Sujet : le P « C » F écartelé par le rejet populaire du PS | | Posté le 28-10-2013 à 18:00:10
| municipales 2014 : le P « C » F écartelé par le rejet populaire du PS Midas transformait tout ce qu’il touchait en or, de sorte qu’il mourait de faim et de soif. Aujourd’hui ceux qui touchent aux combines électoralistes du PS sont transformés en proscrits. Dilemme pour la direction révisionniste du P « C » F, qui aurait souhaité faire cause commune afin de conserver quelques sinécures municipales. Il en résulte une cacophonie à l’image de celles des socialos, puisque Paris s’obstine à maintenir les liens avec les vieux alliés, tandis que Bordeaux a rompu les ponts pour la première fois en 25 ans. De même Marseille et Lyon feront cause commune avec le Front de Gauche. Ceci ne va pas sans contradictions non plus comme le laisse entendre la lettre adressée à Mélenchon par Isabelle Lorand et Frédérick Genevée le 25 octobre. Les raisons qui poussent les militants du P « C » F à rompre, malgré les vœux de leur direction ne sont pas anodines. Si on prend le cas de Lyon, je cite leurs motifs : > le projet de métropole européenne, qui est un véritable déni démocratique en ce qu'il entraine la fin de la démocratie communale, des restructurations administratives inévitables et pour ainsi dire programmées, l'attaque des statuts et une hécatombe d'emplois de fonctionnaires. > l'attitude du maire à l'égard des différents conflits sociaux qu'on connu la communauté urbaine, ses déclarations contre les grévistes des TCL, contre les éboueurs, le rôle qu'il a joué pendant la bataille contre les retraites, dans la répression du mouvement lycéen avec en point d'orgue le bouclage de la place Bellecour pendant toute une après midi et sa transformation en prison a ciel ouvert, ses déclarations anti-jeunes et les amalgames jeunes de banlieue égale délinquants. > Le refus de Gérard Collomb de rendre au service public la gestion de l'eau, ainsi que tous les autres services communaux, ceux de l'entretien de la voirie, du ramassage des ordures etc. Ses concessions en faveur de l'enseignement privés, son hostilité à l'égard de la cause palestinienne, contre les sans papiers, sa gestion du dossier Rom, bref autant de domaine ou le maire sortant montre et défend une politique à caractère réactionnaire et à chaque fois pro patronale. « Il est inconvenant et suicidaire de soutenir un tel bilan en figurant dans les listes d'une réaction- bis. Il serait irresponsable de décider de passer par ses fourches caudines et d'engager le parti sous la tutelle de l'inévitable solidarité majoritaire pour un plat de lentilles (ici quelques places d'élus) » Ces contradictions conduisant le P"C"F à agir en ordre dispersé sont le résultat de la ligne électoraliste, que les marxistes-léninistes ont dénoncée depuis les années 60. A force d'échecs ses propres militants la rejettent de plus en plus massivement. Cela ne signifie pas immédiatement leur adhésion à l'objectif de la révolution prolétarienne puisque le clivage se traduit par une candidature du Front de Gauche, quoique l'idée fasse peu à peu son chemin. Il nous appartient d'en débattre fraternellement ensemble, c'est la seule voie possible pour l'édification d'un nouveau parti communiste. |
| | Posté le 31-10-2013 à 19:51:12
| Ci-dessous l'article de Marie Christine Burricand (Conseillère Générale du Canton Sud de Vénissieux) sur le site faire vivre et renforcer le pcf Les municipales ou le PCF face à ses impasses stratégiques ! jeudi 31 octobre 2013 par Marie-Christine Burricand Paris, Lyon... les dernières décisions concernant les élections municipales sont fort instructives des contradictions profondes qui travaillent le PCF aujourd’hui. Nous constatons qu’une grande partie de ceux qui ont vendu la ligne "Front de gauche" et la candidature Mélenchon comme le meilleur moyen de s’émanciper du PS après la cruelle expérience de la gauche plurielle, se sont faits les chantres déterminés de l’alliance avec le parti socialiste. C’est notamment le cas à Paris où la direction nationale a mis tout son poids pour faire gagner l’option de listes communes avec le PS. Pour se dégager d’un partenaire devenu embarrassant, la direction du PCF n’a pas trouvé d’autres moyens à Paris que de s’en retourner vers le PS, lui donnant ainsi un sacré satisfecit dans la ville centre, alors même que celui-ci multiplie les listes, les critiques et les entraves au rassemblement dans les villes à direction communiste, sans que cela ait semblé gêner ceux qui ont signé l’accord à Paris. Et bien sûr, tout cela n’empêchera pas la candidate parisienne de draguer l’électorat centriste et le Modem, n’oublions pas qu’à Paris comme à Lyon, c’est la "classe moyenne" qui fait l’élection quand, dans nos villes, c’est la classe ouvrière qui compte, telle qu’elle est aujourd’hui. Les avancées programmatiques mises en avant à Paris font sourire, parce qu’il est certain qu’elles n’engagent que ceux qui y croient et qu’elles sont lointaines (2030 pour les 30% de logements sociaux alors que c’est une urgence). Ce qui apparaît surtout, c’est un accord de sommet qui donne à Anne Hidalgo un label de gauche et assure au PCF en cas de victoire son existence institutionnelle sans que soit pour autant assurée son existence politique et populaire sur Paris