gorki a écrit : Sur ce blog, « tout le monde il est beau tout le monde ils est jolie » la lutte légaliste contre les licenciements c’est bien – la lutte pour les primes de départs conséquentes c’est bien aussi – les expériences autogestionnaires c’est tout bon – être amené un jour a accepter des places de permanent syndical, c’est pas interdit non plus… Sur qu’a cette allure, à VP, ils vont les gagner leur galons de syndicalistes responsables. |
gorki |
![]() Salut Xuan. J’applaudis des deux mains la performance, tu devrais faire de la politique toi…. ! ![]() Je ne reviendrai pas sur le fond du sujet l’essentiel à été dit. Figure toi que je me disais (avant que tu déposes ce dernier poste) que que ce qui nous séparait dans notre approche de la lutte contre les licenciements tenaient finalement à pas « grand-chose » l’absence de perspectives révolutionnaires que seul apporte le programme communiste. Et si tu veux bien te pencher un moment en faisant un retour sur ce que j’ai écrit (et cette fois-ci sans le sortir de son contexte) je le rappelais dans un de mes postes sur le sujet , grâce auquel tu vas pouvoir t’apercevoir que rien dans mon propos d’hier et d’avant-hier ne vient contredire mes positions du moment sur ce sujet qui fait débat. Ceci étant dit je ne suis pas à l’abri de commettre des erreurs, et crois moi que lorsque cela m’arrive je n’ai aucune difficulté à le reconnaître, et à me livrer à l’autocritique nécessaire. Extrait du poste : « Xuan permet moi de te donner mes impressions. Sur cette question l’image que tu renvoies c’est celle de quelqu’un qui joue les équilibristes, tenaillé par la peur du vide, et ce vide il est tout simplement du à l’absence d’un véritable parti ouvrier ayant son programme fixant les buts lointains à atteindre autorisant le compromis provisoires dans les luttes économiques (bien entendu une fois que les travailleurs ont épuisé tout l’arsenal des actions pour vaincre) sans qu’ils ne prennent l’allure de la compromission. » « Exportation des emplois= exportation des salaires et conditions de travail L'arrêt de tous les plans sociaux, L’embauche en CDI de tous les contrats précaires L’interdiction du recours au travail partiel L'interdiction de tous les licenciements Suppression des minima sociaux un SMIC pour tous avec ou sans emploi dés la sortie des écoles à 1800 € nets Un moratoire sur tous les impayés des travailleurs dans la misère L’interdiction de toutes saisies Une véritable retraite à 55 ans sans conditions de cotisation et à 50 ans pour les travaux pénibles. Voila ce qui devrait être le minimum syndical de la revendication économique de la classe aujourd’hui si l’on voulait unifier l’ensemble des couches de travailleurs actifs ou sans emploi. » Oui j’ai écrit cela et je le revendique haut et fort pour au moins trois bonnes raisons, qui demeurent d’actualité… La première tenant au contexte de l’époque obligeant à argumenter sur la nécessité d’unir la classe et les couches des travailleurs les plus pauvres sur des revendications qui leurs seraient propres. je rappels que nous étions au beau milieu des remous les forts de la crise, et que des voix s’élevaient pour réclamer une riposte d’ensemble. (D’ailleurs j’invite ceux qui nous lisent à effectivement reporter leur attention sur ce topic.) la seconde, que jamais je n'ai dit qu'il ne fallait pas lutter contre les licenciements... j'ai même écrit que dans des circonstances bien particulières l'on pouvait gagner, sauf quant ce domaine ce n'est pas l'exception qui fait la règle, mais surtout qui doit dicter la conduite du militant ouvrier communiste. La troisième et la plus importante : et c’est ici que si tu avais su te montrer été un tantinet plus observateur, tu te serais aperçus que dans la rédaction de ces revendications j’avais pris un soin particulier à ne justement pas parler d’interdiction des délocalisation mais à placer en tête de ces revendications pour faire taire les voix du chauvinisme la nécessite de l’export des salaires et conditions de travail, etc. Aussi, toi qui disais ici la difficulté à concrétiser cette lutte contre le social chauvinisme dans la pratique la démonstration est faite que c’est possible... Plus haut j’ai dit que je ne reviendrai pas sur le sujet, je vais quant même le faire, pour finir, en faisant la démonstration à quel niveau d’opportunisme ce livre certain empresser de courir aux chausses de