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Xuan
Le « monde d’après » ne doit pas être pris au propre mais au figuré. Chacun savait que la crise sanitaire déboucherait sur la crise économique et que Macron n’allait pas dégager au lendemain du confinement. Au contraire la sortie du confinement s’associe à des mesures destinées à éviter les manifestations et les rassemblements.
Il ne s’agit pas de jouer madame soleil pour les mois à venir mais d'envisager l'avenir sur le plan stratégique.

L’image du « monde d’après » associe confinement/déconfinement et capitalisme/socialisme.

Depuis 2008 la perspective d’un monde d’après le capitalisme s’est levée. Progressivement le marxisme est revenu à l’étude dans les milieux progressistes. Le marxisme n’est pas seulement la critique du capitalisme, il avance la perspective historique du socialisme et du communisme, et c’est un guide pour l’action.
En Chine l'étude du marxisme a été remise en vigueur et le courant libéral a été défait. Parallèlement plusieurs partis communistes ont repris à leur compte les principes marxistes-léninistes.

La crise sanitaire a remis sur le tapis l’opposition entre capitalisme et socialisme.

La Chine a été le premier pays à identifier un virus, qui s’est avéré circuler dans le monde entier à peu près en même temps. Elle a pris une décision rapide et déterminée, des mesures drastiques, avec de lourdes conséquences économiques, pour donner la priorité à la santé du peuple. Cette orientation donnée par Xi Jinping le 27 janvier est devenue une des priorités du PCC. Le 3 juin Xi Jinping a remis l’accent sur « un système de santé publique fort pour protéger la santé du peuple ».
Cette directive relie les objectifs de « servir le peuple », éliminer la grande pauvreté, et donner la priorité au secteur public.

Du début à la fin les pays impérialistes ont ironisé ou critiqué la Chine, cherché des failles et inventé des « mensonges ».
Dans les faits ce sont eux qui n’ont pas écouté les alertes dans les EPHAD, qui ont avancé la théorie de l’immunité collective, démoli l’hôpital public, ont différé le confinement pour continuer à produire coûte que coûte, ont remplacé les mesures pratiques de protection et de dépistage par des règlements ineptes, engendré la confusion sur la nécessité de porter un masque, de prendre la température et de pratiquer des tests. Enfin les intérêts pharmaceutiques ont engendré des polémiques interminables sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine, jusqu’à publier une pseudo étude dans le Lancet.
Le résultat pratique est que la Chine enregistre presque 10 fois moins de décès que les pays impérialistes et que son économie a déjà largement redémarré. Quant à Cuba et au Vietnam le résultat est tout aussi exemplaire.
Il est remarquable que le chef de file de l’impérialisme, autoproclamé n°1 en matière sanitaire est n°1 de l’absence de décision nationale, n°1 des décès dans le monde, et n° 1 des attaques contre la Chine.
Dans la réalité ce sont les pays socialistes qui ont été exemplaires, à l’opposé des USA.
La encore, « le monde d’après » est le socialisme.

Le monde d’après n’est pas le « dépassement » mais l’abolition du capitalisme

Dès la rédaction du manifeste Marx et Engels ont rejeté les premiers maquillages de la théorie révolutionnaire, destinés à prolonger le capitalisme sous une forme ou une autre en différant son renversement, en inventant l’hypothèse d’un communisme dans le capitalisme, etc.
Régulièrement ces théories reviennent comme le monstre du Loch Ness.
Une des dernières inventions due à Lucien Sève consiste à ergoter sur la signification de l’Aufhebung chez Marx, qui s’en sert à plusieurs reprises dans le Manifeste, en parlant sans aucune ambiguïté de l’abolition du servage, de l’abolition de l’esclavage, de l’abolition du féodalisme, de l’abolition de la propriété privée, etc.
Sève retraduit l’Aufhebung par « dépassement », un dépassement vers l’innomable, qui offre à la direction révisionniste du PCF une justification théorique pour renoncer à l’abolition du capitalisme et s’en tenir à son « dépassement », et censurer le mot de socialisme. Dépassement qui pourra donc être tout ce qu’on voudra sous le titre « penser un monde nouveau », à l’exception du socialisme : écoféminisme, mondialisation humaniste, égalité radicale, réalisation de l’humanité, construire nos résistances, le temps du « bonheur commun », l’alternative écosocialiste, désobéir à l'oligarchie capitaliste, une nouvelle civilisation, le contrôle citoyen, l’après-capitalisme, etc.

