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 PSA occupée !

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Xuan
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   Posté le 29-01-2013 à 23:46:09   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L'article ci-dessous m'est communiqué par un militant communiste contribuant au blog"faire vivre et renforcer le pcf", qui fait le commentaire suivant :

"la classe ouvrière abandonnée par la gauche résiste avec les moyens et les soutiens qu'elle trouve comme ici auprès du journal de la Cause du Peuple , mais aussi auprès de Lutte Ouvrière dont plusieurs militants figurent parmi les délégués CGT impliqués dans le mouvement .
Le communiqué qui suit vient contredire les informations données ce matin sur les radios faisant état d'une reprise et explique en quoi elle consiste.
Les directions de l'automobile renouent avec leurs pratiques de toujours , les coups de force les provocations et les tentatives d'intimidations sur les personnes sans compter le recours aux briseurs de grèves et l'utilisation de la maitrise qu'elle transforme en véritable milices privées.
Où est le front de gauche, que font les militants communistes ?
Les jours passent et ne se ressemble guère.
Hier toute la gauche bien pensante défilait pour le mariage universel, ils avaient toute la presse dans leur sillage et les milieux de la culture en soirée renvoyait l'écho des clameurs arc en ciel, aujourd'hui les métalos continuent dans l'indiférence la plus complete pendant que la presse officielle dénature leur mouvement.
Ou sont passée les vedettes qui se faisaient voir dimanche dans le cortège festif ?
Pourtant la vie est là aussi , la vie du plus grand nombre, celle de ceux qui triment dur pour ramener de quoi vivre dans des couples reconnus par la loi, qui ont des enfants nés comme tous les enfants du monde auquels ils ne pourons sans doute pas offrir les avantages qu'ils pourraient espérer.
Oui les jours passent et ne se ressemble pas, les passions et les compassions non plus. Là il s'agit de solidarité avec les travailleurs en lutte et le mot a un sens, concret, il ne sagit pas d'une fanfreluche pour congres en perte de repères ou comme dans d'autre alternatives de donner un coup de peinture sur une réalité devenue inommable que nous appelions socialisme et qu'il ne veulent plus reconnaitre dans leurs projets.



LUNDI 28 JANVIER 2013

L'usine PSA d'Aulnay occupée par les grévistes



Nous étions ce matin à l'ouverture de l'usine de PSA Aulnay.



Alors plutôt complaisants avec les ouvriers et ouvriers de PSA, les médias se livrent ce matin à une véritable campagne de désinformation sur la grève, au moment même où, "comme par hasard", la grève s'ancre et se radicalise.

Après un lock-out la semaine dernière, le patron comptait rouvrir l'usine ce matin. Mais les ouvriers tiennent bon : la production de l'usine est à l'arrêt et le site est occupé.

"On est heureux d'avoir pu reprendre la grève après une semaine de mensonges et dénigrements de la part du patron."

Ce matin, une centaine d'agents de sécurité étaient aux tourniquets pour mettre sous pression les travailleurs. A l'intérieur même de l'usine, c'est un véritable bataillon de cadres venus de plusieurs sites du groupe qui jouaient les gros bras pour tenter d'éteindre l'étincelle qu'a allumé le mouvement à PSA.

"Les cadres ne savent pas travailler, la production n'existe pas sans nous. C'est pour ça qu'on dit avec les Renault, les Goodyear, les Faurecia, etc. : sans nous pas de bagnoles !"

De plus, le patron a fait venir pour la première fois des intérimaires dans le but de casser la grève. Mercier, le délégué CGT, a appelé le préfet pour lui signaler cette pratique illégale et lui demander d'y mettre un terme.

Un ensemble de méthodes qui fait dire aux anciens qu'on revient aux années noires de 84-85.

"Ce sont les méthodes d'une direction de combat aux abois."

Malgré les mensonges du syndicat traître SIA qui ne revendique plus le maintient de l'emploi sur le site, ce sont bien 400 grévistes qui sont à l'intérieur de l'usine. Parmi eux, beaucoup de nouveaux participants, étoffant la dynamique. Il y avait même la queue pour prendre les cartes de grève. Les journalistes ont été invités à vérifier.

"Notre cause, elle est juste : on défend notre boulot, notre usine que le patron veut casser brique par brique et boulon par boulon."

