Sujet :

La montée du fascisme et ses conséquences

Druze
   Posté le 25-07-2011 à 10:54:16   

Norvège: une ONG française met en cause les partis d'extrême droite européens

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a mis en cause "les partis populistes et les extrêmes droites" européens dans l'attentat et la tuerie en Norvège, jugeant qu'ils portaient "une lourde responsabilité dans le climat délétère" en Europe.


Revenant dans un communiqué publié samedi sur "les épouvantables tragédies de Norvège", le Mrap cite plusieurs partis et responsables politiques, estimant que "cette tuerie ne saurait se réduire au seul acte d'un déséquilibré".

"Dans toute l'Europe, les partis populistes et les extrêmes droites - Front National en France, Parti du progrès en Norvège, Démocrates suédois (parti politique suédois nationaliste), Parti du peuple danois (PPD), Jobbik de Hongrie...(que leurs personnalités s'appellent Siv Jensen en Norvège, Geert Wilders aux Pays-Bas ou Marine Le Pen) - sans oublier en France la droite extrême qu'est la Droite populaire de l'UMP (...) - portent une lourde responsabilité dans le climat délétère qui pèse sur le continent tout entier", a écrit le Mrap.

Il souligne qu'en Norvège, "le Parti du Progrès, nationaliste et xénophobe, à recueilli plus de 22% aux élections législatives de 2009", et que "sa leader a fait de l'islamophobie (...) la matrice de son discours politique. Ceci ne pouvait rester sans conséquences", juge le Mrap.

Le mouvement appelle "à plus de vigueur dans la lutte contre les groupuscules d'extrême droite racistes ainsi qu'à plus de responsabilité pour combattre des politiques dont on sait qu'elles entretiennent la xénophobie et le rejet de l'Autre".

La présidente du Front national français, Marine Le Pen, a réagi à cette mise en cause en accusant le Mrap de "récupérer" cet événement.

"Une énième fois, le Mrap récupère un événement terriblement douloureux pour tenter de créer la confusion dans les esprits et faire progresser son combat militant", dénonce-t-elle.

"Le Front national est évidemment parfaitement étranger à la tuerie norvégienne, qui est l'oeuvre d'un déséquilibré solitaire qui devra être châtié de façon impitoyable", a ajouté la responsable du FN.

Au moins 93 personnes ont péri dans les deux attaques perpétrées à Oslo et sur une île située à une quarantaine de kilomètres de la capitale norvégienne, selon un nouveau bilan de la police qui a arrêté un suspect de 32 ans, décrit comme un "fondamentaliste chrétien", qui a reconnu les faits.

Le massacre a entraîné une vague de condamnations internationales.

source: news.fr.msn.com

Qu'en pensez vous ? Oeuvre d'un malade mental ou conséquence logique de la monté d'une extrème droite européenne de plus en plus violente ?

Quoi qu'il en soit mes sentiments accompagnent les familles des victimes.
Xuan
   Posté le 25-07-2011 à 15:00:18   

Il est possible qu’il s’agisse d’un acte isolé, en tous cas aucune organisation ne l’a revendiqué et ceux qui ont hébergé ce fasciste et nourri son idéologie se hâtent d’ouvrir le parapluie évidemment.
Pour Le Pen, en plein ravalement de façade, ça tombe mal aussi.
Mais il faut partir des faits. L’idéologie dont se réclame ce terroriste est bien commune à toute l’extrême droite : anti communiste, intégriste, xénophobe et raciste.
Cette idéologie existe en permanence malgré le coup sévère qui lui a été porté lors de la seconde guerre mondiale, par l’Armée Rouge en particulier.

Le fascisme est inséparable de l’impérialisme

Pour les communistes, le fascisme est inséparable de l’impérialisme qui nourrit ce poison.
Il ne faut pas se leurrer sur la respectabilité de nos gouvernants, même s’ils condamnent les attentats fascistes la main sur le cœur.
Lorsque les intérêts fondamentaux de l’impérialisme sont mis en cause, la bourgeoisie est capable des pires exactions, quitte à déléguer les basses œuvres à des groupuscules.
N’oublions pas que le fascisme est l’expression de la fraction la plus réactionnaire des monopoles capitalistes :
Les USA ont recyclé d’anciens nazis après la seconde guerre mondiale.
Les nervis fascistes se sont aussi déchaînés pendant la guerre d’Algérie.
Pendant la guerre du Vietnam ils ont repris du service en soutenant l’impérialisme US et c’est à la suite d’une échauffourée avec Occident à la Sorbonne que les événements de mai 68 ont commencé.
L’impérialisme décuple sa violence lorsqu’il est acculé. C’est d’ailleurs l’exemple qu’en donne Sarkozy en Libye.
Combien d’innocents ont été tués par les bombes françaises depuis ces derniers mois ?
En fait peu de choses séparent l’UMP du FN, à part l’abandon de l’Euro.

La crise économique accentue les contradictions de classe et les contradictions entre pays impérialistes.

Nous vivons une situation nouvelle où la crise de l’impérialisme est accentuée par l’émergence des anciennes colonies.
Le développement de ces pays, dont celui inéluctable de l’Afrique et du Maghreb, peut être une source d’opportunités mais aussi un cauchemar pour les monopoles qui sont conduits à s’entre-déchirer et à mener des guerres d’agression.
Alors que les pays impérialistes ont manifesté une forme de « solidarité » lors de la crise de 2008, les contradictions se sont accrues depuis.
Des barrières douanières sont progressivement mises en place à la demande des industriels, lesquels ne se privent pas de pratiquer le dumping.

La crise économique et le chômage sont aussi le fumier où prospèrent le populisme et la démagogie, et un courant d’idées protectionniste et chauvin s’est développé, depuis les fascistes traditionnels jusqu’à certains groupes appartenant à « la gauche de la gauche ».
Ce courant d’idées correspond aux besoins d’une fraction de la bourgeoisie.
L’accentuation inévitable de la lutte de classe la pousse aussi à abandonner le masque de la démocratie.
Alain Soral a fait le pas du révisionnisme au fascisme et appelle à la réconciliation nationale.
Certains se réclament du communisme mais agitent le drapeau tricolore à tout va comme si la France était sous la botte de l’occupant.
Une partie de la bourgeoisie récupère ce courant afin de perpétrer des aventures bellicistes et diviser la classe ouvrière.



La trahison révisionniste et notre faible développement laissent la classe ouvrière démunie.
L’absence d’un parti communiste est un lourd handicap car on ne peut pas compter ni sur les démocrates bourgeois ni sur la petite-bourgeoisie humaniste pour combattre le fascisme.
La naissance d’un nouveau parti communiste est donc d’une grande nécessité.
zorba
   Posté le 25-07-2011 à 15:43:23   

Heureusement pour les européens que l'Armée rouge a écrasé les armées allemandes et leurs alliés en venant jusqu'à Berlin. Hitler et les nazis européens de tous poils, norvégiens en tête de file, eussent été probablement reconvertis par les anglo américains en défenseurs des droits de l'homme et armés pour reprendre la lutte contre l'URSS.
La détermination de Staline a évité ce naufrage, que le révisionnisme et la trahison gorbatchevienne ont précipité.
La Norvège peut compter sur son comité Nobel, une fine clique de corrompus au service de l'impérialisme germano américain.
Xuan
   Posté le 31-07-2011 à 21:30:48   

Pendant que sa fille serre les dents, le père crache le venin raciste


Au sujet du massacre en Norvège, Le Pen déclare que le danger ne vient pas du fascisme mais de « l'immigration massive ».

Pour disculper les néo-nazis norvégiens, il affirme à propos d’Anders Behring Breivik "apparemment, il s'agit d'un homme qui n'est pas en possession de ses moyens intellectuels, qui est un malade" .
Petit coup d’Alzheimer pour le père Le Pen, qui oublie l’apologie de Breivik par son pote Jacques Coutela.

Al-Manar publie LE PEN QUALIFIE D'"ACCIDENT" LES TUERIES EN NORVEGE

On y lit des extraits de la déclaration de l’Ambassadeur de Norvège en Israël, notamment :
"Avant de conclure : « Nous Norvégiens, considérons l’occupation comme la cause de la terreur contre Israël… Ceux qui pensent cela, ne changeront pas d’avis après l’attaque à Oslo» .
Rappelons que les jeunes membres travaillistes qui campaient sur l’île d’Utoya où a lieu la tuerie appelaient au boycott d’"Israël" et affichaient leur soutien à la création d’un État palestinien.


Ce qui ne retire rien à la nature réactionnaire et impérialiste du Comité Nobel, soit dit en passant
marquetalia
   Posté le 09-09-2011 à 11:47:01   

l islamisme radical est aussi une forme sournoise de fascisme,financé au départ par les u.s.a en egypte-les frères musulmans-pour contrer nasser,en palestine-le hamas- pour faire de meme avec les laics de l olp soutenus par l urss,et les "moudjahidine" afghans en afghanistan pour évincer celle ci de ce pays...dans 2 jours,lors des commemorations des attentats du 11/09/2001,l empire et ses dirigeants oublieront qu ils ont contribué a la création de la nébuleuse al qaeda,que le 11 septembre 1973,ils ont renversé allende au chili,et que ses attentats ont fait moins de morts que la dictature de rios montt au guatemala -200.000 morts-où des élections auront lieu le meme jour-mais rios montt ne sera jamais jugé....obama fera aussi l impasse sur la tragédie des chrétiens de somalie,que ces débiles d al shabab considèrent a tort comme "la vème colonne des usa",et les assassinent impunément!indiens du guatemala,chrétiens de somalie,serbes du kosovo,qui se soucie d eux?


Edité le 10-09-2011 à 10:49:19 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 11-09-2011 à 21:35:15   

victoire des fascistes au guatemala www.france24.com/fr/20110911-presidentielle-guatemala-general-conservateur-grand-favori défaite des classes laborieuses guatemaltèques....il ne faut pas rester les bras croisés,le guatemala est dans la situation de l afrique du sud sous l apartheid,les amérindiens forment 60 pourcents alors que rigoberta menchu tum n est créditée que de 2 pourcents des voies,et meme manu chao qui s est rempli les poches et ainsi embourgeoisé fait l impasse sur le martyr de ce pays!evidemment,pour les médias,le pire régime au monde est la corée du nord,qui,quelle que soit sa nature,ne pratique pas a ce que je sache de discriminations contre la majorité de sa population-il s agit d un pays homogène a 99 pourcents-a nous marxistes léninistes,héritiers du plus grand penseur et idéologue,d oeuvrer a dénoncer l oppression du peuple guatemaltèque!les mayas quichés!j les entends déja les personnes auxquelles je vais parler de ces populations;la "fin du monde en 2012"-ou peut etre le génocide de ce peuple par les milices paramilitaires,les escadrons de la mort,les mercenaires étrangers,les" fascistes de tous pays unissez vous!"est ce etre de la folie que de dénoncer le néocolonialisme d une grande puissance génocidaire qui est désormais dirigée par un afroaméricain?


Edité le 11-09-2011 à 22:39:51 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 11-09-2011 à 21:41:30   

a zorba "norvégiens en tete de file";absolument,la norvège pullule de fascistes,c est comme la mauvaise herbe,on coupe ca repousse!de l extreme droite "paienne" du black metal aux fondamentalistes lutheriens comme breivik,ce pays est quadrillé par des suprémacistes russophobes et antisémites.idem pour la finlande des mannerheim,impaled nazarene et autres "karelian warcry"


Edité le 11-09-2011 à 21:42:52 par marquetalia


Xuan
   Posté le 11-09-2011 à 22:07:12   

La montée du fascisme pose deux questions à mon avis :

* d'une part la bourgeoisie française est divisée sur la conduite à tenir, en particulier doit-elle et peut-elle continuer à viser le leadership européen, ou bien doit-elle se replier sur le protectionnisme.

* la nécessité d'un parti communiste, sans lequel il n'y a pas de véritable lutte anti-fasciste.
marquetalia
   Posté le 11-09-2011 à 22:21:29   

le fascisme ne se limite pas a l europe,le guatemala est dirigé d une poigne de fer par des fascistes endurcis.


Edité le 11-09-2011 à 22:23:25 par marquetalia


Xuan
   Posté le 11-09-2011 à 22:29:26   

Bien évidemment, de même la criminalisation du communisme en Europe de l'Est doit être combattue.
marquetalia
   Posté le 11-09-2011 à 22:37:46   

effectivement,l europe de l est se fascise,la pologne,sous pretexte de "décommunisation",a eu des dirigeants flirtant avec l antisémitisme et la germanophobie,la croatie a réhabilité les oustachis,en serbie,après la chute de milosevic,mihailovich a commencé a etre réhabilité,au kosovo,la division skanderberg,la division galicie en ukraine occidentale,aux pays baltes............et le pc est en cours d interdiction en tchequie.


