| | | | | Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 20-11-2013 à 22:20:47
| Suite à un échange de courriers sur la révolte des bonnets rouges et la nécessité de mieux comprendre les classes dans notre pays, un camarade de l'URCF nous transmet ces infos : Cher-e-s camarades, Pour votre gouverne, je joins quelques éléments - trouvés sur les sites Internet de l'Ifremer et de l'université de Nancy - concernant la rémunération des matelots. On peut retourner l'assertion de l'Ifremer : Quand la mer est mauvaise et le prix du poisson bas, la paie est mauvaise. En 1937, selon un article du journal Ouest-Eclair, « À Molène, la pêche est pratiquée par 33 bateaux à moteur et 23 bateaux à voiles, montés par 153 marins. 200 familles vivent uniquement du produit de la pêche. La moyenne des gains par part, depuis un an, a été de 4 500 francs au maximum ; sur plusieurs bateaux, la part du matelot n'a pas dépassé 2 500 francs. L'hiver a été particulièrement désastreux. (…) Plusieurs familles, chargées d'enfants, ne vivent, comme dans presque tous les ports de pêche, que grâce à la pension d'un vieux parent inscrit maritime » (Ouest-Eclair n° 14753, 31 mars 1937). Les patrons déclarent aux journalistes de Ouest-France et du Parisien que le revenu moyen mensuel de leurs matelots est de 3 000 €, mais Le Télégramme citait en 2009 la petite annonce du patron d'un chalutier hauturier du Guilvinec, qui cherchait un matelot pour un salaire annuel de 30 000 € (2 500 € / mois). Je joins également, outre la lettre du syndicat CGT Damen Brest que vous connaissez, l'appel du syndicat des Marins du Grand Ouest à manifester le 30 novembre à Carhaix "pour défendre l'emploi et pour soutenir les salariés de Gad, Doux, Tilly Sabco, Marine Harvest, etc." , et le 23 à Rennes, à Saint-Brieuc, à Lorient et à Morlaix. Les revendications recueillies par le chercheur à l'université de Rouen me semblent constituer une bonne base : "La revalorisation de la valeur monétaire de la production débarquée pour les armateurs et la revendication d'une plus grande sécurité pour les matelots qui souhaiteraient que l'idée d'un salaire minimum soit étendue à tout le secteur des pêches maritimes" . Amitiés communistes. O. B.
Edité le 20-11-2013 à 23:01:50 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 20-11-2013 à 22:31:39
| Source Ifremer Le métier de marin pêcheur Un métier difficile La vie à bord d’un bateau de pêche est difficile : le bateau est bruyant, toujours en mouvement. Le pont est souvent glissant, le maniement des engins de pêche peut être dangereux. Les conditions climatiques peuvent être rudes et le marin est souvent amené à travailler dans le vent et l’humidité. Le rythme de travail est très soutenu. Il dépend de la durée des marées (nombre de jours de mer consécutifs) qui varient le plus souvent de 1 à 20 jours. Le travail s’effectue par tranches de quatre heures, de nuit comme de jour. Les journées sont longues même pour un côtier qui quitte le port le matin, vers 4 ou 5 heures pour revenir le soir, vers 16 ou 17 heures. Le marin pêcheur se sent souvent déconnecté de la vie à terre. Eloigné de son domicile, il n’a pas de véritable vie de famille. Il doit accepter la vie en collectivité et la discipline. Bien sûr les conditions de vie à bord sont très différentes selon que le pêcheur travaille dans la grande pêche, la pêche au large, la pêche côtière ou la petite pêche. Le métier de marin pêcheur reste dangereux. Il est l’un de ceux qui paie le plus lourd tribut. (Statitique moyenne annuelle des naufrages et péris en mer). Un métier qui s’apprend Autrefois le métier de marin pêcheur se transmettait de père en fils. Aujourd’hui, une formation spécialisée est dispensée dans les douze lycées professionnels maritimes et les quatre écoles de formation continue relevant du ministère de l’Equipement, des Transports et du Logement. Les diplômes qu’ils délivrent sont indispensables pour exercer le métier. Cependant, depuis quelques années, les jeunes se désintéressent de plus en plus du métier de marin-pêcheur, réputé difficile. Il est vrai que la diminution de la ressource et la baisse de rentabilité des navires de pêche n’incitent pas les jeunes à s’engager dans une profession sujette à de nombreux impondérables. Pourtant, plusieurs facteurs portent à croire que les pêches françaises ont un avenir. En effet, en 20 ans la consommation de poisson en France a presque doublé, le besoin de produits frais et naturels continue d’augmenter et les pêcheurs prennent de plus en plus conscience de l’importance de la qualité des produits de la mer. L'équipage, les postes à bord d'un navire de pêche le patron pêcheur ou capitaine de pêche est un marin très qualifié et un véritable chef d'entreprise. Il est responsable de l'équipage, du navire