l’aristocratie ouvrière pour politiquement exister. Sur le forum d’où va la CGT vous observerez, en suivant ce lien ci-dessous, comment VP flatte un papier d’auto satisfaction des plus réformiste de syndicalistes CGT se présentant comme les champions de la lutte contre les licenciements et tout cela l’air de rien en prenant quelques attitudes de mépris à l’endroit de ceux qui durement ont tentés et parfois réussi à arracher des primes de départ conséquentes. http://ouvalacgt.over-blog.com/article-goodyear-la-seule-lutte-valable-celle-pour-l-emploi-48836918.html Sur ce blog, « tout le monde il est beau tout le monde ils est jolie » la lutte légaliste contre les licenciements c’est bien – la lutte pour les primes de départs conséquentes c’est bien aussi – les expériences autogestionnaires c’est tout bon – être amené un jour a accepter des places de permanent syndical, c’est pas interdit non plus… Sur qu’a cette allure, à VP ils vont les gagner leur galons de syndicalistes responsables. L’essentiel ayant été débattu, je termine ici avec cette mise au point mes interventions sur le sujet. A+ ![]() Edité le 22-04-2010 à 07:14:58 par gorki |
Xuan |
![]() Le fond de mon intervention c’est le refus de TOUT licenciement, donc Y COMPRIS pour motif de délocalisation. Pour le blaireau de base qui a le nez plus fin qu’un godelureau de la rue d’Ulm, le motif des licenciements N’ENTRE PAS EN LIGNE DE COMPTE, pour la simple raison qu’il y aura toujours un bon prétexte pour faire davantage de profits sur son dos. Quant aux mots d’ordre ils doivent refléter ce refus, et ce n’est pas là ni de l’anarcho-syndicalisme à courte vue ni du réformisme mais simplement l’expression du point de vue de classe. Maintenant, que ça ne coïncide pas avec la recherche du profit maximum, on s’en doute. Que la lutte n’aboutisse le plus souvent des cas qu’à un compromis économique (prime, mutation, etc.), c’est aussi évident. Alors qu’on écrive « non aux licenciements » ou « interdiction des licenciements », « non à la délocalisation » ou « interdiction des délocalisations », à ce niveau-là ça ne choque pas. D’ailleurs, Gorki tu as écrit ici « Exportation des emplois= exportation des salaires et conditions de travail L'arrêt de tous les plans sociaux, L’embauche en CDI de tous les contrats précaires L’interdiction du recours au travail partiel L'interdiction de tous les licenciements Suppression des minima sociaux un SMIC pour tous avec ou sans emploi dés la sortie des écoles à 1800 € nets Un moratoire sur tous les impayés des travailleurs dans la misère L’interdiction de toutes saisies Une véritable retraite à 55 ans sans conditions de cotisation et à 50 ans pour les travaux pénibles. Voila ce qui devrait être le minimum syndical de la revendication économique de la classe aujourd’hui si l’on voulait unifier l’ensemble des couches de travailleurs actifs ou sans emploi. » En sachant très bien que de telles revendications sont irréalisables en système capitaliste. Mais ce n’est pas notre problème puisque notre objectif est de renverser ce système. Deuxièmement, ça ne nous dispense pas de chercher des éclaircissements sur les causes des licenciements, de démonter les prétendues justifications économiques des patrons et d’être particulièrement vigilant contre les dérives chauvines. Parce que le terrain où les patrons et les syndicalistes réformistes ou révisionnistes veulent entraîner la classe ouvrière devient glissant A CE MOMENT-LA, dès que commencent les discussions en CE, ou lorsque le patron essaie d’endormir les délégations de salariés en se plaignant de la concurrence et en avançant l’argument pourri : « C’est eux ou c’est nous », « voulez-vous que ce soit le textile italien qui s’en sorte et que nous allions tous pointer à l’ANPE ? », « vous voulez que ce soit le textile chinois qui nous pique le cash flow et qu’on se retrouve au pôle emploi ? » , etc. Il est clair que le chauvinisme est introduit par la classe bourgeoise et ses valets et qu’il a pour finalité la collaboration de classe. Là, c’est en effet notre rôle politique de rejeter ce chantage fait en définitive à l’ensemble de notre classe, et refuser toutes les formes de conciliation qui émanent bien souvent des techniciens, des tableautistes, via la maîtrise, du type : « il ne faut pas casser l’outil de travail », « il faut s’adresser aux responsables politiques », « notre usine a de l’avenir », « l’argent de la finance doit servir aux entreprises », « le Conseil Général doit aider » et toutes les inepties de la même eau que le « produisons français » ou « produisons en France » . Je m’arrête maintenant. ![]() PS : juste une observation Gorki Arrête de me traiter d’équilibriste, j’ai toujours refusé les travaux en hauteur. ![]() sti a posté pendant que je rédigeais...excuse-moi sti, j'ai plus le temps ![]() Edité le 21-04-2010 à 00:32:17 par Xuan |