Mais jamais il n’est question de renverser l’Etat bourgeois et de le remplacer par un état socialiste.
Le « monde d’après » nous impose un autre débat et une autre unité des communistes, consistant à renouer avec le marxisme, en rejetant les vieilles rengaines habillées de couleurs sociétales.
Xuan
Sur la question du fascisme il existe déjà plusieurs sujets.
Voir le fil https://humaniterouge.alloforum.com/montee-fascisme-consequences-t3324-3.html#p65496
Plaristes
Mais ça pourrait être pour un moment le fascisme.

Si on reste sur des luttes horizontales, ça sera le détour par le fascisme. Hors :

https://pbs.twimg.com/media/EL11_OGXYAIp96L?format=jpg&name=large

M.Clouscard a écrit :

A DU FASCISME NATIONAL-SOCIALISTE AU
SYSTEME DES POPULISMES

1 Les racismes - fatales perversions de
l'économie du profit - et la stratégie capitaliste
de l'immigration


a/ Le riche n 'a pas de faciès et le pauvre n 'a pas
d'identité

Vous avez proposé une morale citoyenne, une éthique de la praxis.

Je peux même subsumer ces expressions par celle de
spiritualité laïque. Il faut les assumer et même les
revendiquer. C'est ce qui est accompli par la praxis et qui
s'intègre aussi dans les traditions de spiritualité. Le divin
horloger, avec nous ! Mais il est vrai que toute une
conceptualisation des rapports de la praxis, du socialisme, du
spirituel est à faire.

Le Pen n'a pas de ces états d 'âme !

Rester sur son terrain, justement, c'est faire son jeu. Mais
il est vrai aussi que c'est au niveau du politique qu'il faut
intervenir d'urgence, trouver une riposte immédiate.

Ce sera vos travaux pratiques, la mise en pratique, sur le terrain,
des catégories proposées. Ce sera la mesure de leur fiabilité.

On verra si elles apportent un plus, d'abord dans
renonciation politique, puis dans la résolution. Les
observateurs, interprètes, commentateurs des médias ont
témoigné d'une impuissance conceptuelle fondamentale,
aussi inquiétante que l'irruption politique de Le Pen elle-
même. Le journalisme politique a révélé ses limites. Il lui


manque la conceptualisation philosophique, trop souvent
réduite aussi au journalisme. Les exégètes sont restés pantois
devant la clientèle électorale du Front National. Elle leur est
apparue comme un incompréhensible syncrétisme qui ne
ferait que corroborer la prétention lepéniste d'une synthèse
d'un front de toutes les composantes de la nation.

Le Pen nous a appris qu'il fallait au moins deux racismes
— divergents, mais complémentaires - pour faire un
populisme, à l'égard du Juif et de l'Arabe, de Rothschild et
de l'immigrant. C'est qu'il y a une logique des racismes.
Hitler ne s'en prenait qu'au Juif en particulier et aux races
inférieures en général. Il ne disposait pas de la dimension
que l'Arabe apporte.

Notre thèse : les racismes ne sont — en leur essence, en
leur nature — que des déviations fatales de l'économie du
profit, la dégénérescence fatale du chrématistique. De même
que l'accumulation primitive est l'origine criminelle du
capitalisme, les racismes déterminent la relation dialectique
du pauvre et du riche.

La paupérisation menaçante, c'est une race : l'Arabe. La
richesse interdite, c'est une race : le Juif. « On » est désigné
comme race. Les états de pauvre ou de riche sont ramenés à
un principe originel, matriciel, général. Le racisme est à
double face : il prétend à une supériorité, mais surtout il est
la désignation de l'altérité comme une erreur ontologique qui
associe la contingence et la malfaisance. L'Autre est de trop.
Il n'est qu'une excroissance cancéreuse de la Création. Il n'a
rien et il n'est rien : c'est normal, puisqu'il est pure
contingence. Il n'est que la forme vide : une race.

Le pauvre, c'est l'immigrant, l'immigrant c'est l'Arabe.
Ainsi se constitue une race, un homme vide de toute culture,
de tout contenu qui n'est plus qu'une forme : un faciès. Le
lepéniste reconnaît la race par le faciès. L'Arabe, dira-t-il, a le


faciès de sa race. C'est le signe extérieur qui ne peut être
camouflé, le stigmate, la tache indélébile. Le faciès, c'est
l'aveu de la race. Et ce pauvre, ce faciès, est un envahisseur,
incroyable paradoxe.

