Sujet :

"effondrement" de l'économie chinoise ?

Xuan
   Posté le 28-06-2019 à 11:40:33   

A la veille du G20 Trump annonce "l'effondrement de l'économie chinoise"
Ci-dessous un article du Quotidien du Peuple montrant qu'il n'est est rien. Ceci résulte notamment du macro-contrôle économique de l'Etat chinois.



L'économie chinoise peut résister aux frictions économiques et commerciales


http://french.beijingreview.com.cn/Economie/201906/t20190628_800172025.html 2019-06-28 · Source: Le Quotidien du Peuple en ligne

« Nos conteneurs frigorifiques ont été inclus dans la liste des droits de douane des États-Unis. Les commandes des pays étrangers vont-elles diminuer rapidement ? » A la même époque de l'année dernière, Jian Junlai, directeur général adjoint de Qingdao Zhongji Refrigerator Manufacturing Co., Ltd., s'était inquiété en ces termes à cause des frictions économiques et commerciales sino-américaines. Un an plus tard, ses inquiétudes ont disparu. « Les exportations de conteneurs n'ont pas diminué et la valeur de la production a même atteint un nouveau sommet ! » , a-t-il dit.

Les exportations, la consommation et l'investissement sont la « troïka » qui stimule la croissance économique, et quand arrivent les frictions commerciales, les exportations sont les premières touchées. Les droits de douane sont un facteur important qui influe sur les prix des produits d'exportation. Une fois que des droits de douane élevés sont imposés, la compétitivité internationale des produits concernés est affaiblie.

En outre, les frictions commerciales peuvent également avoir un impact négatif sur la consommation et les investissements.

Au niveau de la consommation, les frictions économiques et commerciales ont entraîné une baisse des bénéfices de certaines entreprises et une baisse du revenu des employés, ce qui peut affaiblir le pouvoir d'achat. Et dans le même temps, les contre-mesures chinoises peuvent faire augmenter le prix des marchandises importées des États-Unis et, dans une certaine mesure, affecter la libération du potentiel de consommation.

Au niveau des investissements, les frictions économiques et commerciales peuvent entraîner une réduction de la production des industries connexes touchées, ce qui conduira à une réduction ou une suspension des investissements.

Le monde extérieur est en pleine effervescence et les frictions économiques et commerciales s'accentuent. Sa façon de résister au vent et aux vagues et de relever le défi constituera un test de la qualité et des performances du navire économique de la Chine.

Comme le président Xi Jinping l'a souligné : « L'économie chinoise est une mer, pas un petit étang ». « Les pluies diluviennes peuvent détruire des petits étangs, mais elles ne peuvent pas renverser la mer » . Face aux incertitudes extérieures grandissantes, l'économie chinoise continue de faire face et reste stable.

Le commerce extérieur s'est stabilisé : la Chine a fait progresser avec résolution l'amélioration de l'efficacité des ports et la réduction des redevances, expérimentant des politiques d'exonération de la TVA et de la taxe à la consommation pour des entreprises spécifiques et faisant un bon travail en matière de services financiers pour les entreprises d'importation et d'exportation. Une série de « coups combinés » stables du commerce extérieur a ouvert un nouveau monde aux entreprises exportatrices chinoises. Au cours des cinq premiers mois de cette année, la valeur totale des échanges de biens de la Chine à l'importation et à l'exportation a augmenté de 4,1% d'une année sur l'autre.

Dans le même temps, les investissements ont augmenté : sous l'impulsion d'une politique d'investissement stable, la situation de l'investissement et du marché chinois a continué de s'améliorer. Au cours des cinq premiers mois de cette année, les investissements nationaux en immobilisations ont augmenté de 5,6% d'une année sur l'autre.

Depuis le début des frictions économiques et commerciales, Tesla est venu en Chine pour construire des usines, BMW a accru ses investissements dans le pays et la première société de portefeuille à capitaux étrangers s'y est implantée. L'attrait de la Chine pour les investissements étrangers n'a jamais diminué.

« De nombreuses entreprises américaines choisissent d'investir en Chine, ce qui est le résultat inévitable de l'effet de transfert d'investissements » . Selon Liang Ming, directeur de l'Institut du commerce extérieur du Ministère du Commerce, les contre-mesures tarifaires chinoises vont affaiblir la compétitivité de certains produits américains sur le marché chinois. Afin d'éviter des effets pervers sur leur propre développement, certaines sociétés américaines contournent simplement les barrières tarifaires et installent des usines directement en Chine, au plus grand bénéfice des consommateurs chinois.

La consommation a été forte : des mesures visant à renforcer la capacité de consommation et à promouvoir la modernisation de la consommation ont été introduites successivement, afin que les habitants « puissent consommer », « soient disposés à consommer » et « osent consommer » . Au cours des cinq premiers mois de cette année, le total des ventes au détail de biens de consommation en Chine a augmenté de 8,1% d'une année sur l'autre, dont 17,8% en ligne.

La « troïka » constituée par les exportations, la consommation et l'investissement a permis à l'économie chinoise à progresser de manière constante. Au cours du premier trimestre de cette année, l'économie de la Chine a progressé de 6,4% d'une année sur l'autre, soit le même niveau que celui du quatrième trimestre de l'année dernière. Elle a été meilleure que prévu et a pris un bon départ. « Les opérations économiques de la Chine sont restées dans une fourchette raisonnable, montrant une tendance généralement stable, stable et progressive » , a déclaré Ning Jizhe, directeur adjoint de la Commission nationale du développement et de la réforme.

L'impact des frictions économiques est contrôlable : cet impact sera grandement atténué avec l'ajustement de la dynamique économique

Le protectionnisme commercial est l'ennemi de la croissance. Bien que l'ampleur et l'intensité des frictions économiques et commerciales sino-américaines actuelles aient été rarement vues dans l'histoire, leur impact est encore limité pour l'économie chinoise du fait des volumes énormes, de la puissante dynamique et du potentiel important de celle-ci.

