| | | | | Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| | gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 05-02-2009 à 10:56:15
| Encensée dans les milieux sociaux chauvin, sur fond de forts mauvais relents de nationalisme, l’historienne Annie Lacroix- Riz est présentée partout où le révisionnisme moderne déploie ouvertement ses étendards, ou se dissimulant derrière une prétendue défense de pureté du dogme, comme la référence de ce qui ce fait de mieux en terme d’examen de l’histoire pour justifier les dérives nationalistes du « communisme » français, de ses origines à nos jours Ici, sur ce forum, c’est au titre de ce que cette historienne défend la période de la construction du socialisme sous Staline quelle est complaisamment recensé, sans recul prit de ce qu’est finalement vénéré par cette historienne dans cette période, c’est-à-dire: ça vision d’un Staline donné pour un « social patriote », montrant l’exemple. En effet, (mais sur d’autres constats, et ceux-ci tenant à une actualité immédiate) comme Finimore je vous propose d’aller visionner cette conférence donnée à Lille, par cette historienne, faisant étalage de ses élans de patriote "communiste" ou rien ne ou est innocemment épargné parce que nous rappelant que nous vivons dans une période de crise systémique propice aux regroupements autour des valeurs républicaines de tout un peuple ayant pour premier devoir de relever le drapeau aux couleurs de la république bourgeoise. A un moment ou dans les médias ont « s’interroge » sur ce qui pousse, par exemple, des ouvriers anglais à la xénophobie sur fond de blâmes adressés à notre classe, le contenu cette conférence par le venin social chauvin quelle distille au nom des idéaux du communisme peuvent nous permettre d’en tirer des débuts de réponses... Marx écrivait : « les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante » et j’ajouterai que remettre au goût du jour les idéaux « anciens » de cette classe ne sert qu’a flatter ce qu’il y a de plus réactionnaire dans « la pensée des masses » Cette vidéo c’est une heure de conférence ou plutôt de plaidoiries petite bourgeoise au service de l’idéologie du révisionnisme moderne, ou rien de bien nouveau ne nous et intellectuellement servi sur les vérités historiques jalonnant le processus de l’arrivée de la seconde guerre mondiale que les marxiste-léniniste ne savaient déjà, avant que l’historienne ne les revisite, façon leçons de patriotisme bonnes à donner et à recevoir. Ainsi vous serons servi dans ce plaidoyer, le rappel que seul le parti communiste, dissout en 1940 juste après ce qui à été appelé la drôle de guerre, pouvait être le seul à cette époque présider au sursaut national devant conduire à ce qui c’était produit en 1793-94 c’est-à-dire la révolution « démocratique » instaurant le pouvoir politique et social à la bourgeoisie, (bien entendu notre historienne prendra soin d’esquisser que ce parti a quant même réussi à le rempli ce « devoir » à la libération en participant à la restauration du pouvoir politique d'une bourgeoisie fort compromise). Puis sous forme de feu d’artifice tricolore tiré pratiquement en fin d’exposé, par la petite phrase, vous observerez comment la commune de paris de 1871 se fera rabaisser au rang d’un combat pour la défense de la nation. Pour conclure, je ne m’étendrais pas ici, parce que nous ouvrier sommes accoutumer du fait, sur, faisant la leçon... sa vision propre à l’élite petite bourgeoise, celle du rôle affirmé incontournable de leur caste à diriger les masses « incultes » dites classes dirigées, faut dire que le cadre si prêtait.... Rien de bien communiste dans tout cela, simplement un mélange de social chauvinisme et de mépris des masses. gorki Lien Conférence d'Annie Larcroix-Riz co-organisée par la branche étudiante du mouvement Jeunes Communistes, l'UEC Lille. http://mjcf.pevele-melantois.over-blog.fr/categorie-10071475.html Petit rappel: A propos de la commune de paris, en 1892 dans un message adressé a la classe ouvrière de France, Friedrich Engels écrivait : « Il y a 21 ans aujourd’hui que le peuple de Paris arborait le drapeau rouge, en défi à la fois au drapeau tricolore français qui flottait à Versailles et au drapeau tricolore allemand qui flottait sur les forts occupés par les Prussiens. [...] Ce qui fait la grandeur historique de la Commune, c’est son caractère éminemment international. C’est ce défi hardiment jeté à tout sentiment de chauvinisme bourgeois. La classe ouvrière de tous les pays ne s’y est pas trompée. Que les bourgeois célèbrent leur 14 juillet ou leur 22 septembre. La fête de la classe ouvrière, partout et toujours, sera le 18 mars ! »
