. C’est même la première fois qu’un tram utilise l’hydrogène comme source d’énergie, et la Chine semble désormais miser sur ce moyen de locomotion. Pour l’instant, note Bloomberg, il n’y a que 133 kilomètres de rails pour tram dans le pays, dispatchés dans sept villes. Mais le gouvernement a fait savoir qu’il comptait investir 200 milliards de yuans (29 milliards d’euros) dans les cinq prochaines années pour dépasser les 1.800 kilomètres de rails à travers la Chine. Une autre ville a d’ores et déjà fait savoir son intention d’installer ce genre de tram. Foshan, situé dans le sud-est du pays, veut investir 65 millions d’euros dans le tram de la compagnie Sifang, mais aussi se lancer dans la voiture écologique. Jusque-là, la Chine «manquait d’une vraie stratégie nationale sur le développement de véhicules à hydrogène , explique à Bloomberg Zhang Yongming, de l’université de Shanghai Jiaotong, mais maintenant il y a un progrès indéniable dans la commercialisation de cette technologie.» De manière plus générale, la prise de conscience environnementale semble devenir de plus en plus visible dans le pays. Il y a quelques semaines sortait sur le YouTube chinois le documentaire Under The Dome, qui dénonce l’asphyxie dans laquelle vit la Chine à cause de la pollution. En un week-end, il a été vu plus de 150 millions de fois, plus de 370 millions de commentaires ont été postés sur Weibo, le réseau social local.
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| Posté le 30-04-2015 à 22:40:56
| Une interview de Piccard par la Tribune de Genève
___________________ Piccard: «La Chine pollue? C'est un peu de notre faute» [voir les photos sur le site] De Patrick Chuard à Nankin Solar Impulse est en Chine depuis un mois déjà. Après trois semaines à Chongqing, le dragon solaire repose depuis dix jours à l’aéroport de Nankin. En attendant l’envol pour le Pacifique, début mai. Mais l’équipe, elle, s’impose des journées de travail à la chinoise: elle enchaîne des événements avec visiteurs et partenaires. Les deux pilotes, André Borschberg et Bertrand Piccard, se plient à un marathon de relations publiques. L’aéronaute et psychiatre vaudois est à l’aise dans ces exercices de communication comme un poisson dans l’eau. Cela ne vous pèse pas de rester si longtemps en Chine?   – Non, la Chine est l’une des escales les plus importantes. Il était prévu d’y rester un mois, car c’est le plus grand pays du monde, c’est même le centre du monde. Le centre de gravité de la terre n’est plus en Europe ou aux Etats-Unis. Savez-vous que la Chine est en train d’installer plus de panneaux solaires que l’entier de la production électrique américaine? N’est-ce pas aussi le premier pays consommateur de charbon? – C’est vrai qu’ils ont des centrales au charbon et qu’ils en ont besoin. Mais ils investissent très vite et massivement dans les énergies vertes. On dit souvent que la Chine est le plus grand pollueur du monde, mais c’est malhonnête. L’Europe et les Etats-Unis font produire ici une grande partie de leurs biens de consommation. Par conséquent, nous exportons notre pollution en Chine. C’est aujourd’hui le premier pays producteur de panneaux solaires au monde. Les Chinois pratiquent un dumping sur les prix qui a peut-être coulé l’industrie allemande, mais qui a permis de diviser les prix du solaire par quatre. Savez-vous que la majorité des motos à Shanghaï sont électriques? Il faut être ouvert et subtil pour comprendre les réalités de la Chine. Le pays pratique un mix énergétique total, avec charbon, nucléaire et cleantechs (technologies propres). Est-ce que votre vision d’un futur propre («Future is clean» a un sens ici? – Oui, cela parle aux Chinois, d’autant plus qu’ils ont énormément de problèmes de pollution. Quand Albert de Monaco a parlé de Solar Impulse au président chinois Xi Jinping, ce dernier a répondu qu’il aimait ce projet parce que l’énergie solaire est importante en Chine. C’est probablement une des raisons pour lesquelles nous avons obtenu des autorisations aussi complètes pour venir voler en Chine. Qu’est-ce que Solar Impulse apporte de plus? – Le but