qui ne peut se gagner qu’au travers du combat politique. A Lyon, les communistes ont décidé d’aller à des listes de rassemblement Front de gauche à l’élection municipale plutôt que de s’allier dès le premier tour avec Gérard Collomb, rompant avec 12 ans d’allégeance au Parti socialiste dans l’agglomération. Ils l’ont fait avec ce qu’ils avaient sous la main, le Front de gauche. Mais surtout, ils l’ont fait parce qu’ils ont refusé d’avaler une double arête, celle de la politique départementale et de la gouvernance Collomb, qui peut se résumer par la formule lapidaire "si tu veux être servi, tais toi, et sinon tire toi". Il faut dire que le maire de Lyon et président du grand Lyon n’y est pas allé de main morte : financement public du grand stade privé de l’OL Land, hôpitaux lyonnais historiques transformés en hôtels, commerces et appartements de luxe, mise en place sans concertation avec la population de l’eurométropole lyonnaise qui partage le département en deux, concentre les pouvoirs et affaiblit les communes, tout en éloignant les élus et lieux de décisions des habitants... Plusieurs dossiers sont inacceptables pour les communistes d’autant que la confrontation nécessaire d’idées n’a jamais lieu, les communistes et leurs élus étant priés de se la fermer par leur propre direction d’ailleurs pour ne pas déranger l’équilibre sur lequel vivote la fédération depuis belle lurette. Nous ne savons pas ce qu’il adviendra de cette décision car les pressions sont fortes pour contraindre les communistes lyonnais à changer d’avis d’une part, et d’autre part les négociations avec les partenaires du Front de gauche ne seront pas simples. Mais à Lyon comme à Paris, en creux ou en plein, regardons l’essentiel. Tout d’abord, la politique gouvernementale ne passera pas sous la table à ces élections et encore moins ses déclinaisons locales, notamment au travers de l’Acte 3 de la décentralisation, la réduction et marchandisation de bons nombres de services publics. Ceux qui se contenteront de décliner des programmes locaux sans faire le lien avec la politique gouvernementale et le rapport de force réel dans le pays ne feront pas de la politique, mais de la communication et de l’agitation autour de leurs candidats. Ce n’est pas ainsi qu’on combattra l’abstention et son corollaire le vote Front national. Parlons franchement : si nous voulons conserver des communes facteurs de résistance à l’austérité, de citoyenneté, de démocratie et d’égalité, il va falloir un engagement et une bataille citoyenne d’un haut niveau, et c’est pour cela que nous voulons rassembler largement et faire élire des candidats de combat. La volonté de conforter l’existence politique du PCF à l’occasion de ces municipales est forte et c’est une bonne chose. Cette exigence pousse à se libérer de la tutelle du Parti socialiste, d’autant que la politique gouvernementale est indéfendable. Dans cette situation, le Front de gauche ne constitue pas une réponse satisfaisante, car il n’a pas fait la démonstration de sa capacité à rassembler largement les catégories populaires qui ont intérêt au changement de société. D’autre part, le risque est grand que même des résultats corrects de listes Front de gauche aux municipales se traduisent par moins d’élus, ce qui constitue un risque supplémentaire pour l’existence du PCF dans la période. La vieille alliance de sommet issue du programme commun se meurt et le PCF n’a pas de roue de secours. Il faut constater la panne stratégique dans laquelle nous enferment l’effacement du PCF menée depuis Martigues, la soumission et la réduction de notre activité politique aux institutions, l’incapacité à penser les alliances en terme de classes sociales et de rassemblement populaire. Mais la volonté des militants d’en découdre avec le capital et de faire vivre leur parti peut faire bouger les lignes. Dans la complexité des situations et des rapports de forces, soyons attentifs et confortons tout ce qui demain peut permette de construire une issue pour le PCF. |
| | Posté le 11-01-2014 à 01:05:21
| Un article publié par le blog "faire vivre le PCF" signale : Le gouvernement tire un trait sur les dettes du quotidien L’Humanité Un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2013 efface une créance de 4 millions d’euros, correspondant à un prêt du Fonds de développement économique et social. Le quotidien L’Humanité a eu son cadeau de Noël un peu en avance cette année. Un amendement du gouvernement au projet de loi de finances rectificative pour 2013 propose de lui accorder l’effacement d’une dette de plus de 4 millions d’euros, plus les intérêts, contractée sous forme de prêt du Fonds de développement économique et social. L’amendement explique que "L’Humanité ne peut faire face au remboursement de sa dette contractée auprès de l’État (...), parce que ses résultats financiers sont très faibles et qu’elle ne possède plus d’actifs". "Par conséquent, il est nécessaire d’abandonner cette créance" , conclut-il. L’Humanité est le journal le plus subventionné sur la période 2009-2011 si l’on rapporte les montants des aides perçues à sa diffusion (0,48 euro par exemplaire), indique la Cour des Comptes. Il a touché 6,8 millions d’euros par an en moyenne. L’Expansion, le 05 décembre 2013 |
| | Posté le 11-01-2014 à 07:59:38
