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 Déroute intellectuelle du capitalisme

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Xuan
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   Posté le 15-01-2013 à 00:20:20   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Déroute intellectuelle du capitalisme


Un article de la Tribune intitulé « Crise : nous entrons dans la quatrième dimension » traduit bien la déroute intellectuelle des économistes bourgeois, auteurs de brillantes courbes et statistiques, aux équations tarabiscotées et dont le nom rend hommage à leur honorables inventeurs, sont parfaitement incapables de résoudre la crise d’un système porté aux nues, et qui aurait à les en croire clôt définitivement l’histoire des modes de productions.

Rien de bien nouveau, si on se souvient que c’est en 1933 que King Kong a inauguré la longue série des films-catastrophe.
Dernier en date « skyfall » …le ciel leur tombe sur la tête, pas moins !

On lit ici à travers un affligeant galimatias les affres du capitalisme, aux prises avec « une puissance mystérieuse » , lui-même en fait.

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De financière, la crise est devenue économique, puis sociale. Elle est désormais entrée dans sa quatrième dimension : politique. Or, les dirigeants politiques semblent, au mieux, capables de contenir les manifestations de la crise, mais pas de la résorber...

Les dirigeants européens vont cette année se sentir moins seuls. Habitués à être montrés du doigt pour leur incapacité à régler leur crise, ils sont désormais rejoints par les Américains et par les Japonais, chacun portant sa croix : la dette publique pour les premiers, la déflation pour les seconds. Après avoir identifié la construction imparfaite de la zone euro comme grande responsable de la crise, alors qu’elle n’en est qu’une cause particulière, les Européens vont-ils, à la faveur de cette troublante simultanéité, s’interroger afin d’élargir leur horizon? Ou bien vont-ils s’enfermer dans leur vision et partager avec leurs coreligionnaires une même impuissance, tous le nez collé au guidon ?

Comme au temps de l’obscurantisme, une puissance mystérieuse a pris le dessus

Bien qu’éclairante, une question n’est pas posée parce que dérangeante : s’agit-il ici et là de crises distinctes ou bien de manifestations de la même crise dans des contextes différents? En tout état de cause, celles-ci ont en commun la récession – ou sa dangereuse proximité –, et de lourdes conséquences sociales assorties, en Europe, d’une mise en cause de l’État-providence. Partout, on constate la poursuite de l’accroissement des inégalités sociales, le caractère structurel d’un chômage très élevé et une dégradation – qui s’amplifie progressivement – des conditions de vie de larges secteurs de la population. Dans les sociétés « avancées », un grand tournant est engagé, contraint et non négocié, au nom de la force des choses. Une puissance mystérieuse a pris le dessus, sous le nom de « marché », sur laquelle aucune prise n’est possible et dont il faut mériter la confiance, comme si nous étions revenus aux temps de l’obscurantisme. Est-ce bien raisonnable?
« C’est le Congrès qui est devenu la plus grande menace des États-Unis », a commenté le sénateur démocrate Joe Manchin au lendemain du mini-accord survenu entre les démocrates et les républicains, résumant de manière provocatrice une situation qui n’est pas spécifique aux États-Unis. De Washington à Londres, de Berlin à Tokyo et de Paris à Rome, les autorités politiques sont à la remorque des événements, et ne doivent leur salut qu’aux banques centrales qui accroissent leurs injections monétaires dans une économie qui regorge déjà de liquidités, créant les conditions du rebondissement de la crise actuelle (à sa manière, même la BCE y contribue). De financière, cette crise est devenue économique, puis sociale ; elle est désormais entrée dans sa quatrième dimension, qui est politique.

L’alternance n’est plus porteuse de changement, une désaffection s’instaure vis-à-vis de la vie politique, les formes traditionnelles de protestation sont essoufflées et les révoltes indignées sporadiques : la démocratie politique se vide de son sens. Les reniements sont monnaie courante et la corruption un usage établi, minant la crédibilité d’un discours politique puisant son inspiration dans les ressources de la communication. La fracture était sociale, elle est en passe de devenir politique.
Les dirigeants politiques semblent au mieux capables de contenir les manifestations de la crise avec l’appui déterminant des banques centrales, mais pas de la résorber, car elle est installée pour une longue durée comme ils commencent à en convenir. Tout en infligeant le spectacle de leurs négociations de dernière minute – transformées aux États-Unis en shows télévisés – et de leurs improvisations de fortune, non sans se féliciter mutuellement pour leur courage ! Au bout du compte, puisqu’il faut bien faire des promesses, ils annoncent pour on ne sait quand des résultats et convainquent on ne sait qui. Vraiment, là encore, est-ce bien raisonnable?


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Cette indigente démonstration d’impuissance doit nous encourager à nous emparer de la théorie marxiste, de la méthode matérialiste-dialectique, afin de les appliquer à notre situation, pour en finir avec l’exploitation de l’homme par l’homme.

TENONS HAUT LEVÉ LE DRAPEAU DE L'ECONOMIE POLITIQUE MARXISTE !


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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
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