sti |
Komintern |
gorki |
Xuan |
![]() Ce n’est pas ce que j’ai écrit, j’ai écrit que lutter contre les licenciements et les délocalisations c’est différent de la revendication « produire français » ou « produire en France », que je n’ai repris nulle part. Les salariés s’opposent au licenciement ou à la délocalisation, ce qui revient au même pour eux et ils ont raison. Il n’y a aucun numéro de funambule là-dedans. La prime au départ, sauf à trois mois de la retraite, c’est bien un pis aller et je peux te citer plus d’un exemple de collègues tombés de mal en pis en partant avec « la grosse prime », parce qu’au bout de quelques mois elle a vite fondu. « Mais le maintien des postes de travail ça se fait dans un lieu géographique précis camarade Xuan donc à l’intérieur de frontières nationales précises, elle est ou la différence ? » Le maintien des postes de travail se fait dans un lieu encore plus précis : dans la boite. Sinon ça veut dire licenciements pour les uns et travail augmenté pour les autres. |
gorki |
![]() Bonjour Xuan Je cherche à comprendre ! Dans ton poste précédent tu soulevais des interrogations légitimes… j’y réponds ! Notamment pour la plus importante à mes yeux, celle concernant comment agir concrètement contre le chauvinisme dans les boites. Cela ne retiens pas ton attention Non tu choisis de cibler là ou l’on sent bien que cela coince pour un militant pris par la pratique du militantisme syndical dans une atmosphère généralisée de collaboration de classe, et qu'il faut bien faire avec…. Et tu me réponds…
Et là tu joues sur le fil Xuan, tu peux rebattre un beurre déjà battu même si a un moment tu obtiens une chantilly agréable en saveur celle-ci finit toujours par retomber et devenir rance. Je m’explique. D’abord ceux qui restent, souvent, sont ceux qui un jour où l’autre seront appelés à partir, ainsi va l’exploitation des travailleurs en système capitaliste. Par ailleurs, c’est faux de laisser sous-entendre (bien que j’ai compris que ce n’étais pas ton propos) qu’ils vont être bien moins loties que ceux qui sont sortis et ce mettre à connaître d’autre galères. Il est même souvent des voix chez les travailleurs pour affirmer, qu’en désespoir de cause mieux vaut subir un mauvais sort dans un boite de merde que de ce retrouver au chômage. La prime au départ un Pis allé ? Quand ont voit quel niveau de lutte intense les copains en but aux licenciements doivent atteindre pour obtenir un niveau acceptable de ce pis aller, cela me fait penser que tu dois avoir perdu le sens de la formule. Dans tout les cas Xuan, le Pis aller c’est toujours la signature syndicale en bas de l’accord qui survient toujours à la fin d’un conflit social de petite ou grande ampleur, pour faire reprendre le boulot… Nombre des arguments que tu avances sont justes sur par exemple l'objectif économique des délocalisations etc. et même je suis d’accord pour dire qu’elles sont en partie, mais en partie seulement les moteurs de la croissance économique des pays en voie de développement… capitaliste, etc. Mais tout cela pour finir là-dessus :
Et alors ! je serais tenté de dire que tu ne fais que « nous paraphraser », mais tu ne m’a rien prouver sur les raisons qui te font écrire que revendiquer de produire français c’est différent que de revendiquer de produire en France. Je te signal qu’à l’époque Le PCF argumentait comme cela pour prétendument lutter contre le déclin industriel de la France donc contre des licenciement que cela entraînait. En vérité Xuan la différence se fait simplement dans le choix d’une formule plus judicieuse par cette bande de sociaux chauvin du FSC succursale syndicale du PRCF pour ne pas heurter une partie de leur public, tant il est vrai qu’au travers de la formule produisons français l’on pouvait entendre… par les seuls français. Les héritiers de marchais, Krasucki etc. en reformulant nous font simplement la démonstration que mêmes les chauvins savent évoluer… dans la filouterie.