Depuis le début des frictions économiques et commerciales, de nombreux experts et instituts de recherche ont estimé l'impact négatif de celles-ci sur la croissance économique de la Chine en simulant l'état réel des opérations économiques.

Gao Lingyun, chercheur à l'Institut d'économie et de politique mondiales de l'Académie chinoise des sciences sociales, a calculé que l'imposition par les États-Unis de droits de douane de 25% sur les importations chinoises de 200 milliards de dollars aux États-Unis entraînera une baisse de 0,3 point de pourcentage du taux de croissance du PIB de la Chine. Des droits de douane de 25% sur les importations chinoises restantes de 300 milliards de dollars aux États-Unis entraîneront une baisse de 0,52 point de pourcentage du taux de croissance du PIB chinois.

Les résultats de la simulation du laboratoire de simulation de politique commerciale de l'Institut d'économie internationale de l'Université agricole de Chine montrent que si les États-Unis imposent des droits de douane de 25% sur des importations chinoises d'un montant total de 200 milliards de dollars, et que la Chine taxe 60 milliards de dollars de marchandises originaires des États-Unis, le taux de croissance du PIB chinois diminuera de 0,622 point de pourcentage ; si les États-Unis imposent 300 milliards de dollars supplémentaires, et que la Chine impose des droits de douane de 25% sur les produits importés des États-Unis et bloque toutes les importations en provenance des États-Unis, le taux de croissance du PIB chinois chutera de 1,008 point de pourcentage.

Cependant, si l'on considère l'impact des frictions économiques et commerciales, tout cela est loin d'être suffisant pour en calculer la valeur de manière statique, mais il est également nécessaire de veiller à ce que le développement économique puisse s'ajuster de manière dynamique. Parmi cela, il y a à la fois la fonction de régulation spontanée du marché et le rôle important du macro-contrôle national. En particulier en Chine, le gouvernement dispose de solides capacités de contrôle macro-économique et de politiques et outils de réglementation adéquats. Par conséquent, sur le long terme, l'impact des frictions économiques et commerciales sera grandement atténué par l'ajustement de la dynamique économique.

Par exemple, la réforme fiscale qui a débuté le 1er octobre de l'année dernière a allégé le fardeau des groupes à revenu faible et intermédiaire et stimulé le potentiel de consommation des résidents. Un rapport de recherche publié récemment par le Centre national de recherche économique de la Peking University a montré que cette réforme pourrait permettre finalement d'augmenter les dépenses de consommation de 717,6 milliards de yuans, ce qui pourrait stimuler la croissance économique de la Chine de 0,87 point de pourcentage en 2017. On peut constater qu'une seule mesure de réforme fiscale peut compenser dans une large mesure le déclin de la croissance du PIB causé par les frictions économiques et commerciales estimées par les experts.

La réforme fiscale n'est pas la plus puissante des mesures de réduction des taxes et des redevances imposées par la Chine. Les réductions d'impôts de cette année sont également de quelques centaines de milliards de yuans et l'approfondissement de la réforme de la TVA entamée le 1er avril permettra de réduire le fardeau annuel de plus de 1 000 milliards de yuans, ce qui contribuera davantage à la stabilisation de la croissance économique.

Autre exemple, le taux de déficit budgétaire de la Chine est de 2,8%, inférieur à la ligne d'alerte internationale de 3%, et le ratio de réserves obligatoires des dépôts statutaires est relativement élevé, et la politique budgétaire active couplée à une politique monétaire saine ont laissé une marge suffisante pour permettre de faire face aux risques externes et aux chocs dus aux incertitudes.

La production économique totale de la Chine a atteint 90 000 milliards de yuans : le poids du navire de son économie, la profondeur de son tirant d'eau et la stabilité de sa navigation ne sont plus ce qu'ils étaient naguère. En particulier, l'économie chinoise a une forte résilience et est parfaitement capable de résister à l'impact des frictions économiques et commerciales.

Cet article est une adaptation et une traduction d'un texte publié par le Quotidien du Peuple le 27 juin et intitulé « Fendons et traversons les vagues vers un avenir radieux » .


Edité le 28-06-2019 à 11:40:59 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-08-2019 à 23:32:52   

Le gouvernement chinois prête main-forte aux banques locales en difficulté


Par Xie Jun Source: Global Times Publié le 2019/8/12 21:18:40

http://www.globaltimes.cn/content/1161228.shtml


Les autorités chinoises donnent un coup de main aux banques nationales qui font face à des difficultés financières via des prises de contrôle ou d'autres efforts, une pratique de plus en plus courante ces dernières années, alors que le ralentissement de l'économie pèse sur les prêteurs.

Mais il reste encore beaucoup à faire, notamment en organisant des évaluations exhaustives des ratios de créances douteuses des petites et moyennes banques et en veillant à l'impact négatif du désendettement financier sur les petites banques, ont déclaré des experts.

La centrale publique Huijin Investment investira dans la banque Hengfeng, basée dans la province du Shandong, décision largement reconnue comme une avancée décisive dans la commercialisation de la banque, dirigée par le gouvernement provincial, a rapporté chinatimes.net.cn.

Les autorités de régulation ont infligé des amendes à plusieurs reprises à la Hengfeng Bank en 2018 et 2019, après que son ancien président, Cai Guohua, et plusieurs autres cadres supérieurs ont été soumis à une enquête criminelle.

Les états financiers publiés par la banque ont montré une tendance à la détérioration. La banque disposait d'actifs de 1,05 billion de yuans (148,8 milliards de dollars) à fin septembre 2018, en baisse de 21,2% par rapport au début de 2018. La banque n'a pas mis à jour son statut financier.

