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Xuan
Bien entendu, ce ne sont que des déclarations et on a vu des actes bien différents que tu as justement soulignés.
Ceci dit ces paroles reflètent des intérêts économiques et ne sont pas uniquement destinées à conquérir un public à l'ONU.
Quoique même dans ce cas elles signifieraient l'hostilité croissante des nations et des peuples envers les USA.
Elles traduisent le fait que l'hégémonisme US s'isole de plus en plus.

C'est une réalité que Trump a accumulé les camouflets envers toutes les positions européennes y compris françaises.
Qu'il s'agisse de la Palestine, de l'Iran ou de la COP21 ces positions ne sont pas dictées par une bonne volonté humanitaire mais par les intérêts des monopoles français, et ce sont ces intérêts qui sont menacés par l'hégémonie US.
Les sanctions US ont effectivement ruiné les projets de grandes sociétés françaises en Iran, et ce sont leurs actionnaires qui s'expriment à travers Macron.

Je crois que dans tous les cas il faut être matérialiste. Ici, c'est rechercher les intérêts matériels que déguisent les déclarations.
Mais de là à affirmer que la France tiendra tête à Trump, il y a une marge évidemment.


Edité le 28-09-2018 à 22:44:05 par Xuan


pzorba75
Macron était du côté de Trump pour bombarder la Syrie sous prétexte d'armes chimiques, sans jamais apporter la première des preuves. Macron peut faire un beau discours, c'est Trump qui tient le collier et les mots seront vite balayés lorsque Macron et les entreprises françaises plieront face au gouvernement américain.
Que la diplomatie chinoise reste polie à l'égard de Macron est de bonne guerre, les dirigeants chinois gèrent des problèmes d'une autre dimension que ceux de Macron et en restant polis évitent de perdre du temps dans l'insignifiant.
Xuan
La Chine essaie de resserrer la nasse autour de l'hégémonisme US. L'attitude de Trump qui s'en prend à ses propres alliés - comme Trudeau récemment - ne peut que renforcer son isolement.


ONU : Macron fustige l'unilatéralisme et se pose en opposant à Trump
(PAPIER GENERAL)


(Xinhua/Wang Ying)

NEW YORK (Nations Unies), 26 septembre (Xinhua) -- Le président français Emmanuel Macron a fustigé mardi l'unilatéralisme et dénoncé "la loi du plus fort" , désignant, sans le nommer, le président américain Donald Trump qui s'était exprimé une heure avant lui devant la 73e Assemblée générale des Nations Unies, à New York.

Son discours a résonné comme une réponse presque point par point aux propos de son homologue américain. Sans citer nommément Donald Trump, le président français l'a clairement désigné en dénonçant la "loi du plus fort" et les errements de l'unilatéralisme.

"Née d'une espérance, l'ONU peut devenir, comme la Société des Nations qui l'a précédée, le symbole d'une impuissance. Et nul n'est besoin de chercher les responsables de ce délitement : ils sont ici, dans cette assemblée. Ils prennent la parole aujourd'hui. Les responsables, ce sont les dirigeants que nous sommes" , a-t-il d'abord lancé aux chefs d'Etat et de gouvernement.

"Face aux déséquilibres contemporains, je ne crois pas à la loi du plus fort, quand bien même elle s'habillerait d'une forme de légitimité là où elle a perdu en réalité toute espèce de légalité" , a-t-il poursuivi.

"La voie de l'unilatéralisme nous conduit directement au repli et au conflit, à la confrontation généralisée de tous contre tous, au détriment de chacun, même de celui à terme qui se croit le plus fort" , a renchéri le chef de l'Etat français.

"La loi du plus fort ne protège aucun peuple contre quelque menace que ce soit, qu'elle soit chimique ou nucléaire" , a-t-il insisté en évoquant le dossier iranien, emblématique de son opposition à Donald Trump en matière de politique étrangère.

Le président américain a désengagé en mai dernier son pays de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre l'Iran et le groupe P5+1, à savoir les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Chine, France, Russie, Royaume-Uni) et l'Allemagne.

