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Xuan
"Le gouvernement a entendu !"


Xavier Beulin se faisant huer par les agriculteurs, ça méritait bien un petit arrêt sur image :

C'est sous les cris de " vendu ! vendu ! vendu !" que le président de la FNSEA prend la parole.

" Cette demande de considération, cette demande le premier ministre l'a entendue, le gouvernement l'a entendue, pour la première fois peut-être depuis longtemps"

En attendant ça ne fait pas bouillir la marmite !

"...tout n'est pas réglé mais votre mobilisation aujourd'hui nous a permis de franchir un grand pas, elle a permis d'obtenir des mesures concrètes. Prenons acte de l'engagement du premier ministre "
[cris et sifflets, une corne de brume couvre le micro]

... "Bien sûr nous ne pouvons pas obtenir la totalité de nos demandes, mais je vous demande aujourd'hui de bien prendre en compte ce qui a été annoncé"

Puis devant les micros des journalistes le même déclare ensuite
" ces sifflets je ne les prends pas pour moi "...

ben tiens!

" ...je les prends aussi pour partie par une inaction notamment du ministre de l'agriculture qui depuis des semaines et des mois est un peu autiste à nos demandes "

On comprend que les paysans en aient ras la casquette, ils comprennent parfaitement que le gouvernement, de concert avec la grande distribution et l'industrie agroalimentaire, est en train de les mettre sur la paille pour concentrer l'agriculture.
Xuan
à propos de la manifestation "monstre" à Paris, destinée à bloquer la circulation...après la fin des transhumances des vacanciers.

L'action de la FNSEA et Beulin critiquée par la Confédération paysanne


Challenges.fr
03-09-2015

Les cortèges d'agriculteurs qui défilent à Paris ce jeudi signent "un enterrement de première classe de l'agriculture" , dénonce l'organisation marquée à gauche, qui traite Xavier Beulin, le patron de la FNSEA, de "populiste" et de "fossoyeur".


Photo prise durant la manifestation des agriculteurs organisée par la FNSEA à Paris le 3 septembre. (c) AFP


Les cortèges d'agriculteurs qui défilent à Paris jeudi 3 septembre signent "un enterrement de première classe de l'agriculture" emmené par la FNSEA et son patron Xavier Beulin, a dénoncé Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne.
Cette organisation, marquée à gauche, a refusé de s'associer à la démonstration de force orchestrée par le premier syndicat agricole français.
La Confédération paysanne "s'est posée la question, au tout début de la crise de l'élevage, de rejoindre la manifestation parce qu'on trouvait qu'il y avait une vraie détresse des paysans qui s'exprimait" , a expliqué au micro du Sud Radio Laurent Pinatel, qui estime que la France est "devant la plus grande crise de l'agriculture depuis les années 60" .

"Quand on a vu la reprise en main extrêmement populiste de Xavier Beulin, les 3 milliards de plus qu'il vient demander aujourd'hui, on a l'impression que c'est l'enterrement en première classe de l'agriculture et que le fossoyeur Beulin est aux manettes pour aller à l'Elysée demander un énième plan de licenciement de l'agriculture" , a-t-il déploré.
"L'agriculture est dans le mur, ca fait 40 ans qu'on essaie le même modèle, appuyé par la FNSEA, il faut changer" , a-t-il martelé en plaidant pour une agriculture moins productiviste, reposant sur des "critères de qualité". "C'est pas en massifiant l'offre, en robotisant, en automatisant, qu'on y arrivera."

Les paysans venus défiler à Paris au volant de quelque 1.400 tracteurs sont particulièrement touchés par les crises laitière et porcine, rendues particulièrement aigües cette année par la fin des quotas laitiers et l'embargo russe sur la viande européenne. "Le plan Beulin c'est de dire 'on va moins payer de cotisation sociales, on va prendre en charge les intérêts des emprunts, pour donner de l'oxygène aux paysans', ce qui est bien. Pour qu'ils puissent s'endetter plus ? C'est nettement moins bien" , a relevé Laurent Pinatel.

