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 Les fesse-Mathieu* font la manche

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Xuan
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   Posté le 17-10-2011 à 00:28:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Après les déclarations de Christine Lagarde cet été sur la recapitalisation « urgente » des banques européennes , estimant que l'économie mondiale est entrée dans "une nouvelle phase dangereuse" , Parisot et le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, s’étaient indignés qu’on puisse ainsi mettre en cause la solidité de nos banques françaises...

Mais voilà que la question revient sur le tapis la semaine dernière.
Baroin approuve la plan Barroso de recapitalisation : "La position de la Commission et de M. Barroso il y a deux jours est acceptable. Un niveau de 9% de fonds propres" à atteindre par les banques européennes "d'ici la fin du premier semestre de l'année prochaine, c'est bien".
Il a de nouveau émis l'idée que le Fonds européens de stabilité financière (FESF) apporte cette aide publique aux établissements qui en auront besoin, comme ses nouveaux statuts en vigueur depuis jeudi l'y autorisent.
Mais en précisant que les banques françaises n’étaient pas concernées évidemment.

Hasard du calendrier ou complot ourdi par la FED, la note de BNP est abaissée par Standard and Poor's le 15 octobre.

Mais les banques françaises ne sont pas persuadées elles-mêmes d'être irréprochables puisque le 9 elles se déclaraient « prêtes à accepter une recapitalisation par l'Etat à hauteur de 10 à 15 milliards d'euros » [Monde – économie]

En fait ces petites imprécisions sont surtout dues à quelques désaccords franco-allemands sur l’origine des recapitalisations.

Pour la bourgeoisie française et ses usuriers, c’est l’Europe qui doit payer - c’est-à-dire les populations - afin de se renflouer.

Les capitalistes continuent donc de remplir un tonneau percé avec l'argent des ménages. Les trains d'austérité qui se succèdent appauvrissent les masses et la crise économique s'approfondit.



[* St Mathieu est le patron des usuriers]

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 27-10-2011 à 23:15:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La lutte de classe met un coup de pied dans la fourmilière


Difficile de ne pas associer les manifestations populaires en Grèce, rassemblant des centaines de milliers de personnes et le rendez-vous précipité des dirigeants européens le 26 octobre.
Au milieu de la semaine dernière des manifestations monstres remplissaient les rues d'Athènes, faisant trembler les grilles du Parlement et avec elles les bourgeoisies européennes.

Le Point annonçait le jour-même le tête-à-tête Sarkozy-Merkel :

"Paris et Berlin ont également demandé que des "négociations immédiates" s'engagent avec le secteur privé "pour trouver un accord permettant de renforcer la soutenabilité" de la dette grecque.
Les nuages s'accumulent sur le sommet européen de dimanche, annoncé pourtant urbi et orbi comme celui du sauvetage tant attendu de la zone euro, et de la Grèce où l'austérité a encore mobilisé jeudi des milliers de manifestants, parfois avec violence
[...]
Le climat s'est encore assombri en fin d'après-midi après l'annonce du décès d'un homme de cinquante ans à la suite de violents incidents ayant émaillé la manifestation anti-austérité à laquelle il participait à Athènes avec des dizaines de milliers d'autres grecs.
Une bataille rangée a opposé dans l'après-midi des manifestants communistes et une masse de jeunes vêtus de noir devant le luxueux hôtel de Grande-Bretagne en contrebas du parlement.
Des combats au corps à corps et à coups de barres de bois et de fer ont opposé les deux camps, qui ont fait au moins 16 blessés.
Ces violences se sont déroulées à l'occasion d'un nouveau rassemblement monstre dans les rues d'Athènes, au deuxième jour d'une grève générale contre la nouvelle loi de rigueur."


Il ne fait aucun doute que la résistance du peuple grec aux mesures d'austérité a déclenché la panique générale chez les banquiers français et allemands et que les deux chefs de gang ont été sommés d'y remédier.