Mais le maintien des postes de travail ça se fait dans un lieu géographique précis camarade Xuan donc à l’intérieur de frontières nationales précises, elle est ou la différence ? Alors Cd Xuan, pour être conséquent si l’on emprunte cette voie, faut aller jusqu’au bout de la démarche et reconnaître que les travailleurs d’autres nations placés sur un même marché ont le droit de revendiquer le maintien dans leur boite des productions, en sommes que les plus chauvins gagnent. Au passage qu’il soit préciser qu’il y a une grande différence entre maintien des postes et maintien de la production. Avec les progrès technologiques incessants lutter par exemple pour le maintien des postes entraîne nécessairement l’implication de rentabilité pour une plus grande part de marché, et sur le plan syndicale à revendiquer des investissement créateur d’emploi, et autre droit de regard sur la gestion des entreprise etc. comme ont le voit avec cette question de la lutte contre les licenciements une montagne de pièges poussant à la collaboration de classe se dressent devant les militants syndicaux, et là rien de bien nouveaux. Tu as bien raison de mettre les guillemets autour de la formule tant il est vrai que Le syndicaliste à du mal à échapper à son destin comme je le démontre ci-dessus et qu’à un moment ou un autre il reste confronté à ce terrible dilemme à quel moment, du compromis acceptable on passe à la compromission… Xuan permet moi de te donner mes impressions. Sur cette question l’image que tu renvoies c’est celle de quelqu’un qui joue les équilibristes, tenaillé par la peur du vide, et ce vide il est tout simplement du à l’absence d’un véritable parti ouvrier ayant son programme fixant les buts lointains à atteindre autorisant le compromis provisoires dans les luttes économiques (bien entendu une fois que les travailleurs ont épuisé tout l’arsenal des actions pour vaincre) sans qu’ils ne prennent l’allure de la compromission. N’oublie pas une chose camarade Xuan résoudre les contradictions pour les autres suppose qu’on les aient préalablement résolus pour soit même. Tu m'excuses CD Komintern te t'avoir griller la politesse ![]() Edité le 19-04-2010 à 22:20:18 par gorki |
Komintern |
![]() Il ne s'agit pas de dénoncer le fait que les ouvriers luttent contre leurs licenciements, ce qui est légitime lorsqu'on y est confronté, mais de refuser le simple mot d'ordre "interdiction des délocalisations" ou autres interdictions des licenciements qui sont fondamentalement réformistes dans leur portées politiques et semeurs de divisions de la classe ouvrière. Il faut distinguer la lutte économique quotidienne pour les conditions de vie et les mots d'ordre avancés qui ont eux une "dimension" politique. Mettre en avant l'"interdiction des licenciements" c'est répandre des illusions réformistes sur le système capitaliste... Comme s'il était possible de l'obtenir dans ce cadre... ![]() C'est également semer les graines du chauvinisme et de la collaboration de classe. En effet comme tu l'as dit les ouvriers le plus souvent ne peuvent pas empêcher les licenciements et au final les délégués se retrouvent à aller négocier le nombre de départ et lesquels... Si ça ce n'est pas de la collaboration de classe... Se battre pour arracher le maximum comme "prime de départ" ce n'est pas un "pis aller" c'est refuser le jeu de la bourgeoisie et donc de ne pas négocier sur le nombre de départ, dans la première ou deuxième charrette etc Ces combats révèlent l'augmentation (difficilement quantifiable certes) du sentiment d'unité de la classe ouvrière. Défendre l'interdiction des délocalisations c'est retarder sur le mouvement spontané des masses ouvrières. C'est donc être tout sauf une avant-garde... |
Xuan |