Protection de l'environnement

Alors que la FNSEA réclame aussi une "pause" dans l'empilement réglementaire et normatif qui plombe selon eux les producteurs français au profit de leurs concurrents européens, la Confédération paysanne considère plutôt les contraintes environnementales comme une "protection". "Le jour où les eaux seront toutes polluées, où les nappes phréatiques seront asséchées, où les sols ne seront plus à même de fournir l'alimentation à la plante, on aura perdu le sens de notre métier", a estimé Laurent Pinatel. Son organisation milite par ailleurs pour un retour au niveau européen à "la régulation de la production" "on adapte l'offre à la demande" .

Elle craint toutefois que les mesures de soutien supplémentaires qui devraient être annoncées plus tard dans la journée "soient une nouvelle fois des rustines sur un système usé, dépassé" , a noté Laurent Pinatel pour qui accorder de nouvelles aides financières, "c'est reculer pour mieux sauter."
Si le Premier ministre Manuel Valls "veut appliquer à l'agriculture ce qu'il a annoncé ce week-end aux universités d'été (du PS ) à La Rochelle pour l'ensemble de l'économie, c'est-à-dire un grand vent de libéralisme, effectivement aujourd'hui on va annoncer un grand plan de licenciement de l'agriculture à hauteur de 3 milliards d'euros" , a-t-il conclu.

(avec AFP)

________________


En effet il s'agit d'un enterrement de première classe. Subventionner l'agriculture ne règle en rien les contradictions ente l'industrie, la distribution et la production agricoles.

On se souvient comment cet été les industriels n'ont même pas daigné participer à une table ronde avec les agriculteurs, tandis que Le Foll se félicitait de la volonté commune au sein de la filière porcine de «trouver des solutions»

Dès lors il était prévisible que cette crise se solderait par l'éviction de nombreux agriculteurs et une concentration accrue.
L'Humanité écrit que La montée des tracteurs accouche d’une souris à Paris, et signale que la prise en charge des dettes bancaires intéresse avant tout les banques.

Ces apports de fonds - destinés aux banques auxquelles les paysans les plus endettés doivent beaucoup d’argent- ne règlent en rien la question des prix agricoles qui vont demeurer très bas pour le lait, la viande bovine et porcine alors qu’ils sont à l’origine des difficultés du monde agricole comme nous l’avons montré dans un précédent article d’analyse.
Xavier Beulin en a fait l’amère expérience quand il a tenté d’expliquer à ses troupes que « le gouvernement a entendu le message » de la FNSEA ce jeudi. Le président du syndicat a entendu les mots « vendu » et « démission ». « On va mettre le feu » , s’est indigné un producteur de porcs des Côtes d’Armor, « on n’a rien obtenu, pas de prix, aucune garantie, on a une année blanche mais ça ne résout rien. A la fin de l’année il faudra payer » . Encore plus amer, un jeune paysan lorrain a lancé à ses aînés : « je n’ai rien, je repars comme une merde, j’attendais une baisse des charges. Vous allez vous faire déborder» .


A marquer dans les annales, le "message d'amour" de Manuel Valls « c’est un message fort et sincère, vous avez le soutien de la Nation. La France ne lâchera pas ses agriculteurs. Le désespoir, l’humiliation, la colère nous les entendons et avec le gouvernement nous y répondons» .

L'Humanité écrit : "la mobilisation des paysans ressemble bien à une réussite avec l’entrée des tracteurs dans la capitale"
Ce n'est certainement pas une réussite que d'organiser une telle manifestation dans le but de ne pas perturber la circulation et et en oubliant les industriels de l'agroalimentaire.
Xuan
Tandis que les syndicats agricoles "calment le jeu"...(on se demande ce qu'il peuvent bien calmer d'ailleurs), Valls refuse catégoriquement de les recevoir lundi.
« Le gouvernement, c'est une équipe. Quand on a un bon ministre de l'Agriculture, c'est avec lui qu'on discute »

Or la médiation du "bon ministre" s'est soldée par un non respect de l'accord signé par l'industrie agroalimentaire, en l'occurrence Cooperl et Bigard. En conséquence de quoi le "bon ministre" a bien les deux pieds dans le lisier.