La décision de Huijin d’investir dans la Hengfeng Bank intervient quelques mois après que la Banque centrale de Chine, la Banque populaire de Chine, et la Commission de réglementation du secteur bancaire et des assurances de Chine, le régulateur bancaire, aient annoncé leur intention de prendre le contrôle de la Baoshang Bank, basée en Mongolie intérieure, pendant un an. résoudre ses risques de crédit.

La Banque de Jinzhou, située dans la province du Liaoning, dans le nord-est de la Chine, a transféré une partie de ses actions à trois sociétés financières en juillet alors qu'elle recherchait des investissements stratégiques sous la direction du gouvernement local. La banque aurait eu des problèmes de liquidités après que certains emprunteurs n’aient pas remboursé leurs prêts à temps.

Risques exposés

Les experts ont déclaré que le problème des petites et moyennes banques en difficulté financière deviendrait probablement plus courant et que, dans de nombreux cas, ces prêteurs auraient besoin de l'aide du gouvernement.

Yang Zirong, chercheur associé à l'Institut d'économie et de politique mondiales de l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré que les risques financiers auxquels sont confrontées les petites banques exposent de nombreux problèmes.

Ces problèmes incluent l’expansion excessive des petites banques, les risques cumulatifs du ralentissement de l’économie et l’impact négatif des récents problèmes de désendettement financier. Cependant, le déséquilibre entre l'ajustement structurel bancaire et les réformes économiques du pays est à l'origine du problème.

"Les petites et moyennes banques chinoises, qui ont été créées principalement pour financer des entreprises plus petites, se sont multipliées ces dernières années. Mais dans le même temps, les réformes économiques de la Chine ont été relativement lentes, les ressources sociales affluant de plus en plus vers les entreprises d'État. l’immobilier, laissant de nombreuses petites entreprises en difficulté opérationnelle ", a déclaré Yang.

Dong Dengxin, directeur du Financial Securities Institute de l'Université des sciences et de la technologie de Wuhan, a déclaré que les prises de contrôle ou d'autres moyens d'aide des pouvoirs publics, notamment la constitution de grands investisseurs et la mise en œuvre d'une meilleure gestion, seraient efficaces pour aider les banques à survivre la tempête, du moins dans la plupart des cas.

Des tailles, des politiques différentes

Mais les experts ont suggéré que les efforts du gouvernement devraient aller au-delà de simples injections de capital. Au lieu de cela, le gouvernement devrait tenir compte de la situation particulière des plus petites banques lors de l'élaboration des politiques financières.

Par exemple, les pressions du gouvernement pour que les petites banques soutiennent les entreprises privées et les micro-entreprises en prêtant plus d’argent à des taux plus bas pourraient déclencher une explosion des risques financiers des prêteurs. De la même manière, les efforts du gouvernement en matière de désendettement financier pourraient intensifier le fardeau financier de certaines banques dont les tensions financières sont plus graves que celles des grandes banques publiques, a déclaré Yang.

Il a suggéré que le gouvernement puisse créer un groupe de travail spécial chargé d'évaluer les risques financiers des petites banques et de mettre en place un mécanisme de gestion des crises, tel que celui de la banque Baoshang.

Dong a ajouté qu'il existe actuellement environ 4 000 banques plus petites, un niveau où "la survie du plus apte" devient la norme. "
Xuan
   Posté le 20-01-2020 à 09:24:22   

Que les théories de « l'effondrement de la Chine » reposent en paix !


le Quotidien du Peuple en ligne http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/n3/2020/0120/c31362-9650382.html 20.01.2020 10h31

La Chine gagne trois places dans l'indice de prospérité mondiale Legatum
Depuis le tout début, l'économie chinoise en constante expansion a toujours été suivie comme son ombre de suppositions à la fois aveugles et supposément informées de son statut futur.

Parmi les prévisionnistes, les sceptiques invétérés de la Chine ont prouvé leur créativité au cours des dernières décennies en produisant une myriade de théories de « l'effondrement de la Chine » incarnées par des mots-clés comme « effondrement imminent », « atterrissage brutal » ou « le prochain gros problème de la Chine », tout cela pour constater que leurs belles théories sensationnelles s'effondraient encore et encore.

La ténacité de l'économie chinoise a reçu une nouvelle confirmation après que les données officielles publiées le 17 janvier ont dépeint une économie chinoise en expansion constante en 2019 et que les principaux indicateurs économiques ont indiqué une reprise résiliente après une année difficile d'incertitudes extérieures croissantes et de changement de vitesse de croissance avec de vastes réformes structurelles.



Des ouvriers travaillent sur une ligne de production de CRRC Tangshan Co., Ltd.à Tangshan, dans la province du Hebei (nord de la Chine), le 31 décembre 2019. (Yang Shiyao / Xinhua)

Avec une croissance du PIB d'une année sur l'autre de 6,1% et un PIB par habitant dépassant 10 000 dollars l'an dernier, la Chine a franchi une nouvelle étape dans son développement, ce que beaucoup n'ont pas voulu reconnaître.

Selon les données publiées par la Banque mondiale en 2018, il y avait environ 1,5 milliard de personnes avec un PIB par habitant supérieur à 10 000 dollars. Alors que le PIB par habitant de la Chine, une nation de 1,4 milliard d'habitants, dépasse 10 000 dollars, le nouveau chiffre passera à 3 milliards de personnes, contribuant ainsi à élever davantage le monde entier.

La Chine ne recherche pas délibérément des chiffres de PIB particuliers mais plutôt une croissance économique raisonnable de qualité et efficace. Pourtant, de nombreux critiques n'ont pas perdu de temps pour se concentrer sur la croissance de la Chine « atteignant de nouveaux niveaux bas » et en colportant à nouveau leurs pronostics obsolètes.