Edité le 11-09-2011 à 22:38:36 par marquetalia


Xuan
   Posté le 11-09-2011 à 22:43:08   

C'est une des conséquences de la crise, et aussi un des résultats du démantèlement des partis communistes par le révisionnisme moderne.
marquetalia
   Posté le 11-09-2011 à 23:33:01   

le fascisme reste le dernier recours du système en cas de sa remise en cause...........
zorba
   Posté le 12-09-2011 à 05:10:51   

Tous les pays dirigés par des représentants des églises catholiques ou protestantes sont à la base des fascismes. L'exemple vient de loin avec l'Espagne d'Isabelle la catho , suivie par Hitler, Franco, Mussolini et tous les abrutis qui dirigent les USA, tous la main sur le coeur, la bible en poche et les bombardiers prêts à vous envoyer leurs droits de l'homme.
Seul un régime officiellement athée, ramenant les curés, pasteurs, imams, rabbins et hurluberlus à leur place, près des WC, peut proposer une alternative humaine réelle et débarrasser les consciences de l'abrutissement caritatif générateur de toutes les soumissions, résignations permettant l'exploitation capitaliste intensive.
Ce fut le choix des communistes russes lors de la mise en place de l'URSS, unions officiellement d'états athées.
Que les églises, les sociaux traitres (moulés dans les écoles des curés et pasteurs) n'ont cessé de combattre y compris lors de la phase révisionniste dès la mort de Staline.
Aux églises catholiques, il convient pour être complet d'ajouter l'état racialiste d'Israel qui ne devrait pas être reconnu dans les organisations internationales dignes de ce nom.
Israel : le bras armé de l'impérialisme américain fauteur des guerres depuis plus de 60 ans au Moyen Orient.
Il est urgent et vital de rappeler que toutes les religions sont l'opium du peuple. Et que toutes doivent être combattues avec vigueur.
Ce que le PcF révisionniste ne fait plus depuis belle lurette.
marquetalia
   Posté le 12-09-2011 à 08:38:15   

le fascisme n est pas l apanage du (judéo)christianisme!la turquie a fait mourrir près de 2 millions d arméniens!et d autres religions bizarroides tels les "asatrus" made in usa doivent également etre combattues!
zorba
   Posté le 12-09-2011 à 11:25:11   

Toutes les religions, sans exception, doivent être combattues puis ignorées dans la direction des affaires publiques.
Ni dieu, ni maître. Vive la sociale.
marquetalia
   Posté le 12-09-2011 à 17:50:52   

le timor oriental catholique est un petit pays progressiste...........
Xuan
   Posté le 15-09-2011 à 23:54:41   

Considérons d’abord ce qui nous pend au nez

Le fascisme comme idéologie existe dans de nombreux pays, mais il devient dangereux lorsque la bourgeoisie ne peut plus exercer sa dictature de classe sous la forme de la démocratie bourgeoise.

Or la situation en France est inquiétante parce que la crise s'accentue et va connaître un approfondissement plus grand encore.
Par exemple les derniers avatars des banques françaises se sont soldés par une nouvelle émission de monnaie, ce qui accroît l'inflation réelle.
Le principal obstacle que rencontre l’impérialisme français dans le monde c’est la concurrence des pays émergents en Afrique notamment la Chine, et a fortiori l’émergence de l’Afrique elle-même.
C’est la cause principale de l’aventure belliciste en Libye, et de la prochaine en Syrie annoncée aujourd’hui par Sarkozy.
Car malgré le veto de la Russie et de la Chine, la guerre en Syrie doit inévitablement éclater elle-aussi.

Ces guerres d’agression coloniales ne peuvent que dresser les peuples africains et arabes contre l’impérialisme français, et il ne fait pas le poids face au continent africain.
Mais dans l’immédiat il n’a pas d’autre choix et se précipite de lui-même vers la poubelle de l’histoire.

Seulement ce baroud qui n’a rien d’honorable cause d’innombrables victimes et trouvera nécessairement son pendant sur notre sol : l’Union Sacrée du Capital et du Travail, la fascisation et la militarisation de la société.
Soit le régime Sarkozy soit les socialistes sont tout autant capables d’assurer la promotion de ce tournant politique et d’en organiser les modalités.
Ne nous leurrons pas sur les sentiments humains de la « gauche », laquelle a largement approuvé le bombardement de la Libye et ne s’émeut nullement du pilonnage des populations de Syrte et Beni Walid.
Le Front National pourrait les remplacer également, à condition de manger son chapeau sur la question de l’Euro et sur l’arrêt de l’immigration.
Là aussi l’histoire nous montre que les fascistes sont parfaitement capables de cracher sur la finance et les monopoles puis bastonner les piquets de grève.

Le fascisme naît toujours de conditions objectives et coïncide avec les intérêts de la grande bourgeoisie .

La conception de Dimitrov sur le fascisme s'oppose très exactement à celle de Trotski, qui prétendait que « les barons, les magnats du capital, les banquiers tentent, au travers du gouvernement Papen, de garantir leur situation et leurs affaires au moyen de la police et de l'armée régulière. L'idée de transmettre tout le pouvoir à Hitler qui s'appuie sur les bandes avides et déchaînées de la petite bourgeoisie, ne leur sourit pas du tout» (Devant la décision, février 1933).
A l’inverse Dimitrov expliquait que le fascisme est « la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier. » .
Le CAC 40 décide, le FN obéit.

Bref un régime fasciste est tout-à-fait envisageable dans notre pays, et cela d’autant plus que la classe ouvrière n’est pas dirigée par un parti communiste capable de lui opposer la mobilisation antifasciste des masses.
C’est sur ce point que je souhaite attirer l’attention.
zorba
   Posté le 16-09-2011 à 04:29:35   

Le risque est grand, mais finalement quelle différence à l'arrivée entre une dictature faciste et un gouvernement de la sociale démocratie. L'histoire a appris que ces deux formes de pouvoir s'entendent toujours quand il s'agit de faire tuer les opposants à leurs vision du monde et de lutter contre tous les formes d'état prônant l'abolition de la propriété privée des moyens de production.
Hitler et les radicaux socialistes du Front populaire, Daladier, ancien ministre de Blum, se sont bien mis d'accord à Munich, fin 1938 pour donner la Tchécoslovaquie au Reich, lui laissant prendre le contrôle des armements de ce pays avant de se lancer contre l'URSS, l'ennemi commun du Reich nazi et de la sociale démocratie française. Daladier, au retour de Munich, poursuivant l'emprisonnement des réfugiés espagnols, puis des communistes pour les livrer aux allemands lors de l'invasion de 1940.
Les intérêts communs des facistes allemands et de la grande bourgeoisie n'étaient en fait menacés que par l'URSS et les communistes rattachés à l'Internationale soviétique.
marquetalia
   Posté le 02-10-2011 à 23:01:59   

les impérialistes européens préparent une guerre contre la biélorussie d alexandre lukashenko,proche du venezuela et de la chine.les usa ne sont pas en reste,ce pays est considéré comme"la dernière dictature d europe",dixit condolleza rice a l époque de bush.
zorba
   Posté le 03-10-2011 à 11:22:15   

La Biélorussie s'est défendue en 1941, elle se défendra et trouvera des alliés russes pour essayer quelques missiles nucléaires. Voilà le risque pour les valets de l'impérialisme américain. Et ce risque est majeur.
Druze
   Posté le 07-10-2011 à 22:26:25   

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager le texte du tract qui m'a été remis par une charmante militante UNEF à l'entrée de la fac.

Ni amnistie,ni amnésie : Le Front National hors des facs !

Bruno Gollnisch, responsable du Front National, exclu de ses activités d’enseignants le 3 Mars 2005 pour propos négationnistes, réintègre l’université Jean Moulin comme professeur.

Alors que les idées d’extrême droite se banalisent de plus en plus dans l’opinion, nous ne laisserons pas le retour à l’université d’un des leaders du Front National devenir un évènement anodin.

Nous refusons de voir l’université Lyon III Jean Moulin retomber dans les heures les plus sombres de son histoire. L’exclusion de Bruno Gollnisch avait permis de mettre un terme à des années d’apathie envers l’extrême droite au sein de l’établissement. Son retour nous fait craindre, qu’à défaut d’avoir perdu son immunité parlementaire, Bruno Gollnisch ne veuille retrouver une certaine immunité universitaire.

Parce que de par son rôle et son histoire, l’université française, porteuse de valeurs républicaines, ne saurait devenir une tribune pour l’intolérance, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.

Parce qu’en ce sens, le discours tenu par Bruno Gollnisch ne saurait être compatible avec le métier d’enseignant et le statut de fonctionnaire.

Parce qu’à aucun moment, il n’a éprouvé le moindre regret sur les déclarations qui l’ont conduit à être exclu de l’enseignement supérieur.

Parce que depuis six ans, Bruno Gollnisch n’a cessé d’incarner une droite extrême et nauséabonde en défendant par exemple le salut nazi ou en tenant des propos pour lesquels il est actuellement en procès.

Bruno Gollnisch s’est positionné en marge de la communauté universitaire.

Bruno Gollnisch n’a pas sa place au sein de l’institution universitaire.

C’est pour cela que :

Nous appelons à la creation d’un comité de vigilance des étudiants et personnels de l’université Lyon 3 contre l’extrême droite.

Nous appelons Bruno Gollnisch à presenter toutes ses excuses quant aux propos qu’il a pu tenir ces dernières années. Si tel n’était pas le cas, nous en appellerions au ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, pour prendre toutes les measures necessaires concernant son exclusion.

Nous appelons l’ensemble de la communauté universitaire à se mobiliser dans les semaines et mois à venir pour obtenir une exclusion définitive de Bruno Gollnisch

Nous appelons l’ensemble des citoyens attachés au combat contre le racisme et l’extrême droite à se rassembler contre le retour de Bruno Gollnisch à l’Université Lyon 3

Premières organisations signataires de l’appel : UNEF, LDH, SOS RACISME, LICRA, UEJF, HIPPOCAMPE
Ont également signé l’appel : JOC, LMDE, ASSOCIATION RENE CASSIN, PARTI SOCIALISTE, PARTI COMMUNISTE,EUROPE ECOLOGIE, PARTI DE GAUCHE, GAUCHE UNITAIRE, MJS, MJCF, UEC


"Parce que de par son rôle et son histoire, l’université française, porteuse de valeurs républicaines, ne saurait devenir une tribune pour l’intolérance, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie."

Traduction: les laissez pas vous bourrer le crâne, gardez la place pour les pseudo valeurs de la république bourgeoise.

Quant au reste, un discour digne de la social démocratie petite bourgeoise (notez que le parti révisionniste demeure parmis les signataires) qui instrumentalise la peur de l'extrème droite pour se poser comme l'unique recours.

Pour ce qui est du souhait de voir Gollnisch présenter des excuses, outre son affligeante débilité car il est évident que l'intéressé n'en fera rien, sous-entendrait-il que ce fasciste puisse être pardonné ? Ridicule
zorba
   Posté le 08-10-2011 à 04:33:16   

Qui milite à l'UNEF en 2011?
des fils de bobos, des héritiers de la soit disant révolution de 1968, des pro UE moulés dans les écoles de curés, des fans d'Obama et des primaires socialistes?
Probablement.
Avec un tel "background", le front national peut rouler tranquille.
Comme les élections ne servent à rien , le FN, comme le PCF d'ailleurs ne sert à rien non plus.
Et finalement l'UNEF ne sert à rien NON plus.
Sauf à cautionner la politique sociale démocrate pro UE et pro impérialiste pour maintenir l'ordre en place et faire quelques places au chaud à quelques uns de ses leaders.
Druze
   Posté le 08-10-2011 à 11:51:28   

zorba a écrit :

Qui milite à l'UNEF en 2011?
des fils de bobos, des héritiers de la soit disant révolution de 1968, des pro UE moulés dans les écoles de curés, des fans d'Obama et des primaires socialistes?
Probablement.


C'est exactement ça


zorba a écrit :

Et finalement l'UNEF ne sert à rien NON plus.


Dire que l'UNEF ne sert à rien est un doux euphémisme, surtout à Lyon 3 ou avec eux, un "pas en avant" s'accompagne toujours de trois pas en arrière. Non seulement ils ne servent à rien mais en plus, la plupart du temps, leurs "victoires" s'accompagnent de mesures qui empirent la situation des étudiants. Des vrais boulets quoi !
zorba
   Posté le 08-10-2011 à 12:12:47   

Depuis que l'UNEF a été infiltrée par les socialistes et les curés issus de la CFDT, c'est un ennemi de classe à abattre, et en priorité.
Regardons les majors du PS passés par l'UNEF, pro UE, pro OTAN, pro MEDEF...et invités sur tous les médias aux ordres.
Druze
   Posté le 13-10-2011 à 22:01:50   

Hongrie : le Parlement a adopté une nouvelle Constitution ultra-conservatrice

Le Parlement hongrois, dominé par une majorité de droite conservatrice emmenée par le parti du premier ministre, a adopté lundi 18 avril une nouvelle Constitution qui risque, disent des défenseurs des droits de l'homme et la société civile, d'affaiblir les équilibres démocratiques. Le texte a été adopté par 262 voix pour, 44 contre et une abstention, selon le résultat officiel du vote.

L'opposition a boycotté le scrutin. Une troisième formation de l'opposition, le parti d'extrême droite Jobbik, a voté contre. Vendredi, des milliers de Hongrois avaient manifesté contre ce projet de Constitution, censée entrer en vigueur le 1er janvier 2012.

Le Fidesz, formation du premier ministre, Viktor Orban, qui jouit d'une majorité parlementaire des deux tiers depuis son triomphe électoral de 2010, a "toiletté" la loi fondamentale dans le but de parachever le processus de démocratisation entamé en 1989, à la chute du régime communiste. Le texte limite notamment les prérogatives de la plus haute juridiction en matière de budget et de fiscalité et autorise le président à dissoudre le Parlement en cas de non-adoption du budget d'ici à avril. Ces restrictions aux pouvoirs de la Cour constitutionnelle ne seront levées que dès lors que le niveau de la dette publique descendra sous la barre de 50 % du PNB. Actuellement, ce ratio est d'environ 80 %.

Voici les principaux points de la nouvelle Constitution, qui fait référence à Dieu, au chistianisme et à la famille traditionnelle :

- Le préambule fait référence à Dieu et au christianisme comme rassemblant la nation. Les détracteurs du texte estiment que cela est discriminatoire envers les athées et les fidèles d'autres religions.

- Il amalgame la nation politique et la nation ethnique : ainsi font partie de la nation hongroise les citoyens hongrois qui vivent en Hongrie mais appartiennent à des minorités non hongroises et aussi les minorités de souche hongroise des autres pays qui ne sont pas citoyens hongrois. La Constitution promet de sauvegarder "l'unité spirituelle et intellectuelle" de la nation hongroise.

