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Xuan
Le « coup de poing » de Pierre Laurent



Sous le titre L'agence de notation Standard & Poor's envahie !
Le P «C» F écrit :

Au lendemain des annonces gouvernementales présentant un nouveau plan d'austérité pour satisfaire les marchés financiers, des militants communistes ont envahi les bureaux parisien de l'agence de notation Standard & Poor's pour dénoncer ce coup de force contre la démocratie. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, et Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice des Hauts-de-seine, participaient à cette action coup de poing.


Le tout assorti des photos des quatre pelés qui ont réalisé ce « coup de poing » :






For-minable « coup de poing » contre les …gratte-papiers de Standards & Poors.

Après l’action de masse de ces dangereux activistes, on s’étonne que la Bourse n’ait pas dévissé … mais non, le CAC 40 a insolemment « poursuivi son rebond » depuis le 19 août.
Pourquoi ne vont-ils pas faire les pitres devant l’INSEE pour dénoncer les statistiques du chômage et le dépassement du seuil de 4 millions pour les catégories A, B et C ?

Que signifie cette mascarade ?

Que les déficits des USA et de l’Etat français seraient inventés par les agences de notation ?
Le trou de 14 300 milliards de dollars, presque l’équivalent du PIB US : du pipeau.
1646,1 milliards d'euros pour la France, soit 84,5% du PIB : un canular.

Les politiciens bourgeois seraient aux ordres de S & P ?

Les révisionnistes continuent de camoufler les causes de la crise, en désignant les agences de notation à la vindicte populaire alors que ce sont les monopoles capitalistes, les banques et leurs actionnaires qui mettent les Etats en faillite, puis exigent des sacrifices encore plus grands des masses populaires.
S & P ne sert que de croquemitaine dans cette affaire, mais il y a longtemps que la note de la France et des USA est largement surévaluée.
Sarkozy ne se met nullement « à genoux » devant S&P mais lui, ses proches ainsi que les dirigeants de l’opposition font directement partie de l’oligarchie politique, financière et économique de la bourgeoisie.

Les industriels qui extorquent le profit directement sur le dos du prolétariat alimentent tout le process capitaliste : il est hors de question de les blanchir en accusant exclusivement les "marchés financiers".

Il est tout-à-fait clair que ce genre d’action bidon devant des acteurs mineurs du système capitaliste ne peut que détourner la classe ouvrière de l’action de classe contre les capitalistes financiers, industriels et commerciaux.

C’est aux capitalistes de payer la dette.
zorba
Je me limiterai à l'abolition de la propriété privée de tous les moyens de production. Après, on avisera!
Quand aux déclarations de la CGT sur les origines et solutions de la crise, cela sort tout droit du consensus mou de la sociale démocratie catholique, comme si ces trois adjectifs permettaient autre chose que le maintien du système d'exploitation - résignation.
Arrosé d'un peu d'Europe sociale mis à disposition par la CES, l'espoir du changement est nul.
Xuan
Haro sur les agences de notation !


Sous le titre « La confédération CGT et la crise financière », le blog Où va la CGT ? dénonce la même croisade menée par la confédération contre les agences de notation.

Ci-après, le texte de la confédération :