et du produit de la pêche. Il travaille surtout à la passerelle où il manoeuvre et détermine la position du navire. De là, il surveille la mise à l’eau et la remontée du filet. Il doit avoir une bonne connaissance des lieux de pêche et des fonds marins afin de repérer les rochers et les épaves. Son activité lui impose de plus en plus de connaître l’électronique de bord et d’utiliser des logiciels de pêche. Il doit se conformer à un code de sécurité et à des normes réglementaires (maillages de filets, tailles et espèces de poissons...). Il doit aussi savoir prendre des décisions concrètes et rapides. Le patron pêcheur est soit propriétaire de son bateau, soit salarié d’un armement à la pêche. le mécanicien (chef mécanicien/second mécanicien) est chargé de la sécurité et du bon fonctionnement de la machine propulsive et des auxiliaires d’un navire pendant la pêche. le matelot : la principale activité d’un matelot est de capturer les poissons en mettant en œuvre différents engins de pêche dont il doit bien connaître le maniement. Sur le pont, il doit trier le poisson, le mettre en caisse ou le ranger dans la cale à glace. En pêche industrielle, il vide, nettoie et congèle le poisson directement sur le navire. Le matelot doit savoir maintenir le matériel de pêche en état : réparer un casier éventré, ramender un filet. Il peut se livrer à d’autres activités telles que traiter la rouille, peindre, cuisiner, nettoyer le pont du navire… Un matelot peut grimper les échelons en passant des certificats et des brevets pour devenir second maître, maître d’équipage, puis patron et capitaine de pêche. le mousse : depuis qu’une formation au métier de pêcheur est dispensée dans des écoles spécialisées, les patrons ne recrutent plus de mousse. Jusque dans les années 1980, le mousse était employé sur les bateaux de pêche dès l’âge de 13 ans. Il était avant tout chargé des tâches ingrates : balayage du navire, lessivage du pont, corvée de patates … Il pouvait aussi servir de domestique aux matelots. Le mousse apprenait le métier « sur le tas » et devenait matelot vers 16 ou 17 ans. Le système de rémunération des pêcheurs Les marins pêcheurs jouissent d’un mode de rémunération spécifique qui reste inchangé depuis le XIXème siècle. Leur salaire est calculé à partir du chiffre d’affaires réalisé lors de la vente des captures. Généralement ce chiffre d’affaires est divisé en deux : 50% pour le bateau et 50% pour l’équipage qui est rémunéré à la part (ex : le patron prend 2 à 3 parts, le mécanicien 1,5 part, les matelots 1 part chacun). Le salaire à la part varie suivant le type de pêche. Quand la mer est bonne et le prix de vente du poisson élevé, la paie est bonne. La pêche industrielle offre un salaire minimum garanti, en plus d’un intéressement. Affectation des recettes de l'activité de pêche Exemple d'affectation des recettes dans un armement à la pêche :
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| Posté le 20-11-2013 à 22:42:16
| L'étude universitaire de François G. Le système de la rémunération à la part dans la pêche artisanale : cohésion sociale, incertitude et précarisation J'en cite la conclusion : Conclusion La rémunération à la part constitue un rapport salarial qui recouvre une certaine légitimité dans les communautés de pêcheurs même s’il est porteur d’inégalités sociales au sein des équipages et au sein du monde professionnel en général puisque la pénibilité du travail et sa durée n’entrent pas en ligne de compte. Plus précisément, le relatif consensus à l’égard des conditions de travail et de vie à bord (durée du travail et pénibilité excessives) au sein des pêcheurs n’est pas seulement lié à l’expérience partagée du métier. Le système de rémunération à la part qui, certes renforce la cohésion de l’équipage déjà amorcée par le huit clos, l’affiliation culturelle et les risques, tend à masquer les rapports salariaux et à entretenir l’idéologie de la participation aux résultats. En effet, le salaire à la part associe les intérêts du patron et celui des matelots, ce qui offre au premier la certitude que les seconds ne refuseront pas de sortir en mer tant qu’il aura du poisson. Aussi, même s’ils commencent depuis quelques années à revendiquer un salaire minimum, les matelots ne remettent pas en cause ce système d’intéressement dans la mesure où au-delà des contraintes (frais d’exploitation, baisse de productivité), il leur permet durant les périodes favorables de percevoir trois fois le salaire d’un ouvrier à qualification égale. Néanmoins, ce sentiment d’appartenir à une communauté de destin au sein des équipages renforcé par le regroupement des matelots et des patrons dans les mêmes instances représentatives pour défendre leurs intérêts communs tend à occulter la question des conditions de travail