| A noter sur le sujet l'article de l'Humanité du 19 dec 2013 http://www.humanite.fr/medias/marion-marechal-le-pen-ne-supporte-pas-l-humanite-555651 Presse Marion Maréchal-Le Pen ne supporte pas l’Humanité L’Assemblée a adopté un amendement, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative 2013, qui conduit l’État à renoncer à recouvrir une créance de 4 millions d’euros de l’Humanité. Colère à l’extrême droite et à droite. L’Humanité reste en travers de la gorge de la députée du Front national Marion Maréchal-Le Pen. C’est un signe de bonne santé quant à la ligne éditoriale de notre journal. Mardi soir, dans le cadre de l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi de finances rectificative 2013, celle-ci s’est fendue d’une intervention pour vitupérer contre le gouvernement qui «s’est surpassé en faisant adopter en douce un amendement qui prélève des millions d’euros d’argent des contribuables pour renforcer encore une fois le moribond journal l’Humanité ». Et de mêler dans une même diatribe le soutien qu’aurait apporté, selon la députée du FN, le journal aux crimes «de Staline, de Mao, de Pol Pot… et les attentats du FLN». Si le journal, lié alors étroitement au PCF, n’a pas, avec lui, porté suffisamment tôt un regard critique sur les "pays socialistes», il l’a fait et sévèrement. Réécrire l’histoire à des fins politiciennes n’est pas à son honneur. D’autant que Marion Maréchal-Le Pen passe volontairement sous silence le rôle tenu par l’Humanité pour soutenir les combats émancipateurs. Comme celui du peuple algérien, contre lequel Jean-Marie Le Pen, son grand-père, a justifié l’usage de la torture. Comme tous les combats en France pour défendre le monde du travail et de la création, pour favoriser le débat pour une vraie alternative de gauche. « Le soutien à la presse concerne tous les titres » C’est d’ailleurs ce qu’écrivaient dans nos colonnes cet été de très nombreuses personnalités, comme Gérard Mordillat (cinéaste), Raymond Étienne (Fondation Abbé-Pierre), Bernard Thibault (ancien secrétaire général de la CGT), Axel Kahn (directeur de recherche), Lionel Burriello (CGT ArcelorMittal), Geneviève Azan (économiste), André Chassaigne (député PCF/Front de gauche), Paul Chemetov (architecte), Charb (dessinateur)… pour aider à la souscription en faveur de notre journal. Aujourd’hui, la décision de l’Assemblée de renoncer à une créance de l’Humanité de 4 millions d’euros en adoptant l’article 44 du projet de loi est justifiée, selon le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve. «La République, a-t-il expliqué, est une chose très fragile, il faut toujours être précautionneux envers les éléments qui font sa force. Parmi ceux-ci, il y a la liberté de la presse.» Il poursuit: «Les aides que l’on apporte à la presse ne constituent pas un soutien à tel titre plutôt qu’à tel autre, sous prétexte que l’un penserait bien et l’autre mal. Le soutien à la presse concerne tous les titres parce qu’en République le pluralisme de la presse, la multiplicité des opinions qui s’expriment à travers la presse, sont consubstantiels à la démocratie.» L'Humanité à la onzième place Et d'ailleurs, les chiffres des aides à la presse au titre de l'année 2012 le montrent. Deux cents titres de presse sont aidés par les pouvoirs publics. Ainsi, le Monde perçoit 18685441euros, le Figaro 18263664euros, Ouest France 11901309euros, Libération 10071968euros, le Nouvel Observateur 9?320?731?euros, l'Express 7?278722euros et… à la onzième place l'Humanité avec 6?925?596?euros. Dans ces conditions, cette aide exceptionnelle de l'État pour en finir avec une dette que par ailleurs le journal avait déjà largement remboursée n'a rien d'un scandale. Si ce n'est pour le Front national, relayé par la droite qui critique une décision "?d'opportunité politique?", affirme le député UMP Jean-Charles Taugourdeau, qui poursuit?: "?S'il n'y a aucun espoir de redressement de ce journal, c'est du soutien abusif.?" Décidément, ils ne supportent pas que, dans le paysage médiatique, l'Humanité continue contre vents et marée à porter la voix des sans-voix. Une aide financière en toute transparence. Les faits. En 2000, l’Humanité est en grave difficulté, proche de la cessation de paiement. Une restructuration sociale, industrielle et économique est mise en place. Le journal avait alors besoin d’un prêt-relais pour faire face aux échéances. Les banques sollicitées refusent. Finalement, les pouvoirs publics réétudient le dossier. Trois prêts sont accordés. Les deux premiers, pour 3,7?millions d’euros, sont remboursés, frais financiers compris (1,2?million d’euros). Le troisième prêt de 3,2?millions d’euros, avec intérêts progressifs qui représentent aujourd’hui 3,1?millions d’euros, est partiellement remboursé. ?Tous les gouvernements successifs, tenant compte des frais financiers exorbitants, ont été, affirme le directeur du journal, Patrick Le Hyaric, «?ouverts à nos demandes?» avant d’expliquer que, avec ce renoncement, ?«?l’État n’est en rien spolié puisque les frais financiers dont nous nous sommes acquittés remboursent largement le capital?». A voir également sur youtube http://www.youtube.com/watch?v=6xZ3pSpwrZ0 l'intervention de Marion Maréchal Le Pen dénonçant L'Humanité pour son soutien à Staline, Mao, Pol Pot, les terroristes du FLN...