"Qu'est-ce qui permettra de régler véritablement la situation en Iran et qu'est-ce qui déjà a commencé à permettre de la stabiliser? La loi du plus fort? La pression d'un seul ? Non! Nous savons que l'Iran était sur la voie du nucléaire militaire, mais qu'est-ce qui l'a stoppé? L'accord de Vienne de 2015" , a martelé Emmanuel Macron.

"Qu'est-ce qui réglera le problème des déséquilibres commerciaux et toutes leurs conséquences sur nos sociétés? Des règles communes adaptées à la réalité d'aujourd'hui et permettant d'assurer des conditions de concurrence loyale, égale et en aucun cas un traitement bilatéral de tous nos différends commerciaux ou un nouveau protectionnisme" , a-t-il poursuivi, alors que l'instauration de salves de taxes douanières par les Etats-Unis menace de plonger l'économie mondiale dans une guerre commerciale.

"Qu'est-ce qui permettra de régler la crise entre Israël et la Palestine? Pas des initiatives unilatérales, ni le fait d'ignorer les droits légitimes des Palestiniens pour obtenir une paix durable, ni de sous-estimer le droit légitime des Israéliens à leur sécurité" , a continué Emmanuel Macron désignant sans ambiguïté la politique de l'administration Trump au Proche-Orient.

En décembre 2017, le président américain a décidé unilatéralement de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, prenant le risque de déstabiliser toute la région. Il vient par ailleurs de mettre fin à l'essentiel du financement américain de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Sur la question migratoire, M. Macron a également dénoncé en filigrane la posture américaine. "Face au grand défi migratoire, je ne crois pas aux discours d'ouverture inconditionnelle, ils ne font que provoquer l'inquiétude et accroître l'intolérance. Je ne crois pas davantage aux discours mensongers de ceux qui prétendent, par exemple, en Europe comme ailleurs, qu'ils seront plus forts abrités derrière une fermeture des frontières, ce n'est pas vrai" , a-t-il dit.

Le retrait américain de l'accord de Paris sur le changement climatique a également été critiqué sans ambiguïté par Emmanuel Macron. "Face aux dérèglements climatiques, là non plus, il n'y a pas de passagers clandestins ou de solution facile. Même ceux qui contestent la réalité en subissent les conséquences comme tous les autres. Les phénomènes météorologiques extrêmes sont aujourd'hui quotidiens. Et en affaiblissant l'action collective, certains ne font que s'exposer davantage eux-mêmes" , a-t-il lancé.

"La décomposition annoncée de l'Accord de Paris a été déjouée, parce que nous avons su rester unis, malgré la décision américaine de s'en retirer" , a-t-il estimé.

"Ne vous habituez pas, n'acceptons pas toutes ces formes d'unilatéralisme!" , a lancé le président français à la fin de son vibrant plaidoyer. "Parce que n'oubliez jamais que les génocides qui ont fait que vous êtes là aujourd'hui, ils étaient nourris par les discours auxquels nous nous habituons, parce qu'ils ont été nourris par les succès d'estrade que nous applaudissons, parce que nous sommes en train aujourd'hui de voir se déliter ce droit international, toutes les formes de coopération comme si de rien n'était par peur, par complicité, parce que ça fait bien !" , a-t-il prévenu.
Xuan
Les Etats-Unis menacent la Cour pénale internationale de sanctions


FLORIAN MAUSSION Le 11/09 à 11:55

http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0302238465504-les-etats-unis-menacent-la-cour-penale-internationale-de-sanctions-2204072.php

John Bolton, a promis des mesures de rétorsion contre les magistrats de La Haye en cas d'ouverture d'une enquête contre des ressortissants américains ou Israël.
J ohn Bolton devant l'organisation conservatrice Federalist Society, le 10 septembre 2018 - Andrew Harnik/AP/SIPA