À en juger par une économie et un marché de si grande taille uniquement par sa croissance modérée du PIB, il manque des faits plus importants concernant sa force et son potentiel sous-jacents. Ce sont de riches opportunités qui vous attendent, pas des dangers.

Malgré la pression à la baisse et les tensions commerciales dommageables tout au long de l'année 2019, les Chinois sont restés optimistes quant à leur avenir. Pour chaque jour en 2019, 20 000 nouvelles entreprises ont été enregistrées car l'enthousiasme entrepreneurial était à son comble. La vitalité du marché est restée inchangée, les entreprises privées contribuant plus fortement au commerce extérieur, à la création d'emplois et à l'innovation technique. La restructuration et la modernisation économiques ont quant à elles continué de progresser.

Sans se laisser décourager par une concurrence accrue des acteurs du marché étranger, les entreprises locales ont soutenu les décisions d'ouverture du marché de leur gouvernement, relevant les défis en augmentant les dépenses de recherche et développement, en optimisant les chaînes industrielles en réduisant les coûts de production et en acceptant des limites de rentabilité à court terme pour une croissance à long terme.

Malheureusement, ces changements prometteurs qui ont lieu en Chine, s'ils ne sont pas simplement ignorés, seront probablement mal interprétés dans le cadre de l'ambition mal motivée de la Chine sous la forme des théories de la « menace chinoise » ou de la « disparition de la Chine », l'autre face de la doctrine de l'« effondrement de la Chine ». Après tout, évaluer correctement une économie qui s'est développée à une vitesse fulgurante, puis réussit à se maintenir fermement dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale est manifestement au-delà de la compréhension de certaines personnes.

Comme l'a fait remarquer le savant britannique Martin Jacques, le plus grand désir de l'Occident a été de comprendre la Chine à travers le prisme occidental, c'est pourquoi la perception et le pronostic occidentaux de la Chine sont si souvent erronés. La plupart de ceux qui sont pessimistes au sujet de la Chine ont tendance à la court-circuiter, simplement parce que la Chine n'a pas le modèle occidental de « démocratie » ou le type d'économie en roue libre qu'ils connaissent.

En fait, les universitaires étrangers de différentes écoles sont plus enthousiastes à l'idée de décoder l'économie chinoise et d'essayer de trouver et d'appliquer des solutions qui se sont révélées efficaces par le développement économique de la Chine. Ils élargissent l'horizon des théories économiques, car les nouvelles leçons offertes par la Chine peuvent aider à mieux traiter les problèmes en développement inexpliqués par la sagesse conventionnelle.

En soulignant l'importance du mode chinois de gouvernance sociale pour le monde, le sociologue britannique Martin Albrow a dit un jour lors d'un forum en Chine : « Si l'expérience est la véritable source de la connaissance, alors c'est de vous que nous devons apprendre ».

Cela dit, pour rendre à César ce qui appartient à César, les théories de « l'effondrement de la Chine » ne sont toutefois pas sans mérites : elles rappellent sans cesse à la Chine l'importance d'une constante amélioration de soi. Lorsque la Chine atteindra son objectif du premier centenaire, celui de l'achèvement de la construction d'une société modérément prospère à tous égards cette année, elle entreprendra ses prochains grands voyages : de 2020 à 2035, œuvrant pour réaliser la modernisation socialiste, et de 2035 au milieu du 21e siècle, pour devenir un grand pays socialiste moderne.

L'histoire est un voyage sans fin, et la Chine et ses habitants n'ont peur ni des vents et des tempêtes, ni d'aucune sorte de difficultés. Avant que la divination baissière biaisée ne repose finalement et pour toujours en paix, elle pourrait bien servir en attendant de note de bas de page à la montée en puissance de la nation en développement la plus peuplée du monde, dont le développement pacifique et ouvert apportera plus d'avantages au monde entier.

(Rédacteurs :Yishuang Liu)
Xuan
   Posté le 21-04-2020 à 09:04:50   

Les entreprises d'Etat centrales chinoises mènent la marche dans la reprise du travail pour sécuriser les chaînes industrielles mondiales

Xinhua | 21.04.2020 08h40

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2020/0421/c31355-9681986.html


Les entreprises d'Etat administrées par le gouvernement central ont pris les devants dans la reprise de la production pour aider les chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales à faire face à l'impact du COVID-19, a déclaré lundi l'organe de régulation des actifs de l'Etat.

A ce jour, 99,4% des entreprises d'Etat administrées par le gouvernement central ont repris la production, poussant les moyennes, petites et microentreprises en amont et en aval à redémarrer en tandem, a déclaré Xia Qingfeng, porte-parole de la Commission de contrôle et d'administration des biens publics du Conseil des Affaires d'Etat, lors d'une conférence de presse.

Grâce à 40 ans de réforme et d'ouverture, l'économie chinoise s'est profondément intégrée aux chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales, a indiqué M. Xia.

Notant que les entreprises d'Etat centrales possèdent un système industriel relativement solide, M. Xia a déclaré que le pays devait continuer à exploiter les chaînes industrielles nationales face aux perturbations commerciales causées par l'épidémie.

A cet égard, les entreprises d'Etat approfondiront la coopération coordonnée entre les industries en amont et en aval, accéléreront l'amélioration des chaînes industrielles et renforceront la coopération internationale, selon M. Xia.

Au cours des trois dernières années, les entreprises d'Etat centrales ont contribué à faciliter le développement des chaînes industrielles mondiales avec un investissement moyen à l'étranger de 300 milliards de yuans (environ 42,46 milliards de dollars) chaque année.