Il y a beaucoup d'absents aujourd'hui, en arrêt maladie, car les ouvriers indécis sur la grève ont préféré rester chez eux plutôt que de jouer les jaunes. Une position intermédiaire que les grévistes espèrent arriver à faire pencher en faveur du mouvement. Ce qui implique de lutter contre la résignation et, comme le disent à présent les camarades, "relever la tête" !

"On est en train de prouver qu'avec le rapport de force, on peut les faire plier".

A noter que Renault Flins est en grève demain, mardi 29 janvier, et que Renault Cléon sera en grève mercredi 30.

"On espère être un moteur pour un mouvement général. Le problème c'est d'atteindre la convergence."

Article La Cause du Peuple


Edité le 30-01-2013 à 00:19:28 par Xuan




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   Posté le 30-01-2013 à 00:15:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les salariés en grève de PSA Aulnay font cause commune avec les ex-salariés de PSA Melun, de Virgin et de Good Year.

Rassemblement des salariés de PSA Aulnay 11h30 (75 Avenue de la Grande Armée).

Mardi 29 janvier, aura lieu selon la direction la dernière réunion de négociations concernant le PSE sur la fermeture d'Aulnay et les licenciements de Rennes.

Les salariés de PSA Aulnay sont en grève depuis le mercredi 16 janvier pour exiger de la direction de reprendre les négociations à zéro sur la base des revendications que 1 600 salariés ont contresigné depuis des mois :
* une pré-retraite dès 55 ans et un CDI pour tous
Pour les salariés en grève, cette réunion est loin d 'être la dernière tellement les propositions actuelles de la direction sont ridicules et inacceptables.

La réunion débutera à 8h au siège parisien de PSA 75 avenue de la Grande Armée.

Conférence de presse des ex-salariés de PSA Melun à 11h30 au siège parisien (75 avenue de la Grande Armée)

A l occasion de cette réunion, près de 80 ex-salariés de PSA Melun (site qui a fermé il y a près d'un an), aujourd'hui au chômage se rassembleront et tiendront une conférence de presse pour informer qu'ils attaquent PSA au tribunal des Prud'Hommes pour faire valoir leur droit.

Cause commune avec les salariés de Virgin Champs Elysées ( à 13h)

Les salariés de PSA Aulnay feront cause commune avec les salariés en grève de Virgin en se joignant au rassemblement des salariés Virgin au magasin des Champs Elysées.

Cause commune avec les salariés de Good Year (Ministère du travail à 14h)

Ensuite les salariés de PSA Aulnay se rendront au rassemblement organisé au Ministère du Travail, rue de Grenelle, à 14h avec les salariés de Good Year, Air France, Sanofi puis se rendront en manifestation en direction de l'Assemblée Nationale.

Tous les salariés sont concernés par les menaces de fermetures d'entreprises et par les licenciements. C est tous ensemble sur le terrain de la lutte que les salariés pourront faire reculer les patrons.

Après avoir tenté l'intimidation, la direction de PSA passe à la répression !

4 militants CGT, très engagés dans la grève ont reçu une convocation à un entretien préalable au licenciement avec mise à pieds conservatoire à effet immédiat. Nous ne connaissons les faits reprochés. La CGT dénonce avec la plus grande fermeté cette escalade dans la politique de la direction qui vise à dénigrer les grévistes et ses militants pour tenter de l'isoler.

La direction revient aux vieilles méthodes des années noires des années
1980 qui consistait à salir, à calomnier et à réprimer un mouvement de grève. Parmi ces 4 militants, figure Agathe Martin, mère de deux enfants qu'elle élève seule.

En s'attaquant aussi violement à ces 4 militants, la direction s'attaque à tous les grévistes et au delà à tous les salariés.

Elle cherche par la répression à casser une grève qui ne cesse de se renforcer.

source Bellaciao


Edité le 30-01-2013 à 00:20:57 par Xuan




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   Posté le 31-01-2013 à 08:33:30   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

sur ouvalacgt

Jeudi 31 janvier 2013
Rap pour PSA : "ça peut plus durer !"


La grève à PSA a réussi à surmonter le lock-out de la direction et ce sont aujourd'hui 400 cartes de grévistes qui sont déjà diffusées. L'heure est à l'installation et l'organisation de la grève et de l'occupation.
Deux tâches essentielles : la popularisation et le soutien financier.