« Inefficace, irresponsable et carrément dangereuse ». John Bolton pouvait difficilement choisir des mots plus durs. Lundi soir, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump s'est attaqué de front à la Cour pénale internationale, le tribunal universel des Nations unies - dont les Etats-Unis ne sont pas membres - chargé de juger les faits de génocide, crime contre l'humanité et crime de guerre.
Il a menacé ses juges de sanctions si ceux-ci venaient à lancer des investigations contre des ressortissants américains ou contre Israël.
« Si la Cour s'en prend à nous, à Israël ou à d'autres alliés des Américains, nous n'allons pas rester silencieux », a-t-il lancé devant la Federalist Society, une organisation conservatrice de Washington. L'ancien ambassadeur auprès des Nations unies a détaillé les mesures de rétorsion envisagées à l'encontre des magistrats.
« Nous allons interdire à ces juges et procureurs l'entrée aux Etats-Unis. Nous allons prendre des sanctions contre leurs avoirs dans le système financier américain, et nous allons engager des poursuites contre eux dans notre système judiciaire », a-t-il lancé. Il a aussi menacé de couper l'aide aux pays qui coopéreraient avec l'instance internationale dans ces enquêtes.

« Pour nous, la CPI est déjà morte »
Cette violente charge intervient plusieurs mois après les déclarations de la procureure de la CPI, Fatou Bensouda. En novembre 2017, celle-ci avait annoncé qu'elle allait demander aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l'armée américaine.
« À tout moment, la CPI pourrait annoncer l'ouverture d'une enquête formelle contre ces patriotes américains », a commenté John Bolton. « Je veux adresser un message clair et sans ambiguïté de la part du président des Etats-Unis : les Etats-Unis utiliseront tous les moyens nécessaires pour protéger nos concitoyens et ceux de nos alliés de poursuites injustes de la part de cette cour illégitime. »
« Nous n'allons pas coopérer avec la CPI, nous n'allons pas lui fournir d'assistance, nous n'allons pas y adhérer. Nous allons la laisser mourir de sa belle mort », a-t-il martelé. « Pour nous, la CPI est déjà morte. »

La France apporte son soutien à la CPI
A la suite des attaques américaines, le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué affirmant le soutien de la France à la CPI. « La France, avec ses partenaires européens, soutient la Cour pénale internationale, tant par sa contribution budgétaire que par son niveau de coopération avec elle », peut-on y lire.
« La Cour doit être en mesure d'agir et d'exercer sans entrave ses prérogatives, de manière indépendante et impartiale, dans le cadre juridique défini par le Statut de Rome », ajoute le communiqué.

« Isoler encore davantage les Etats-Unis »
L'attaque du « faucon » de Donald Trump a été vivement critiquée par l'Union américaine pour les libertés civiles, qui a estimé qu'elle allait « seulement isoler encore davantage les Etats-Unis de ses plus proches alliés et conforter les criminels de guerre et les régimes autoritaires qui tentent d'échapper à la justice internationale ». Pour l'ONG, Human Rights Watch, ces menaces « illustrent un manque de respect pour les victimes de crimes atroces ».
Les relations entre Washington et la juridiction qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, ont toujours été tumultueuses. Les Etats-Unis ont refusé d'y adhérer et ont tout fait, notamment par des accords bilatéraux avec de nombreux pays, pour éviter que des Américains puissent être visés par ses enquêtes.

Les Nations unies dans le viseur de Donald Trump
L'arrivée au pouvoir de Donald Trump a encore renforcé cette inimitié, qui s'étend à l'ensemble des organisations internationales. Depuis l'entrée en fonction du milliardaire républicain, les Etats-Unis ont quitté le conseil des droits de l'Homme de l'ONU - accusé de « se focaliser de manière excessive sur Israël -, suspendu leur contributionà l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens et quitté le Pacte mondial sur la migration.
Ils ont également réclamé et obtenu, en décembre, une baisse de budget de l'instance. « Nous ne ferons plus profiter l'ONU de la générosité du peuple américain », avait alors déclaré la représentante américaine Nikki Haley, qui pointait « l'inefficacité et les dépenses excessives » de l'organisation, financée à hauteur de 22 % par Washington.

Florian Maussion avec AFP
Xuan
La visite prochaine de Xi Jinping en Russie insuffle un nouvel élan aux relations bilatérales


BEIJING, 7 septembre (Xinhua) -- La visite prochaine du président chinois Xi Jinping en Russie devrait insuffler un nouvel élan au partenariat stratégique global de coordination des deux pays, a déclaré vendredi un haut responsable.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé que le président Xi assisterait au 4e Forum économique oriental les 11 et 12 septembre à Vladivostok, en Russie, à l'invitation du président russe Vladimir Poutine.

