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Pour l’instant les USA peuvent encore exporter leur dette mais cette situation devient chaque jour plus intenable pour les économies mondiales pour lesquelles le dollar est un fardeau.
La « super commission » du Congrès devait dégager le 23 novembre 1 500 milliards USD d'économies sur dix ans, soit à peine un dixième de la dette, qui dépasse les 14 000 milliards de dollars.
Elle n’a pas trouvé d’accord à cause des élections.
En même temps, une super commission c’est une super merde, on s’en doutait un peu.
Il en résulte que l’aveuglement de la course au profit propre au système capitaliste, ainsi que l’hégémonie de l’impérialisme US aboutissent à entraîner l’ensemble du capitalisme mondial dans une crise beaucoup plus grave que celle de 1929.
L’excédent des marchandises qui ne pourra pas s’écouler ne peut trouver d’exutoire que dans sa destruction.
Parallèlement, les contradictions dues au développement inégal du capitalisme et à la concurrence avec les pays émergents ne peuvent se résoudre dans ce contexte de crise que par des conflits armés de plus en plus violents.
L’histoire de la seconde guerre mondiale montre que la situation économique particulièrement désastreuse de l’Allemagne, punie par les Alliés en 1919, avait conduit les monopoles allemands à déclencher une guerre d’agression d’une ampleur inégalée, d’une violence et d’une barbarie inouïe.
Aujourd’hui ce sont les puissances impérialistes occidentales qui se trouvent dans la situation de l’Allemagne, à la veille de la montée du nazisme. Elles sont l'agresseur . Et ceci se traduit dès à présent dans les faits.
Notre pays n’est pas une dictature fasciste, mais l’Union Sacrée et le simulacre d’opposition entre le PS et l’UMP, entérinés peu ou prou par tous les partis qui participent à la course électorale, ont fini de désagréger le masque démocratique de la république bourgeoise.
Le parallèle entre les bombardements de Syrte et de Guernica nous rappelle que le fascisme n’est pas le fruit d’un cerveau malade mais la dictature ouverte des éléments les plus réactionnaires du grand capital.
D’autre part la faillite économique des USA ne doit pas faire oublier non plus que ce pays possède la plus puissante armada du monde.
Seul le socialisme peut mettre fin à ce cauchemar.
Edité le 24-10-2012 à 23:43:35 par Xuan
zorba |
Xuan |
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La dictature du prolétariat fut mieux acceptée quand les enjeux de classe étaient réels et que les risques de contre révolution plus importants. En ce sens, elle me parait moins féroce, ce qui ne veut pas dire que ce n'était pas une dictature. Une fois le système en place, sur des bases moins fragiles, à partir de 1945, l'oxydation et la décomposition pouvaient se développer jusqu'à l'abandon total des bases marxistes par Gorbatchev, le premier agent restaurant le capitalisme en Russie. De cette époque de décomposition, les adversaires du communisme soviétique n'ont qu'à se réjouir, ils ont gagné sans faire la guerre face à un ennemi qui s'était désarmé. Ennemi qu'ils n'avaient pu vaincre et qui restait dangereux. L'histoire ne se répète pas et ne repasse pas les plats. Les nouveaux équilibres mondiaux se feront avec des russes en régression démographique, dont l'espérance de vie a reculé de 10 ans depuis les années 1980, pareille évolution démographique pour les allemands dissimulée par l'immigration turque. Les pays à la base historique du marxisme léninisme ne vont bientôt plus compter dans le cirque des nations et les idéologies de demain restent à développer. Pour renverser pour de bon le capitalisme. |