et de vie. Ainsi, cette contribution a permis de mettre en lumière la dimension culturelle dans l’approche sociologique du salariat. A partir du cas des marins pêcheurs, l’analyse de la rémunération à la part confirme le caractère réducteur de la conception économique qui tend à considérer le salaire comme coût du travail. En effet, ce cas atypique montre bien qu’une réflexion sur le salariat oblige le chercheur à identifier la fonction qu’occupe le mode de rémunération dans l’organisation du travail et la culture de métier qui s’y rattache. Pour les marins pêcheurs, il a longtemps été vécu comme un moyen adapté aux conditions d’exercice du métier puisqu’il consolidait de part son fonctionnement la cohésion des équipages. Toutefois, les transformations socio-économiques de la pêche artisanale et de la société dans son ensemble amène à repenser la rémunération dans ce secteur dans la mesure où de plus en plus de marins considèrent que leur situation s’est dégradé par rapport à la situation des terriens. Aujourd’hui, des individus d’origine sociale différente des fils de pêcheurs accèdent au métier et y introduisent d’autres représentations de la pêche issues de leurs expériences familiales et professionnelles différentes. Par ailleurs, Les pêcheurs sont fréquemment en contact avec les terriens, les amenant à puiser dans différents modèles culturels mais aussi à aspirer à une vie analogue. L’idée de « gagner sa vie à condition d’en profiter » s’est répandue dans les communautés de pêcheurs. De même, ils sont devenus sensible à la question du temps libre et des loisirs symbolisant la qualité de vie (sports d’hiver, vacances d’été qui font partie intégrante de leur vie de famille. La généralisation des achats à crédit par exemple, souhaités et encouragés par les épouses nécessite de plus en plus un revenu fixe pour le paiement des traites. Ainsi, les revendications tendent aujourd’hui à s’orienter selon deux modalités : La revalorisation de la valeur monétaire de la production débarquée pour les armateurs et la revendication d’une plus grande sécurité pour les matelots qui souhaiteraient que l’idée d’un salaire minimum soit étendue à tout le secteur des pêches maritimes.
Edité le 20-11-2013 à 22:56:53 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 20-11-2013 à 22:47:13
| Source : La réparation navale civile de Brest, d'hier à aujourd'hui. COMMUNIQUE Landerneau le 18 novembre 2013 Le syndicat CGT des Marins du Grand Ouest Premier Syndicat Maritime du littoral français, appelle a manifester partout ou la défense des emplois est et reste le mot d’ordre. En 2011 nous avons été tous les jours aux côtés de nos amis de la métallurgie brestoise, dans une péninsule toutes les activités et tous les salariés sont liés. Le Syndicat Maritime CGT des Marins du Grand Ouest demande à tous ses adhérents et sympathisants d’être présents lors des rassemblements des 23 novembre 2013 à : Rennes à 10h30, Lorient 10h00, St Brieuc 10h30 et Morlaix 15h00. Il faut aussi être le 30 novembre 2013 à Carhaix à 15h00 pour défendre l’emploi et pour soutenir les salariés de « Gad, Doux, Tilly Sabco, Marine Harvest etc…. » . Par leur présence les marins défendront l’industrie, les métiers créateurs d’emplois et les activités maritimes et portuaires. Par leur présence aux manifestations les marins défendront les activités portuaires de la péninsule, ils défendront tous les métiers liés au maritime, commerce, pêche, ostréiculture, réparation navale, etc…… Depuis des décennies (les années 70) les marins français sont confrontés à une concurrence déloyale, injuste et dévastatrice des emplois mais aussi du pavillon national, le dumping social nous connaissons et subissons. Le rapport du Député Arnaud LEROY sur le transport maritime remis au Premier Ministre le 16 novembre 2013 n’a pas de quoi rassurer les marins français ni le pavillon, ni les familles des marins. Un énième rapport qui nous explique que les marins français coûteraient trop chers, trop protégés etc.…. «les comparer à un marin Ukrainiens, Malgaches, ou Albanais comme ceux du cargo « OLYMPIC LIGHT » bloqué à St Malo depuis le 11 septembre 2013 il n’y a aucun doute…. les comparer aux marins des navires abandonnés ici et là aucun doute….» . Le syndicat CGT des Marins du Grand Ouest ne peut que soutenir l’initiative de toutes ces manifestations lorsqu’elles défendent l’emploi en y créant des activités nouvelles permettant aux Bretons de pouvoir travailler et vivre au pays, pour le Syndicat maritime toute initiative défendant l’emploi doit être soutenue. Il aura fallu une crise comme celle que vit la Bretagne en ce moment pour s’apercevoir que le port de Brest est un élément fondamental dans la vie économique de notre Région et de notre pays. L’histoire de notre Région bretonne