Ce sera la toute première fois que le chef d'Etat chinois participera au Forum économique oriental, marquant ainsi les plus importants échanges de haut niveau entre la Chine et la Russie au cours du second semestre de l'année, a indiqué le ministre assistant des Affaires étrangères, Zhang Hanhui, lors d'un point de presse.

Le Forum économique oriental, proposé par M. Poutine en 2015, représente les efforts de la Russie pour faire avancer la coopération en Extrême-Orient, a-t-il indiqué.

Selon M. Zhang, M. Xi devrait assister à plusieurs événements bilatéraux et multilatéraux, parmi lesquels la troisième rencontre entre les deux présidents cette année, la signature de documents, une rencontre commune avec la presse, et un banquet.

"Les deux chefs d'Etat assisteront également à quelques activités pour faciliter les échanges entre les peuples et la coopération économique et locale", a indiqué M. Zhang, ajoutant que M. Xi prononcerait un discours lors de la réunion annuelle du Forum, et aurait une communication amicale avec d'autres dirigeants d'Etat.

En fonction de la situation, M. Xi pourrait assister également à quelques autres activités du forum, a ajouté M. Zhang.

Sous la direction stratégique de MM. Xi et Poutine, le partenariat stratégique global de coordination Chine-Russie a bien progressé et a inauguré une nouvelle ère caractérisée par un développement remarquable de haut niveau.

La présence prochaine de Xi Jinping lors du forum signifie la poursuite de la tradition des deux pays de se soutenir mutuellement dans l'organisation d'importantes activités internationales, l'importance que la partie chinoise attache à la participation à la coopération en Extrême-Orient, et sa ferme détermination à poursuivre son développement et sa prospérité en coopération avec les autres pays de la région, a indiqué M. Zhang.

La participation de M. Xi devrait guider les relations bilatérales pour maintenir un développement de haut niveau, promouvoir la coopération bilatérale globale, promouvoir la coopération bilatérale en Extrême-Orient pour obtenir de nouveaux résultats, stimuler conjointement la paix, la stabilité, et le développement de la région, et apporter des avantages aux populations de divers pays, a-t-il poursuivi.

M. Zhang s'est déclaré convaincu qu'avec des efforts conjoints des deux parties, la visite du président chinois sera un succès total.
pzorba75
Sérieusement, peut-on croire les déjections de Christine Lagarde et du FMI? Elle devrait mettre ses prévisions avec au moins deux décimales et fournir des tableaux Excel pour que l'on essaie de comprendre!


Edité le 14-08-2018 à 05:27:37 par pzorba75


Xuan
Les Etats-Unis, potentiels grands perdants de la guerre commerciale d'après le FMI


http://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-etats-unis-potentiels-grands-perdants-de-la-guerre-commerciale-d-apres-le-fmi-aa8edfc17dda87d380cca6e0d324bdd7
AFP 18/07/2018 à 15:25

"L'économie américaine est particulièrement vulnérable parce qu'une grande part de son commerce sera sous le coup de mesures de représailles" , a déclaré la dirigeante du Fonds monétaire international Christine Lagarde, le 18 juillet 2018 ( AFP/Archives / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS )

Les Etats-Unis, qui multiplient les mesures protectionnistes contre leurs partenaires, pourraient être les grands perdants de la guerre commerciale, estime le FMI qui a élaboré quatre scénarios pour tenter d'évaluer les conséquences du conflit.
"Alors que tous les pays seront à terme plus affaiblis, l'économie américaine est particulièrement vulnérable parce qu'une grande part de son commerce sera sous le coup de mesures de représailles" , a relevé Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) dans un blog publié mercredi, dans la perspective de la réunion du G20 Finances en fin de semaine à Buenos Aires.

"Et une réduction du PIB ne sera pas le seul coût" , prévient-elle.

Jusqu'alors, la dirigeante de l'institution de Washington martelait qu'une guerre commerciale ne ferait que des perdants. Mi-juin, lors de la présentation de la dernière évaluation de l'économie américaine, elle avait évoqué le conflit nourri des Etats-Unis et la Chine, évoquant des ondes de chocs pour les deux premières puissances mondiales.