Pour le soutien financier, rappel, c'est là :

cliquer ici



Pour la solidarité et le soutien, partout les initiatives fleurissent !
Nous mettons en ligne un clip de rap, réalisé par un ouvrier du montage de l'usine d'Aulnay


Edité le 31-01-2013 à 08:34:52 par Xuan




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   Posté le 01-02-2013 à 13:22:07   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le site de la CGT PSA Aulnay


je soutiens

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   Posté le 01-02-2013 à 15:03:41   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un reportage du nouvel Obs sur place :

Avec les grévistes de PSA, dans l'usine occupée d'Aulnay


le 16-01-2013 Par Louis Morice

Les ouvriers de l'usine d'Aulnay ont voté la création d'un Comité de grève pour peser dans les négociations liées à la fermeture du site.


Les salariés de PSA Aulnay sont en grève depuis mercredi 16 janvier (Louis Morice - Le Nouvel Observateur)

» PSA : des salariés d'Aulnay s'invitent chez Thierry Peugeot
L'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois est à l'arrêt. Peu après 11h, ce mercredi 16 janvier, des salariés grévistes, qui refusent les propositions de départ ou de reclassement présentées par la direction avant la fermeture du site prévue en 2014, traverse l'usine au cri de "Varin assassin". Ils jugent les propositions de la direction dérisoires : "Après 16 ans de boîte, il faudrait partir avec 14.000 euros brut. C'est tout ce qu'on vaut après avoir été cassé par leur usine. Ils veulent nous jeter sans rien", tempête un ouvrier.

"Ils disent que l'usine tourne, venez voir !"

Le cortège se rend à l'assemblée générale (AG) qui se tient devant la chaîne de montage immobilisée depuis 6h46, dès l'ouverture de l'usine. "Venez voir les journalistes, venez voir et racontez". Les ouvriers jubilent. Le communiqué de la direction indiquant à l'AFP que "certains points seulement sont à l'arrêt" et que l'usine est en marche a rapidement fait le tour du site. Force est de constater que tout est à l'arrêt. Seuls les intérimaires se trouvent à leurs postes, figés devant une chaîne elle même statufiée. De la délirante structure d'acier aux allures de monstre géant, avec ces carcasses de C3 suspendues aux portiques, plus rien ne sort. Et le grand écran où s'affiche l'évolution de la chaîne de montage est entièrement rouge.



Dès 8h30, ils étaient plus de 300 grévistes sur les 500 ouvriers que compte l'équipe A, celle du matin. A l'assemblée générale, syndiqués, non syndiqués, ils sont tous là. Et tous votent dans une grande clameur la création d'un Comité de grève. Pas un vote contre, pas une abstention. "C'est le Comité qui dirigera la grève. Il est au dessus des syndicats", lance un porte-parole. Il poursuit : "Les syndicats doivent nous dire s'ils sont en grève avec les ouvriers. C'est eux qui suivent, pas l'inverse."



La CGT était déjà présente dans les préparatifs. Sud rejoint "la bagarre", la CFDT soutient "évidemment" le mouvement. "Tania, Tania", scandent alors les ouvriers. Déléguée du SIA, le syndicat maison, Tania Sussest prend la parole : "Oui, nous nous joignons au comité. Les propositions de la directions sont inacceptables." Tonnerre d'applaudissements.

"Nous n'avons plus rien à perdre"

Un peu à l'écart, les RG (responsables généraux) et les RU (responsables d'unité ) fulminent. A leurs côtés, des huissiers sont déjà à pied d'œuvre. Au moindre débrayage, ils sont appelés par la direction et dressent des procès verbaux. Tout dérapage, tout accroc est signifié. Délégué CGT, Jean-Pierre Mercier, lui, ne peut contenir sa joie : "La direction parle d'une centaine de grévistes ! Ils peuvent faire compter leurs huissiers, nous sommes plus de 300, rien que sur l'équipe du matin."

La grève qui commence aujourd'hui s'annonce dure. "Qu'est-ce que la direction croit ? L'usine ferme : nous n'avons plus rien à perdre", explique l'un d'eux. Les gars sont fatigués, à bout : "Avec les derniers débrayages, en trois mois, on m'a retiré 45 heures de mon salaire. A la moindre AG, même si la chaîne est déjà arrêtée, on nous retire une heure. Ca fait beaucoup d'argent. Alors maintenant, il faut aller jusqu'au bout." Un responsable général accompagné d'un huissier traverse le hall de la chaîne de montage sous les huées.