On ne peut pas imaginer que des intelligents comme Le Foll, titulaire d'une maîtrise et d'un DEA d'économie, ainsi que d'un diplôme professionnel spécialisé au Conservatoire national des arts et métiers, n'ait pas vu arriver l'orage.

La crise de la filière porcine n'a pas commencé cette semaine.
Personne n'a oublié la fermeture de l'abattoir Gad à Lampaul Guimiliau, ni la restructuration des abattoirs AIM à Antrain et Ste Cécile dans la Manche.
300 élevages disparaissent en moyenne par an, sur un total de 5 000 à 6 000. En une décennie, 10 % ont arrêté. Le nombre de porcs a lui aussi fondu, passant de 25 millions de têtes en 2008 à 22 millions aujourd’hui.
En Bretagne, plus de 200 élevages seraient au bord du dépôt de bilan.

Le boycott de la Russie a lourdement aggravé la situation.

Depuis plusieurs mois, les cours sont en chute libre. Au marché au Cadran de Plérin, le kilo de porc se négocie entre 1,20 et 1,35 euro, pour un prix de revient de 1,55 euro. La production française porcine recule aussi de 2 % par an. Les exploitations sont au bord de l'asphyxie. Et la Bretagne est particulièrement touchée, vu que la région représente 58 % de la production porcine française.

Le Foll avait "limité" la période des prix bradés à deux mois. En fait on est loin du compte maintenant, et c'est la concurrence capitaliste qui s'opère.

Tout se passe comme si le gouvernement accompagnait la restructuration de la filière à marche forcée, pour parvenir à la suppression des petites entreprises, afin de rejoindre le niveau de concentration allemand.
S'il fournit des compensations financières c'est le peuple qui va les payer à travers de nouvelles taxes ou impôts locaux.
Le capitalisme élimine les petits paysans avec autant de délicatesse que la faucheuse : par la ruine.
Seul le socialisme peut industrialiser l'agriculture et maîtriser la répartition de la plus values avec les circuits industriels et de distribution. Mais actuellement ces derniers captent la plus value du producteur et le laissent sur la paille, sachant qu'ils peuvent se fournir ailleurs.
Xuan
Le mépris !


Manuel Valls refuse de rencontrer les éleveurs de porcs



Le Monde


En déplacement à Avignon, vendredi 14 août, le premier ministre, Manuel Valls, a opposé une fin de non-recevoir aux éleveurs de porcs qui demandaient depuis deux jours à être reçus à Matignon pour régler le conflit sur le prix de leur production.

Le premier ministre a estimé qu’un tel rendez-vous ne pourrait, à lui seul, régler cette crise et a rappelé son soutien à l’action du ministre de l’agriculture, Stéphane le Foll, dans ce dossier :

« Le gouvernement, c’est une équipe. Quand on a un bon ministre de l’agriculture, c’est avec lui qu’on discute. » « L’Etat et le gouvernement sont entièrement mobilisés pour répondre au désarroi des éleveurs de porc. On ne peut pas accepter que la situation reste bloquée. »
Xuan
Coup de force des industriels contre les éleveurs


La nouvelle a fait la une mais elle passera à la trappe sous peu : les industriels de l'agroalimentaire ont refusé d'acheter les porcs de leurs fournisseurs, les plaçant dans l'obligation de baisser leurs prix en dessous d'1,40 € le kg.
http://www.lepoint.fr/economie/prix-du-porc-le-bras-de-fer-continue-entre-eleveurs-et-industriels-11-08-2015-1956000_28.php

Ils se servent de la concurrence allemande et espagnole pour ne pas appliquer l'accord conclu il y a moins d'un mois. Leur objectif est de concentrer davantage la production et de baisser les salaires sinon les revenus des exploitants.
Xuan
Les luttes des éleveurs bovins puis des producteurs de lait s'est prolongée durant une bonne partie du mois de juillet.