(Rédacteurs : Yishuang Liu)


Edité le 28-04-2020 à 19:54:51 par Xuan


Xuan
   Posté le 28-04-2020 à 19:54:31   

Non, les marchés boursiers chinois ne vont pas souffrir de la démondialisation :


Depuis que "l'incurie" volontaire de la bourgeoisie s'est étalée avec l'absence de masques et de protections, les chroniqueurs ont répété à l'envi qu'il fallait rapatrier toutes ces productions. Dans un article relativement récent, la Chine l'avait d'ailleurs conseillé aux pays occidentaux.
On pourrait imaginer que la Chine va pâtir de cette "démondialisation". En fait non.

Une vidéo de Boursorama https://www.youtube.com/watch?v=NwAtYzXcn64&fbclid=IwAR14dujlD-ducxA5Y7mVffUX8WamKF9jZe3ZnVasW54_UE1LccRA7BnHk84

Frédéric Rollin, conseiller en stratégie d'investissement de Pictet AM, les marchés boursiers chinois sont bien positionnés pour accompagner ces changements post-crise. Ecorama du 28 avril 2020.
Il explique que la Chine ne souffrira pas particulièrement de la baisse des échanges commerciaux. Les produits rapatriés dans les pays occidentaux sont à faible valeur ajoutée et sont peu à peu abandonnés par la Chine, qui a investi dans la R&D et réorienté son économie vers la consommation intérieure. La guerre commerciale a finalement puni le consommateur américain. Les produits agricoles sont importés eu Brésil et non plus des USA.
La Chine a formé 4,7 millions d'ingénieurs ou équivalents...
pzorba75
   Posté le 29-04-2020 à 05:52:15   

Il serait intéressant de connaître le nombre de bacheliers et de diplômés bac +5 (Masters, ingénieurs) chaque année en Chine et le comparer ces nombres à ceux des pays occidentaux, au mois les Etats-Unis, la France et l'Union européenne.
Si Xuan dispose de ce genre d'information, un article sur ces chiffres permettrait d'éclairer les suiveurs du forum sur la réalité des situations et de ramener ceux qui dénigrent le gouvernement chinois à la place misérable qu'ils méritent.
Xuan
   Posté le 01-05-2020 à 00:19:54   

Voici quelques indications. Bien que je n'ai pas pu trouver les chiffres souhaités. Il est intéressant d'observer les chiffres de façon dynamique pour voir la tendance.
Il est d'abord très clair que le niveau scolaire de l'Asie tend à prendre les meilleures places mondiales.
Le progrès est significatif d'abord pour le niveau du collège, puis il atteint le niveau du bac, puis il progresse aussi dans les formations supérieures.
Ensuite au sein de l'Asie, c'est la Chine qui domine.

Inversement les pays occidentaux, particulièrement l'Europe, régressent ou stagnent. Dans l'enseignement supérieur les USA et le Royaume Uni conservent les universités les plus prestigieuses, mais on voit que la Chine progresse rapidement dans ce domaine.

Enfin l'orientation de l'enseignement chinois évolue depuis 2018, de l'économie et de la finance vers les matières scientifiques et technologiques de pointe.

_______________


D'abord le classement PISA réalisé par l’OCDE. Il est établi pour des élèves de 15 ans, soit 600 000 jeunes de 79 pays et territoires.

Classement PISA 2012




Source
3 décembre 2013
« Le classement général a connu, lui par ailleurs, une petite révolution. Les trois premières marches du podium, occupées en 2009 par Shanghaï, la Corée du Sud et la Finlande, sont désormais trustées jusqu'à la 7e par l'Asie, Chine en tête: Shanghaï, Singapour, Hong Kong arrivent en tête suivie de Taipei (Chine), Corée, Macao (Chine), Japon. Le premier pays occidental du classement étant le Liechenstein, suivi de la Suisse et des Pays-Bas. Quant au fameux modèle finlandais, tant vanté pour son évaluation par compétences et son recours très limité aux notes- il tombe, de fait, à la 12e position. Parmi les chutes record: l'Australie qui passe de la 9e à la 19e place et les États-Unis qui tombent du 17e au 36e rang! L'Allemagne qui, après le «choc Pisa» de 2000, a engagé des réforme d'envergure, progresse de la 20e à la 16e place. »

Ceci se passait en 2012. En 2018 La Chine qui aligne quatre métropoles et provinces Pékin, Shanghai, Jiangsu, Zhejiang (170 millions d’habitants) est en tête et dépasse de 70 points la moyenne des pays de l’OCDE en lecture, et de 102 points en math .



La France est 23e, les USA 13e, le Royaume Uni 14e et l’Allemagne en 20e position

Le Point confirme en 2019
« Plusieurs pays asiatiques figurent parmi les meilleurs élèves en lecture, sujet le plus développé dans cette édition, mais aussi en sciences et en mathématiques. Quatre métropoles et provinces chinoises (Pékin, Shanghai, Jiangsu, Zhejiang) arrivent en tête du classement, suivis par Singapour, Macao (Chine), Hong-Kong (Chine), l'Estonie et le Canada. »
"Dans de nombreux pays asiatiques, l'éducation des enfants est la priorité numéro 1, les enseignants suivent des formations de qualité et on décide d'investir dans les établissements en difficulté"
, explique Eric Charbonnier, spécialiste de l'éducation à l'OCDE. En Corée du Sud, également bien classée, "les enseignants sont très valorisés dans la société et leurs salaires y sont très attractifs" , poursuit-il.
Un élève sur quatre dans les pays de l'OCDE ne parvient pas à effectuer les tâches les plus simples en compréhension de l'écrit, ce qui signifie qu'il aura probablement du mal à réussir dans un monde de plus en plus numérique, met en garde l'organisation.