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La question n’est pas d’être dupe ou pas. Les ouvriers se battent contre les licenciements et ne peuvent souvent pas les empêcher. La prime au départ est un pis aller. D’ailleurs le problème ne se limite pas à ça puisque si la boite reste en place avec des effectifs diminués, c’est l’exploitation accrue des restants qui doit être combattue. « Les délocalisations mettent au chômage des travailleurs exploités pour les remplacer par des travailleurs surexploités, et constituent une aggravation de l’exploitation capitaliste dont le pouvoir se sert en suite pour faire pression pour baisser les salaires et aligner par le bas le pouvoir d'achat et la protection sociale. Défendre la production nationale ce n’est donc pas du nationalisme : c’est une position de classe contre l’exploitation capitaliste. C'est d'ailleurs la justesse de cette position exprimée dans tant de régions industrielles sacrifiées sur l'autel du profit maximum qui explique l'intensité du rejet populaire d'une Europe organisée de A à Z afin de favoriser les délocalisations et d'aligner sur la Roumanie la condition des travailleurs de France (la voilà, leur Europe sociale !). » [FSC] Ben non, ce n’est pas la même chose. Et le tract du FSC ne démontre rien sinon qu’il confond les deux afin de promouvoir les thèses du PRCF. Les délocalisations ont réellement pour objectif d’augmenter l’exploitation capitaliste de la classe ouvrière dans son ensemble et d’augmenter la concurrence en son sein, en utilisant l’inégalité de développement. L’autre aspect des délocalisations c’est le développement économique et technologique des pays du Tiers Monde et l’accroissement numérique de leur prolétariat, avec des conséquences dialectiquement positives et négatives sur les pays riches (je ne développe pas ici mais ça mériterait un sujet). Ensuite ce n’est pas « le pouvoir » qui s’en sert mais la classe des capitalistes, dont « le pouvoir » et ses différentes instances y compris européennes ne sont que les représentants. « Défendre la production nationale » dans un pays capitaliste, c’est défendre la production capitaliste , qui peut d’ailleurs être réalisée avec plus ou moins d’investissements étrangers (c’est-à-dire de profits reversés à l’étranger), ou bien tout ou partie délocalisée (avec des profits rapatriés)… Sinon on parle de la production artisanale du fromage de chèvre et on aura quelque chance qu’il soit effectivement fabriqué et vendu dans le Diois. Mais on touche bien là le fond du protectionnisme économique et du chauvinisme, avec un fumet de revenez-y à la Jean Pierre Pernot. Par conséquent, le mot d’ordre « Défendre la production nationale » n’est pas la conséquence logique de la lutte contre les licenciements et les délocalisations, mais une position de collaboration de classe. On ne doit pas défendre la « production nationale » mais le maintien des postes de travail, les conditions de travail et les salaires. Effectivement, les « catégories intermédiaires » sont désormais directement menacées aujourd’hui et cela traduit une situation nouvelle de l’impérialisme occidental, qui poursuit sa recherche du profit maximum et se trouve aussi sur le déclin. Le rôle stratégique de la classe ouvrière et de son parti est d’unir tout ce qui peut être uni contre le capitalisme monopoliste, y compris ces catégories intermédiaires. Ça n’implique pas qu’il faille répéter comme un perroquet n’importe quel mot d’ordre, en effet. Enfin en ce qui concerne J. Tourtaux et Annie Lacroix-Riz, nous les avons en effet cités à plusieurs reprises pour leurs prises de position légitimes, contre le colonialisme français, la collaboration de la bourgeoisie française avec le nazisme ou contre l’anticommunisme. |