Edité le 05-02-2009 à 12:54:56 par gorki
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 06-02-2009 à 23:49:52
| Annie Lacroix-Riz dénonce à juste titre les attaques anticommunistes notamment sur la période 39-45. Il est extrêmement important pour les idéologues bourgeois de déconsidérer le parti communiste durant la période stalinienne, d’autant plus important que la crise du capitalisme démontre la justesse de la théorie marxiste. Il est donc tout aussi important de rappeler les faits historiques comme elle le fait. C’est l’actualité de ce débat. Un tout autre aspect est l’utilisation par les révisionnistes du thème « la bourgeoisie capitularde » pour faire l’apologie du chauvinisme dans la période actuelle. Je ne crois pas que ce soit la position d’Annie Lacroix-Riz. Il est exact qu’Annie Lacroix-Riz ne se démarque pas toujours du révisionnisme, sauf sur la question de Staline, et n’utilise pas la même méthode scientifique pour analyser l'histoire du PCF. Lors d’une autre conférence, sur la question posée à juste titre par un auditeur du soutien à Mitterrand (qu'elle dénonce d'ailleurs comme cagoulard), elle répond qu'elle ne connaît pas bien la période et compare ça à un compromis fait par Frachon sur la CGT, au lendemain de la guerre. Evidemment, ça ne vaut pas un clou. De là à qualifier son discours de « plaidoiries petite bourgeoise au service de l’idéologie du révisionnisme moderne » je ne te suis pas. Il est important de se démarquer du révisionnisme mais sans balancer pour autant tout le passé du PCF. La fondation d’un nouveau parti communiste dépend que l’on respecte cette condition, sinon on retournera inévitablement dans les ornières anticommunistes tracées par la petite-bourgeoise précisément.
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Finimore | Grand classique (ou très bavard) | | 2655 messages postés |
| Posté le 07-02-2009 à 08:27:35
| Xuan a écrit :
De là à qualifier son discours de « plaidoiries petite bourgeoise au service de l’idéologie du révisionnisme moderne » je ne te suis pas. |
Je ne suis pas non plus Gorki dans ses envolées sectaires et gauchistes.
Xuan a écrit :
Il est important de se démarquer du révisionnisme mais sans balancer pour autant tout le passé du PCF. |
C'est malheureusement la tendance qu'a eu une partie du mouvement ML. Ce genre d'analyse a fait énormément de mal au mouvement marxiste-léniniste.
Xuan a écrit :
La fondation d’un nouveau parti communiste dépend que l’on respecte cette condition, sinon on retournera inévitablement dans les ornières anticommunistes tracées par la petite-bourgeoise précisément. |
c'est vrai.
-------------------- Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO) |
| sti | Grand classique (ou très bavard) | 826 messages postés |
| Posté le 07-02-2009 à 22:26:54
| « Il y a 21 ans aujourd’hui que le peuple de Paris arborait le drapeau rouge, en défi à la fois au drapeau tricolore français qui flottait à Versailles et au drapeau tricolore allemand qui flottait sur les forts occupés par les Prussiens. [...] Ce qui fait la grandeur historique de la Commune, c’est son caractère éminemment international. C’est ce défi hardiment jeté à tout sentiment de chauvinisme bourgeois . La classe ouvrière de tous les pays ne s’y est pas trompée. Que les bourgeois célèbrent leur 14 juillet ou leur 22 septembre. La fête de la classe ouvrière, partout et toujours, sera le 18 mars ! » Quel gauchiste cet Engels ... |
| gorki | Les ouvriers n'ont pas de patrie | Grand classique (ou très bavard) | | 835 messages postés |
| Posté le 08-02-2009 à 02:07:01
| Juste cela en réponse à xuan.