Edité le 11-01-2014 à 08:07:48 par Finimore |
| | Posté le 11-01-2014 à 22:11:04
| Les simagrées et les mensonges de Le Pen ne changent rien au fait que l'Humanité est financée par les socialos quand sa situation économique est mauvaise, et il faut quand même s'interroger sur les raisons de ce soutien, qui n'est ni un signe de santé financière ni un signe d'indépendance politique. Je crois que j'aurais dû mettre cet entrefilet dans la rubrique à propos de l'écotaxe et des conflits en Bretagne, sous le titre "épilogue" ou bien "les deniers de Judas". |
| | Posté le 31-01-2014 à 19:36:41
| L'avocat Gilles Devers (porte-parole ayant déposé une requête en justice auprès la CPI pour crimes de guerre lors de la guerre de Gaza de 2008-2009) écrit dans le blog lesactualitésdudroit un article au vitriol sur le gang du lyonnais F. Collomb. Gilbert Remond me fait suivre cet échantillon de la pourriture du système capitaliste et de la tartufferie des élctions bourgeoises, qui fait le tour du réseau 'faire vivre et renforcer le pcf', avec le commentaire suivant : Et ben dit donc quel brulo!Je n'aurai su mieux dire, sauf qu'il manque à mon avis sur sa liste, encore des noms de gens que nous connaissons et qui jadis étaient dans nos rangs. Quand je pense à la soirée d'hier soir et à la façon dont l'un d'entre nous prétend pouvoir compter dans la vie culturelle lyonnaise au côté de cette bande, je me dis que ses oreilles vont siffler sérieusement à la lecture de ce texte!!! Là, ce Gilles Devers que je ne connais pas crame tout. Si je n'avais aucun état d'âme pour soutenir le front de gauche Lyonnais pour sa dissidence morale avec de tels accapareurs (parce que ce qui pointe le nez derrière tout cela c'est la questions des commissions versées aux entreprises de travaux publics sur laquelle était déjà tombé l'équipe noiriste et donc aussi du financement des partis politiques auquels ils appartiennent) je partage par contre son sentiment sur l'incapacité des petits seigneurs de la gauche qui dans l'aglo, tel les seigneurs de la guerre en Chine post-impériale et anti-communiste, se tirent les uns sur les autres pour ne pas vouloir se partager la rente électorale des vrais électeurs de gauche ayant échappés à la razzia collombienne, chacun tirant la couverture à lui pour se hausser du col. Tu sais c'est à Lafontaine que je pense, au chat la belette et le petit lapin.Ceux qui vont le payer ce sont les gens du peuple et ceux là n'ont pas d'avocat pour les représenter et les défendre Amicalement. Gilbert
_____________ 25/01/2014 Municipales : Lyon va reconduire son syndic de copropriété S’il y a une ville où les municipales ne présentent aucun intérêt, c’est bien Lyon. Collomb Gérard, dit Gégé, socialiste défroqué, drague à Droite tout ce qui bouge, expliquant que grâce à ses amis les patrons, il fait venir de l'argent et qu'il va pouvoir ensuite faire une ville bien propre et bien riche. Dans l'ombre, sa cour, une cohorte de larbinnes et de larbins, idolâtrant dès qu’un micro se présente « le modèle lyonnais » … Pitoyable. La politique à Lyon, c’est simple, c’est Gégé, élu du centre droit. Aucune tête ne dépasse, et aucune n’a le droit de parler : ceux qui ont tenté ont été punis, et la cour a compris. Voici à quoi ressemble cette très communautariste PME. En un, les francs-macs Pour comprendre, il faut partir de la première élection de Gégé, par surprise, en 2001. Au premier tour, avec une liste regroupant tout ce qui faisait la Gauche – écolos, Gauchos-bobos, PC et radicaux – il plafonnait 32,95%. Impossible de gagner 18 points alors que toute la Gauche était déjà réunie, et Gégé préparait son CV pour un recyclage à EDF, comme chargé de mission. C’était une excellente nouvelle : on allait se débarrasser de ce looser. Mais, retournement inattendu, la Droite – Mercier/Million – n’a pas su se rassembler entre les deux tours, et avec des triangulaires, l’inénarrable Gégé l’a emporté. Le plus fort s’est ensuite joué à la Communauté urbaine. Le Maire de Lyon n’est rien s’il n’est pas Président de la Communauté urbaine, et la majorité politique de la Communauté ressortait à Droite. Tout c’est donc joué dans les confréries – Grand Orient et Grande Loge – et assez d’élus de Droite ont voté pour Gégé qui s'est retrouvé, par un miracle maçonnique, président de la Communauté urbaine. Un pur scandale : le vote populaire truandé par les manips des frangins. Ce genre de cadeau pèse lourd, et de fait, on n’en est pas sorti : les francs-maçons pullulent à la mairie, comme une véritable infection, et ils sont les vrais détenteurs du pouvoir. Du Grand Orient de France (GODF), on trouve Gégé, maire, Touraine premier adjoint, Buna, deuxième adjoint chargé de l’urbanisme, Braillard, permanent des Radicaux de Gauche, Deschamps, le président de Grand-Lyon Habitat, Fondeur, la femme moderne, Daclin, adjoint chargé de l’international, Kepenekian, adjoint à la culture, Bernard, le patron de bar, et bien d’autres... dont Soulier l’adjoint barriste fervent supporter de Gégé. De la Grande Loge Nationale Française (GLNF), on trouve Brumm, un sarkozyste nommé patron des finances, Chabert ex-bras droit de l’ancien maire Noir, recyclé dans les petites manœuvres, Larose, patron de Cardinal, le principal promoteur local, supplétif de l’adjoint à l’urbanisme… Bref, autant laisser les clés aux frères la grattouille, on évitera des dépenses pour des élections factices. A Lyon, le système se décline de tous côtés, et imaginer faire quelque chose contre les frères, ce n’est même pas la peine. En deux, les élus alimentaires Un petit bien nourri devient un fidèle. La communauté urbaine de Lyon, c’est vraiment le fromage. Pour cent cinquante-six élus, on compte quarante vice-présidents,… toutes couleurs politiques confondues. La gamelle de chez Gamelle ! Un élu sur quatre est vice-président… avec indemnités et menus