Sujet :

Le monde change et redéfinit es alliances

robertbibeau
   Posté le 29-11-2014 à 01:45:38   

robertbibeau@hotmail.com


http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-monde-imperialiste-change-et-redefinit-ses-alliances/

La gauche bourgeoise est en admiration devant les institutions internationales «citoyennes» dont ses dotées la grande bourgeoisie mondiale tels l’ONU, l’OCDE, l’OTAN, L’Union européenne, la Banque mondiale et le FMI. Chaque jour, la go-gauche voit évoluer ses camarades des temps passés dans les arcanes du pouvoir délétère de ces organisations impérialistes. Bien entendu, du bout des lèvres les bobos de la go-gauche critiquent ces organisations du grand capital pour avoir manqué à leur devoir de compassion afin d’ainsi détourner l’attention vers ces exécutants insignifiants. Il ne faut pas que l’ouvrier découvre que le monde impérialiste change pendant qu’eux déchantent et s’attristent de ne pouvoir réformer le capitalisme. Le pouvoir véritable n’est pas dans ces organisations d’exécutions marquant l’équilibre machiavélique entre puissances impérialistes hégémoniques.

Il y a plusieurs années nous annoncions dans les pages du webmagazine Les 7 du Québec et sur divers webmagazines politiques que le vaste monde impérialiste globalisé, qui regroupe tous les pays capitalistes de la planète, changeait rapidement et se réorganisait selon de nouvelles tangentes entre pays dominants et les pays adhérant à leurs alliances hégémoniques.

Les États-Unis d’Amérique fortement désindustrialisés nous apparaissaient déjà en difficulté malgré leur surenchère financière mystifiante. Les États-Unis dirigent l’Alliance Atlantique que ses alliés commençaient déjà à déserter ou à trahir. Nous avions alors donné de nombreux exemples de la débandade de l’Alliance Atlantique, et de l’OTAN son organe militaire, au Proche-Orient, en Afrique et en Europe (Serbie-Kosovo, Biélorussie et aujourd’hui Ukraine).

Reprenons certains constats que nous avions alors soulignés. Il apparaît évident que les États-Unis n’ont pas réussi à imposer leur hégémonie sur l’Afghanistan (pays pauvre et démuni) ni sur la région du Caucase convoitée à la Russie. Le Pakistan, leur proche alliée, a protégé et dissimuler Ben Laden et les États-Unis d’Obama n’ont rien trouvé de mieux que d’assassiner l’invité secret de leur allié dans cette contrée, transformant leur ami en ennemi qui n’attend que le moment de se venger. L’Irak est une poudrière que douze ans de massacre américain n’ont pas vaincue ni apaisée. Aujourd’hui, des bandes de mercenaires rebelles, ex-agents de l’impérialisme au Levant, font fi des ordres de leurs anciens adjudants et développent leur propre politique autonome avec les armes qui leur ont été donné par l’oncle Sam et ses alliés apeurés. L’Arabie et la Turquie y pêchent en eau trouble défiant leur ennemi, leur ami et leur allié étatsunien !

Au Liban, le Hezbollah mène la danse malgré les atermoiements de la gouvernance américaine et en Syrie Bachar el Assad, soutenu par l’impérialisme russe, tient tête à la coalition américano-turco-saoudienne. L’impérialisme israélien, longtemps une base militaire américaine avancée au Levant, prend aujourd’hui de plus en plus d’ascendant, refusant le diktat des États-Unis. Ce pays développe ses propres alliances en prévision des bouleversements qu’il pressent. Les autres ensembles impérialistes de la région dont l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Yémen développent leur propre politique extérieure parfois dans le dos de la puissance américaine devenu soudainement incapable d’imposer son hégémonie. Rien n’indique que la politique de l’Alliance Atlantique triomphera dans cette région du monde.

L’Iran impose ses règles et cet impérialisme est sur le point de signer un accord sur le nucléaire qui fera peut-être rager Israël, mais contentera les Étatsuniens qui ont décidé de jouer la carte iranienne en échange de la carte israélienne. Dans cet accord l’Iran ne cèdera pas un pouce de ce qu’il avait déjà convenu de céder en échange de sa capacité de contrôler une partie de cette contrée «poudrière pétrolière» et d’assurer ou de bloquer l’acheminement du pétrole à travers le golfe Persique pour approvisionner l’Europe, l’allié enchaîné de l’Amérique, et la Chine la grande rivale de l’impérialisme américain décadent.

L’impérialisme turque, soudain sans parrain, se cherche des amis et ne parvient qu’à mécontenter tous ceux qu’elle voudrait rallier. Il lui est difficile de se faire un lit entre l’Arabie, la Russie, l’Iran et Israël. Un point est clair cependant, la Turquie comprend que son ancien mentor étasunien est de moins en moins son suzerain. Et nous pourrions ainsi poursuivre le tour d’horizon des groupes impérialistes (des pays) qui sont appelés à se réaligner au cours des prochaines années.

Mais quel est le facteur décisif qui entraine cette nouvelle division du monde impérialiste à l’économie globalisée, mondialisée et interreliée ?

Nous avions répondu à cette question il y a plusieurs années. Marx nous a enseigné que c’est l’économie qui dirige le monde et nous ne l’avons jamais oublié. Il y a des années, les États-Unis étaient déjà en grande difficulté économique. Il était donc facile de prévoir leur déclin sur tous les plans et sur tous les terrains, militaire, politique et diplomatique. Ce qui advint.

Face à l’ogre décadent, voici la hyène rugissante. Le FMI le dévoile enfin après des années de mensonge statistique que nous avions alors dénoncé. Voici les données du FMI pour le PIB par pays en 1995 et voilà ses prévisions pour les 10 plus puissantes économies du monde en 2015. Ce que nous avions prédit dès 2012 se confirme.


1995 (en milliards d’US$) 2015 (Prévisions du FMI)
1. USA 7.664 1. Chine 19.230
2. Japon 2.880 2. USA 18.287
3. Chine 1.838 3. Inde 7.883
4. Allemagne 1.804 4. Japon 4.917
5. France 1.236 5. Allemagne 3.742
6. Italie 1.178 6. Russie 3.643
7. Royaume-Uni 1.161 7. Brésil 3.173
8. Inde 1.105 8. Indonésie 2.744
9. Brésil 1.031 9. France 2.659
10. Russie 955 10. Royaume-Uni 2.547


Observez la force économique (le PIB) d’une puissance impérialiste et vous saurez ce que cette puissance manigance de grand ou de petits complots pour s’emparer de nouveaux marchés ou pour maintenir son hégémonie sur des régions de ressources ou pour exploiter de nouveaux essaims de travailleurs salariés, sources de plus-value.