"On nous tient en nous faisant miroiter Poissy"

Pour beaucoup, c'est leur première grève. "On est dans le flou. La direction ne propose que le minimum, et encore, même ça c'est flou", explique un ouvrier non syndiqué. Pour lui, "la direction joue la montre. Déjà, au montage, il y a de plus en plus d'intérimaires. Nous, on nous fait miroiter Poissy. Ils nous tiennent avec ça. Mais il y aura combien de postes à Poissy ? On n'est même pas sûr qu'il y en ait 200." Pour Poissy, ceux qui obtiendront un poste n'auront même pas de prime de déménagement : "Pour l'avoir, il faut habiter à plus de 50 kilomètres et que le temps de trajet soit d'au moins 1h30. C'est-à-dire que ça ne concerne quasiment personne", explique un collègue. Un autre ne décolère pas : "Aller à Poissy ? Mais ma femme travaille à Aulnay! Je n'ai pas ma place là-bas." A 31 ans, il est entré à l'usine dès la sortie du lycée. Cariste, il approvisionne le petit train qui alimente la chaîne. Il sait que PSA évoque l'implantation d'ID Logistique sur le site d'Aulnay : "Il y aura peut-être 80 postes mais on a vu leur grille de salaires. Si j'y vais, je perdrais 500 euros sur les 1.650 que je touche chez PSA. La direction appelle ça négocier !"



Après l'AG, l'équipe A se rend à la cantine. Ses collègues raillent un militant CGT qui n'y mange jamais en dehors des grèves : "Je n'ai pas envie de leur donner mon argent tous les jours", justifie-t-il. La direction l'a déjà convoqué plusieurs fois pour lui proposer de partir. "La première, c'était 28.000 euros mais payable en trois fois. Comme ça, on n'a le droit de rien dire avant d'avoir tout touché. La dernière, on en était à 33.000". Mais il ne partira pas. Il compte bien se battre jusqu'au bout : "Ces sommes sont indécentes. J'ai le dos cassé par cette usine. On m'a mis à un poste 'adapté', sur une voie de garage en fait, pour me faire craquer. Mais ils croient quoi, qu'ils vont nous jeter comme ça ?"

"On ira tous à Pôle Emploi"

C'est pourtant un peu ce qui se passe. Depuis le mois de juillet, 300 ouvriers ont déjà quitté Aulnay. "Sans compter les départs en retraite et les décès", précise Jean-Pierre Mercier. Cette usine, c'était 6.500 personnes en 1999. Elles ne 3.000 aujourd'hui. L'usine se vide comme le rappelle l'immense zone vide de la chaîne fermée en 2008 : "Ils ont tout dégagé en un mois, l'été, pendant nos vacances", se souvient un cariste. Ceux qui sont encore là ne veulent plus rien lâcher, à l'image de ces anciens, proches de la retraite, qui comptent bien "partir avec les derniers". L'un d'eux, âgé de 60 ans, raconte qu'il a été convoqué voici deux ans déjà par un responsable des ressources humaines : "Il m'a proposé un projet, alors le lui ai demandé si lui en avait un. Son projet, c'était de me mettre au chômage avec 30.000 euros !"



De retour dans le hall de montage, l'équipe A attend l'arrivée de la relève. On réclame une chanson à Polnareff, militant à la tignasse frisée qui entonne un "On ira tous à Pôle Emploi". Mais avant, ils se battront. Ils entament une grande marche à travers la chaîne pour mobiliser ceux de l'après-midi : "La force des travailleurs, c'est la grève". Cette grève, c'est un peu le baroud d'honneur des PSA d'Aulnay. La direction prépare en effet sa riposte avec la mise en place d'une équipe de nuit à Poissy : "Quand ce sera prêts, ils pourront faire la C3 là-bas et ils n'auront plus besoin de nous. En attendant, sans nous, pas de bagnole."

Dans l'après-midi, les ouvriers ont voté la reconduction de la grève jeudi. Les deux équipes vont se retrouver ensemble dès 6h46 et finaliseront la création d'un comité de soutien.

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   Posté le 02-02-2013 à 00:06:00   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le gouvernement socialo lâche les chiens jaunes de la CFDT (du 1er février ), tandis que PSA applique ses vieilles méthodes fascistes :

J. Tourtaux

Halte à la criminalisation des salariés en lutte de PSA !

