| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 09-12-2020 à 13:50:02
| 250 millions de travailleurs et d’agriculteurs indiens font grève, battant un record mondial DANhttps://histoireetsociete.com/2020/12/09/250-millions-de-travailleurs-et-dagriculteurs-indiens-font-greve-battant-un-record-mondial/ Comme on ne peut pas dire que l’Inde soit au tableau d’honneur des relations internationales en matière d’anti-impérialisme, ni d’ailleurs que sa police soit parmi les plus policées du monde, toutes caractéristiques que la France de Macron partage avec la “plus grande démocratie du monde”, nous rappelons que l’Inde c’est bien autre chose … De tout coeur avec vous camarades indiens… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société ) Le 3 Décembre 2020 9 H 28, HST PAR PEOPLES DISPATCH 250 million Indian workers and farmers strike, breaking world recordPlus de 250 millions de travailleurs et d’agriculteurs ont cessé de travailler en Inde, établissant un record mondial pour la plus grande grève de l’histoire. | L’OIT en Asie et dans le Pacifique DELHI — Le jeudi 26 novembre, l’Inde a été témoin de la plus grande grève organisée de l’histoire de l’humanité. Plus de 250 millions de travailleurs et d’agriculteurs, ainsi que leurs alliés parmi les groupes étudiants, féminins et de la société civile, ont participé à la grève nationale. Maintenant, une semaine plus tard, les agriculteurs continuent d’occuper la capitale, et les dirigeants syndicaux jurent que ce n’est que le début. L’arrêt de travail a coïncidé avec la Journée de la Constitution indienne, qui commémore l’adoption de la Constitution en 1949, et est venu en réponse à une attaque sans précédent contre les droits des travailleurs et les protections des agriculteurs par le gouvernement de droite du Premier ministre Narendra Modi. Les agriculteurs se sont rassemblés aux limites de la ville de Delhi. | CPI(M) via Twitter Les retombées économiques de la pandémie covid-19 ont poussé l’Inde dans une véritable récession, aggravant les inégalités et les privations existantes. Le produit intérieur brut (PIB) du pays a reculé d’un niveau record de 23,9%, tandis que le chômage a grimpé à un niveau sans précédent de 27%. Au milieu d’une telle crise, le gouvernement de droite dirigé par le Bharatiya Janata Party a mis en œuvre de nouvelles modifications aux codes du travail et présenté des projets de loi agricoles qui ont inversé les progrès historiques majeurs réalisés en matière de droits des travailleurs et de protection des exploitations agricoles. « Achhe din (jours heureux)? Ce gouvernement nous a poussés en enfer ! » a déclaré Sukhdev Prasad en colère, un opérateur de machines à lacets dans l’une des zones industrielles de Ghaziabad, avant la grève. Son mépris pour le gouvernement Modi et son commentaire sur la promesse désormais oubliée de meilleurs moments à venir par le Premier ministre n’a d’égal que sa colère frémissante. « Nous sommes à peine en mesure de survivre, entre les hausses de prix d’une part et les bas salaires de l’autre. Maintenant, ils ont changé le droit du travail pour que les employeurs soient assis sur nos coffres », a-t-il ajouté, faisant référence aux nouveaux codes du travail qui ont assoupli les règles pour le licenciement des travailleurs, introduit des options de travail à durée déterminée par les patrons et rendu difficile l’activité syndicale. Le gouvernement Modi a répondu à la grève par une répression intense. | CPI(M) via Twitter Les travailleurs de la capitale ont été rejoints par des vagues d’agriculteurs protestataires des États autour de Delhi qui sont écrasés par l’abrogation par Modi de la protection des prix pour les cultures. Des milliers d’agriculteurs ont brisé blocus après blocus et ont marché dans la ville dans les jours qui ont suivi la grève. La police a utilisé des canons à eau sur eux à plusieurs reprises, mais n’a pas réussi à briser leur esprit. Maintenant, un bras de fer intense entre le gouvernement et les agriculteurs est en cours. Au lundi 30 novembre, des dizaines de milliers d’agriculteurs campaient dans trois endroits aux frontières de Delhi. Ils sont venus préparés avec des mois de fournitures et disent qu’ils sont déterminés à ne pas revenir en arrière jusqu’à ce que le gouvernement Modi fléchisse. Les agriculteurs poursuivent actuellement leur manifestation illimitée sous la bannière de Samyukta Kisan Morcha (Front uni des agriculteurs) jusqu’à ce que les projets de loi agricoles soient abrogés. Les trois lois sont susceptibles d’affaiblir la réglementation actuelle sur les prix de base des produits agricoles, les marchés des produits de base de l’État et de permettre un rôle accru des entreprises dans l’agriculture. Beaucoup ont critiqué les lois comme un paquet néolibéral fait pour le secteur agricole qui