Prenez note que quatre pays de l’alliance BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine) se retrouvent au 1er, 3e ,6e et 7e rang alors que les pays de L’Alliance Atlantique se retrouvent aux 2e, 4e, 5e, 9e et 10e rangs.

Prenez garde cependant, au sein de l’Alliance Atlantique en décadence les tensions sont grandes et un thuriféraire comme l’Allemagne peut faire faux bond à tout instant et se rapprocher de l’alliance chinoise montante. Cependant, ce n’est pas la Chine que convoite l’Allemagne, mais bien la Russe riche des matières premières nécessaires à l’impérialisme germanique et au marché avide de machines-outils performantes ce que produit justement l’Allemagne en surabondance. L’Allemagne est ainsi écartelée entre ses intérêts économiques et ses alliances politiques, diplomatiques et militaires. La théorie marxiste nous enseigne qu’en dernière instance les intérêts économiques ont toujours préséance.

La situation est semblable pour l’Empire nippon dans la zone Asie-Pacifique que Barak Obama a déjà identifiée comme la zone du prochain conflit mondial. Le Japon a besoin des ressources naturelles de la sphère d’influence chinoise et il possède des technologies et des machines-outils dont la Chine est friande. Les intérêts économiques poussent le Japon dans les bras de la Chine, alors que son assujettissement politique, militaire et diplomatique avec l’Amérique le contraint à s’éloigner de son potentiel allié. À long terme les intérêts économiques nippons devraient le pousser vers la puissance hégémonique chinoise, la première puissance économique mondiale dès 2015.

Le monde impérialiste change ses alliances et cette tendance se perçoit à travers les multiples conflits régionaux particulièrement concentrés dans les zones de ressources énergétiques (les mystiques religieuses ne servant que de prétextes à ces affrontements titanesques par petits peuples interposés) et la classe ouvrière du monde entier n’a rien à gagner dans ces conflits pour la division du monde entre grands requins prédateurs. La classe ouvrière doit poursuivre sa résistance à toutes les politiques d’austérité qui visent à lui décharger sur le dos le fardeau des crises successives et se préparer idéologiquement et politiquement à changer le mode de production mondiale.

(1) http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-modele-imperialiste-allemand/
(2) http://www.les7duquebec.com/7-au-front/deux-alliances-paralysees-au-proche-orient-ensanglante/
(3) http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-crise-economique-la-chine-l-110893
(4) http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-chine-puissance-imperialiste-110378
(5) http://www.mondialisation.ca/la-guerre-des-monnaies/27846
(6) http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-chine-imperialiste-96817

POUR UN COMPLÉMENT D’ANALYSE ÉCONOMIQUE »»» http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520
marquetalia
   Posté le 29-11-2014 à 10:23:24   

aucune référence à l Amérique du Sud-hormis la référence au PIB du Brésil-,alors que c est le seul continent qui commence à se libérer du capitalisme.
robertbibeau
   Posté le 30-11-2014 à 16:47:06   

@ Marquetalia

Où as-tu pêcher cette idée saugrenue que l'Amérique du Sud, avec le Brésil comme puissance impérialiste dominante se libérait le moindrement du capitalisme ?

Ma foi es-tu bien à ta place sur un site web dénommé «Humanité Rouge» ???
marquetalia
   Posté le 30-11-2014 à 20:19:36   

sur un autre post,quelqu un m a traité de trotskyste pour avoir défini la Chine comme étant un pays capitaliste et impérialiste dirigé par une bourgeoisie;je ne sais pas si tel est le cas pour la Chine,mais le Brésil est un pays socialiste qui émancipera toute l Amérique du Sud de l oligarchie latinoaméricaine liée aux interets américains;il en sera bientot de meme pour l Amérique Centrale et les Caraibes.prétendre l inverse,c est le jugement du Npa de Besancenot et de Poutou qui se désolidarisent des luttes sociales dans le"continente olvidado"ayant conduit à la prise de pouvoir par des régimes marxisants,qui s étendent au Mexique ou le pouvoir de Enrique Pena Nieto est fragilisé par de lugubres affaires de collusion entre la police et le monde de la pègre,ce qui aboutira à la victoire prochaine d un nouveau régime qui s alignera sur Cuba et l Alba.
Xuan
   Posté le 30-11-2014 à 22:47:23   

Le Brésil n'est pas un pays socialiste marquetalia on appelle pays socialiste un pays dirigé par un parti communiste et appliquant la dictature du prolétariat.
Ce n'est pas le cas, un gouvernement "marxisant" n'a pas plus de sens qu'un Front de Gauche "marxisant" ou qu'un Mitterrand "marxisant".
Il faut se méfier des catégories utilisés par les partis bourgeois, et des étiquettes correspondant au parlement bourgeois, elles ne nous sont d'aucune utilité pour comprendre la lutte des classes.

Ceci étant le Brésil fait partie des pays émergent et à ce titre la bourgeoisie nationale qui le dirige ainsi que le peuple brésilien s'opposent effectivement à l'hégémonisme US.
Il suffit de suivre l'actualité pour le constater régulièrement. La dernière réunion des BRICS a mis en relief l'unité entre ces pays et l'alliance bolivarienne, contre l'hégémonie US, c'est-à-dire l'impérialisme n° 1 des peuples du monde.
Ceci n'exclut pas les contradictions qui opposent la bourgeoisie nationale et la classe ouvrière et le peuple brésilien. Ce sont deux aspects dialectiques d'une même réalité vue tantôt sur le plan national et tantôt sur le plan international.

Les luttes nationales des pays émergents contre l'oppression impérialiste et la division internationale du travail constituent un apport inestimable à la révolution prolétarienne mondiale.
Assimiler ces pays à l'impérialisme (a fortiori à une "puissance dominante" ) en effet c'est du trotskysme. Les trotskystes ne font aucune distinction entre pays impérialistes et pays opprimés, de sorte que l'impérialisme n'a plus de raison d'exister non plus.
De le même façon si on assimile la classe ouvrière à la classe capitaliste, celle-ci disparaît aussitôt.