a démontré depuis longtemps que l’agroalimentaire et le maritime sont très liés. Le port de Brest et ses «ces» entreprises ont une carte à jouer « le développement du cabotage et une autoroute de la Mer » car ne soyons pas dupe, l’avenir du transport est la Mer, le Rail et le Fluvial. … Si le port de Brest devait se développer avec d’autres sociétés maritimes que celles existantes, le Syndicat CGT des Marins du Grand Ouest souhaite que le pavillon et les marins Français y trouvent leur place. Le 12 novembre 2013 le Syndicat CGT des Marins du Grand Ouest a été reçu par le Cabinet du Ministre Arnaud MONTEBOURG, nous avons évoqué le développement du port de Brest, les nouvelles activités qui pourraient y voire le jour, le cabotage et le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT). Jean-Paul HELLEQUIN Porte parole et secrétaire adjoint
Edité le 20-11-2013 à 23:04:01 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 20-11-2013 à 23:08:47
| J'ajoute cette déclaration de la CGT Marins, parue dans le Télégramme, qui traduit le profond désarroi provoqué dans les masses par le front de Gauche lors de la manifestation du 2 novembre : Manifestations pour l'emploi. La CGT Marins n'ira ni à Quimper ni Carhaix 2 novembre 2013 Dénonçant la cacophonie autour des manifestations de Quimper et Carhaix, la CGT Marins de Concarneau ne se rendra à aucune des deux. Selon elle, les vraies responsabilités ne sont pas abordées. « À l'origine, la manifestation du 2 novembre avait pour unique objet la défense de l'emploi ; aujourd'hui chacun y va de son couplet en mettant en avant ce qui l'arrange. » Yves L'Helgoualc'h, représentant de la CGT Marins, était furieux hier. La cacophonie engendrée par les manifestations organisées aujourd'hui à Carhaix et Quimper le fait enrager. L'Europe dans le viseur Selon lui, les vraies responsabilités de la crise sociale bretonne ne sont pas clairement mises en avant. « Je veux rappeler fermement que ce qui a provoqué et continuera de provoquer le cycle infernal des suppressions d'emplois et des acquis sociaux a pour origine la concurrence déloyale et le dumping social orchestrés par la mondialisation au service des multinationales, soutenues par Bruxelles et l'Union européenne » , lance Youen L'Helgoualc'h. Et de cogner sur les instances communautaires, notamment dans le domaine maritime : « Elles démontrent qu'elles sont au service du patronat multinational et non des salariés qui produisent la richesse des territoires » . Avant de se demander « ce que font les députés européens » . Le responsable de la CGT Marins veut rappeler que le Traité de Rome de 1957 créant la communauté européenne prévoyait l'harmonisation des systèmes sociaux. « Combien de responsables politiques connaissent ce texte ? »
Edité le 20-11-2013 à 23:17:46 par Xuan
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| Xuan | Grand classique (ou très bavard) | 18563 messages postés |
| Posté le 20-11-2013 à 23:14:48
| La CGT des Marins du Grand Ouest appelle à participer à la manifestation pour le maintien de l’emploi à Quimper samedi. (déclaration du 29 octobre dans Ouest France) Alors que l’union départementale de CGT du Finistère lance un appel régional pour venir manifester à Carhaix samedi, le syndicat CGT des Marins du Grand Ouest annonce qu’il défilera samedi à Quimper, demandant « à tous ses adhérents et sympathisants d’être présents […] afin de soutenir les salariés de « Gad, Doux, Tilly Sabco, Marine Harvest etc.. » . Par leur présence les Marins défendront l’industrie et les métiers créateurs d’emplois. » Brest, « un élément fondamental » Jean-Paul Hellequin, porte-parole et secrétaire adjoint du syndicat, a estimé dans un communiqué que « depuis des décennies (les années 70) les Marins français sont confrontés à une concurrence déloyale, injuste et dévastatrice des métiers mais aussi du pavillon national. Le syndicat CGT des Marins du Grand Ouest ne peut que soutenir l’initiative de cette manifestation pour défendre l’emploi en y créant des activités nouvelles permettant aux Bretons de pouvoir travailler et vivre au pays. Le syndicat CGT des Marins du Grand Ouest tient à rappeler que parmi les ports Bretons le port de Brest est en mesure de recevoir des navires importants, que la sécurité et la sûreté y sont bien assurées (voire même parfois un peu zélée). Il aura fallu une crise comme celle que vit la Bretagne en ce moment pour s’apercevoir que le port de Brest est un élément fondamental dans la vie économique de notre Région et de notre pays. Les ports permettent 90 % des échanges mondiaux et plus de 320 000 emplois en France. L’histoire de notre Région a démontré depuis longtemps que l’agroalimentaire et le maritime sont très liés. »
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