n’est pas d’en rajouter sur les problèmes de pollution et de CO2. C’est de montrer des solutions et de prouver à tout le monde qu’on peut concilier la croissance économique et la protection de l’environnement grâce à l’efficience énergétique. Ce message est entendu par les Chinois en ce moment, leur pays a pris un virage. Leur niveau de vie augmente tellement qu’ils doivent créer des emplois. Les cleantechs sont probablement le domaine qui va en créer le plus à l’avenir. L’environnement a-t-il vraiment besoin de plus de développement? – La protection de l’environnement est souvent placée en opposition au développement économique. Ma conviction est qu’il faut chercher l’équilibre, concilier les deux. Les technologies propres permettent de concilier les extrêmes, comme dans la philosophie taoïste. Le monde ne peut pas survivre sans économie ni emplois. C’est le message de Solar Impulse, on est là pour montrer que c’est compatible. Avec toutes les cleantechs existantes, on pourrait diviser par deux toutes les émissions de CO2 du monde. Un exemple: notre partenaire, Bayer MaterialScience, a mis au point un procédé pour produire du chlore avec 30% d’économie d’énergie. Personne n’était intéressé à reprendre cette invention en Europe. Les Chinois, eux, ont décidé que dès l’année suivante ce serait le seul procédé accepté chez eux. Vous ne prônez pas la décroissance? – Je ne suis pas du tout dans cette vision. La dimension philosophique de la décroissance a peut-être un intérêt, mais psychologiquement, c’est impossible. Un être humain ne veut pas abandonner ce qu’il a, il veut plus et il veut mieux. On n’arrivera jamais à la décroissance, sauf dans une crise majeure. La seule manière d’y parvenir ce serait d’épuiser toutes les ressources de la planète et de se retrouver sans énergies, mais cela provoquerait une guerre mondiale pour s’approprier les dernières ressources. Notre priorité doit être donnée à la croissance dans les cleantechs. La Chine l’a compris, l’Europe met plus de temps. Solar Impulse, c’est un message avant d’être un prototype et un exploit? – Oui, le message sur les énergies propres était prêt avant l’avion. Il y a quatorze ans c’était anecdotique pour certains, mais pas pour moi. Aujourd’hui, tout le monde comprend cette dimension. Cela ne fait-il pas de vous et d’André Borschberg des pionniers missionnaires? – J’ai toujours regretté que les gens célèbres, quand ils sont face aux puissants de ce monde et aux micros des médias, ne fassent pas passer de messages utile à l’humanité. J’ai une immense admiration pour les astronautes. Mais quand ceux des programmes Gemini et Apollo rentraient, ils disaient juste : «J’ai accompli ma mission». Ce n’est pas utile pour l’humanité. Ce qui me semble utile pour tout le monde, c’est de dire : j’ai vu notre planète, c’est encore un miracle d’avoir de la vie ici-bas. Il faut tout faire pour la protéger. (TDG) (Créé: 30.04.2015, 09h23)
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| Posté le 30-04-2015 à 22:46:36
| Sur la Voix du nord : Chine: amende-record pour une coentreprise de McDonald's qui polluait l'eau de Pékin PUBLIÉ LE 30/04/2015 Pékin (AFP)? 2015 AFP - Une coentreprise de McDonald's en Chine, qui fournissait la marque américaine en pommes de terre frites, a été condamnée à une amende-record de 566.500 euros pour pollution de l'eau, ont annoncé jeudi des medias d'Etat. L'amende imposée à Beijing Simplot Food Processing, la coentreprise de McDonalds, est la plus importante jamais imposée par la municipalité de Pékin, rapporte l'agence officielle Chine nouvelle, qui cite le Bureau de l'environnement de la ville. Depuis le début de l'année, la Chine renforce la lutte contre les pollueurs, notamment au moyen d'amendes plus élevées. Selon Chine nouvelle, des inspecteurs ont découvert en novembre dernier que les eaux usées rejetées par Beijing Simplot Food Processing dépassaient les taux de polluants autorisés et avaient contaminé jusqu'au réseau d'eau municipal. L'usine a reçu l'ordre de traiter ses eaux usées dans une station d'épuration. Des études publiées récemment montrent que 