- La nouvelle Constitution rend possible l'élargissement du droit de vote vers les Hongrois de souche des pays voisins, ce qui risque de créer des conflits avec les pays limitrophes à forte minorité hongroise comme la Slovaquie ou la Roumanie.

- Elle ouvre la porte d'une possible interdiction de l'avortement : "La vie du fœtus doit être protégée à partir du moment de sa conception".

- Le texte restreint le champ de compétences de la Cour constitutionnelle, notamment dans les domaines économique et social.

- Le gouvernement pourra étendre son influence sur la justice, unique corps de l'Etat encore indépendant.

- La Constitution ne comprend plus trois contrepoids importants dans l'exercice de la démocratie : les médiateurs pour les minorités ethniques, pour la protection des données personnelles et pour la protection des générations futures.

- Elle modifie le mode de nomination des dirigeants de toutes les institutions étatiques, avec des périodes de mandat de neuf, voire douze ans, ce qui les rend intouchables et réduit très fortement la marge de manœuvre des futurs gouvernements.

- Elle accorde au Conseil monétaire de la banque centrale, qui sera composé de membres proches de Viktor Orban, dont le chef de l'Etat, Pal Schmitt, le droit de dissoudre le Parlement si le budget n'est pas adopté conformément aux normes du nouveau texte constitutionnel. Ainsi, même s'il se trouve dans l'opposition après les élections législatives de 2014, Viktor Orban pourra, via le Conseil monétaire, dissoudre le Parlement. Une disposition qualifiée de "putsch" constitutionnel par l'opposition.

- Elle prévoit que le système de retraites et la politique fiscale ne pourront être dorénavant modifiés qu'à la majorité qualifiée des deux tiers du Parlement, ce qui liera également les mains d'un autre gouvernement.

source: lemonde.fr
zorba
   Posté le 14-10-2011 à 04:26:53   

Comme quoi pour faire progresser les droits de l'homme, la priorité était et reste d'abattre le régime communiste qui étouffait et étouffe encore les libertés démocratiques essentielles.
Tous les révolutionnaires conservant des références religieuses ne sont que des réactionnaires, comme nombre d'infiltrés dans les partis dits de goche ou démocrates chrétiens qui oeuvrent pour l'Eglise, le Kapital et les héritiers au sang bleu, tous baptisés.
L'athéisme d'état est le seul système permettant le progrès, la justice et la paix entre les hommes délivrés du capitalisme, sans curés, pasteurs, popes, rabbins ou imams.
Pour les hongrois, la lutte risque d'être longue, souhaitons leur lucidité et courage. L'ennemi en place est bien plus dangereux que ne le furent les chars russes.
Druze
   Posté le 02-01-2012 à 21:34:18   

Près de deux ans de poussée conservatrice en Hongrie

La "République de Hongrie" est morte. Vive la "Hongrie", tout court. Le pays, ainsi rebaptisé, s'est doté le 18 avril d'une nouvelle Constitution, votée par les partis de droite au pouvoir (Fidesz et KDNP). Entrée en vigueur le 1er janvier 2012, le texte refondu sera affiché, conformément aux vœux du premier ministre, Viktor Orban, dans tous les bâtiments publics du pays. Ses dispositions s'ajoutent ou se superposent à une série de lois controversées adoptées depuis l'arrivée au pouvoir des conservateurs en avril 2010.

•Des mesures pour limiter l'indépendance de la Banque centrale
La dernière de ces mesures polémiques concerne le statut de la Banque centrale. En dépit des critiques internationales, le Parlement hongrois a adopté le 30 décembre une loi qui prévoit de fusionner le directoire de l'institution avec un conseil monétaire élargi. Ce nouveau cadre réduit les prérogatives du président de la banque, qui ne pourra plus choisir ses adjoints, dorénavant nommés par le chef du gouvernement. Les deux nouveaux membres du conseil monétaire seront également désignés par le Parlement. Un dispositif taillé pour favoriser la majorité et qui a suscité l'ire de Bruxelles.

•Une politique fiscale très encadrée
Egalement adoptée le 30 décembre, une autre loi impose désormais une majorité parlementaire des deux tiers pour décider de tout changement dans la fiscalité. Dénoncé par la Commission européenne, ce dispositif pourrait empêcher les nécessaires ajustements en cas de dérapage du déficit ou de la dette. Un conseil budgétaire de trois membres nommés par le premier ministre et doté du pouvoir de poser son veto au projet de budget, est également créé. Défiant Bruxelles, le chef du gouvernement s'est félicité d'avoir fait adopter à Budapest "l'un des meilleurs plans économiques et financiers en Europe".

•Une loi électorale favorable aux conservateurs
Premier ministre prolifique, Viktor Orban peut également se flatter d'avoir sérieusement compliqué la tâche de l'opposition. La nouvelle loi électorale, votée le 23 décembre, instaure en effet l'élection à un seul tour, au scrutin de circonscription et au scrutin proportionnel de liste, des 199 députés du Parlement (386 auparavant). Ce dispositif, qui pourrait faire obstacle à toute alternance politique, va handicaper les petits candidats qui ne pourront plus négocier leur désistement ou d'éventuels accords de coalition en vue d'un second tour. Le texte confère également le droit de vote – pour les listes de partis – aux membres des minorités hongroises des pays voisins, et impose un découpage des circonscriptions très favorable au parti au pouvoir.

•Une réforme des médias controversée

Adoptée à la fin du mois de décembre 2010, la loi controversée prévoit la mise en place d'un conseil des médias, nommé pour neuf ans et dont la majorité des membres appartiennent à la Fidesz, le parti du premier ministre. Sa mission : superviser l'ensemble des médias publics et privés (presse écrite, audiovisuel, sites Internet ou blogs) et sanctionner ceux qui ne seraient pas "équilibrés politiquement" ou entraveraient "la dignité humaine". Capable de contraindre les journalistes à révéler leurs sources sur les questions relevant de la sécurité nationale, le conseil a également le pouvoir de dissoudre les entreprises du secteur public, ou de refuser aux radios et télévisions privées le renouvellement de leur licence.

Vivement dénoncée par une partie de la presse hongroise, cette mise sous tutelle s'accompagne du regroupement au sein d'une même entité de la télévision nationale MTV, de la radio nationale MR, de la télévision par satellite Duna TV et de l'agence de presse MTI.

•Un nouveau cadre pour les religions

Voté le 12 juillet et entériné le 30 décembre, ce texte vise à réduire le nombre de communautés religieuses pouvant bénéficier de subventions publiques dans le pays. Seules quatorze "Eglises" peuvent désormais obtenir le label qui leur assure des privilèges financiers. En sont exclus les évangéliques, très représentés dans la minorité tzigane, les bouddhistes, les musulmans, les mormons ou les témoins de Jéhovah. Les contribuables hongrois, eux, pourront demander à ce que 1 % de leurs impôts soit reversé à un groupe religieux (catholiques, protestants, israélites, baptistes ou orthodoxes).

•Avortement et mariage homosexuel

"Bénis les Hongrois, ô Seigneur !" La formule, tirée de l'hymne national, figure désormais en tête de la Constitution hongroise. Le texte, qui réaffirme les valeurs chrétiennes du pays, exclut toute forme de mariage homosexuel en stipulant expressément que ce type d'union ne peut avoir lieu qu'entre un homme et une femme. Menaçant indirectement le droit à l'avortement, la loi décrète également que l'embryon est un être humain dès le début de la grossesse. Cette disposition, qui fait écho à une campagne d'affichage anti-IVG lancée en mai par le ministère de la santé et financée notamment grâce à des fonds de l'Union européenne, a été pointée du doigt par plusieurs associations de défense des libertés civiles.

source: lemonde.fr


Une nouvelle preuve que le conservatisme religieux est l'instrument idéal du fascisme.
zorba
   Posté le 03-01-2012 à 04:30:20   

Ainsi délivré de l'influence communiste, la Hongrie libérée pourra devenir un membre à part entière dle l'UE, le prochain Saint Empire Romain Germanique, un état clérical, raciste où la noblesse dégénérée règnera.
Sauf si le peuple hongrois s'en mêle ou d'autres peuples européens.
Xuan
   Posté le 05-01-2012 à 18:34:02   

Hongrie : les nostalgiques du fasciste Miklós Horthy* à l’oeuvre



Le salaire moyen brut avoisine les 450 euros, alors que les prix dans l'alimentation sont proches de ceux en France, et que le forint (0,003 € ) se dévalue de jour en jour.
La TVA est passée de 25 % à 27 % pour les produits de première nécessité, le gaz et l'électricité. Seuls les prix des logements restent bas.
Les lieux de rassemblement, bars, salles de spectacles, ont été fermés en 2010 à Budapest.
Les médias sont confisqués par le dictateur fascisant Fidesz, qui a instauré un nouvelle Constitution fondée sur la bénédiction divine. Celle-ci postule que le fœtus est déjà un être humain.
L’antisémitisme et la haine contre les Roms et les Tsiganes se répandent, ainsi que le nationalisme le plus effréné.
Le gouvernement a dissimulé les concentrations élevées d’arsenic et de mercure après la catastrophe de Kolontar.
Un tribunal de Budapest a disculpé le nazi hongrois Sandor Kepiro de l'accusation de complicité de crimes de guerres commis en 1942 par les troupes d'occupation allemande et les collaborateurs locaux.


Le blog solidarité internationale pcf publie une interview du secrétaire-général du Parti communiste hongrois Gyula Thurmer dont voici un extrait :

Pour Thürmer, deux des principales erreurs que commettent certains partis communistes sont : renier l'expérience des pays socialistes, parler de stalinisme et de dictature, c'est-à-dire adopter des positions révisionnistes, et d'autre part, abandonner ou renier l'Internationalisme, en limitant ses objectifs politiques au cadre national.

Nous l'avons interrogé sur un phénomène que l'on observe depuis quelques temps, sur une possible irruption du fascisme sur la scène politique. Le dirigeant communiste hongrois nous répond que le fascisme est un outil entre les mains des forces capitalistes. Le capital européen actuel cherche à éviter d'avoir à utiliser le fascisme, car l'opinion publique a en mémoire l'Histoire : « C'était alors un péril, et ça l'est encore aujourd'hui ». « Le capital ne considère pas l'utilisation du fascisme comme nécessaire, mais si la crise s'aggrave et si le mouvement communiste progresse, alors le capital aura recours au fascisme » .

Notre interlocuteur considère que nous n'en sommes pas arrivés encore jusque-là, mais on constate actuellement que le système démocratique bourgeois devient de plus en plus autoritaire, comme par exemple avec l'adoption de lois anti-terroristes.

Par ailleurs, certains pays permettent aux partis fascistes de se renforcer et d'entrer au Parlement, comme dans le cas de la Hongrie, « de sorte qu'un parti d'extrême-droite ait accès au financement et aux médias, tout en étant prêt à utiliser les mêmes termes que les communistes. Mais comme le Parti communiste ouvrier hongrois est une force extra-parlementaire, il n'a pas les mêmes possibilités (accès au financement, aux médias...) pour pouvoir contrer la propagande de l'ultra-droite » .

En tout cas, pour Thürmer avec une démocratie bourgeoise, il est impossible de changer les lois. « L'avenir de l'Europe se décidera dans la rue, pas dans les Parlements » et il a réaffirmé que, « si la crise s'aggravait, on utiliserait d'autres méthodes » . Sur cette question, Thürmer a mentionné la Grèce, où se sont produits plusieurs attaques fascistes.


_____________


* La famille Sárközy de Nagybócsa avait soutenu le régime de Horthy.
Pal Sárközy avait quitté son pays pour une sombre histoire d’escroquerie, et intégré la légion étrangère pour obtenir le statut d’apatride.


Edité le 05-01-2012 à 18:35:02 par Xuan


Xuan
   Posté le 05-01-2012 à 18:56:16   

Hongrie : les nostalgiques du fasciste Miklós Horthy* à l’oeuvre



Le salaire moyen brut avoisine les 450 euros, alors que les prix dans l'alimentation sont proches de ceux en France, et que le forint (0,003 € ) se dévalue de jour en jour.
La TVA est passée de 25 % à 27 % pour les produits de première nécessité, le gaz et l'électricité. Seuls les prix des logements restent bas.
Les lieux de rassemblement, bars, salles de spectacles, ont été fermés en 2010 à Budapest.
Les médias sont confisqués par le parti fascisant Fidesz, qui a instauré un nouvelle Constitution fondée sur la bénédiction divine (cf les posts de Druze ci-dessus). Celle-ci postule que le fœtus est déjà un être humain.
La seule radio d'opposition du pays, Klubradio, s'est vu retirer en décembre sa fréquence de diffusion par le Conseil des médias.
L’antisémitisme et la haine contre les Roms et les Tsiganes se répandent, ainsi que le nationalisme le plus effréné.
Le gouvernement a dissimulé les concentrations élevées d’arsenic et de mercure après la catastrophe de Kolontar.
Un tribunal de Budapest a disculpé le nazi hongrois Sandor Kepiro de l'accusation de complicité de crimes de guerres commis en 1942 par les troupes d'occupation allemande et les collaborateurs locaux.


Le blog solidarité internationale pcf publie une interview du secrétaire-général du Parti communiste hongrois Gyula Thurmer dont voici un extrait :

Pour Thürmer, deux des principales erreurs que commettent certains partis communistes sont : renier l'expérience des pays socialistes, parler de stalinisme et de dictature, c'est-à-dire adopter des positions révisionnistes, et d'autre part, abandonner ou renier l'Internationalisme, en limitant ses objectifs politiques au cadre national.