Edité le 30-11-2014 à 22:47:38 par Xuan


DUROC
   Posté le 01-12-2014 à 13:50:18   

Xuan, tu as complètement oublié la théorie léniniste de l'impérialisme. Ce n'est pas parce que le Brésil est qualifié de "pays émergent" qu'il ne peut pas être un pays impérialiste. La question est juste de savoir si ce sont les monopoles "nationaux" du Brésil qui dirigent l'économie et l'Etat de ce pays. C'est d'ailleurs la même choses pour tous les pays du BRICS.
La réponse à cette question est évidente Pour ceux qui ne sont pas rendus aveugles par l'ex-théorie des trois monde.
Dire que " les luttes nationales des pays émergents contre l'oppression impérialiste et la division internationale du travail constitue un apport inestimable à la révolution prolétarienne mondiale " relève d'une cécité totale devant les conditions d'exploitation des prolétaires de ces pays et le pillage ( certes pacifique ) pour le moment, des pays visés par leurs visées prédatrices ( avec la collaborations des tyrans locaux ).
Quant à la question de l'hégémonisme, Qu'importe au prolétariat international et aux peuples exploités qu'il y ait un seul impérialisme, ou plusieurs qui se disputent leur peau ?
Ces concepts d' "émergence " ou d' "hégémonisme " n'ont rien de marxiste. Ce sont des concepts inventés par les théoriciens des nouveaux impérialismes qui veulent se repartager le monde avec les anciens.
Xuan
   Posté le 02-12-2014 à 00:13:19   

Qualifier les pays émergents d'impérialistes c'est nier les rapports existants et de fait atténuer la réalité de la domination impérialiste occidentale. Il ne faut pas étiqueter d'impérialisme les pays qui développent une industrie y compris sous la direction de la bourgeoisie. Dans la situation actuelle ces pays ne peuvent pas devenir impérialistes.

D'autre part la lutte de ces pays contre l'impérialisme et l'hégémonisme, n'exclut absolument pas l'exploitation voire la répression du peuple dans certaines cas, même si les deux sont liés.
Ou bien ce serait affirmer que seuls des pays socialistes peuvent participer au Front mondial anti impérialiste. C'est cette conception-là qui est contraire aux thèses de Lénine et de Staline sur la question nationale.

La notion d' impérialisme hégémonique ne signifie pas qu'il n'y a qu'un seul impérialisme mais qu'un seul impérialisme domine les autres ce que tout un chacun peut constater, (avec les conséquences qu'on voit dans les rapports inter impérialistes), qu'il maintient cette hégémonie par la force armée et intervient militairement à cette fin.
En 1939 Staline avait caractérisé les pays impérialistes de l'Axe comme l'agresseur, à cause de leurs guerres d'agression et de leurs ambitions à la domination mondiale. De ce point de vue et à cause aussi de l'existence de l'URSS la seconde guerre diffère de la première, ce qui a entraîné la constitution d'un Front Uni mondial antifasciste.
De nos jours la domination, le pillage économique, les subversions et les guerres, ainsi que les désordres économiques et financiers provoqués par l’hégémonie US impliquent la constitution d'un Front mondial anti hégémonique.
Ceci ne change rien aux rapports de classe dans les puissances impérialistes mais légitime certains mots d'ordre comme le retrait de l'OTAN et le soutien aux nations victimes des agressions US (et de notre propre impérialisme d'ailleurs).

Que ceci ressemble à la thèse des trois monde signifie simplement qu'elle est toujours d'actualité sous certains aspects.
La justesse d'une thèse ne se mesure pas aux interprétations erronées qui en ont été tirées, ni au nombre de ses détracteurs ni à leurs étiquettes "marxiste-léninistes" mais en ce qu'elle rend compte de la réalité ou non.


La notion de pays émergents définit la situation d'anciennes colonies parvenues à l'indépendance politique et à un certain degré de développement industriel, économique, financier. Dans tous les cas leur développement ne s'effectue pas indépendamment de la domination impérialiste mais contre lui.
D'une façon générale les pays du Tiers Monde parvenus à l'indépendance politique poursuivent le combat anti impérialiste sous d'autres formes, économique, commercial, financier, juridique, etc. et parfois militaire.
Evidemment cette généralité recouvre une grande diversité de situations liées à leur histoire et aux développements inégaux.
DUROC
   Posté le 02-12-2014 à 09:23:31   

Ce qui définit l'impérialisme c'est l'existence de monopoles et leur domination sur tous les domaines de l'économie et de la politique d'un Etat.

Qu'il soit ancien et dominateur ou nouveau et contesté, qu'il soit émergé de longue date ou émergent aujourd'hui, un impérialisme est un impérialisme. Et leurs rapports conflictuels pour le partage des ressources mondiales rélèvent des contradictions inter-impérialistes.

Si tu ne comprends pas cela, Xuan, inutile de poursuivre.
Xuan
   Posté le 02-12-2014 à 23:16:39   

Précisément c'est le rôle des monopoles occidentaux qui est en cause dans ces pays.
Ce sont eux qui essaient d'enchaîner les pays du Tiers Monde mais aussi les pays émergents, et non l'inverse. Or ces derniers essaient d'échapper à cette domination sur le terrain économique en créant des entreprises nationales ou privées capables de résister à cette domination.

Ce qui est hallucinant c'est que des "marxistes-léninistes" se mettent alors à crier au loup.

Il faudrait sans doute que les pays émergents se contentent de créer des PME et laissent le monopole des monopoles aux USA ou à d'autres pays impérialistes pour mériter le respect ou du moins l'indifférence de ces "marxistes-léninistes".

"I have a dream" pourrait dire alors Obama.


A propos des monopoles en Chine, ils sont principalement propriété d'Etat, soit directement soit à capitaux mixtes.
Sur ce sujet lire :
'théorie de base du PCC'
Sur le capitalisme de propriété mixte et le socialisme - traduction Google approximative.
DUROC
   Posté le 03-12-2014 à 09:22:31   

Résister à la volonté de domination des monopoles en créant des monopoles ( d'Etat ou privés ), voilà une étrange manière, pour quelqu'un qui se réclame du marxisme léninisme, de concevoir le combat contre l'impérialisme.
Quand les capitaux financiers russes ( d'Etat ou privés ) font main basse sur les sociétés pétrolières, l'industrie, les banques, les transports aériens... d'un pays "ami", ça s'appelle comment, Xuan ?
Ce qui est hallucinant, c'est de qualifier ces rapines de lutte contre l'impérialisme ( occidental, bien sûr, car pour toi, il ne saurait y en avoir d'autres, Japon excepté ! ).
Quant aux vertus de la propriété d'Etat,laisse moi rigoler. Quand c'est dans le cadre des lois capitalistes du profit, ces entreprises sont des entreprises capitalistes monopolistes d'Etat. Ni plus, ni moins. Leurs intérêts s'opposent effectivement aux monopoles des autres impérialismes. Mais il s'agit de contradictions inter-impérialistes.
DUROC
   Posté le 03-12-2014 à 10:24:41   