60% des eaux sont impropres à la consommation et qu'environ deux tiers des sols sont pollués en Chine. Beijing Simplot Food Processing est une coentreprise entre J.R. Simplot Company, qui appartient à McDonald's, et Beijing Agricultural, Industrial and Commerce General Company, selon Chine nouvelle. Créée en 1992, l'entreprise fabrique des frites et des galettes de pommes de terre pour "les clients d'Asie de l'est" de McDonald's, d'après Xinhua, qui n'apporte pas plus de precisions. Après une série de scandales alimentaires et de pollution, la première réforme du droit de l'environnement depuis 25 ans a pris effet en début d'année, renforçant considérablement les sanctions contre le pollueurs. Elle prévoit que ceux qui violent la loi soient "nommés et couverts de honte" . Contacté, McDonald's a répondu à l'AFP par email que l'entreprise prenait "très au sérieux" cette infraction, et qu'elle allait s'assurer que Beijing Simplot respecte bien la loi à l'avenir. "Tous les fournisseurs de McDonald's doivent respecter les lois et les règlements locaux" , affirme le communiqué.
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| Posté le 29-05-2015 à 22:54:45
| Les Echos font le point sur le tournant écologique de la Chine. La Chine jouera-t-elle un rôle prépondérant dans l’énergie propre ? JEAN-MARC OLLAGNIER LE 29/05 À 13:22 2015 sera une année cruciale pour le climat et la Chine jouera un rôle prépondérant. Aujourd’hui, la Chine est le premier pollueur dans le monde, comptant pour plus de 22 % de la consommation énergétique mondiale et plus de 27 % de ses émissions. Mais, d’ici à quelques décennies, elle pourrait s’imposer comme le leader mondial de l’énergie propre. Aujourd’hui, la Chine est le premier pollueur dans le monde, comptant pour plus de 22 % de la consommation énergétique mondiale et plus de 27 % de ses émissions. Mais, d’ici à quelques décennies, elle pourrait s’imposer comme le leader mondial de l’énergie propre. Comment ce revirement peut-il s’opérer ? Les défis sont grands et étroitement liés aux efforts de restructuration de l’économie dans son ensemble. Mais les pouvoirs publics ont d’ores et déjà pris des mesures significatives en ce sens. En 2013, par exemple, la Chine intervenait à hauteur de 21 % dans la totalité des investissements mondiaux réalisés dans les énergies renouvelables, avec cinq fois plus de projets dans l’éolien et près de deux fois plus dans le solaire que dans tout autre pays. Si la capacité installée du parc éolien chinois est la première au monde, la Chine, premier fabricant mondial de modules solaires photovoltaïques, se distingue également par une production d’hydroélectricité plus importante que n’importe quel autre pays. Elle est aussi parvenue à monter en puissance dans le nucléaire, elle a réduit le délai de construction des centrales à 56 mois et entend à présent abaisser ce seuil à 48. Mais l’engagement le plus important a trait au plafonnement des émissions des centrales à charbon d’ici à 2030, voire avant. Sachant que le charbon représente près de 80 % de la production d’électricité du pays, si des progrès décisifs sont appelés à être accomplis dans la technologie de captage et de réutilisation du carbone, ceux-ci émaneront probablement de la Chine. Nous sommes loin des débats qui ont animé la conférence de Copenhague en 2009. Raison pour laquelle la conférence sur le réchauffement climatique COP21 qui se tiendra à Paris en décembre sera déterminante. La pression de la population, en particulier à Pékin, est le facteur justifiant au premier chef la lutte contre la pollution même si le développement économique et le besoin de créer 20 millions d’emplois par an reste clé. Quelles implications pour le reste de la planète ? La Chine cherche à mondialiser ses conglomérats d’État, mais il lui faut instaurer une identité visuelle internationale. Comme pour Alibaba, à ceci près qu’elle veut, à mon sens, aller plus loin. Les compagnies pétrolières et gazières et les producteurs d’électricité sont sans aucun doute dans leur ligne de mire, et les États-Unis, l’Europe et l’Australie des cibles