Nous l'avons interrogé sur un phénomène que l'on observe depuis quelques temps, sur une possible irruption du fascisme sur la scène politique. Le dirigeant communiste hongrois nous répond que le fascisme est un outil entre les mains des forces capitalistes. Le capital européen actuel cherche à éviter d'avoir à utiliser le fascisme, car l'opinion publique a en mémoire l'Histoire : « C'était alors un péril, et ça l'est encore aujourd'hui ». « Le capital ne considère pas l'utilisation du fascisme comme nécessaire, mais si la crise s'aggrave et si le mouvement communiste progresse, alors le capital aura recours au fascisme » .

Notre interlocuteur considère que nous n'en sommes pas arrivés encore jusque-là, mais on constate actuellement que le système démocratique bourgeois devient de plus en plus autoritaire, comme par exemple avec l'adoption de lois anti-terroristes.

Par ailleurs, certains pays permettent aux partis fascistes de se renforcer et d'entrer au Parlement, comme dans le cas de la Hongrie, « de sorte qu'un parti d'extrême-droite ait accès au financement et aux médias, tout en étant prêt à utiliser les mêmes termes que les communistes. Mais comme le Parti communiste ouvrier hongrois est une force extra-parlementaire, il n'a pas les mêmes possibilités (accès au financement, aux médias...) pour pouvoir contrer la propagande de l'ultra-droite » .

En tout cas, pour Thürmer avec une démocratie bourgeoise, il est impossible de changer les lois. « L'avenir de l'Europe se décidera dans la rue, pas dans les Parlements » et il a réaffirmé que, « si la crise s'aggravait, on utiliserait d'autres méthodes » . Sur cette question, Thürmer a mentionné la Grèce, où se sont produits plusieurs attaques fascistes.


_____________


Le virage chauvin et fascisant de la Hongrie est une conséquence directe de la dictature impérialiste franco-allemande sur l'Europe.
Ceci doit nous alerter car cette tentation existe dans plusieurs pays.
Son succès dépend essentiellement des intérêts des bourgeoisies monopolistes de ces pays.


_____________


* La famille Sárközy de Nagybócsa avait soutenu le régime de Horthy.
Pal Sárközy avait quitté son pays pour une sombre histoire d’escroquerie, et intégré la légion étrangère pour obtenir le statut d’apatride.


Edité le 05-01-2012 à 19:09:38 par Xuan


marquetalia
   Posté le 05-01-2012 à 19:08:12   

le fascisme et l islamisme sont liés,il y a eu les divisions "handschar" en bosnie et "skanderberg" en albanie,qui se sont illustrées dans leur cruauté vis-a-vis des serbes.
Druze
   Posté le 07-01-2012 à 20:58:44   

Tous les intégrismes sont liés au fascisme, la preuve avec la nouvelle constitution hongroise, qui gave le peuple de bondieuseries pour obtenir son obéissance aveugle.
marquetalia
   Posté le 07-01-2012 à 21:09:22   

tout comme les nationaux-hindouistes en inde et au népal,avant garde fasciste de la répression impérialiste contre les naxalites et les maos népalais.
Druze
   Posté le 21-05-2012 à 09:33:30   

PRÉSIDENTIELLE - Tomislav Nikolic a obtenu 50,21% des voix contre 46,77% pour Boris Tadic, selon des résultats partiels...

Le nationaliste populiste Tomislav Nikolic a remporté ce dimanche contre toute attente l'élection présidentielle en Serbie, le président sortant Boris Tadic admettant sa défaite avant même l'annonce des résultats officiels. «Je le félicite pour sa victoire méritée. Je lui souhaite du succès», a déclaré Boris Tadic à l'adresse de son adversaire.

Tomislav Nikolic a obtenu 50,21% des voix contre 46,77% pour Boris Tadic, selon des résultats partiels portant sur environ 41% des bulletins dépouillés, présentés par la Commission électorale centrale.

Tomislav Nikolic a immédiatement tenu à rassurer quant à l'option européenne de son pays. «La Serbie maintiendra sa voie européenne (...) Ce scrutin n'a pas porté sur qui conduira la Serbie vers l'UE mais sur qui résoudra les problèmes économiques créés par le Parti démocratique» (DS) de Boris Tadic, a dit Tomislav Nikolic, jadis allié à l'ex-homme fort de Serbie, Slobodan Milosevic.

Candidat à l'intégration dans l'Union européenne

Son alliance avant le deuxième tour avec un parti résolument hostile à l'UE avait été utilisée par ses opposants pour mettre en doute le sérieux de son engagement en faveur de l'adhésion au bloc des 27. «Il s'agit d'un séisme électoral, de résultats totalement inattendus», a commenté l'analyste politique Slobodan Antonic, faisant allusion aux sondages qui prédisaient une large victoire de Boris Tadic.

Pro-européen fervent, Tadic, 54 ans -qui a conduit la Serbie, isolée politiquement et économiquement dans les années 1990, au seuil de l'UE- a affirmé qu'un éventuel abandon de la voie européenne représenterait «une erreur tragique» La Serbie s'est vu octroyer en mars le statut de candidat à l'intégration dans l'Union européenne et attend d'obtenir une date pour le début des négociations.

Pour ce faire, Boris Tadic avait livré au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) les anciens dirigeants politique et militaire des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic et Ratko Mladic, inculpés de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Il avait également amélioré les relations de Belgrade avec le Kosovo, comme le réclame Bruxelles, sans toutefois reconnaître l'indépendance proclamée en 2008 par la majorité albanaise de ce territoire.

Test pour la coalition gouvernementale

Tomislav Nikolic, 60 ans, un populiste reconverti en pro-européen après avoir longtemps contesté une telle option pour son pays, avait misé notamment sur le mécontentement grandissant de la population en raison de la situation économique dégradée en Serbie, où le chômage touche 24% de la population.

Pour lui, la ligne rouge à ne pas franchir reste néanmoins l'indépendance du Kosovo, que la Serbie refuse de reconnaître. Après l'annonce des résultats, il a affirmé que ceux-ci montraient que la Serbie «allait protéger ses citoyens au Kosovo».

Tard dans la soirée, à Belgrade, des milliers de personnes ont célébré le succès de Tomislav Nikolic - battu par Boris Tadic à la présidentielle en 2004 et 2008 -, dans le centre-ville brandissant des drapeaux serbes et des portraits du vainqueur.

Sa victoire, représente aussi un test pour la coalition gouvernementale convenue avant ce scrutin entre le parti de Boris Tadic et les socialistes, deuxième et troisième forces parlementaires, à l'issue des élections générales du 6 mai.

Disposant du plus grand nombre de députés, 73 sur les 250, Tomislav Nikolic va certainement tenter de former une majorité avec les socialistes autour de son parti. Sceptique, le sociologue Vladimir Vuletic voit venir une «sérieuse crise» politique avec un risque de «tensions et désaccords entre le président et le gouvernement».

souce: 20minutes.fr

Une victoire inattendue qui annonce un retour de la Serbie vers sa période la moins reluisante.
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 11:19:48   

il ne faut pas oublier que la serbie ,issue du dépecage de la yougoslavie,est entièrement encerclée par les etats unis-qui ont vassalisé tout le reste des balkans-,la slovénie,la croatie ayant deja rejoint l otan,il en sera bientot de meme pour le monténégro,et peut etre meme la macédoine si la grèce lève son veto a propos du nom de cette république qui fait référence au passé antique d athènes.en meme temps,le kosovo est occupé par l alliance atlantique,n oublions pas qu il y a treize ans,lors de l entrée des troupes etrangères,200.000 serbes ont ete expulsés de la province,l ex uck cherchant depuis a expulser tous les serbes du kosovo.enfin,la bosnie herzegovine est également sous occupation u.s,et les ultranationalistes hongrois,au pouvoir a budapest,revendiquent la voivodine,peuplée de magyars.je ne veux pas justifier les ultranationalistes serbes,mais plutot expliquer les raisons de leur victoire,d autant plus que les irrédentistes albanais revendiquent en meme temps la vallée du presevo,et les bosniaques le sandjak de novi pazar.il y aura bientot de nouveaux conflits dans les balkans,les usa vont profiter de la victoire électorale des "tchetniks" pour réduire la serbie a une peau de chagrin.
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 11:26:14   

le fait que le front national en france soutienne désormais le pouvoir en place en serbie ne justifie pas une caution a une guerre impérialiste de l otan contre belgrade!
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 12:30:53   

le capitalisme allemand revendique des territoires en serbie regorgeant de richesses en uranium.
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 13:15:51   

la serbie est le principal fournisseur de mercenaires,notamment auprès des usa en colombie,en afghanistan ou en irak.quelqu un a écrit sur ce forum a propos de l extreme droite que,je cite"chauvinisme bourgeois et intégration européenne ne sont pas contradictoires lorsqu il s agit de défendre les interets de l impérialisme occidental face aux pays émergents".le fait que la flotte chine rivalisera en 2020 avec celle des usa et l insurrection généralisée dans le monde arabomusulman poussera les etats unis a se rapprochera des nationalistes serbes.
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 13:32:03   

on ne peut que se réjouir de toutes ces contradictions interimpérialistes!
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 14:54:41   

il fallait lire ...le fait que la flotte chinoise dépassera en mer de chine celle des usa en 2020...
Druze
   Posté le 21-05-2012 à 15:20:09   

Encore une foi, marquetalia, tu bombarde le topic de messages pour n'apporter que peut d'éléments (qu'est ce que la comparaison entre les flottes chinoise et américaine vient faire là ?).
En te lisant, tu me donne l'impression de ne pas avoir lu l'article, tu a vu "victoire nationaliste en Serbie" et tu nous rabache un de tes scénario de film avec des mercenaires serbes en colombie et je ne sais quoi !
Bref pour en revenir au sujet, je pense que la victoire de Nikolic est davantage due à la situation économique catastrophique du pays (24% de chômeurs), conséquence de la crise du capitalisme qui frappe l'Europe, et malheureusement, à l'absence d'un parti réellement communiste pour rassembler les travailleurs de Serbie qui, par conséquent, se jettent dans les bras de l'extrème droite.
Tu as raison sur un point, la proclamation d'indépendance du Kosovo (à laquelle je suis personnellement opposé), et le laxisme du gouvernement Tadic face à ce problème, ont contribué au mécontentement populaire. Mais en analysant la situation, on se rend compte que les premiers auxquels l'impérialisme étranger profite sont...les nationalistes. Leur opportunisme est tel que Nikolic s'est soudain transformé en européiste convaincu pour gagner des voix.
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 15:34:23   

je m explique:en 2020,la flotte chinoise déployée en mer de chine sera supérieure en nombre a celle qui y est déployée par les etats unis.de plus,le japon est en déclin économique et démographique,et ne pourra plus financer les plans impérialistes dans la région.et ce n est pas nouveau que les serbes soient très nombreux parmi les mercenaires qui combattent aux cotés des usa au moyen orient ou en colombie pour défendre les interets de l impérialisme,ce qui pousse probablement washington en vouloir obtenir l adhésion de belgrade dans l otan pour trouver des recrues potentielles de mercenaires en serbie pour mener une possible guerre contre la chine via l inde,qui attaquerait l aksai chin et le tibet-sans oublier le cas de l iran...-;le problème est qu il y a tout juste 13 ans,les usa ont massivement bombardé la serbie(et le monténégro),et que la république populaire de chine a soutenu ce qui était encore alors la fédération yougoslave.et,evidemment les nationalistes serbes sont anticommunistes viscéralement et favorables a israel.
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 15:39:28   

druze,tu déplores le fait qu il n y ait pas de véritable parti communiste en ex-yougoslavie,mais,tout comme il y a l "ostalgie" enex- rda-cf.le film "goodbye lenine"-,il y a une "yougonostalgie",un engouement pour tito,de ljubljana a skopje.
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 15:58:06   

il ne faut pas oublier non plus le role des puissances étrangères dans la tragédie yougoslave,l allemagne,l autriche,la hongrie,l italie,le vatican,ont soutenu la slovénie et surtout la croatie,il y a 20 ans en arrière tchetniks et oustachis combattaient dans les balkans.la russie pour sa part soutenait-evidemment la serbie.il ne faut pas négliger ces faits!
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 16:31:57   

effectivement,l inde chercherait,selon un article de "le monde" a fomenter des guérillas antichinoises dans l himalaya-mais l article n existe plus- www.feedto.com/le-monde/de-futures-guerillas-himalayennes-fomentees-par-l-inde-contre-la-chine-a242951.html
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 16:35:43   

erratum,j ai fait une erreur d impression,l inde cherche a fomenter des guérillas antichinoises dans l himalaya.
Druze
   Posté le 21-05-2012 à 19:41:23   

D'accord...je ne vois toujours pas le rapport avec les récentes élections en Serbie, ni même avec le topic (sur la monté du fascisme, ses conséquences, et j'aurai dû préciser, ses causes).
Pour ce qui est de la yougonostalgie, tu as raison, elle existe bel et bien, mais comme tu l'as précisé, ce courant se traduit par sa nostalgie de Tito, qui était beaucoup plus titiste que communiste. Le courant marxiste-léniniste est presque absent de la région, et pour cause, avec Tito à la tête de l'Etat yougoslave, il n'y a pas fait long feu.
marquetalia
   Posté le 21-05-2012 à 19:55:18   

l albanie est encore impregnée de nostalgie pour le marxiste"ultra" que fut enver hoxha
marquetalia
   Posté le 23-05-2012 à 13:38:47   

on ne peut occulter dans l histoire du fascisme l o.a.s-organisation armée secrète-,soutenue par l espagne de franco,et qui s opposa jusqu au bout a l indépendance algérienne,divisant par des barbelés les européens et les musulmans a oran et dans toutes les grandes villes de la colonie de peuplement francaise.des membres de l oas ont très certainement rejoint par la suite les g.a.l espagnols-qui assassinèrent les membres de l eta réfugiés en france- ou les dictatures fascistes d amérique du sud lors de "l opération condor",qui conduisit a l assassinat d opposants latinoaméricains de gauche aux etats unis et meme en europe.
marquetalia
   Posté le 23-05-2012 à 15:04:46   

marine lepen est l héritière de l oas,elle continue de cultiver la nostalgie de "l algérie francaise".
marquetalia
   Posté le 28-05-2012 à 20:43:55   

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article112
Xuan
   Posté le 05-06-2020 à 00:18:21   

Quelques remarques sur les formes actuelles du fascisme et de la fascisation



Les caractéristiques fondamentales du fascisme
Ce qui caractérise le fascisme est sa forme et son caractère de classe.
Dimitrov définissait le fascisme comme une dictature terroriste ouverte, ceci pour la forme de la dictature bourgeoise, et une dictature de la fraction la plus réactionnaire du grand capital, ceci pour son caractère de classe.
Le caractère de classe du fascisme n’est pas déterminé par ses fantassins mais par la classe qui le dirige. Par conséquent si le succès d’un parti fasciste nécessite un soutien populaire, il repose d’abord sur l’appui de la fraction la plus réactionnaire du grand capital.