J'ai lu le texte "théorie de base du PCC sur le capitalisme..."
C'est un texte de contenu brejvnévien. Mais peut-être que sous Brejnev, l'URSS était encore socialiste ??? La pente est glissante...
DUROC
   Posté le 03-12-2014 à 18:18:09   

Xuan, tu affirmes souvent qu'il faut partir des faits.
C'est vrai. mais les faits ne sont pas que les apparences de "faits". Ce qui importe, c'est leur essence.
Seule la théorie ML, qui est une science qui part des faits historiques et de leur analyse, est capable de donner un sens aux "faits" immédiats. Encore faut-il que ce soit des faits et non déjà des interprétations subjectives de la réalité.
Ta conception de la compréhension de la réalité n'est guère différente de l'empirisme repris par la théorie "de la pratique" de Mao tsé Toung. Pour toi, c'est normal.
Mais tous les révisionnismes ont justifié leur abandon du Marxisme léninisme au nom des "faits, des changement-s dans la réalité...
Tu te trouves aujourd'hui au même stade que ceux qui prétendaient dans les années fin 1960, 70... qui voyaient encore par naïveté ( ou pire ) dans l'URSS un pays qui continuait à aller vers le socialisme. Les faits, les vrais faits, ont avéré leur égarement. Tu es sur la même pente, Xuan, et elle est glissante !
DUROC
   Posté le 03-12-2014 à 18:21:39   

Xuan, tu affirmes souvent qu'il faut partir des faits.
C'est vrai. mais les faits ne sont pas que les apparences de "faits". Ce qui importe, c'est leur essence.
Seule la théorie ML, qui est une science qui part des faits historiques et de leur analyse, est capable de donner un sens aux "faits" immédiats. Encore faut-il que ce soit des faits et non déjà des interprétations subjectives de la réalité.
Ta conception de la compréhension de la réalité n'est guère différente de l'empirisme repris par la théorie "de la pratique" de Mao tsé Toung. Pour toi, c'est normal.
Mais tous les révisionnismes ont justifié leur abandon du Marxisme léninisme au nom des "faits, des changement-s dans la réalité...
Tu te trouves aujourd'hui au même stade que ceux qui, dans les années fin 1960, 70... voyaient encore par naïveté ( ou pire ) dans l'URSS un pays qui continuait à aller vers le socialisme. Les faits, les vrais faits, ont avéré leur égarement. Tu es sur la même pente, Xuan, et elle est glissante !
Xuan
   Posté le 03-12-2014 à 23:14:28   

DUROC a écrit :

Résister à la volonté de domination des monopoles en créant des monopoles ( d'Etat ou privés ), voilà une étrange manière, pour quelqu'un qui se réclame du marxisme léninisme, de concevoir le combat contre l'impérialisme.


- Tu n'as pas répondu à ma question : doivent-ils s'en tenir aux PME (d'état ou privées) ?

- Sois plus précis dans tes exemples.
robertbibeau
   Posté le 04-12-2014 à 02:58:17   

@ TOUS

Je sais depuis quelques années et je perçois encore aujourd'hui - par les propos ci-haut - que la théorie marxiste de l'impérialisme est totalement inconnue de la plupart des gens dit de gauche et ceci s'étend des sociaux-démocrates aux socialistes aux communistes - aux trotskites et aux maoiïstes et toutes les autres couleurs de la gauche bourgeoise.

L'impérialisme est le capitalisme à son stade suprême - extrême - décadent d'évolution. L'impérialisme c'est l'intégration systémique, globalisée, internationalisée - intégrée et hiérarchisée de toutes les économies capitalistes nationales dans un tout systémique interdépendant.

Sous l'impérialisme les entreprises dites nationales nouent des liens de dépendance - d'approvisionnement - de partage des marchés - d'interdépendances dans l'exploitation des ressources - de la main-d'oeuvre - du capital financier si bien que de parler d'une entreprise américaine comme General Motors n'a plus réellement de sens du point d vue économique sauf pour les pseudos économistes bourgeois et leurs zélotes de la gauche ignares économiquement parlant.

General Motors est une multinationale qui a de moins en moins de ses activités de production aux USA même si son marché principal demeure aux USA mais ses concurrents présents sont en Chine et en Europe - et se lie par alliances avec des entreprises dites nippones elles-même en chevilles avec des entreprises automobiles européennes liées aux compagnies américaines (FIAT-CHRYSLER-Mazda (je crois))

Partenaires tous et concurrents tous leur capitaux s'entremêlent et pour eux les États ne sont que des gestionnaires de leurs intérêts divergents et des mercenaires de leurs intérêts convergents. Les États peuvent être détruit - démantelé - réorganisé - restructuré - mis en faillite - endetté - fusionné si tel est leur bon plaisir et si cela sert ce qu'ils croient être leurs intérêts et la défense de leur avenir.

Dans cet immense melting pot financier mondialisé - des alliances économiques se forment et en fonction de ces alliances économiques d'intérêts (exemple Allemagne et Russie les deux complémentaires) se nouent des alliances tarifaires - puis douanières puis bancaires puis militaires.

Deux grandes alliances se partagent le monde en ce moment et 3 plus petites se demandent vers quelle grande alliance ils devront penchés éventuellement (une fois la guerre engagée - qui va gagnée ?)

L'Alliance Atlantique qui périclite mais a encore un avantage militaire et diplomatique temporaire

L'allinace autour de la Chine qui prend forme de plus en lus dans un grand affrontement inéluctable pour déterminer quelle alliance dirigera le monde impérialiste POST USA dont le règne achève en catastrophe et en cataclysme.

E grâce chers camrades foutez-nous la paix avec la vieille théorie éculée des TROIS MONDES maoiste vermillé

Le prolétariat n'a rien à foutre de vos péroraisons à propos de qui est le plus méchant du hyène ou du lion vieillissant du tigre ou de la panthère

Ils sont tous pareils et doivent tous être opposé car la guerre qu'ils préparent tous via leur État dégénéré c'est l'ouvrier qui va la payer de sa vie.