Il est nul et il menace l'identité nationale ! Quel scandale !
La stratégie de l'immigrant aurait consisté à contourner...
Poitiers, le lieu officiel de l'arrêt de l'invasion Arabe. Ce qui
n'a pu être réalisé au sommet peut l'être en pénétrant la base.
C'est un entrisme de masse qui glisse l'Arabe au cœur même
du peuple. Ce dernier, dira Le Pen, doit se mettre en état de
légitime défense. Autrement nous deviendrons tous des
Arabes, c'est-à-dire des pauvres. Le discours raciste cache la
peur de la régression sociale, de la crise, de la paupérisation.
L'Arabe est bien plus qu'un bouc émissaire. Il est la relation
de l'identitaire et de l'altérité dans l'économie de marché.


Si l'envahisseur menace, s'il peut être encore repéré et
désigné par la vigilance nationaliste, l'autre ennemi de
l'identitaire a déjà pénétré dans la place : le Juif. Il est l'autre
face de l'altérité. L'identitaire est menacé à la fois par la
paupérisation et par la richesse, par les propres limites du
chrématistique. Le Juif a été désigné par l'Eglise comme
l'usurier, le prêteur, celui qui profite. Mais cette
stigmatisation ne suffit pas à expliquer l'antisémitisme. Il est
l'ennemi intérieur qui n'a pu s'enrichir qu'en profitant de
l'institution nationale sans participer aux frais. Corollaire :
l'enrichissez-vous est impossible. C'est le Juif qui détient et qui
conserve les moyens du chrématistique, qui dispose des
postes de création et de gestion. Les deux racismes sont
complémentaires : l'un à l'égard du pauvre, l'autre à l'égard
du riche. La peur de devenir pauvre s'exaspère de la colère
de ne pouvoir devenir riche.

L'économie politique s'est faite constitutive de la relation
du français lepéniste avec le Juif et l'Arabe. Les racismes
disent la relation à la paupérisation et à l'enrichissement.


Bien plus que des boucs émissaires, ils représentent les deux
perversités de l'économie du profit. Ils ne font que cacher
une stratégie du capitalisme que la plupart des antiracistes
méconnaissent. Autrement dit, les bons sentiments ne
suffisent pas à débusquer la bête immonde. Certains
militants font même le jeu de cette stratégie en défendant la
cause de l'immigrant à l'encontre de la logique de
l'immigration, en la réduisant au combat de l'homme libre
contre une administration bureaucratique.

b/ L'odyssée de l'immigrant

Je ne ferai ici qu'indiquer le schéma de la stratégie
capitaliste. Tout d'abord, il faut arracher aux pays en voie de
développement les moyens de ce développement. Le
capitalisme veut conserver ce sous développement car il
représente les meilleures conditions du post-colonialisme
(c'est toujours la mainmise sur l'énergie, les ressources
minières, la main d'oeuvre). En priorité, arracher les forces
vives de ces pays, la main d'œuvre des hommes jeunes sans
qualification professionnelle pour les « expulser » vers les
pays post-industriels. J'emploie le terme expulser car c'est le
départ de gens qui ne voudraient pas quitter le pays et qui y
sont forcés. Etrangers en leur pays, déjà.

Cet immigrant, en son pays « d'accueil », doit jouer le rôle
d'un « sous-prolétariat ». Il doit servir à casser le prolétariat,
la classe ouvrière, le mouvement social. Ouvrier sans
qualification professionnelle, il sert de manœuvre, de force
productive directe, la formation professionnelle - sommaire
— se faisant sur le tas. C'est une main d'œuvre taillable et
corvéable à merci, la couverture sociale étant inexistante.
Ainsi s'est constituée une « fracture » sociale au sein même
des travailleurs manuels. Cette division ne peut que ratifier le
schéma marxiste des rapports du sous-prolétariat et de la
classe ouvrière. Mais avec cette fondamentale nouveauté :
c'est le travailleur étranger qui est devenu le sous-prolétariat.