Les partis néo fascistes et le racisme
Naturellement le fascisme a pour objectif l’Union Sacrée du peuple autour de la grande bourgeoisie. A cette fin elle détourne la colère populaire contre des ennemis intérieurs et extérieurs.
Sur le plan intérieur le racisme est dirigé contre l’immigration arabe mais également noire, principalement par le clan Le Pen mais pas uniquement.
Le conflit israélo-palestinien, les attentats de 2001 et le terrorisme islamiste ont particulièrement alimenté le racisme anti arabe d’une part, mais aussi l’antisémitisme d’autre part dans la population immigrée, et pour des raisons différentes du topo de Clousclard, qui passe à côté de ces sujets. Les têtes d’affiche sont par exemple Zemmour d’un côté et Soral de l’autre, ainsi que toute une nébuleuse néofasciste. Mais on voit que l’ensemble repose sur une contradiction, un conflit « extérieur », qui se superpose au racisme anti-immigré, encore amplifié par la crise plus récente des réfugiés.

Les intérêts de classe de la grande bourgeoisie et le RN
Le financement du FN en 2017 par les Emirats Arabes, mais aussi par la Russie, démontre effectivement que le racisme du RN est essentiellement un racisme de classe, visant à diviser le peuple d’un côté, et de l’autre réaliser l’Union Sacrée avec la grande bourgeoisie.
Mais il faut observer que ce financement, toujours pas remboursé et en litige en Russie, masque un vide : l’absence jusqu’à présent d’un soutien financier par les banques et les monopoles capitalistes français, conduisant à ce paradoxe où un parti « nationaliste » doit trouver ses subsides à l’étranger.
Après l’échec de sa campagne électorale pour un frexit un une double monnaie franc/euro, et malgré l’abandon de ce projet, le RN se trouve encore dans une situation contradictoire, puisque les monopoles capitalistes français qui dirigent l’Europe avec leurs compères Allemands veulent préserver l’Union Européenne, et rejettent le protectionnisme.
Le projet du RN ne correspond pas actuellement aux intérêts de ces monopoles.

Le RN et l'internationale "populiste"
La victoire de Trump aux USA a relancé chez les néofascistes l’espoir d’une « internationale populiste », dont Steve Bannon était le voyageur de commerce.
Après avoir stigmatisé « l’Empire », son soutien au sionisme et ses guerres au Moyen Orient, le RN a retourné sa veste et a applaudi son nouveau président.
Or des intérêts divergents sont rapidement apparus entre les partis populistes européens.
Aux USA Trump défend une fraction des monopoles, mais sur le plan international il représente comme les Démocrates l’hégémonisme US. Et l’hégémonisme US ne s’accommode pas des capitalismes nationaux des autres impérialistes, il les fait plier.
Sous cet angle le Rassemblement National apparaît comme l’agent d’un impérialisme étranger dominant. C’est une nouvelle contradiction face aux intérêts des monopoles nationaux, et plus leurs rapports économiques se confrontent avec America First, plus cette contradiction pèse sur le RN, au point d’être contraint à
nier toute collusion.

Par conséquent, même si l’électorat du RN se nourrit aisément du mécontentement populaire, même si l’unité de la gauche l’autodétruit à cause du discrédit des socialos, même si aucun parti communiste authentique ne dirige les masses, le soutien des monopoles capitalistes n’est pas encore acquis au RN, et nous parlons plutôt d’une fascisation.

La fascisation
La fascisation a déjà été signalée sur ce forum. Elle est le fait de l'appareil d'état, indépendamment du parti au pouvoir. La droite comme la social-démocratie l'ont mise en oeuvre.
Elle est dirigée maintenant par les débris de la social-démocratie, du gaullisme et de la droite traditionnelle.

Concernant le courant social-libertaire, le ralliement ouvert de Cohn Bendit au libéralisme et à l’Union Européenne a fini de le déconsidérer pour les masses populaires, la théorie paradoxale de Clousclard sur son « populisme » n’est pas d’un intérêt majeur par rapport à sa position de classe de grand bourgeois.
Au contraire, si on tient compte de l’utilisation du FN par Mitterrand comme repoussoir, mais un repoussoir familier pour un cagoulard jamais repenti, Cohn Bendit ressort surtout comme un idiot utile à la social-démocratie, destiné à entretenir l’image du repoussoir.
Ce procédé toujours utilisé par Macron ne protègera pas toujours sa clique détestée par l’immense majorité.
Aussi il importe d’observer l’évolution des rapports entre le grand capital et un parti « populiste » pour les remplacer, l'évolution de la position de la grande bourgeoisie sur l'unité européenne et ses rapports avec l'hégémonisme US.


Quel combat contre le fascisme et la fascisation ?
Le combat contre le fascisme exige l’unité de tout le peuple contre les monopoles et leur fraction la plus réactionnaire, sous la direction de la classe ouvrière et de son parti.
La lutte contre le racisme a pour objectif l’unité du peuple, celle de tous les prolétaires sans critère d’origine. Elle est à l’opposé des sentiments humanistes et paternalistes de la social-démocratie, qui ne recherche pas cette unité.
Elle-même est parfaitement capable de fouler les lois anti-racistes qu’elle a promulguées, comme elle a été capable de réprimer avec la plus grande violence les grévistes, les gilets jaunes, les infirmières et les immigrés des quartiers populaires.

C’est aussi un combat internationaliste qui s’oppose aux méfaits des monopoles français dans les anciennes colonies, qui sont largement responsable de la crise des réfugiés, que la France a aussi repoussés avec le plus grand cynisme.

La direction de ce combat repose sur un parti révolutionnaire. C’est notre priorité.
Plaristes
   Posté le 05-06-2020 à 10:05:56   

Sur le FN/RN :

https://media.discordapp.net/attachments/473589169009066006/614227807400099861/unknown.png

Voici le cœur du FN, le cœur fasciste/néo-naze du FN.

Mais qu'est-ce qu'il a autour? Des déçu de chon bendits. Des populismes de la libération.
Qui ne sont pas forcément fascisme.

Puis viens marine :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_de_d%C3%A9fense_juive

Qui se défend contre Papa avec des ligues de fachos juifs.


On se dirige vers un fascisme plus aseptisé avec elle, plus discret, la plus part des identitaires en savent pas qu'ils sont fachos...

Et sont souvent amenés dans ces extrémités via un endoctrinement quotidienne de la part des médias, le libéralisme tel qu'il existe aujourd'hui utilise le fascisme comme repoussoir, les fachos utilisent le libéralisme libertaire comme repoussoir, ce dernier est amalgamé à la "bienpensance" et "l'Islamo-gauchisme", nouvelle incarnation du "Judéo-maçonnisme" ou "Judéo-Bolshévisme", on parlait de goy, maintenant on parle de Dhimi.


On notera que Orban et Berlusconi ont abandonné des pouvoir que jamais Musso n'auriat abandonné.


L'analyse de Clouscard est toujours valide, Il parle de Le Pen père et chon bendit, je pourrais te parler de Macron et Le Pen fille.

Xuan a écrit :

le soutien des monopoles capitalistes n’est pas encore acquis au RN, et nous parlons plutôt d’une fascisation.


Oui, si on regardes Caroline Fourest, et son génocide malthusien eugéniste, la fascisation s’opère au sein même de la Frange libéralisme libertaire par le biais d'une position éocolos réactionnaire, d'où la critique permanente de la mondialisation récemment (tout en prônant la "solidarité internationale"), il y a une basculement dans ce libéralisme liebrtaire prédit par clouscard..

Xuan a écrit :

Ce procédé toujours utilisé par Macron ne protègera pas toujours sa clique détestée par l’immense majorité.


Sous les pavés : le Pen ! Dit Clouscard.

Concernant Mitterrand (qu'on sait cagoulard), on peut parler du gentiml chèque d'Edouard Philippe à Marine Le Pen.

Xuan a écrit :

Elle est à l’opposé des sentiments humanistes et paternalistes de la social-démocratie, qui ne recherche pas cette unité.


Moi j'aurai rajouté des guillemets à humaniste. L'humanisme de BHL en Libye a consisté a vendre des armes façon Lord of war.


"C’est aussi un combat internationaliste qui s’oppose aux méfaits des monopoles français dans les anciennes colonies, qui sont largement responsable de la crise des réfugiés, que la France a aussi repoussés avec le plus grand cynisme. "

Stratégie du chaos (6) : la nouvelle traite occidentale

On notera que "l'on" importe massivement des ethnies musulmanes alors "qu'on" pourrait importer des ethnies chrétiennes.

Le seul point où Clouscard ne nous avance pas c'est :
Xuan a écrit :

Aussi il importe d’observer l’évolution des rapports entre le grand capital et un parti « populiste » pour les remplacer, l'évolution de la position de la grande bourgeoisie sur l'unité européenne et ses rapports avec l'hégémonisme US.


C'est le seul point où j'ai du me référer purement à des sources extérieures..

Outre ça on peut voir cette stratégie du capitalisme partout même à haïti.

Xuan a écrit :

Le projet du RN ne correspond pas actuellement aux intérêts de ces monopoles.


Si tenté que le Rn ait un projet autre que prendre le pouvoir et entretenir son électorat vrai sa démagogie.


Edité le 05-06-2020 à 10:07:44 par Plaristes


marquetalia
   Posté le 05-06-2020 à 12:14:15   

Le fait que Marine Lepen veuille voter en Septembre en faveur de la loi sur la Pma va provoquer le rapprochement de l aile dure du Rn vers le Mnr de Bruno Megret,qui a des positions bien plus dures-sur la peine de mort,par exemple.le Rn a t il vraiment tort de prôner le démantèlement des réseaux djihadistes ?en tous les cas,les orgas marxistes léninistes doivent lui couper l herbe sous les pieds,adopter un discours plus offensif contre les islamistes.
marquetalia
   Posté le 05-06-2020 à 12:39:02   

La lutte contre le fascisme,l Union Sacrée,est un bon prétexte au PCF de s allier aux socialos et à EELV,alors que ces partis ont voté au Parlement Européen la loi criminalisant le communisme.


Edité le 05-06-2020 à 18:34:36 par marquetalia


Plaristes
   Posté le 05-06-2020 à 13:34:07   

marquetalia a écrit :

Le fait que Marine Lepen veuille voter en Septembre en faveur de la loi sur la Pma va provoquer le rapprochement de l aile dure du Rn vers le Mnr de Bruno Megret,qui a des positions bien plus dures-sur la peine de mort,par exemple.le Rn a t il vraiment tort de prôner le démantèlement des réseaux djihadistes ?en tous les cas,les orgas marxistes léninistes doivent lui couper l herbe sous les pieds,adopter un discours plus offensif contre les islamistes.


Le discours du RN tourne en rond depuis 2013...

Ils ont fait trop de compromissions...

Son électorat se fait récupéré par le GRECE et la nouvelle droite ainsi que les royalistes de plus en plus nombreux.

Clouscard sait que la bourgeoisie finance les fachos. Et connait le tralala, ce qui nous intéresse c'est comment ils séduisent les masses, et qu'elle est par conséquent la stratégie à adopter pour lutter contre le fascisme.


Edité le 05-06-2020 à 14:07:15 par Plaristes


marquetalia
   Posté le 05-06-2020 à 16:37:19   

Le Grece est plus antichrétien qu anti-Islam.en ce qui concerne les royalistes,leurs royalties doivent en avoir pris un coup,l Action Française 2000 n est plus éditée.et la lutte contre le neo-fascisme passe par la dénonciation des méfaits des partenaires du PCF,de Hamon à Jadot,dont les partis ont voté au Parlement Européen l interdiction du communisme, amalgamé au nazisme.et,il ne faut pas se compromettre avec les islamistes,qui haïssent le marxisme,qu ils considèrent comme une idéologie"judéo-chrétienne".


Edité le 05-06-2020 à 18:43:18 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 05-06-2020 à 18:42:30   

Le Betar,ou Likoud France,est également une organisation fasciste, ça me rappelle qu en 2017,j ai voté aux primaires socialistes pour Hamon,afin d évincer le sioniste Valls, pensant que les socialos allaient revenir au pouvoir,ce qui aurait conduit à un scénario à la Trump, à savoir la reconnaissance de le transfert de l ambassade française à Jérusalem...sous un gouvernement qui se serait dit de "gauche". ainsi,j ai contribué à l éviction de cet illuminé de Manuel Valls... maintenant,les socialos auront bien du mal à revenir,et,avec Hamon,se pose un problème différent,celui du soutien à Celà dit,je ne me faisait aucune illusion électoraliste sur les sociaux démocrates,il s agissait d éliminer ce blaireau de Valls de la course présidentielle.