avantages à la clé. Pour nourrir toutes ces bouches, il faut faire semblant ce leur trouver un job, alors découvrez vous-mêmes les titres de ces héros de la décentralisation, c’est un vrai gag. A la Ville de Lyon, c’est le même délire pour 73 conseillers municipaux, on compte 26 adjoints. Mais me direz-vous, ils travaillent dur… Ah ah ah, trop drôle… Allez faire un tour dans Lyon, et interrogez les habitants. Qui peut citer le nom de ces inconnus ? Qui peut expliquer leurs réalisations, leurs combats ? Ces élus alimentaires restent d’illustres inconnus, et c’est logique car tout se décide dans le cabinet de Gégé. L’élu qui prendrait la moindre initiative se fait rétamer en un instant. La seule chose qu’ils ont le droit de faire, c’est de venir en représentation de Gégé lire les discours écris par le cabinet, et participer au buffet en jouant les humanistes. La Communauté sans les vice-présidents ou la mairie sans les adjoints, ça ne serait que des économies. Seul Gégé décide, et malheur à celui qui montre la moindre autonomie. Dans un genre proche, très drôle est le comité de soutien, où grouillent les héros de la création et de la culture… issus de structures subventionnées par le grand Gégé. On peut ajouter tous les emplois dérivés… ces serviles qui ont eu droit à leur petit hochet, et qui deviennent si compréhensifs. En trois, l’amour de la Droite Gégé est le prototype du « socialiste » moderne : le mec de Droite qui n’assume pas, et qui se maquille de poudre à perlin-pinpin socialiste. Il n’a jamais été d'aucun des combats qui marquent l’engagement à Gauche. Sa principale ligne d’action, après le sauvetage maçonnique de 2001, a été de se faire reconnaître des grandes familles et des patrons de Lyon. Vrais conservateurs ou bobos branchouilles, tout est bon pourvu que l’argent (de la réussite) ne soit pas loin. Gégé patauge tous les miasmes sécuritaires à la Valls, et il excite le consensus contre les Roms, ces citoyens européens qui doivent dégager. Rien dans le mouvement social, rien sauf du cosmétique. Par contre, Gégé est toujours disponible pour une réunion patronale, surtout si c’est pour dézinguer l’idée d’une politique de Gauche. Et toute la cour sourit. Une opposition divisée La Droite s’est rangée derrière un autochtone falot, Havard, qui a le charisme d’une huître fatiguée. Il faut dire que tous les réseaux qui comptent à Droite – familles, francs-macs, patronat, anciens barristes – sont le clan dur du soutien à Gégé, ce génial PS qui dessoude la Gauche. Et comme si ça ne suffisait pas, la Gauche, marginalisée, s’est elle-même divisée. On trouve une tendance EELV, et une autre genre Front de Gauche amélioré, mais ces damnés n’ont même pas réussi à faire liste commune ! Ils passent le plus clair de leur temps à se chamailler, et avec le jeu du scrutin par arrondissement, ils ne sont même pas sûrs d’être au second tour. Ça n’empêche pas d'apprécier cette volonté d'avancer, mais la division est bien regrettable, et reste une question : s'agit-il vraiment de créer un capacité politique à Gauche, ou de se compter pour chercher à négocier avec Gégé entre les deux tours, et in fine renforcer le Gégé ? Donc, il ne se passera rien Depuis Pradel, il est interdit de faire de la politique à Lyon car les frères s’en occupent pour nous. On va vous faire une jolie petite ville, gentille-gentille, avec des patrons adorables qui investissent pour le bonheur de tous. Ne vous posez pas de questions, et ne pensez surtout pas à changer l’ordre des choses. La régie Gégé va voir son mandat de syndic de copropriété renouvelé, et soyez comme les braves élus : muets et joli sourire sur la photo. En faisant semblant... |
| | Posté le 09-02-2014 à 12:23:32
| melenchon est le fidèle petit chien-chien de hollande,car il soutenait la nouvelle tunisie comme un modèle pour le monde arabe,alors que le nouveau pouvoir en place à tunis est entièrement inféodé au néo-colonialisme francais. |
| | Posté le 09-02-2014 à 12:58:37
| les listes pc/eelv et pc/ps aux municipales prouvent que le parti révisionniste fait de la collaboration de classe. |
| | Posté le 09-02-2014 à 18:38:16
| hors sujet
Edité le 27-07-2015 à 07:08:50 par Xuan |
| | Posté le 09-02-2014 à 20:01:00
| hors sujet
Edité le 27-07-2015 à 07:09:11 par Xuan |
| | Posté le 18-04-2014 à 13:08:57
| hors sujet : on reparlera de la guerre en Transnitrie quand elle aura lieu et sur un autre fil si tu veux bien.
Edité le 27-07-2015 à 07:10:12 par Xuan |
| | Posté le 24-03-2016 à 00:15:26
| Dans la préparation du 37e congrès (voir ici les textes du réseau "faire vivre" et quelques commentaires), il est intéressant de jeter un œil sur l'empoignade qui se déroule à la direction du parti révisionniste. L’orientation ouvertement libérale du PS et l'échec du Front de Gauche induisent une lutte sans merci entre les clans révisionnistes, chacun s'accrochant à son hochet d'un côté, décochant des coups de pieds à ses rivaux, et tous se précipitant dans l'abîme. Le résultat est une démobilisation sans précédent des militants du PCF, le transformant en groupuscule distributeur de tracts au service des réformistes socialos. Danielle Bleitrach en donne ici une idée : La réflexion du jour : Sacré bon dieu, c’est la première fois que je vois pareil bordel... Lundi 21 mars 2016, par Danielle Bleitrach, Notez bien que cette réflexion est totalement individuelle, elle a été faite sans concertation avec les camarades de mon texte, on peut l’attribuer à ma spontanéité naturelle... Et à ma terrible franchise, dont Marchais disait en son temps : Danielle dit tout et il ne lui reste rien derrière la tête… Il est probable que vous aurez bientôt une expression collective plus élaborée… Mais je réagis à chaud en voyant le noyau dirigeant du PCF lancer des textes les uns contre les autres… (note de Danielle Bleitrach) La situation s’éclaircit, si on