Le diktat imposé à la Grèce par la France et l'Allemagne a pris le dessus dans nos colonnes, le fait est que ces événements ont fait voler en éclat non seulement la voie réformiste, mais également celle de la gauche radicale sur les questions européennes.
Ils constituent un tournant dans le regard des masses sur la dictature capitaliste européenne. Et pour les communistes, ceci indique la nécessité de la révolution prolétarienne et de la dictature du prolétariat, et a provoqué de nombreux débats dans leurs rangs.

Mais les luttes de classe dans l'agriculture méritent aussi une étude attentive.
Les contradictions entre la France et l'Allemagne, celles entre l'Europe du nord et du sud ou de l'est, ne sont d'ailleurs pas étrangères au conflit des éleveurs et accentuent la contradiction fondamentale entre les paysans modestes et d'autre part la grande distribution et l'industrie agroalimentaire.

Nous avions consacré un fil dans l'analyse des classes sous le titre "la guerre du lait est déclarée" au conflit de septembre 2009.
Les agriculteurs ne s'en prenaient pas à l'Europe, pour réclamer des subsides suivant les mots d'ordre de la FNSEA, mais aux grandes surfaces, aux coopératives et aux industriels de l'agroalimentaire.
Le dernier post du 3 janvier 2015 signalait d'ailleurs "Prix du lait : avis de gros temps pour les producteurs" , la menace de surproduction à trois mois de la fin des quotas laitiers.
La suppression de ces quotas a eu les conséquences prévues, mais pour lesquelles les aménagements proposés ne régleront rien quant au fond.

Il ressort de ces conflits que la grande distribution et l'industrie agroalimentaire pompent les plus values de la production et réduisent les producteurs à la ruine. Ces contradictions entre monopoles et PME existent aussi dans l'industrie et désignent les monopoles capitalistes comme l'ennemi n° 1 des masses populaires.

Le gouvernement socialiste a essayé encore une fois de protéger les intérêts des monopoles en proposant de dédommager les agriculteurs avec une aumône payée par le peuple, mais les paysans veulent que leur travail soit payé "à son juste prix".

Le développement inégal du capitalisme, ici dans la production agricole, induit que les écarts de productivité se traduisent dans les prix à l'échelle internationale. Egalement, les salaires de la main d'oeuvre dans les pays dominés par les impérialismes franco-allemands entrent en concurrence entre eux et avec ceux des ouvriers agricoles français et des ouvriers de la transformation.
Il en résulte des contradictions entre propriétaires exploitants et ouvriers agricoles, entre capitalistes et ouvriers de la transformation, entre capitalistes de la grande distribution et salariés du commerce, et des réactions hostiles aux importations étrangères.

Le capitalisme est la principale cause de la ruine des agriculteurs.
Nous devons nous tenir fermement aux côtés des plus exploités et étudier avec soin les questions agricoles, en tenant compte de l'histoire de notre pays et de la propriété agricole, des conséquences du capitalisme dans ce domaine et des rapports impérialistes à l'échelle européenne.


Ci-dessous un article du blog "Communistes", dont nous ne partageons pas toutes les positions, mais qui apporte de nombreux éléments d'information.




AGRICULTURE FRANCAISE EN DETRESSE !


Les éleveurs français (de bovins, de porcs, et producteurs de lait) ont manifesté leur colère dans la nuit du 2 au 3 Juillet dernier dans toutes les régions agricoles. Lors de cette nuit dite " nuit de l'élevage en détresse" , ils entendaient crier leur colère devant la faiblesse des prix auxquels leur sont achetés viande et lait. Ce, malgré l’accord conclu 15 jours plus tôt avec les transformateurs et la grande distribution.

L'appel de la FNSEA et du CNJA à ces manifestations masque mal la complicité des responsables de ces syndicats avec ceux qui, depuis des années, organisent la financiarisation de l'agriculture, la livrent aux appétits du capital. (voir Communistes hebdo n° 392 du 23/02/2015). D'ailleurs des manifestants ont chahuté à St Brieuc (Côtes d'Armor), Xavier Beulin, grand céréalier qui préside à la fois la FNSEA et SOFIPROTEOL, grande holding qui a la main sur toute la filière porcine.

