" class="p15" target="_blank" rel="nofollow">https://youtu.be/8havvo4S0Co
Sur "the dark englightment left"
A noter que sont abordé des déficiences du parti de masse, tel qu'il a été conçu à l'origine, et l'incapacité de certains à constater la métamorphose de la lutte des classe et à s'adresser au salariat prolétaire au sens large, de peur de marginaliser les ouvriers... (ermerm Xuan ermerm kofkofkof)
Edité le 17-03-2020 à 17:10:25 par Plaristes
Xuan |
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Ce qui est abordé dans ce débat c'est essentiellement l'antirationalisme, et la critique des philosophes Heidegger, Sollers, Foucault, Deleuze, Derrida et consorts, associés au gauchisme et au maoïsme. Le fait est que ces gens n'ont rien à voir avec la pensée maozedong évidemment. Pour ce qui me concerne, je n'avais pas attendu Aymeric Monville pour rejeter la philosophie de Nietzsche dès les années 70, parce qu'elle est opposée au socialisme, fondamentalement représentative de la grande bourgeoisie et de son mépris du peuple, antisémite de fait, comme le montre la "généalogie de la morale" et malgré toutes les justifications qu'on peut lui donner. Le site des Editions Prolétariennes publie en 2018 une étude sur le matérialisme-dialectique. Le chapitre II-l'Incertitude comme religion dénonce cette brochette de philosophes réactionnaires et cite les ouvrages de Sebreli et de Monville (p.62). Il y est aussi question d'Herbert Marcuse à la page suivante. On lit : Ancien élève de Heidegger, Herbert Marcuse, qui prophétisait - avec le même bonheur que Paco Rabanne et sa station Mir - la défaite certaine des combattants vietnamiens dans les premières pages de « l'homme unidimensionnel », fut alors désigné comme le mentor «freudo-marxiste » d'une « civilisation non-répressive ». Un certain nombre d'intellectuels accommodèrent à la sauce hédoniste et « antiautoritaire » la révolution culturelle et le mouvement de masse de mai 68, s'autoproclamant « maoïstes », puis se retournèrent contre le socialisme chinois qui n'obéissait décidément pas à leurs desiderata et se mirent à battre le tambour contre le « totalitarisme » et pour la criminalisation du communisme : Maria Antonietta Macciocchi, André Glucksmann, Philippe Sollers, Stéphane Courtois, nébuleuse prolongée par les « nouveaux philosophes » Michel Foucault, Maurice Clavel, Bernard-Henry Lévy, etc. Où l'on voit que le procès que nous avait fait Plaristes n'est rien d'autre que défoncer des portes ouvertes. _____________ Par contre, et contrairement au débat de la librairie Tropiques cette brochure n'oublie pas la cause fondamentale de la débâcle de la gauche : la capitulation révisionniste (p64) Notamment en rappelant le XXIIe congrès du PCF cité par Daniel Poncet dans « Deuxième gauche Réformisme et lutte de classe » sur le même site des EP. Où le PCF abandonne la dictature du prolétariat le 8 février 1976, suite aux injonctions du Comité International des Mathématiciens et des journaux et revues Libé et nouvel Obs. On lit en conclusion : "L'abandon de la dictature du prolétariat par Marchais n'empêcha pas Mitterrand de snober le PCF, ni les intellectuels de s'en écarter, ni l'électorat communiste de s'évanouir dans l'Union de la Gauche, au contraire. La critique philosophique d'Althusser et Delcourt allait dans le même sens : la capitulation sans condition . Or la conférence, et malgré tout l'intérêt qu'elle présente, n'aborde jamais la dictature du prolétariat mais reste cantonnée dans la défense des valeurs rationnelles universelles, opposées à l'irrationalisme de la réaction, et dans la résurrection de valeurs "de gauche". Sans jamais se placer sur des positions de classe. D'autre part le débat se focalise sur la défense de la "Raison" et de la "Logique rationnelle", et non sur la preuve par les faits ni sur l'expérience pratique, et ne sort guère du cartésianisme. Il y est question du marxisme mais le matérialisme dialectique n'y est jamais abordé et encore moins utilisé, en particulier par l'auteure. Edité le 30-05-2021 à 00:16:25 par Xuan |