Economie / lundi, 8 août 2011
Les marchés financiers sont de nouveau secoués. Cette fois-ci la cause en est la dégradation de la note par l’agence de notation Standard & Poor’s des obligations émises par l’Etat américain.
Après les mêmes pratiques récentes sur des Etats européens, une agence de notation se permet de risquer de fortes secousses avec des conséquences qui peuvent être lourdes sur l’économie réelle, la croissance, l’emploi, les salaires …
Une fois de plus, des officines privées se permettent de juger et de tenter de changer, par pressions des marchés financiers, la politique économique de pays (dont aujourd’hui celle des Etats-Unis, première économie mondiale) vers toujours plus d’austérité. Elles s’arrogent un rôle qui doit être celui des Etats sous contrôle démocratique de leurs citoyens. Pour le moment tétanisés par leur incapacité à réguler la finance, les Etats s’y soumettent, au lieu de s’appuyer sur les exigences des peuples.
Ce nouvel épisode met en évidence le bien-fondé d’une exigence forte qui prend partout dans le monde : il faut mettre fin à la dictature des marchés financiers pour dynamiser l’économie, créer des emplois stables, augmenter les salaires et soutenir l’investissement productif. Valérie Pécresse, ministre du Budget, annonce : « La France sera au rendez-vous de la réduction de son déficit cette année et l’année prochaine ».
De tels propos, visant à donner des gages aux marchés financiers, témoignent du fait que nos responsables politiques ne veulent pas admettre que les politiques de sauvetage des marchés financiers, mises en place depuis trois ans, sont contre-productives et en opposition à l’intérêt général.
Les programmes d’austérité exigés par les marchés financiers conduisent à la hausse du chômage et de la précarité, pèsent sur les salaires, les pensions et les minima sociaux, donc sur le pouvoir d’achat, et affaiblissent le potentiel de croissance économique.
On ne peut pas sortir de cette crise en donnant encore et toujours plus de gages aux marchés financiers : les « plans de sauvetage » se multiplient et à chaque fois la somme d’argent nécessaire pour sauver les financiers augmente. Cet argent aurait pu, et doit, être mobilisé au service de l’emploi et de l’investissement productif.
Pour sortir de cette crise, il faut remonter à la source : il faut revaloriser le travail.
Il faut créer des emplois qualifiés et stables, augmenter les salaires, dynamiser l’investissement productif.
Il faut mettre fin aux programmes d’austérité. Au lieu de réduire les moyens des services publics et geler les traitements dans la fonction publique, ce que fait le gouvernement, il faut augmenter les dépenses utiles comme celles de l’éducation, de la santé et des infrastructures.
Il faut en revanche supprimer les niches fiscales et sociales inutiles, augmenter l’impôt sur les hauts revenus et taxer les transactions financières.
Il faut, enfin, stopper les capacités de manœuvre et de nuisances de la sphère financière et spéculative au profit d’une capacité de décisions de l’économie réelle sous contrôle démocratique.
La CGT porte ces exigences et appelle à porter d’autres choix pour une autre répartition des richesses par la mobilisation des salariés, retraités et privés d’emploi notamment par une journée d’action interprofessionnelle à la rentrée.

Montreuil, le 8 août 2011


Ouvalacgt observe que « jusqu'à récemment, aucun capitaliste, aucun syndicaliste, aucun homme politique de droite ou de gauche n'avait contesté l'existence de ces notations et de ces agences. »
Or ce sont ces agences qui avaient maquillé les subprimes et maintenu indûment le triple A de l'impérialisme US.
Mais Standard & Poor’s est attaquée précisément au moment où elle lève un coin du voile sur l’escroquerie mondiale à laquelle se livrent les USA, imposant leur monnaie de singe comme étalon universel, utilisant leur propre dette pour financer leurs interventions militaires.
L’ardoise est pleine ? Qu’à cela ne tienne, écrivez-donc sur le mur !

Ainsi dans « guerre aux agences de notation ! » Christophe Barbier emboite le pas d’Obama sur l’Express.
L’Union européenne a suggéré de rendre les agences légalement responsables en cas d’erreur de notation.
Aux Etats-Unis, de nombreux investisseurs et même des Etats comme l’Ohio ont déjà tenté d’attaquer les agences en justice pour leur rôle dans la crise financière.

Evidemment les investisseurs, pris dans les contradictions du système capitaliste, enragent d’être victimes de leurs propres créations.

Mais le seul responsable de la crise, de la spéculation et des krachs boursiers, que l’abcès soit crevé aujourd’hui ou qu’il continue à s’infecter, c’est le système capitaliste lui-même, et non les agences de notation.

Si les dirigeants CGT reprennent à leur tour le thème du pouvoir dictatorial des agences de notation , ce n’est pas un hasard.
La CGT oppose « les marchés financiers » et « l’investissement productif » , comme si l’un et l’autre n’était pas deux aspects absolument inséparables du capitalisme.