peut dire… C’est la première fois depuis que je suis au PCF, c’est-à-dire presque depuis ma naissance que j’assiste à pareille situation : une partie de la direction entrée en lutte ouverte contre l’autre. A savoir ceux qui sont rassemblés autour de Pierre Laurent et sa tentative d’imposer une nouvelle union de la gauche, en fait une subordination totale au PS, qui est ouvertement remis en cause par l’aile la plus droitière de la direction, celle qui se réclame du Front de Gauche et n’a jamais fait mystère de sa volonté d’en finir avec le PCF… Ce courant que l’on croyait apaisé par les garanties que leur avait donné les autres membres de la direction dans la base commune présente à son tour son texte alternatif. C’est l’appareil du parti, celui qui tient les Congrès et la plupart des fédérations, crée des goulots d’étranglement, interdit de fait toute expression, provoque des leurres gauchistes, fait les Congrès, qui s’est divisé. C’est dire à quel degré d’autodestruction est parvenu le PCF. Ce qui reste du centralisme démocratique devenu terrain d’affrontement entre dirigeants, qui va dans ses conditions prétendre au légitimisme ? Nous sommes au niveau du Congrès, confrontés à la manière dont se sont passées les élections régionales et la situation préparée pour les présidentielles et les législatives. Pour ce que j’en vois, face à cela, la base militante est exaspérée, écœurée, de nombreuses sections ne veulent plus entendre parler de tout ce micmac et pratiquent une sorte d’autonomie basée sur l’unité et la fraternité, d’autres sont moribondes vu le flot des départs. Et autour du PCF gravitent isolés ou organisés des communistes qui contemplent le désastre avec plus ou moins de scepticisme. Bref, il reste trois textes ayant des chances de remplir les conditions draconiennes pour être validés, à savoir 300 signatures d’adhérents à jour de leur cotisation, dans 24 fédérations sans excéder 30 dans chaque fédérations. Le texte dit commun qui l’est de moins en moins, celui de Pierre Laurent par définition, n’a pas à trouver de signataires et de validation, qui est obstiné sur ces primaires pour trouver le bon socialiste, la stratégie des Cohn Bendit et Cambadelis. Le second qui est de l’autre aile de l’équipe dirigeante actuelle joue ouvertement la fin du PCF dans le Front de gauche, une vision à la fois la plus droitière, mais qui a sa forme de gauchisme, le tout pour en finir avec le PCF, c’est le texte de Patrice Cohen Seat qui souhaite que l’on se fonde dans le Front de gauche d’une manière définitive et qui lorgne un Syriza ou Podemos. Ce courant n’aura aucune peine à remplir les conditions requises, il bénéficiera des fédés qui se rangent derrière MG.Buffet et Marie-Pierre Vieu, déjà spécialiste d’avoir coulé en son temps les organisations de jeunesse. Et il peut à sa manière, renforcer la direction comme seule alternative pour les militants qui sont conscients du danger. J’imagine même que certains camarades qui détestent cette idée de Front de gauche et en voient tous les aspects nocifs se contenteront de multiplier les amendements, pour tenter le plus difficile : transformer cette "chose" en texte communiste… Mais ce faisant, ils ne résoudront pas le fait qu’ils choisiront de renforcer une direction qui nous mène dans le mur… Avec ces deux textes, c’est soit les primaires et la soumission au PS, soit la fin du PCF ; dans les deux cas, nous reproduisons au Congrès ce qui nous a mené à la débâcle des régionales et nous renouvelons l’opération aux présidentielles et aux législatives jusqu’à ce que mort s’en suive. Je dois dire que ces stratégies dispersées risquent de nous conduire au désastre… Je ne regrette vraiment pas le fait d’être revenue au PCF, de tenter d’y mener un combat pour qu’il existe dans l’avenir un parti communiste, je crois que je n’aurais plus osé me regarder en face si je ne l’avais pas fait. Mais quelle tristesse… pour le PCF mais aussi pour mon pays… dont les luttes qui montent ont un besoin urgent de perspective politique… Tous ensemble le 31 mars, mais avouez que nous serions en meilleure posture s’il y avait un PCF colonne vertébrale d’une véritable gauche… Enfin il y a notre texte alternatif qui veut « unir les communistes » et qui veut non seulement l’unité, mais la visibilité de ce parti dans les luttes comme dans les élections. Nous sommes en mesure d’atteindre les conditions si les deux autres courants ne tentent pas de multiplier les leurres gauchistes, mais cela devient un combat encore plus difficile. Mon hypothèse est qu’à force de se social-démocratiser, de perdre ses liens avec la classe ouvrière et les exploités, ce parti est en train d’être rongé par les mêmes maux qui affligent le PS… La gauche toute entière sans un PCF digne de ce nom est véritablement comme toute la vie politique française devenu une foire d’empoigne, la solution n’est pas de prétendre isoler une partie contre une autre pour atteindre la forme idéale, mais bien de repartir des problèmes que vivent les classes exploités, la jeunesse pour reconstituer l’outil dont nous avons besoin pour imposer justice et paix… L’Union est un combat disait-t-on jadis… Bigre cela se vérifie dans des lieux où je n’aurais jamais dû croire devoir le mener. Danielle. |
| | Posté le 31-03-2016 à 13:36:18
| Dans la série je ne sais plus où donner de la tête ni comment empêcher la contestation interne , ce courrier "anonyme" émanant de la direction révisionniste tendance FDG (et opposée à la tendance frondeurs). A lire également dans l'Humanité APPEL. Rallumons l’étincelle du Front de gauche. Egalement le programme : Le texte – l’ambition communiste pour un front de gauche populaire et citoyen On rappelle que Mélenchon a annoncé unilatéralement sa candidature et se sert du PCF comme main d'oeuvre pour coller ses affiches....le coup du père François à l'échelle du PG.