__________________


Le Gao Kao


Au niveau du baccalauréat, l'examen chinois est le Gao Kao. Suspendu pendant la Révolution Culturelle, il est revenu en 1977.
Cet examen est assez difficile, depuis 4 ans plus de 9 millions d'élèves le préparent, il n'y a pas de limite d'âge :

1977 - 5,2
1987 – 2,28
1997 – 2,78
2007 – 10,1
2017 – 9,4
2018 – 9,75
2019 - 10
2020 – 9,5


Le taux de réussite progresse régulièrement


En France en 2019 : 743 594 inscrits. Aux USA il n'y a pas d'équivalent au bac pour la terminale (12th grade) mais un High School Diploma, diplôme de suivi de quatre études secondaires.

En 2019 le Gaokao est orienté vers la haute technologie. Un article très intéressant sur le contenu du Gao Kao ici :


"...Contrairement aux années précédentes, où la finance, la gestion et les assurances étaient considérées comme les choix de carrière les plus prometteurs, les spécialités dans les domaines des hautes technologies telles que l’automatisation, l’informatique, l’intelligence artificielle (IA) et la microélectronique ont dominé les débats cette année.
La montée de la haute technologie a débuté en 2018, lorsque le ministère de l'Education a publié son plan d'action pour l'innovation en matière d’IA dans les universités, visant à soutenir le développement de personnels qualifiés dans ce domaine.
Selon un communiqué publié par le ministère de l’Education, 38 universités de Chine continentale ont créé des facultés d'intelligence artificielle. Parallèlement, 101 universités ont été autorisées à mettre en place des facultés d’ingénierie robotique, et 203 universités proposent des spécialités en science des données et en technologies de big data"...


__________________


Les études supérieures


Les meilleures écoles supérieures sont toujours les facultés US et de GB, beaucoup d'étudiants chinois s'y sont dirigés.
Mais l'attitude quasi raciste des USA aboutit à les faire partir de ces universités. Il est probable que les universités chinoises vont monter en niveau et atteindre celui des universités anglo-saxonnes.


Le "Dazhuan" : de niveau bac +2 ou bac +3, c'est une formation courte de type professionnelle qui a pour but l'insertion sur le marché de l'emploi. Elle ne permet pas de continuer les études, du moins dans le système universitaire chinois. Elle est dispensée dans des établissements de types "Zhuanke" qui représentent 58% des établissements d'études supérieurs en Chine.
Le "Benke" : de niveau bac +4, il est l'équivalent de notre licence européenne ou du bachelor anglais. 37% des établissements du pays sont habilités à dispenser cette formation. Son obtention permet de passer les concours permettant la poursuite d'études.

Le second cycle : il correspond à un seul diplôme accessible sur concours uniquement après un "Benke" ou ses équivalents internationaux.
Le "Shuoshi" : de niveau bac +7 , accessible après un "Benke" ou ses équivalents. L'entrée se fait sur concours et les places sont limitées car les établissements proposant le "Benke" ne peuvent pas forcément proposer par la suite le "Shuoshi".

Le troisième cycle : il correspond au cycle de l'élite, et les places sont limitées.
Le "Boshi" : de niveau bac +10, accessible après un "Shuoshi".
Pour les étudiants étrangers, il faudra attester d'un excellent niveau scolaire, mais aussi en anglais et en chinois et posséder au moins un master avec mention, voire un doctorat.
La Chine est aujourd’hui l’un des pays investissant le plus dans la recherche, alors que plus d’une cinquantaine de ses universités bénéficient d’aides financières extrêmement importantes pour développer leurs infrastructures afin d’attirer les meilleurs chercheurs mondiaux.
Les « PhD », équivalent du Doctorat français dans le système anglo-saxon, proposent aux étudiants de se spécialiser dans la recherche et l’enseignement, et représentent le plus haut niveau d’études universitaires.
Les « PhD » chinois sont aujourd’hui reconnus partout dans le monde et permettent par la suite d’entreprendre des recherches au sein d’organismes publics ou privés. De nombreux étudiants chercheurs ayant obtenu leur diplôme en Chine rejoignent des institutions australiennes ou américaines par la suite.


En 2019 Harvard est toujours en tête avec Stanford, puis Oxford, University COllege London, Cambridge…les 10 premières places sont US ou GB.

Le classement du THE Times Higher Education « La Chine est le troisième pays le plus représenté en ingénierie, devant l’Allemagne, l’Australie et le Canada » , souligne son communiqué. L’université de Pékin figure dans le top 20 en ingénierie, mais aussi en sciences physiques et en business et économie. La France arrive en 50e position
Au classement 2019 l’université Tsinghua arrive à la 22e place mondiale en hausse de huit rangs (30e en 2018). En 2018 onze universités se classent dans les 100 premières.

http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/n3/2018/0609/c31360-9469283.html

En 2019 Reste à savoir combien de temps les digues européennes tiendront face une concurrence asiatique, notamment chinoise, de plus en plus intense (douze établissements dans le top 100 contre dix l’an dernier). Avec quatre universités parmi les cent meilleures, Hongkong illustre à elle seule cette percée. Elle est suivie de près par trois autres établissements chinois, dont l’université Tsinghua de Pékin, qui se hisse à la 22e place mondiale, en hausse de huit rangs. Le Japon, la Corée du Sud et Singapour ont chacun deux établissements parmi les cent premiers.
« Les universités asiatiques sont en forte croissance, confirme Phil Baty. Elles offrent des moyens importants aux chercheurs et leur proposent des laboratoires très bien équipés. C’est comme cela qu’elles attirent des talents du monde entier et qu’elles les gardent. » Les Chinois développent les partenariats internationaux, observe le responsable de THE, « ils publient beaucoup en anglais, prioritairement dans les revues américaines, ce qui multiplie les chances d’être cités. Ce qui n’est pas encore toujours assez souvent le cas des universités françaises. »


En 2020, un tiers des diplômés dans le monde seront chinois
Dans les dix années à venir, Chinois et Indiens représenteront près de la moitié des diplômés de l'enseignement supérieur dans le monde, affirme l'OCDE.
Le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur dans le monde, âgés de 25 à 34 ans, devrait passer de 129 millions en 2010 à 204 millions en 2020, projette l'OCDE. Mais cette croissance ne viendra pas tant de la vieille Europe et des Etats-Unis que des pays émergents, Chine en tête.