est en crise depuis près de deux décennies. La première grève a été organisée par une coalition de mouvements ouvriers et agricoles, avec 10 confédérations commerciales nationales et le groupe-cadre, all-India Kisan Sangharsh [Lutte paysanne] Comité de coordination (AIKSCC), qui se compose de plus de 200 groupes d’agriculteurs à travers l’Inde. La grève a également reçu le soutien de partis de gauche et de plusieurs groupes d’opposition. Les grévistes ont été rejoints par des femmes, des étudiants et d’autres organisations de la société civile qui ont exprimé leur solidarité. | Citu Parmi les principales revendications contenues dans la charte en 12 points présentée par les organisateurs figurent le retrait des abrogations de Modi en matière de protection du travail et des prix agricoles, le recul des récentes politiques de désinvestissement dans les grandes entreprises publiques, la mise en œuvre des régimes d’aide sociale existants pour les travailleurs ruraux et l’élargissement des politiques d’aide sociale pour aider les masses touchées par les retombées économiques de la pandémie covid-19. Les travailleurs et les agriculteurs protestataires ont été violemment réprimés par la police de Delhi, qui a utilisé à plusieurs reprises des barrages, des charges à la matraque et des canons à eau pour arrêter la marche. Dans des affrontements similaires avec les autorités, des travailleurs et des groupes d’agriculteurs ont immobilisé les grandes villes métropolitaines comme Kolkata et Mumbai, avec des sit-in organisés sur les principales voies de transport. La ceinture industrielle et minière de l’Est et du Centre de l’Inde a également connu un quasi-arrêt. Les organisateurs ont déclaré que la grève est une accumulation de forces pour d’autres luttes à venir dans le pays. « Les travailleurs et les paysans ne se reposeront pas tant que les politiques désastreuses et perturbatrices du gouvernement du BJP ne seront pas inversées. Cette grève n’est qu’un début. Des luttes beaucoup plus intenses suivront », a déclaré Tapan Sen, secrétaire général du Centre des syndicats indiens (CITU), l’une des confédérations syndicales participant à la grève. Cet article présente des documents combinés provenant de plusieurs rapports déposés par Peoples Dispatch.ÉTIQUETTES:
Edité le 09-12-2020 à 16:40:40 par Xuan
-------------------- contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18602 messages postés |
| Posté le 07-03-2021 à 15:50:42
| Inde: les paysans continuent à bloquer Dehli et France inculture, le Nouvel Obs les censurent … DANIELLE BLEITRACH 7 MARS 2021 Hier ces photos nous sont parvenues envoyées par les communistes indiens, le gouvernement bloque internet, prétend empêcher que ces voix soient entendues… Il a des complices chez nous… France inculture et le Nouvel Obs ont leur “bonnes œuvres”, leurs indignations sélectives pour bobos confondant l’état du monde avec le club med et l’opinion internationale avec le quarteron impérialiste distribuant les sommes de la NED. Ne leur demandez pas de s’intéresser à ce qui se passe du côté du Yemen ou des immenses manifestations en Inde. Pour eux l’affaire est bouclée, l’Inde même si elle a à sa tête un nationaliste d’extrême-droite qui prétend nier les droits de millions d’indiens pauvres, s’appuyer sur un cocktail de néo-libéraux et de conservatisme de caste, organiser la répression des femmes et de la jeunesse, est “une grande démocratie”. Alors que la Chine qui sort le peuple chinois de la misère, a fait faire un bond inouï à la condition féminine est l’objet de leur campagne de haine. France inculture et le Nouvel Observateurs avec la bande de bobos qui se la joue tout Paris sans le moindre talent ne dit mot sur l’enfermement du jeune rappeur espagnol, pas plus que sur Julien Assange mais se cherche un héros en la personne de Navalny, un autre individu raciste, nationaliste et que même Amnisty International a renoncé à présenter comme un prisonnier politique. Cela fait des années que cela dure, que ces gens se sont attribués le droit de parler au nom de la gôche pour mieux l’enchaîner àl’atlantisme et au capital. Ces gens-là ont prétendu monopoliser les plateaux de télévision sans avoir la moindre œuvre digne de ce nom à offrir à la France,médiacrates,idéologues, ils se la jouent défenseur des droits de l’homme. Ils ont organisé le désaveu de la culture, en ont fait un conformisme étouffant et l’ont coupé du peuple. Non seulement ils se sont vendus mais ils ot contribué à étouffer la création et la pensée française dans un académisme du politiquement correct – voir de l’écriture inclusive incorrecte elle- en répondant au moindre signald’avoir à relayer es campagnes lancées par l’impérialisme… Qui accorderait le moindre statut d’intellectuel à un BHL, un Gluksman père ou fils, ou à un