prioritaires. D’ores et déjà, tous les acteurs de l’énergie en Chine font partie des 10 à 20 poids lourds mondiaux, mais aucun d’eux n’a encore acquis une marque mondiale comme ExxonMobil ou Shell. Dans l’intervalle, les investissements de la Chine à l’étranger ont évolué. Ils sont axés non plus sur les achats d’énergie, mais sur la construction d’infrastructures et l’exportation de technologies. Les acteurs chinois de l’énergie et de l’électricité nouent des partenariats stratégiques avec leurs homologues aux quatre coins du monde, notamment les compagnies pétrolières internationales, portant sur la création de capacités de production et le développement de marchés conjoints. Nous avons assisté au rachat de Nexen au Canada ; des acquisitions sont en cours à Malte, au Portugal et en Grèce, et d’autres seront opérées en Malaisie, au Vietnam, en Mongolie et en Russie. La réciprocité peut également être vraie, car d’autres pays souhaitent investir en Chine. Mais, à la différence de nombreux autres pays et acteurs du marché, les Chinois disposent des fonds et de la technologie pour réaliser leurs objectifs d’investissement. La Chine est d’ores et déjà le premier producteur d’électricité au monde, et ses investissements dans le nucléaire, les énergies renouvelables et le charbon propre conforteront cette position, en allant dans le sens des initiatives en faveur de la lutte contre la pollution. Par ailleurs, il faut s’attendre à un décollage de l’exploitation du gaz de schiste avec la remontée des cours du gaz. En Chine, les contraintes géologiques, le stress hydrique, la densité de population et les conditions médiocres en surface compliquent l’exploitation des ressources non conventionnelles. Mais les compagnies nationales chinoises, les géants Sinopec et CNPC, cumulent certains avantages non négligeables, comme la propriété des champs et de l’infrastructure d’exploitation, et une expérience opérationnelle dans le bassin du Sichuan. Mais leur premier atout est peut-être le solide soutien des autorités couplé à un régime de subventions. Dans le secteur de l’énergie, la Chine se positionne d’ores et déjà comme un acteur mondial incontournable. Saura-t-elle emprunter la "route de la soie" et s’imposer comme le leader mondial de l’énergie propre au cours des 15 à 20 prochaines années ?
_______________ Note Xuan sur le "charbon propre" : A lire sur Perspectives chinoises en janvier 2007 l'article de Jean-Marie Martin-Amouroux Charbon chinois et développement durable, notamment les paragraphes : "La Chine, en tête des projets de coal-to-liquids (CTL)" et À plus long terme, gazéification du charbon, turbines en cycles combinés et captage-stockage du CO2
Edité le 29-05-2015 à 23:16:31 par Xuan
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| Posté le 25-12-2015 à 23:06:35
| La Chine ferme 17.000 entreprises polluantes French.china.org.cn Mis à jour le 25-12-2015 La Chine a fermé 17.000 entreprises polluantes suite à une inspection effectuée sur les rejets polluants de 1,41 million de sociétés, entre janvier et septembre de l'année, a annoncé vendredi le ministère de la Protection de l'environnement. Un total de 28.600 autres firmes se sont vu ordonner de suspendre leurs opérations. Parmi les contrevenants, 46.800 entreprises avaient déversé des agents polluants, alors que 63.700 avaient été impliquées dans des projets illégaux de construction, a précisé le ministère. Le ministère a reçu en septembre 73 dénonciations publiques sur la pollution déposées via la ligne téléphonique spéciale "12369". Les secteurs qui ont connu le plus de plaintes sont ceux des produits chimiques, de la fonte des métaux, de la transformation et du traitement des minéraux non métalliques. Le ministère a envoyé en novembre des équipes d'inspection à 504 entreprises à travers le pays, incluant Beijing, Tianjin, le Hebei, la Mongolie intérieure, le Guangdong et le Xinjiang. Durant l'inspection, des infractions ont été découvertes dans le traitement urbain de la poussière, le chauffage central et la récupération de vapeurs d'huile dans les stations d'essence, selon le ministère.