Communiqué de la CGT PSA Aulnay, la Fédération CGT de la Métallurgie et de l’UD CGT 93

01/02/2013

Après les annonces de « respect du dialogue social » de « PSE exemplaire » d’aucun salarié « à pôle emploi » de volonté forte « de ré-industrialisation » est venu le temps des propositions concrètes. Les salariés ont ainsi eu le regret de constater que les promesses d’hier n’engageaient en rien la direction de PSA. A ces revirements s’ajoute l’attitude des pouvoirs publics quasi absents d’un dossier qui concerne + de 10 000 emplois dans le 93 et qui lorsque est engagée une réflexion sur l’avenir du site d’Aulnay, n’y associe pas les organisations représentantes des salariés. Quel secret se trame au sein du comité opérationnel dirigé par le Préfet de région pour qu’il soit ainsi fermé aux syndicats ?

Pour la direction de PSA, l’objectif est de plus en plus clair, imposer au plus vite son plan de restructuration, sans tenir compte de la moindre revendication des salariés. Cette attitude qui méprise le dialogue social a amené les salariés à décider le 16 janvier d’un mouvement de grève reconductible, toujours en cours. La détermination des salariés et le renforcement d’un mouvement qui porte notamment l’exigence « d’un CDI pour tous », n’a pas ramené la direction de PSA à plus de raison. PSA s’engage à présent dans une stratégie de tension : lock-out, vigiles aux portes de l’usine, convocation de 6 salariés à la sureté territoriale, convocation de 4 salariés à un entretien préalable au licenciement avec mise à pied conservatoire à effet immédiat !

Après avoir menti au pays entier, sur la non fermeture du site d’Aulnay, PSA renoue avec de vieilles méthodes de pressions, intimidations, sanctions, contre des salariés engagés pour la défense de leurs emplois et de leurs droits !

Les salariés qui luttent ne sont pas des délinquants ! Les casseurs d’usines et d’industries sont à chercher du côté d’un patronat obnubilé par ses profits et peu soucieux du devenir de l’industrie, des emplois, et de la réalité sociale du pays !

Les convocations à la sureté territoriale ne sont pas sans liens avec des décisions des pouvoirs publics. La CGT en appelle ainsi aux autorités de l’Etat pour que cesse cette tentative de criminalisation des salariés en lutte de PSA. Par ailleurs sur le volet économique et social l’Etat doit urgemment prendre toutes ses responsabilités !

Pour témoigner du soutien de toute la CGT aux militants de PSA injustement convoqués, vendredi 1er février 2013 à 10h, une délégation de militants accompagnera Agathe Martin, mère de deux enfants, à son rendez-vous au commissariat de Bobigny.

Faire la chasse aux militants pour casser librement des usines, ça suffit ! Pour la prise en compte des revendications des salariés, la mobilisation chaque jour se renforce avec le soutien plein et entier de la CGT !


CGT PSA

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   Posté le 02-02-2013 à 00:14:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur le blog de J. Tourtaux, le communiqué de la CGT-EGP-Dreux.
Bien évidemment les syndicalistes jaunes en question sont directement commandités par l'Etat :

LES TRUANDS DU PATRONAT ET LES SYNDICATS JAUNES CHERCHENT A DIVISER LA BASE. QUI SE RESSEMBLE S'ASSEMBLE !


Le patronat n’a pas froid aux yeux. Il cherche à diviser la base en tenant pour responsable la radicalisation de la lutte de la base du syndicat CGT qui se refuse de négocier.
Car selon le patronat une telle attitude ne permettra pas de sauver des sites. Un discours délirant qui cherche à diviser les travailleurs qui prennent conscience de l’intérêt du combat de classe et cela fait peur à la bourgeoisie.
Oui, négocier si cela va dans le sens des intérêts des travailleurs. Qui sont les responsables de l’orchestration de la casse industrielle ?

Pire, comme ils ont fait à Philips Dreux des syndicats jaunes, reprochent aux leaders locaux de la CGT, Jean-Pierre Mercier chez PSA Aulnay et Mickaël Wamen chez Goodyear Amiens, de mener un combat politique. Il est temps de le rappeler, dans un combat de classe, il ne faut jamais s’interdire l’idée politique.