Dans « l’impérialisme stade suprême… » * Lénine dit deux mots à ce sujet, d’une étonnante actualité :

"Quant aux capitaux des banques, l'auteur [E. Agahd ] les divise en capitaux à placement “ productif ” (dans l'industrie et le commerce) et capitaux de “ spéculation ” (consacrés aux opérations boursières et financières), estimant, du point de vue réformiste petit-bourgeois qui lui est propre, qu'on peut en régime capitaliste distinguer entre ces deux genres de placements et éliminer le dernier."
[…]
“ Même dans l'activité purement économique, écrit Kestner, un certain déplacement se produit de l'activité commerciale, au sens ancien du mot, vers la spéculation organisée. Le plus grand succès ne va pas au négociant que son expérience technique et commerciale met à même d'apprécier au mieux les besoins des clients et, pour ainsi dire, de “ découvrir ” la demande latente, mais au génie (?!) de la spéculation, qui sait calculer à l'avance ou du moins pressentir le développement organique et les possibilités de certaines liaisons entre les différentes entreprises et les banques ”...
Traduit en clair, cela veut dire que le développement du capitalisme en est arrivé à un point où la production marchande, bien que continuant de “ régner ” et d'être considérée comme la base de toute l'économie, se trouve en fait ébranlée, et où le gros des bénéfices va aux “ génies ” des machinations financières. À la base de ces machinations et de ces tripotages, il y a la socialisation de la production ; mais l'immense progrès de l'humanité, qui s'est haussée jusqu'à cette socialisation, profite... aux spéculateurs. Nous verrons plus loin comment, “ sur cette base ”, la critique petite-bourgeoise réactionnaire de l'impérialisme capitaliste rêve d'un retour en arrière, vers la concurrence “ libre ”, “ pacifique ”, “ honnête ” .


*[chap. III. LE CAPITAL FINANCIER ET L’OLIGARCHIE FINANCIÈRE]



Derrière la croisade révisionniste contre les agences de notation et la "dictature des marchés financiers", il n'y a rien d'autre que la nostalgie illusoire d'un capitalisme débarrassé de la finance.
Seule la révolution prolétarienne et le renversement du capitalisme peuvent mettre fin à la dictature du capital industriel, commercial et financier.


Edité le 18-08-2011 à 00:30:28 par Xuan


zorba
Je suis bien d'accord avec ta conclusion, le sujet est loin d'être clos.
Pour ce qui me concerne, je pense que le révisionnisme c'est avant tout céder aux sirènes des états impérialistes, aussi bien sur le plan économique pour réinstaller la propriété privée que sur le plan politique en laissant faire des agressions militaires, comme viennent malheureusement de le faire la Chine et la Russie vis à vis de la Lybie.
Toutes les lignes opportunistes sont un premier pas vers le révisionnisme.
Les communistes de tous les pays doivent pourtant le savoir, ils l'ont souvent appris à leurs dépends, en France en acceptant des unions électorales avec les socialistes par exemple. La suite est connue : Front Populaire suivi de Daladier - Bonnet et Petain à Vichy, Mitterand et l'Union européenne plus les guerres en Irak et Yougoslavie.
Xuan
Les marxistes-léninistes qualifiaient le PCUS de révisionniste et c'était pleinement justifié, indépendamment de ce qu'ont pu devenir certains "maos" de l'époque.
Rien ne permet de comprendre la restauration du capitalisme en URSS sinon la révision définitive et irréversible des principes marxistes-léninistes au sein du PCUS.

En ce qui concerne la Chine, j'ai pensé longtemps que la réforme était de même nature que la restauration du capitalisme en URSS.
Le socialisme chinois a toujours associé plusieurs formes de propriété, compte tenu des formes arriérées de l’économie dans une ancienne colonie.
Les communistes chinois considèrent que la forme capitaliste de la propriété peut contribuer au développement économique jusqu'à un certain point et sous la direction du PCC.
Enfin la lutte de ligne existe toujours dans le PCC, et on observe que la réforme subit des rectifications.
Ceci me laisse à penser la Chine est toujours socialiste, contrairement à l’opinion couramment répandue.
Là aussi il y a eu de nombreux débats ici et le sujet est loin d'être clos.
zorba
Je me demande aujourd'hui si la situation en Chine ne justifie pas également le qualificatif révisionniste.
Dans les années 1960 - 1980, en pleine lutte anti soviétique dite guerre froide, mais plutôt chaude pour les vietnamiens, les pro chinois qualifiaient le système soviétique de révisionniste. Nombre d'entre eux sont aujourd'hui des libéraux pur jus, aussi dangereux pour les peuples de l'ex URSS ou de la Chine tant ils se sont mis au service de l'impérialisme américain, qui reste le principal partenaire économique et financier de la Chine.
Comprendre ce qui a pu se passer reste une analyse difficile, les historiens ont du travail.
Je m'attarde de temps en temps sur la pages de Solidarité internationale PCF, mais dès que j'entends Solidarité devant quoique ce soit, je me méfie, les curés et les réactionnaires ne sont pas loin, prêts à soutenir les réactions en tous genre, il suffit de voir ce qui se passe en Pologne depuis les années 1980.
Xuan
zorba a écrit :