Devant la difficulté d’essorer la Grèce ils sont convenus de diviser la note par deux. En échange les banques seront recapitalisées avec l’argent public et les sacrifices partagés des peuples européens.

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Sauver les profits d'une manière ou d'une autre, recapitaliser les banques


Sous le titre « Crise de la dette : accord des dirigeants de l'UE sur la recapitalisation des banques »

Xinhua indique :
Les dirigeants des Etats membres de l'Union européenne (UE), réunis de nouveau mercredi à Bruxelles pour un autre sommet crucial après celui de dimanche passé, sont parvenus à un accord selon lequel le ratio de fonds propres des établissements bancaires européens doit être porté à 9%, afin de faire face à la crise de la dette en zone euro.
Ce ratio a été décidé après avoir pris en compte la valeur de marché des titres obligataires détenus par les banques, a expliqué le Premier ministre polonais Donald Tusk, dont le pays assume la présidence tournante de l'UE, lors d'une conférence de presse à l'issue dudit sommet mercredi soir.
M. Tusk n'a fourni aucun détail sur le montant global de la recapitalisation, évalué par des analystes à 108 milliards d'euros, ajoutant que le montant devait être décidé par les autorités bancaires européennes.
Il a fait remarquer que dans le cadre du plan de recapitalisation, les établissements bancaires européens devraient s'efforcer d'atteindre le ratio de capital de 9% d'ici à fin juin 2012. […]



Les médias ont fait beaucoup de bruit sur le thème « les banques contre les Etats » , laissant entendre que les Etats bourgeois auraient forcé les banques à accepter de faire une croix sur la moitié de la dette grecque.

En réalité les banques ont marchandé de larges compensations dans le cadre de l’intégration européenne, c’est-à-dire la garantie que ce qui ne pourrait pas être extorqué au peuple grec le serait ailleurs, par le biais de l'intégration européenne.

L’Humanité révisionniste, qui ne rate pas une occasion de répéter comme un perroquet ce que disent les économistes bourgeois affirme que "Les dirigeants européens … cherchent un terrain d’entente pour éviter la propagation de la crise à l’Espagne ou à l’Italie ."
En réalité ils cherchent à se refaire sur le dos de ces deux pays alors qu’il ont échoué à le faire en Grèce.

Le peuple italien a donc été désigné comme prochain bouc émissaire à cette occasion, et les représentants du CAC 40 dans l’Etat français n’ont pas caché que de nouveaux trains de rigueur seraient mis en route ici même.

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Ravis par cet astucieux expédient, les capitalistes exultent


A l’issue de ce sommet, Les Echos du 27 / 10 titrent:
Le CAC au plus haut depuis plus de deux mois, les financières à l’honneur.



On lit par exemple : « A l'instar des autres places européennes, la Bourse de Paris a renoué avec ses niveaux du milieu de l'été à la faveur des avancées des dirigeants européens sur le Fonds européen de stabilité et la question de la dette grecque. La capacité du FESF a ainsi été démultipliée pour atteindre environ 1.000 milliards d'euros, les détenteurs privés d'obligations souveraines grecques ont accepté une décote de 50% sur leurs créances et les besoins en capitaux des banques européennes ont été estimés à 106,4 milliards d'euros. »
« Récemment affaiblies en raison de leur exposition aux pays de la périphérie de la zone euro, les banques se distinguent, l'indice européen associé Stoxx 600 progressant de 8,86%, après avoir chuté de 27% depuis le début de l'année ». […] « Les valeurs financières, et plus particulièrement les banques, sont les grandes gagnantes du jour. »[…] « BNP Paribas bondit de 15,34% à 34,655 euros, Société Générale de 18,78% à 22,29 et Crédit Agricole de 20,28% à 5,86. Les besoins en capitaux supplémentaires des deux premiers établissements et BPCE, maison-mère de Natixis, sont compris entre 2,1 et 3,4 milliards d'euros, selon les tests réalisés par l'Autorité bancaire européenne. » […] « Axa avance de 13,74% à 12,375 euros. »
, etc.