Comment peut-on défendre les droits des travailleurs si on s’interdit les idées qui touchent le monde dans lequel on vit ? Est-il nécessaire de rappeler que ceux qui votent les lois sont ceux qui siègent à l’assemblée nationale, ceux que vous avez élus en tant que travailleurs citoyens.
C’est aussi à l’assemblée nationale que s’organise et se votent les réformes, et notamment celles qui touchent le code du travail. Les argumentaires des plans de restructurations et de fermetures sur des difficultés économiques ne sont pas fondés comme veulent nous le faire croire le patronat mais dans la motivation de l’augmentation des profits au détriment de l’avenir de milliers de travailleurs.
Le patronat affirme au quotidien que l’actionnaire est roi et exigeant, dans un monde de concurrence exacerbée.
Or, la vie nous à démontré que tous ceux qui ont plié à se rompre sous des mesures de plus en plus insupportables n’ont pas été mis à l’abri de fermeture de site ou de perte d’emploi.

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   Posté le 05-02-2013 à 13:17:42   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Bonjour,
Pour info, voilà le tract diffusé (et en diffusion) à PSA, Renault et lors de différents rassemblements et manifs.
Bonne lecture !

La Cause du Peuple


Consolidons l’unité pour renforcer la lutte !


Nous sommes nombreux et nombreuses à craindre pour notre avenir et celui de nos proches. Il faut dire que depuis 2008, on a l’impression de faire face à une avalanche de fermetures de boites ! Qui ne connait personne au chômage ?

Depuis le déclenchement de la crise, des milliards ont été débloqués par les gouvernements de plusieurs Etats pour sauver les banques de la faillite. Mais quand il s’agit de sauver les emplois industriels, tout le monde est aux abonnés absents ! Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, le Capital Financier dirige l’ensemble de l’économie et que les différents gouvernements, de droite ou de gauche, y sont soumis. Les banques et les industriels partagent donc des intérêts communs. Et l’intérêt du Capital Financier est de sauver les banques et profiter de la crise pour réorganiser son appareil de production à l’échelle mondiale. La recherche du profit maximum le plus rapidement possible est la loi à laquelle ils obéissent. Et pour ça, ils sont prêts à tout !

La réorganisation de l’appareil de production, c’est clairement ce qu’on vit aujourd’hui : licenciements, fermetures de boites, augmentation des cadences, travail le samedi, salaires gelés, RTT supprimés, etc. Du coup, ça veut aussi dire : stress, arrêts maladie, vie de famille difficile, endettement, voire perte du logement.

Mais la crise c’est eux, la solution c’est nous !


Les travailleurs de l’automobile le disent clairement : « Sans nous pas de bagnoles ! », « C’est nous la production, c’est pas les cadres ! » Nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à parler de révolution. C’est clair, c’est pas pour demain mais c’est la direction dans laquelle nous devons aller. On ne peut rien attendre de e gouvernement, de cet Etat et encore moins de ce système. Ça va prendre du temps, mais nous n’avons pas d’autre choix que de renverser le capitalisme pour régler nos problèmes.

Nous ne sommes pas seuls ! Il y a plusieurs entreprises et usines où les travailleurs et travailleuses ont relevé la tête et de nombreuses boites regardent ce qu’il se passe dans ces luttes : PSA, Renault, Goodyear, Virgin, Sanofi, Air France, Prestalis, Licenci’elles, etc.
Lors d’une réunion regroupant des représentants de ces boites, tous ont appelé à lutter contre les licenciements et contre le système. Le message était celui de l’unité combattive à la base, en comptant sur nos propres forces, travailleurs syndiqués et non-syndiqués, en écartant les conciliateurs de tous bords et sans s’occuper des directions des centrales syndicales engagées dans des négociations nationales qui vont à l’encontre des intérêts des travailleurs ou qui n’aboutissent à rien. La seule voie est celle de la lutte, de la lutte de classe contre le gouvernement des patrons et l’Etat au service du Capital financier.

La liaison entre les ouvriers et ouvrières de PSA et de Renault à la mi-janvier est un bon exemple de la solidarité à développer, tout comme l’unité qui se développe entre les différentes boites en lutte dans les manifs pour l’emploi et contre les licenciements. Nous sommes nombreux et nombreuses à penser que c’est par le développement de nos luttes en direction d’un mouvement général que nous pourrons avoir le rapport de force nécessaire pour mettre les patrons à genoux.

La grève avec occupation à PSA Aulnay montre la voie. La révolte de la base a radicalisé la lutte et a amené les syndicats à s’appuyer sur la détermination des travailleurs et travailleuses.


Développons la lutte, amplifions la grève !

Formons et consolidons les comités de lutte !

Unis et déterminés, développons le Front Ouvrier Révolutionnaire qui participera à mettre fin à ce système et à mettre à la tête de la société celles et ceux qui produisent les richesses !


Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire


lacausedupeuple@gmail.com lacausedupeuple.blogspot.com

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   Posté le 12-02-2013 à 18:17:01   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

PSA : QUATRE SYNDICATS COLLABOS FAVORABLES A L'ACCORD SCELERAT SUPPRIMANT 8.000 EMPLOIS


Sources :
J. Tourtaux
Les Echos

France-Quatre syndicats de PSA favorables à l'accord
12/02 | 15:20


Quatre syndicats se sont dits favorables mardi au plan d'accompagnement du plan social de PSA qui prévoit 8.000 suppressions de postes et la fermeture en 2014 de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris auprès des syndicats et de la direction.

La CFE-CGC, le CFTC, FO et le SIA, syndicat majoritaire à Aulnay-sous-Bois, ont jugé que des avancées positives avaient été faites sur les mesures d'accompagnement.

La CFDT a souligné pour sa part la qualité des négociations mais précisé que le projet devra être encore soumis à l'approbation de sa base.

"D'ores et déjà, quatre organisations syndicales sur six ont donné un avis favorable à ce projet qui sera majoritaire" , indique la direction de PSA dans un communiqué.

La CGT a estimé pour sa part que ce projet ne comportait aucune avancée ni sur le nombre d'emplois qui seraient supprimés ni sur le calendrier des licenciements envisagées et de la fermeture de l'usine d'Aulnay.
Elle appelle donc les salariés " à poursuivre les actions pour obtenir les garanties qu'ils sont en droit d'exiger."

"Pour moi, c'est acquis à 99%. La raison l'a emporté sur la passion" , a dit à Reuters Christian Lafaye de Force ouvrière.
Le projet d'accord, qui n'était pas juridiquement indispensable, devra être soumis au vote du comité central d'entreprise.
"Il devrait avoir lieu à la mi-avril pour une application du plan début mai" , a précisé Christian Lafaye.

Une centaine d'adhérents du SIA et de la CGT ont manifesté pendant les négociations devant le siège de PSA à Paris, placardant des affiches contre la fermeture d'Aulnay sur la vitrine du constructeur. Des pétards ont été également lancés contre le bâtiment.

Les discussions chez PSA se déroulaient parallèlement à celles de l'autre grand constructeur automobile français, Renault, qui entend supprimer 8.200 emplois sur quatre ans dans l'Hexagone via des départs naturels.

Reuters


Edité le 12-02-2013 à 18:17:25 par Xuan




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   Posté le 12-02-2013 à 18:42:56   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Interview de Jean-Pierre Mercier à la manifestation contre les plans de licenciement avec les Goodyear, mise en ligne sur le site CGT PSA :

"Le chantage des patrons sur le chômage, les fermetures d’usine les licenciements il pèse sur tout le monde, ce qui nous arrive à PSA Aulnay à Goodyear, ça pend au nez à tous les travailleurs aujourd’hui en France. Donc il faut que le monde du travail prenne conscience qu’il ne peut compter que sur ses propres forces pour se défendre.
C’est peut-être insupportable pour les patrons, c’est peut-être insupportable pour Valls, mais c’est la vie, c’est comme ça !
Quand on se fait attaquer on se défend !"



La manifestation PSA à Rueil et aux Champs Elysées


Edité le 12-02-2013 à 18:58:19 par Xuan




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   Posté le 14-02-2013 à 17:48:46   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un sacrifice


...
Le patron de Renault, qui tente de conclure avec les syndicats un accord de compétitivité prévoyant notamment un gel des salaires pour 2013, propose de conditionner 30 % de sa rémunération variable, due au titre de sa rémunération 2012, à la mise en œuvre de l'accord et au respect de certains engagements de la direction sur les volumes de production.
Le versement de cette somme serait repoussé à 2016.

... Carlos Ghosn "se moque du monde" , a déclaré sur France Info Ali Kaya, représentant CGT de l'usine de Flins, précisant que cela revient à faire passer son salaire de 36.000 à 26.000 euros par jour

source

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   Posté le 18-05-2013 à 10:47:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

FIN DE LA GREVE A PSA AULNAY


Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay

Le communiqué est repris par La Cause du Peuple

Egalement sur le site oùvalacgt, ci-dessous :



Fin de la grève à PSA Aulnay


Vendredi 17 mai 2013

Tous les articles de ce blog sur la lutte pour l'emploi à PSA Aulnay, ICI

Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay

(nous reviendrons ultérieurement sur les conditions et les enjeux de cette fin de grève)

Pendant 4 mois de grève, les salariés ont tenu en échec PSA et ont réussi à ne pas se faire écraser


Ce vendredi 17 mai, les salariés de PSA Aulnay en grève depuis 4 mois (16 janvier) ont voté en Assemblée Générale la suspension de la grève et ont demandé à la CGT et à la CFDT de signer un protocole de fin de grève.