Tous ceux qui ont essayé ont échoué, usés et sont retombés dans les bras de la sociale démocratie.


Pour ce qui nous concerne on n'en est pas encore là


zorba a écrit :

Ne serait-il pas plus simple de remettre le parti communiste en ordre, en appliquant les principes marxistes léninistes, lutte des classes, dictature du prolétariat, centralisme démocratique, internationalisme pour proposer la socialisation des moyens de production et l'abolition de la propriété privée. Sans rien attendre d'un grand soir d'élections pour trahir pendant toute la durée du mandat reçu.


Je n'affirme pas que tous ceux qui ont essayé de redresser le parti révisionniste soient retombés dans les bras de la social-démocratie (pour certains oui), mais il y a eu de nombreuses tentatives depuis le début des années 60, c'est-à-dire depuis la controverse sino-soviétique, il y a 50 ans.
Ils ont été régulièrement exclus.
Il en existe encore comme Solidarité Internationale PCF, ou la section de Paris XVe.
Je crains qu’ils ne servent que de caution de gauche à la ligne révisionniste.
Lors du choix de Mélenchon, le combat qu’ils ont perdu visait la nomination d’un « candidat communiste », en l’occurrence Emmanuel DANG TRAN.
La ligne révisionniste – en particulier le programme du P «C» F – n’était pas remise en cause.
Or ce programme n’est pas un programme révolutionnaire mais réformiste.

D’autre part, depuis que la ligne révisionniste l’a définitivement emporté dans ce parti (lorsque les principes marxistes-léninistes ont été ouvertement rejetés), une certaine partie de ses membres n’a pas adhéré au marxisme-léninisme mais au révisionnisme.
Ceci ajouté aux manœuvres anti-démocratiques de la direction a pour conséquence que les militants sincères ne sont pas en mesure de « débarrasser le parti de ses permanents fonctionnaires complètement corrompus » et d’en prendre la direction du P «C» F.

____________________________


J’ai parlé du programme du P «C» F et de l’ensemble de cette question dans le post arracher la classe ouvrière au révisionnisme, et d’une manière générale dans le sujet le révisionnisme moderne.

Tu trouveras aussi sur le site des Editions Prolétariennes de nombreuses informations sur l’histoire des marxistes-léninistes et la première tentative de créer un nouveau parti communiste, le PCMLF.
zorba
Créer un nouveau parti communiste?
Tous ceux qui ont essayé ont échoué, usés et sont retombés dans les bras de la sociale démocratie.
Ne serait-il pas plus simple de remettre le parti communiste en ordre, en appliquant les principes marxistes léninistes, lutte des classes, dictature du prolétariat, centralisme démocratique, internationalisme pour proposer la socialisation des moyens de production et l'abolition de la propriété privée. Sans rien attendre d'un grand soir d'élections pour trahir pendant toute la durée du mandat reçu.
La première tâche me parait être de débarrasser le parti de ses permanents fonctionnaires complètement corrompus par les alliances électorales pour sauver les quelques maroquins grassement payés faut bien le reconnaitre.
Xuan
Je n’appelle plus « communiste » un parti qui ne mérite plus ce nom.

Tu as entièrement raison de rappeler l’ abandon politique et idéologique dans lequel se trouvent les salariés des PME, travailleurs précaires, saisonniers et immigrés ou issus de l’immigration .
C’est d'ailleurs parallèle à la désyndicalisation.

Ce n’est pas un phénomène propre à notre pays puisque les flambées de colère qu’on observe actuellement en Angleterre manifestent à la fois l’exaspération des jeunes contre le chômage et l’absence de conscience de classe.
L’absence d’organisation de classe et de direction politique communiste aboutit soit à de vains combats dirigés contre la petite ou la moyenne bourgeoisie (comme la destruction des véhicules ou des commerces), soit à la tendance naturelle vers le réformisme.