Edité le 25-12-2015 à 23:06:49 par Xuan
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| Posté le 11-03-2016 à 00:24:33
| Afrique sur 7 Chine : lutte contre la pollution, le gouvernement pense avoir trouvé la solution RICHARD LE GUERINEC MAR 9, 2016 La Chine est bien décidée à résoudre définitivement le problème de la pollution sous toutes ses formes. « Cet hiver à Beijing, l’air est vraiment bon, on peut souvent voir le ciel bleu et des nuages blancs. On peut clairement sentir que la qualité de l’air s’est améliorée par rapport à l’année dernière », cette confession de Zhang Hai, un vieil homme qui vit dans le district de Haidian, traduit bien les efforts qui sont en train d’être faits, comme le note Le Quotidien du Peuple. La Chine adopte un plan rigoureux de lutte contre la pollution. Le 5 mars, en s’appuyant sur le rapport d’activités du gouvernement, le Premier ministre chinois Li Keqiang a souligné que « la promotion de la formation d’une production et d’un mode de vie vert et l’accélération de l’amélioration de l’environnement écologique » sont un des aspects importants du 13e Plan quinquennal. Les résultats chiffrés prouvent bien que les choses vont dans le bon sens : la qualité de l’air au niveau national s’est considérablement améliorée, selon le Ministère chinois de la Protection de l’environnement. En 2015, le nombre de jours répondant aux normes à Beijing (Pékin) a atteint 186 sur 365 jours pour les années normales ou 366 pour les ans bissextils. Ce qui représente une augmentation de 14 jours. La concentration en PM2,5 est de 80,6 microgrammes/mètre cube, soit une baisse de 6,2%. Le gouvernement chinois croit beaucoup en sa politique du « ciel bleu ». Un ciel bleu plus souvent, c’est juste un des aspects des effets visibles de la gestion de l’environnement par le gouvernement chinois. Ces dernières années, Pékin a axé ses efforts sur la réduction de la pollution de l’air, l’eau et les sols. Dans la révision et la mise en œuvre de la « loi sur la protection de l’environnement », une sorte de symbole de cette lutte pour garantir aux Chinois un environnement sain, les dispositions relatives à la protection de l’environnement sont plus complètes, et l’application de la loi plus stricte. En 2015, les services de protection de l’environnement à différents niveaux ont émis 97 000décisions de sanctions administratives, avec des amendes atteignant 4,25 milliards de Yuans, soit une augmentation de 34% par rapport à 2014. En septembre de l’année dernière, la Chine a annoncé un « plan directeur de la civilisation écologique », un concept de haut niveau qui reflète sa volonté de faire bouger les lignes. L’élimination des capacités de production obsolètes des industries-clés, une des missions principales du 12e Plan quinquennal, a été achevée un an en avance. La situation des eaux usées dans l’industrie elle-même est en constante amélioration et, par exemple, dans le secteur de l’industrie de l’énergie thermique, les émissions de dioxyde de soufre et d’oxyde d’azote ont baissé respectivement de 47% et 50%. La Chine se porte mieux. À l’heure actuelle, les réserves naturelles chinoises s’étendent sur une vaste superficie (1,47 million de kilomètres carrés). Ce qui représente 14,8% de la superficie de son territoire, supérieure à la moyenne mondiale. Aussi, 85% des écosystèmes terrestres et de la faune sont efficacement protégés. Selon Wu Shunze, vice-président de l’Institut de planification environnementale au Ministère de la Protection de l’environnement, l’achèvement de la construction d’installations de contrôle de la pollution en Chine a permis au pays d’enregistrer ses premiers succès. Toutefois, il convient de noter également qu’en ce qui concerne une protection contraignante à long terme de l’environnement, certains problèmes techniques et institutionnels n’ont pas été résolus, beaucoup d’endroits n’ont pas encore établi le concept de développement vert, et la protection de l’environnement est un combat de longue haleine. Les travaux de « guérison » ont encore un long chemin à parcourir. Dans une déclaration pleine d’optimisme, le chef du gouvernement chinois, Li Keqiang a traduit le soutien des autorités chinoises en ce projet : « Nous devons persévérer, et construire une Chine belle, avec un ciel bleu, et une eau verte et claire. »