Xuan a écrit :
Il est important de se démarquer du révisionnisme mais sans balancer pour autant tout le passé du PCF. |
Pas de problème ! Ils s’en charge bien eux-mêmes, nous n’avons pas pour vocation nous ouvriers communistes de recoller les « meilleurs morceaux » du puzzle, pour fabriquer des clowns néo révisionnistes, c’est cela qui est vraiment l’affaire de la petite bourgeoisie et de l’aristocratie ouvrière. Les thèses du révisionnisme ne suivent pas une écriture rectiligne elle s’adapte à leur époque, mais garde une même constante, celle d’être le fait de l’intelligentsia petite bourgeoise, qui aujourd’hui comme hier chez les ML tient le campanile et fait tinter les cloches, aux sens propre comme au sens figuré. Aussi, la construction du parti communiste comme tu dis... ne tiens pas de notre capacité a juger proprement de ce qu’il y a de plus ou moins "pur" dans la pensée petite bourgeoise (combien même certains se démarqueraient d’autres dans la sincérité de leurs intentions) mais de ce nous comprenons nous ouvriers communistes en regard des expériences du passé de ce concept et surtout du rôle est de la place « qui pourrait revenir » à l’intelligentsia petite bourgeoise. Et encore ; que cela viendrait après la résolution de grandes questions comme celle de la véritable nature du régime chinois, et bien d’autres pays usurpateurs d’identité socialiste. Pour Finimore qui à bien tord de vouloir jouer à son connolly * « Dans le parti communiste il y a de diverses sortes de gens. La plupart sont des marxistes, ils ont certes des insuffisances, mais qui ne sont pas graves. D’autres ont des idées erronées d’ordre dogmatique. En général, ils sont loyalement au parti [...] d’autre enfin nourrissent des idées erronées relevant du révisionnisme ou de l’opportunisme de droite. Ceux-ci sont plus dangereux car leur conceptions constituent un reflet de l’idéologie de bourgeoise dans le parti ils aspirent au libéralisme bourgeois et condamnent tout ce que nous faisons ; ils sont liés par mille attache aux intellectuels bourgeois hors du parti [...] Mao Tsetoung œuvres choisis Quel sectaire quel gauchiste ce Mao * Pour ceux qui connaissent pas le personnage il s’agissait d’un étudiant petit bourgeois qui sévissait sous ce pseudo sur le tout premier forum « ML » et qui avait monté un numéro de cirque, jonglant avec tous les mots en (isme) qu’il avait à son répertoire pour caricaturer ses adversaires. Aujourd’hui il y est encore présent sous le pseudo Ares au titre de militant de son organisation le PRCF.
-------------------- L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 11-02-2009 à 00:05:07
| gorki a écrit :
nous n’avons pas pour vocation nous ouvriers communistes de recoller les « meilleurs morceaux » du puzzle, pour fabriquer des clowns néo révisionnistes, c’est cela qui est vraiment l’affaire de la petite bourgeoisie et de l’aristocratie ouvrière. |
Tu sais très bien de quoi je parle à propos du passé du PCF. Ce n’est pas fortuit si j’ai toujours pris la peine de distinguer le PCF et le P « C »F dans tout ce que j’ai écrit ici. Je veux dire qu’il faut s’inspirer des meilleures traditions du mouvement prolétarien dans notre pays (comme la Commune de Paris) et aussi dans l’histoire du parti communiste français (comme la résistance contre le nazisme), j’insiste bien là-dessus parce qu’on ne part pas de rien, et que Gaston Monmousseau, Pierre Sémard, Maurice Lacazette, Jeanne Labourbe, François Marty et tant d’autres ne se sont pas battus pour rien. C’est un trésor qu’il nous faut transmettre précieusement. Et nous devons étudier l’histoire du PCF, pour nous en inspirer, en nous ôtant de l’esprit que sa ligne fut toujours rectiligne et parfaite jusqu’au jour où le révisionnisme l’a emporté. L’histoire du PCF comme celle de tous les partis communistes est marquée d’un bout à l’autre par la lutte entre la voie bourgeoise et la voie prolétarienne. Et ses grandes figures ne sont pas non plus des divinités infaillibles. Nous n’avons pas une conception métaphysique des héros et des dirigeants prolétariens. Leur « pureté » ou leurs intentions n’entrent pas non plus en ligne de compte là-dedans