Edité le 06-06-2020 à 12:18:09 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 05-06-2020 à 18:52:24   

Il faut savoir qu au début des années soixante dix,le sionisme était considéré comme une forme de racisme à l Onu.avec la chute du mur de Berlin,puis de l Union soviétique,tout a changé,la cause palestinienne en prendrait un coup dans le cas où Valls deviendrait un ministre de Macron.
Plaristes
   Posté le 05-06-2020 à 19:48:43   

marquetalia a écrit :

Le Grece est plus antichrétien qu anti-Islam.en ce qui concerne les royalistes,leurs royalties doivent en avoir pris un coup,l Action Française 2000 n est plus éditée.et la lutte contre le neo-fascisme passe par la dénonciation des méfaits des partenaires du PCF,de Hamon à Jadot,dont les partis ont voté au Parlement Européen l interdiction du communisme, amalgamé au nazisme.et,il ne faut pas se compromettre avec les islamistes,qui haïssent le marxisme,qu ils considèrent comme une idéologie"judéo-chrétienne".




https://www.actionfrancaise.net/wp-content/uploads/2019/10/occupation-usine-2019.jpg

Il y a des régions entière où l'AF a remplacé le PCF/CGT

Donc, non ils ne sont pas morts.


Edité le 05-06-2020 à 19:49:31 par Plaristes


Xuan
   Posté le 05-06-2020 à 20:46:23   

Pour les "régions entières" il faudrait avoir quelques données.
Ce fait qui date de fin 2019 est relaté sur Info-Toulouse, un site proche de l'Action Française justement.
L'influence de l'Action Française à Toulouse reste à démontrer. D'après le compte rendu d'Info-Toulouse, ce ne sont pas les ouvriers de Latecoère qui ont occupé l'usine mais un groupe d'activistes qu'on peut voir sur la photo du second article, où ils ont huit (disons neuf avec le photographe) et une quinzaine sur le toit dans le premier article.


La Tribune donne quelques détails économiques sur la répartition des actions suite à l'OPA de Searchlight.
Valeurs Actuelles, le RN et Dupont-Aignan ont également dénoncé cette vente.
La position du RN est la-aussi ambiguë pour dénoncer d'un côté l'ingérence US et de l'autre soutenir "America First".
La directrice Yannick Assouad a été remplacée en mars par le britannique Philip Swash.


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Les militants de l'Action française devant l'usine de Latécoère pour protester contre l'OPA d'un fond d'investissement américain, le jeudi 4 juillet 2019, à Toulouse.

Latécoère : l’Action française occupe le site contre l’abandon d’un fleuron à un fonds américain

Par Infos Toulouse -2 décembre 20197804

Des militants de l’Action française ont occupé le site de Latécoère, à Labège, samedi 30 novembre. Ils ont été délogés au bout de quelques heures par les gendarmes qui ont procédé à une douzaine d’interpellations.
Une trentaine de militants royalistes ont occupé le site de Latécoère, samedi 30 décembre. Pendant plusieurs heures, ils ont dénoncé « l’abandon d’un fleuron de notre industrie à un pays étranger » .

Une vente imminente
L’usine aéronautique, doit être vendue au fonds américain Searchlight. La signature de la vente est annoncée comme « imminente ». Problème, cette entreprise dispose de nombreux brevets et d’une technologie devancière encore en développement mais qui dépasse aujourd’hui toutes les performances en transmission, le ‘Li-fi ». L’Action française alerte sur les risque de « faire passer ces brevets de conception française, sous la coupe de l’application extraterritoriale du droit des États-Unis » .

Lire aussi : Latécoère : l’Action française contre l'ingérence américaine

Des militants de l’Action française ont occupé le site de Latécoère, à Labège, samedi 30 novembre. Ils ont été délogés au bout de quelques heures par les gendarmes qui ont procédé à une douzaine d’interpellations.
Une trentaine de militants royalistes ont occupé le site de Latécoère, samedi 30 décembre. Pendant plusieurs heures, ils ont dénoncé « l’abandon d’un fleuron de notre industrie à un pays étranger » .

Des interpellations et une plainte
Aux alentours de 18 heures, les gendarmes, accompagnés d’un équipage de la BAC, ont délogé les militants et interpellés une douzaine de personnes. Deux militants ont été emmenés à la gendarmerie de Saint-Orens pour y être entendus avant d’être relâchés dans la soirée, en attendant d’éventuelles poursuites. Selon la gendarmerie, l’entreprise aurait portée plainte, bien qu’aucune dégradation n’ait été constatée. Pour la petite histoire, le drapeau japonais présent sur le site a été remplacé par la bannière de l’Action Française, aux côtés du drapeau français.

Étienne Lafage.
Xuan
   Posté le 05-06-2020 à 21:16:52   

Plaristes a écrit :


Le discours du RN tourne en rond depuis 2013...
...Clouscard sait que la bourgeoisie finance les fachos.


Plus exactement le FN avait élaboré pour 2017 une théorie très mal ficelée pour la sortie de l'Euro. Lors du débat de l'entre-deux tours Le Pen a été incapable de la défendre et s'est présentée comme une opposante et non comme une présidentiable.
Elle a dû renoncer à ce projet, virer Philippot, et n'a toujours pas de projet clair sur la question européenne.
Ajouter à ça quelques casseroles financières, dont une dette de 9,4 millions d’euros consenti en 2014 auprès des financiers russes, pour laquelle elle est en procès.
Le financement du RN par la bourgeoisie est un symptôme important de la voie choisie : fascisation ou montée au pouvoir d'un groupe néo fasciste. Il ne s'est pas produit jusqu'ici.
D'où un passage à vide des mois durant. Le mouvement des gilets jaunes lui a rapporté initialement quelques sympathies alors qu'elle n'a pratiquement rien fait et s'y est même opposée. Par la suite le courant fasciste est devenu minoritaire et les drapeaux tricolores se sont clairsemés.
En fait elle n'existe pas par elle-même mais uniquement par le rejet populaire de Macron, et la droite classique pourrait aussi reprendre le dessus en phagocytant les divers groupes d'extrême droite. Dans tous les cas, en dehors du RN, ces derniers n'ont pas individuellement assez d'audience pour s'imposer.
Plaristes
   Posté le 05-06-2020 à 22:05:30   

Les Financiers Russe c'est connus, et ça va soutenir le discours Russophobe de démocrature libérale libertaire.

Ce qui est moins connu c'est le financement des E.A.U de frère musulmans égyptiens et Qataris.
Ainsi que le prêt d'Edouard phlippe.

Les liens détaillant ça ont déjà été postés sur le forum.

Xuan a écrit :

En fait elle n'existe pas par elle-même mais uniquement par le rejet populaire de Macron, et la droite classique pourrait aussi reprendre le dessus en phagocytant les divers groupes d'extrême droite. Dans tous les cas, en dehors du RN, ces derniers n'ont pas individuellement assez d'audience pour s'imposer.


C'est ce que concluait clouscard, à force d'avoir le fascisme comme seul opposition au libéralisme libertaire.

Les dégâts de la pratique libérale et la mondialisation capitaliste fait l'économie du fascisme.

L'électorat de Le Pen sont les déçus de chon bendit et macron. Tout est permis rien n'est possible. Quand on réalise que rien n'est possible on passe à Le Pen.....

Et c'est là qu'il faut produire une véritable alternative, pas à partir de rien bien sûr, mais montrer que le capitalisme est un rêve et que le fascisme ne permettra de s'accrocher à quelques miettes est une manœuvre incontournable, mais pas suffisante pour beaucoup les quelques miettes du fascisme valent mieux que le socialisme.


Et il va falloir se casser le crâne pour mener la bataille culturelle.
Xuan
   Posté le 05-06-2020 à 23:48:29   

Le financement russe ou autre ne soutient rien du tout. C'est juste une réalité.
Les commentaires qu'en font les uns et les autres ne sont que des commentaires.
Que signifient les sympathies entre Le Pen et les nationalistes russes quand elle est en procès ?
Quant à Edouard Philippe quel prêt lui a-t-il fourni depuis l'entrevue de fin 2017, qui n'a abouti à rien ?

Dans un cas comme dans l'autre ces soutiens signifient essentiellement l'absence de soutien par les monopoles nationaux et cette absence est significative des choix politiques et économiques de la grande bourgeoisie.

En ce qui concerne l'avenir politique de Le Pen il faut s'en tenir aux faits également, pas aux impressions des uns et des autres ou à nos désirs.
Entre autres le système électoral permet de prendre la température de la population mais pas d'aller à l'encontre des intérêts fondamentaux de la grande bourgeoisie.
Celle-ci n'a pas besoin d'un gouvernement défouloir et Le Pen peut être élue présidente à condition de répondre à ces intérêts fondamentaux. Ce qui n'est pas encore le cas.
Plaristes
   Posté le 06-06-2020 à 08:05:53   

Les Russes à l'époque sur Sputnik et RT soutenait la droite dure, pour déstabiliser l'europe.
Aujourd’hui ils soutiennent la gauche dure de chez dure !

qui n'a abouti à rien ?

Ça a abouti à un discourt ultra-€urophile.

Ce qui n'est pas encore le cas.


Sur un point purement matériel? Si, elle est alter-€uropéïste elle peut faire tout un cinéma pour changer l'€urope se casser la gueule, et tout mettre sur le dos de l'€urope.
Donc, c'est déjà le cas.

C'est sur le plan de la cohérence du système idéologique confusionniste de la grand bourgeoisie que ça coince !


Edité le 06-06-2020 à 13:01:35 par Plaristes


marquetalia
   Posté le 06-06-2020 à 09:53:06   

Je maintiens que la revue Éléments du G.r.e.c.e est plus antichrétienne que anti-islam,et que la gay-friendly Marine Lepen va perdre son électorat le plus à droite au profit du Mnr de Bruno Megret si elle vote en faveur de la Pma en Septembre.ce serait une vengeance pour le parti proche du neo-paganisme,21 ans après sa scission du Fn,puis sa création.


Edité le 06-06-2020 à 13:18:37 par marquetalia


Plaristes
   Posté le 06-06-2020 à 13:02:45   

Ce n'est pas parce-qu'il faut s'intéresser aux mécanismes idéologiques qu'il faut oublier les manipulations de la grande bourgeoisie.
Xuan
   Posté le 06-06-2020 à 23:01:06   

Plaristes a écrit :

Les Russes à l'époque sur Sputnik et RT soutenait la droite dure, pour déstabiliser l'europe.
Aujourd’hui ils soutiennent la gauche dure de chez dure !


Il faudrait le démontrer avant d’affirmer.
Si on regarde RT et sputnik aujourd’hui on trouve à l’affiche :
Thierry Mariani, un Député LFI, un bar antifa attaqué par des militants d'extrême droite, le RN, et Lydia Guirous, ex porte-parole des Républicains, et Florian Philippot

Donc on ne peut pas dire que RT et Sputnik soutiennent la gauche dure . Ils font plutôt feu de tout bois quand il s'agit de critiquer le gouvernement. Mais on trouve aussi des déclarations de ministres.
En fait la cible principale de RT et Sputnik ce sont les USA, y compris quand ils s'attaquent à la Chine. Par exemple la Russie a soutenu l'établissement de la loi chinoise à Hong Kong.

A l'heure actuelle il est difficile de dire qui l'emportera. Le second tour des municipales peut donner une idée du rapport de forces mais pas du futur président.
En ce qui concerne la plupart des groupes d'extrême-droite qui sont assez inaudibles pour le grand public, ils se rallieront au candidat le plus en vue, ce qui peut aller jusqu'à LR.
Mais on entre là dans la soupe électorale.
marquetalia
   Posté le 07-06-2020 à 09:24:42   

Une partie des Républicains veut se rapprocher de LREM.de plus,la droite,issue du gaullisme,n est pas en odeur de sainteté au sein de l extrême droite,qui considère toujours DeGaulle comme un traître,celui qui a "bradé l Algerie au Fln",et lâché les harkis.meme presque 58 ans après l indépendance de l Algerie,le Rn reste nostalgique de l Algerie Française,ce qui restreint son accession au pouvoir,Lepen n allant pas dans l intérêt des monopoles français de l autre côté de la Méditerranée.par contre,Megret,issu de la droite, prône l alliance préconisé par le Club de l Horloge.


Edité le 07-06-2020 à 09:31:26 par marquetalia


Plaristes
   Posté le 07-06-2020 à 11:13:22   

C'est une chaine à la fox news dont le modèle économique est de montrer à son publique ce qu'il lui plait elle en va pas lâcher sa vieille clientèle comme ça.


Mélenchon est passé sur RT mais je ne retrouve plus la vidéo.
Ha attendez, il a refait un tour :
https://youtu.be/aMNqDMrPnFo

Franck Lepage :
https://youtu.be/p6d82YwSFII

Michel Collon :
https://youtu.be/4DZKvAQdNzo

Lui il occupait en permanence ce terrain médiatique depuis des années !

Pareil Pour Annie Lacroix Riz.

https://youtu.be/Av_FMUJvt5s

C'est une invité régulière.


Bernard Friot :

https://youtu.be/orUs-qvdR1o

Aussi passé sur sputnik.
https://youtu.be/lZCYdZaDsgU

Et Aymeric Monville.
Invité régulier sur RT tout court, il ne passe jamais sur RT France.

Généralement ils sont plus sympatoche envers les gens de gauche et leur posent des questions piège auxquels il pourront facilement répondre et briser les préjugés...

RT France est longtemps resté plus réac que RT tout cour. Mais ça commence à changer.
Xuan
   Posté le 08-06-2020 à 00:06:46   

En ce qui concerne Lacroix-Riz il faut signaler que la Russie dénonce le révisionnisme occidental sur l'effort de guerre soviétique comme sur le pacte germano-soviétique.
Le site RT sur youtube est animé par Taddei, qui n'a pas de sympathie pour le RN. Dans quelle mesure, et bien qu'il soit financé par la Russie, ce site reflète-t-il la volonté du gouvernement russe ?