Les capitalistes se réjouissent d’avance des mauvais coups qu’ils vont nous porter et Sarkozy vient nous expliquer la nécessité des sacrifices.
Le Télégramme annonce sans ambages :
« Convaincre les Français que la catastrophe a été évitée, leur expliquer la crise et les préparer à de nouvelles mesures de rigueur : c'était les principaux enjeux de l'intervention de Nicolas Sarkozy, ce soir à la télévision. »

On y relève quelques propos d’un cynisme déconcertant : « Pour l'instant, précise le chef de l'Etat, les prêts de la France à la Grèce non seulement n'ont rien coûté mais ont rapporté 200 millions d'euros d'intérêts »
Sarkozy a stigmatisé le refus de sacrifices qui ont plombé les profits français par rapports à ceux des patrons allemands, et il a martelé que, moyennant l’austérité, les capitalistes français et allemands pourront "aller ensemble à la conquête des marchés" .
Simultanément il n’a pas honte de cracher dans la soupe en préconisant de fermer les frontières à la Chine, qui proposait de soutenir l’Euro.
« fais grossir ton chien, et il te mordra." disait Paulo Coelho.

L’exemple du peuple grec est là pour nous montrer que la seule voie pour faire plier la classe bourgeoise est la lutte de classe.



Edité le 27-10-2011 à 23:16:44 par Xuan




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Xuan
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   Posté le 02-11-2011 à 00:36:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

les Bourses sur des charbons ardents


...ça fait mal

Après la décision de Papandréou de soumettre à un référendum son acceptation du plan de rigueur imposé par le duo franco-allemand, les banques et les dirigeants capitalistes ne savent plus où donner de la tête, convaincus que leur plan est condamné d'avance, et que le peuple grec ne l'acceptera pas davantage que les précédents.
Ils l'accusent de jouer avec le feu et lui intiment l'ordre de revenir sur sa décision. Sinon la Grèce devrait dégager de la zone euro.

Les Echos relatent quelques éléments croustillants et significatifs des sueurs froides qui perlent sur le front des capitalistes en ce moment.

A Paris et à Berlin, après un échange téléphonique entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, hier, en milieu de journée, on se disait « déterminés à mettre en oeuvre les décisions prises lors du dernier sommet européen » , à commencer par la recapitalisation des banques et le renforcement du fonds de secours (FESF) destiné à éviter une nouvelle contagion de la crise.

Ces propos traduisent parfaitement les relations de domination au sein de l'Europe, entre pays capitalistes.
Propos immédiatement traduits en actes :

Juste avant le début du G20 jeudi, Georges Papandréou a été convoqué cet après-midi à Cannes, par le couple franco-allemand à une réunion où seront aussi présents les responsables de l'Union européenne, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde et le nouveau président de la BCE, Mario Draghi.

Et assortis de menaces :

Le message adressé au Premier ministre grec sera clair : si référendum il doit y avoir, il est impossible qu'il se tienne dans trois mois, comme ce dernier l'a laissé entendre, compte tenu de la fébrilité des marchés. Il doit avoir lieu avant la fin décembre. Et il devra poser la question de l'appartenance à la zone euro et non l'approbation ou non d'un plan de sauvetage complexe .
D'ici là, il est plus que probable que la Grèce ne recevra plus d'aides de la communauté internationale. Les 8 milliards d'euros que les dix-sept chefs d'Etat et de gouvernement de la zone avaient décidé d'accorder la semaine dernière sont suspendus à l'engagement par le gouvernement Papandréou de poursuivre les réformes.