parce que nous sommes incapables de les apprécier. Nous jugeons simplement leurs actes, d’un point de vue matérialiste. Mais face à la bourgeoisie, nous les défendons effectivement comme des héros et des dirigeants prolétariens, de même que nous devons nous réclamer du passé révolutionnaire du PCF. Cela n’a rien à voir avec ce que tu appelles recoller les « meilleurs morceaux » du puzzle. Le PCF n’est pas un puzzle, le P « C »F non plus. Il faut les considérer comme deux partis différents. Notre objectif est de reconstituer un parti communiste, c’est-à-dire le parti de la classe ouvrière indépendant de toutes les formations bourgeoises. Cette nécessité est apparue au cours de la lutte menée par les marxistes-léninistes contre le révisionnisme dans les années 60, et s’est concrétisée par la création du PCMLF en 1967. Ce parti n’a pas atteint son objectif d’ « arracher la classe ouvrière au révisionnisme », mais l’évolution ultérieure du P « C »F a confirmé que la ligne bourgeoise y avait effectivement triomphé et qu’il n’était pas possible de le redresser, qu’il était donc bien nécessaire de créer un nouveau parti communiste, quelles que soient les difficultés. Je dis bien un nouveau parti communiste, et non pas un « nouveau parti anticapitaliste » ou un nouveau mouvement révolutionnaire, etc. bref une sorte de macédoine dont la classe ouvrière n’a nul besoin. La classe ouvrière et le peuple ont besoin de l’unité à la base et dans les organisations de masse. Les arrangements d’états majors ne visent finalement que des combinaisons électorales. D’ailleurs il est remarquable que tant du côté des révisionnistes que des trotskystes, et même des socialistes (pour ne pas parler des verts…) les uns et les autres aient déployé au cours de leurs congrès respectifs des trésors d’imagination pour dissoudre tout débat politique au nom de l’unité. C’est – outre le fait qu’ils ne représentent pas la classe ouvrière- leur principal trait commun. C’est également une question qui nous intéresse, qui a traversé tous les forums dont la volonté affichée est de réaliser l’unité des communistes, l’unité des marxistes-léninistes, ou de créer un nouveau parti communiste : Peut-on discuter « entre bons amis » avec ceux qui soutiennent mordicus que Marchais est un grand dirigeant communiste ? Peut-on réaliser quelque unité que ce soit avec eux, voire créer un nouveau parti communiste avec eux ? L’expérience a montré que non, que le débat tourne soit à l’exclusion soit à une coexistence stérile. Quant à la nature du « socialisme à la chinoise », et bien que toutes les interrogations soient permises, il me semble que cette question appartient d’abord aux communistes chinois, au peuple chinois et au prolétariat chinois – qui est vraisemblablement le prolétariat le plus nombreux du monde aujourd’hui. Il en serait autrement si la Chine devenait un pays impérialiste. Mais je vois surtout certains petits-bourgeois prétendument communistes comparer Mao Tsé toung à Alain Soral ou à Krouchtchev parce qu’ils ont découvert l’expression « capitalisme d’état » dans ses écrits, démontrant ainsi qu’ils n’ont rien compris à l’édification du socialisme dans un pays du Tiers Monde et qu’ils nagent dans la plus grande confusion. Je vois aussi nombre de réactionnaires déguiser leur chauvinisme de grande puissance derrière une prétendue compassion pour les pauvres ouvriers chinois exploités…par nos propres capitalistes. Nous devons certainement nous interroger aussi sur la question des luttes nationales contre l’impérialisme US et contre l’impérialisme des puissances secondaires. L’histoire de la révolution chinoise est très instructive sur la nature et les comportements contradictoires de la bourgeoisie nationale dans les pays colonisés. Et elle montre aussi que du point de vue de la révolution, le prolétariat a intérêt à réaliser une alliance stratégique avec cette bourgeoisie, alliance dirigée par lui. Chavez est certainement un exemple remarquable de ce que peut faire la bourgeoisie nationale dans la lutte contre l’impérialisme. Mais Chavez n’est pas un dirigeant communiste.
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