D'autre part je parle des sites RT et Sputnik.
La présence de Mélenchon dans deux articles de Sputnik aujourd'hui est-elle un vrai choix éditorial reflétant exactement la volonté du gouvernement russe, ou bien correspond-elle au silence de Le Pen en ce moment ?

On ne peut pas s'en faire une idée exacte en picorant ce qui nous intéresse mais uniquement par une étude comparative sur une certaine période.
Si on reprend la chronologie des articles sur le site RT ces derniers jours, il n'en ressort rien qui indique une campagne de soutien à un parti donné. https://francais.rt.com/france
Xuan
   Posté le 08-06-2020 à 00:17:03   

L'article ne prend pas vraiment en compte le refus de voter lié à l'épidémie de coronavirus.
Le premier tour des municipales parfaitement irresponsable, organisé malgré l'avis de plusieurs médecins et en parfaite connaissance des risques courus, a causé la mort de plusieurs maires et assesseurs.

Le système "ni gauche ni droite" a donné lieu à des candidatures "indépendantes" mais soutenues par LREM, ce qui après la loi sur la réforme des retraites est apparu comme une nouvelle provocation de classe et non comme un signe d'indépendance.
C'est une des causes du rejet électoral dans le cas précis des municipales, mais nous verrons si le second tour confirme ou infirme ces calculs.

Les chiffres donnés sur plusieurs années confirment de toutes façons la tendance à l'abstentionnisme, c'est-à-dire au rejet de tous les partis, au déni de la démocratie parlementaire en matière de représentation et d'utilité, et simultanément à la fin de cette forme de démocratie.
Je publie cet article dans le fil sur la fascisation et le fascisme parce que le système Macron poursuit un processus engagé bien avant lui, qui aboutit à la négation de la démocratie bourgeoise par elle-même.


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Macron consacre le fait minoritaire


par François Cocq
https://francoiscocq.fr/2020/06/07/macron-consacre-le-fait-minoritaire/?fbclid=IwAR1mRGTRlJ7YcrvPOBIZVfIxiCx8Urh_3lZwFPdN2Zw6TF1iu6AGR4Hl9V8#more-5660

Un quart des maires élus avec plus de 50% d’abstention, plus de 500 d’entre-eux qui n’ont recueilli qu’autour de 15% du corps électoral ! Alors que se profile le second tour des municipales pour justifier le maintien du premier qui avait été absurdement imposé, l’ampleur du désastre démocratique constaté à cette occasion se révèle par les chiffres.

On avait jusqu’alors noté que l’abstention avait explosé lors du 1er tour, pour atteindre 55,25%, soit près de 20 points de plus que lors de la précédente élection municipale. Notons que ce niveau est effectivement hors norme pour une municipale : l’abstention était de 36% au 1er tour en 2014, 33%, en 2008, 32% en 2001, 30% en 1995, 27% en 1989, 21% en 1983… Mais remarquons toutefois qu’il suit une dynamique de l’abstention qui allait s’accentuant, y compris lors des municipales. Notons encore que cette abstention se situe un peu au dessus de l’abstention constatée un an auparavant lors des européennes (49,8%) et au niveau stratosphérique enregistré lors des dernières élections législatives de 2017 (51% puis 57% au 1er puis second tour). Autrement dit on observe, pour ce premier tour et en tant que scrutin municipal, tout à la fois une continuité et une rupture exacerbée par les conditions dans lesquelles il s’est tenu, mais aussi une homogénéisation de la participation lors des trois dernières élections auxquelles ont été appelés les Français avec plus de la moitié d’entre eux qui n’y participent pas. Voilà pour le regard macro.

Le caractère massif des cas individuels est lui plus performatif encore et donne à voir de manière concrète la perte de légitimité qui s’opère dans l’élection : dans le quart des communes en France (plus de 8800), les maires ont été élus avec plus de 50% d’abstention nous révèle un article du Monde ; plus de 500 d’entre eux avec une abstention supérieure à 70% et donc bien souvent avec à peine 15% du corps électoral qui s’est prononcé en leur faveur. C’est le cas pour l’élection de Gérald Darmanin à Tourcoing (15% des inscrits) ou Franck Riester à Coulommiers (17% des inscrits). Là encore, le socle des électeurs qui se sont prononcés en faveur du candidat élu rejoint ce qui était il y a peu encore l’exception qui annonçait la règle à venir.

J’invite pour cela à garder en tête ce taux famélique de 15% du corps électoral. Ces 15% des inscrits n’auraient en aucune façon permis de l’emporter au scrutin majoritaire il y a quelques années. Ce n’était bien sûr pas le cas aux précédentes municipales eu égard à la participation rappelée précédemment. Cela ne l’était pas plus sur les autres scrutins. J’ai traité dans mon livre L’impératif démocratique de l’érosion de la participation et de la grève civique : avec 70% de participation comme aux législatives de 1993 ou encore près de 60% comme en 2017, les élus au premier tour pouvaient se targuer d’avoir recueilli l’assentiment d’au moins 30 à 35 % du corps électoral. On voit qu’en 2017, ce niveau dégringole. Les députés peuvent pour la plupart s’enorgueillir d’avoir obtenu les suffrages d’entre 15 et 20% des inscrits, pas plus pour ceux élus au premier tour dans des circonscriptions à forte abstention.

On rejoint là quasiment les modèles des élections partielles. En février 2018, je traitais déjà de l’abstention constatée lors des premières législatives partielles du quinquennat Macron et je la mettais en regard de l’abstention passée pour ce type d’élection dans cet article. J’y notais que pour les huit premiers mois du quinquennat Macron, l’abstention était de 75,1 % là où lors des quatre élections législatives partielles qui se sont déroulées en France métropolitaine durant la première année du mandat de François Hollande, l’abstention était en moyenne de 62,7%. Lors des douze premiers mois d’exercice de Nicolas Sarkozy, quatre partielles ont là aussi eu lieu avec une abstention moyenne s’élevant à 65,9%. Quant à la période Chirac, histoire de commencer avec le début de ce siècle, l’abstention moyenne atteignait 61,1 % sur six partielles. Bref, pour ces partielles, ce 15% du corps électoral était déjà devenu une valeur refuge.

On voit que le modèle des partielles se généralise aux élections classiques. Ce même 15% du corps électoral est devenu courant pour consacrer une élection à l’occasion du premier tour des municipales. Autrement dit les phénomènes exceptionnels définiraient-ils une nouvelle norme ? Non doit on immédiatement répondre tant ces municipales se sont déroulées dans un contexte spécifique. Dont acte. Pour autant, en entérinant ce résultat en connaissance de cause des biais démocratiques du scrutin et du fait que 4 électeurs sur 10 disent s’être abstenus « par peur du coronavirus », Emmanuel Macron consacre le fait minoritaire. Et Patrick Roger de s’interroger dans l’article du Monde :
« Ce scrutin, de fait, pose la question du fait majoritaire et de la légitimité des équipes municipales installées dans ces conditions, dans une période qui risque d’appeler de lourdes décisions. La démocratie s’en trouve fragilisée » .
Le fait majoritaire et la légitimité ! Nous y voilà et il est heureux de constater que les idées font leur chemin y compris chez les bien-pensants. Le mouvement des Gilets Jaunes a en effet donné à voir justement ce hiatus de légitimité entre la légitimité conférée par l’élection et la légitimité populaire à laquelle s’accorde le consentement. La souveraineté du peuple, parce que permanente et inaliénable, se revendique d’autant plus comme telle que le fait majoritaire disparaît. Or ce que Patrick Roger interroge est déjà dépassé. Le fait majoritaire a été balayé non seulement dans le scrutin mais jusque dans le fonctionnement institutionnel qui justement devait veiller à le compenser.
Dans L’impératif démocratique , j’ai étudié la situation au sein de l’Union européenne et je constate que s’est installé ce que j’appelle la « démocratie minoritaire » puisqu’un gouvernement sur deux ne bénéficie non seulement plus du soutien majoritaire de sa population mais qu’il se retrouve même minoritaire au sein de son propre parlement national ! Il faut donc comprendre que l’acceptation du fait minoritaire est un choix systémique. Il s’impose aux gouvernants qui veulent passer en force par-dessus le rejet populaire et le refus des citoyens de leur « déléguer » la décision. Voilà pourquoi le choix d’Emmanuel Macron de valider l’élection sous cette forme s’inscrit en cohérence pleine et entière avec le basculement dans l’ordre a-démocratique auquel il souscrit.

La tenue puis la validation des élections municipales par Emmanuel Macron, et en attendant les réponses du Conseil constitutionnel aux recours en annulation qui lui ont été transmis, relève d’un enfermement volontaire dans le déni démocratique. Le président ne se contente pas d’entériner une élection, il valide un process de gouvernance disjoint de l’expression populaire majoritaire. Il serait naïf de croire que ce sont seulement les circonstances qui s’imposent à lui car il a assurément lui aussi constaté que si 40% des abstentionnistes disent l’avoir été par peur du coronavirus, 33% disent l’avoir assumé parce que « les élections ne changent rien à la vie quotidienne ». Avant même l’ubuesque second tour, ces municipales resteront donc marquées comme la revendication par le pouvoir en place d’un fonctionnement institutionnel où les citoyens ne sont plus que des faire-valoir.
pzorba75
   Posté le 08-06-2020 à 08:06:11   

F. Coq en bon anticommuniste aurait pu chercher une corrélation entre le taux d'abstention aux élections et les résultats électoraux du parti communiste.
En bon scientifique, il peut tripoter les chiffres et expliquer la nature de classe des résultats des élections, au profit des classes dominantes, représentant fidèlement les intérêts de ceux d'en haut.
Plaristes
   Posté le 08-06-2020 à 10:32:47   

Xuan a écrit :

En ce qui concerne Lacroix-Riz il faut signaler que la Russie dénonce le révisionnisme occidental sur l'effort de guerre soviétique comme sur le pacte germano-soviétique.
Le site RT sur youtube est animé par Taddei, qui n'a pas de sympathie pour le RN. Dans quelle mesure, et bien qu'il soit financé par la Russie, ce site reflète-t-il la volonté du gouvernement russe ?

D'autre part je parle des sites RT et Sputnik.
La présence de Mélenchon dans deux articles de Sputnik aujourd'hui est-elle un vrai choix éditorial reflétant exactement la volonté du gouvernement russe, ou bien correspond-elle au silence de Le Pen en ce moment ?

On ne peut pas s'en faire une idée exacte en picorant ce qui nous intéresse mais uniquement par une étude comparative sur une certaine période.
Si on reprend la chronologie des articles sur le site RT ces derniers jours, il n'en ressort rien qui indique une campagne de soutien à un parti donné. https://francais.rt.com/france


Moi je dirais que c'est plus le fait qu'on a su occuper le terrain. Avec les Gilets Jaunes et Assange.

En regardant de près, ce sont ces évènement qui a permis à la gauche d'occuper le terrain.
Xuan
   Posté le 08-06-2020 à 13:17:26   

D'une part mais l'attitude de Le Pen envers les gilets jaunes a été perçue comme une trahison. Par exemple elle a condamné les violences et les agressions contre les journalistes, et surtout elle a rejeté l'amnistie des gilets jaunes : "les violences à l'égard des forces de l'ordre ne peuvent pas être amnistiées" .
Plaristes
   Posté le 08-06-2020 à 14:42:21   

Je pense que face à cette dernière rhétorique il faut souligner la défense légitime des gilets jaunes, face à la police quand les manifestations sont interdite.
Xuan
   Posté le 08-06-2020 à 16:56:23   

Quand on observe les résultats du premier tour, ils sont très dispersés selon qu'on considère les partis individuellement ou par coalition.

On peut remarquer que LR obtient deux fois plus de voix que le RN :
LR
6,29% 733 099 votes
RN
3,12%, 363 699 votes

et d'autre part :

Europe Ecologie-Les Verts
3,21% 373 673 votes
Parti socialiste
2,47% 287 180 votes
Parti communiste français
1,43% 166 703 votes
LREM
2,24% 261 235 votes
La France insoumise
0,59% 68 208 votes

Ce n'est qu'après le second tour qu'on pourra en tirer des conclusions, mais jusqu'ici je constate la dégringolade de LREM et l'ascendant de LR aux dépens du RN. Après, compte tenu des candidatures "indépendantes", il faut relativiser.


Edité le 08-06-2020 à 16:59:39 par Xuan


Xuan
   Posté le 08-06-2020 à 17:07:18   

Ceci pour le court terme.

Si on examine l'orientation des néos fascistes comme le RN, leur ligne à long terme présente des contradictions insolubles .

Depuis l’arrivée de Trump au pouvoir et tant qu’il y reste, tant que des gouvernements « populistes » disons néo nazis, subsistent, l’unité des « populistes » se trouve renforcée sur le plan idéologique, mais en même temps elle repose sur du sable quant aux intérêts défendus.
Puisque par définition cette ligne protectionniste va à l’encontre des intérêts des autres nations.

Je disais plus haut que le front populiste s’est trouvé défait avant même d’exister, à cause des contradictions entre la France, l’Italie, la Pologne, la Hongrie, les USA et la Russie, voire l’Eurasie maintenant.
On imagine aisément que les nationalistes Russes ne peuvent pas fraterniser avec ceux qui soutiennent Trump, de sorte que la fraternité qui les a unis à la nébuleuse néofasciste française lors de la guerre contre la Syrie, s’est brisée avec l’élection de Trump.
Si Trump était évincé il serait probable que fascistes et sociaux-démocrates seraient contraints de retourner une nouvelle fois leur veste alors que la géopolitique des USA envers la Chine et le Tiers Monde ne changera pas. Quel camp choisirait alors le RN ?

Le "nationalisme" du RN se trouve lui-même dans une impasse.