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| Posté le 22-01-2017 à 18:19:50
| sur Numerama La Chine veut se doter de la plus grande centrale photovoltaïque du monde Gabriele Porrometo Gabriele Porrometo - 20 janvier 2017 - Sciences La Chine est en train de construire la plus grande centrale solaire du monde. Un projet conforme à sa nouvelle stratégie énergétique qui vise à en faire un leader global de l'énergie renouvelable. La plus grande centrale photovoltaïque existante est indienne. Mais la Chine compte bien s’attribuer ce titre honorifique grâce à l’installation qu’elle construit depuis 2013 sur le plateau tibétain dans la région occidentale de Qinghai. Cette structure colossale s’étend actuellement sur une surface de 27 km2, mais elle s’étend constamment avec de nouvelles extensions. Le projet, qui a coûté à la Chine 721,3 millions de dollars, a une capacité de production électrique de 850 MW soit de quoi alimenter 200 000 foyers. Cette réalisation s’intègre dans la nouvelle politique environnementale de la Chine, qui a récemment annulé la construction de plus de 100 centrales à charbon car elles entraînent de graves problèmes de pollution. Une centrale à charbon en Chine. Crédits : Rodrigo et Tobixen Xie Xiaoping, le président de l’entreprise d’énergie publique Huanghe Hydropower Development, à l’origine du projet, explique : « Le développement de l’énergie renouvelable est très important si nous voulons tenir les engagements pris à la convention de Paris. » Le cadre chinois se laisse prendre par la nostalgie d’un temps lointain et confie : « Quand j’étais petit, les rivières se glaçaient souvent pendant l’hiver ; il y avait des chutes de neige chaque année, donc nous pouvions skier et patiner … les personnes n’étaient pas riches, et personne n’avait un frigo, mais on pouvait encore conserver la viande dehors. Nous ne le pouvons plus faire maintenant. » Par conséquent, la Chine s’engage dans un plan national pour produire 110 GW d’énergie solaire et 210 GW d’énergie éolienne d’ici 2020, en espérant pouvoir s’appuyer sur 20 % d’énergie renouvelable en 2030. Les militants et les activistes de Greenpeace saluent cette initiative du gouvernement chinois et espèrent que le pays pourra devenir le successeur de la politique environnementale entamée par les États-Unis, car Donald Trump ne semble pas vouloir poursuivre sur la lancée de son prédécesseur. Cette grande course vers la conversion à l’énergie renouvelable n’aborde pas seulement une question politique : elle est aussi économique, puisque les catastrophes naturelles, comme les vagues de sécheresse ou les inondations, endommagent considérablement les secteurs de l’industrie et de l’agriculture du pays. UNE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE ET ÉCONOMIQUE Anders Hove, un expert d’énergie renouvelable du Paulson Institute, souligne : « La plupart des initiatives environnementales que la Chine est en train de réaliser sont généralement des choses que le pays veut aussi faire pour des raisons économiques. C’est une mission d’une durée de 20 à 30 ans pour développer les marchés. » En effet, d’après Hove, la Chine est en train d’entamer des projets qui lui donneront en même temps une indépendance énergétique et lui feront exporter sa technologie et son savoir-faire dans le monde entier. À vrai dire, le géant est déjà en train de développer des partenariats à l’échelle internationale (en Brésil, en Egypte, en Pakistan et dans beaucoup d’autres pays). Ainsi, le contexte semble très prometteur, mais des experts critiquent cette vague d’enthousiasme. C’est le cas de Zhang Junjie, un chercheur de la Duke Kunshan University, qui met en garde : « Je ne pense pas que la Chine puisse s’engager encore plus et encadrer plus d’initiatives. Le leadership n’entraîne pas seulement le pouvoir … mais aussi la responsabilité. Je vous le dis, ne comptez pas trop [sur la Chine]. Elle a déjà ses propres problèmes à résoudre. » CC Ed Suominen De son côté, Xie croit beaucoup au nouvel engagement