A bas la théorie des trois mondes et la foirasse dégénérée à propos de quelle puissance impérialiste nous devrions opposées et laquelle nous devrions ralliées nous ouvriers révolutionnaire internationalisé.

Robert Bibeau
Prolétaire de tous les pays unissez-vous pour vos seuls intérêts de classe.
DUROC
   Posté le 04-12-2014 à 09:31:03   

" doivent-ils s'en tenir aux PME ( d'Etat ou privés ) ? "
Cette question est ridicule. Les monopoles russes et chinois sont-ils le produit de la concentration de PME ?
Tu sais très bien, Xuan, que ces monopoles résultent directement du renversement de la propriété socialiste d'Etat ( forcément concentrée, centralisée ) et de sa transformation en propriété capitaliste monopoliste d'Etat accaparée par la nouvelle bourgeoisie pour en tirer le maximum de profit.
Par ailleurs, tu devrais savoir aussi que les monopoles n'excluent pas l'existence de PME. Tu as d'ailleurs analysé la place et le rôle nécessaire de ces sous-traitants des monopoles.
Maintenant, pour ce qui est des "exemples", je t'invite à regarder du côté de la Serbie...
ça donne une idée des motivations anti-impérialistes de la Russie.
DUROC
   Posté le 04-12-2014 à 13:06:06   

J'ai écrit: " C'est un texte de contenu brejnévien..." ( O3-12 ).
Tu ne réponds pas à cela, Xuan.
Tu écris: " "... PME ( d'Etat ou privés )...( O3-12 ).
PME d'Etat, c'est nouveau, ça!... Tu te prends les pieds dans la carpette, Xuan !!!
Xuan
   Posté le 05-12-2014 à 08:43:36   

Je maintiens ma question à laquelle tu ne réponds absolument pas. Il s'agit de la pénétration du capital US et européen dans ces pays.
La Chine doit accepter des capitaux et des entreprises étrangères sur son territoire pour se développer, elle doit aussi les contrôler, s'opposer aux visées impérialistes, aux tentatives de corruption, etc.
L'indépendance des pays du Tiers Monde ne peut pas être assurée par des PME, de quelque nature qu'elles soient et c'est le sens de ma boutade, mais par des sociétés de taille nationale et souvent des entreprises d'état.
Brejnévien ... mais encore. C'est un peu juste de balancer une étiquette en guise de démonstration.
Le social-impérialisme du reste n'était pas confronté à la pénétration ni à la domination économique et financière étrangère.

D'une façon générale tu mets les uns et les autres sur le même pied, ça ne correspond pas à la réalité, même en tenant compte du poids du PIB chinois. La Chine s'industrialise depuis 65 ans seulement.
Tu ne tiens aucun compte de la division internationale du travail qui persiste.
DUROC
   Posté le 05-12-2014 à 18:52:25   

Je te renvoie la question: la question du capital chinois aux USA et en Europe.
tu diras peut-être que je défends le capital français. Mais je te dis d'avance que si tu sors cet argument, ce ne sera que polémique débile.
Mais tu dois avoir appris que la pauvre petite Chine du tiers monde est sur le point d'emporter une OPA sur l'aéroport de Toulouse. Bon... pour les travailleurs, qu'importe qu'ils soient exploités par le capital financier chinois ou le capital financier français de Vinci ou autre banque. Je ne défendrai pas la France contre le "péril chinois". Mais quand même, il serait temps de voir que la Chine est devenu un pays dont la politique extérieure est basée sur l'exportation de ses capitaux ! C'est cela, les faits, Xuan !!
marquetalia
   Posté le 05-12-2014 à 21:32:36   

les u.s.a cherchent par tous les moyens d endiguer la poussée de la Chine,en particulier en Afrique,en installant une base à Sao Tome e Principe,en mettant en place la reconquete de l Angola via les séparatistes de l enclave de Cabinda et en attisant les braises entre les Chinois installés en Angola et la population autochtone.


Edité le 05-12-2014 à 21:32:56 par marquetalia


robertbibeau
   Posté le 06-12-2014 à 20:17:31   

Tu as raison Marquetalia

Et que cherches-tu à prouver par ces assertions ?
Que les impérialistes US sont en guerre de clans - d'alliances - contre les impérialistes chinois ??
Tu as raison sur ce point aussi.
Pour le prolétariat la question de quel impérialiste attaque quel autre impérialiste - ou encore quel impérialisme est le plus fort et le plus hargneux n'a aucune importance et ne nous intéresse pas.

CLASSE CONTRE CLASSE = tous les impérialiste sont mortels et assassins - c'est juste que les chinois commence leur apogée alors que les USA termine leur périgée = Nous on les souhaite tous crever

Robertbibeau@hotmail.com
Xuan
   Posté le 07-12-2014 à 00:43:40   

robertbibeau a écrit :

Tu as raison Marquetalia

Et que cherches-tu à prouver par ces assertions ?
Que les impérialistes US sont en guerre de clans - d'alliances - contre les impérialistes chinois ??
Tu as raison sur ce point aussi.


manipulation Bibeau : marquetalia n'a pas parlé d'impérialisme chinois

Quant à l'aéroport de Toulouse (il s'agit d'un consortium sino-canadien et non chinois), précisément il serait opportun de démontrer avec des chiffres en comparant les IDE vers la Chine et ceux qui en sortent.
"la politique extérieure est basée sur l'exportation de ses capitaux" ne veut rien dire.
La politique extérieure de la Chine ne se limite pas à l'économie et n'est pas basée sur l'économie.
Quant à sa politique économique et elle n'est pas basée sur l'exportation des capitaux précisément.
Xuan
   Posté le 07-12-2014 à 20:09:00   

DUROC a écrit :

il serait temps de voir que la Chine est devenu un pays dont la politique extérieure est basée sur l'exportation de ses capitaux ! C'est cela, les faits, Xuan !!