D’une part la réindustrialisation des pays riches est une nécessité, et la pandémie a mis en relief qu’une économie fondée sur les services et la finance est comme une potiche creuse.
Mais le rêve d’un retour aux années 50 et d’une France autosuffisante, illustrée par les cartes de géographie des écoles primaires, est illusoire. Déjà ce rêve reposait sur un mensonge aussi énorme que le pillage de l’Afrique.

L’opposition à la mondialisation est légitime lorsqu’il s’agit de s’opposer à l’hégémonisme et à l’impérialisme, c’est-à-dire à une mondialisation prédatrice.
C’est-à-dire qu’un pays impérialiste ne peut pas s’opposer à sa propre nature. Ses propres capitalistes cherchent par tous les moyens à délocaliser la production pour augmenter les profits, ce qui aboutit à accroître le déficit commercial, le chômage et la fragilisation structurelle de l’économie. C’est le sort qui attend Trump au tournant, parce que les industriels américains ont plus à perdre dans le repli, au moment où les pays émergents et surtout la Chine sont en plein essor, et que le découplage les pousse à développer eux-mêmes des technologies concurrentes et plus performantes.
Les "populistes" occidentaux qui visent l'Union Sacrée avec le grand capital ne peuvent pas davantage contrarier ses politiques industrielles.

La mondialisation est une tendance irréversible

D’autre part, et indépendamment du mode de production, la mondialisation est un mouvement qui traverse toute l’histoire de l’humanité, et les aléas qui peuvent la retarder comme une pandémie, les guerres commerciales, les politiques protectionnistes, etc. sont temporaires. Au contraire ces événements planétaires impliquent soit des relations plus étroites entre les pays, soit une reconfiguration de ces relations. Ce qui se dénoue d’un côté se renoue de l’autre, etc.
Par conséquent le rejet de la mondialisation comme mouvement historique mondial est réactionnaire et ne peut pas aboutir.

On remarquera que les populistes et les écologistes décroissants se retrouvent ici dans la même barque percée.
Seul le socialisme peut définir une réindustrialisation en fonction des besoins et des particularités nationales, et non de la course aux profits.



Edité le 08-06-2020 à 17:09:47 par Xuan


marquetalia
   Posté le 09-06-2020 à 13:07:30   

Le Rn est en situation de cessation de paiement.il est fort possible que Bruno Megret récupere l électorat du parti de Marine Lepen.ce serait le retour aux années où les paras faisaient la loi,avec leurs crimes impunis-cf. assassinat de Henri Curiel en 1978.
Plaristes
   Posté le 10-06-2020 à 17:13:06   

La mondialisation que l'ont subit de nos jours est capitaliste.
Mais quand on voit la Chine, la chevaucher comme on chevauche un tigre, on se demande comment mettre en place un internationalisme bien compris.
Xuan
   Posté le 10-06-2020 à 21:06:02   

La mondialisation se divise en deux, y compris maintenant.

L'économie mondialisée n'est pas à 100 % hégémoniste, au contraire la mondialisation multipolaire existe et représente une part importante des échanges économiques et financiers, par exemple les échanges sud-sud et ceux réalisés en monnaie locale.

Le passage d'une mondialisation hégémonique à une mondialisation multipolaire porte un coup décisif aux impérialistes et accélère la révolution mondiale.
pzorba75
   Posté le 11-06-2020 à 05:25:23   

Xuan a écrit :


Le passage d'une mondialisation hégémonique à une mondialisation multipolaire porte un coup décisif aux impérialistes et accélère la révolution mondiale.

L'accélération de la révolution mondiale reste non démontrée à ce jour. Aux marxistes léninistes de s'y atteler en restant convaincants.
Plaristes
   Posté le 11-06-2020 à 14:27:04   

Je suis d'ailleurs récemment tombé sur les écrits d'une panthère noire, qui avait une théorie sur l'impérialisme, c'est qu'il n'y avait plus vraiment d’impérialisme, il parle de l'empire américain, dans lequel les dievrses nations existent sans exister alors que dans l'empire romain, les nations n'existaient pas tout en existant culturellement.



Black against the empire par Huey Newton.

Et il y a un Dialogue entre lui et Eric Eripson.
Où il décrit les U.S.A comme un empire qui n'est plus une nation.
"The differences of rules where for the first time different from the Roman Empire"
Des nations pouvait exister à l'extérieur de l’empire romain de manière indépendante.
Car les moyens de conquêtes de contrôle de l'empire romain étaient limités.

L'Hégémonie culturelle des U.S.A contrôle la pensée des gens dans le monde entier, nous ne croyons plus en l'existence de colonies ou néo-colonies.

Si des gens sont colonisés il doit être possible pour eux de se décoloniser et de devenir ce qu'ils furent.

Mais si on regardent l'Inde, bien avant l'effondrement des empires plus traditionnels, ce en sont pas les populistes des bas quartiers qui ont mené la lutte pour l'indépendance, mais des gens éduqué à la science et la philosophie occidentale qui via l'appuie des masses ont fait de l'Inde une nation moderne qui n'avait plus rien avoir avec ce qu’elle était avant.

Ensuite se pose la question de que se passe-t-il quand les matière premières et les travailleurs sont exploités dans un territoire dispersé sur le monde entier?

L’économie et les gens deviennent si intégré dans cet empire ; qu'il devient impossible de décoloniser.


Je en suis pas d'accord avec eux.... Sur le faîte que les nations existerons encore si on ne cède pas au régionalisme... Mais il y a des dégâts irréversibles.

Comme disait Stanislas Spero Adotevi : "Quand on a une identité on l'a, c’est tout on ne se pose pas de question."
Ce qui veut dire que quand on se pose la question on l'a déjà perdu.


Edité le 11-06-2020 à 14:27:53 par Plaristes


Xuan
   Posté le 11-06-2020 à 16:29:55   

C'est tout et son contraire.
Si l'hégémonie culturelle des USA contrôle la pensée des gens dans le monde entier on n'a plus qu'à aller se coucher.
Tu en as d'autres des shootés à la coke ?

Il y a vraiment besoin de revenir à la source du marxisme bien "dogmatique", parce que c'est du grand n'importe quoi.
Plaristes
   Posté le 11-06-2020 à 21:44:47   

Je ne suis pas d'accord avec Huey sur ce point il est trop fataliste.
En même temps si c'est un BP c'est plus l'héroïne.


Edité le 11-06-2020 à 21:45:05 par Plaristes


Xuan
   Posté le 12-06-2020 à 13:36:24   

L'actualité de la montée du fascisme est la manifestation policière contre les déclarations de Castaner.
Je rappelle le contenu de cette déclaration que l'extrême-droite a utilisée pour mettre en branle les manifestations policières :

Voici les propos tenus par Christophe Castaner :

“Il y a des scènes qui marquent et nous révoltent au plus profond de nous”
“C’est le temps de l’agonie et de la honte”
, au sujet du décès de George Floyd aux Etats Unis
Et d’évoquer “un puissant cri contre la haine, la discrimination” en parlant des nombreuses manifestations parties de Minneapolis qui ont ensuite gagné de nombreux pays.
“Je ne souhaite pas alimenter le cercle vicieux de l’outrance qui fait qu’à chaque réponse, on se comprend un peu moins”
“Le racisme n’a pas sa place dans notre société, pas sa place en République”
“Notre police et notre gendarmerie sont à l’image de la France, ni plus ni moins”
“Nous ne cesserons de défendre l’honneur des forces de l’ordre”
, assure Christophe Castaner, qui souligne que la situation aux Etats-Unis est différente de la situation française.
“Je veux une tolérance zéro dans notre république concernant le racisme et contre le racisme chez les forces de l’ordre”.
“Aucun raciste ne peut porter dignement l’uniforme de policier ou de gendarme”
“Aucun accroc à la déontologie ne peut être toléré”
, lance le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.
“Je rappelle à chaque policier et chaque gendarme que chacun doit signaler tout comportement raciste ou discriminant”
Christophe Castaner indique avoir demandé aux directions de la gendarmerie et de la police nationale “qu’une suspension soit systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré d’acte ou de propos racistes”.
“Je ne laisserai pas les agissements odieux de certains jeter l’opprobre sur toute une institution”
, déclare le ministre de l’Intérieur.
“La confiance devrait être le maitre-mot de la relation entre les forces de l’ordre et les citoyens”
“La police française, ce n’est pas la police américaine”
, insiste-t-il.
Christophe Castaner annonce une réforme des techniques d’interpellation. “La méthode de la prise par le cou” sera abandonnée, indique le ministre de l’Intérieur.
“Chaque jour en France, les policiers et les gendarmes luttent contre le racisme, et tous les visages de la haine.”
“Je veux mettre un terme aux idées reçues, comme quoi les forces de l’ordre ne seraient jamais sanctionnées pour leurs agissements. Je n’ai de cesse de leur rappeler leurs devoir d’exemplarité. Chaque faute doit être sanctionnée. Par exemple, 1678 sanctionnées ont été prononcées en 2019 à l’égard des policiers.”
“Je demande que l’usage des caméras-piétons soit renforcé lors des contrôles d’identité”


15h58: Emmanuel Macron a demandé au gouvernement “d’accélérer” dans ses propositions pour améliorer la déontologie des forces de l’ordre, face à la multiplication des manifestations contre le racisme et les violences policières, a indiqué lundi l’Elysée.
Selon la présidence, M. Macron s’est notamment entretenu dimanche à ce sujet avec le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, alors que l’onde de choc provoquée par la mort de George Floyd aux Etats-Unis a continué de se propager samedi en France où plus de 23.000 manifestants, selon le ministère de l’Intérieur, ont dénoncé les violences policières et réclamé “justice pour tous” .

Le président de la République a enjoint au chef du gouvernement et aux membres du gouvernement concernés de s’emparer des différents volets du sujet, la déontologie policière mais aussi la politique de la ville et le racisme.
Il a aussi demandé à la garde des Sceaux Nicole Belloubet de se pencher sur le dossier du décès en 2016 d’Adama Traoré, un jeune noir de 24 ans, lors d’une arrestation.

Le chef de l’Etat a ainsi demandé à M. Castaner de faire le point sur les questions de déontologie policière et de mener à bien le travail qu’il avait réclamé en janvier au gouvernement pour “améliorer la déontologie” des forces de l’ordre, à la suite de la crise des “gilets jaunes” et des manifestations contre la réforme des retraites.
Selon son entourage, M. Macron a également demandé à M. Castaner “de faire le point sur les mesures envisagées après l’affaire de la boucle WhatsApp” et des propos racistes proférés par des policiers sur les réseaux sociaux.
“Le président de la République a souhaité qu’on puisse accélérer sur ces choses pour donner à la police les mots d’ordre qu’il faut pour que ce qui peut parfois paraître constituer des dérapages ne se produisent pas” , a dit sur CNews le ministre chargé des relations avec le Parlement Marc Fesneau.
M. Castaner doit tenir lundi à 16H30 une conférence de presse au “sujet de la question du racisme et de la mise en cause des forces de l’ordre” , a annoncé le ministère de l’Intérieur.
“Dans le contexte d’émotion suscité par la mort de George Floyd aux Etats-Unis, une partie de la communauté nationale proteste contre le racisme et met en cause l’action des forces de l’ordre. Nous voulons répondre à cette colère par la transparence et par l’action” , a expliqué Matignon, en précisant qu’Edouard Philippe et Christophe Castaner ont fait ensemble le point dimanche “sur le travail engagé depuis plusieurs mois par le ministère de l’Intérieur sur le cadre technique et déontologique d’intervention des forces de l’ordre”.
“Le Premier ministre aura aussi l’occasion de présenter l’action du gouvernement dans les quartiers prioritaires, qui justifient à l’approche de l’été un effort de solidarité”
, a ajouté cette source, alors qu’un déplacement de M. Philippe dans l’un de ces quartiers est à l’étude.
Selon l’Elysée, M. Macron s’est également entretenu avec le ministre de la Ville Julien Denormandie sur les dossiers concernant le racisme, les quartiers et la politique de la ville.
M. Macron a par ailleurs consulté ce week-end des élus, des représentants d’associations et des personnalités impliqués dans la politique de la ville.
Interrogé sur une éventuelle prise de parole du chef de l’Etat sur le sujet, réclamée par plusieurs leaders de l’opposition, M. Fesneau a répondu que “le Président s’exprimera s’il entend le faire et s’il lui paraît nécessaire de le faire”.


C'est à cette prise de position très opportuniste que le courant fasciste dans la police s'est opposé, tout en remettant sur le tapis le manque de moyens, afin de ratisser eu plus large.
Parallèlement LR a nié les violences policières en général.
Simultanément les médias donnent la parole à Le Pen qui enfonce le clou et annoncent un "soutien populaire" à la police.
Il s'agit d'une offensive fasciste destinée à pousser le gouvernement dans la voie de la fascisation.
marquetalia
   Posté le 12-06-2020 à 14:15:49   

Macron veut démissionner afin de provoquer de nouvelles présidentielles.veut il laisser la place au Rassemblement National ?
Xuan
   Posté le 12-06-2020 à 15:17:29   

Le Pen n'est pas présidentiable actuellement. Elle joue la carte de LR, par exemple ici.
Plaristes
   Posté le 12-06-2020 à 18:15:11   

Vive le syndicat Vigi !
marquetalia
   Posté le 12-06-2020 à 21:15:08   

L info de la démission de Macron semble être une Fake News,elle a été demantie par l Elysée
Xuan
   Posté le 12-06-2020 à 21:35:16   

Il faudrait arrêter de sauter comme des puces dès qu'un journaliste tousse.
marquetalia
   Posté le 12-06-2020 à 23:48:23   

Xuan a écrit :

Il faudrait arrêter de sauter comme des puces dès qu'un journaliste tousse.
c est certain.