Maurice Obstfeld, l'économiste en chef du FMI, s'était lui-même montré plus pessimiste lundi, estimant que les tensions commerciales représentaient "la plus grande menace à court terme pour la croissance mondiale" , à l'occasion de la publication des prévisions actualisées pour la croissance mondiale.
Le président américain Donald Trump a pris ces derniers mois un virage résolument protectionniste en imposant tous azimuts des taxes douanières sur des dizaines de milliards de dollars de marchandises, chinoises en particulier.
Les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont le Canada, la Chine, l'Union européenne et le Mexique, ont répliqué en annonçant des taxes douanières sur des dizaines de milliards de marchandises américaines.

Le FMI a estimé que le PIB mondial pourrait être réduit de 0,5% d'ici 2020, soit plus de 400 milliards de dollars.

- Pic de la croissance? -

Si la prévision de croissance pour l'économie de la planète a été maintenue à 3,9% pour cette année et l'an prochain, "cela pourrait être un sommet" , estime Christine Lagarde.
"La croissance a déjà commencé à ralentir dans la zone euro, au Japon et au Royaume-Uni" , note-t-elle, soulignant par ailleurs que les effets positifs de la réforme fiscale sur l'économie américaine, adoptée fin 2017, allaient, eux, s'estomper.
"D'une manière générale, les effets négatifs sont plus importants pour l'économie américaine que pour les autres économies" , résument les économistes du FMI dans leur "note de surveillance" faisant état de quatre scénarios.

Car, expliquent-ils, les autres économies pourraient réorganiser leurs flux commerciaux entre eux, en excluant les Etats-Unis quand Washington sera l'épicentre des représailles.

> Le premier scénario prend en compte les tarifs douaniers américains déjà en oeuvre: 25% sur les importations d'acier, 10% sur l'aluminium (depuis mars), 25% sur 50 milliards de dollars d'importations chinoises et les représailles contre les marchandises américaines (appliquées en juillet).

> Le deuxième scénario ajoute les 10% de taxes américaines supplémentaires sur 200 milliards de dollars d'importations chinoises additionnelles envisagées pour septembre.

> Le troisième scénario incorpore les 25% de tarifs douaniers américains sur les importations de voitures et les représailles éventuelles qui pourraient intervenir à la fin de l'été ou à l'automne.

> Le dernier scénario intègre en outre d'autres composantes comme une détérioration de la confiance combinée à une diminution des investissements dans les secteurs manufacturiers notamment.

L'institution souligne que dans les trois premières hypothèses, les Etats-Unis pourraient faire face à des représailles de toutes parts alors que les autres économies pourraient réorganiser leurs flux commerciaux en évitant les Etats-Unis.

Dans le dernier scénario, le plus pessimiste, parmi les économies affectées, le PIB américain pourrait être impacté à hauteur de 0,8% la première année, suivie de celui de l'Asie émergente (-0,7%), de l'Amérique latine et du Japon (-0,6%). La France et le reste du monde pourraient perdre environ 0,3%.

Dans son blog, Christine Lagarde pointe enfin du doigt un autre problème à l'horizon, les répercussions sur les pays émergents. Entre mai et juin, 14 milliards de dollars ont été retirés de ces marchés, engendrant des hausses d'intérêt par les banques centrales.
Xuan
Trump estime que la Russie, l’Union européenne et la Chine sont des « ennemis » économiques


Le président américain a estimé que l’UE était une « ennemie » des Etats-Unis en raison de « ce qu’elle fait [aux Américains] dans le domaine du commerce ».