Ultime opération du post-colonialisme : cet immigrant
renvoie des devises aux pays d'origine. Les potentats locaux,
après s'être débarrassés des forces vives et potentiellement
révolutionnaires, empochent le fruit du travail étranger. C'est
un profit sans investissement productif; d'où l'impossible
développement des pays en voie de développement.

Tels sont les moments essentiels de la stratégie capitaliste,
l'odyssée de l'immigrant, avec en prime, bien installé dans la
demeure, un conflit de génération pour occuper les longues
journées du chômage. Bien sûr, il peut y avoir des variantes,
avec la flexibilité et la mondialisation...

c/ Une guerre civile invisible

La vie quotidienne s'est soumise à ce conditionnement.
L'immigrant est vite repéré, montré du doigt, ennemi
invisible à la tête bien connue : un faciès, la tête du passage à
l'acte, au délit. Sous l'immigré, l'Arabe, et sous l'Arabe, le
délinquant. Ainsi se constitue la plus grande « fracture
sociale » qui soit possible, toute une guerre symbolique et
fantasmatique.

Derrière la coexistence communautaire une guerre civile
invisible, du coin de rue, du métro, du comptoir. Elle se
camoufle dans le terme lui-même qui la désigne : la violence.
Comme si c'était la même chose, une bouffe à la récré ou
une bombe atomique sur Hiroshima. Le prétendu concept
indique une telle extension qu'il n'a plus de consistance en
compréhension. Le terme générique doit rester dans le vague
pour que le fantasmatique le pénètre et s'en serve. Cette
guerre sans trêve dans le tissu quotidien, de position,
d'escarmouche, de constant rappel à l'ordre, est devenue
constitutive de l'identité communautaire et de ses frontières
invisibles.


2 Un populisme peut en cacher un autre -
L'engendrement réciproque du permissif et du
répressif, le couple infernal

Est-ce « la faute à » Cohn-Bendit d'avoir engendré Le
Pen ou est-ce celui-ci qui a relancé Cohn-Bendit ? Vain
débat. Il suffit de reconnaître leur engendrement réciproque
celui du permissif et du répressif, celui du couple infernal.

Engendrement réciproque des populismes ! Parce que si
Le Pen en est un, Cohn-Bendit en est un autre. N'est-ce pas
le même référentiel, les mêmes composantes : leader
charismatique, spontanéisme de masse, rejets des partis et
des syndicats, absence de programme politique, thèmes
incantatoires uniquement revendicatifs.

La notion de populisme estudiantin permet de saisir le
fonctionnement idéologique (de l'inconscient de classe) «la
main dans le sac ». Tout le consensus idéologique consiste à
ne pas le savoir et, si c'est soupçonné, à ne pas le dire — la
seule énonciation de ce populisme étant déjà scandaleuse.
Comment la chère tête blonde pourrait être populiste !
Comment l'enfant choyé, le chic type, pourrait se transmuer
en cette vulgarité ! Cohn-Bendit pourrait être populiste alors
que son ennemi l'est déjà ? C'est que le mot étudiant -
estudiantin — est chargé de tout un narcissisme spécifique de
la classe sociale. Il est l'enfant chéri de tout un paternage et
maternage. Il est porteur de tous les espoirs des parents de la
nation républicaine et libérale. Derrière Cohn-Bendit,
maman et papa. Ce sont les parents qui ont ratifié le Mai 68
de leurs enfants pour en faire une révolution. L'affreux Jojo
— l'enfant à qui on passe tout — sera le fruit de ce fistonnage-
paternage, narcissisme et népotisme conjugués : « la
préférence familiale », du clan, du réseau.

Un populisme peut en cacher un autre alors qu'il y a
engendrement réciproque du populisme répressif et du


populisme permissif. Ne pas se tromper de manif. Aucune
garantie de l'étanchéité. Ne peut-on alors glisser d'un
populisme à l'autre ? Ou tenir les deux discours à la fois en

fonction des circonstances ? L'hyper-populisme sera cette

confusion des valeurs.


3 Du nationalisme au mondialisme
a/ Le national- socialisme

Phénomène majeur passé inaperçu, cassure idéologique :
le populisme s'est substitué au national-socialisme. Il n'y a
qu'un national-socialisme. L'après-guerre (de 40) met en
scène un système de populismes. Aussi faut-il établir la
spécificité du national-socialisme, la révélation de son rôle
historique pour déterminer le passage aux populismes en
tant que « rectification » du national-socialisme.