____________________________ De : Appel [appel-bounces@lefrontdegauche.fr]; de la part de; Les amis du Front de gauche [lefrontdegauche@gmail.com] A : appel@lefrontdegauche.fr Objet :[Appel] Rallumons l’Étincelle du Front de gauche : donnons suite à notre appel. Boîte de réception x Bonjour, Nous nous proposons de faire un point sur notre appel et d’en envisager les suites le dimanche 3 avril prochain à 18h à Paris, au cinéma Espace Saint-Michel, à l'occasion de la projection du film de Françoise Davisse, « Comme des Lions ». Lancé il y a quelques semaines par une centaine de militantes et militants du Front de gauche, l'appel « Rallumons l'étincelle du Front de gauche » connaît un réel succès. Près de trois mille signataires ont souhaité exprimer leur attachement à ce rassemblement politique, et lui donner un nouvel élan. Comme nous le disions : « Le Front de gauche doit vivre et se transformer pour devenir le moteur d’un large rassemblement, une grande force populaire et citoyenne, capable de bousculer un jeu politique désespérant et de redonner un sens à l’idée de gauche. » En signant cet appel, nous avons d’ores et déjà contribué à une significative évolution de la situation. Le débat s’est développé positivement parmi les militantes et militants des forces constituant le Front de gauche. Il en est de même du côté des militantes et militants syndicaux, impliqués au cœur des luttes dans les entreprises et les services publics. « Ensemble » a exprimé fortement son intention de « ne pas se résigner à la division du Front de gauche ». Des centaines de militantes et de militants du Parti de Gauche, engagés dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon, ont également choisi de signer l’appel. Et la direction du Parti communiste français a dû tenir compte de l’ampleur de la volonté collective exprimée. Alors qu’elle avait décrété « l’échec politique » du Front de gauche, elle a depuis déclaré que les communistes « sont attachés au Front de gauche » et vouloir « le redéployer dans un mouvement plus large, plus populaire et plus citoyen ». Cette modification de langage est un premier pas dans la bonne direction même si elle maintient encore, contradictoirement, la stratégie de primaire de toute « la gauche » dans laquelle est s’est engagée. Et des centaines de militantes et militants communistes sont en train de se rassembler pour soutenir, en vue de son congrès de juin, un texte alternatif à celui proposé par la direction du PCF. Ce texte, « L'ambition communiste pour un Front populaire et citoyen », se propose notamment de prolonger et d'élargir le Front de gauche, d'en faire « une structure ouverte où citoyen-ne-s, militant-e-s syndicaux, associatifs, féministes… pourront trouver et créer des lieux d’élaboration, de débat, mais aussi d’actions, de décisions ». Pour que vous puissiez en juger directement, vous pouvez prendre connaissance de ce texte (et, si vous êtes adhérent-e-s de ce parti, le soutenir vous-mêmes) en vous rendant sur le site « http://www.ambition-communiste.fr/ ». Les lignes sont donc en train de bouger. C'est un premier résultat important. Nous vous proposons d'aller plus loin et de décider tous ensemble comment. C’est pourquoi nous suggérons à toutes et à tous de nous communiquer leurs suggestions sur le site http://lefrontdegauche.fr Et pour celles et ceux qui le pourront, nous vous proposons de nous retrouver le 3 avril, à 18h00 au cinéma Espace Saint Michel à Paris, afin de nous retrouve, d’échanger directement. Cette discussion que l'on espère combattive et chaleureuse aura lieu à l'issue de la projection du film de Françoise Davisse « Comme des Lions » (http://www.commedeslions-lefilm.com/) qui vient de sortir au cinéma. Ce film plonge le spectateur au coeur de deux années de bataille des salariés de PSA Aulnay contre la fermeture de leur usine. Nous serions heureux de vous compter parmi nous ce dimanche, occasion importante et nécessaire pour réfléchir ensemble aux moyens de poursuivre notre initiative pour rallumer l'Etincelle du Front de gauche. Un pot de l'amitié est prévu après nos échanges. Bien cordialement, L’équipe d’animation de l’appel « L'étincelle »
____________________________ J'ajoute la liste des 106 premiers signataires, une belle brochette de "prolos" ! Les 106 premiers signataires... Alam Thomas - Maitre de conférence en sciences politiques, Lille (59), Archambault Fabien – Enseignant Chercheur (87), Auxenfans Joël – Artiste plasticien (92), Bardeaux Elsa – Adjointe au Maire (94), Barré Jean-Jacques – Opérateur culturel (75), Bascoulergue Alain – PCF Aubervilliers (93), Bedin Yannick - EluPCF/FDG (18), Berger Paul – Enseignant retraité, Bidet Jacques – Philosophe (92), Billon-Galland Gérard – Syndicaliste (92), Bontoux Françoise – Communiste et féministe (77), Borvo Cohen-Séat Nicole – Sénatrice honoraire (75), Boursier Marie-Pierre – Conseil national du PCF (92), Bouvier Délou – Syndicat de la Magistrature, Brémont Pierrette – Militante FDG (44), Brunet Philippe – Sociologue Paris-Est (75), Cailletaud René, Chambon Gérard – Enseignant (94), Cocard Joël - Syndicaliste (44), Cohen-Seat Patrice - Avocat (75), Coppola Jean-Marc - Élu de Marseille (13), Costé David – Metteur en scène (93), Coutelis Alain, Crozat Dominique – Enseignante retraitée (91), Cukierman Leila – Directrice de théâtre retraitée (94), Delaitre Bernard - co-animateur assemblée citoyenne, Dionnet Brigitte – Conseil national du PCF (93), Duffour Michel – Ancien Ministre (92), Duparc