Le Monde.fr avec AFP et Reuters 15.07.2018 à 19h57
http://www.lemonde.fr/international/article/2018/07/15/trump-estime-que-la-russie-l-union-europeenne-et-la-chine-sont-des-ennemis-economiques_5331743_3210.html


Le président américain, Donald Trump, a estimé que la Russie, l’Union européenne et la Chine étaient, pour différentes raisons, des « ennemis » des Etats-Unis, dans une interview diffusée à la télévision américaine dimanche 15 juillet, à la veille de sa première rencontre bilatérale, à Helsinki, avec son homologue russe Vladimir Poutine.
« Je pense que nous avons beaucoup d’ennemis. Je pense que l’Union européenne est un ennemi, avec ce qu’ils nous font sur le commerce. Bien sûr on ne penserait pas à l’Union européenne, mais c’est un ennemi. La Russie est un ennemi par certains aspects. La Chine est un ennemi économique, évidemment c’est un ennemi. Mais ça ne veut pas dire qu’ils sont mauvais, ça ne veut rien dire. Ça veut dire qu’ils sont compétitifs » , a détaillé M. Trump, dont les propos avaient été recueillis par la chaîne CBS samedi.

CBS News
✔
@CBSNews
.@POTUS on why EU is a foe: "Both my parents were born in EU sectors... And, you know, I love those countries. I respect the leaders of those countries, but in a trade sense, they've really taken advantage of us, and many of those countries are in NATO." http://cbsn.ws/2KWsJ9g

vidéo :
http://twitter.com/twitter/statuses/1018512897281011713
Xuan
Voir aussi sur ce sujet :

guerre commerciale USA-Chine
Xuan
Un article de Global Times, à relier à http://www.rfi.fr/ameriques/20170316-delicate-visite-angela-merkel-washington-trump-allemagne-etats-unis


La Chine et l'Allemagne peuvent utiliser l'influence mondiale pour combattre la montée du protectionnisme américain



Par Hu Weijia Source: Global Times Publié: 2018/3/18 23:03:39

"La Chine et l'Allemagne devraient donner l'exemple d'une coopération gagnant-gagnant" , a déclaré le président chinois Xi Jinping lors d'une conversation téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel samedi, selon l'agence de presse Xinhua.
Les deux pays devraient "aligner leurs stratégies, élaborer ensemble un plan de coopération mutuellement bénéfique pour la prochaine étape, promouvoir la coopération dans le cadre de l' initiative" Ceinture et Route "et parvenir à un développement commun" , a rapporté Xinhua.

La discussion a eu lieu après que les États-Unis aient annoncé des tarifs sur l'acier importé de 25% et l'aluminium importé de 10%.

La montée du sentiment protectionniste aux États-Unis pourrait nuire à l'économie en Chine et en Allemagne. Au milieu d'une rhétorique anti-mondialisation accrue, l'Allemagne se joindra-t-elle à la Chine pour lutter contre le protectionnisme commercial?

La Chine est le plus grand partenaire commercial de l'Allemagne. Le développement accéléré du commerce indique que la coopération économique bilatérale évolue vers une approche globale, multidimensionnelle et diversifiée. En tant que deux pays ayant une influence significative dans l'économie mondiale, la Chine et l'Allemagne ont des intérêts communs étendus et de vastes possibilités de coopération.

Ces intérêts communs sont devenus une impulsion interne pour forger un consensus commun sur les questions mondiales. La Chine et l'Allemagne, toutes deux confrontées à une situation économique internationale complexe, sont susceptibles de renforcer la confiance mutuelle et de renforcer la coopération par le biais d'un dialogue stratégique et économique.

Les ministres des finances et les banquiers centraux du Groupe des 20 principales économies se réuniront à Buenos Aires, en Argentine, lundi et mardi. La rhétorique anti-mondialisation peut créer une atmosphère tendue à Buenos Aires pour diviser le camp occidental. L'Allemagne est un pays avec une économie orientée vers l'exportation. Les mesures protectionnistes récemment adoptées par le président américain Donald Trump pourraient susciter des critiques de la part de certains pays occidentaux, dont l'Allemagne.

Dans la conversation téléphonique de samedi, M. Xi a déclaré: "La Chine et l'Allemagne devraient également mener le développement des relations entre la Chine et l'UE et jouent un rôle constructif dans la promotion de la confiance et de la coopération mutuelles stratégiques entre la Chine et l'UE " , a déclaré Xinhua, si l'économie mondiale est détruite par le protectionnisme. Pour exprimer son opposition au protectionnisme commercial américain, l'auteur est journaliste au Global Times.
 
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