Le fascisme traditionnel est le national-socialisme. Il est
spécifique d'un mode de production : le capitalisme
concurrentiel libéral. Il témoigne de la crise. C'est qu'il porte
en lui une contradiction, fatale, entre la nation et le
capitalisme.

En un premier moment, le national (socialisme) accède au
pouvoir grâce au développement du capitalisme et peut
même en venir à un capitalisme d'Etat. C'est la période de la
complémentarité, nationale et socialiste. Elle se concrétise
par des réalisations fondamentales, infrastructurales et
superstructurales : politique autarcique de l'énergie;
concentration de la production en trusts; industrie lourde ;
infrastructures de la nation, communication (autoroutes),
équipements collectifs et des ménages ; production de série
limitée aux biens de subsistance mais permettant d'accéder à
un certain confort (Volkswagen, voiture populaire). Les
capitaux américains favorisent ce développement.


Le nationalisme, en tant qu'émanation de la province H
campagnes (notables et petits hobereaux), des classes
moyennes, de la caste des services et fonctions de la natio
(qui s'identifie au parti-bureaucratie) peut prétendre avoir
accompli l'unité nationale et même avoir concrétisé le rêve
allemand.

L'Etat fort homogénéise les dynasties régionales (Ruhr
Bavière), autant de places fortes qui doivent se mettre au
service du Grand Reich. La xénophobie et le racisme seront
les moyens d'homogénéiser cette nation, stratégies de l'Etat
fasciste pour imposer le sentiment nationaliste aux
régionalismes et corporatismes. Tout cela, j'insiste, avec
l'aide des capitaux américains.

En un second moment, la dualité de complémentarité -
du national et du socialisme, de l'expansion économique et
du développement de la nation — se transforme en
contradiction, en dualité antagoniste. La stratégie
expansionniste de la Nation, du Grand Reich, freine, retarde,
empêche le développement de la logique capitaliste, la course
aux plus grands profits.

Il n'y aura plus l'aide américaine et l'industrie de guerre va
se détourner de la production de série dévolue à la
consommation de masse. La conquête du territoire, les
annexions, le Reich rêvant du Grand Reich, se font
prédominants. L'économie politique est totalement
surdéterminée par le nationalisme. La conquête n'est plus
celle d'un marché mais d'un territoire. A la fin il ne s'agira
plus que de défendre le sol national.



Ce qu'il décrit est valable à bien des égards à Haïti, ils sont noirs on est d'acc... Mais ils importent des migrants, le gouvernement fait tout pour importer ces migrants, mais aussi répandre un racisme systémique derrière à l'éggart de ces dernier. Tout ça pour créer un sous prolétariat qui en dit pas son nom !

Pour rappelle les revendication de la marche des beurres était sociales, mais Mitterand a fait venir Le Pen sur les plateau télés, et la récupération sociétal touche pas à mon pote a pris une ampleur disproportionnée, autrement dit, la lutte des races avant la lutte des classes est une approche social démocrates qui n'a aucun avenir émancipateur.

On voit bien que Marine Le Pen ne fait aps dans le racisme quand elle prends l'argent des Emirats arabes Unis, du Qatar des des frères musulmans égyptiens !

https://www.marianne.net/politique/comptes-de-campagne-ces-8-millions-venus-des-emirats-qui-ont-sauve-le-fn-en-2017

https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2016/10/24/25006-20161024ARTFIG00134-en-quete-de-finances-pour-2017-le-fn-fait-les-yeux-doux-aux-emirats-arabes-unis.php

https://zh-cn.facebook.com/upr.francoisasselineau/photos/-fn-mains-propres-et-t%C3%AAte-haute-le-fn-qui-affirmait-avoir-mains-propres-et-t%C3%AAte-/10154785994402612/

https://www.observatoire-qatar.com/politique/item/833-pourquoi-les-emirats-arabes-unis-souhaitent-financer-le-front-national

https://i.f1g.fr/media/figaro/orig/2016/10/24/XVM13f04896-99cd-11e6-9cc3-b255a704759d.jpg
Clouscard se trompe sur ce point par contre :
La conquête n'est plus celle d'un marché mais d'un territoire. A la fin il ne s'agira plus que de défendre le sol national.