de son pays : « Même si le président Trump ne s’intéresse pas au changement climatique, ça c’est le point de vue des États-Unis. Le gouvernement chinois continuera ses projets et s’engagera à respecter les accords pris, comme il l’a toujours fait dans le passé et comme il est en train de le faire actuellement pour faire face au changement climatique. » Certes, il reste beaucoup à faire, car les énergies solaire et éolienne représentent respectivement 1 % et 4 % de l’énergie produite par la Chine. En outre, le pays reste encore le producteur principal d’émissions polluantes. Mais la nouvelle stratégie politique du président Xi Jinping semble s’enraciner progressivement avec un plan d’investissement de 360 milliards de dollars et une propagande dotée de panneaux d’affichage aux messages bien clairs : « Vantez le développement écologique ! Développez l’énergie renouvelable ! »
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| Posté le 06-02-2017 à 13:39:21
| La Chine met les bouchées doubles dans l’énergie solaire Julien Lausson sur numerama -6/2/17 2016 a été une année faste pour le photovoltaïque en Chine puisque le pays a plus que doublé ses capacités de production. L’avenir énergétique de la Chine passera nécessairement par la case du solaire. Et en la matière, Pékin met les bouchées doubles puisque le dernier bilan annuel établi par l’administration chargée de veiller à l’approvisionnement et la gestion énergétiques du pays montre que ses capacités photovoltaïques ont plus que doublé au cours de l’année écoulée. Présentée samedi, la synthèse indique que l’Empire du Milieu dispose d’une capacité de 77,42 gigawatts grâce au renfort provenant de nouvelles installations lui permettant de produire 34,54 gigawatts supplémentaires. Si la nation la plus peuplée du monde maintient un tel niveau d’effort, elle devrait parvenir à dépasser les objectifs qu’elle a fixés pour la période 2016-2020, avec une capacité de 110 gigawatts. Signe de l’engagement très fort de la Chine en faveur des énergies renouvelables, le plus grand parc photovoltaïque du monde est en train d’être bâti sur une surface de 27 km2. Le projet, qui a déjà coûté plus de 721 millions de dollars au pays, doit lui offrir une capacité de production de 850 mégawatts, ce qui lui permettra d’alimenter en électricité près de 200 000 foyers. Ces investissements, impressionnants sur le papier, doivent toutefois être nuancés avec la réalité : aussi spectaculaires que sont les efforts de la Chine en faveur des renouvelables, ceux-ci pèsent toujours peu sur l’ensemble des besoins du pays. Dans le cas du solaire, celui-ci n’a représenté que 1 % de la capacité totale de production de Pékin, avec 66,2 milliards de kilowatts-heures. Reste qu’il y a un début à tout : avant d’espérer que le solaire constitue une part crédible dans le bouquet énergétique de la Chine, il faut bien en passer par là, surtout au regard des ambitions de l’Empire du Milieu. Dans le sillage de l’accord de Paris sur le climat pour lequel [urlhttp://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/climat/paris-2015-cop21/les-contributions-nationales-pour-la-cop-21/article/la-carte-mondiale-des-contributions-nationales]Pékin s’est en effet engagé à une réduction[/url] de -60 à -65 % de l’intensité carbone (CO2 par unité de PIB) d’ici 2030 par rapport à 2005. Un engagement que l’administration centrale ferait mieux de tenir, dans son propre intérêt. Les épisodes récurrents de « smog », du nom de ce brouillard polluant dégagé par les pots d’échappement des voitures et la combustion du charbon qui s’installe dans Pékin, sont un véritable problème de santé publique pour les habitants de la capitale ; et une vive source de mécontentement. Dans la course aux énergies renouvelables, la Chine n’est pas le seul pays à faire de gros efforts. Son voisin et rival indien a lui aussi déployé d’importants investissements pour se doter de la plus grosse base photovoltaïque du monde (en attendant la mise en place du parc chinois) et pour faire en sorte que la majorité de son électricité vienne des énergies renouvelables d’ici 2027.
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