Jean-Paul - Enseignant (06), Dupont Ismaël – Secrétaire départemental du PCF (29), Emilianoz Béchir – Économiste, Ernaux Annie – Écrivaine, Ferrand Jean-Marc – PCF (77) - Foix Alain – Écrivain et metteur en scène (93), Franco Jean-Robert – Artiste, photographe (75), Gallais Joël – Secrétaire départemental du PCF (56), Gayraud Martine – Conseil national du PCF (30), Geminel Gregory – Secrétaire section PCF (94), Genevée Frédérick – Comité exécutif national du PCF (94), Goldberg Pierre – Ancien député, ancien maire de Montluçon (03), Gonneau Jean-Luc - Éditeur (75), Gonthier-Maurin Brigitte - Sénatrice (92), Gravoin Patrice – Militant communiste (75), Grojean Olivier – Maître de conférence en sciences politiques Paris I (75), Guichard Eric – Enseignant-Chercheur ENSIBB (69), Guillet Michel - PCF (44), Habel Jannette - Universitaire (75), Haloui Fabienne – Secrétaire départementale du PCF (84), Hartemann Agnès – Professeur de Médecine Paris 6 (75), Jacquaint Muguette - Ancienne député (93) Jacques Guy - PCF, Job Alain - Ensemble (89), Jollet Anne - Historienne (75), Josso Joël - Elu (94), Jumeau Philippe – Animateur Comité régional de Bretagne du PCF (56), Jurado Grégory – Élu FDG (77), Keucheyan Razmig - Sociologue (75), Khalfa Pierre - Économiste (75), Lalys Frédérique - Syndicaliste (56), Landais Jean-Pierre – Animateur Huma Café de Nantes (44), Le Bronze Marcel – Front de Gauche (44), Le Corre Hervé – Enseignant, romancier (33), Leroy Roland – Ancien directeur de l'Humanité (30), Levy Laurent - Essayiste (75), Loirand Gildas - Enseignant-chercheur (44), Macherel Raymond – Distributeur Cinéma (75), Marlière Philippe - Professeur en sciences politiques, Martel Jean-Paul – Président MNLE Pays de Loire (44), Martin Claude – Enseignant, Mazauric Claude - Historien (30), Meyroune François – Ancien Maire de Migennes (89), Michel Jacques-Philippe - Producteur (93), Michenaud Marie-Françoise – Secrétaire départementale PCF (85), Moitié Jean-Jacques – Directeur des soins-psychiatrie (28), Mordillat Gérard – Auteur et réalisateur (75), Mouly Frank - Elu PCF/FDG (77), Muzeau Roland – Ancien député (92), Nouet Jean-Pierre - Médecin (94), Parny Francis – Ancien Conseiller régional Île de France PCF/FDG (95), Pellicer David - PCF (82), Pena-Ruiz Henri - Philosophe (75), Perez Martine – Fédération de l'Aveyron du PCF (12), Perez André – Fédération de l'Aveyron du PCF (12), Perrot Olivier – Plasticien Photographe (94), Pigeard de Gurbert Guillaume – Professeur de philosophie (24), Pigenet Michel – Professeur des universités Paris 1 (75), Pottier Caroline – Conseil National PCF (85), Poux Gilles – Maire de La Courneuve (93), Puydebois Jean-Louis - Enseignant (19), Quainquart Françoise – Animatrice Assemblée citoyenne (91), Quiniou Yvon - Philosophe (85), Raymont Alain – Secrétaire départemental du PCF (89), Relinger Jérome - Ingénieur (75), Sève Lucien - Philosophe (92), Schurch Mireille, ancienne sénatrice, Topalov Christian – Sociologue, directeur d'études à l'EHESS (75), Tosel André - Philosophe (06), Touzet Hugo – Secrétaire de section PCF (75), Tricot Catherine – Architecte, urbaniste (75), Vergiat Marie-Christine – Députée européenne (93), Vidal Dominique – Journaliste et historien (75), Violain Bernard – Ancien membre du Conseil National PCF (85), Voglieri-Courtel Joëlle – Militante de l'éducation populaire (77), Weber Louis - Syndicaliste (78), Winghardt Marie-France – Elue PCF/FDG (91), Zarka Pierre – Communiste Unitaire/Ensemble (93)
Edité le 31-03-2016 à 13:42:51 par Xuan |
| | Posté le 01-04-2016 à 23:26:55
| Une des perles de ce programme : La fraction « front de gauche » du PCF invente le communisme sans la révolution. On ne sait pas comment l’abolition du salariat permettra une rémunération juste puisqu’il n’est pas prévu d’écarter les capitalistes. Encore un exploit de Nono le petit robot :
__________________ La révolution numérique est en train de réaliser concrètement et rapidement l’idée de Marx selon laquelle le travail deviendrait un jour « une base misérable de la création de richesses ». Autrement dit, qu’il y aurait besoin de moins en moins de travail pour permettre la satisfaction de tous les besoins humains. C’est déjà en marche, très concrètement, dès lors que – contrairement aux machines qui requièrent beaucoup trop de matière et d’énergie – on peut à l’infini accumuler de l’intelligence et du savoir. Le capital est en train d’en tirer à sa manière les conséquences : des millions d’ « inemployables » pauvres d’un côté, d’autres qui se tuent au travail et y perdent le sens profond de leur activité et de leur vie, et, pour d’autres encore, la fin du salariat au profit de formes de plus en plus aliénantes d’auto-exploitation. Nous proposons au contraire de faire de la libération du travail contraint, et de l’abolition du salariat capitaliste des perspectives concrètes de notre époque. La diminution rapide du temps de travail et le droit à une rémunération juste doivent être des objectifs immédiats et permanents. Travailler doit devenir pour chacune et chacun non seulement un droit effectif, mais aussi le moyen et le lieu d’un épanouissement personnel et social. Affranchis des tâches pénibles que les machines intelligentes sont chaque jour davantage capables de réaliser, les êtres humains doivent désormais pouvoir se concentrer de plus en plus sur ce qu’ils sont seuls capables de faire : inventer, créer, désirer, rêver, imaginer, aimer. |
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