Puisqu'il faut te faire un dessin, les faits sont ici :


intégration financière : flux d'IDE entrants et sortants





IDE entrants - principaux pays d'accueil des IDE à fin 2013 (données en milliards de dollars) :


IDE sortants - principaux pays investisseurs à fin 2013 (données en milliards de dollars)
DUROC
   Posté le 08-12-2014 à 14:37:15   

Bon, et alors, ça montre quoi, tes graphiques et tes cartes ?
Moi, je ne vois rien qui montre que la Chine n'est pas un pays impérialiste. Au contraire !
Mais encore une fois, pour toi, qu'est-ce qu'un pays impérialiste ? Une super-puissance ?
Le Luxembourg et la Belgique sont-ils, pour toi des pays impérialistes, ou non impérialistes?
marquetalia
   Posté le 08-12-2014 à 18:36:18   

meme si la Chine est une "superpuissance impérialiste",elle fait pièce à l Empire,l impérialisme américain,qui va,tel un vautour,mettre en pièces détachées l Amérique Latine,où la lutte des classes confine à l arrivée à terme de pays socialistes à etre régis par la dictature du prolétariat,de Mexico à Montevideo;Pékin doit servir de contre-pouvoir,ceux qui dénoncent l annexion du Tibet se gardent bien de condamner les coups d etat qui ont eu lieu au Honduras puis au Paraguay,des putschs organisés par les Etats Unis-méthodes que n emploie pas l Empire du Milieu.
Xuan
   Posté le 08-12-2014 à 20:33:39   

DUROC a écrit :

Bon, et alors, ça montre quoi, tes graphiques et tes cartes ?
Moi, je ne vois rien qui montre que la Chine n'est pas un pays impérialiste. Au contraire !
Mais encore une fois, pour toi, qu'est-ce qu'un pays impérialiste ? Une super-puissance ?
Le Luxembourg et la Belgique sont-ils, pour toi des pays impérialistes, ou non impérialistes?


politique extérieure basée sur l'exportation de ses capitaux !!! ça te dérange pas d'exporter des conneries ?


Edité le 08-12-2014 à 20:45:42 par Xuan


DUROC
   Posté le 08-12-2014 à 20:57:09   

Voilà une réponse convaincante...
Les quelques vieux maos prochinois sont décidément en pleine panique. C'est plutôt triste. Mais ça ne peut pas être autrement. Seul le marxisme léninisme a un avenir.
Vive Marx, Engels, Lénine, Staline et Enver Hoxha !
marquetalia
   Posté le 09-12-2014 à 22:07:26   

@ DUROC,pourquoi les hoxhistes du Pcof vont,dans la lignée des trotskystes,essayer de diaboliser Raphael Correa et les forces progressistes au pouvoir dans toute la majeure partie de l Amérique du Sud?
DUROC
   Posté le 10-12-2014 à 18:34:04   

T'as qu' à leur demander : mais poliment ... parce que là, t' as pas affaire à des blagueurs de bloggers... Là, tu t'adresses AU PARTI ( avec des majuscules ) ! tu risques gros !
Xuan
   Posté le 11-12-2014 à 19:01:20   

La Chine confirme le basculement en cours en prenant la première place dans la production économique. Ces chiffres sont à mettre en relation avec la population chinoise, mais aussi avec les progrès réalisés.

Inversement les USA restent très largement en tête en matière d'investissements à l'étranger, ce qui confirme le caractère particulièrement rentier et parasitaire de l'impérialisme US.

Actuellement la fin théorique des Quantitative Easing, alors que le dollar a envahi les économies émergentes, les met en grande difficulté.
Les prix des matières premières ont beaucoup diminué et pourraient encore continuer à baisser. Au passage ceci met en péril l'opération gaz de schiste aux USA qui devient très coûteuse par rapport au pétrole.
Les pays producteurs toujours cantonnés à ce rôle par la division internationale du travail voient fondre leurs revenus.
Au USA les profits sont au plus haut.


__________________



La Chine devient officiellement la première puissance économique mondiale

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )
11.12.2014

Pour les Etats-Unis, c’est sans doute une nouvelle qui ne sera pas facile à admettre : ils ne sont plus les n° 1, mais les n° 2. Oui, c’est aujourd’hui officiel, l'économie chinoise a dépassé celle des États-Unis pour devenir la plus grande du monde. Pour la première fois depuis la présidence d’Ulysses S. Grant, c’est-à-dire depuis près de 150 ans, l'Amérique n’est plus la première puissance économique de la planète. C’est un évènement capital, et pourtant il est passé quasiment inaperçu.

Le Fonds Monétaire International a en effet récemment publié les derniers chiffres de l'économie mondiale. Et quand on mesure la production économique nationale en termes « réels » de biens et services, le PIB de la Chine se monte cette année à 17 632 milliards de Dollars US contre 17 416 milliards de Dollars US pour les Etats-Unis. Pour mesurer l’incroyable chemin parcouru par la Chine, il suffit de rappeler qu’en l’an 2000, les Etats-Unis produisaient encore trois fois plus qu’elle…

Si on regarde les chiffres différemment, la Chine représente désormais 16,5% de l'économie mondiale, mesurée en termes de pouvoir d'achat réels, par rapport à 16,3% pour les États-Unis. Ce nouveau séisme économique suit celui de l'année dernière lorsque la Chine a dépassé les Etats-Unis pour la première fois en termes de volume de commerce mondial.

Ces calculs ont été faits en parité de pouvoir d'achat, afin de trouver une valeur commune pour comparer des richesses de différents pays, puisque les niveaux de vie, notamment entre la Chine et les Etats-Unis sont très différents. De fait, en termes de PIB nominal, c'est-à-dire strictement de richesses créées, les Etats-Unis restent loin devant la Chine avec environ 17. 500 milliards de Dollars US en 2014, contre 10 000 milliards de Dollars US pour celle-ci, qui reste aussi très loin en termes de PIB par habitant, ne pointant qu'à la 89e place. Il n’empêche, les chiffres sont là.

Certes, cela ne changera rien à notre vie de demain ou de la semaine prochaine, mais dans le plus long terme cela va changer presque tout. L’humanité a vécu dans un monde dominé par les Etats-Unis depuis au moins 1945 et peut-être même, si on y regarde bien, depuis la fin du 19ème siècle. De même qu’elle vécu pendant 200 ans -depuis la bataille de Waterloo en 1815, qui mit un point final à la suprématie de la France sur l’Occident, et donc plus ou moins directement sur le monde- dans une humanité dominée par deux pays, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Aujourd’hui, la Grande-Bretagne n’a plus, comme la France qui se partagea une bonne partie du monde avec elle, sa puissance d’antan, mais les Etats-Unis restent encore au sommet. Ils ne sont plus seuls désormais…


Edité le 11-12-2014 à 23:58:17 par Xuan


robertbibeau
   Posté le 11-12-2014 à 23:18:29   

@ Marquetalia et @ Xuan et @ autres

Je vois bien que vous persistez dans votre verbiage kaustkyste que Lénine et Rosa Luxemburg ont pourtant fustigé depuis longtemps.