La Chine comptait 23 millions de diplômés de l'enseignement supérieur en 2010, soit 18 % de la population mondiale de diplômés. Le pays devrait voir cette croissance s'accélérer rapidement dans les dix années à venir, pour atteindre 60 millions de diplômés, soit 29 % des diplômés dans le monde !
La Chineet l'Inde auront 40 % des diplômés dans le monde
De son côté, avec 14 millions de diplômés en 2010, l'Inde se place comme le second pays au monde en nombre d'étudiants. Néanmoins, sa croissance devrait rester modeste, et l'OCDE estime que son nombre de diplômés devrait atteindre "seulement" 24 millions en 2020. Reste qu'avec les chinois, ils représenteront 40 % des diplômés de la planète d'ici à 10 ans.
La Chine a deux fois plus de diplômés universitaires que les États-Unis, qui étaient au premier rang mondial, selon des statistiques publiées pour la première fois selon le rapport du programme des indicateurs de l'éducation dans le monde (IEM) La Chine produit en 2006 plus de diplômés supérieurs (2,6 millions) que les 3 plus pays suivants réunis : les Etats Unis (1.4 million), le Japon (0.6 million) et la France (0.3).



Edité le 01-05-2020 à 00:21:53 par Xuan


Plaristes
   Posté le 22-05-2020 à 19:53:43   

Je crois que personne ne s'inquiète de l'effondrement de l'économie Chinoise même s'il ont injecté dans l'économie des sommes qui sont au delà de l’imagination humaine.

Les U.S.A ont clairement perdu la guerre économique.


Edité le 22-05-2020 à 19:54:47 par Plaristes


Xuan
   Posté le 22-05-2020 à 22:47:49   

L'économie chinoise est évidemment affectée. En particulier son import-export est tributaire des économies étrangères.
Plaristes
   Posté le 29-05-2020 à 00:46:59   

Pour ça qu'elle intervient et fait de "l'humanitaire". Mais s'il ya un pays qui est prêt à se remettre de la crise c'est bien la chine !
Xuan
   Posté le 29-05-2020 à 08:46:44   

La conférence de presse du Premier ministre Li reflète la confiance de la Chine: éditorial du Global Times

Source: Global Times Publié: 2020/5/29 0:22:51

https://www.globaltimes.cn/content/1189888.shtml


Le Premier ministre chinois Li Keqiang rencontre la presse après la clôture de la troisième session du 13e Congrès national du peuple au Grand Palais du Peuple à Pékin jeudi. Photo: Xinhua

Lors de la conférence de presse du Premier ministre chinois Li Keqiang après la clôture de la troisième session du 13e Congrès national du peuple jeudi, l'économie et les moyens de subsistance des personnes ont été les sujets les plus importants.

M. Li a indiqué que la communauté internationale est désormais confrontée à un double défi: contenir la pandémie tout en reprenant le développement économique et social. Pourtant, ces deux tâches se contredisent. Il a déclaré que nous devons trouver un équilibre entre les deux objectifs contradictoires et explorer les voies à suivre au cours du processus. Ces remarques ont sans aucun doute touché le dilemme commun de la gouvernance nationale dans tous les pays.

Bien que Li ait répondu aux nombreuses difficultés rencontrées par l'économie chinoise, les journalistes se sont davantage concentrés sur les difficultés auxquelles la Chine doit faire face dans la période post-pandémique. Si l'on regarde les conférences de presse des dirigeants américains, où les principales discussions ont porté sur les raisons de la réouverture du pays, on peut voir à quel point la Chine est en avance à cet égard.

La conférence de presse de Li a souligné l'importance d'assurer la stabilité et de maintenir la sécurité sans minimiser les défis actuels et futurs du pays. Un grand pays comme la Chine est destiné à se préoccuper des problèmes émergents. La Chine a fait preuve de pragmatisme dans le passé, travaillant dur pour résoudre les problèmes. Avec le recul, le pragmatisme est devenu l'avantage décisif de la Chine.

Cette année, la Chine donnera la priorité à l'emploi. L'expansion de l'emploi est liée à la croissance économique. Si les gens ont un emploi, l'économie chinoise est appelée à croître. Pour développer l'emploi, la Chine doit briser les restrictions existantes. Quiconque supprime l'emploi pour des raisons de réglementation de la gouvernance ou en raison de leur état d'esprit conservateur sera tenu responsable à la fois par le peuple et les autorités supérieures.

Il sera difficile de rechercher le développement économique, mais le gouvernement chinois a plus de méthodes et d'initiatives. La plupart des principales incertitudes de l'économie chinoise proviennent de l'étranger. Comment la Chine devrait-elle ouvrir ses portes aux pays et régions où l'épidémie de COVID-19 n'a pas encore été maîtrisée? Comment gérer les provocations américaines? Nous devrons apprendre de l'expérience. La Chine doit sauvegarder fermement ses intérêts, peser ses choix et procéder à des ajustements stratégiques.

La Chine devrait être confiante. Le nouveau coronavirus a eu un impact énorme sur la Chine, mais le pays est devenu le pays le plus rapide à maîtriser l'épidémie. Les forces étrangères, qui tentent de défier la Chine, auront plus de mal à le faire. Nous ne devons pas craindre la guerre de l'opinion publique à Washington. Les États-Unis pourraient lancer davantage de champs de bataille contre la Chine, mais l'impact ne peut guère dépasser ceux de l'année dernière et de l'année précédente.