En outre les fascistes utilisent la colère des masses pour répandre sous des formes démagogiques l’anticommunisme, la haine raciale, la division de la classe ouvrière, la nationalisme bourgeois et l’Union Sacrée.


Par contre on ne peut pas mesurer l’influence révisionniste dans la classe ouvrière à l’aide des résultats électoraux , et précisément à cause du « vote utile » du P «C» F, puisqu’il ne se présente pas pour son propre compte mais pour celui des sociaux-démocrates.
Dans ces conditions il est clair dans l’esprit des masses qu’il n’y a que deux candidats UMP ou PS et le vote révisionniste n’est d’aucune utilité.
Le P «C» F est le premier responsable de son déclin électoral.


Selon mon expérience, l’idéologie révisionniste existe encore dans les entreprises , au-delà de l’influence électorale, et se rapproche de l’idéologie réformiste qui est la tendance naturelle de la classe ouvrière en l’absence de parti communiste.

D’autre part, notre présence et notre influence dans la classe ouvrière sont encore plus faibles que celles du P «C» F.

Notre objectif n’est pas d’observer passivement la lente agonie de ce parti mais d’ arracher la classe ouvrière au révisionnisme moderne en créant un nouveau parti communiste.
Les derniers militants sincères de ce parti, qui aspirent au socialisme, ne doivent en aucun cas être abandonnés à cette voie sans issue. Leur place est avec nous dans la lutte révolutionnaire.

C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de combattre les thèses révisionnistes.
L’adhésion au marxisme-léninisme chez ces militants, comme chez les ouvriers et les jeunes chômeurs sans-parti, n’est pas une démarche spontanée mais nous incombe.

Nous avons eu un long débat à ce sujet et sur des questions très proches sur le fil P"C"F : révisionniste ou social-démocrate ?
Le débat n’est pas abouti et la pratique tranchera.
zorba
L'audience de PCF dans la classe ouvrière : l'analyse des derniers scrutins locaux de la Seine-St-Denis, département historique de l'influence communiste, montre un effondrement complet du nombre de votants communiste. Quand des villes comme Aubervilliers, La Courneuve, Pantin, Drancy et Montreuil, pour citer les plus importantes passent à droite ou au PS ,et que dans les autres villes ce ne sont que par des alliances avec les anticommunistes écolos ou socialistes que les mairies conservent le label communiste, souvent avec entre 7 et 10% des voix et de l'ordre de 50% d'abstention, je pense qu'on ne peut considérer l'influence communiste comme visible.
D'ailleurs, lors des scrutins nationaux, référendums, présidentielles ou européennes, le parti communiste est, dans ce qui fut la ceinture rouge et les bastions des communistes unitaires, souvent à moins de 5% avec des taux d'abstentions encore plus élevés, présidentielles mis à part.
Le pourcentage réel de votants communistes est maintenant de l'ordre de 1 à 2 % dans ces bastions, du même ordre que les groupes trotskystes ou royalistes souverainistes.
Que dans ces conditions, la clique révisionniste de la place du Colonel Fabien, fasse profil bas en envoyant le scud Melenchon à un probable moins de 5% et les frais à charge, est une tactique prudente de père de famille attentif au cours de ses actions en bourse.
Avec, pour faire bonne mesure, les conseils avisés d'une agence de notation fiable, permettant de continuer à tirer des revenus des placements réalisés par les adhérents et militants du passé, quasiment tous morts et enterrés. La gestion des restes du patrimoine immobilier du PCF, par exemple l'immeuble historique de la rue Lafayette, ou l'immeuble de Niemeyer pour l'Humanité à St-Denis traduit bien l'effondrement des moyens et de l'influence de ce parti qui reste aux mains d'une clique d'enseignants complices des sociaux démocrates et sans avenir politique.
Et, plus grave, sans aucune influence sur les ouvriers exploités dans les services, les boites d'intérim et les intermittents du monde agricole. Je ne parlerai pas de l'influence des communistes auprès des populations marginalisées ni issues de l'immigration.
 
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