Maurice_Bardèche a écrit :

"la race blanche ne luttera plus pour sa prédominance économique ou politique, elle luttera pour sa survie biologique. […] Demain, ce ne sont plus les prolétaires et les capitalistes qui se disputeront les richesses du monde, ce sont les Blancs, prolétaires et capitalistes unis, qui auront à se défendre, eux, race minoritaire, contre l’invasion planétaire"

Il s'agira de défendre la race, et non la nation. Voir le discours du GRECE


Edité le 04-06-2020 à 07:05:43 par Plaristes


Xuan
Si Plaristes a fini de pérorer on revient au sujet.
Le monde d'après est l'abolition du capitalisme : le socialisme.


Edité le 03-06-2020 à 20:20:18 par Xuan


Plaristes
Finimore a écrit :

Vocabulaire, concepts mais aussi bagage culturel expérience et pratique militante. Tu te permets de porter des jugements méprisants sur Xuan, alors que tu ne connais rien de lui.


Je vois que c'est un fiers prolétaire vétéran, bien formé, mais formé dans un style qui est périmé, qui ne connais pas la demi mesure, guerrier au possible.
"La Chine est rouge" Trump le Nouvel Hitler" il n'y a pas de place pour une réalité matérielle complexe et contradictoire, ce uqi mène aux accrochage que l'ont connait.

Finimore a écrit :

Tu fais une fixette sur Clouscard, alors qu'il y a des lacunes, des idioties, des erreurs et des concepts anti-marxistes-léninistes dans sa théorie.


Il s'auto-corrige. J'ai été formé à palier ses lacunes. Par Lukacs, ou CLouscard lui-même.
Il y a tout un mouvement Clouscarien et une internationale clouscarienne qui a poli ses concepts, pour faire en sorte que ça soit moins un travail de bûcheron.

Souvent pour mettre à jour la théorie de clouscard, il suffit juste de plus de Clouscard, Sa conception du fascisme peut-être rendue plus juste avec ses concept d'état et d’appareil d'état.

Finimore a écrit :

Plaristes, tu n'est pas obligé d'utiliser un ton hautain et méprisant quand tu t'adresses à nous simple militants de ce forum qui n'ont pas eu la chance d'être toucher par ta grâce et ton savoir immense !!!


Si Xuan y met de la mauvaise foi c'est un peu dur. J'admettrai que de mon côté je manque de votre discipline et quelque part je vous admire pour ça, ce qui rend le comportement de Xuan des plus navrants.
Surtout qu'il me traite comme un idéaliste pour avoir recourt à la théorie du reflet alors que je suis des plus matérialiste et réaliste, m'attribuant des jugement de valeur et procès d'intention qu'il ne pourrait pas m’attribuer s'il comprenait que j'étais dans une démarche matérialiste des plus pragmatiques.


Pour le reste :
La théorie de Clouscard que je présente ici, est des plus intéressante et nous permettra de comprendre les enjeux de la crise politique aux U.S.A.
Cette "théorie foireuse", est essentiel à comprendre, car si ses enjeux ne sont pas compris, avant de passer au socialisme on passera sûrement par une solution fasciste dont les dégâts seront bien souvent irréversibles.

Vous verrez une fois la théorie comprise que l'histoire entre la création de cette théorie et nous prouve sa validité.
Finimore
Plaristes a écrit :

La théorie foireuse est essentiel pour comprendre comment fonctionne le fascisme après la défaite de l’Allemagne nazi.

Parce-qu'avant le socialisme on pourrait peut-être faire un petit détour vers le fascisme !

Et il me semble que sur ce point Clouscard est très pertinent et les faits ont prouvé mainte fois sa théorie.

J'ai vraiment pitié de Xuan, quand il a écrit ce qu'il a écrit. Je le jure. Dans esprit très chrétien, j'ai vraiment pitié de lui, car il ne sait pas ce qu'il fait.

Car notons-le de mon côté je trouve l'attitude de Xuan tout aussi déplorable et nuisible au débat, falsifier en permanence mon propos et le propos de Clouscard pour se faire mousser et éviter tout débat en déformant la théorie adverse, mais je lui pardonne car il ne sait pas ce qu'il fait. Je lui demande juste de relire avec ma grille de lecture et qu'il m'appelle si certains concepts de Clouscard lui échappe.


Excuse ma grande ignorance (je ne suis qu'un simple prolo en grandes vacances), mais je ne comprend pas le sens de ta phrase !

