| | | | | | | | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
|  Posté le 15-02-2007 à 13:26:28   
| La démission du député de la Drôme Eric Besson plonge le staff de Ségolène Royal dans la panique.
Désormais beaucoup se demandent si le PS a quelque chance de gagner les élections.
En fait son échec date déjà de cinq ans. Depuis les socialistes n’ont rien fait qui puisse donner le change, que ce soit dans leur programme ou dans leurs interventions lors du référendum sur l’Europe ou sur le CPE. Le peuple les a désavoués et rien ne pourra changer ce verdict.
De leur côté, les révisionnistes font le grand écart entre le « vote utile » et le camp des « antilibéraux » ; mais d’ores et déjà ils leur numéro d’équilibriste est un fiasco.
Ils ont échoué à prendre la direction des collectifs et le « vote utile » ne fait plus recette, c’est désormais un combat d’arrière garde de l’électoralisme le plus obtus, en retard de cinq ans sur la conscience politique des masses populaires.
Que dire alors de ces soi-disant « marxistes-léninistes » qui s’interrogent gravement au chevet du réformisme sur l’utilité d’une saignée ou d’un lavement ?
L’éviction de Chirac dans le camp de la droite marque également l’échec de la cohabitation , c'est-à-dire d’une forme de réconciliation entre les classes qui a abusé les masses durant plus de vingt ans et aboutit à la paupérisation du peuple – jusqu’à ses catégories intermédiaires – et à un accroissement sans précédent des profits capitalistes.
Faut-il pleurer, faut-il en rire ?
Les déboires des réformistes et des révisionnistes, comme la victoire annoncée de Sarkozy, ne sont pas un coup dur pour les masses populaires, c’est un coup dur pour les illusions électoralistes et les tentatives de replâtrage du capitalisme.
Peu à peu, la bourgeoisie renonce à duper les masses et sa marge de manœuvre se réduit.
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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