Pour l'ensemble des salariés, la fermeture de l'usine reste toujours inacceptable et injustifiée. Cette fermeture est un véritable gâchis social qui aura des conséquences désastreuses au niveau de la région. C'est pourquoi si les salariés ont décidé de suspendre la grève, ils n’ont pas renoncé à défendre leur droit.

Depuis 4 mois, des centaines de salariés ont réussi à tenir en échec la direction de PSA dont le principal actionnaire, la famille Peugeot, est une des familles les plus riches et les puissantes de France. Contre eux, les grévistes ont eu aussi le gouvernement qui a pris fait et cause pour la famille Peugeot et ses actionnaires et a mobilisé les moyens de l’État contre la grève.

Depuis 4 mois, les salariés ont montré qu'il est possible de relever la tête et de se battre collectivement de ne pas se faire écraser, même s'ils n'ont pas réussi à faire reculer PSA sur la fermeture de l'usine ou à obtenir un CDI pour tous et une pré-retraite dès 55 ans. Il aurait fallu pour cela une lutte qui se généralise.

Cette longue grève, est une véritable fierté pour les centaines de salariés qui y ont participé. C'est la fierté d'avoir mené un combat juste et légitime. C'est le combat pour l'emploi et pour protéger les conditions d'existence face à une direction qui licencie dans le seul but d'augmenter les profits.

Le soutien extraordinaire de dizaines de milliers de travailleurs est la preuve la plus éclatante que cette grève était juste et que nombre de militants et de travailleurs s'y reconnaissaient.
Tous les grévistes tiennent à remercier tous les travailleurs qui les ont soutenus et leur ont permis de tenir.

Grâce à la grève, PSA a dû céder un certain nombre mesures.

Concernant l'ensemble des salariés concernés par le PSE :
> La prime de licenciement supra-légale est passée de 6 mois à 12 mois.
> Pour les travailleurs âgés, le départ anticipé est passé de 30 à 36 mois.
> Les critères restrictifs pour toucher les primes de déménagement ont été quasiment annulées.
> La prime de mutation est passée de 5000 € brut imposable à 5000 € net non imposable

Concernant les grévistes de PSA Aulnay :
> La réintégration des 4 salariés honteusement licenciés. Ils pourront bénéficier des mesures du PSE ou de la possibilité de reclassement à la RATP, SNCF ou ADP.
> L'annulation des procédures de licenciements contre les délégués.
> L'annulation de toutes les poursuites pénales et disciplinaires.
> Des garanties écrites concernant les mutations.
> Une indemnité forfaitaire supplémentaire pour ceux qui choisiraient de quitter l'entreprise avant le 31 mai.
> Les journées de grève sont neutralisées pour le paiement des journées de chômage, du calcul de la prime de 13éme mois, des jours de congés payés, des jours fériés ce qui atténue fortement les pertes financières de la grève.

La grève reste la meilleure arme des travailleurs !

Jean-Pierre MERCIER
DS CGT PSA Aulnay


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   Posté le 21-05-2013 à 11:17:09   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Selon les Echos du 21 mai :

Les grévistes qui quittent l'entreprise avant fin mai recevront une indemnité forfaitaire hors plan social, qui se situerait autour de 20 000 euros. D'après la CGT, la direction a aussi accepté d'annuler les poursuites pénales et disciplinaires et de réintégrer quatre salariés. « Depuis quatre mois, les salariés ont montré qu'il est possible de relever la tête et de se battre collectivement de ne pas se faire écraser, même s'ils n'ont pas réussi à faire reculer PSA sur la fermeture de l'usine ou à obtenir un CDI pour tous et une préretraite dès 55 ans », a commenté la CGT.
En revanche, PSA a refusé d'indemniser les jours de grève.
PSA compte engager d'ici à juin des négociations sur la « compétitivité » en France, histoire de rattraper les 14 000 C3 qui n’ont pas pu être assemblées.

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