La théorie des TROIS MONDES sur laquelle votre argumentaire à propos des différentes puissances impérialistes plus ou moins hégémoniques et dangereuses ne fut qu'une mise à jour de la théorie kautkyste des pays impérialistes versus les pays coloniaux dominés.

Lénine et Rosa Luxembourg et moi aujourd'hui nous dénonçons ces sophismes petits-bourgeois.
Relisez mon texte et le prochain qui portera spécifiquement sur la conception marxiste d l'impérialisme. Argumentez et répondez à partir de ces textes de façon à répliquez à notre argumentation... scientifiquement.

Lénine et Rosa ont écrit l'impérialisme est le mode de production capitaliste - mais à son stade suprême - décadent - au moment ou ce mode de production ne parvient plus à résoudre ses contradictions internes pour développer la production (entendre ici en MPC - la valorisation-reproduction de la plus-value et donc des profits pour la reproduction élargie du capital = la raison d'être de ce mode de production).

Nous voici avec une dame qui nous propose de rallier la superpuissance imprialiste montante chinoise afin de «faire pièce» (sic) à la superpuissance déclinante américaine

Ca nous fait une belle jambe à nous prolétaire du monde entier - on change de maître pour faire pièce à l'ancien maître !!!

Mais où suis-je tombé au juste ma grande foi de Marx ???

Et ailleurs sur ce site on proclame que la première puissance impérialiste mondiale est depuis quelques jours la Chine (ce que nous avions prédit avant tout le monde il y a trois ans (avec mon ami Vincent) alors que la bourgeoisie occidentale SPÉCULAIT SUR 2020 ou 2030) avant le grand changement.

BON soit, la Chine est la première puissance spoliatrice des ouvriers dans le monde... et après POURQUOI JE ME RÉJOUIRAIS ???
Xuan
   Posté le 12-12-2014 à 00:14:04   

robertbibeau a écrit :

@ Marquetalia et @ Xuan et @ autres
Et ailleurs sur ce site on proclame que la première puissance impérialiste mondiale est depuis quelques jours la Chine (ce que nous avions prédit avant tout le monde il y a trois ans (avec mon ami Vincent) alors que la bourgeoisie occidentale SPÉCULAIT SUR 2020 ou 2030) avant le grand changement.

BON soit, la Chine est la première puissance spoliatrice des ouvriers dans le monde... et après POURQUOI JE ME RÉJOUIRAIS ???


Personne ne dit cela et tu prends tes désirs pour des réalités Bibeau. La Chine est devenue le premier pays producteur et ça n'a rien à voir avec l'impérialisme, c'est le fruit du travail du peuple chinois dans un pays socialiste, qui est passé du féodalisme à un stade moyennement développé en 65 ans à peine.
Ce développement et l'amélioration des conditions de vie des masses sont visibles par tous, la corruption est battue en brèche, les monopoles étrangers qui l'encouragent sont écartés, et vous appelez cela une "puissance impérialiste". Remettez les pieds sur terre.
Ton ami duroc a été incapable de répondre à mes chiffres sur les IDE.

La conséquence de ce basculement est que l'impérialisme US aura davantage de difficultés pour imposer ses diktats impérialistes, ainsi que les pays européens. Ceci sera profitable non seulement pour les luttes nationales mais aussi pour les prolétariats des pays occidentaux.

Vous n'avez rien prédit qui n'ait été rebattu par les médias bourgeois depuis fort longtemps et vos prévisions iront dans la même poubelle.
marquetalia
   Posté le 12-12-2014 à 10:13:39   

http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2014/12/09/la-chine-deloge-les-etats-unis-de-leur-place-de-premiere-puissance-economique_4537300_1656941.html
marquetalia
   Posté le 12-12-2014 à 10:23:33   

la Chine Populaire est en train de supplanter les usa-dont les bases au Kirghizstan et au Tadjikistan ont fermé-et la la Russie d Asie Centrale-voir le"Monde Diplomatique" de ce mois ci.le retrait atlantiste d Afghanistan laissera un gouffre que les Chinois vont certainement combler.
Eric
   Posté le 12-12-2014 à 12:04:19   

robertbibeau a écrit :

@ Marquetalia et @ Xuan et @ autres

Je vois bien que vous persistez dans votre verbiage kaustkyste que Lénine et Rosa Luxemburg ont pourtant fustigé depuis longtemps.

La théorie des TROIS MONDES sur laquelle votre argumentaire à propos des différentes puissances impérialistes plus ou moins hégémoniques et dangereuses ne fut qu'une mise à jour de la théorie kautkyste des pays impérialistes versus les pays coloniaux dominés.

Lénine et Rosa Luxembourg et moi aujourd'hui nous dénonçons ces sophismes petits-bourgeois.
Relisez mon texte et le prochain qui portera spécifiquement sur la conception marxiste d l'impérialisme. Argumentez et répondez à partir de ces textes de façon à répliquez à notre argumentation... scientifiquement.

Lénine et Rosa ont écrit l'impérialisme est le mode de production capitaliste - mais à son stade suprême - décadent - au moment ou ce mode de production ne parvient plus à résoudre ses contradictions internes pour développer la production (entendre ici en MPC - la valorisation-reproduction de la plus-value et donc des profits pour la reproduction élargie du capital = la raison d'être de ce mode de production).

Nous voici avec une dame qui nous propose de rallier la superpuissance imprialiste montante chinoise afin de «faire pièce» (sic) à la superpuissance déclinante américaine

Ca nous fait une belle jambe à nous prolétaire du monde entier - on change de maître pour faire pièce à l'ancien maître !!!

Mais où suis-je tombé au juste ma grande foi de Marx ???

Et ailleurs sur ce site on proclame que la première puissance impérialiste mondiale est depuis quelques jours la Chine (ce que nous avions prédit avant tout le monde il y a trois ans (avec mon ami Vincent) alors que la bourgeoisie occidentale SPÉCULAIT SUR 2020 ou 2030) avant le grand changement.

BON soit, la Chine est la première puissance spoliatrice des ouvriers dans le monde... et après POURQUOI JE ME RÉJOUIRAIS ???