La véritable panique qui a saisi nos dirigeants repose sur une menace bien réelle pour eux et pour leurs donneurs d'ordre :
le rejet du plan d'austérité par le peuple grec pourrait inspirer aussi le peuple italien, en dépit des déculottades obséquieuses de S. Berlusconi, qui se fait régulièrement admonester comme un bambin par le même duo de choc des banquiers franco-allemands.
Car la dette italienne est sévère également :
Le taux du « 10 ans » de rendement de la dette italienne (1.900 milliards d'euros) s'affichait hier sur le marché secondaire à 6,19 %.
Pour mémoire, des taux à 7 % ont déclenché les demandes d'aide internationale de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande.

Le refus des masses grecques pourrait servir d'exemple dans d'autres pays endettés où la misère commence à durement frapper les masses.
En Espagne le taux de chômage a dépassé les 21%, le taux le plus élevé depuis 15 ans. Les files d'attente devant les centres d'emploi font maintenant partie intégrante du paysage espagnol. Mais ces chercheurs d'emploi ne représentent qu'une infime partie des 5 millions de chômeurs espagnols.
"D'un jour sur l'autre. Vous arrivez pour un rendez-vous, et ils vous disent que vous n'aurez pas de travail le lendemain." dit un chauffeur routier.

Dans ces conditions de crise économique où la réduction des déficits est exclue, le risque de non paiement est une épée de Damoclès suspendue en priorité sur les banques françaises, car elles se sont placées en tête du peloton des spéculateurs sur la dette des PIIGS.

Bien évidemment, ce sont les profits de ces banques qui aiguillonnent la "détermination" de Sarkozy.

Pendant ce temps le parti révisionniste se creuse la cervelle pour dénicher des solutions boiteuses, du style "la reprise du contrôle du secteur bancaire et financier en Europe pour court-circuiter les marchés financiers" .
Et Paul Laurent déclare tout de go qu'il "faut leur reprendre le pouvoir" , inaugurant un chapitre inédit de l'histoire de France au cours duquel le pouvoir aurait déjà été arraché au capitalisme financier.

En fait tous les économistes et politiciens bourgeois sont aujourd'hui en train de résoudre la quadrature du cercle :
exploiter les masses jusqu'au dernier cent et trouver des clients pour écouler les marchandises.

Mais rien n'y fait.
Les contradictions du capitalisme ne peuvent disparaître qu'avec lui.

Les peuples d'Europe doivent rejeter les plans d'austérité, à l'instar du peuple grec.
Les capitalistes doivent payer.
Il faut la révolution prolétarienne.


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   Posté le 02-11-2011 à 05:14:05   Voir le profil de zorba (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zorba   

Et écraser les restes du PCF en souhaitant une râclée mémorable à Mélenchon, celui qui avait initié Masstricht, tout trotskyste et socialiste qu'il était.
Un seule issue, faire exploser l'Union européenne, suivront les explosions de l'OTAN, de l'ONU, toutes ces organisations pro impérialistes aux seuls profits des intérêts américains.

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Xuan
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   Posté le 11-11-2011 à 00:21:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La BNP refile le bâton merdeux


Sous le titre
Les banques françaises se débarrassent de la dette italienne

Le Point écrit aujourd'hui :

« BNP Paribas a réduit son exposition à celle [la dette] de l'Italie de 20,5 milliards au 30 juin à 8,3 milliards le 31 octobre. Soit une baisse de près de 60 % !
Si le mouvement a commencé dès le mois de décembre 2010, date à laquelle son portefeuille valait encore 24 milliards d'euros, il s'est clairement accéléré à partir de l'été, lorsque la banque de la rue d'Antin a été, tout comme ses concurrentes, victime d'une crise de confiance en Bourse.
Et il ne s'est pas limité à la dette italienne. Pour l'Espagne, l'exposition de BNP Paribas est passée de 2,7 milliards fin juin à 0,5 milliard fin octobre.
À la Société générale, moins exposée que sa concurrente à la dette émise par Rome, le portefeuille d'obligations des pays en difficulté de la zone euro (Italie, Espagne, Irlande, Portugal, Grèce) est passé de 6,6 milliards en décembre 2010 à 3,43 milliards au 31 octobre. »


On observera que la BNP est spécialisée dans ce genre d'opération puisqu'en 2008 à la veille d'un week end, elle avait massivement dégazé ses actifs daubés, déclenchant un vent de panique sur l'ensemble des marchés et généralisant la crise des subprimes.