Plaristes a écrit :

C'est la minimum des choses à faire, on ne peu pas débattre si on ne part pas sur les mêmes bases vocabulaire et concepts, Xuan, n'a pas forcément à être d'accord avec les concepts de Clouscard mais doit au moins être capable de les comprendre. Et s'il demande, plus ou moins gentillement je peux l'aider dans cette tâche.


Vocabulaire, concepts mais aussi bagage culturel expérience et pratique militante. Tu te permets de porter des jugements méprisants sur Xuan, alors que tu ne connais rien de lui. Tu fais une fixette sur Clouscard, alors qu'il y a des lacunes, des idioties, des erreurs et des concepts anti-marxistes-léninistes dans sa théorie. Cela n'enlève rien au fait qu'il ait mis le doigt sur des aspects intéressants, et rien au fait que celui-ci du fait de ses lacunes soi facilement récupéré et utilisé par l'extrême droite.
Plaristes, tu n'est pas obligé d'utiliser un ton hautain et méprisant quand tu t'adresses à nous simple militants de ce forum qui n'ont pas eu la chance d'être toucher par ta grâce et ton savoir immense !!! (sic)

Plaristes a écrit :

P.S : n'ayez pas peur d’admettre que vous n'avez pas compris, comme disait Confucius, il vaut mieux avoir l'air con 5 minutes que de le rester toute sa vie !
Ça évitera le ridicule et on pourra discuter en étant de meilleure humeur.


Oui j'avais lu cette phrase "il vaut mieux avoir l'air con 5 minutes que de le rester toute sa vie !" il y a quelques années dans la trilogie des fournis de Bernard Werber.
Plaristes
La théorie foireuse est essentiel pour comprendre comment fonctionne le fascisme après la défaite de l’Allemagne nazi.

Parce-qu'avant le socialisme on pourrait peut-être faire un petit détour vers le fascisme !

Et il me semble que sur ce point Clouscard est très pertinent et les faits ont prouvé mainte fois sa théorie.

J'ai vraiment pitié de Xuan, quand il a écrit ce qu'il a écrit. Je le jure. Dans esprit très chrétien, j'ai vraiment pitié de lui, car il ne sait pas ce qu'il fait.

Car notons-le de mon côté je trouve l'attitude de Xuan tout aussi déplorable et nuisible au débat, falsifier en permanence mon propos et le propos de Clouscard pour se faire mousser et éviter tout débat en déformant la théorie adverse, mais je lui pardonne car il ne sait pas ce qu'il fait. Je lui demande juste de relire avec ma grille de lecture et qu'il m'appelle si certains concepts de Clouscard lui échappe.

C'est la minimum des choses à faire, on ne peu pas débattre si on ne part pas sur les mêmes bases vocabulaire et concepts, Xuan, n'a pas forcément à être d'accord avec les concepts de Clouscard mais doit au moins être capable de les comprendre. Et s'il demande, plus ou moins gentillement je peux l'aider dans cette tâche.


P.S : n'ayez pas peur d’admettre que vous n'avez pas compris, comme disait Confucius, il vaut mieux avoir l'air con 5 minutes que de le rester toute sa vie !
Ça évitera le ridicule et on pourra discuter en étant de meilleure humeur.


Edité le 02-06-2020 à 17:52:20 par Plaristes


Finimore
Encore une fois le ton méprisant de Plaristes n'est pas acceptable dans le cadre d'un débat. Mais je me pose de plus en plus la question de savoir si vraiment le but de Plaristes est de débattre ou de se faire mousser tout en balançant ses théories foireuses.
Plaristes
C’est un peu dur, vous ne perdez pas une occasion pour interpréter mon propos de la manière la plus tordue qui soit.

On dirait Alain de Benoit lisant Marx, on dirait que vous y mettez toute votre mauvaise volonté, à point où c'est comique (d'où le mot clown...), vous essayez d'amuser la galerie après avoir lu le texte en diagonal, ce qui fait que pour quelqu'un qui a compris le texte, vous passez pour un pitre.


Outre ça, je ne vois pas comment répondre autrement, je donne juste une grille de lecture

Je peu au mieux supprimer la remarque sur votre manque de compréhension.


Mais lisez Franchement ça vous aidera à comprendre ma position sur Trump Le nouvel Hitler.
Xuan
"Des fois vous êtes vraiment un clown"
Oui tu te calmes et tu rectifies ton post pour commencer.
 
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