MichelOnfray, l’aura d’un Victor Hugo à des histrions sans envergure, des plagiaires si ce n’est parce qu’ils se la jouent comme victimes de l’université et du savoir… Tout est comme ça, la dissidence encombrée de micros et de caméras, la fausse solitude des réseaux de copains-coquins… Macron est l’ultime métamorphose de ce cynisme de petits maîtres… Qui a humilié le peuple, lui interdit son théâtre de Boulevard, son Almanach Vermot des citations hatives… Ils ont contribué à faire de la courtisanerie autour de Mitterrand et des manies d’un vieillard aux sympathies vichyssoises de toujours, en train de se décomposer, la figure de leur gauche… Ils ont agi pour transformer la tannée que prenait l’impérialisme au Vietnam en sauvetage humanitaire des boat people… Ils ont accompagné le néolibéralisme de leurs couplets sur le caractère répressif du service public, l’école, l’hôpital… Ils ont méprisé les grévistes, humilié les combattants, Ils ont accompagné toutes les expéditions de l’empire qu’il s’agisse du démantèlement de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye, les expéditions en Afrique de leur petite musique contre les “dictatures” désignées… Ils ont osé même avec Robert Ménard dans leur opération aux champs Élysées s’attaquer à Fidel Castro et au peuple cubain. France inculture et Le Nouvel Obs peuvent toujours compter sur quelques médiocres, désireux de notoriété, pour apporter leurs voix et leur signature à la campagne en sauvetage d’un imaginaire génocide des ouïghours… ils le feront sans même songer à vérifier ce qu’il en est de cette nouvelle affaire des bébés en couveuse de Saddam Hussein… ils signent pour être publiés… Mais ces millions d’agriculteurs qui réclament le droit à la vie, le respect de la planète ne les intéressent pas, pas plus qu’Assange et Pablo Hazel… Et ce sont ces gens-là qui osent revendiquer la liberté pour partage… dans une France dans laquelle monte une misère qui ne les concerne pas pourvu qu’ils aient un public de leurs semblables. Le Nouvel observateur et la presse de même type, a au moins un financement qui va avec son discours, d’ailleurs quand on a pour direction un Serge raffy qui a commis en 2003, dans le cadre de l’opération Ménard financée par la NED, le plus ridicule des ouvrages sur Fidel Castro, “Castro l’ifidèle, une indignité intellectuelle et morale, le best seller d’une saison d’indignité on n’a aucune peine à recueillir les errances de RaphaëlGluckscman, le stipendié du cocainomane dictateur géorgien de l’époque, ces gens là sont de même liens. Mais France inculture nous abreuve du même brouet au nom du service public, à nos frais… et ils interdisent , censurent , assurent la promotion des mêmes… Qu’il me soit permis face à ces campagnes serviles, ces désinformations dont ces gens sont capables d’encourager ceux qui de plus en plus nombreux désormais interviennent dans les réseaux sociaux pour dénoncer cet endoctrinement qui parfois comme dans le cas de France inculture est opéré avec nos impôts… et au nom de la culture, donc de la France… S’ils veulent soutenir leurs médiocres réseaux qu’ils accordent au moins le droit à la parole à d’autres voix… mais ils ont érigé eux et leurs semblables, la censure en vertu morale… Il y a ce qui se dit et ce que l’on doit taire avec pour seul critère l’intérêt de l’impérialisme, pimenté d’un libertaire des mœurs… jusqu’à quand ? Weimar proclamait le droit au licencieux tandis que se votaient les lois répressives contre le prolétariat voué au chômage, jusqu’au jour où l’ensemble a été livré au fascisme encourage, entretenu… J’ai connu le temps d’autres intellectuels… Aragon bien sûr… ces salopards pardonnent à Céline toutes les collaborations, mais pas à François la Colère, au résistant, au communiste… Mieux vaut Hitler que le Front populaire reste leur slogan… on assure la publicité de Mein Kampf mais on se signe devant son vainqueur devenu leur point godwin du totalitarisme… J’ai connu d’autres intellectuels parfois en colère contre les communistes et je me souviens encore de ce repas dans un restaurant de la Bastille auquel m’avait convié Bourdieu tout près de son logis rue de la mule noire… Peu de temps avant sa mort… Il m’a dit son inquiétude devant le triomphe de l’extrême-droite, la restauration de l’idéologie nazie… Il pensait qu’il fallait fédérer les forces de gauche… Et la politique demeurait le sport de combat de ce sociologue. Danielle Bleitrach
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| pzorba75 | Grand classique (ou très bavard) | 1224 messages postés |
| Posté le 07-03-2021 à 16:24:50
| À la fin de son repas à la Bastille, Tatie commence à dérailler, en ramenant au pousse-café "qu’il fallait fédérer les forces de gauche"...Mieux vaut rester au hors-d-oeuvre!
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