Bonjour ,

C'est bien joli de citer des auteurs et des citations sorties de leur contexte .
Mais on veut des faits concrets .
Quels pays la Chine a-t-elle envahi pour mériter le qualificatif d'impérialiste ? Cherche-t-elle a imposer au monde son hégémonie culturelle et économique , son mode de production ?
Non .
Donc la Chine n'est pas un pays impérialiste .
Après on peut hésiter sur sa nature socialiste ou capitaliste .
Mais elle n'est pas impérialiste .
DUROC
   Posté le 12-12-2014 à 14:09:05   

On ne cite pas des auteurs ou des textes tirés de leur contexte.
La théorie de Lénine sur l'impérialisme est une science. Pas un point de vue lié à un contexte contingent. Le XXIème siècle n'a pas dépassé le stade de l'impérialisme. Il en a consacré la globalisation. C'est-à-dire son extension au monde entier après la disparition du camp socialiste après la contre révolution révisionniste en URSS ( kroutchev et ses successeurs ) et en Chine ( Teng Siao Ping et ses successeurs ).
L'impérialisme, c'est la domination des monopoles ( privés ou d'Etat ) sur l'économie et la politique intérieure et extérieure d'un Etat.
L'impérialisme n'a pas qu'une forme de domination, coloniale ou militaire. Il peut dominer sans recourir sans arrêt à l'agression militaire. Il y a d'autres méthodes plus douces.
Demande toi la nature et les objectifs des investissements du capital financier chinois à l'étranger. Tu trouveras le profit financier. L'Etat chinois, lui, est au service de ces investissements impérialistes.
Les faits concrets, c'est cela.
Les derniers partisans de la théorie antimarxiste des trois mondes devraient se rendre à cette évidence et faire le bilan historique de cette révision du marxisme léninisme.
marquetalia
   Posté le 12-12-2014 à 16:18:33   

le Vatican ne veut plus entretenir de liens avec le dalai-lama;cela augure t il le raprochement avec Pékin,et la fin de la reconnaissance du Saint-Siège à Taiwan?si tel est le cas,Taiwan ne sera soutenu plus que par trois pays africains6burkina faso,sao tome e principe et le swaziland,plusieurs des Caraibes,une poignée d Océanie,mais encore un grand nombre d Amérique Centrale en plus du Paraguay.


Edité le 14-12-2014 à 11:29:57 par marquetalia


Xuan
   Posté le 13-12-2014 à 00:11:53   

DUROC a écrit :

La théorie de Lénine sur l'impérialisme est une science. Pas un point de vue lié à un contexte contingent.


Désolé mais justement - et c’est la base du marxisme - toutes les sciences sont contingentes à leur contexte : la géométrie à l’agriculture, le calcul infinitésimal à la mécanique, et les nombres complexes n’ont présenté un intérêt qu’avec l’électricité et l’optique.
Et elles sont universelles à un milieu tant qu’elles sont applicables à ce milieu

La théorie de Lénine sur l’impérialisme est l’application du matérialisme dialectique et du matérialisme historique. En cela elle tient le plus grand compte des faits, des chiffres, de l’évolution des situations et de leur comparaison. Sous cet aspect elle est relative aux conditions de son époque et universelle tant que ces conditions sont inchangées.
Elle est contingente et relative à la situation de l’impérialisme au début du 20e siècle, lorsque les peuples et les nations sont encore colonisés par les puissances impérialistes et incapables d’exporter des capitaux.
Mais elle est universelle dans le cadre de l’impérialisme toujours existant, y compris après l’accession à l’indépendance des nations colonisées.

Aujourd’hui les contradictions qui opposent ces anciennes colonies aux pays impérialistes se manifestent par la domination et l’exploitation économique et financière, et elles reposent sur la division internationale du travail, la supériorité militaire, technologique, scientifique, financière et sur les rapports sociaux de production. C’est l’aspect absolu et universel de ces contradictions .

Mais leurs caractéristiques ont changé avec l’accession à l’indépendance.
A présent ces pays développent une économie et une finance relativement indépendantes, ils importent mais peuvent aussi exporter des capitaux. L’exportation des capitaux au sens strict n’est plus réservée aux pays impérialistes .

DUROC a écrit :

On ne cite pas des auteurs ou des textes tirés de leur contexte.


En effet, et ceci s’applique à la citation de Lénine :
« Ce qui caractérisait l'ancien capitalisme, où régnait la libre concurrence, c’était
l’exportation des marchandises . Ce qui caractérise le capitalisme actuel où règnent les monopoles, c'est l'exportation des capitaux . »


Ce qui caractérise les pays impérialistes c’est que l’exportation des capitaux à caractère rentier et parasitaire est devenue une activité essentielle et dominante de leur économie.
Ce qui caractérise les pays en voie de développement c’est que l’exportation des capitaux constitue une faible part de leur activité commerciale et qu’ elle sert principalement à rattraper leur retard économique et technologique.


investissement en Europe en 2010

Ce qui caractérise la Chine n’est pas l’exportation des capitaux mais l’exportation des marchandises. Il est quand même flagrant que la Chine socialiste soit devenue la première puissance pour le PIB mais qu’elle reste très loin derrière les USA en matière d’IDE. Ce sont les chiffres et les graphiques cités plus haut.

D’autre part pour les entreprises d’Etat chinoises qui effectuent la plus grande part des IDE, ce n’est pas le "profit financier" qui est recherché. Les investissements chinois ont principalement pour objectif d’acheter aux pays industrialisés les technologies et les expertises dont la Chine ne dispose pas encore.


Deuxièmement les pays impérialistes continuent de pratiquer la subversion, de fomenter et financer les guerres civiles, d’intervenir militairement et de bombarder les populations civiles.
Le social-impérialisme pratiquait lui aussi les interventions armées.
Ce n’est pas un aspect secondaire ou éphémère ou accessoire de l’impérialisme mais la manifestation la plus évidente de son expansionnisme et de son caractère unilatéralement agressif .

L’attitude de la Chine est fondamentalement différente de celle des pays impérialistes, c’est la politique étrangère d’un pays socialiste.
C’est le monopole capitaliste Total qui est à l’origine de nombreux massacres perpétrés par l’impérialisme français en Afrique. Les entreprises d’Etat chinoises ne pratiquent pas ces ingérences, et le plus stupéfiant c’est que les impérialistes reprochent à la Chine d’établir des relations avec tous les gouvernements au lieu de les déstabiliser.
Xuan
   Posté le 13-12-2014 à 08:00:47   

DUROC a écrit :

Bon, et alors, ça montre quoi, tes graphiques et tes cartes ?


DUROC a écrit :

Les derniers partisans de la théorie antimarxiste des trois mondes devraient se rendre à cette évidence et faire le bilan historique de cette révision du marxisme léninisme.




Tu donnes vraiment des bâtons pour te faire battre. Ce graphique en est justement l'illustration éclatante