La baisse des revenus de ces producteurs est bien réelle : - 12 000 €/an pour les secteur bovin. Certes, la grande distribution pour accroître ses profits, pressure à la fois ses fournisseurs et ses clients/consommateurs. Le prix de l'aliment pour bétail a augmenté avec les hausses spéculatives réalisées sur le blé (15,6%, le maïs (22 %) et le soja (6,6 %).

Les transformateurs, abattoirs en premier lieu, pour augmenter leurs profits, exploitent férocement leurs salariés tant en termes de salaires qu'en termes de conditions de travail. Ces derniers sont les premières victimes des restructurations/regroupements capitalistes qui ont eu lieu dans ce secteur. En amont, ils étranglent les producteurs en leur imposant des prix scandaleux, bien loin de couvrir les prix de revient.

Il en va de même dans le secteur laitier : fin des quotas laitiers au 1er avril au nom de la « concurrence libre et non faussée » , décidée par Bruxelles.
Concentration capitaliste des laiteries : Eurial et Agrial au 1er Juillet 2016 pour constituer un énorme groupe de 4 000 salariés et 6 450 producteurs. Nombre qui baissera très vite puisque seules seront collectées les exploitations rentables et faciles d'accès avec la naissance de "déserts laitiers", en montagne en particulier : fromages AOP condamnés etc.

Des marchés ont été fermés, notamment la Russie et la Grèce, dans les deux cas par choix politique de la France et de l'UE. La Grèce est notre deuxième client en viande bovine derrière l'Italie.

La consommation intérieure marque le pas, austérité oblige. Le rôti de bœuf dominical se fait plus rare.

Le vote par le Parlement européen, ce 8 Juillet en faveur du traité TAFTA pour l'établissement d' une grande zone de libre-échange entre l'UE et les Etats-Unis ouvre une autoroute pour le sacrifice en bonne et due forme de ce qui restait en France de l'agriculture dont le pays avait besoin. (Voir Communistes hebdo n ° 345 avril 2014)
Car de quoi souffrent les travailleurs du monde agricole ? De la recherche sans fin du profit maximum, c'est à dire du capitalisme de monopoles. Les critères de baisse des coûts pour augmenter les marges sont rigoureusement les mêmes que dans le reste de l'économie capitaliste.

D'ailleurs, le 2 Juillet, au Ministère de l'agriculture, S. Le Foll présentant des "Mesures en faveur de l'investissement productif" et un guide " Investir dans les filières agricoles et agro-alimentaires" , déclarait : " La compétitivité des exploitations agricoles est donc un enjeu essentiel" , rappelant l'existence du CICE, du pacte des responsabilité dans l'agriculture, les garanties financières liées aux " projets" avec toute l'idéologie du management appliquée dans l'industrie qui doit guider les politiques agricoles. En clair, ne doivent subsister que les énormes "fermes industrielles", ultra-mécanisées, avec une main-d'œuvre salariée exploitable à merci, appartenant à des fonds d'investissement mondiaux ou des gros groupes de l'agro-alimentaire, ce qui est déjà le cas en nombre d'endroits.

L'objectif est clair : les petites et moyennes exploitations doivent disparaître au plus vite, elles n'intéressent pas les capitalistes. Bien sûr, quelques petits producteurs peuvent rester ça et là, avec financement participatif (voir le crowfunding MIIMOSA) et quelques AMAP pour faire plaisir aux écolos et aux touristes fortunés qui viendront voir dans ces réserves folkloriques, comment c'était "avant".

Il faut empêcher cela, et ne comptons pas sur les syndicats agricoles au service des grands propriétaires pour le faire.
Les capitalistes se moquent aussi des agriculteurs, de la malnutrition et de la faim, de la ruralité, de l'écologie, il faut les chasser !
La terre doit revenir au peuple, ceux qui la travaillent doivent en vivre correctement, elle doit revenir à sa fonction première : nourrir les peuples. Pour cela, elle ne peut qu'être propriété collective. Avec les luttes nécessaires, c'est ce que propose notre Parti révolutionnaire –Communistes-
 
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