Li a répondu calmement aux questions sur les relations extérieures de la Chine. Cela reflète l'état d'esprit orienté vers l'harmonie de la Chine et la confiance croissante du pays. La manière de la Chine est de bien faire ses propres choses.

Nous ne savons peut-être pas ce qui se passera à l'avenir. Mais la Chine peut contrôler sa situation et empêcher que des détails spécifiques nuisent à ses intérêts nationaux. En fait, les deux sessions de cette année ont été une démonstration complète de cette capacité. Peu prétentieuse qu'elle soit, la Chine a toujours été attaquée par les opinions publiques occidentales. Cependant, la Chine a accompli plus de réalisations que d'autres et le peuple chinois mène certainement une vie meilleure.
Xuan
   Posté le 29-05-2020 à 08:50:32   

Lire aussi :
Le PM chinois s'attend à une croissance positive du PIB en 2020
Li Keqiang : la Chine s'engage à redoubler d'efforts pour stabiliser l'emploi
Xuan
   Posté le 15-07-2020 à 08:03:10   

Le PIB a probablement baissé de 1% au premier semestre: les économistes

Par Ma Jingjing et Zhang Dan Source: Global Times Publié: 2020/7/14 19:43:41
https://www.globaltimes.cn/content/1194516.shtml

Ajustement de la structure industrielle, nouvelle économie pour libérer le potentiel


Une photo aérienne prise le 1er juin 2020 montre la tour du tambour et les marchés nocturnes dans ses environs à Kaifeng, dans la province centrale du Henan en Chine. L'économie nocturne de Kaifeng a commencé à se relancer avec la réouverture progressive des activités nocturnes de la ville avec l'assouplissement des restrictions COVID-19. (Xinhua / Li An)



L'économie chinoise s'est probablement contractée de 1% au premier semestre 2020, car la reprise au deuxième trimestre n'a pas été à la hauteur des attentes en raison de l'épidémie de COVID-19, selon les économistes chinois avant la publication officielle des données du PIB jeudi.

Les données de l'Administration générale des douanes ont montré mardi que les performances du commerce extérieur de la Chine au premier semestre étaient meilleures que prévu, les importations et les exportations ayant augmenté en juin.

Le commerce total de marchandises au premier semestre s'est élevé à 14,24 billions de yuans (2,04 billions de dollars), en baisse de 3,2% d'une année sur l'autre. La baisse a rétréci de 1,7 point de pourcentage par rapport aux cinq premiers mois.

En juin, le commerce extérieur a augmenté de 5,1%, les exportations en hausse de 4,3% et les importations de 6,2%.

La hausse des importations en juin reflète des politiques favorables à la stabilisation de la croissance économique, qui ont renforcé la demande intérieure par rapport à avril et mai. Il s'agit d'une réalisation "durement gagnée" alors que l'économie mondiale traverse une crise grave, a déclaré mardi au Global Times Tian Yun, directeur adjoint de la Beijing Economic Operation Association.

Sur la base des dernières données sur le commerce extérieur, la consommation et les investissements, Cong Yi, professeur à l'Université des finances et de l'économie de Tianjin, a déclaré mardi au Global Times que le PIB de la Chine avait rebondi au deuxième trimestre mais était en deçà des attentes du marché en raison du strict COVID-19 mesures de prévention.

"Il est peu probable que l'économie ait progressé au premier semestre", a déclaré Cong, notant qu'une contraction d'environ 1% était probable.

Selon le Bureau national des statistiques, les ventes au détail ont atteint 3,2 billions de yuans en mai, en baisse de 2,8% en glissement annuel, la baisse se resserrant de 4,7 points de pourcentage en glissement mensuel. En mai également, les investissements en immobilisations ont augmenté de 5,87% en glissement mensuel.

Avec une forte résilience face à la pandémie mondiale et aux inondations, l'économie chinoise devrait reprendre son expansion au troisième trimestre.

Pour l'avenir, "une croissance du PIB de 3 à 4% au deuxième semestre 2020 est possible. Comme la croissance économique au deuxième semestre représente une plus grande partie du total annuel en Chine, il est raisonnable pour la nation d'atteindre un taux de croissance du PIB de 1 -2 pour cent ", a déclaré Tian.

Au milieu des incertitudes causées par la pandémie mondiale et le commerce, la Chine a abandonné un objectif numérique de croissance du PIB dans le rapport sur les travaux du gouvernement de cette année et est allé de l'avant avec des objectifs tels que la stabilité de l'emploi, des opérations financières, du commerce extérieur et des besoins essentiels de la population.

"Malgré le ralentissement de la croissance économique, il ne fait aucun doute que la Chine atteindra son objectif de réduction de la pauvreté cette année, car la proportion de la population classée comme pauvre est tombée à 0,6% fin 2019", a déclaré Cong.

Un autre problème qui est apparu depuis l'épidémie virale est le chômage, qui est passé de 6,2% en février à 6% en avril.

Dans un contexte de pression pour stabiliser l'économie et l'emploi, le Premier ministre chinois Li Keqiang a souligné lundi lors d'une réunion avec des économistes et des chefs d'entreprise que des politiques fiscales, monétaires et axées sur l'emploi seront mises en place pour aider les entreprises.

"De multiples mesures devraient être prises pour aider les diplômés et les travailleurs migrants à trouver un emploi, et un soutien fiscal et financier différencié devrait être fourni aux entreprises à forte intensité de main-d'œuvre pour trouver un emploi", a déclaré Li.

Cong a déclaré qu'un objectif de chômage de 6% devrait être raisonnable pour la Chine cette année, car l'épidémie de COVID-19 et les ajustements structurels douloureux de l'économie ont provoqué un choc relativement important sur le marché du travail.

"L'énorme potentiel de croissance économique de la Chine sera libéré si nous optimisons la structure industrielle pour répondre aux besoins des gens et stimuler le développement de la nouvelle économie", a-t-il déclaré.