L'article n'en dit pas davantage, mais a posteriori il éclaire d'un autre jour le buzz sur la suspicion de faillite de l'Etat italien, le franchissement de la barre des 7 % pour le taux de la dette en l'espace d'une semaine, et la mise au placard de Berlusconi.

En refilant le bâton merdeux à d'autres investisseurs, les banques plongent l'Etat italien dans des difficultés encore plus grandes.
Sur ce point la bourgeoisie ne s'est guère exprimée d'ailleurs : foin de la rhétorique sur la solidarité européenne .
Il faut comprendre que ce discours n'est valable que lorsque les sous de la BNP sont coincés dans le tiroir-caisse de la Grèce.
Il s'agit donc de la solidarité européenne ... avec la BNP.

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   Posté le 11-11-2011 à 04:46:12   Voir le profil de zorba (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zorba   

Solidarité c'est un slogan réactionnaire, ultra catholique inventé pour détruire le système communiste en Pologne par la clique des curés soutenus par le Vatican et largement repris en occident par les partis de droite, socialistes et écologistes inclus, pour démolir les partis communistes et mettre en place l'Europe libérale actuelle.
Mitterand, à peine élu, a créé un ministère de la Solidarité, on a vu le résultat avec la casses des salaires, les déremboursements des médicaments, le forfait hospitalier, la suppression de la vignette et la désindexation des salaires.
Si des banques sont solidaires, c'est entre elles pour plumer les petits déposants avec des frais de service éhontés, tout juste pour verser des salaires honteux à quelques dirigeants (formés pour le patronat capitaliste) , à qielques traders à la Kerviel et surtout aux gros actionnaires qui tels des rapaces se nourrissent sur la bête sans rien faire.
Avons nous entendu les syndicalistes préchant la Solidarité (toute catholique) issus de la JOC, de la CFTC et surtout de la CFDT, lorque fut instauré le forfait hospitalier où la CSG, payés aux mêmes taux par Ernest Antoine Seillère, héritier de Wendel, et les chômeurs d'Aubervilliers issus d'Afrique et exploités dans les sociétés d'intérim pour faire le ménage dans les bureaux ou tenir les marteaux piqueurs lors des travaux de voirie.
L'ennemi des communistes doit redevenir celui qui s'appuie sur soi-disante doctrine sociale de l'Eglise (catholique), celle la même qui a soutenu Franco, Pinochet, que des gens de progrès animés par la justice sociale.
Il y a plus de danger avec les pseudos solidaires qu'avec les gros actionnaires bouffis lisant le Figaro et se reproduisant entre eux à Passy, Auteuil ou Neuilly.

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   Posté le 15-11-2011 à 13:25:21   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Evidemment la solidarité réclamée par la bourgeoisie est destinée à elle-même.

Mais on trouve une confirmation sur les caractéristiques de cette solidarité en observant que Sarkozy avait déclenché le plan ORSEC pour le dette grecque mais pas pour la dette italienne.
Or les actifs des banques françaises étaient encore coincés en Grèce tandis qu'ils avaient été en grande partie retirés d'Italie le 31 octobre.

Il est donc parfaitement clair que lorsque Sarkozy parle de la "menace sur l'économie européenne" , voire sur l'économie mondiale tant qu'on y est, n'est que la menace sur les banques françaises et rien d'autre.

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   Posté le 16-11-2011 à 14:30:11   Voir le profil de zorba (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à zorba   

Comme disent les gens "bien" : charité bien ordonnée commence par soi-même.

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